Sunday, July 03, 2011
Algerie sépultures de Français regroupées en Algérie
La croix.com
Les sépultures civiles de 135 petits cimetières français en Algérie vont être regroupées prochainement dans 22 cimetières de grandes villes algériennes, selon un arrêté du Quai d’Orsay paru samedi au Journal officiel, qui publie cette liste.
Le texte précise que les familles, pouvant justifier « par tout moyen » de la présence de dépouilles de parents dans ces cimetières « disposent à partir de ce jour de quatre mois pour faire savoir au consul général de France territorialement compétent si elles souhaitent effectuer le transfert en France, à leurs frais, des restes mortels de leurs défunts ».
Les associations de rapatriés, tout en se déclarant « sensibles » à la recherche d’une solution pour l’entretien de ces tombes, estiment qu’« il revient à l’État de prendre en charge les frais de rapatriement des corps ».
Partenariat Algérie-UE jumelage économie
EL WATAN.com quotidien
Trois projets de jumelage d’un montant de 3,5 millions d’euros
Cinq jumelages avaient été lancés au début de l’année en cours dans le cadre de la première étape de l’accord d’association P3A.
Parmi les trois projets de jumelage préparés par l’unité de gestion du Programme d’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association (P3A) entre l’Algérie et l’Union européenne, on en compte deux pour le secteur économique. Il s’agit plus précisément de l’énergie et de l’aquaculture.
Ces deux projets, en plus d’«un troisième dédié à la justice sont dotés d’un budget global de 3,5 millions d’euros consommables sur 24 mois». Selon une note d’information de P3A, reprise par l’APS, la sélection des institutions partenaires, représentant les Etats de l’Union européenne (UE), doit se faire prochainement. Le premier des trois jumelages, doté de 1,23 million d’euros, porte sur le renforcement des structures, pouvoirs et compétences de la commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG), relevant du ministère de l’Energie et des Mines. Il vise «l’amélioration de la qualité du service public et de la régulation des marchés de l’électricité et du gaz dans l’intérêt des consommateurs algériens», selon la note.
La direction de la concurrence au ministère du Commerce ainsi que le conseil de la concurrence, qui doit être réactivé avant la fin de l’année, doivent également bénéficier de cet appui. Le deuxième projet de jumelage est relatif au renforcement des capacités du Centre national de recherche pour le développement de l’aquaculture (CNDPA), relevant du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques.
Doté d’un budget prévisionnel de 1,13 million d’euros, il mise sur «l’optimisation de l’organisation, du management et de l’efficacité opérationnelle du CNDPA, en tant qu’instrument essentiel d’aide à la décision», selon la même source. Plusieurs autres projets de jumelage institutionnels au profit d’autres ministères et institutions algériens sont en cours d’identification par les experts du P3A, a avancé la même source. Cinq jumelages avaient été lancés au début de l’année en cours dans le cadre de la première étape du P3A. Depuis son lancement en mai 2009, P3A a, par ailleurs, réussi à réaliser 24 opérations d’assistance technique et d’échange d’informations (Taiex), qui consistent à encourager les échanges de connaissances et d’information, pendant une courte durée, entre des fonctionnaires algériens et leurs homologues européens activant dans un même domaine.
Zhor Hadjam
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Algerie France Dunkerque et Annaba COOPÉRATION
La voix du Nord
Dunkerque et Annaba (Algérie), main dans la main sur le volet économique
Les liens entre Dunkerque et la ville portuaire d'Annaba en Algérie ne datent pas d'hier. ...
Tissés dès la fin des années 1970, ils ont pris en 2004 la forme d'un accord de coopération entre la CUD et la ville de l'est algérien, capitale africaine de la sidérurgie. La même année, un déplacement d'entreprises dunkerquoises avait été organisé par la CCI de Dunkerque. Ce volet économique de la coopération entre les deux territoires vient de se renforcer avec la visite, les 4 et 6 juin dernier, à Annaba, d'une délégation de dix entreprises dunkerquoises, la communauté urbaine faisant ici office d'organisatrice. « Dans le cadre du Plan local de développement économique, déclinaison du Schéma régional de développement économique, nous jouons le rôle de facilitateur, d'accompagnateur de nos entreprises à l'étranger », souligne Jo Dairin, chargé de l'action économique à la CUD.
Business to business
Reçus par le président de la CCI d'Annaba, les entrepreneurs nordistes ont pu effectuer du B2B (business to business) avec une trentaine de sociétés algériennes. « J'ai eu des contacts intéressants avec ArcelorMittal sur place. Ils souhaitent des mises à niveau en matière de formation », raconte Philippe Mattern, de la société Ciisco, spécialisée dans la formation aux risques incendie. Bertrand Mougenot (STE Mougenot, matériels de soudure) est déjà en relation sur place avec un partenaire qui prospecte pour lui de nouveaux marchés. « J'ai également profité de ce déplacement pour rencontrer Arcelor et j'ai pris contact avec un distributeur de matériel de soudure. » Pour David Kermoal, de la société Lamblin (construction de voies ferrées), qui travaille déjà au Maroc, « Annaba est un fief intéressant car on y retrouve les mêmes secteurs d'activités qu'à Dunkerque. Nous avons pris quatre contacts sérieux, dont deux sont déjà sur de bonnes bases. » Stéphane Plancque, de la société Terenvi, qui fabrique des terrains de sport synthétique, a rencontré des responsables des services techniques de la ville d'Annaba pour échanger sur des projets locaux. L'école de commerce de Dunkerque ISCID était aussi du voyage pour dynamiser les relations avec son homologue d'Alger et l'université d'Annaba. Le but étant de permettre la mobilité entre les étudiants des deux pays. Un séminaire sur le thème « Université et entrepreunariat » est fixé du 21 au 23 novembre à Annaba.
« Il faut être clair. Tout cela prend du temps, avant que les premiers marchés ne soient décrochés, précise Jo Dairin. Les entreprises qui ont fait le déplacement doivent faire preuve de ténacité, mais nous engageons ces partenariats sur la durée. Les opportunités de faire travailler nos entreprises là-bas, surtout en matière d'encadrement et de transfert de compétences, sont énormes. L'Algérie a de l'argent, de la main d'oeuvre, nos deux pays ont une culture commune, la même langue. Il était temps de rattraper ce retard. La CUD s'y emploie. » Face au succès de cette mission, des rencontres sont programmées, à Dunkerque cette fois, en 2012. • B. C.
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