Monday, February 28, 2011
Libyie le président français Mr Nicolas Sarkozy en faveur de la tenue d'un sommet extraordinaire de l'Union européenne (UE)
Libye : Sarkozy et Cameron pour un sommet spécial de l'UE
[Fenêtre sur l'Europe]
Le Premier ministre britannique s'est associé à la requête du président français en faveur de la tenue d'un sommet extraordinaire de l'Union européenne (UE) pour décider d'une "stratégie commune" face à la crise libyenne, a assuré lundi l'Elysée.
L'objectif est que l'UE "adopte les mesures nécessaires", a indiqué la présidence française à l'issue d'un entretien entre les deux dirigeants.
La pression s'accroit sur le régime de Kadhafi. Les Etats-Unis déploient leurs forces navales près de la Libye, tandis que l'opposition gagne du terrain et se rapproche de Tripoli, la capitale.
Le court communiqué de l'Elysée : http://www.elysee.fr/president/les-actualites/communiques-de-presse/2011/entretien-telephonique-avec-m-david-cameron-au.10760.html
Mr le président Nicolas Sarkozy. Visite le 8 mars à Josselin et Beignon
L'information n'a pas encore été confirmée par l'Elysée mais le Morbihan se prépare déjà à recevoir la visite du Président Sarkozy, le mardi 8 mars.
Le chef de l'État devrait être accompagné de Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, Philippe Richert, ministre délégué aux collectivités territoriales, Henri Guaino, conseiller spécial du Président et Jacques Pellissard, président de l'association des maires de France. Le Président devrait atterrir dans la matinée à l'aérodrome de Vannes-Meucon et devrait gagner Saint-Cyr-Coëtquidan en hélicoptère. La délégation devrait, dans un premier temps, se rendre à Beignon pour visiter l'entreprise Fenestrea qui emploie près de 300 salariés. Puis à Josselin pour assister à l'assemblée générale des maires du Morbihan.
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Blog Europe Mr le Président Nicolas sarkozy
L’Union pour la Méditerranée est nécessaire pour faire comprendre aux peuples du nord et du sud qu’ils ont une destinée commune
L’Union pour la Méditerranée est nécessaire pour faire comprendre aux peuples du nord et du sud qu’ils ont une destinée commune Mr le président Nicolas Sarkozy
Le moment est venu pour relancer l’Union pour la Méditerranée
L'Union pour la Méditerranée (UPM), officiellement dénommée « Processus de Barcelone : Union pour la Méditerranée », est une organisation internationale intergouvernementale à vocation régionale. Fondée à l'initiative du président de la République française Mr Nicolas Sarkozy, le 13 juillet 2008, dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne, l'organisation est destinée à donner un nouveau souffle au processus de Barcelone, partenariat liant l'Europe aux pays riverains de la Méditerranée.
L'UPM, dont le siège est hébergé à Barcelone, rassemble des États riverains de la mer Méditerranée et l'ensemble des États membres de l'Union européenne (UE). Elle compte ainsi 44 membres : aux 27 membres de l'Union européenne s'ajoutent l'Albanie, l'Algérie, la Bosnie-Herzégovine, la Croatie, l'Égypte, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Mauritanie, Monaco, le Monténégro, l'Autorité palestinienne, la Syrie, la Tunisie, la Turquie et la Ligue arabe (en tant que telle).
Les principaux buts de l'organisation sont d'ordre énergétique et environnemental : l'eau, l'énergie (notamment solaire), l'environnement — tout particulièrement la dépollution de la Méditerranée — et l'autoroute de la mer comptent parmi les enjeux au cœur du projet. À l'inverse, des sujets moins consensuels comme l'immigration, la nature des régimes politiques des États membres ou le conflit israélo-palestinien ont été écartés
Le sommet fondateur de l'Union pour la Méditerranée s'est déroule le 13 juillet 2008 à Paris à l'invitation de la France et de l'Égypte. Les pays riverains de la Méditerranée et de l'UE sont représentés à ce sommet au plus haut niveau de l'État. La Libye assiste au sommet au titre d'observateur et est représentée par son ministre des affaires étrangères. La France, qui assure la présidence du Conseil de l'Union européenne, invite également les chefs d'État et de gouvernement de l'UPM à assister au défilé militaire du 14 juillet.La nouvelle institution doit prendre son essor sur six projets mobilisateurs : la dépollution de la Méditerranée, les autoroutes maritimes et terrestres, la protection civile pour répondre aux catastrophes naturelles, une université euro-méditerranéenne, l’énergie solaire et une « initiative méditerranéenne de développement des affaires ». L'omission de toute référence à la démocratie et aux droits de l'homme dans la déclaration marque une régression par rapport aux objectifs du Processus de Barcelone.
Son organisation est fondée sur une coprésidence entre un dirigeant de la rive nord, désigné selon les mécanismes de représentation en vigueur au sein de l'UE, et un dirigeant de la rive sud, désigné par consensus dans les États concernés. Le président égyptien et le président français sont les deux premiers coprésidents malgré les débats atour de la décision.
Le budget de l'organisation doit être assuré par le lancement du fonds Inframed par la Caisse des dépôts française et la Cassa depositi e prestiti italienne, qui a pour objectif d'atteindre un montant global de 600 millions d'euros. Les riches États du Golfe sont considérés comme des bailleurs de fonds potentiels.
Malgré ces manques, ce sommet marque un succès diplomatique pour la France, notamment en offrant un cadre favorisant la paix au Proche-Orient. La présence au sein de la même enceinte des chefs d'État ou de gouvernement d'Israël, de la Syrie, du Liban et de l’Autorité palestinienne marque en effet une volonté de dialogue pour résoudre les conflits au Proche-Orient. Le 12 juillet 2008, le président syrien Bachar el-Assad et le président libanais Michel Sleimane annoncent chacun au palais de l'Élysée leur intention de normaliser leur relations diplomatiques en ouvrant une représentation diplomatique respectivement à Beyrouth et à Damas.
En janvier 2009, Mr le President Nicolas Sarkozy investit Pierre Laffitte d'une mission pour la création d'un réseau spécifique de développement de l'innovation en Euroméditerranée[.
D'une durée de deux ans, la mission est de favoriser cette coopération avec les membres de l'Union pour la Méditerranée, d'aider à la création de nouveaux pôles en Méditerranée autour des axes prioritaires, comme les autoroutes de la mer, la dépollution de la Méditerranée, le plan solaire méditerranéen, impliquer plus fortement tous les acteurs financiers, renforcer les liens internationaux déjà existants entre les clusters et les pôles du bassin méditerranéen et développer de nouveaux partenariats ainsi que des échanges de bonne pratiques entre pôles, clusters et PME.
Europe Chine réalité 2011
Dominique Seux
Cessons d’être naïf avec la Chine !
L’Europe commence à s’inquiéter des investissements étrangers, notamment chinois, sur son sol. Deux commissaires européens exigent de José Manuel Barroso, le président de la Commission, qu’il ouvre le débat. Enfin !Si l’Europe n’a pas de numéro de téléphone, elle a au moins une adresse ! Deux commissaires européens viennent en effet de sommer leur patron d’agir pour protéger les technologies de pointe de l’Europe. Il y a quelques jours, l’italien Antonio Tajani – chargé de l’Industrie – et le français Michel Barnier – qui s’occupe du Marché intérieur – ont pris leur plus belle plume.
Ils ont demandé à José Manuel Barroso, pour commencer, d’ouvrir un débat sur les rachats par des concurrents non-européens d’entreprises du Vieux continent quand il y a un risque de pillage des savoirs. Et ils veulent des décisions. Naturellement, la Chine et la Russie sont dans le collimateur. Le premier point à souligner, c’est qu’un débat de ce type n’a jamais eu lieu en Europe, qui s’est construite depuis 50 ans sur l’idée de la libre circulation des capitaux. C’est donc un vrai tournant.
Qu’est-ce qui provoque cette prise de conscience ? L’alarme a été à la fin de l’année dernière une histoire qui a fait un peu de bruit : la tentative d’une entreprise chinoise totalement inconnue de racheter le spécialiste européen du câble pour la fibre optique, le néerlandais Draka. Cette opération a été évitée de justesse, mais elle a agi comme un révélateur. Un révélateur des différences de situations. Une entreprise européenne ne peut pas faire ce qu’elle veut en Chine, elle doit obtenir des autorisations en tous genres, des secteurs lui sont interdits.
Par ailleurs, beaucoup d’entreprises chinoises ou russes sont plus ou moins contrôlées par l’Etat. Peut-on accepter qu’elles rachètent des sociétés européennes ? Les deux commissaires demandent donc de la réciprocité dans les règles et la surveillance de ces investissements réalisés par des Etats. Très concrètement, ils attendent que les protections mises en place par certains pays européens soient généralisées.
Est-ce une bonne revendication ? Oui, trois fois oui. Il ne s’agit pas de freiner les investissements étrangers. L’Europe est leur première terre d’accueil au monde, et ils sont dans l’immense majorité des cas positifs. Personne ne se plaint que les Coréens aient investi dans les Chantiers de l’Atlantique. Les Chinois ont racheté le port grec du Pirée, pourquoi pas ? Mais attention à trop de naïveté dans l’ouverture.
Dans la réalité, des barrières existent déjà, la France a bloqué récemment la reprise du spécialiste des terminaux de paiement Ingenico par un concurrent américain. Il s’agit non pas de faire la révolution, mais de montrer sur le terrain politique que l’Europe peut avoir une politique dans ce domaine. Au fond, il s’agit d’exiger de la Chine de la réciprocité, en matière commerciale, financière, monétaire. L’Europe a les moyens d’exister dans un rapport de forces sans remettre en cause ses valeurs. Un zeste de protection dans le libre-échange, ce n’est pas du protectionnisme.
La démarche va-t-elle aboutir ? Cela va être compliqué, parce que José Manuel Barroso ne fera rien qui déplairait à Berlin ou à Londres, qui sont par nature réticents à tout interventionnisme - sans compter que l’Allemagne a un rapport de forces avantageux avec la Chine. Cela sera aussi compliqué parce que José Manuel Barroso n’est pas un hyperactif !
Dominique Seux
Youtube Europe
YouTube lancerait son service de VOD en Europe d'abord
Pour estimer l'intérêt d'un service de vidéo à la demande, Google envisagerait de se lancer d'abord sur le marché européen. La firme américaine estime visiblement que la situation est plus propice sur le Vieux Continent, contrairement aux USA où plusieurs services bien intégrés s'affrontent sans merci.
Le géant Google craint-il la concurrence dans le secteur de la vidéo à la demande ? Selon une information du New York Post, le moteur de recherche américain a l'intention de lancer prochainement sur YouTube un service de VOD, d'abord en Europe puis aux États-Unis. Ce calendrier permettrait à l'entreprise d'évaluer l'intérêt des internautes dans un environnement moins concurrentiel qu'outre-Atlantique.
Le service de VOD imaginé par Google arriverait notamment au Royaume-Uni, où Amazon a récemment mis un pied grâce à l'acquisition du service LoveFilm en janvier dernier. Ce serait alors une bonne occasion pour Google de se tester sur un marché nouveau. La réussite du service de VOD en Europe pourrait ensuite conduire la firme de Mountain View à se lancer rapidement aux États-Unis ensuite.
Cette tactique permettrait à Google de ne pas se jeter dans l'arène tout de suite. En effet, le marché américain de la VOD est nettement plus développé en Europe mais aussi autrement plus féroce. De nombreux acteurs s'affrontent quotidiennement pour séduire les internautes. Parmi les services de streaming les plus réputés, citons ainsi Netflix, Amazon ou encore la plate-forme Hulu.
Néanmoins, viser l'Europe comme premier marché ne signifie pas que sa conquête sera facile. Toujours selon le New York Post, Google a mobilisé pas moins de 100 millions de dollars dans le cadre d'accords à obtenir avec les fournisseurs de contenus et les studios de cinéma. Une somme très conséquente, qui met en avant tout le sérieux de la démarche entreprise par Google.
Le principe d'un service de vidéo à la demande sur YouTube n'est pas une idée récente. L'an dernier, la presse américaine relatait déjà des négociations en cours avec les grands studios américains. Il était alors question d'un service payant, où les studios mettraient à disposition des longs-métrages en streaming pour un prix d'environ 5 dollars. Les films sortiraient alors en même temps que les éditions DVD et Blu-Ray.
Ces discussions surviennent également au moment où Google se lance dans la télévision, avec sa plate-forme interactive Google TV. L'éventualité d'un service de VOD - gratuit et / ou payant - permettrait de renforcer l'attractivité de la Google TV. Le géant américain pourrait alors proposer des contenus provenant à la fois du web (YouTube) et de la TV (séries, émissions, films...). Mais encore faut-il convaincre les fournisseurs de contenus...
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Youtube Europe consutant blog europe
Processus de Barcelone et l'Union pour la Méditerranée l'intégration régionale
Mr le président Nicolas Sarkozy réunion du conseil européen UPM
PARIS (AP) — Sarkozy veut "tout faire" pour éviter aux pays du monde arabe de "sombrer dans la violence"
Le président Nicolas Sarkozy a souhaité dimanche soir "tout faire" pour aider les mouvements de révolte dans les pays du monde arabe, afin de leur éviter de "sombrer dans la violence", ce qui pourrait avoir des conséquences "sur des flux migratoires devenus incontrôlables et sur le terrorisme", a-t-il averti.
Le chef de l'Etat a demandé la réunion du conseil européen sur la crise libyenne, et souhaité la refonte de l'Union pour la Méditerranée (UPM), lors de son allocution radiotélévisée.
"Nous ne devons avoir qu'un seul but: accompagner, soutenir, aider les peuples qui ont choisi d'être libres", a déclaré Nicolas Sarkozy. "Entre l'ingérence qui ne serait pas acceptée et l'indifférence qui serait une faute morale et stratégique, il nous faut tout faire pour que l'espérance qui vient de naître ne meure pas car le sort de ces mouvements est encore incertain".
Et d'adresser une mise en garde: "si toutes les bonnes volontés ne s'unissent pas pour les faire réussir, ils peuvent aussi bien sombrer dans la violence et déboucher sur des dictatures pires encore que les précédentes".
"Nous savons ce que pourraient être les conséquences de telles tragédies sur des flux migratoires devenus incontrôlables et sur le terrorisme. C'est toute l'Europe alors qui serait en première ligne", a souligné Nicolas Sarkozy.
"C'est pourquoi la France a demandé que le conseil européen se réunisse pour que l'Europe adopte une stratégie commune face à la crise libyenne dont les conséquences pourraient être très lourdes pour la stabilité de toute la région", a-t-il ajouté.
"L'Union pour la Méditerranée, fondée à l'initiative de la France le 13 juillet 2008, doit permettre à tous les peuples de la Méditerranée de bâtir enfin une destinée commune. Le moment est venu de refonder cette Union à la lumière des événements considérables que nous vivons. La France fera des propositions en ce sens à ses partenaires", a également affirmé le chef de l'Etat. AP
sc/sb
Mr Henri Guaino conseiller spécial de Mr le Président Nicolas Sarkozy l'Union pour la Méditerranée 2011
Guaino veut renforcer le volet politique de l'Union pour la Méditerranée
(AFP) – il y a 1 heure
PARIS — Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, a souhaité lundi qu'on aille "beaucoup plus loin dans le volet politique" de l'Union pour la Méditerranée (UPM), cette coopération que le président de la République souhaite "refonder".
Dimanche soir dans son allocution radio-télévisée, le chef de l'Etat a estimé que "le moment est venu de refonder" l'UPM "à la lumière des événements considérables que nous vivons".
"C'est exactement ce qu'il faut faire", a déclaré lundi matin sur France Inter M. Guaino, rappelant que l'UPM avait été "créée à l'initiative de la France en 2008" avec l'idée de "dire aux peuples du sud et aux peuples européens que nous avions une destinée commune".
"Depuis, nous nous battons pour qu'au sud comme au nord cette évidence d'une destinée commune s'impose. Je crois que les événements nous y amènent tout naturellement", a-t-il dit au sujet des révolutions en Tunisie, Egypte, et en Libye.
"On va aller beaucoup plus loin, a assuré le conseiller. D'abord, nos partenaires européens, je pense, commencent à prendre conscience qu'il faut faire un effort beaucoup plus grand, donc on va aller beaucoup plus loin dans le volet politique".
"C'est désormais une nécessité et c'est possible" avec la chute des régimes en place, a-t-il dit, incluant dans ce volet "les droits de l'Homme, la démocratie, la liberté".
"Deuxièmement, il faut que l'effort en matière de codéveloppement soit beaucoup plus important, donc la France doit faire des propositions à ses partenaires européens et du sud", a préconisé M. Guaino.
"Il ne faut pas que ce soit un diktat de l'Europe aux pays du sud, mais que ce soit la proposition d'un travail en commun", a-t-il expliqué, appelant à faire "un effort considérable pour éviter que ces révolutions ne tournent mal".
Les flux migratoires, "c'est quelque chose dont nous devrions discuter à 43 et pas seulement entre nous Européens", a-t-il notamment jugé.
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