Monday, October 04, 2010
L’Institut du Monde Arabe rend hommage à Mr Mohamed Arkoun
Le défunt Mohamed Arkoun sera à l’honneur à Institut du Monde Arabe (IMA), à Paris. Un hommage sera rendu à ce grand penseur le 6 octobre prochain à 18 h 30.
Pour parler de l’oeuvre et de la vie de cet islamologue émérite, des invités prestigieux ont répondu présents à l’invitation de l’IMA qui organise mercredi 6 octobre une rencontre en hommage à Mohamed Arkoun.
Il s’agit plus exactement, nous apprend le site Saphirnews.com, de Jean Daniel, cofondateur et éditorialiste du Nouvel Observateur ; Olivier Abel, philosophe et membre du conseil scientifique du Centre civique d’étude du fait religieux (CCEFR ), institut qu’avait fondé et que présidait M. Arkoun ; Claude Geffré, théologien dominicain et cofondateur du Groupe de recherches islamo-chrétien (GRIC ) ; et Rachid Benzine, islamologue et chercheur associé à l’Observatoire du religieux.
Par ailleurs, le directeur du pôle Religions au sein du ministère des Affaires étrangères Français, Joseph Maïla, participera également à cet hommage. D’autres sources nous ont signalées que le grand poète syrien Adonis sera aussi de la partie même si sa participation n’est pas encore officiellement confirmée.
En revanche, le philosophe français Edgar Morin ne manquera pas ,lui aussi, cet hommage qui sera rendu à l’un des plus grands intellectuels arabo-musulmans du XXème siècle.
Il est à signaler enfin que l’IMA proposera des Vidéos, témoignages et un moment musical pour ponctuer cet hommage, « où plusieurs centaines de personnes sont attendues », nous a-t-on appris.
Enfin, Saphirnews.com a indiqué lundi qu’un « livre d’or sera à la disposition des anciens étudiants, confrères, amis, lecteurs de l’œuvre d’Arkoun ou de tout un chacun désirant apposer un message en l’honneur du penseur disparu ».
source: Elwatan
Une rencontre euro-maghrébine des écrivains femmes à Alger
Algérie: Une rencontre euro-maghrébine des écrivains femmes à Alger
Algérie – Une rencontre euro-maghrébine des écrivains femmes aura lieu à Alger les 18 et 19 octobre courant à Alger à l’initiative de l’Agence algérienne du rayoinnement culturel (AARC) et de la Commission européenne
Elle se déroulera à la salle des conférences de l’Institut national supérieur de musique (INSM). La tunisienne Siham Benchekroun, la marocaine Azza Filali, l’autrichienne Anna Kim, la suédoise Anna Karin, la thèque Teresa Buckova, l’espagnole Elena Medel, la française Fabienne Kanor et la belge Françoise Lalande sont invités à animer les débats.
L’Algérie sera représentée par Maissa Bey, Fatima Oussedik, Nadia Sebkhi, Khadidja Nemri, Halima Lamine, Zineb Laouedj, Fatima Bekhaï et Warda Ensighaoui-Himeur. « Récit, fiction et poésie comme contribution des femmes à la pensée » est le thème central de cette rencontre. D’autres thèmes seront discutés sous forme d’ateliers-conférences.
Il s’agit de « fiction comme expression de rêve et de changement » ; « poésie comme espace de liberté » et « récit de vie comme expression de la réalité ».
Par ailleurs, une résidence d’une quinzaine de photographes algériens et européens aura lieu du 9 au 12 novembre 2010 à la Villa Abdellatif (siège de l’AARC) à Alger. Le thème de la résidence sera : « Le patrimoine culturel et architectural algérois ».
« Le but de cet événement est de permettre à des photographes algériens et européens de confronter leur vision, sur le thème proposé, d’organiser une exposition des meilleures photos et de faire un livre avec ces photos », précise-t-on à l’AARC.
source: Elwtaan
Vimpelcom détient 51,7% d’oth Les Russes prennent la majorité dans Orascom Télécom
Le groupe russe VimpelCom et la filiale italienne d’OTH Weather Investments ont annoncé hier à Amsterdam (Hollande) la signature d’un accord en vue de fusionner les deux groupes créant ainsi le cinquième plus grand opérateur de télécommunications mobiles de part le nombre d’abonnés, ont indiqué les deux entreprises dans un communiqué.
Au terme de la transaction, VimpelCom détiendra désormais à travers Weather Investments 51,7% d’Orascom Télécom Holding et 100% de la compagnie italienne de télécommunication, Wind. Pour Jo Lunder, le président de VimpelCom, le conseil de surveillance du groupe VimpelCom a pleinement approuvé la stratégie d’expansion de l’entreprise et la transaction proposée avec Weather Investments.
Cet accord crée une société de premier plan mondial des télécommunications à travers l’Europe, l’Asie et en Afrique. Le conseil est confiant que cette transaction créera une importante valeur à long terme pour tous nos actionnaires. “De son côté, Naguib Sawiris, le président de Weather Investments et d’OTH, a estimé que cet accord qu’il a qualifié d’historique “est un véritable reflet de la qualité de nos investissements à savoir ceux d’Orascom Télécom et de Wind en Italie et de la valeur significative que nous avons créée au fil des ans pour nos actionnaires”.
Et d’ajouter : “Nous partageons une vision commune avec nos nouveaux partenaires de VimpelCom.” Le patron d’OTH se dit “persuadé que nos actionnaires minoritaires dans Orascom Télécom bénéficieront des synergies créées par la combinaison des deux entités, en particulier dans le domaine des marchés”.
Il faut savoir que le russe VimpelCom se compose d’opérateurs de télécommunications fournissant des services voix et données grâce à une gamme de technologies sans fil, fixes et à large bande.
Le groupe VimpelCom dont le siège est à Amsterdam détient des marchés en Russie, en Ukraine, au Kazakhstan, en Ouzbékistan, au Tadjikistan, en Géorgie, en Arménie, au Kirghizistan, au Vietnam et au Cambodge. Le groupe VimpelCom est coté à la Bourse de New York Stock sous le symbole VIP.
Quant à Weather Investments, c’est une société de télécommunications internationales qui offre des services en matière de téléphonie mobile, fixe, Internet et services de communications internationales à 123 millions d’abonnés en Algérie, au Bangladesh, en Égypte, en Grèce, en Italie, au Pakistan, en Tunisie et la Corée du Nord. Weather Investments, filiale d’Orascom Télécom Holding détient une prise de participation indirecte dans Globalive Wireless, qui exploite des services mobiles au Canada.
Weather Investments opère par le biais de ses filiales d’Orascom Télécom Holding SAE, Wind Telecomunicazioni et Wind Hellas Telecommunications qui est une propriété à 72,65% de Weather Investments Sarl II (qui est elle-même détenue par la famille Sawiris).
Les négociations internationales sur le climat entrent dans la dernière ligne droite.
Ne pas aller les mains vides à Cancun »
[Fenêtre sur l'Europe]
Les négociations internationales sur le climat entrent dans la dernière ligne droite.
A Tianjin (Chine), du 4 au 9 octobre, les experts tenteront une nouvelle fois de débloquer les discussions. Dans cet entretien accordé à Europolitique, Connie Hedegaard, commissaire au Climat, insiste sur l'aide - 30 milliards de dollars sur 2010-2012 - promise aux pays en développement par les pays développés, qui est, selon elle, "la clé de la négociation". Elle souligne aussi la responsabilité des Etats-Unis
La CRPM s'est choisi un nouveau président le 30 septembre : Mr Jean-Yves Le Drian,
Un nouveau président pour la CRPM
[Fenêtre sur l'Europe]
La CRPM s'est choisi un nouveau président le 30 septembre : Jean-Yves Le Drian, 63 ans, président de la région française de Bretagne.
C'est lui qui, au sein de la CRPM, a lancé le groupe Aquamarina, qui travaille sur la mise en oeuvre dans les régions de la politique maritime intégrée. Elu pour deux ans, renouvelable, il succède à l'Italien Claudio Martini. Dans son discours d'ouverture, le 1er octobre, le nouveau président a dit sa volonté de concentrer l'action de la CRPM sur deux dossiers majeurs : la politique de cohésion et la politique maritime
Connaissance de la population cameline Targui dans la wilaya de Tamanrasset
Toumi K., Longo F.Z., Si Ziani Y., Rebia A.
Cabinet GIDCA
Conseil Etudes en développement durable
Dans le cadre des environnements arides qui mieux qu’une espèce animale domestique dont le processus d’adaptation est reconnu depuis des millénaires et dont le mode de vie est doublé d’un respect naturel pour son environnement, pourrait répondre au nouveau défi, si ce n’est le dromadaire.
En effet, le dromadaire demeure l’animal le plus adapté et le plus utilisé dans les régions sahariennes d'Algérie pour ses différents services notamment la production de viande, de lait, de "Oubar" (Poils) et de cuir. La présente publication est une contribution à la connaissance des populations camelines d'Algérie. Le cas des populations de Tamanrasset est l'objet du présent article.
Cette recherche a été menée dans la wilaya de Tamanrasset. La zone d'étude a concerné la région de l’Attakor, les communes ciblées sont : Ablessa (Oued Amded, Oued Tamanrasset) et Ain M’guel (Anohgrine et Ouan chebri).
Algerie Code communale : vers une meilleure prise en charge du développement local
Cabinet GIDCA
Conseil Etudes en développement durable
Après le code communal de 1967, modifié et complété en 1990, un nouveau projet de loi portant code communal vient d’être approuvé par les Conseil des Ministre le 28 septembre 2010.
S’inscrivant dans le processus de la modernisation des structures de l’Etat, enclenché depuis l’année 2000, le projet de loi vise à promouvoir les principes de la gouvernance locale moderne impliquant, notamment, la consolidation des finances locales et l’implication des citoyens et des citoyennes dans la prise en charge des problématiques du développement local.
L’adoption de l’avant projet relatif aux Assemblées populaires communales(Mairies, Municipalités) est l’aboutissement d’un long processus de réflexion qui a notamment mis en évidence l’ « inadéquation entre leur niveau de ressources et le poids de leurs missions, aggravée par les obligations imposées par leur proximité et les réalités du terrain» (1).
Selon les informations rendues publiques à travers les médias, le texte se caractérise par un certain nombre d’orientations fondamentales.
Consolider et stabiliser l’assise institutionnelle des municipalités.
Renforcer les «attributions de l'Assemblée populaire communale et le statut de son président», «clarifier davantage les compétences de l'Assemblée populaire communale dans sa relation avec l'administration locale » et « consolider les procédures de règlement de conflits éventuels entre l'Assemblée élue et l'Administration locale, le cas échéant, grâce au recours aux tribunaux administratifs » constituent autant d’objectifs fondamentaux de ce projet de loi.
Un développement local durable
La modernisation des communes apparait comme une nécessité mise en relation avec la perspective de la bonne gouvernance et du développement de proximité. A ce titre, la loi vise à « renforcer le rôle économique des collectivités locales, y compris dans la promotion de l'investissement ». La municipalité en tant qu’instrument d’exercice de la démocratie et de développement local est aussi soulignée dans le nouveau code communal qui planifie d’organiser l’implication :
- des citoyens, au niveau des municipalités dans la définition des priorités de développement et d'aménagement local.
- des communes dans la mise en œuvre des programmes locaux de développement.
Le financement des collectivités locales
Même sil ne fait pas l’objet direct du présent texte, la problématique du financement des collectivités locales est appréhendée en termes de régulation de la gestion financière des communes. A cet effet, il est énoncé qu’ « A l'avenir, la révision de la législation relative aux finances locales viendra renforcer le rôle économique des collectivités locales, y compris dans la promotion de l'investissement».
La consolidation de l’assise institutionnelle des APC permettra, sans nul doute, de traiter avec dextérité des problématiques locales sensibles à l’instar du déploiement des projets de développement industriel, et des programmes de développement rural de proximité. Elle contribuera, par ailleurs, à la préservation de l’environnement et des écosystèmes par une participation effective des citoyens au processus d’évaluation des impacts environnementaux des projets de développement au niveau des régions.
Pour plus de détails sur la configuration et le fonctionnement des collectivités locales en Algérie :
Voir Ministère de l’intérieur et des collectivités locales
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1 - http://www.interieur.gov.dz
ISO 26000 : La première norme internationale sur la responsabilité sociétale approuvée
Nous l’avons déjà signalé dans un précédent article. Après une forte mobilisation internationale et un processus de négociation laborieux, les membres de l’ISO viennent d’approuver à une très large majorité le texte de la norme ISO 26000.
Dorénavant, toutes les organisations (Entreprises, syndicats, associations, partis politiques, institutions publiques) disposeront d’un texte référentiel international dont l’objectif est de les orienter dans la mise en place des bonnes pratiques en matière de responsabilité sociétale.
L’ISO 26000 leur sera d’une utilité certaine pour appréhender l’impact de leurs décisions et de leurs activités, grâce à une approche globale, qui fournira la possibilité, à titre indicatif, de ne pas traiter les impacts environnementaux au détriment des impacts sociaux en s’appuyant sur un dialogue avec les différentes parties prenantes.
Pour rappel, au titre de la responsabilité sociétale, la norme ISO 26 000 appelle les organisations à structurer leurs démarches autour de sept axes fondamentaux: la gouvernance, les droits de l’Homme, les relations et les conditions de travail, l’environnement, la loyauté des pratiques, les questions relatives aux consommateurs et la contribution au développement local.
Le mini-guide ISO 26000 en 10 questions.
Le CNDRB : Un outil au service de la connaissance des ressources biologique d'Algérie
Cabinet GIDCA
Conseil Etudes en développement durable
Fondé en 2002, le centre national de développement des ressources biologiques (CNDRB) est chargé des activités liées à la connaissance, la conservation et la valorisation de la diversité biologique. A ce titre, ses missions sont centrées sur plusieurs axes:
- La centralisation des inventaires de la faune, de la flore, des habitats et des écosystèmes.
- L’élaboration des plans de valorisation des ressources biologiques dans le cadre du développement durable ;
- La conservation des ressources biologiques nationales conformément à la réglementation Algérienne ;
- La promotion et la mise en œuvre des programmes de sensibilisation du public en rapport avec les impératifs de la conservation et de l’utilisation durable de la diversité biologique.
Les activités du CNDRB sont déployées dans un cadre de complémentarité et fédératif en relation avec les autres institutions spécialisées déjà existantes. Dans son programme à court et moyen terme, le CNDRB prévoit différentes actions à l’instar de:
- La mise en place des structures de recherche (laboratoires, antennes régionales…) et de conservation (banques de semences, banques de gènes…) sur la diversité biologique (faune, flore, micro-organismes).
- La définition des axes prioritaires en matière d’inventaire, de conservation, de gestion et de valorisation de la diversité biologique.
- La structuration du réseau des chercheurs travaillant sur l’inventaire de la faune, de la flore et des microorganismes.
- L’engagement d’une réflexion et la mise en place du réseau indispensable à la circulation et la protection de l’information existante dans les banques de données.
- La définition des démarches méthodologiques pour la connaissance, la préservation et la valorisation des savoir-faire locaux en matière d’utilisation, de gestion et conservation des ressources biologiques.
- L’alimentation de débats et la définition d’une démarche en vue de faire d’impliquer le CNDRB dans le processus national de sensibilisation du public aux questions se rapportant à la biodiversité et à la biosécurité ;
- Le développement des synergies avec les centres de recherche-développement dans les domaines de la bio systématique et de la caractérisation génétique des taxons ; de la conservation, de la multiplication in vitro et en jardin expérimental ; de la création de collections référentielles et de la promotion de la conservation dans les instituts spécialisés. Développer des activités de production de projets de textes législatifs en rapport avec l’utilisation rationnelle de la diversité biologique en Algérie.
Par ailleurs, au titre de la coordination, le CNDRB est chargé d’assurer une meilleure coordination des actions et des activités liées aux conventions internationales ratifiées par l’Algéri à l’instar de la convention sur la diversité biologique, la convention sur les changements climatiques, le protocole sur la biosécurité (Cartagena), la convention sur la désertification, le protocole d’accord sur les ressources phylogénétiques(FAO), la convention de RAMSAR et la convention de la CITES.
Centre national de développement des ressources biologiques.
11 Rue Mohamed Tazairt, Bab El Ouad Alger, Algérie.
Avant projet de texte relatif au système de qualité des produits agricoles en Algérie
Cabinet GIDCA
Conseil Etudes en développement durable
Soucieux de sécuriser aussi bien les consommateurs que les producteurs quant aux caractéristiques des produits agricoles commercialisés en Algérie, les pouvoirs publics ont entamé, depuis l’année 2004, un vaste processus d’encadrement juridique des activités de normalisation et de valorisation de la qualité de ces produits.
Dans cette veine, s’adossant aux lois 87-17 et 88-08, 04-04 et 08-16 portant respectivement sur la protection phytosanitaire, la santé animale, la normalisation et l’orientation agricole, les planificateurs s’orientent vers la publication d’un décret relatif au système de qualité des produits agricoles.
S’inspirant des arrangements de Lisbonne et des textes de l’OMPI, l’avant projet de décret, actuellement en cours d’élaboration, fixe les règles relatives au système de qualité des produits agricoles et d’origine agricole. A cet effet, il est prévu l’institution d’un comité technique du système de qualité (COTESYQE) intégrant l’ensemble des départements ministériels, des institutions publiques et des organisations professionnelles concernés par la problématique de la qualité des produits agricoles. Les missions assignées COTESYQE sont articulées autour de :
- L’examen et la validation des cahiers des chargés référentiels pour l’octroie des appellations d’origine et des indications géographiques contrôlées.
- La validation des cahiers des charges proposées par les acteurs économiques à l’instar des groupements de producteurs, des transformateurs, des entreprises, des personnes morales et physiques.
Le contrôle des signes de qualité des produits agricoles est assuré par un ou plusieurs organismes ou agrées, sur avis du COTESYQE, dont la désignation relève des prérogatives du département ministériel chargé de l’agriculture et du développement rural.
Des projets pour l’amélioration de la production électrique à Tindouf
Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Plusieurs projets visant l’accroissement de la production électrique à Tindouf seront parachevés prochainement et contribueront à la satisfaction de la demande croissante sur cette énergie, a indiqué lundi le directeur local du secteur de l’énergie et des mines (DEM)..
Ces opérations portent sur le renforcement de l’actuelle centrale électrique, pour un montant de 1,2 milliard DA, par la mise en place de quatre nouveaux générateurs de 10 Mégawatts chacun, a précisé M. Mohamed Helassa. Pour remédier aux fréquentes perturbations et coupures électriques, une nouvelle station électrique, possédant six générateurs devant assurer une production de 24 Mégawatts, sera réalisée pour atténuer la surcharge sur la centrale électrique principale, dont la production est actuellement limitée à 30 Mégawatts, a-t-il ajouté..
Selon M. Helassa, cette station, livrable au premier trimestre 2011, devra contribuer à l’amélioration de l’approvisionnement en électricité de la ville de Tindouf et remédier aux perturbations relevées durant la période des grandes chaleurs. Une délégation du ministère de l’Energie et des mines est actuellement à Tindouf pour le choix du terrain devant servir d’assiette à cet important projet énergétique..
Le secteur de l’énergie sera consolidé cette année par des opérations d’acquisition de nouveaux équipements, dont deux transformateurs principaux d’un montant d’investissement de 410 millions DA pour l’amélioration de la production électrique. Une enveloppe de plus de 19 millions DA a été mobilisée par l’entreprise Sonelgaz pour l’acquisition de 27 transformateurs électriques en vue de pallier aux fréquentes pannes dues à la surcharge de l’actuelle centrale électrique, a souligné le DEM de Tindouf..
APS.
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Création de l’académie algérienne de l’entrepreneuriat
Par : Meziane Rabhi
Pour développer la culture entrepreneuriale en Algérie
Annoncée par le directeur général de MDI-Alger Business School, à l’issue du 9e symposium international, qui s’était tenu les 30 et 31 mai dernier, l’Académie algérienne de l’entrepreneuriat a été créée, hier, au siège MDI-Alger, avec la mission de promouvoir toute action en faveur du développement de l’entrepreneuriat algérien. Le bureau de l’académie, présidé par Karim Bencharif, P-DG de Sasace comprend, entre autres, M. Laïd Benamor, patron du groupe Benamor, Abdelkader-Taïb Ezzraïmi du groupe SIM, Nordine Grim d’El Watan, Slimane Taleb de Trust Bank, Nassim Kerdjoudj de Netskills, Slim Othmani de NCA, Larbi Ouahmed de Dekorex, Issad Rebrab du groupe Cevital (président d’honneur) et Sid-Ahmed Tibaoui de WTC Algeria mais aussi des enseignants chercheurs, comme Boualem Aliouet de l’université de Nice MDI Business School, Ahmed Hamadouche de MDI Business School… L’académie algérienne de l’entrepreneuriat s’efforce de redonner à l’entrepreneur, auprès des acteurs économiques, politiques et sociaux, la légitimité qui lui revient dans le contexte de croissance économique, de l’innovation technologique, de l’emploi et des équilibres sociaux. Aujourd’hui, malheureusement, les entrepreneurs algériens subissent des contraintes multiformes, y compris celles ayant trait à leur perception souvent négative par la société algérienne. “L’entrepreneur est mal perçu par notre société”, constate M. Brahim Benabdeslem. “Si on arrive un jour à faire en sorte que dans notre pays on reconnaît le statut de l’entrepreneur, comme l’homme-clé de la création de richesse, ce jour-là on changera cette vision. C’est un travail de longue haleine”, estime-t-il. L’académie enregistre déjà un engouement d’entrepreneurs convaincus, qu’elle pourra contribuer à améliorer leur image dans la société algérienne. Au-delà de limage, l’Académie algérienne de l’entrepreneuriat veut semer la culture entrepreneuriale en Algérie. Un de ses objectifs est aussi d’accompagner et de supporter les projets d’entrepreneurs depuis l’intention jusqu’à la création et les phases de développement viables de l’entreprise ; elle oriente la conception et la diffusion de méthodes pédagogiques et d’outils de suivi et de coaching spécifiques aux différentes étapes de l’entrepreneuriat. L’académie algérienne de l’entrepreneuriat développe une politique active d’incitation à l’intégration de programmes entrepreneuriaux dans les formations d’économie, de gestion, d’ingéniorat, des scientifiques et des sciences sociales en général. Elle encourage, par ses initiatives, l’esprit et les actions d’entrepreneuriat à tous les niveaux du système éducatif et de la formation professionnelle. L’académie a déjà tracé tout un programme d’actions qu’elle envisage de réaliser, entre autres la création d’une chaire d’entrepreneuriat et d’incubateurs au sein des unités de recherche. L’émergence entrepreneuriale nécessite un environnement propice où divers acteurs s’impliquent dans le processus permettant de transformer une opportunité en entreprise. Du coup, l’académie compte aussi sensibiliser l’État et ses institutions à l’importance de l’entrepreneuriat dans le développement économique de l’Algérie, afin de faciliter et de motiver la création d’entreprises (notamment en offrant aux entrepreneurs un régime fiscal adapté et attractif, en facilitant les démarches de création à la fois dans les délais et les formalités requises).
Mme Susan Haird, responsable adjointe au département du Commerce et de l’Investissement britannique, a entrepris hier une visite, en Algerie
«Les compagnies britanniques expriment un grand intérêt pour le marché algérien»
Mme Susan Haird, responsable adjointe au département du Commerce et de l’Investissement britannique, a entrepris hier une visite, de deux jours en Algérie, qui entre dans le cadre des échanges bilatéraux entre les deux pays dans le domaine du commerce.
Il est prévu que Mme Haird rencontre, durant son séjour à Alger, de hauts responsables algériens.
Dans cet entretien qu’elle a bien voulu nous accorder, Mme Haird indique en toute franchise ce qu’elle attend de cette visite et fait le point sur les relations algéro-britanniques dans le domaine économique.
-Pourriez-vous nous dire quel est l’objet de votre visite en Algérie ? Quelles sont les personnalités que vous aurez à rencontrer durant votre séjour à Alger ?
Je me réjouis d’effectuer ma première visite en Algérie, un marché qui recèle un grand potentiel pour les sociétés britanniques. Je suis venue ici rencontrer des responsables algériens ainsi que des hommes d’affaires afin d’identifier les opportunités qui s’offrent aux sociétés britanniques qui souhaitent établir des partenariats avec leurs homologues algériens, et également rencontrer les représentants des compagnies britanniques qui réalisent déjà un vrai succès en Algérie. Cela me permettra d’ailleurs d’encourager, à mon retour au Royaume-Uni, d’autres compagnies britanniques à en faire autant.
-En dehors de l’industrie gazière et pétrolière, quels sont les secteurs dans lesquels les opérateurs britanniques souhaiteraient investir ? Y a-t-il actuellement des projets d’investissement en voie de concrétisation ?
L’Algérie est l’un des rares pays où des opportunités existent pratiquement dans tous les secteurs d’activité. Bien qu’habituellement le secteur du gaz et du pétrole attire plus l’attention des compagnies britanniques – et que l’ensemble des grandes sociétés pétrolières et gazières britanniques (BP, Shell BG, BHP Billinton, etc.) est représenté sur le marché algérien –, nous constatons que d’autres compagnies ont pu faire aussi bien dans d’autres secteurs (les finances, les services, l’éducation et la formation, l’industrie pharmaceutique, l’agroalimentaire…). Mais il existe certainement des opportunités pour étendre nos activités à d’autres secteurs. Un certain nombre de projets d’investissement sont actuellement examinés par des compagnies britanniques, mais j’espère que vous ne m’en voudrez pas si je vous dis qu’il serait plus approprié aux compagnies concernées de l’annoncer elles-mêmes au moment qu’elles jugeront opportun.
-De nombreux partenaires économiques de l’Algérie soutiennent souvent l’idée que la législation algérienne n’encourage pas les opérateurs étrangers à s’installer en Algérie. Etes-vous aussi de cet avis ?
Il appartient à chaque pays de formuler ses propres lois. Cependant, attirer l’investissement étranger relève d’un domaine très compétitif dans le marché mondial. Le Royaume-Uni demeure prêt à travailler avec l’Algérie à tous les égards pour promouvoir les relations commerciales entre les deux pays. Le Royaume-Uni est le deuxième pays au monde qui enregistre un grand nombre d’investissements étrangers directs grâce à son marché ouvert et libre. L’une de mes missions au sein du ministère britannique pour le Commerce et l’Investissement consiste à aider ces investisseurs étrangers à réussir leurs activités au Royaume-Uni. L’investissement étranger est un moyen à même d’aider notre économie à se développer davantage, de créer des emplois, d’encourager le transfert du savoir-faire et de développer les nouvelles industries. Ceci sans oublier que les taxes générées par ces compagnies aident à payer une bonne qualité du service public.
-Une réunion du sous-comité algéro-britannique pour les questions économiques, commerciales et financières a eu lieu au mois d’avril dernier à Londres. Quelles sont les principales décisions qui ont été prises durant ce rendez-vous ? Quelle appréciation portez-vous sur le climat des affaires en Algérie ?
La réunion faisait partie d’un dialogue régulier amorcé entre les deux gouvernements sur les opportunités de l’investissement et du commerce. L’une des conclusions principales consistait à ce que les deux parties fassent plus pour mettre en évidence les opportunités nombreuses qui s’offrent aux sociétés britanniques dans le marché algérien.
Il existe des défis pour toute compagnie souhaitant investir dans un nouveau marché. Mon travail et celui de la section commerciale au niveau de notre ambassade sont de faire en sorte à ce que les compagnies britanniques aient toutes les informations dont elles ont besoin pour les aider à réussir leurs investissements en Algérie comme beaucoup d’autres compagnies britanniques l’ont fait avant elles.
Mais nous comptons également sur nos partenaires algériens pour s’assurer que soient disponibles toutes les informations nécessaires sur le marché algérien pour tous ceux qui expriment un intérêt à y investir. J’espère qu’ils veilleront aussi à mettre en place les bons mécanismes pour aider les compagnies britanniques dans leurs démarches.
-Le gouvernement algérien fait du transfert de technologie son cheval de bataille lorsqu’il est question de partenariat économique avec les pays développés. Les firmes britanniques sont-elles prêtes à satisfaire les attentes des Algériens dans ce domaine ?
Je dirai simplement oui. Les compagnies britanniques ont une excellente réputation pour travailler en partenariat avec les compagnies locales afin de développer les capacités locales dans des secteurs différents et de créer des postes d’emploi de haute qualité. Je citerai à titre d’exemple les postes qu’est en train de créer HSBC dans l’industrie des services financiers.
-Quel est actuellement le niveau des échanges commerciaux (en chiffres si possible) entre l’Algérie et la Grande-Bretagne ? Quelles sont les ambitions de votre pays en Afrique du Nord et particulièrement en Algérie ?
Les relations entre l’Algérie et le Royaume-Uni datent de très longtemps et le commerce en a toujours constitué une partie importante. Ces dernières années, le commerce entre l’Algérie et le Royaume-Uni a connu un grand essor. Les exportations britanniques ont doublé et l’Algérie est de plus en plus devenue un fournisseur important de l’énergie pour le Royaume-Uni.
Parmi les pays de l’Union européenne, le Royaume-Uni est l’un des plus grands pays pourvoyeurs d’investissements directs étrangers avec 115 millions de dollars enregistrés en 2008 et BP demeure le plus grand investisseur étranger en Algérie. Les exportations britanniques vers l’Algérie ont plus que doublé entre 2004 et 2009 (327 millions d’euros enregistrés en 2009) et les exportations algériennes vers le Royaume-Uni ont enregistré, quant à elles, un montant de 540 millions d’euros en 2009.
Ce qui est certain, c’est que les compagnies britanniques expriment un grand intérêt pour le marché algérien. Je souhaite que les compagnies britanniques soient un partenaire de choix pour les compagnies algériennes. Il nous reste bien évidemment du chemin à faire dans ce sens, mais ma visite aujourd’hui consiste, entre autres, à expliquer aux sociétés algériennes les opportunités de partenariat avec les sociétés britanniques et en faire de même dès mon retour auprès des sociétés britanniques.
Zine Cherfaoui
ALLIANCE ASSURANCES ENTRE EN BOURSE D’ALGER
Un big challenge à relever
Cette compagnie a choisi le slogan «Devenez actionnaires et grandissons ensemble» pour cette nouvelle opération économique.
Alliance Assurances est la première compagnie privée à être cotée à la Bourse d’Alger. Après avoir reçu le visa de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob) pour l’augmentation de son capital social par appel public à l’épargne destiné au grand public, au mois d’août dernier, l’opération d’introduction d’Alliance Assurances à la Bourse d’Alger se fera finalement le 2 novembre prochain. A ce sujet, le P-DG de cette compagnie d’assurances, Hassen Khelifati, a indiqué, au cours d’une conférence de presse animée dimanche soir à l’hôtel Sofitel Alger, que cette opération qui est un vrai challenge pour son entreprise intervient pour répondre à des exigences importantes du marché national. Le titre sera coté à la Bourse d’Alger vers février 2011, c’est-à-dire dans un délai de deux mois après la fin de l’opération de souscription.
L’action d’Alliance Assurances est estimée à 830 dinars algériens. «Notre entrée en bourse est un vrai événement historique pour le marché algérien. En outre, cette augmentation du capital social s’inscrit dans le cadre du plan stratégique de notre compagnie qui a déjà effectué en 2009 une augmentation du capital social de 800 millions de dinars», explique l’interlocuteur. Alliance Assurances, seconde compagnie d’assurances algérienne privée par le chiffre d’affaires en 2009, ira lever en novembre prochain à la Bourse d’Alger, les fonds qui lui permettront de satisfaire à l’obligation légale de capital social fixée à 2 milliards de dinars pour l’assurance des dommages et à un milliard de dinars pour l’assurance de personnes.
Dans ce contexte M.Khelifati explique: «Nous voulons utiliser un nouveau mécanisme de financement des activités de l’entreprise, contribuer à sa croissance. Alliance Assurances ouvre une partie de son capital, à hauteur de 30%, au grand public: personnes morales et physiques, institutionnelles. Nous prévoyons de lever 1,4 milliard de dinars, en ajout au capital social actuel (0,8 milliard de dinars). Il s’agit, évidemment, de répondre à l’obligation réglementaire pour les compagnies d’assurances d’augmenter leur capital social à 2 milliards de dinars.» Cette augmentation du capital social permet à la compagnie, en outre, de concrétiser deux importants projets de filiales nouvelles.
Le premier concerne une ligne de métier «Immobilier» dédié à l’activité de promotion et de gestion d’actifs immobiliers. Le second permet la création d’une société de capital investissement qui prendra des participations minoritaires dans des entreprises algériennes à fort potentiel de développement.
Il faut signaler que Alliance Assurances dispose déjà de deux filiales: une filiale dédiée à l’assistance aux assurés (ATA, leader de son marché) et une filiale dédiée à l’ingénierie informatique (Orafina).
Dans son interlocution, le P-DG de cette compagnie affirme que les ordres d’achats seront recueillis par le réseau des banques partenaires actuelles pour cette opération: Crédit Populaire d’Algérie (CPA), Banque Nationale d’Algérie (BNA), Banque Extérieure d’Algérie (BEA), Banque de Développement Local (BDL), Caisse Nationale d’Epargne et de Prévoyance-Banque (Cnep-Banque), la Banque de l’Agriculture et du Développement Rural (Badr), la Société Générale Algérie (SGA) et BNP Paribas Algérie (Bnpp). Cette opération est soutenue par une importante campagne de communication (presse, TV, radio, affichage, Web, événementiel) pour donner l’opportunité au plus grand nombre de personnes concernées d’accéder à l’information et de pouvoir souscrire.
Hanane ABERKANE
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ALLIANCE ASSURANCES ENTRE EN BOURSE D’ALGER
France-Algérie: La paix des braves
Réconciliation spectaculaire entre Paris et Alger, qui ont aplani leurs différends après des années de crise
"La relation est tellement forte entre nos deux pays qu’elle ne peut pas rester indéfiniment sur une pente descendante." Ainsi philosophe Jean-Pierre Chevènement, président d’honneur du MRC, de retour d’un voyage en Algérie où il a rencontré le président Bouteflika, donné deux conférences sur la laïcité, à Alger et à Oran, et reçu au total un accueil digne d’un chef d’Etat. Une visite pour laquelle il n’était pas missionné, prend-il soin de préciser, mais dont l’ambiance a tout de même donné le ton du net réchauffement en cours entre la France et l’Algérie.
Le dernier signe, et le plus tangible, de cette décrispation est apparu il y a huit jours. Le 25 septembre, le président de l’Assemblée populaire nationale algérienne (APN), Abdelaziz Ziari, fait savoir qu’une proposition de loi criminalisant le colonialisme français, qui attendait depuis sept mois d’être examinée par les députés, est écartée de l’ordre du jour. Un geste éminemment politique : la relégation de ce texte au fond d’un tiroir clôt un cycle de cinq ans où les relations franco-algériennes ont oscillé entre le mauvais et l’exécrable. C’est une autre loi mémorielle, côté français celle-ci, et affirmant le "rôle positif" de la colonisation, qui avait mis le feu aux poudres en 2005. Le texte qui vient d’être retiré y répondait directement.
Si le fond des tensions repose sur des plaies historiques restées ouvertes, l’étape décisive de la normalisation a sans doute été judiciaire aux yeux des responsables algériens : c’est le non-lieu prononcé le 31 août par la cour d’appel de Paris en faveur d’un diplomate dont la mise en cause dans le dossier de l’assassinat de l’opposant Ali Mecili avait provoqué leur fureur. Auparavant, deux visites à Alger du secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant, en février et en juin, avaient permis de renouer des contacts entre les têtes des deux exécutifs.
Les discussions reprennent sur des dossiers délicats
Le ciel semble à présent dégagé. Et, à Paris, on annonce "des manifestations visibles de cette reprise d’une relation apaisée". L’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, qui vient d’être chargé d’une mission de coopération économique entre les deux pays, doit se déplacer à Alger dès la mi-novembre. La perspective d’un voyage à Paris du président algérien Abdelaziz Bouteflika, maintes fois repoussée, est de nouveau étudiée par les deux parties. Les discussions reprennent aussi, mais plus discrètement, sur d’autres dossiers délicats: la question des archives dites "de souveraineté" conservées à Aix-en-Provence, et dont Alger réclame la restitution; les conséquences des essais nucléaires français au Sahara; les visas et la circulation des personnes.
Pour autant, tout est loin d’être réglé. "C’est important que les relations se renouent, note l’historien Benjamin Stora, mais ce n’est pas pour autant que tout s’évanouit. Le nationalisme algérien est très profond et se transmet entre générations. Les difficultés ne se résument pas à une instrumentalisation de la mémoire par le pouvoir et les militaires."Stora voit approcher "une échéance importante", celle du cinquantenaire de l’indépendance algérienne en juillet 2012: "Est-ce que d’ici là on va se réconcilier avec une grande puissance géostratégique, ou allons-nous repartir dans la guerre des mémoires? Il suffit de pas grand-chose…" Une crainte que ne partage pas une source diplomatique française: "Cette amélioration des relations n’est pas si fragile, puisque c’est aussi un choix algérien", remarque-t-elle. A Paris, on veut croire que la "paix des braves" est bien signée.
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France-Algérie: La paix des braves
Le groupe russo-norvégien se dit prêt à revendre Djezzy à condition que le prix soit juste et équitable
A LA VEILLE DE L’ARRIVÉE DU PRÉSIDENT MEDVEDEV À ALGER
Djezzy vendu aux Russes
Le groupe russo-norvégien se dit prêt à revendre Djezzy à condition que le prix soit juste et équitable.
Le groupe russo-norvégien de télécommunications, VimpelCom, a annoncé hier avoir conclu un accord avec Weather, le fonds du président du groupe égyptien Orascom Telecom, Naguib Sawiris, en vue de créer un nouveau géant des télécoms. A l’issue de cet accord, VimpelCom détiendra 51,7% d’Orascom Telecom. Le géant russe détiendrait également 100% de l’opérateur italien Wind, le troisième opérateur mobile italien, à l’issue de la transaction.
Cette fusion permettra au nouvel ensemble de devenir le cinquième groupe mondial du secteur de la téléphonie mobile, avec un chiffre d’affaires cumulé de plus de 21 milliards de dollars et 174 millions d’abonnés mobiles à travers le monde. L’acquisition par les Russes de Orascom Telecom Holding, maison mère d’OTA qui exploite la marque Djezzy en Algérie, leur permettrait d’accéder aux marchés d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Selon des sources, ces transactions représenteraient au total 6,5 milliards de dollars (4,7 milliards d’euros). Selon le communiqué de VimpelCom, les termes de l’accord signé ont été approuvés à l’unanimité par les conseils d’administration de Vimpelcom et de Weather Investment, le holding de M. Sawiris, regroupant ses différentes compagnies de télécoms. «A la fin de la transaction, Vimpelcom Ltd détiendra (...) 51,7% d’Orascom Telecom et 100% de Wind Italie», ajoute le communiqué. De son côté, Weather Investment va prendre une part de 20% dans VimpelCom, précise le communiqué. Cependant, selon certains observateurs, il n’est pas exclu que Naguib Sawiris ait reçu une partie en cash.
L’avenir de la filiale algérienne devrait toutefois, faire l’objet d’un accord spécifique entre le gouvernement algérien et le nouveau groupe détenu par les Russes. L’Algérie souhaite garder la majorité (51%) du capital de Djezzy et laisser 49% aux Russes. La négociation pourrait aboutir demain à l’occasion de la visite du président russe Dmitri Medvedev à Alger. «Nous avons dû accepter ce risque (autour de Djezzy, Ndlr), mais nous sommes absolument ouverts à un accord avec le gouvernement algérien. (...) Nous croyons que le processus de discussions sera juste et nous allons trouver une solution», a déclaré hier Alexandre Izosimov, P-DG de VimpelCom, à Reuters Insider Television, qui fera partie de la délégation d’hommes d’affaires russes qui accompagnera mercredi prochain, le président Dmitri Medvedev à Alger. Le même responsable a ajouté que «la transaction globale est estimée à 6,6 milliards de dollars. Ce montant inclut la valorisation de Djezzy.»Pour rappel, en novembre 2009, Djezzy a fait l’objet d’un redressement fiscal de près de 600 millions de dollars et d’une mesure d’interdiction de transfert de fonds vers l’étranger. L’Etat algérien a également mis son veto à la vente de la filiale algérienne d’Orascom Telecom à l’opérateur sud-africain MTN, faisant valoir son droit de préemption. Le gouvernement avait fait valoir son droit de préemption sur l’achat de Djezzy. Une mission d’évaluation de l’opérateur a d’ailleurs été confiée à un cabinet d’audit.
Smal ROUHA
25e session des Journées de l’entreprise de Tunis forte présence des Algériens
Le forum, qui constitue un espace de rapprochement entre les chefs d’entreprise arabes et leurs homologues des quatre coins du monde, œuvre aussi à établir des liens entre les universitaires, décideurs économiques, politiciens et hommes d’affaires. En plus du docteur Mebtoul, l’Algérie sera représentée également par MM Rebrab, président du groupe Cevital, M. Othmani P-DG de Rouiba et Ferfara, directeur général du centre de recherche Cread.
Les quatre autres thèmes concernent l’entreprise et les défis de l’internationalisation, l’entreprise et les défis de la compétitivité, l’entreprise et les défis de l’innovation, l’entreprise et les défis de la gouvernance, et enfin l’entreprise et les défis de l’avenir. Ces thèmes feront l’objet d’étude et d’analyse de la part des participants, car la conjoncture actuelle de l’économie internationale est de plus en plus complexe, dynamique et imprévisible. Les entreprises en quête de progrès et de développement sont confrontées à plusieurs défis : Comment conforter leurs positions concurrentielles actuelles ? Comment pérenniser leurs activités ? Comment conquérir de nouveaux marchés ? Ces questions se posent avec plus d’acuité aujourd’hui qu’auparavant, au vu du changement des paradigmes de gestion suscités par la dernière crise mondiale. Les stratégies anticipatives et réactives ont encore une fois montré leurs limites, laissant place aux stratégies proactives qui puisent plutôt dans la création de compétences de l’entreprise et le développement de sa richesse matérielle aussi bien qu’immatérielle. Un regard plus profond est porté, d’ores et déjà, aux problématiques de gestion interne (gouvernance d’entreprise, leadership, potentiel stratégique de croissance, innovation, etc.), beaucoup plus qu’à celles d’adaptation et d’ajustement à un environnement chaotique et insaisissable. La rencontre sera ouverte par le Premier ministre tunisien qui les interventions des ministres tunisiens de l’Enseignement supérieur, des Finances, de l’Industrie, et du développement et de la Coopération internationale. Les discours de M. Jean Pierre Raffarin, ancien Premier ministre français, de M. Romani Prodi ancien Premier ministre italien, du Prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud et de Monsieur Seif el Islam Kadhafi, clôtureront ce séminaire international. En plus de nombreux universitaires et experts donneront des conférences en présence des opérateurs, dont les professeurs algériens Yacine Ferfara et Abderrahmane Mebtoul.
La qualité des intervenants et les politiciens qui seront présents, sera élargie vers d’autres personnalités du monde du business à l’instar de M. Carlos Ghosn, président du groupe Renault, M. Saïd Aidi, directeur exécutif Moyen-Orient (AfriqueHR Access), M. Mario Moretti Pelgato, président-directeur général GEOXM, M. Philippe de Fontaine Vive, vice-président BEI, M. François Drouin président-directeur général d’OSEO et des représentants de la Commission européenne et de la Banque mondiale M. Dov Zerah, directeur général (AFD France). Ledit forum organisé annuellement permet aux entreprises arabes d’échanger les expertises et les expériences avec leurs homologues de l’autre rive.
C. P.
Bordj Bou-Arreridj veut devenir une région agricole par excellence
Bordj Bou-Arreridj veut devenir une région agricole par excellence
, Sous le thème «Le Renouveau agricole et rural : le construire aujourd’hui pour le vivre demain», la DSA et la chambre agricole de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj ont créé, dimanche dernier, au complexe Aïcha-Haddad de Bordj Bou-Arréridj, un espace de communications et d’échanges pour l’ensemble des partenaires impliqués dans le processus du développement, à l’occasion de la Journée nationale de la vulgarisation agricole.
«Cette manifestation, qui coïncide avec le lancement de la campagne agricole, se veut être un espace d’informations et d’échanges d’expériences entre les différents acteurs du secteur, et aussi d’évaluation des efforts de la vulgarisation et de ses répercussions sur le développement agricole et rural», dira le directeur de l’agriculture de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, Kamel Lâatrous. Cette journée est une opportunité pour faire connaître et vulgariser les réalisations dans le cadre du développement du secteur. A cet effet, l’exposition et les chiffres avancés montrent clairement les efforts et les résultats satisfaisants réalisés grâce au contrat de performance signé par la wilaya. Durant la saison 2009-2010, 1 248 240 quintaux de céréales ont été produits, 272 000 q l’ont été pour les fourrages, 93 515 q pour l’oléiculture, 41 694 q pour les viandes rouges, 69 561q pour les viandes blanches, 46 889 000 l pour le lait, 276 912 000 unités pour les œufs et 532 q pour le miel.
Pour le plan quinquennal 2010-2014, la wilaya de Bordj Bou Arreridj devra bénéficier de 900 milliards de centimes pour le secteur de l’agriculture.
En marge de la journée, des conférences ont été données et des prix ont été attribués aux lauréats dans le secteur agricole. Ainsi, pas moins de neuf exploitations ont été primées dont celles de Loucif Layachi et Yaïche Ramdane à Aïn Soltane (commune de Medjana), et Bendib Tahar à Ras El-Oued pour la première filière. Pour la seconde filière, ce sont Haroun Tahar de Ras El-Oued, Nouioua Saâd de Medjana et Ramache Tahar de Bordj Bou-Arréridj qui l’ont été. Les trois autres primés sont Nezar Djamel et Adala Boubekeur de Ras El-Oued, Djoudi Idriss de Bordj Bou-Arreridj pour la filière laitière.
Un concours sera lancé pour la filière oléiculture, selon le président de la chambre d’agriculture.
Pour rappel, institutionnalisée depuis 1994, cette journée est devenue une tradition, célébrée généralement le 1er octobre de chaque année par le secteur de l’agriculture, à travers l’ensemble de ses institutions et particulièrement les directions des services agricoles et les chambres de l’agriculture au niveau local.
S.-K. B.
L’Algérie met le cap sur l’énergie solaire
M. Yousfi, a indiqué que la centrale hybride de production d'électricité de Hassi R'mel dont les travaux de réalisation ont atteint un taux d'avancement de 98,45%, sera réceptionnée en janvier 2011.
Le ministre de l'Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, a affirmé dimanche à Hassi-R'mel (Laghouat) que l'énergie solaire est partie intégrante de la stratégie de consolidation du pays. ''L'Algérie aspire à développer, à l'avenir, cette source d'énergie renouvelable'', a souligné le ministre lors de sa visite d'inspection de la centrale hybride (gaz + solaire), en cours de réalisation dans la région de Tilghemt, à quelque 25 km au nord de Hassi-R'mel. M. Yousfi, qui était accompagné du président directeur général du groupe Sonatrach, M. Noureddine Cherouati, a indiqué que la centrale hybride de production d'électricité de Hassi R'mel (110 km au sud de Laghouat), dont les travaux de réalisation ont atteint un taux d'avancement de 98,45%, sera réceptionnée au mois de janvier 2011. ''Cet ambitieux projet énergétique, premier du genre à échelle nationale, permettra d'étudier les technologies utilisées et d'évaluer les coûts financiers, pour un éventuel recours à ce genre de technologies pour de futurs autres projets de centrales", a estimé le ministre de l'Energie et des mines. M. Youcef Yousfi a fait état de l'existence d'autres projets en perspective pour la production électrique à partir des énergies solaire et éolienne, aux fins d'une meilleure exploitation des ressources énergétiques existantes. Il a, à ce titre, présenté la production électrique comme étant l'une des priorités du pays dont il appartient d'en étudier les techniques de mise en £uvre, tout en mettant en exergue l'importante réalisation du projet de centre national des énergies renouvelables (CNER) qui viendra renforcer prochainement les installations de la zone industrielle de Hassi R'mel. Des explications ont, à cette occasion, été fournies au ministre de l'Energie et des mines sur le projet de la centrale hybride de Hassi-R'mel, d'une capacité de production électrique de 150 mégawatts. Le projet, d'un coût de plus de 315 millions d'euros, a été confié au consortium algérien ''Neal" (New Energy Algeria), en partenariat avec la société espagnole ''Abenar''. Le ministre doit, par ailleurs, présider à Hassi R'mel des réunions restreintes avec les cadres du groupe Sonatrach.
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Une rencontre euro-maghrébine des écrivains femmes aura lieu à Alger les 18 et 19 octobre courant à Alger
Une rencontre euro-maghrébine des écrivains femmes aura lieu à Alger les 18 et 19 octobre courant à Alger à l’initiative de l’Agence algérienne du rayoinnement culturel (AARC) et de la Commission européenne.
Elle se déroulera à la salle des conférences de l’Institut national supérieur de musique (INSM). La tunisienne Siham Benchekroun, la marocaine Azza Filali, l’autrichienne Anna Kim, la suédoise Anna Karin, la thèque Teresa Buckova, l’espagnole Elena Medel, la française Fabienne Kanor et la belge Françoise Lalande sont invités à animer les débats.
L’Algérie sera représentée par Maissa Bey, Fatima Oussedik, Nadia Sebkhi, Khadidja Nemri, Halima Lamine, Zineb Laouedj, Fatima Bekhaï et Warda Ensighaoui-Himeur. « Récit, fiction et poésie comme contribution des femmes à la pensée » est le thème central de cette rencontre. D’autres thèmes seront discutés sous forme d’ateliers-conférences.
Il s’agit de « fiction comme expression de rêve et de changement » ; « poésie comme espace de liberté » et « récit de vie comme expression de la réalité ».
Par ailleurs, une résidence d’une quinzaine de photographes algériens et européens aura lieu du 9 au 12 novembre 2010 à la Villa Abdellatif (siège de l’AARC) à Alger. Le thème de la résidence sera : « Le patrimoine culturel et architectural algérois ».
« Le but de cet événement est de permettre à des photographes algériens et européens de confronter leur vision, sur le thème proposé, d’organiser une exposition des meilleures photos et de faire un livre avec ces photos », précise-t-on à l’AARC.
Fayçal Métaoui
Coopération entre les USA et l’Algérie dans la protection des antiquités
Dans le cadre de la coopération entre l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique et le gouvernement Algérien, une formation sur la protection des antiquités et la lutte contre la contrebande d’œuvres d’art s’est déroulée cette semaine à Alger.
La formation dispensée par le Dr. Bonnie Magness-Gardiner, directrice de programme au niveau du Bureau Fédéral d’Investigation (FBI), et l’agent spécial Christopher Calarco du FBI au profit des magistrats, des représentants de différents musées, et des officiers de police, s’est achevée hier à l’hôtel des Magistrats à El Biar, Alger.
La formation qui a duré cinq jours, a traité différents aspects tel que le cadre de la propriété culturelle aux Etats-Unis, la compréhension du marché, la place et trajectoire du trafic international d’antiquités, les techniques d’investigation et d’enquête relatives à la contrebande d’antiquités, les opérations sous couverture, des exercices pratiques ainsi que des exposés sur les stratégies de prévention.
Les deux experts ont également donné un aperçu des techniques d’enquêtes en exposant des cas avérés aux Etats-Unis et de par le monde. La dernière journée de formation a été consacrée aux activités de terrain, les participants ont effectué des exercices de simulation de situations réelles.Cette formation a été l’occasion pour les deux parties d’échanger les visions et expériences relatives à lutte contre la contrebande d’œuvres d’art dans les deux pays. Ce phénomène qui en plus de nuire à la Culture et à l’héritage culturel, sert dans certains cas à financer des organisations et réseaux criminels et terroristes à travers le monde.
El Watan
HSBC a estimé que l’Algérie était un important marché d’avenir pour les groupes britanniques.
Un responsable de la banque britannique HSBC a estimé que l’Algérie était un important marché d’avenir pour les groupes britanniques.
dimanche 3 octobre 2010.La banque britannique HSBC perçoit l’Algérie comme un important marché d’avenir en raison de ses ressources humaines et ses importantes ressources en hydrocarbures, a indiqué samedi le directeur du département Moyen-Orient et Afrique de cette institution, Michel Hodges, à la veille d’une visite d’une grande délégation économique britannique à Alger. « Considérant l’importance du marché algérien, HSBC a ouvert sa première agence à Alger en 2008 et compte en ouvrir une seconde avant la fin de cette année », a déclaré a l’APS M. Hodges qui se félicite de l’existence du Conseil d’affaires algéro-britannique qui tend à promouvoir les relations entre les deux pays.
M. Hodges a tenu à souligner que l’Algérie qui figure parmi les pays les plus riches du continent africain, est reconnue en tant que « terrain d’investissement probant » et qu’au vu des potentialités qui s’offrent au plan bilatéral, « les sociétés britanniques ont un rôle important à jouer sur le marché algérien ». « Les conflits amers des années 90 sont loin derrière et aujourd’hui l’Algérie est stable et est sur la voie du développement », a affirmé le représentant de cette institution, ajoutant par ailleurs que par rapport au monde extérieur « l’image de l’Algérie a été reformulée avec un succès tel, qu’aujourd’hui les ressources pétrolières et gazières de ce pays représentent une grande part dans les plans énergétiques européens ». Pour le cadre de la HSBC, « l’Algérie est appelée à franchir d’autres étapes et connaître une croissance économique soutenue et c’est cette perspective qui va inciter les compagnies britanniques à s’atteler à cette dynamique de croissance ».
Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jour d’Algérie
5 % seulement des hôtels algériens sont des "5 étoiles"
Écrit par Kamel Hamzi
55,5% du parc national hôtelier est constitué de « sans étoiles ». Chiffre donné par le ministre du tourisme qui estime que l’Algérie a les moyens de concurrencer le Maroc et la Tunisie en 2015. Priorité immédiate : intéresser les algériens en offrant des tarifs promotionnels.
Le parc hôtelier algérien n’est constitué que de 5 % d’établissements 5 étoiles. Cela représente 8 hôtels seulement sur 1120 hôtels publics et privés que compte le pays. Les établissements 4 étoiles sont au nombre de huit également alors que 97 hôtels sont classés 3 étoiles, 92 classés 2 étoiles et 64 classés 1 étoiles. «Le reste, c'est-à-dire 851 hôtels, soit 55,5 % du parc national, sont des établissements sans étoile. La commission de classement est entrain de préparer sa huitième session. Les hôtels qui ne sont pas à la hauteur vont être déclassés et ceux qui ont fourni des efforts vont être reclassés », a annoncé dimanche Smail Mimoun, ministre du tourisme, sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale. L’Etat envisage, selon lui, d’encourager la construction d’hôtels de moyenne gamme. « Sur les 474 projets d’investissements touristiques qui ont obtenu l’accord du ministère, 71 % se situent en milieu urbain. Cela va apporter un plus au tourisme d’affaires. Pour le tourisme balnéaire, le taux se situe à 20 % pour ces projets. Il est de 5 % pour le tourisme saharien et 2 % pour le tourisme sanitaire », a-t-il précisé. Il a souligné que le tourisme saharien a cette caractéristique d’être de haute gamme et sélectif.
Opération de réhabilitation
Il a indiqué qu’une opération de réhabilitation et de modernisation de neuf hôtels du Sud va être engagée actuellement. « Beaucoup d’hôtels sont devenus vétustes et au-dessous des normes internationales. Nous avons engagé un prêt de trésor de 2 milliards de dinars pour financer cette opération. L’étude de faisabilité est en voie d’achèvement », a-t-il expliqué. Les hôtels concernés sont : Antar à Béchar, Touat à Adrar, Gourara à Timimoun, El Boustane à Goléa, El Djanoub à Ghardaïa, Les Ziban à Biskra, El Wahat à Touggourt, Tahat à Tamanrasset et Louss à El Oued. Les hôtels El Mehri de Ouargla et les Rostomide de Ghardaïa ont bénéficié de financements locaux pour leur rénovation. Cette opération est également engagée dans le Nord du pays. Elle concerne les hôtels El Djazaïr et à El Aurassi à Alger, Kerdada à Boussâada, les Zianide à Tlemcen et les Andalouses à Oran. Par ailleurs, une opération de sensibilisation sera menée auprès des gérants d’hôtels pour revoir la politique des prix. « Il est vrai que les tarifs restes libres. Mais, nous voulons diminuer des départs pour les vacances à l’étranger pour les algériens même si cela demeure un choix pour chaque citoyen. Nous voulons intéresser les nationaux à l’offre locale par des tarifs promotionnels. La demande est très importante », a ajouté le ministre.
Concurrencer les voisins en 2015 ?
La SGP Gestour a été instruite par le ministère du tourisme pour adapter les prix des prestations hôtelières aux saisons. Selon lui, l’Algérie a les moyens de concurrencer vers 2015 les pays voisins dans le domaine touristique. « Pour les spécialistes, l’Algérie est la terre de tous les tourismes. Nous avons des potentialités mais nous devons construire la destination Algérie pour satisfaire la demande interne et la demande internationale. Nous voulons augmenter notre capacité d’hébergement pour atteindre les 75.000 lits vers 2015 », a-t-il souligné. Plus de 200 établissements touristiques ont, selon lui, affiché leur volonté d’adhérer au plan Qualité-tourisme, proposé depuis dix par L’Organisation mondiale du tourisme (OMT). A cet effet, la carte nationale de formation touristique sera revue. Cela va, entre autre, se traduire par la construction de deux nouveaux instituts nationaux supérieurs de tourisme à Tipaza et à Ain Temouchent.
Investissements touristiques en Algérie
Par Badiaa Amarni
Le CNI donne le feu vert aux projets émiratis
Les projets émiratis en souffrance depuis un certain temps en Algérie viennent d’être débloqués à la faveur de l’accord donné par le Conseil national des investissements (CNI). Plusieurs de ces projets vont donc être lancés, à l’exemple du village touristique implanté dans la zone côtière de Moretti. Ce projet dont l’enveloppe est estimée à 41 milliards de dinars est constitué d’un hôtel 5 étoiles, de tours résidentielles, d’un centre commercial, d’appartements et d’une marina.Ces informations diffusées il y a un certain temps viennent d’être confirmées par le ministre du Tourisme, M. Smaïl Mimoune, hier, sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, sans pour autant que soit évoqué le nom de cet investisseur émirati. Mais tout porte à croire qu’il s’agit du projet annoncé en grande pompe il y a quelques années. Ce projet, dira le ministre, pourrait créer pas moins de 1 500 emplois. Et d’ajouter qu’«il y a 48 heures, les entreprises de réalisation ont signé avec la société algéro-émiratie pour entamer les travaux». Ce projet, rappelons-le, a été déposé en 2007. Le ministre n’a pas omis de préciser que le projet «dispose de certains avantages accordés par l’Agence nationale de développement des investissements (Andi) à l’exemple de l’exonération des droits de douane pour les biens et services importés et l’exonération temporaire de certaines taxes [TAP, IBS]». Une autre confirmation émanant également de Smaïl Mimoune concerne le groupe Emirat International Investments Company (EIIC) qui va lancer la construction dans la même zone d’un hôtel 5 étoiles de
292 chambres, de 162 appartements, d’un centre d’affaires et d’une salle de conférences pour un coût global de 13 milliards de dinars. Ce projet pourrait créer 778 postes d’emploi. D’autres projets koweïtiens, égyptiens et libanais sont attendus. La possibilité de leur lancement est à l’étude, a expliqué l’invité de la radio, ajoutant que l’accord de principe est donné par son département et qu’il ne reste plus que la finalisation de leurs dossiers au niveau de l’Andi. L’invité de la Chaîne III fera savoir que le CNI réunira ses membres chaque semaine pour étudier les dossiers d’investissement dans des délais plus courts. Pour ce qui est des projets émanant des investisseurs nationaux, le ministre annonce que 474 dossiers ont obtenu l’accord du ministère et du CNI, notamment pour ceux qui sont propriétaires de terrains. L’Algérie est dotée de 2 200 structures entre hôtels et agences de voyages, selon le ministre qui juge «anormal de garder les mêmes prix durant toute l’année». Il plaidera, à cet effet, «pour des prix promotionnels pour certaines saisons de l’année». Le parc hôtelier du pays s’élevait en septembre 2010 à 1 120 établissements (publics et privés), dont 8 établissements
de catégorie 5 étoiles, 8 autres de 4 étoiles, 97 de 3 étoiles, 92 de 2 étoiles, 64 établissements d’une étoile et 851 autres sans étoile.
Les efforts doivent être poursuivis pour promouvoir la destination Algérie.
B. A.
Fermeture provisoire de cinq agences de voyages
«Cinq agences de voyages ont fait l’objet de fermeture provisoire pour une durée de six mois pour manquement à leurs obligations professionnelles», a répondu, hier sur les ondes de la radio Chaîne III, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Smaïl Mimoune, en réponse à la question concernant les désagréments causés par certaines agences aux Algériens ayant effectué la omra. Selon lui, il s’agit d’«une mesure conservatoire avant que la commission nationale qui suit le dossier se réunisse et rende son verdict». Ces agences peuvent être sanctionnées conformément à la loi en vigueur ou se voir retirer leur agrément définitivement.Il faut savoir également que, désormais, les agréments des agences de tourisme et de voyages seront renouvelés tous les trois ans. Un cahier des charges doit être signé par les concernés. Ce document comporte 27 obligations, dont un certain nombre d’ordre général et d’autres concernant l’administration et la clientèle.
Il existe 874 agences de tourisme et de voyages et 98 succursales.
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Investissements touristiques en Algérie
35 000 offres d’emploi à Cevital en 2015
Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Cevital emploiera pas moins de 35 000 travailleurs à l’horizon 2015, a déclaré son président, Issad Rebrab, jeudi dernier, à partir d’Oran. L’homme d’affaires, a précisé que 35 000 offres d’emploi à Cevital sera atteint après la réception des projets en cours de réalisation dans différents secteurs d’activité et dans bien d’autres projets que le groupe compte lancer incessamment..
Cevital emploie, à l’heure actuelle, quelque 12 000 travailleurs, a fait savoir Rebrab qui s’exprimait à la clôture des journées d’études organisées par l’Institut de développement des ressources humaines, sous le thème de » L’entreprise économique en Algérie « . Il est à signaler que le groupe avait annoncé, en août denier, la création de 5000 emploi en Algérie directs dans le cadre de la réalisation du complexe sidérurgique de Bellara, dans la wilaya de Jijel. Un projet dont le coût d’investissement est estimé à 3,5 milliards de dollas US..
Le groupe parait en plein essor, puisqu’il vient, à travers sa filiale Samha, d’inaugurer en partenariat avec Samsung, un complexe de fabrication d’équipements électronique, et électroménagers devant générer, après l’entrée en service de ses trois lignes de production en 2011, 3000 emplois directs et 6000 autres indirects. L’autre projet et non des moindres, lancé par Cevital ces dernières années, n’est autre que l’usine de production de verre plat de Larbaâ. Ce fleuron de l’industrie algérienne, le plus grand en son genre en Afrique, a permis, pour sa part, la création de 1500 emplois directs et plusieurs milliers d’emplois indirects. Il convient de rappeler, d’autre part, que le groupe d’Issad Rebrab a établi un programme d’investissement des plus ambitieux qui consommera près de 30 milliards de dollars pour la réalisation d’un pôle industriel de dimension mondiale..
Ce projet baptisé » Cap-2015 « , dont l’implantation est prévue autour d’un port en eau profonde à Cap Djinet (60 kilomètres à l’est d’Alger), permettra la création de plusieurs centaines de milliers de postes de travail. Un chiffre qui paraît logique, proportionnellement au millier d’entreprises de sous-traitance qui seraient créés dans le cadre de ce méga-projet. Il est prévu, entre autres projets, la création de complexes de pétrochimie, de production d’aluminium, et de construction automobile et navale. Il va sans dire que Cevital veut intégrer tous les secteurs de l’activité économique. En plus de l’agroalimentaire, la pétrochimie et l’électronique, Issad Rebrab n’a pas fait mystère sur ses ambitions dans le domaine de l’agriculture..
Ce capitaine de l’industrie algérienne aspire à obtenir des milliers d’hectares de terres pour pouvoir mettre en œuvre une panoplie de projets agricoles. Signalons, enfin, que Cevital s’est engagé dans l’utilisation de l’énergie propre en dépit de son coût de production, jugé élevé par les industriels. Le groupe de Rebrab fait partie du consortium algéro-allemand qui s’attelle à réaliser Desertec. Un projet qui prévoit la production de l’énergie solaire dans le Sahara algérien et son exportation vers l’Europe à travers des milliers de kilomètres de câbles..
Le Maghreb.
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35 000 offres d’emploi à Cevital en 2015
La centrale solaire de Hassi R’mel sera réceptionnée en janvier
Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Le ministre de l’Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, a affirmé dimanche à Hassi-R’mel (Laghouat) que l’énergie solaire est partie intégrante de la stratégie de consolidation du pays. ’’L’Algérie aspire à développer, à l’avenir, cette source d’énergie renouvelable’’, a souligné le ministre lors de sa visite d’inspection de la centrale hybride (gaz + solaire), en cours de réalisation dans la région de Tilghemt, à quelque 25 km au nord de Hassi-R’mel. M. Yousfi, qui était accompagné du président directeur général du groupe Sonatrach, M. Noureddine Cherouati, a indiqué que la centrale hybride de production d’électricité de Hassi R’mel (110 km au sud de Laghouat), dont les travaux de réalisation ont atteint un taux d’avancement de 98,45%, sera réceptionnée au mois de janvier 2011. ’’Cet ambitieux projet énergétique, premier du genre à échelle nationale, permettra d’étudier les technologies utilisées et d’évaluer les coûts financiers, pour un éventuel recours à ce genre de technologies pour de futurs autres projets de centrales", a estimé le ministre de l’Energie et des mines..
M. Youcef Yousfi a fait état de l’existence d’autres projets en perspective pour la production électrique à partir des énergies solaire et éolienne, aux fins d’une meilleure exploitation des ressources énergétiques existantes. Il a, à ce titre, présenté la production électrique comme étant l’une des priorités du pays dont il appartient d’en étudier les techniques de mise en œuvre, tout en mettant en exergue l’importante réalisation du projet de centre national des énergies renouvelables (CNER) qui viendra renforcer prochainement les installations de la zone industrielle de Hassi R’mel. Des explications ont, à cette occasion, été fournies au ministre de l’Energie et des mines sur le projet de la centrale hybride de Hassi-R’mel, d’une capacité de production électrique de 150 mégawatts. Le projet, d’un coût de plus de 315 millions d’euros, a été confié au consortium algérien ’’Neal" (New Energy Algeria), en partenariat avec la société espagnole ’’Abenar’’. Le ministre doit, par ailleurs, présider à Hassi R’mel des réunions restreintes avec les cadres du groupe Sonatrach
Béjaïa productions en hausse et renouveau pour l’agriculture
La wilaya de Béjaïa, au vu de ses potentialités, a autant de prédispositions dans le domaine agricole que pour le tourisme. C’est aussi un pôle agro-industriel, lequel à défaut de s’ériger comme force première, est relégué au second plan. Son importante et variée production par rapport à ses potentialités en la matière en témoigne.
Un créneau jusque-là dominé par l’artisanat, mais aussi une faiblesse de moyens et d’outils criante. Mais depuis l’implication de l’Etat à travers ses différents programmes de soutien, d’aide et les différentes mesures d’accompagnement, le secteur se mue et des changements notables sont constatées, mais demeurent pour autant encore timides.
Ses productions et rendements sont certes en hausse, mais ses collectes n’arrivent pas à excéder le tiers, à peine 30%. La production céréalière a enregistré plus de 112 000 quintaux pour 6700 ha. Mais en termes de collecte, il n’y a eu que 39 000 quintaux, soit 25% de celle escomptée. Des efforts ont été constatés car si la production est restée la même, la superficie a été réduite de plus de 400 ha. 7100 ha ont été semés en 2009.
Même constat dans la production laitière, deuxième priorité qui a également enregistré un bond pour passer de 5 à 7,5 millions de litres à fin septembre. Une production appelée à être augmentée quand on sait que le soutien en vigueur est considérable : 12 DA à la production, 5 DA à la collecte et 4 DA à la transformation. Le cheptel s’évalue à 30 000 têtes dont 14,5 % de vaches laitières. Parmi les objectifs stratégiques de la DSA, d’abord combattre les réticences pour augmenter autant la production que la collecte et arriver à 45 millions de litres en 2014.
Tous ces avantages prévus qui vont de la semence à la récolte comprise, donc le Rfig, Sirpalac, et qui s’expriment aussi bien pour la pomme de terre, les céréales, autant par les semences, les soutiens d’engrais, 20 % sont autant de primes auxquelles s’ajoute un renforcement matériel des dispositifs qui restent pour autant inaccessibles ou pas portés à la connaissance de certains agriculteurs ou éleveurs qui veulent y souscrire.
La DSA, au su de ces cas, accomplit un travail de vulgarisation soutenu pour sensibiliser et lever ces contraintes.
La vulgarisation, une action permanente
La journée mondiale de la vulgarisation agricole coïncide cette année avec une campagne d’explication et de proximité que les services de la Direction des services agricoles ont mené, du 22 au 26 septembre, à travers onze subdivisions, notamment pour expliquer le contenu de la loi 10-03 fixant les modalités d’exploitations des terres agricoles au domaine privé de l’Etat.
M . Noui Bouaziz, directeur des services agricoles, a lancé l’opération pilote d’Amizour et s’en dit satisfait. Une action de sensibilisation autant bénéfique que porteuse. Un cycle qui s’est poursuivi et qui a toujours suscité autant d’engouement jusqu’au 1er octobre passé, pour une ultime séance à l’INRA de Oued Ghir.
La loi 10-03, une aubaine
Une loi qui tend à remettre de l’ordre dans la gestion du foncier agricole, mais qui va surtout lever les nombreuses entraves et libérer les initiatives. Son objet vise à la conversion du droit perpétuel en droit de concession d’une durée de 40 ans renouvelable. En bénéficiant de cet avantage, les exploitants des EAC, EAI tel que repris dans la loi 87-09.
Ce droit devient dès lors cessible, transmissible et saissisable, peut constituer une hypothèque et donne droit après acte établi à l’accès à tous les avantages. Il permet en outre aux fellahs de s’organiser en collectif pour prétendre aux crédits et à d’autres avantages de facilitation et de rabaissements en assurances, fiscalité et autres.
L’onta chargée de pilotes l’opération (crée en 2006 et mis en place récemment) dispose de neuf unités régionales. La cellule de Béjaïa a été installée au sein de la DSA et va activer 18 mois durant, délai accordé pour le dépôt de dossier. Un dossier simple, qui va permettre une mutation et un véritable renouveau dans le monde agricole. Pour le lancement de la campagne labour-semailles, le comité s’est réuni et a adopté de nouvelles mesures pour lever les contraintes, améliorer les rendements. En premier, il s’agit de maintenir la surface de 67 000 ha à semer, tout en visant autant une augmentation à la production qu’à la collecte. M. Bouaziz, en homme de terrain et de terre, s’accorde à dire que le secteur est en permanente évolution à tous les niveaux et qu’avec le concours de toute, les parties (banque, assurance, CMA, UCA, mais surtout des agriculteurs), il est attendu de doubler les performances à brève échéance.
B. M.-O.
«La promotion de l’emploi est au cœur de la politique algérienne»
«La question de la promotion de l’emploi est placée au cœur de la politique algérienne de développement et revêt un caractère prioritaire dans le programme présidentiel.» C’est ce qu’a déclaré le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, dans son allocution d’ouverture du séminaire sous-régional sur «l’intermédiation de l’emploi et son rôle sur les marchés du travail». Preuve en est, selon le premier responsable du secteur de l’emploi en Algérie, un processus de création de postes d’emploi très important a été engagé depuis plus de dix ans, qui se résume, notamment, par «la création d’un vaste programme d’investissements publics destinés à développer les infrastructures de base et à mettre en place les fondements d’un développement durable générateur de richesse et d’emplois», a-t-il dit.
Ainsi, ces programmes, selon le ministre, ont porté leurs fruits. Ils ont permis d’avoir un taux de croissance économique hors hydrocarbures qui s’est maintenu, ces dernières années, autour de 6% en moyenne annuelle et a atteint 9,3% en 2009.
Selon M. Louh, la population occupée est en «constante augmentation», passant de 8,2 millions en 2005 à 9,5 millions en 2099, ce qui représente, a-t-il dit, une augmentation de près de 16% sur la même période, alors que le taux de chômage enregistre une «baisse constante» passant de 30% en 1999 à 10,2 en 2009, avec l’objectif de le ramener à 9% à l’horizon 2014.
Dans le même contexte, il a indiqué que le gouvernement a mis en œuvre, à compter de 2008, un plan d’action pour la promotion de l’emploi et la lutte contre le chômage, ce qui permettra, a-t-il affirmé, de réaliser l’objectif de création de 3 millions d’emplois inscrits dans le plan de développement 2010-2014, doté d’une enveloppe financière de 286 milliards de dollars
En outre, selon les organisateurs de ce séminaire, cette rencontre a plusieurs objectifs, notamment l’examen et l’analyse des expériences en matière d’intermédiation sur les marchés du travail dans certains pays maghrébins.
Raouf Aziri
Journée d’étude sur le royaume de Koukou à Tizi Ouzou
Un colloque international sur cette période de l’histoire est prévu à Alger en 2011, a annoncé le HCA.
Le Haut commissariat de l’amazighité (HCA) a organisé, jeudi à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, une Journée d’étude sur le royaume de Koukou fondé dans la Kabylie orientale, par Si Ahmed Belkadi au XVIe siècle. Plusieurs communications ont été présentées à l’occasion par des universitaires et des historiens. Sous le thème « Royaume de Koukou : chronologie et géographie des lieux », Oulhadj Aït Djoudi, de l’université d’Alger, a revisité dans son intervention quelques aspects historiques de cette période. Il a abordé, entre autres, les controverses ayant trait à la généalogie des Aït El Kadi.
Pour sa part, Arezki Chouitem, maître de conférences au département d’histoire (université d’Alger) s’est intéressé à la conjoncture nationale et internationale de la création de ce royaume indépendant en Kabylie, lors de la période des Ottomans et pendant l’occupation espagnole en Algérie. Il a également rappelé les raisons de la déchéance de ce royaume qui a duré pendant 2 siècles. Il citera, notamment, les rivalités familiales, le changement permanent de siège de sa capitale, l’organisation tribale et traditionnelle de la société. L’historien Mohamed Benmeddour a consacré son intervention aux aspects historiques et anecdotiques du royaume. L’écrivain Younès Adli, docteur en langues, littératures et sociétés, a intitulé sa communication : « Le royaume de Koukou, une réaction patriotique inaccomplie.
Settar Outmani, de l’université de Béjaïia devait intervenir sur les relations du royaume de Koukou avec les principaux pouvoirs politiques présents en Kabylie. Deux autres communications ont été présentées dans l’après-midi par Zinedine Kacimi, historien, directeur du Centre islamique d’Alger et Djamil Aïssani, professeur à l’université de Béjaïa. Intervenant à l’ouverture de la rencontre, le directeur de la promotion culturelle au HCA, Si El Hachemi Assad, a indiqué que cette rencontre se veut une opportunité pour «sensibiliser le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour l’octroi de bourses de doctorat aux étudiants en histoire intéressés par l’histoire de ce royaume et pour encourager la recherche et l’écriture de l’histoire sur cette période par des nationaux, en exploitant les archives existant en Algérie et à l’étranger notamment en Turquie et en Espagne».
D’autre part, il a annoncé la tenue, en 2011, à Alger, d’un colloque international sur le royaume de Koukou. Selon des historiens, le royaume de Koukou a duré pendant deux siècles. Il a été fondé au XVIe siècle par Ahmed Belkadi, un des chefs kabyles qui ont participé avec les corsaires turcs à la reprise de Béjaïa sur les Espagnols. Sa capitale est Ath Ghobri. « En 1520, Khayrad Din Barberousse décide de mener une expédition contre Ahmed Belkadi. La bataille aura lieu dans la plaine des Issers. La victoire des Kabyles sera sans équivoque et c’est avec beaucoup de chance que Barberousse conservera la vie sauve en prenant la fuite au bon moment. Victorieux, Ahmed Belkadi s’empare d’Alger où il règnera sans difficulté jusqu’en 1527. En Petite Kabylie, c’est le royaume des Aït Abbas qui résistera aux Ottomans jusqu’à l’arrivée de l’armée française».
Les écrits publics sur le royaume de Koukou sont très rares, ont indiqué des universitaires. Aujourd’hui, mis à part une colline qui surplombe Bab El Oued et quelques lieux éparpillés à travers notamment la wilaya de Tizi Ouzou, peu de choses ou presque évoquent le nom de Koukou. On n’en trouve nulle trace dans les manuels scolaires, encore moins de rencontres organisées pour exhumer l’histoire de ce royaume berbère du XVIe siècle dont de nombreux historiens estiment qu’il démontrait, déjà, à cette époque-là, l’existence d’une entité nationale.
Ahcène Tahraoui
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