阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门
指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Monday, June 14, 2010

Algerie Batna soutenir la filière lait



2,5 milliards de dinars pour soutenir la filière lait
Un montant de 2,5 milliards de dinars sera consacré par les pouvoirs publics pour le soutien de la filière lait dans la wilaya de Batna au titre du plan quinquennal 2010-2014, a affirmé dimanche le directeur des services agricoles (DSA). Mohamed-Lamine Grabsi, qui s’exprimait en marge du 5e salon de la vache laitière à El Madher (25 km de Batna), a indiqué que ce montant permettra de développer la filière locale du lait dont le taux de croissance, estimé l’année passée à 80 %, avait placé Batna en tête des wilayas du pays. De 17 millions de litres en 2005, la production de lait de cette wilaya est aujourd’hui de l’ordre de 65 millions de litres et devrait augmenter à 150, voire 200 millions litres d’ici la fin 2010, a souligné le responsable local du secteur agricole, notant que la proportion du soutien public à la filière lait, par rapport aux aides à l’agriculture, a évolué de 20 %, en 2000 à 55% actuellement. Batna compte quatre bassins laitiers à Sériana, El-Madher, Merouana et Barika ainsi qu’un grand nombre d’éleveurs répartis sur l’ensemble des 61 communes. Elle compte au total 5 300 éleveurs, selon la même source qui a souligné que des efforts sont menés pour faire émerger un «cinquième petit bassin laitier» dans les régions montagneuses de la wilaya. Les statistiques de la DSA estiment le cheptel bovin local à 43 553 têtes dont 22 517 vaches laitières ayant produit en 2009 près de 55 millions de litres sur un total de production laitière (lait caprin compris) de 65,5 millions de litres. La quantité collectée estimée à 12,5 millions de litres reste «limitée» en dépit du soutien accordé aux collecteurs dont le nombre actuel est de seulement 25, selon la DSA.
15-06-2010

Algerie le renforcement des capacités humaines




Un impératif pour le renouveau rural



La direction générale des forêts a tenu un atelier de travail, hier matin, à l'hôtel le Mouflon d'or. L'objectif de cet atelier est l'évaluation des formations dispensées par l'IAMM dans le cadre des conventions établies entre l'Institut agronomique méditerranéen de Montpellier et la direction générale des forêts pour le renforcement des capacités humaines de la DGF. A cet effet, il est attendu un plan d'action en matière de renforcement des capacités humaines de la DGF qui se veut adapté, efficient et efficace. Cet atelier se déroulera en trois phases. Il commencera par une pré évaluation au niveau des cellules de gestion de projet de wilaya qui sera traduite par l'élaboration de 6 rapports (un par wilaya).Puis par une consolidation établie à partir des rapports de wilaya qui permettra l'élaboration d'un rapport de synthèse. Et finalement par des journées complémentaires qui auront lieu entre les 13 et 17 du mois courant. Dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014, il est à noter que ce programme accorde mille milliards de dinars pour le secteur de l'agriculture. Chose qui détermine l'extrême importance du secteur qui souffre de plusieurs lacunes. Comme il est à noter que vu le succès du premier projet d'emploi rural qui a permis de créer 40,000 emplois, le deuxième projet d'emploi rural se veut aussi ambitieux. Ce deuxième projet s'étend sur six wilayas du centre-ouest à savoir Tiaret, Tissemsilt, Chlef, Ain Defla, Bouira et Médéa). Il concerne une population de plus 1 200 000 personnes réparties sur 90 communes dont la superficie est de 14.272 km2. Le projet a un coût global de 11 milliards 431 millions 200 mille dinars et un délai d'exécution de cinq ans.Son financement était assuré sur fonds de prêt accordé par la BIRD. Ce prêt a été remboursé dans le cadre de l'opération " renforcement anticipé de la dette extérieure" par le gouvernement. La réalisation de toutes les actions du projet est maintenue et leur financement se fait sur budget de l'état. M Rahou Abdelhamid, chef de projet PER estime que ce projet a pour objectif, en sus de la création d'emplois (35 000 durant 5 ans), de parvenir à la gestion rationnelle des ressources naturelles, la protection de l'environnement, la mobilisation des ressources en eau, la mise en œuvre d'activités de développement rural génératrices de revenus, et au renforcement institutionnel des différentes structures du ministère de l'agriculture et du développement rural. De son côté, Me Maachi Ghania qui est membre de la cellule de la gestion du projet, a mis en exergue l'approche adoptée pour la mise en œuvre du projet et qui est celle d'une participation active des populations concernées et les méthodes de travail préconisées sont celle de l'utilisation des techniques à haute intensité de main-d'œuvre. Elle enchaîne de préciser que ce projet s'articule autour de cinq composantes à savoir: les mesures de lutte contre l'érosion, le développement agricole, la mobilisation des ressources en eau et notamment sur le renforcement des capacités de la DGF et le développement institutionnel de la MADR. La responsable insiste que le deuxième projet d'emploi rural s'inscrit dans la stratégie de développement rural durable de proximité très spécifique. La spécificité de ce programme est due à l'importance majeure accordée au renforcement des capacités humaines avec ces deux composantes spécifiques, poursuit-elle. Les cadres présents à cet atelier estiment que cette pré évaluation a permis l'élaboration d'un rapport de synthèse à partir duquel est préparé l'exposé qui sera présenté par la Direction générale des forêts durant l'atelier. Autres intervenants, comme Khemissi de l'institut national de recherche, ont beaucoup insisté sur la prise en compte du contexte socio-économique algérien. A cet effet il recommande aux cadres concernés de mieux étudier la situation sociologique, économique voire même anthropologique pour mieux résoudre les problèmes rencontrés sur le terrain. Cette phase de pré évaluation a été faite par les bénéficiaires eux-mêmes en vue d'évaluer l'impact de ces formations sur l'exécution des tâches qui leur sont dévolues. Les cadres s'attendaient à l'issue de ces formations à maîtriser les techniques de restauration des terres de montagne ; ils pensaient être capables de réaliser des ouvrages RTM visibles ou élaborer un plan de gestion environnemental…etc. De l'avis des bénéficiaires, les conditions nécessaires (non exhaustives) à la création d'un environnement propice pour un développement durable sont de nature à promouvoir et à encourager l'organisation des communautés rurales en simplifiant ou en adaptant les procédures pour la création d'association (collectif pour la gestion d'une retenue collinaire, d'un forage...etc. Comme ils recommandent d'élaborer et promouvoir un cadre de concertation intersectorielle par la création d'un organe de concertation. Par conséquent, les programmes de formation, prévus dans le cadre du renforcement des capacités humaines, conforteraient la politique du renouveau rural en gagnant en efficacité s'ils capitalisaient l'expérience acquise tout au long des 10 années d'exécution du programme d'emploi rural en tenant compte des recommandations formulées, dans le cadre de ces journées estiment enfin ces cadres chargés de l'exécution du projet. Fawzi K.

Beauté: Méthodes naturelles pour retrouver une belle peau





Un mauvais régime alimentaire, une fatigue physique et/ou psychologique, la pollution, une trop faible consommation d’eau et voilà notre peau, déshydratée, perd de sa souplesse. Très vite, ridules et rides apparaissent. Dans ce programme, retrouvez quelques astuces pour préserver la jeunesse de votre peau. Le gommage, la base de la beauté de votre corps :Fait 2 fois par semaine, il permet l’élimination des cellules mortes sur l’ensemble de votre corps. Il favorise également l’absorption des produits de soins que vous utilisez. Votre peau vous le rendra : elle sera immédiatement plus douce !
Les petits-déjeuners tout fruit :Faites le plein de fruits frais dès le matin. Et pour un maximum d’efficacité, préparez-vous aussi des «boosts ». Passez à la centrifugeuse des fruits et légumes de votre choix et buvez-en un grand verre. Ces vitamines et antioxydants sont si importants pour notre santé et notre beauté.
La crème hydratante :Après un nettoyage soigneux de votre peau, appliquez sur le corps et le visage une crème riche en agents hydratants : beurre de karité ou huile d’argan par exemple. Cela vous permettra d’éviter l’apparition de petites rides au niveau du visage et des seins.
Consommez les aliments à faible indice glycémique :– Choisissez les céréales complètes (pain complet, riz complet) ;- Consommez des légumes secs ; leur index glycémique est faible !- Limitez les sucreries type biscuits, bonbons, sodas et autres.
Limitez les expositions prolongées au soleil qui abîment votre peau :Utilisez une protection solaire avec filtres UVA et UVB pour éviter l’apparition de petites taches brunes dues aux expositions successives.
La crème de nuit :La nuit, votre peau repose dans une atmosphère où la température et le taux d’humidité sont constants. Elle est ainsi plus réceptive pour se nourrir et se régénérer. Votre crème de nuit va donc l’aider à se régénérer et à compenser les carences qui apparaissent avec le temps, tout en la protégeant des radicaux libres.
Buvez !Boire pour hydrater son corps mais, aussi, pour le nettoyer et éliminer les toxines et conserver ainsi une belle peau !
source: Midi libre

Algerie transport aérien: nouvelle ligne Tlemcen-Lille





Tlemcen – La compagnie aérienne « Aigle Azur » a inauguré, lundi, une nouvelle ligne reliant la ville de Tlemcen à celle de Lille (France), au cours d’une cérémonie organisée à l’aéroport « Messali Hadj » de Zenata. Le directeur général de cette compagnie a indiqué, lors de la cérémonie d’inauguration, que cette nouvelle ligne permettra de renforcer la desserte aérienne entre l’Algérie et la France par un vol hebdomadaire vers Lille, programmé le lundi.
Ce vol hebdomadaire s’ajoute au programme de vols quotidiens entre Tlemcen et Paris qui a démarré le 14 juin et les vols entre Tlemcen et Marseille fixés pour les dimanche et mercredi.
source: APS

Algerie Galerie Dar El Kenz: Regards croisés sur trois générations de peintres femmes





Elles sont dix. Elles sont talentueuses. Leur point commun: la peinture. Plus qu’un amour, plus qu’une passion. C’est devenu leur raison d’être.


Au départ, elles étaient neuf, puis une dixième est venue se greffer à ce noyau. Elles c’est : Abdelmoumen Assia, Belbahar Souhila, Betina Heimen-Ayech, Hennaoui Nabila, Houdaf Djahida, Kouadria Feriel, Sella Zohra, Valentina Pavloskaya Ghanem, Zoulid Safia et Yasmina Saadoun. Organisée depuis le début du mois en cours, et ce, jusqu’au 17 juin 2010, “Regards croisés” est une exposition qui se veut, en quelque sorte, une rétrospective, voire un hommage de l’art pictural féminin en Algérie.
Un hommage rendu par une galeriste, Mme Zahia Guelmi, férue de l’art en général et l’art plastique en particulier, à trois générations de femmes peintres.
En effet, dans “Regards croisés”, ce sont trois générations qui sont abordées. Trois générations totalement différentes, qui démarrent des doyennes pour arriver à la relève. Trois générations de femmes qui ont tant donné, et continuent à le faire, à l’art pictural, inscrivant, chacune, avec des lettres d’or leur nom dans ce panthéon ô combien difficile à atteindre. La spécificité de cette exposition réside dans le fait que la galeriste ait pu les réunir dans un seul espace qui leur est dédié. Dans un seul lieu, le public peut admirer la beauté du travail réalisé, la générosité dans les formes et les couleurs, la fluidité dans les coups de pinceau.
Des œuvres pas à en couper le souffle, mais juste qu’elles sont authentiques, reflétant la personnalité des ces femmes peintres.
Des œuvres sincères de par l’exécution et l’émotion qui s’en dégage. La visite commence, honneur et reconnaissance oblige, par les doyennes : Souhila Belbahar et Betina Heimen-Ayech. Fidèles à un style qui les a fait connaître au grand public, elles exposent, chacune d’elle, leur univers, leur palette de couleurs. La première avec son incontournable Femme papillon, d’une grâce infinie ; de l’élégance dans le trait et le pinceau ; des couleurs chatoyantes, comme des caresses pour le regard.
La seconde présente ses paysages et ses natures. C’est son regard de l’Algérie qui est reproduit, un regard tendre, rempli d’amour, ce n’est que beauté et plénitude. La deuxième génération, qui englobe Valentina Ghanem, Zohra Sellal, Safia Zoulid et Assia Abdelmoumen, montre, à travers les toiles exposées, l’évolution, dans le regard et l’exécution. Des tableaux très différents de par la thématique abordée, très forts par l’intensité et l’expression qui s’en dégagent.
Entre l’expressionnisme, le figuratif et le semi-abstrait. Quant à la troisième et dernière génération – composée de Djahida Houadef, Yasmina Saadoun, Feriel Kouadira et Nabila Hennaoui –, c’est l’explosion de la peinture, la générosité dans les formes, le mélange des couleurs. C’est aussi l’expression plurielle dans le sens le plus large.
Des visions inattendues mais non dénuées de sentiments, d’amour. “Regards croisés”, c’est la rencontre de dix femmes portant à elles seules un pan de la peinture féminine algérienne. Les techniques sont différentes, les approches encore plus, mais le résultat le même : beauté, générosité, voyage et passion.
source: Liberte

Algérie: Formation de 31.000 personnes pour mettre en œuvre la politique du renouveau rural





Algérie – Quelque 31.000 personnes seront formées dans le cadre de la mise en œuvre de la politique du renouveau rural durant les cinq prochaines années, a indiqué lundi un responsable de la direction générale des forêts. Outre la formation d’environ 200 formateurs, ce programme de formation va concerner des responsables au niveau local (présidents d’APC et chefs de Daïras), des associations, des animateurs et des facilitateurs, en mesure d’assurer la réalisation des projets de proximité de développement rural intégrés (PPDRI) au niveau des zones rurales, a souligné le directeur chargé de la planification au niveau de la DGF, Abdelmalek Abdelfettah.
Ce responsable s’exprimait en marge d’un atelier d’évaluation des formations dispensées au profit des ingénieurs du 2ème projet d’emploi rural (PER2).
source: APS

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Mr le président Barack Obama développement des "énergies vertes



Washington Correspondante

Barack Obama souhaite relancer le développement des "énergies vertes
Confronté à l'interminable fuite de pétrole dans le golfe du Mexique, dont le spectacle diffusé en direct par les télévisions souligne l'impuissance du gouvernement fédéral, Barack Obama se devait de reprendre la main. Le président doit exposer son plan dans un discours solennel à la nation mardi soir 15 juin. Ce sera la première fois qu'il s'adresse aux Américains depuis le bureau Ovale, une circonstance qui n'est pas sans rappeler le discours de George Bush après les attentats du 11 septembre 2001. Dans une interview au journal Politico, le président a fait lui-même la comparaison. "De même que notre vision de nos vulnérabilités et de notre politique étrangère a été profondément modifiée par le 11-Septembre, je pense que ce désastre va façonner notre réflexion sur l'environnement et l'énergie pour de nombreuses années."

M. Obama devrait annoncer un plan imposant à BP de mettre plusieurs milliards de dollars sur un compte-séquestre qui alimenterait un fonds d'indemnisation des victimes. N'en déplaise aux républicains, qui l'accusent "d'exploiter" la situation, il prévoit de relancer son offensive en faveur des énergies alternatives. "L'un des défis les plus importants pour moi est de m'assurer que nous tirons les leçons qu'il faut de ce désastre", indique-t-il, en annonçant son intention de faire progresser les Etats-Unis vers une "politique énergétique visionnaire".
"Perception du chaos"
Plus de cinquante jours après le début de la catastrophe, les sondages montrent que l'image du président souffre de ce que le New York Times appelle une "perception de chaos". Les médias font référence à l'affaire des otages en Iran qui avait pesé sur la présidence de Jimmy Carter, en même temps que la fuite de la centrale nucléaire de Three Mile Island. Le président apparaît les mains liées, bien que les circonstances soient indépendantes de sa volonté. L'éditorial du 13 juin du New York Times est cinglant : "La nature contemplative, qui était si attirante dans un candidat, peut avoir l'air d'un signe d'indécision chez un président."
Selon le Pew Research Center, 70 % des Américains suivent les informations sur la marée noire et sont "profondément préoccupés" par cette atteinte à la nature. M. Obama espère sortir de cette période de flottement en lançant un grand chantier législatif. Les chefs démocrates doivent décider cette semaine quelle forme pourrait prendre la loi sur le climat, qui est dans l'impasse au Sénat. La marée noire a rebattu les cartes et le président compte saisir l'occasion. Mais il est clair que la crise va peser sur les élections générales de novembre et sur la poursuite de son mandat.
Corine Lesnes

Algerie Union Européenne l’Accord d’association




Réunion aujourd’hui du 5e Conseil d’association Algérie - UE : L’heure des comptes a sonné

La tenue aujourd’hui du 5e Conseil de l’Accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne sera l’occasion de mettre à plat les problèmes qui ont rendu quasi impossible une application productive et harmonieuse de l’accord entré en vigueur en 2005.
Un accord qui, au fil des ans, est devenu la cible de critiques de la part de l’Algérie qui reproche à son homologue européen d’avoir une vision mercantiliste de l’accord, et de tarder à mettre réellement en pratique ses engagements concernant l’investissement, la mise à niveau du tissu industriel et le transfert technologique. Le bilan avancé s’avère, aux yeux des décideurs algériens, clairement en défaveur de l’Algérie qui perd ainsi au change face à son partenaire. Les Algériens en veulent pour preuve le fait que l’accord, signé après de longues négociations, n’a ni favorisé les exportations algériennes hors hydrocarbures ni permis d’installer des IDE européens en Algérie. Pour illustrer ce bilan négatif, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a fait savoir récemment que « pour 1 dollar exporté vers l’UE, l’Algérie importe pour 20 dollars ».
Du côté des pouvoirs publics, on cite également les pertes fiscales qui se chiffraient, en 2009, à 2,2 milliards de dollars, et on les oppose à la quasi-inexistence des investissements étrangers qui n’ont pas dépassé les 500 millions de dollars. Du côté européen, on cible par contre « le manque de réformes structurelles en Algérie » et on minimise le déséquilibre des échanges. Pour le partenaire européen, la raison des importations trop importantes est à chercher du côté de « la surconsommation de l’Algérie » qui souffre d’un problème de demande intérieure excessive. Un argument comme un autre qui sert clairement à défendre la position européenne vis-à-vis d’un accord qui se révèle de toute évidence plus que bancal.
Cependant, l’argument, même s’il ne peut justifier à lui seul un déséquilibre aussi flagrant dans les échanges, reflète, tout de même, un aspect non négligeable de la hausse des importations algériennes qui ont représenté en 2008 plus de 20 milliards de dollars et qui mettent en évidence la faiblesse de la production de biens en Algérie. Une réalité qui explique en partie la difficulté de l’Algérie à s’imposer dans le cadre de cet accord tant décrié après cinq ans d’application. En prenant les fameuses décisions pour réduire les importations, à la faveur de la loi de finances complémentaire 2009 et la loi de fiances 2010, le gouvernement Ouyahia a tenté de rectifier le tir, il est parvenu rapidement à réduire les importations. Ainsi une baisse de 1,62% a été constatée en 2009, et une autre plus conséquente de 7,8% au premier trimestre 2010 concernant les importations à partir de l’Europe.
Des baisses qui touchent notamment les biens alimentaires et les véhicules et qui allègent quelque peu la pesante facture des importations algériennes. Un effet positif des mesures qui sont pourtant assimilées à des décisions protectionnistes de la part des Européens qui jugent par exemple la mesure obligeant l’investisseur étranger à céder 51% des parts d’une société à un partenaire algérien, un véritable frein au libre investissement des étrangers en Algérie. Un motif qui a fini par augmenter la crispation des relations autour de cet Accord d’association qui, de toute façon, n’a rien changé ou presque aux relations commerciales entre les deux côtés de la Méditerranée. Exportations d’hydrocarbures d’une part, exportations de biens divers pour les besoins de la consommation et de la production locale, d’autre part, restent une règle immuable.
Les échanges d’accusations – enrobés de langage diplomatique et de formules de politesse – ne changeront pas la réalité des relations déséquilibrées, rendues encore plus complexes par un environnement économique en crise ou chaque Etat cherche à tirer son épingle du jeu et à minimiser les pertes. Même les grands ensembles économiques plus équilibrés, en apparence, se heurtent actuellement à la nouvelle réalité et on y tend à repenser un positionnement plus égoïste. Alors quelles chances dans ces conditions pour un accord plus équilibré avec l’UE où les échanges seront pensés en termes de partage et de complémentarité au lieu d’être jugés sous la lorgnette des intérêts économiques et financiers des plus influents des partenaires ?
Par Zhor Hadjam

Métro d’Alger /Mise en circulation de deux rames



Le ministre des Trasports M. Amar Tou, a assisté, samedi 05 juin 2010, à la mise en circulation de deux rames du métro d’Alger, lors d’une visite d’inspection dans certains ateliers de ce projet. Le ministre a assisté à la mise en circulation en aller-retour, de deux rames en automatisme intégral entre la station du Jardin d’Essai d’El Hamma et celle du 1er-Mai. M. Amar Tou s’est rendu ensuite au poste de commande centralisé (PCC) ainsi qu’à la station de Hai El Badr. M. Tou a inspecté, également, les ateliers de maintenance du métro d’Alger, situés à Bachdjarrah.

le Président Nicolas Sarkozy Madame la chancelière Angela Merkel font front commun



Gouvernement économique: la France et l'Allemagne font front commun

ÉCONOMIE - Pour leur oral de rattrapage, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont voulu parlé d'une seule et même voix...
«Commun» et «pragmatisme», ce sont les deux mots les plus prononcés lors de la conférence de presse lundi entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Après les divergences de ces derniers mois, le président français et la chancelière allemande se sont retrouvés à Berlin pour discuter gouvernance économique et régulation financière. Et les deux pays ont voulu être très clairs: ils sont sur la même longueur d’onde.
Gouvernance économique en Europe
Depuis le début de la crise en zone euro, les divergences étaient pourtant nombreuses sur la manière d’y mettre fin et de renforcer les règles en Europe. Des points de désaccords qui ont amplifié les inquiétudes sur l’avenir de l’Europe. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont donc voulu rassurer ce lundi sur la solidité du couple franco-allemand. Les deux pays ont fait un pas chacun dans la direction de l'autre. Très réticente au départ à cette idée, la chancelière a plaidé pour un gouvernement économique européen. Nicolas Sarkozy, de son côté, s’est rangé au côté de l’Allemagne pour renforcer les règles et sanctions budgétaires européennes. Comme Berlin et Bruxelles l’ont proposé il y a quelques semaines, ils militeront pour que les Etats trop laxistes n’aient plus le droit au vote au Conseil de l’UE.
Réunions à 16
Autre position commune: la possibilité de pouvoir organiser des réunions entre les 16 pays de la zone euro. L’objectif est de pouvoir réagir rapidement en cas de problème dans la zone euro sans passer par des discussions avec les 27 Etats membres. Hors de question cependant de créer une nouvelle institution. «Ce n’est pas du tout un signe de division de l’Europe mais une volonté d’être pragmatique», a assuré la chancelière.
Régulation financière mondiale
La France et l’Allemagne comptent bien exporter leur unité retrouvée au-delà des frontières européennes. Les deux pays sont «décidées à parler d'une même voix» lors du G20 de Toronto à la fin du mois de juin, a affirmé le président de la République. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel vont envoyer une lettre commune au président en exercice du G20, Stephen Harper, pour demander une taxation sur les banques


et les transactions financières. L’idée n’est pas nouvelle: Paris et Berlin militent pour cette réforme depuis longtemps. Mais l’important était de pouvoir montrer, une nouvelle fois, que sur tous les sujets, Paris et Berlin avancent main dans la main.
E.M.

Mr Le ministre de l’Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi des partenariats bénéfiques entre pays arabes Efficacité énergétique



Efficacité énergétique : M. Yousfi appelle à des partenariats bénéfiques entre pays arabes
Lundi 14 juin 2010
Le ministre de l’Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, a appelé lundi les pays arabes à bâtir des partenariats "mutuellement bénéfiques’’ dans le domaine de l’efficacité énergétique. "Il nous parait utile de bâtir une coopération multiforme, des partenariats mutuellement bénéfiques qui impliquent aussi bien les centres de décisions que les milieux universitaires et de recherche, les entreprises et le monde de travail", a déclaré M. Yousfi dans un message lu en son nom par M. Mohamed Ras El Kef, directeur d’études auprès de ce ministère, lors du workshop international sur l’amélioration de l’efficacité énergétique qui se tient les 14 et 15 juin à Alger.
Soulignant l’importance de cette rencontre, organisée par son ministère et la Ligue Arabe, M. Yousfi a indiqué qu’elle devait engager une large concertation entre les parties prenantes dans les pays arabes afin d’aboutir à des propositions de modèles, de stratégies, d’orientations de politiques de projets et de programmes de dimension nationale ou régionale.
Ce partenariat doit être engagé "de façon urgente" et doit fournir aux pays arabes les instruments et les moyens nécessaires pour le développement économique de la région, a ajouté le ministre. Il a rappelé, dans ce sens, le Programme national de maîtrise de l’énergie (PNME) mis en place par l’Algérie, dont les actions ont concerné les secteurs du bâtiment et de l’industrie.
Il est à souligner que les travaux de cette rencontre, dont la tenue en Algérie avait été décidée en 2009 par le Conseil des ministres arabes en charge, s’articuleront autour de trois sessions thématiques portant sur l’efficacité énergétique dans le bâtiment, l’industrie et les politiques d’efficacité énergétique dans les pays arabes.
Plus de 150 participants représentant les 22 pays membres de la Ligue arabe ont pris part à ces travaux pour échanger les résultats, les expériences et les projets menés dans leur pays respectif dans ce domaine, principalement dans les secteurs du bâtiment et de l’industrie qui totalisent plus de 60% de la consommation finale d’énergie dans ces pays, selon les organisateurs.
Une exposition regroupant les stands des organismes algériens activant dans le domaine de l’énergie et de sa maîtrise a été organisée en marge de cet atelier.
APS

De la prospection pétrolière dans le bassin Parisien




Hess Corporation, une compagnie pétrolière américaine confirme son intérêt pour la prospection de pétrole non conventionnel dans le secteur amont situé dans le Bassin parisien en France.
Selon un accord définitif qui doit encore être approuvé par le gouvernement français, Hess Oil France (HOF), une filiale de Hess détenue à 100%, investira jusqu'à 120 millions de dollars pour devenir co-titulaire (jusqu'à 50% d'intérêts) de plusieurs permis d'exploration et de demandes de permis accordés à, ou initiés par Toreador Resources Corporation, compagnie d'exploration et de production cotée au Nasdaq.Ces différents permis recouvrent une surface d'environ 420 000 hectares (dont 275 000 hectares couverts par les permis attribués et 145 000 hectares par des permis en cours d’attribution).Selon les termes de cet accord, Hess versera immédiatement 15 millions de dollars et investira jusqu'à 120 millions de dollars dans un programme en deux phases. La première phase concernera l’évaluation de la superficie à prospecter et le forage de six puits, dont le premier est prévu d’ici à la fin de l'année. En fonction des résultats de la phase 1, la seconde phase devrait consister à évaluer les réserves et à développer la production. A la suite de la Phase 2, si les obligations contractuelles ont été respectées, Hess détiendra 50 % des intérêts économiques directs de Toreador dans les permis concernés.


Ce partenariat permet de réaliser une synergie entre le portefeuille de permis de Toreador couvrant les gisements de pétrole non-conventionnel des roches mères du Bassin Parisien à la manne financière et aux capacités techniques de Hess, l'un des principaux producteurs de pétrole non-conventionnel aux Etats-Unis.« Nous sommes enthousiastes de lier un tel partenariat avec Hess pour l’exploration du Bassin Parisien. Cet accord représente une étape majeure dans la stratégie de croissance de Toreador et une source de valeur considérable pour nos actionnaires. » a déclaré Craig McKenzie, Directeur Général de Toreador.« Nous sommes heureux de nous allier à Toreador en France. Les technologies que nous utilisons pour la production de pétrole aux États-Unis dans le non-conventionnel trouveront une application directe dans le Bassin Parisien. Nous considérons ce partenariat comme une opportunité de croissance pour Hess, pour notre partenaire et pour l'industrie pétrolière française. » a indiqué pour sa part Greg Hill, Président de la division Worldwide Exploration and Production de Hess.Les ressources contenues dans le sous-sol du Bassin parisien ont été estimées à environ 65 milliards de barils de pétrole, s'agissant, pour la plupart, de pétrole non conventionnel qui était jusqu'à maintenant inaccessible (un grand nombre d'autres pays membres de l'Union Européenne, notamment la Pologne, l'Allemagne, la Suède et l'Autriche, possèdent d'importants dépôts de pétrole non conventionnel qui ont des caractéristiques similaires à ceux du Bassin parisien). Cette transaction revêt une forte dimension stratégique puisque l'Union Européenne souhaite réduire sa dépendance aux sources d'énergie ne provenant pas de l'Union Européenne (qui satisfont actuellement 50% de ses besoins en énergie).

Schengen,fête 25 ans, 25 pays



[Fenêtre sur l'Europe]
Ce 14 juin, la zone Schengen fête ses 25 ans, avec 25 pays à son bord. Initiée par cinq pays fondateurs de l’UE – France, Belgique, Allemagne, Luxembourg, Pays-Bas – cette suppression des contrôles aux frontières intérieures est sans doute la concrétisation la plus tangible du principe européen de libre circulation.
Soit plus de 400 millions de citoyens n'ayant pas besoin de montrer leur passeport lorsqu’ils traversent cet espace. Deux Etats de l’UE ont décidé de rester à l’extérieur (Royaume-Uni et Irlande). Mais trois pays tiers l’ont rejoint : Suisse, Norvège et Islande

Une recherche européenne commune sur la mer



Fenêtre sur l'Europe]
Le mois de mai, la Norvège, la Belgique et l'Espagne ont reçu l'accord de l'UE pour un programme commun de recherche marine à grande échelle. La coopération prévue vise à renforcer les connaissances sur les conditions environnementales, les ressources marines et la commercialisation, dans les mers et les océans gérés par des pays européens.
Le programme Healthy and productive seas and oceans fait partie des six nouvelles initiatives de programmation conjointe (JPI - Joint Programming Initiatives) européennes approuvées par l'UE le mois dernier. Le nouveau programme de recherche marine comprendra trois volets: la connaissance du système marin, les connaissances visant à l'exploitation durable des ressources marines, et les connaissances soutenant la prise de décision politique. Les pays qui participent à ces initiatives de programmation conjointes sur des thèmes précis se lient par des accords de coopération en matière de recherche. Le Conseil de recherche de la Norvège, qui coordonne la participation des pays scandinaves aux initiatives de l'UE en matière de coopération dans la recherche déclare que dix pays d'Europe ont déjà exprimé leur souhait de participer à une recherche en coopération sur les mers et les océans européens. Les pays participants apportent leur propre financement à ces initiatives, par exemple dans le cadre de leurs programmes nationaux de recherche visant une coopération internationale. Cette approche est conçue pour apporter à la recherche conjointe un «effet de synergie» notable. La JPI en recherche marine couvrira un large éventail scientifique, mettant cependant l'accent sur les problèmes associés au réchauffement planétaire. La Norvège n'est pas un État membre de l'UE mais contribue régulièrement à des programmes et à des projets en collaboration dans le contexte des programmes-cadres de l'UE pour la recherche. Aujourd'hui, grâce à sa grande expérience marine et maritime, elle dirigera le programme Healthy and productive seas and oceans. Le nouveau programme de recherche marine posera les bases de la politique norvégienne de la recherche pour les années à venir. Cinq autres initiatives de recherche ont été avalisées le 26 mai 2010 par le Conseil de l'Union européenne. Elles impliquent des pays de l'UE et d'ailleurs: - Coordination of knowledge on climate for Europe (Coordination des connaissances sur le climat pour l'Europe) - More years, better living - the potential and challenges of demographic change (Vivre mieux et plus longtemps: potentiel et défis de l'évolution démographique)- Microbial challenges - a growing threat to human health (Le défi microbien: une menace croissante pour la santé) - Urban Europe - global challenges, local solutions (Une Europe urbaine: défis mondiaux, solutions locales)- Management of water resources in a world undergoing change (La gestion des ressources en eau dans un monde en mutation)D'autres JPI avaient été déjà été annoncées cette année, concernant la maladie d'Alzheimer et les maladies associées, la sécurité alimentaire et le changement climatique, le patrimoine culturel et le changement mondial, ainsi que la santé, l'alimentation et la prévention des maladies associées au régime alimentaire. Le Conseil de recherche de la Norvège a l'intention de participer à tous les programmes de recherche des JPI, sauf ceux portant sur le patrimoine culturel de l'Europe, où la Norvège adoptera plutôt une position d'observateur. Les JPISelon la Commission européenne, les initiatives de programmation conjointes de l'UE sont conçues pour faire face à des défis majeurs hors de portée d'un pays agissant tout seul. Les programmes portent sur divers thèmes comme la gestion des ressources en eau ou la recherche marine conjointe, soutenant l'UE dans sa stratégie Europe 2020 visant à améliorer la qualité de vie et à fournir de nouvelles sources de croissance.

Le projet promu par Mr le président Nicolas Sarkozy et Mr Henri Guainopour relancer la coopération régionale est courageux.



La Méditerranée en état de désunion

Andrea Canino, président du Mediterranean Business Council-EcoMed
Le deuxième sommet biennal des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union pour la Méditerranée prévu cette semaine en Espagne n'a pas eu lieu. Annulé bien avant le sérieux accident au large de Gaza. Théoriquement, il pourrait se tenir en novembre, mais les réunions ministérielles préparatoires, annulées ou stériles, permettent d'en douter.
Le projet promu par Nicolas Sarkozy et Henri Guaino pour relancer la coopération régionale était courageux. Il avait fait naître de vrais espoirs mais s'est effiloché avec le temps, alimentant surtout une affligeante prolifération de conférences creuses et autoréférentielles. Maintenant qu'il est en crise, l'Europe se retrouve à nouveau dans une impasse dans sa politique vers le Sud. Personne ne peut s'en réjouir.
Certes, au moment où les urgences sont le sauvetage de l'euro et l'assainissement de nos finances publiques délabrées, cette crise pourrait apparaître secondaire. Ce n'est pas le cas : l'objectif de développer, moderniser et intégrer le sud de la Méditerranée n'est pas une lubie "postcoloniale" mais, pour de multiples raisons, une priorité essentielle pour l'Europe et pour la France. En premier lieu à cause des risques liés à la persistance d'écarts économiques considérables entre les deux rives. En termes réels, le PIB par habitant des pays du Sud a diminué du 58 % par rapport au pic pétrolier des années 1980. A parité de pouvoir d'achat, le delta avec l'Europe est de 1 à 4 pour l'Algérie et la Tunisie, de 1 à 6 pour l'Egypte et la Jordanie et de 1 à 8 pour le Maroc et la Syrie. Réduire cet écart veut dire désamorcer des bombes à retardement telles que l'immigration clandestine, l'essor de l'intégrisme islamique et l'instabilité d'une région qui se trouve à une heure d'avion de nos côtes.
Mais cela est indispensable aussi à cause du potentiel représenté par un vrai codéveloppement méditerranéen. En 2050, le nombre d'habitants de notre Union restera inchangé, à 500 millions. Celui du sud de la Méditerranée augmentera de 50 % pour atteindre 320 millions de consommateurs. C'est une région dont le PIB croît en moyenne de 4-5 % par an. Il y a là des opportunités de croissance majeures pour les partenaires qui sauront les saisir. La Chine l'a compris et investi massivement dans la région.
Nous continuons à ne pas l'entendre, alors que la Méditerranée pourrait représenter une chance unique pour renforcer la compétitivité de nos entreprises, face à la concurrence américaine et asiatique. En faisant levier sur les liens profonds qui nous unissent et sur la complémentarité des ressources du Sud (main-d'oeuvre, énergie et matières premières) et du Nord (compétences de management, expertise technique et technologies avancées), l'Europe pourrait ainsi ajouter un point très précieux à son taux de croissance annuelle.
Pourquoi donc encore autant d'hésitations ? Pourquoi ne sommes-nous pas capables de réaliser au Sud ce que l'Allemagne a fait à l'Est, encaissant d'énormes dividendes pour son industrie ? Ne nous leurrons pas. Souvent invoquée comme la cause de tous les problèmes, la crise entre la Palestine et Israël n'est que l'arbre qui cache la forêt. Les vraies causes sont ailleurs. Elles s'appellent absence de confiance réciproque, visions bureaucratiques ou velléitaires, stériles compétitions entre pays européens concernés, carences notoires d'une partie du personnel politique, insuffisante ou mauvaise implication du secteur privé.
Valoriser le capital humain
Malgré ses succès indéniables, la politique européenne de voisinage ne suffit pas pour faire face à ces défis. Alors que le panorama institutionnel s'assombrit et que les moyens publics déjà insuffisants s'évaporent, il y a une seule voie d'issue possible : impliquer les entreprises privées. Il faut donc créer les conditions pour que le capital privé des deux rives s'investisse en Méditerranée. Pousser les entreprises à soutenir des idées abstraites conçues par des technocrates ne sert à rien. Il faut chercher à faire en sorte qu'elles proposent des projets capables de répondre à leurs priorités en termes de compétitivité. Puis créer un environnement spécifiquement favorable à la réalisation de ces projets, en termes de gouvernance et de soutien financier public. Sans sécurité et rentabilité acceptables, il n'y aura pas cet essor des investissements privés dont la région a tant besoin.
Le président de la Commission européenne m'a demandé de promouvoir, en étroite collaboration avec le commissaire chargé de la politique de voisinage, cette tentative. Nous sommes en train de travailler avec plus de 200 grandes entreprises des pays du pourtour méditerranéen, pour identifier et développer un ensemble cohérent de projets légitimes et rapidement réalisables. Nous chercherons de nouvelles sources de financement et des moyens de valorisation du capital humain. Mais nous ne sommes pas sûrs de réussir.
Car il est probable que notre travail sera entravé par des querelles politiques insensées ou par le cynisme d'intérêts nationaux mal compris. Ce serait irresponsable. Peu importe le label, l'essentiel est qu'en 2011 des projets privés-publics emblématiques et viables puissent être effectivement mis en chantier. Faute de quoi, le risque est réel que les relations euro-méditerranéennes se bloquent à nouveau pour dix ans.
Le Mediterranean Business Council-EcoMed regroupe les acteurs économiques de pays de la Méditerranée (Tunisie, Algérie, Maroc, Libye, Egypte, France, Italie, Espagne et Portugal).
Andrea Canino, président du Mediterranean Business Council-EcoMed

Le dîner Franco -Allemand aura lieu ce soir



Alors que le fameux dîner prévu entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se tiendra ce lundi soir avec une semaine de décalage, François Baroin a de nouveau voulu souligner hier la solidité du couple franco-allemand. Le ministre du Budget a ainsi réfuté toute tension entre Paris et Berlin.
Interrogé sur i-Télé, M. Baroin a rappelé que le plan allemand de réduction des déficits était de 80 MdsE sur quatre ans, "contre 100 Milliards sur trois ans pour la France" : "On va dire que c'est au moins d'égale valeur si ce n'est que l'ambition française est quand même très exigeante et très élevée !" a poursuivi François Baroin pour qui "le couple franco-allemand est incontournable pour le moteur de l'Europe"..."Tout ce qui est fait pour rapprocher les positions des uns des autres va naturellement dans la bonne direction et c'est la meilleure garantie pour la gouvernance économique européenne et la meilleure protection pour notre monnaie".
Rappelons que le président français et la chancelière allemande ont adressé la semaine dernière une lettre commune au président de la Commission européenne, lui demandant de hâter le durcissement de la régulation sur les ventes à découvert et les produits spéculatifs de type CDS. Les marchés financiers suivront de très près les déclarations issues de la réunion de ce soir, à trois jours d'un conseil européen qui doit établir les bases d'une politique budgétaire commune au sein de l'Union européenne.
Nicolas Sarkozy et Angela Merkel devront aussi élaborer une position commune pour le G20 de Toronto, qui se tient à la fin du mois. L'évolution des relations franco-allemande jouera un rôle crucial dans l'attitude des marchés vis-à-vis de l'Euro et des obligations des pays endettés comme la Grèce, l'Espagne ou le Portugal...
Depuis une semaine, en tout cas, les deux poids-lourds de l'Union européenne ont cherché à montrer leur volonté de s'accorder, au moins sur les grands principes. Au sujet de la discipline budgétaire des Etats-membres, l'examen des projets de lois de finances par Bruxelles semble désormais acquis... Reste à savoir si l'Elysée va se rallier à la position dure allemande en matière de sanction des Etats laxistes sur leurs déficits publics.