PATRICK LE BERRIGAUD EUROPE fédérale/UNION POUR LA MEDITERANNEE consultant ingenieur conseil
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Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES Samedi 3 juillet 2010 La station thermale de Hammam Bouhadjar, située à 28 km du chef-lieu de la wilaya d’Aïn Témouchent, sera érigée en ville thermale, a-t-on appris jeudi du responsable de cet établissement de soins et de remise en forme. Cette station, une des plus fréquentées du pays, s’étendra au-delà des 15 hectares qu’elle occupe actuellement pour augmenter ses capacités d’accueil au profit des curistes, a-t-il indiqué. L’extension de cette structure qui affiche complet tout au long de l’année, permettra de recevoir davantage de touristes nationaux et étrangers, et de les faire bénéficier de meilleures prestations. La promotion de la station en ville thermale doit faire prochainement l’objet d’une étude qui sera menée par une commission d’experts désignés par le ministère du Tourisme et de l’Artisanat, a affirmé le directeur de l’établissement. Cette commission, a-t-il précisé, procédera sur place à des études thérapeutiques sur les eaux thermales alimentant la station et sur les possibilités qu’offre son extension, notamment en termes de qualités de d’accueil et de prestations. Des cycles de formation pour le personnel seront également programmés dans ce cadre, a-t-il signalé. La station de Hammam Bouhadjar jouit d’une position stratégique, au carrefour de trois grandes ville de l’Ouest du pays, à savoir Oran, Sidi Bel-Abbès et Tlemcen, en plus de sa proximité du littoral. Les nombreuses plages de la wilaya constituent une source de motivation pour les visiteurs qui peuvent ainsi se soigner tout en profitant d’un environnement idéal à leur repos et quiétude durant les vacances. "Contrairement au tourisme balnéaire, il n’y a pas de haute ou de basse saison pour le thermalisme lorsque l’on dispose d’un environnement comme celui de Hammam Bouhadjar", a expliqué le responsable de la station. Ouverte en 1974, cet établissement prodigue des prestations de soins et de remise en forme, en tirant avantage des propriétés médicinales des eaux thermales émergeant à une température de 72 degrés, recommandées pour le traitement des affections rhumatismales, dermatologiques, neurologiques et gynécologiques. Ces eaux sont aussi tout indiquées pour le traitement des séquelles de traumatismes articulaires, pour les affections ORL et celles de l’appareil respiratoire, a-t-on indiqué. La station de Hammam Bouhadjar dispose, actuellement, de 30 chambres d’hôtel et de 54 bungalows. APS
L'Europe n'est pas seulement un ensemble géographique, mais c'est avant tout un regroupement de pays réunis par des valeurs communes que sont la liberté, la solidarité, la tolérance, les droits de l'homme, la démocracie, l'Etat de droit... L'important est que les populations des pays candidats aient une volonté affichée d'intégrer l'UE , que ces pays respectent les valeurs de l'UE et remplissent les critères de l'UE.
http://www.youtube.com/watch?v=u8llp1w0LUw Les événements historiques qu’ont connus les années 1989 et 1990, à savoir la chute du mur de Berlin et l’effondrement du bloc communiste, ont ouvert devant la pensée et les imaginaires des perspectives radicalement nouvelles
Les webradios (ou netradios) sont des stations plus ou moins semblables aux stations de radio, mais qui sont diffusées sur Internet grâce à la technologie de la lecture en continu. Comme pour les stations de radio classiques, il existe des webradios généralistes et d'autres avec de la musique thématique. Ceci est d'autant plus facile que les émissions ne sont pas soumises à des quotas comme ceux imposés par le CSA ou le CRTC aux radios FM. Il en existe des milliers car, techniquement, n'importe qui peut créer sa propre station de radio
ALGER (AP) — Une pétition demandant à la France de réparer les conséquences de ses essais nucléaires dans le Sahara algérien a été lancée samedi à Alger, rapporte l'agence officielle APS. Signée par des avocats, des journalistes et des chercheurs, cette pétition appelle la France "50 années après son premier essai, à reconnaître cette situation et à prendre ses responsabilités en mettant en oeuvre les revendications légitimes des victimes algériennes des essais nucléaires français au Sahara algérien", selon cette source. Les signataires, qui espèrent atteindre le million et demi de signatures, demandent à l'Etat français d'indemniser les victimes algériennes des essais nucléaires et d'assurer leur suivi médical. Elles réclament aussi la réhabilitation et la sécurisation des trois sites d'essais au Sahara. Entre 1960 et 1967, la France a procédé à 17 essais nucléaires, dont quatre atmosphériques, dans le sud de l'Algérie, notamment à Reggane (à 1.700km au sud d'Alger). Lundi, en visitant le Secrétariat du comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires (SCIVEN) en banlieue parisienne, le ministre français de la Défense Hervé Morin a promis: "Nous prendrons en compte les populations algériennes qui ont été concernées par les essais nucléaires". AP
Michel Rocard, né le 23 août 1930 à Courbevoie (Seine), est un homme politique français, membre du Parti socialiste. Militant socialiste depuis 1949, il est le candidat du Parti socialiste unifié (PSU) à l'élection présidentielle de 1969, après quoi il rejoint le Parti socialiste (PS) en 1974. Premier ministre de 1988 à 1991 sous la présidence de François Mitterrand, il est député (PSE) au Parlement européen de 1994 à 2009
Gül: "La Turquie fait partie de l'Europe" Le rapprochement engagé par Ankara avec l'Iran et la Syrie ne signifie pas que la Turquie tourne le dos à l'Europe, déclare le président turc Abdullah Gül dans un entretien publié vendredi par le Times de Londres. "A mes yeux, il est totalement erroné d'interpréter l'intérêt manifesté par la Turquie pour d'autres régions géographiques comme une rupture avec l'Occident, un dos tourné à l'Occident ou une recherche d'alternatives à celles offertes par l'Occident" a confié le président turc, ajoutant "la Turquie fait partie de l'Europe". Entamées il y a cinq ans, les négociations en vue de l'accession de la Turquie à l'Union européenne n'avancent que lentement, sous l'effet combiné des réserves de certains pays membres et de la mise en oeuvre laborieuse en Turquie des réformes démocratiques et de l'impasse dans le dossier chypriote.
Paris et Rabat conviennent d'oeuvrer à la consolidation du partenariat privilégie UE/Maroc La France et le Maroc ont convenu, lors de leur Séminaire intergouvernemental, coprésidés vendredi à Paris par les Premiers ministres, MM. François Fillon et Abbas El Fassi, d'"oeuvrer à la consolidation du partenariat privilégié" existant entre l'Union européenne et le Royaume. Le statut avancé par lequel se distingue cette relation "témoigne de la reconnaissance des réformes engagées par le Maroc dans tous ces domaines, sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI", souligne la déclaration commune sanctionnant les travaux de cette 10è rencontre de haut niveau franco-marocaine. Le Maroc et la France se sont notamment accordés sur "la pertinence d'un rapprochement optimal de la législation marocaine vers l'acquis communautaire de l'Union européenne et ce, dans les domaines convenus". A cet égard, l'apport déterminant des jumelages européens a été souligné. Ils constituent, selon les deux gouvernements, un "excellent cadre pour mettre l'expérience de la coopération franco-marocaine au service de la réussite du statut avancé". Le Maroc et la France ont également souligné l'importance d'engager une réflexion sur l'accès à des moyens financiers communautaires adéquats pour accompagner le Maroc, dans la logique de la politique régionale et de cohésion de l'Union européenne, en vue d'assurer une mise en oeuvre optimale du Statut avancé. Par ailleurs, les deux pays ont réaffirmé leur soutien déterminé à l'Union pour la Méditerranée (UPM). Les deux gouvernements se mobiliseront pour que le prochain Sommet soit l'occasion de passer à une phase de réalisation, en particulier dans les domaines de leurs préoccupations communes, comme celui du développement durable (énergie, transport, dépollution) et celui du développement humain (recherche, formation). A cet égard, la France appuie l'initiative marocaine en faveur de la création de l'Université euro-méditerranéenne de Fès, adoptée lors de la conférence ministérielle de Marseille en novembre 2008. La France et le Maroc poursuivront également leurs efforts, conjointement avec les autres pays partenaires, pour créer d'ici fin 2010 l'Office Méditerranéen de la Jeunesse et mettre en Œuvre un projet pilote pour la mobilité des jeunes dans l'espace méditerranéen, conformément aux conclusions de la première conférence d'experts organisée à Tanger les 29 et 30 avril 2010. Paris et Rabat se sont également félicitées des progrès du processus de dialogue informel "5+5" entre les pays de la Méditerranée occidentale, et ont convenu de se concerter en vue de la préparation du Sommet que Malte a proposé de réunir en 2011. Dans le prolongement du Sommet Afrique/France, tenu à Nice les 31 mai et 1er juin derniers, les deux Premiers Ministres ont évoqué leurs visions partagées du développement du continent africain. Ils ont reconnu que les enjeux de sécurité dans la zone sahélo-saharienne ainsi que l'essor des trafics le long des cô tes atlantiques étaient susceptibles de miner les perspectives de développement de la région et méritaient en conséquence une attention toute particulière. Ensemble, le Maroc et la France pouvaient faire davantage en Afrique, notamment pour y favoriser la plus grande présence possible de leurs entreprises, source de développement et de croissance, souligne la déclaration commune. MAP
Jusqu’à ces trois dernières décennies, l’entreprise avait pour rôle essentiel de produire et de vendre les produits ou services dont les consommateurs individuels ou collectifs avaient besoin. Le résultat était une production de masse pour une consommation de masse qui ne tenait pas compte des limites et de la relative rareté des ressources naturelles. C’était l’ère de l’économisme (premier « E »). Depuis les années 1970 et surtout 1980, on a commencé à prendre conscience de ces limites (voir Dennis et Donnela Meadows et Lester R. Brown, auteurs de Limits to Growth) avec l’avènement de l’écologisme (deuxième « E ») qui a pour objectif de rétablir un équilibre entre la production/consommation et les questions écologiques. Avec la crise financière récente et les scandales d’affaires qui s’en sont suivis (affaire Madoff aux Etats-Unis, affaire Kerviel en France), deux autres acteurs ont fait leur entrée dans le monde des affaires : l’Etat (le troisième « E ») et l’ethique en affaires (Business Ethics : quatrième « E »). Ces quatre « E » peuvent-ils cohabiter dans l’entreprise aujourd’hui ou sont-ils au contraire plus ennemis qu’amis ? Et s’ils peuvent cohabiter, comment peuvent-ils être intégrés pour faire de l’entreprise une « citoyenne » à part entière (voir diagramme ci-joint) ? C’est à ces questions que nous tenterons de répondre dans le présent article en examinant l’évolution de chaque « E ». L’entreprise et la nouvelle économie des quatre « E » L’ère de l’économie (Première « E ») De tout temps jusqu’à pratiquement ces trois dernières décennies, l’entreprise rimait avec économie et économie rimait avec entreprise. Aussi bien dans la théorie que dans la pratique, l’objectif principal de l’entreprise était de faire des affaires (to do business), c’est-à-dire produire et vendre des produits ou services. Cela a conduit à ce qu’on a appelé la « production de masse » pour une « consommation de masse ». Cette production-consommation de masse a eu pour effet une utilisation sans limites des ressources productives, surtout des ressources naturelles. La terre (sol et sous-sol), la mer (surface et fond, incluant la faune), l’atmosphère (air et êtres y vivant) ont été sollicitées et exploitées à leurs capacités maximales. Mues essentiellement par l’économie dite de marché et sa motivation essentielle, le profit maximum, les entreprises étaient poussées à produire toujours plus et donc à utiliser toujours plus de ressources naturelles émanant de ces trois réservoirs de ressources. Dans ce type d’économie, l’entreprise est maître à bord et décide elle-même des questions « quoi produire ? », « comment produire ? », « où produire ? » « pour qui produire ? », etc. Bien entendu, l’Etat était là, mais il n’était pas censé intervenir dans les « affaires intérieures » de l’entreprise et encore moins lui dicter ce qu’elle doit produire, comment produire et pour qui produire. Ces questions étaient considérées comme étant du seul ressort de l’entreprise. Le résultat de cette manière de penser et de manager a été une utilisation sans limites des ressources de la terre, de la mer et de l’atmosphère avec les effets que cette production de masse a eu sur ces trois sources de ressources : dégradation des terres (faune et flore), dégradation des mers (eau et ressources halieutiques), dégradation de l’atmosphère (air et êtres y vivant). Le résultat final est non seulement une insuffisance de ressources face aux besoins sans cesse grandissants des populations, mais aussi une dégradation de la qualité de vie de ces populations à l’échelle mondiale, avec bien entendu plus ou moins d’intensité selon que l’on se trouve dans les régions dites « développées » ou « sous-développées ». Face à cette dégradation dans les ressources naturelles et dans la qualité de vie des populations, est né le mouvement écologiste. L’ère de l’écologisme (Deuxième « E ») Au cours de ces dernières décennies, l’écologie a fait une percée pour ainsi dire « verdoyante » aussi bien au niveau macroéconomique — national et mondial — que microéconomique (entreprise). Les mouvements politiques comme les mouvements associatifs orientés vers « l’économie verte » ont fait prendre conscience à l’entreprise que continuer à se focaliser uniquement sur la croissance économique sans regarder ce que cette croissance effrénée entraîne sur la nature et la santé de la population serait une stratégie suicidaire. Parallèlement, un autre mouvement en faveur du bien-être du consommateur qui s’est cristallisé dans ce qu’on a appelé le « Green Marketing » (marketing vert) ou « Consumer Oriented Marketing » ou encore « Environment-Friendly Marketing » s’est développé avec pour objectif de mettre sur le marché des produits « inoffensifs ». Enfin, un mouvement en faveur des produits « bio » a également milité en faveur de produits plus « sains » pour le consommateur. A la suite de tous ces mouvements, les entreprises se sont mises à intégrer la dimension écologique dans leurs plans économiques. Les entreprises les plus consommatrices de ressources naturelles et les plus polluantes comme les industries chimiques et pétrolières — la dernière en date étant British Petroleum et la marée noire qu’elle a provoquée aux Etats-Unis — ont investi sur les technologies anti-pollution. Il faut tout de suite dire qu’en dépit de l’activisme de tous ces mouvements, l’économisme est toujours dominant au sein des entreprises. L’écologie est encore dans une grande mesure considérée comme un « mal nécessaire » et quelque chose qui n’est pas entièrement intégrée dans la « culture » de l’entreprise. Cependant, l’écologisme est en train de croître à un rythme si rapide qu’il atteindra probablement la parité avec l’économisme, au moins dans les pays développés. Dans ces conditions, on ne parlera plus uniquement de profit (ou valeur) pour le producteur mais aussi de profit/valeur pour le consommateur. On passera alors de l’ère de la production de masse et de la consommation de masse à l’ère d’une production plus personnelle et humaine. L’ère du retour à l’étatisme (Troisième « E ») L’Etat a toujours joué un rôle dans l’économie aussi bien au niveau macro que microéconomique. On a d’abord vécu l’ère du dualisme entre économies capitalistes et économies socialistes. Dans l’économie capitaliste, l’Etat a un rôle de gendarme et l’économie est dirigée à la fois par « The invisible hand » « la main invisible » chère à Adam Smith et constituée par le marché et par la « The visible hand » « main visible » des managers et des entrepreneurs de type Schumpetérien. Dans l’économie socialiste (et communiste), à l’inverse, l’Etat est le « manager » de l’économie, et les entreprises ont un rôle d’exécutant des décisions prises par lui. Depuis 1989, avec la quasi-disparition du système socialiste, suite à l’effritement de l’ex- bloc soviétique, le seul grand système encore largement en vigueur est le système capitaliste appelé aujourd’hui d’un terme plus doux : économie de marché. Dans une telle économie aujourd’hui, et notamment à la suite de la crise financière qui a explosé en 2008, l’Etat, qui était « invisible » auparavant, se voit tout d’un coup propulsé sur la scène comme le gardien des fondamentaux de l’économie de marché. L’Etat n’est plus seulement le gendarme qu’il était, mais il est devenu une sorte de co-manager, partageant la responsabilité économique avec les entreprises. L’exemple le plus actuel est l’intervention de l’Etat américain et des Etats européens dans le renflouement des banques qui, autrement, seraient tombées en faillite, entraînant probablement une crise aussi grave que celle de 1929. Cette évolution de l’Etat gendarme (ou policier) à l’Etat co-manager démontre, on ne peut mieux que l’Etat tout seul ne peut pas gérer l’économie comme le prétendaient les socialistes, et l’entreprise (et son corollaire le marché) ne peut pas gérer l’économie comme le prétendaient les partisans de la Market Economy classique. Ainsi donc, au sein de la nouvelle économie qui est en train de se construire, on retrouve intégrés les deux systèmes défunts : le système capitaliste et le système socialiste. L’ère de la « Business ethics » (Quatrième « E ») Le dernier acteur à faire son entrée dans la nouvelle économie unifiée « in the making » est ce qu’on appelle « la Business Ethics » « éthique des affaires ». Il faut tout de suite dire que le mouvement éthique ne date pas d’hier et que plusieurs écoles de pensée aussi bien dans les entreprises qu’à l’échelle mondiale ont développé des codes de conduite devant s’appliquer aux entreprises. Un des grands auteurs qui ait beaucoup vulgarisé la question de l’éthique en affaires est Peter Drucker, le grand gourou du management américain. Cependant, c’est surtout avec l’avènement de la crise financière américaine récente et les scandales financiers qui s’en sont suivis que l’éthique des affaires est revenue sur la scène économique aussi bien au niveau micro que macroéconomique. Pour ne citer que quelques exemples de ces scandales, on peut rappeler l’affaire Madoff aux Etats-Unis et l’affaire Kerviel en France. Ces deux événements — la crise financière et les scandales qui en ont résulté — ont rendu plus que jamais l’adoption de règles éthiques et de codes de conduite capitale et urgente. Le problème est que si pratiquement tout le monde est d’accord aujourd’hui pour dire que l’établissement d’une éthique des affaires est nécessaire, tout le monde n’est pas d’accord sur qui doit établir ces règles et qui doit les faire appliquer (l’Etat ou les entreprises ?). On pense, en effet, que si c’est l’Etat qui définit l’éthique des affaires, il risque d’établir des règles qui aboutissent à pénaliser et punir les entreprises. Si, au contraire, c’est l’entreprise qui doit établir sa propre éthique, elle risque d’établir des règles qui lui donnent trop de marge de manœuvre et de droits. Une fois de plus, on est renvoyé à la case départ. Avec le nouveau rôle que l’Etat est appelé à jouer dans la « nouvelle économie » — et qui semble apparemment être accepté par les entreprises, et tout au moins par les banques — il y a de fortes chances que ce soit l’Etat qui soit responsable de l’établissement et de l’application de l’éthique des affaires. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne le fera pas tout seul, mais avec la collaboration des entreprises qui connaissent mieux que leur fonctionnement. Conclusion En conclusion, on peut dire que la nouvelle économie en construction aussi bien au niveau micro que macroéconomique ne peut plus se contenter d’un des quatre « E ». Pour être une « citoyenne » au sens plein du terme, l’entreprise aujourd’hui doit intégrer les quatre dimensions absolument indispensables à sa survie et à son développement dans une économie globale en constant changement. Une entreprise qui ne tiendrait pas compte de l’une ou de l’autre de ces dimensions se verrait tout simplement menacée par les entreprises qui réussiraient à appliquer une sorte de « mix-economy » à l’image du « mix-marketing » des quatre « P » (produit, prix, place, promotion) cher aux spécialistes du marketing. Par Arezki Ighemat
Nicolas Sarkozy a promis jeudi de ne rien céder dans les négociations européennes et internationales sur les marchés agricoles.Lors d'une table ronde sur les difficultés du monde rural en zone de montagne dans une ferme de l'Aveyron, entre des bottes de paille, le président de la République a expliqué que l'agriculture était pour lui "un élément stratégique de l'économie française" et qu'il ne "transigerait pas" avec son avenir. "J'ai suffisamment fait au nom de la France pour sortir l'Europe de l'ornière pendant la crise", a-t-il déclaré. "S'agissant de la politique agricole commune, ma marge de négociation est nulle." "A l'inverse, j'ai besoin du soutien du monde paysan", a-t-il ajouté. "Je ne peux pas me battre sur deux fronts, le front de la concurrence internationale, le front de ceux qui ne comprennent pas que la régulation du marché agricole est indispensable." Les négociations pour la réforme de la Politique agricole commune européenne après 2013 risquent de raviver les divisions entre la France et certains pays qui, comme le Royaume-Uni, souhaitent démanteler les mécanismes de l'Europe verte. Plusieurs grandes nations agricoles, comme le Brésil, entendent également obtenir un meilleur accès au marché européen dans le cadre des négociations de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui sont en friche depuis des années.
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