阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Tuesday, July 27, 2010

4e édition du Salon Algérien des Centres d'Appels



Un rendez-vous incontournable


La 4e édition du Salon algérien des centres d'appels aura lieu les 19 & 20 octobre 2010 à l’Hôtel Sheraton Club des Pins (Alger ). Organisée par SIRA Algérie, cette manifestation se déroulera en même temps que le salon algérien de l'externalisation et comprendra une exposition, des conférences, des ateliers et des rendez-vous d'affaires.
Le salon qui a connu un franc succès au cours de ses trois dernières éditions se fixe pour objectif de rassembler tous les acteurs du secteur (pouvoirs publics, donneurs d'ordre, prestataires tant nationaux qu'étrangers) de proposer les meilleures solutions de création de centres d'appels en Algérie, de contribuer à la maturité du secteur des centres d'appels, de susciter des vocations pour la création de centres d'appels " inshore " et " offshore ", de faire connaître les atouts de la destination " Algérie Centres d'appels " , de construire les conditions de réussite d'un nouveau marché de la relation clients en Algérie et d'aider à l'émergence d'un marché maghrébin de la relation clients et des centres de contacts.
Ainsi le SACA est en phase avec les attentes des professionnels et les promesses d'un décollage du secteur de la relation clients en Algérie. ce salon est devenu au fil des ans un rendez-vous incontournable.
Il rassemble 25 exposants et partenaires nationaux et étrangers, représentant les donneurs d'ordre et les prestataires, 150 congressistes représentant les professionnels du secteur et 800 visiteurs professionnels nationaux et étrangers. il comprend 6 conférences et ateliers. Notons que Sira Algérie est une entreprise de droit algérien, fondée en 2005 à Alger. SIRA Algérie organise six salons annuels.
il s'agit du Salon international du recrutement et des ressources humaines à Alger , du Salon international du recrutement et des ressources humaines à Oran, du Salon de l'Externalisation en Algérie, du Salon des centres d'appels, du salon des entrepreneurs en Algérie et du salon international du mobile internet et télépaiement. En 2008 Sira Algérie a remporté l'appel d'offres de BNP Paribas pour l'organisation de l'Académie des PME dans cinq pôles économiques du pays (Blida, Oran, Annaba..).
Sira Algérie assure des missions ponctuelles de conseil en recrutement. Sira Algérie réalise également des missions d'accompagnement d'investisseurs en Algérie. Sira Algérie gère pour le compte de la Convention France- Maghreb les relations institutionnelles et commerciales en Algérie.

K.B.

Algerie epanouissement de la société de façon intrinsèque



La redéfinition des responsabilités pour la saine mise en œuvre du programme quinquennal est à faire à tous les échelons, en amont et en aval. C'est un nouveau rapport de force à mettre en marche dans la finalité d'assurer une plus grande transparence dans l'exécution des opérations. Cela suppose un travail de responsabilisation des commis de l'Etat, des gestionnaires et des élus. L'accent sur les prérogatives de chacun et de tous est ici "capital" pour assurer les résultats escomptés, car il y a un immense chantier de consolidation de ce développement et un travail à entreprendre pour le regain de ce type de tâches nationales. Mais, il reste toujours certaines mentalités à convaincre, tant elles ne veulent pas s'accommoder à cela, et qu'il faudra mettre à "terre" pour l'intérêt du pays. La plus grande mission n'est rien moins que la "restauration" de la défense de l'intérêt suprême de la Nation. C'est tout l'avenir du pays qui devrait "primer" sur tout autre considération. Le moment est donc, pour tout un chacun de développer en soi, ce sentiment et d'assimiler les moyens fournis par l'Etat pour faire "grandir" le pays dans tous les domaines. En vertu des raisons admises par le programme présidentiel, responsables et membres de la société civile doivent contribuer activement en vue de promouvoir un développement en fonction du progrès social et au profit de toutes les populations. Cette politique à caractère d'orientation, de stimulant et d'intégration est indiscutable. Elle ne saurait ni changer ni ébranler un principe vibrant de philosophie sociale et économique, du reste accepté par l'écrasante majorité du peuple. Ce qui sous-entend que la prise de conscience générale n'est autre que la participation à l'épanouissement de la société de façon intrinsèque et de manière plus forte et plus complète. C'est que le programme présidentiel a été élaboré pour une amélioration intégrale de la société algérienne. Un thème extrêmement vaste qui participe maintenant à la refonte de tous les aspects de la vie nationale.
B. Chellali

Onze millions d’Algériennes sont célibataires




Femme Algérienne – Dans notre société, le célibat est comme le tabagisme. Il est plus critiqué au féminin qu’au masculin. Toutefois, cela n’a pas empêché le célibat féminin de prendre de l’ampleur. Sur 18 millions de femmes recensées, 11 millions sont célibataires. 50% des femmes algériennes en âge de procréer le sont aussi
A la succession des générations, le célibat prend de nouvelles dimensions résultant de nouvelles conditions socio-économiques et modes de vie. L’Algérie ne fait pas exception quant au recul de la moyenne d’âge de mariage. Nos m?urs et traditions ne savent plus comment imposer leurs règles et approches contre le célibat prolongé.

Du point de vue social et religieux, la notion de mariage est beaucoup plus profonde. Il ne s’agit pas d’une simple union de deux êtres, mais un culte par lequel le marié complète l’autre moitié de sa religion. Hélas, les choses ont bel et bien changé, et les célibataires peinent à compléter leur moitié en religion.

Entre problème de logement, chômage, la priorité aux études supérieures et la vie professionnelle au détriment de la vie en couple?le mariage a de plus en plus de quoi justifier son retard.

Cependant, par effet de coutumes et considérations religieuses, notre société n’est pas tolérante vis-à-vis du célibat, et c’est le célibat féminin qui capte majoritairement les commentaires et les discussions non pas celui des hommes. Dans ce contexte, la célèbre croyance que le mariage est une question de maktoub ne sert à rien quand il s’agit du célibat féminin.

Le célibat est comme le tabagisme. Il est plus dangereux pour la femme est moins toléré.

Les statistiques rendues lors d’une rencontre portant sur les questions du mariage organisée par l’association bougiote Tafath révèlent que sur les 18 millions de femmes recensées, 11 millions sont célibataires dont 6 millions sont âgées de plus de 35 ans et 250 000 filles bouclent la trentaine chaque année

Dans le même contexte, le directeur des études et analyses de l’évolution des indicateurs sociaux pertinents au commissariat général à la planification et à la prospective, Faouzi Amokrane, a fait savoir lors d’une journée d’étude sur la santé de la femme et du genre, organisée par l’Institut national de la santé publique au mois d’avril dernier, que la moitié de la population algérienne en âge de procréer était célibataire.

Par ailleurs, les résultats d’une enquête menée par le Centre d’information et de documentation sur les droits de l’enfant et de la femme CIDDEF en 2009, font savoir au sujet du travail des femmes célibataires une fois mariées, que la population de célibataires est divisée en deux par rapport à cette question.

«50% des femmes célibataires répondent sans équivoque ?’oui » tandis que l’autre moitié pose des conditions. Sur 74% des femmes les plus favorables au travail, désirent elles-mêmes travailler! une fois mariées, seulement 9% parmi elles ne le désirent pas». L’évolution de la femme, son accès aux études supérieures, son insertion dans le monde du travail et son autonomie financière font reculer la moyenne d’âge de mariage.

Des acquis qui de plus en plus ne savent pas répondre aux interrogations de leurs proches lors des rencontres et fêtes familiales : «Quand mangera-t-on le couscous ?» car même si aujourd’hui des usines sont spécialisées dans la production du couscous, cela n’a nullement rendu le mariage moins compliqué comme c’est le cas autrefois quand c’étaient elles-mêmes qui le roulaient. La vie se complique vu les difficultés en tous genres qui ne rendent pas l’union conjugale facile pour les hommes célibataires encore moins pour les femmes dont les exigences dépassent parfois celles des hommes.

En attendant de nouvelles tendances du célibat, les études supérieures, la vie professionnelle continuent à devancer le classement des priorités des femmes, viendra ensuite le projet du mariage dont les négociations concernent ! bien évidemment les hommes qui possèdent un poste de travail et un logement

source: Le jour d’algerie

Premier Mr Ali Chihani, non voyant, est en train de se préparer à la réalisation d'un film, au sein du projet "4 sens


http://www.dailymotion.com/video/xe2h4g_ali-chihani-realisateur-non-voyant_creation
voyant_creation
Mr Ali Chihani, non voyant, est en train de se préparer à la réalisation d'un film, au sein du projet "4 sens".
Plus d'infos sur le projet (le blog qui suit le projet pas à pas) :
http://www.facebook.com/pages/4-SENS/128894447143451?ref=mf

Google devient le moteur de recherche de Yahoo! Japan



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par Guénaël Pépin, ZDNet France
Technologie - Le moteur du géant de la recherche en ligne sera donc la base de la fonction de recherche du portail japonais de Yahoo!. Avec cet accord, Mountain View s’arroge 88% des requêtes du pays.

L'hégémonie de Google sur la recherche continue sa marche. Yahoo! Japan a annoncé ce mardi que Google allait devenir le moteur de recherche de son portail, qui compte pour 57% des requêtes effectuées dans le pays.

Le site japonais de Google capitalise lui 31% de ce marché, contre moins de 3% pour Bing de Microsoft. Ce sont donc 91% des recherches au Japon qui sont détenues par les trois géants américains, dont bientôt 88% par Google.

Masahiro Inoue, pdg de Yahoo! Japan, cité par l'AFP, affirme pourtant que « nous ne pensons pas qu'il y ait un problème de monopole ». Selon lui, la présentation et les services offerts par Yahoo! sont assez différenciant pour ne pas donner l'avantage à Google.

Yahoo! propriétaire à 35% de Yahoo! Japan

On peut s'étonner d'un tel accord. En effet, un partenariat sur 10 ans avait été signé en 2009 entre les deux géants pour faire de Bing le moteur de recherche de Yahoo!. Un rapprochement dont les premiers tests ont commencé fin juillet.

Le choix japonais de Google est possible car Yahoo! Japan n'est pas concerné par le contrat qui lie le groupe Yahoo! à Microsoft.

La filiale japonaise est ainsi détenue à 35% par Yahoo! et 40% par Softbank, le troisième opérateur de télécommunications nippon. M. Inoue indique tout de même avoir reçu l'accord de Jerry Yang, co-fondateur de Yahoo! pour ce qui est « la meilleure solution pour la croissance de Yahoo Japan! ».

Algerie Le programme de mise à niveau des PME ratisse large


L'initiative Desertec est sur la bonne voie




Il y a un an, 13 entreprises allemandes créaient l'initiative industrielle Desertec (DII), un consortium qui vise à fournir en énergies renouvelables, 15 % de l'électricité européenne d'ici à 2050.
Depuis, les gouvernements Algériens, puis Marocains, et Tunisiens les ont rejoint, alors que la Libye, l'Egypte et la Jordanie ont également exprimé leur vif intérêt. Cette année, des sociétés comme First Solar, Saint-Gobain, Nur Energie ou Concentrix solar sont aussi entrées dans la danse.

L'inauguration du premier projet pilote Desertec matérialisé par une centrale solaire thermique approche rapidement. Située dans le désert central du Maroc, la centrale solaire à concentration sera conçue pour fournir 250 mégawatts de puissance.

« Nous avons choisi le Maroc, parce que l'insolation (rayonnement solaire) est excellente et qu'il n'y a pas trop de poussières dans l'air. Le site n'est pas loin d'un réseau électrique. L'eau pour le refroidissement et pour le nettoyage des miroirs est également à portée de main », a déclaré Paul Van Son ressortissant néerlandais et directeur de DII.

Desertec prévoit au départ d'alimenter les besoins énergétiques des pays d'Afrique du Nord avec de l'énergie éolienne et solaire. Les subventions seront nécessaires au début car les coûts de production d'électricité à partir de centrales solaires à concentration, en particulier, sont encore trop élevés en comparaison avec l'électricité générée par du combustible fossile.

Dans une deuxième étape, Desertec prévoit d'acheminer une portion de l'électricité produite vers l'Europe, à travers la Méditerranée, par le biais de lignes électriques hautes tensions.

Paul Van Son qui dirige Desertec depuis son bureau à Munich, essaie de garder la tête froide malgré l'enthousiasme que le projet DII a suscité partout où il est accueilli. Il sait que le coût d'investissement estimé à 400 milliards d'euros n'est encore rien qu'un chiffre.

Dans l'ensemble, les organisations internationales de protection de l'environnement ne sont pas opposées au projet Desertec. Greenpeace en a même fait un "modèle" et espère que cela permettra d'accélérer la progression des énergies renouvelables.

Adhésion : L'UE ouvre les négociations avec l'Islande



[Fenêtre sur l'Europe]

La première conférence intergouvernementale sur l'adhésion de l'Islande à l'Union européenne, qui marque l'ouverture formelle des négociations d'adhésion avec ce pays, s'est tenue aujourd'hui à Bruxelles.


La présidence belge a exposé le cadre de négociation de l'UE, qui définit la teneur des pourparlers avec l'Islande, ainsi que les principes et les procédures qui les guideront, ouvrant ainsi la voie aux prochaines discussions d'adhésion entre l'Islande et l'UE.

Avant que ne commencent véritablement les négociations, chapitre par chapitre, entre l'Islande et les Etats membres de l'UE, le processus d'examen analytique (screening) fournira une analyse approfondie des règles et règlementations de l'UE auxquelles le pays doit se conformer ("l'acquis"). Ce processus, qui devrait se dérouler entre novembre et la mi-2011, permettra à l'Islande de se familiariser avec l'acquis et à la Commission d'apprécier l'état de préparation du pays à une adhésion à l'UE. Une fois l'examen analytique achevé, les Etats membres de l'UE et l'Islande pourront entamer les négociations sur les différents chapitres.

L'Islande est le troisième pays avec lequel l'UE mène actuellement des négociations d'adhésion, après la Croatie et la Turquie, avec lesquelles les négociations ont débuté en 2005.

Mr Le président Bouteflika santé maternelle et infantile droit fondamental




Le président Bouteflika à Kampala: la problématique de la santé maternelle et infantile conditionne les efforts de développement



Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a affirmé à Kampala (Ouganda) que la problématique de la santé maternelle, néonatale et infantile conditionne les efforts de développement dans les différents pays. "La problématique de la santé maternelle, néonatale et infantile conditionne les efforts de développement dans nos pays car la santé, qui est un droit fondamental, relève également de l'investissement dans le développement économique productif", a souligné le président Bouteflika, dans son allocution à la 15e conférence des chefs d'Etat et de gouvernement se tient dans la capitale ougandaise.

SI MOHAND OU MHAND ET YOUCEF OUKACI



Les ciseleurs du verbe ressuscités

Le festival a été organisé, sous le patronage de la ministre de la Culture, par les associations culturelles Youcef- Oukaci et Si Mohand Ou Mhand et en partenariat avec le Haut Commissariat à l’Amazighité, la direction de la culture de Tizi Ouzou et les APC de Timizart et de Souama.

La cinquième édition des journées poétiques Si Moh Ou Mhand et Youcef Oukaci s’est ouverte, hier, au chef-lieu de la commune dans l’ambiance des grands jours. L’événement a été bien organisé car les initiateurs de ce festival de poésie ont capitalisé une grande expérience après avoir organisé cet événement quatre fois de suite depuis 2006. La cérémonie d’ouverture a eu lieu en présence de la grande figure de la chanson kabyle, Medjahed Hamid, qui était aussi animateur, pendant des années de la célèbre émission de la Radio Chaine II (kabyle) intitulée: «Ichenayen uzekka». D’ailleurs, Medjahed Hamid a salué ce genre d’initiatives qui contribuent à la promotion de la culture berbère. Lors de la cérémonie d’ouverture aussi, le directeur de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou et le président de l’association Youcef- Oukaci de Timizart ont souligné, chacun de son côté l’importance et les objectifs de ce festival. Cette cinquième édition verra la participation de pas moins de soixante-dix poètes venus des quatre coins de la Kabylie. Plusieurs chanteurs ont honoré de leur présence la cérémonie d’ouverture dont Rabah Ouferhat, Ali Meziane, Mehdi Ammad...Aussi, des invités d’honneur sont venus des autres régions d’Algérie, dont des délégations des wilayas de Tamanrasset, Khenchla et Ouargla. Cette fois-ci, l’édition est un hommage à un artiste qui a composé de grandes oeuvres à plusieurs chanteurs et chanteuses. Il a lui-même interprété des titres devenus célèbres comme l’inoubliable chanson d’amour D kem dont l’air musical a bercé toute une génération.
Le festival de Timizart est une occasion de faire découvrir de nouveaux talents de poètes de la région de Kabylie. Chaque année, ce festival permet à des poètes en herbe d’émerger et de sortir de l’anonymat. Un riche programme est mis en oeuvre depuis hier, dont les déclamations des poètes participants. Parallèlement au programme entrant dans le cadre de la compétition du concours de poésie, les organisateurs ont prévu aussi des activités pour l’animation artistique, dont des pièces théâtrales et des conférences-débats. Dans la journée d’hier, il était prévu la présentation de la pièce de la troupe Imesdurar n Mekla, intitulée Si Lehlu, adaptée de Mohya. Pour aujourd’hui, Timizart abritera la deuxième série de déclamations et une communication de Abdennour Abdesselam: «Si Moh Ou Mhand en Kabylie, Charles Baudelaire en France, différemment traités». Une deuxième conférence est prévue pour aujourd’hui. Elle sera animée par l’universitaire Said Chemakh autour du poète Youcef Ukaci.
La communication est intitulée: «Youcef Ou Kaci, gar wawal d tewenza». Dans la soirée, une pièce de théâtre intitulée: Timès sera présentée par la troupe Imnayen de Tawrirt Mokrane. Une autre pièce théâtrale qui est une adaptation de Mohya est aussi au menu de ce festival de poésie. Il s’agit de Si Pertuf. Cette dernière est mise en scène par Ahmed Khoudi. La clôture du festival aura lieu vendredi prochain avec une cérémonie où aura lieu, entre autres, la remise de prix et d’attestations de participations aux participants.

Aomar MOHELLEBI

ALGER Clôture de la semaine culturelle avec la province d’Ispahan



Du 18 au 25 juillet, Alger a vibré au rythme de la culture iranienne. En effet, des concerts de musique traditionnelle, des expositions de tapis persans, d’arts plastiques, des ateliers, un café-poésie et des projections ont été programmés dans le cadre de la semaine culturelle de la province d’Ispahan à Alger. Une sorte de «réplique» à la semaine culturelle qu’avait organisée l’Algérie en Iran en 2008. Juste avant la clôture, la troupe de musique traditionnelle d’Ispahan, accompagnée de l’Orchestre régional d’Alger de musique andalouse, avait offert au public algérien une nuit au parfums d’Orient. Cette musique envoûtante qu’ils ont donné, à découvrir reflétait majestueusement cette espèce de symbiose entre ces deux styles musicaux ainsi qu’entre les deux sensibilités culturelles qu’ils représentent.
Le dernier concert qu’avait animé la troupe ispahanaise était à la faveur de la clôture de la Semaine culturelle iranienne en Algérie qui a eu lieu dimanche soir, à la salle d’Ibn Zeydoun de Riad El Feth.

Hadjer GUENANFA

8E ÉDITION DU FESTIVAL DE LA CHANSON AMAZIGHE



En hommage à Ali Kheraz
La 8e édition de cette manifestation s’est ouverte, avant-hier, à Béjaïa. Elle se clôturera le 30 du mois en cours.

C’est le dimanche soir à 20h30 au stade scolaire de la ville de Béjaïa qu’a été donné le coup d’envoi de la 8e édition du Festival de la chanson amazighe, dans une ambiance festive en présence des autorités locales et de diverses personnalités du monde des arts et de la culture. La cérémonie officielle d’ouverture de cette 8e édition, se tient en hommage à Ali Kheraz.. Ainsi, pour la 8e fois, le comité des fêtes de la ville de Béjaïa, sous l’égide de l’Assemblée populaire communale, poursuit son entreprise et entend par là même pérenniser la tradition en mettant, en l’espace d’une semaine, du 25 au 30 juillet 2010, tous les moyens possibles pour rendre agréables les soirées a Béjaïa rythmées et joyeuses. Adoptée, l’idée du festival de la chanson amazigh dans la ville de Bejaia a été reprise par l’APC en 1997, en accueillant la 1ère édition suivie par d’autres éditions, bien qu’en dents de scie, pour devenir un rendez-vous annuel à partir de 2007, l’année de la 5e édition. Depuis, le rendez-vous culturel et artistique prend forme et se concrétise sur le terrain en s’imposant sur l’agenda de l’activité communale à l’instar des autres programmes culturels et sportifs. Le Festival de la chanson amazighe promet d’être riche en musique folklorique, moderne et chaâbi, durant cinq jours consécutifs au niveau du stade scolaire de la ville de Béjaïa, au Théâtre de verdure, sur l’esplanade de la Maison de la culture, place du 1er-Novembre (ex-place Gueydon) et autre espace de la Brise de mer. En somme, le festival qui avait comme objectif, la promotion de la chanson amazighe, a programmé un concours entre les différents chanteurs amateurs qui auront l’occasion de faire connaître leur talent. A cet effet, des prix, des récompenses et encouragements seront distribués aux trois lauréats de chaque genre musical, folklorique, moderne et chaâbi. Et comme joindre l’utile à l’agréable est la devise partagée par tous, ledit festival a aussi pour mission de rendre le séjour des estivants, ayant choisi la destination bougiotte, le plus agréable possible en leur offrant des plateaux de chants riches et variés chaque soir dans les différentes localités.
Pour la première soirée d’ouverture, le public présent a eu droit à un concert qui allie les différents styles de la musique amazighe dans ses styles kabyle, chaoui et tergui, une idée originale du comité des fêtes pour marquer symboliquement l’ouverture officielle.
C’est à la troupe Iteballene Ouguemoune d’ouvrir le bal de la soirée et du festival suivie par le groupe Mazal de Béjaïa, la troupe Azghal et Aghar «le bouclier» venue d’Ilizi, du chanteur Chaoui Jummy, et Udir Ouled Slimane, alternée et décorée par le ballet de Dance Ait Viga qui présentait les différentes danses berbères. Annoncé comme la star vedette, Rabah Asma a eu l’honneur de clôturer la première soirée dans une ambiance bon enfant. Au cours de cette soirée conviviale, Rabah Asma très ému, a refusé toute déclaration avant et après le gala prétextant un besoin de concentration avant de monter sur scène, et évoquant un problème de fatigue juste à la fin de la soirée. En somme, une attitude qui ne lui ressemble pas. Saïd Youcel, Yasmina, Chikh H’ssinou Fadeli plus connu sous le nom de H’ssinou Oued Ghir, Mohamed Hamadache, Bourai Hacene Zahir Meznad et autres chanteurs talentueux, Mokhtar Achouri, devraient se produire, hier, en soirée, comme l’ont si bien souligné les deux animateurs, Kamel Zirem et la comédienne Sofia Medjebar à la fin de la première soirée...

Qui est Ali Kheraz?
Il est des chansons qui sont de véritables classiques et surtout fredonnées à longueur de journée et reviennent à chaque fois dans les grandes cérémonies de mariages sans toutefois connaître leur maître ou plutôt leur filiation.
Ya khali Ya khali et autre Ya ezzine el ali font justement partis. Ce sont des oeuvres de Da Ali Kheraz enregistrée à la radio française dans les années 60 rendues mélodieuses grâce à la contribution du grand Amraoui Missoum Ali Kheraz est chanteur natif de Béjaïa qui a épousé l’art et la culture depuis son jeune âge. Il s’intéressa très tôt à la musique orientale du genre Mohamed Abdelwahab. En 1954, Ali Kheraz fera la connaissance à Alger de Chikh Nordine Belhanafi avant d’émigrer en 1959 en France, un voyage qui l’avait mis sur le chemin de Amraoui Missoum par qui Da Ali s’est introduit à Radio-France pour animer des émissions et interpréter des chansons kabyles avec le style opriental. Il commença ses tournées proprement dit à partir de 1964 avec Allaoua Zerouki, Akli Yahiathène et Dahmane El Harrachi. Agé de 73 an, Ali Kheraz est un artiste en retraite qui mène une vie très modeste.

Boualem CHOUALI

Mr Le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika KAMPALA


«La sécurité est fondamentale pour le développement»

Le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, a affirmé hier à Kampala (Ouganda) que la consolidation de la paix et de la sécurité est fondamentale pour le développement économique du continent africain. La consolidation de la paix et de la sécurité est fondamentale pour le développement économique de notre continent pour la lutte contre la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie de nos peuples, a souligné le président Bouteflika dans son intervention sur les questions de paix et sécurité en Afrique, à l’occasion de la 15e session ordinaire du Sommet de l’Union africaine (UA).
Le chef de l’Etat a relevé que le continent africain consolide chaque jour la pratique de la démocratie, de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit, tout en s’attelant à résoudre les problèmes de l’insécurité et de l’instabilité et en renforçant le recours au dialogue et à la médiation pour le règlement des différends. S’exprimant sur la situation en Somalie, le président de la République a souligné qu’il est temps que le Conseil de sécurité des Nations unies assume pleinement ses responsabilités afin de donner une impulsion décisive aux efforts de l’Afrique, notamment à travers le déploiement de l’Amisom. S’agissant du Soudan, le chef de l’Etat a mis l’accent sur la poursuite des efforts de persuasion à l’endroit des acteurs de la crise qui n’adhèrent pas encore au processus de paix pour les amener, a-t-il souligné, à respecter les engagements pris.
Il a relevé, dans le même sillage, la conclusion d’accords de paix des pays africains comme le Burundi, la Côte d’Ivoire, la République Centrafricaine et de la République démocratique du Congo qui ont réussi à mettre fin à la spirale de violence, appelant ainsi à encourager ces évolutions.
Le président de la République a, en outre, regretté que l’actualité africaine soit marquée par des prises de pouvoir par des moyens anticonstitutionnels, rappelant la doctrine et les principes de l’Union africaine en matière de lutte contre le phénomène des changements anticonstitutionnels.
Il a, par ailleurs, relevé le dénouement survenu dans la crise en Guinée grâce à la tenue d’élections, lançant ainsi un appel aux protagonistes de la crise secouant Madagascar.

R.N

France "Mission de Palestine";représentation diplomatique



Rehaussement du statut de la représentation diplomatique palestinienne en France PARIS (AP) — La France a décidé de rehausser le statut de la Délégation générale de la Palestine, a annoncé lundi le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner en précisant que cette mesure "applicable sans délai" aurait "trois conséquences".

La délégation sera désormais appelée "Mission de Palestine"; le délégué général de Palestine -fonction actuellement occupée par Hael al-Fahoum- sera désigné sous le titre d'"ambassadeur, chef de mission de Palestine". En outre, lors de son arrivée en poste, le "chef de mission de Palestine" sera porteur d'une lettre du président de l'Autorité palestinienne, qui sera présentée au président de la République à l'occasion d'une cérémonie.

Dans une déclaration rendue publique par le Quai d'Orsay, Bernard Kouchner souligne que Paris "soutient, d'ici le premier trimestre de l'année 2012, la création d'un Etat palestinien viable, indépendant, démocratique et vivant en paix et en sécurité aux côtés d'Israël".

"Afin de contribuer à la réalisation de cet objectif et de garantir sa crédibilité, notre pays soutient sans attendre la mise en place des institutions du futur Etat Palestinien", poursuit le ministre en ajoutant que Paris a jugé "opportun, en étroite coordination avec l'Autorité nationale palestinienne, de franchir une nouvelle étape en rehaussant le statut de la Délégation générale de Palestine en France".

Dans un communiqué diffusé sur son site web, la Délégation considère cette annonce comme un "témoignage du soutien français à l'établissement et la reconnaissance d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967". Hael al-Fahoum est "en voie de devenir chef de la Mission de Palestine, et bénéficiera du titre d'ambassadeur", poursuit-elle, notant que la mission de Palestine sera désormais "répertoriée parmi la liste des ambassades et consulats des guides diplomatiques Français". AP

cr/com

Mr Hédi Djilani




Hédi Djilani ou Hédi Jilani, né le 13 février 1948 à Tunis, est un homme d'affaires et syndicaliste tunisien
Originaire de Ras Jebel (gouvernorat de Bizerte), il est à la tête de l'organisation patronale, l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA) depuis 1987.
Alors que ses parents le destinent à la médecine qu'il étudie à l'hôpital Cochin, de 1966 à 1971, c'est le monde des affaires qui l'attire le plus ; il y assume différents rôles dont celui de membre du conseil d'administration de la Banque centrale de Tunisie et du Centre de promotion des exportations.
Après avoir dirigé de nombreuses entreprises industrielles dans le secteur du textile destiné à l'exportation, il représente ses collègues au sein des structures syndicales patronales : président de la chambre syndicale des exportateurs textiles et membre du bureau exécutif de la fédération nationale du textile à partir de 1975 et président de la fédération des exportateurs à partir de 1985. Membre du bureau exécutif de l'UTICA de 1975 à 1980 et de 1985 à 1990, il réussit finalement à prendre la relève du chef historique de l'UTICA, Ferjani Bel Haj Ammar, en 1987.
Il est aussi membre du comité central du Rassemblement constitutionnel démocratique depuis 1989 et membre de la Chambre des députés depuis 1989.
Il a aussi assumé la fonction de président de l'Espérance sportive de Tunis de 1987à 1989

Les entrepreneurs, derniers défenseurs du Maghreb


Écrit par Salim Rabia
Mr Hedi Jilani, patron des patrons tunisiens photo
Hormis quelques vieux militants, tenaces malgré les verrouillages politiques, les hommes d’affaires sont devenus les seuls défenseurs actifs de l’intégration maghrébine. Le cout du non-Maghreb, thème ressassé avec patience à chaque rencontre des hommes d’affaires, est, aux yeux de ces hommes d’affaires d’Algérie, du Maroc ou de Tunisie, est une aberration à traiter en priorité.
Avec un manque à gagner de 2 points de PIB annuel pour chaque pays (1 % représente plus de 10 milliards de dollars de valeur ajoutée), ce non-Maghreb relativise en effet de manière considérable la course aux IDE à laquelle se livrent les pays concernés. Des économistes considèrent qu’une intégration maghrébine sérieuse est de nature à générer une croissance de 1 à 4% avec des effets immédiat sur l’emploi d’autant qu’il s’agirait d’une croissance solide non dépendante des aléas de la conjoncture (cours du pétrole, pluviométrie).
La demande interne de Maghreb – par opposition aux demandes externes, européenne et américaine – est très naturellement portée par ceux qui ont le plus intérêt à sa réalisation rapide. En s’ignorant et en signant des accords de libre-échange avec des partenaires du nord, les pays gagnent-ils au change ?
Dans un récent séminaire organisé à Paris par l’IFRI (Institut Français des relations internationales, l’économiste algérien El Mouhoub Mouhoud, professeur d'économie à l'université Paris-Dauphine, a souligné que « le coût de la non-intégration Sud-Sud est plus élevé que celui de la non-intégration Nord-Sud ».
Le fait est, en dépit des discours de réclames que l’on entend dans chacun des pays, le Maghreb et les pays qui le composent ne font pas partie des zones émergentes. L’intérêt économique des pays concernés est moins de courir vers un renforcement des relations économiques avec l’Europe que d’œuvrer à une plus grande intégration maghrébine.
Regarder vers le nord en ignorant le voisin
Le scepticisme à l’égard de l’Union pour la Méditerranée ne relève pas que de l’objection politique au demeurant très importante. Ainsi que le note, Khadidja Mohsen-Finan, professeur de sciences politiques, « Un vrai projet méditerranéen n’a pas de sens si les pays du Sud continuent d’agir de manière fragmentée. Ces espaces cloisonnés et étriqués sont du reste très peu attrayants pour les IDE qui ont besoin de marchés larges et intégrés. Le Maghreb est aujourd’hui une petite région économique dont les pays regardent inlassablement vers le Nord et se désintéressent de leurs voisins ».
Le cout du non-Maghreb est en effet plus élevé que l’absence d’intégration avec l’Europe. L’affaire de l’Union pour la Méditerranée a montré qu’une grande partie de l’Europe ne considère pas qu’une intégration de la rive sud constitue une priorité européenne.
D’une rencontre à l’autre, d’un forum à l’autre – et cela sera sans doute redit lors de la conférence américano-maghrébines de l’entrepreneuriat prévue pour 29-30 octobre prochain – les hommes d’affaires maghrébins sont fascinés par l’extraordinaire potentiel existant dans la région pour peu que soient garanties la libre circulation des personnes, des marchandises et des capitaux. Les données sont en effet limpides et elles ont été livrées en mai 2009 lors du 1er Forum des hommes d’affaires maghrébins, à Alger. L’’Algérie met sur le marché européen 62% de ses exportations et en importe 58%, le Maroc réalise 60% de ses échanges avec l’Europe. 78% des exportations de la Tunisie vont vers l’UE et 72% de ses importations à partir de ce même marché. Par contraste, la moyenne des échanges commerciaux entre les pays du Maghreb ne dépasse pas les 3% alors que les échanges de ces mêmes pays sont de l’ordre de 70% avec l’Union européenne.
Pas de Maghreb sans démocratie ?

A la veille du second forum, tenue en mai 2010, M. Hédi Djilani, patron des patrons tunisiens (UTICA) se disait convaincu qu’un marché maghrébin ouvert existera bien, tôt ou tard. «Notre plus grand souhait c’est que la politique prenne enfin en considération la volonté des hommes d’affaires à créer l’Union du grand Maghreb» avait-il dit. La formule de reproche doux adressée aux politiques indique clairement les limites des hommes d’affaires maghrébins. S’ils sont convaincus que le Maghreb intégré profitera à tous, ils sont néanmoins trop dépendant du politique, y compris au Maroc ou en Tunisie, pour se permettre de critiquer ouvertement leurs gouvernements respectifs. La question démocratique qui se pose pratiquement dans les mêmes termes dans les pays du Maghreb empêche l’émergence d’une classe d’entrepreneurs autonomes. Tout comme elle entrave le Maghreb. Abdelhamid Mehri, porte-parole de la conférence historique de Tanger d’avril 1958, l’a déjà noté : « L’esprit profondément maghrébin de la conférence de Tanger, que les régimes œuvrent à étouffer, aurait, dans un contexte démocratique, créé des dynamiques permettant de dépasser le blocage. C’est pour cela que je dis que la démocratie et le Maghreb marchent de pair ». Les entrepreneurs qui continuent, vaille que vaille, à défendre la mise en place d’un marché maghrébin devront sans doute se résoudre à prendre le risque de faire de la politique…


Incertitudes des perspectives des réserves des hydrocarbures en Algérie

Incertitudes des perspectives des réserves des hydrocarbures en Algérie ainsi que du prix de cession du marché du gaz ou la problématique de la sécurité nationale
Les perspectives des réserves du pétrole/gaz ainsi du prix de cession du marché du gaz restent incertaines dont la majorité des contrats à moyen et long terme arriveront entre 2012/2015 à expiration, ce qui ne vas pas sans avoir des conséquences sur les recettes de Sonatrach donc sur le devenir de l’économie algérienne rentière où tout est irrigué par les hydrocarbures. Cette situation doit être replacée à la fois au sein de la nouvelle configuration de la stratégie énergétique mondiale et du nouveau défi écologique avec un changement du modèle de consommation énergétique qui se dessine entre 2015/2020 dont les énergies renouvelables, la généralisation de ces nouvelles technologies pouvant les rendre rentables par rapport aux énergies fossiles.Lors de la conférence internationale tenue à Berlin le 21 mai 2010 ayant pour thème « dialogue énergétique: Russie-UE, aspect gazier », le président de GDF Suez Jean-François Cirelli, l’allemand E.ON Ruhrgas et le président de l’Union européenne de l’industrie du gaz naturel (Eurogas) Domenico Dispenza ont estimé que les accords à long terme sur la livraison de gaz à l ‘Europe doivent pouvoir subir des modifications compte tenu de la conjoncture économique et demandé à Gazprom de baisser le prix du gaz prévu par leur contrat à long terme ou de changer certaines clauses dans les contrats.
Or, Gazprom, qui indexait jusqu’ici ses prix sur ceux du pétrole, a accepté de vendre une partie du gaz aux prix spot (à court terme) qui sont environ 25% inférieurs aux prix des contrats à long terme, l’écart pouvant être plus important si le cours du pétrole est élevé et le prix du gaz sur le marché spot reste au niveau de 4 dollars le MBTU.
Et selon l’influent quotidien économique espagnol, l’Expansión, en date du 24 mai 2010, l’Espagne demanderait à l’Algérie une révision à la baisse du prix du gaz et paradoxe, c’est l’Algérie qui demandait dans un récent passé un relèvement des prix de cession du gaz à l’Espagne et à Gaz de France, remettant en cause le prix de cession du gazoduc Medgaz, exploité par un consortium composé des groupes espagnols Endesa (12%), Iberdola (20%), Cepsa (20%), du français GDF Suez (12%) et de Sonatrach (36%).
Cela peut par ricochet se répercuter également sur le prix du gazoduc Galsi( Europe via Italie), puisque le projet Nigal dans ces conditions ne sera plus rentable devant relier le Nigeria à l’Europe- via l’Algérie, d’ une capacité de 20 à 30 milliards de m3/an destinés en majorité au marché européen, où selon l’étude de faisabilité confiée à la société britannique Penspen/IPA le projet pour se matérialiser coutera plus 13 milliards de dollars contre une prévision au départ de 7 milliards de dollars, sans compter la résolution de certains conflits frontaliers, qui devait permettre à l’Algérie de concurrencer Gazprom et la Norvège pour passer horizon 2015 de 10% actuellement à 15% pour l’approvisionnement de l’Europe. Et les contrats annoncés pour 2012 de l’Algérie avec la Turquie pays émergent à fortes potentialités, sont encore plus problématiques (quel prix de cession) car dans la pratique des affaires il n’ ya pas de sentiments, la Turquie ayant favorisé récemment l’accès des terminaux venant de la Russie traversant son territoire et ayant une stratégie agressive vers les pays pétroliers et gaziers du Moyen Orient.
Le groupe Sonatrach a annoncé qu’il négociait actuellement des contrats de livraisons à long terme de GNL avec quelques pays asiatiques. Or pour le cas Asie, il s ‘agit de prendre en compte la concurrence des pays d’Afrique et surtout de l’Iran qui avec les tensions géo- politiques a besoin de financement (plus de 15% des réserves mondiales de gaz conventionnel contre 35% pour la Russie ) et surtout pour le GNL du Qatar (10% des réserves mondiales) qui avec des complexes d’une capacité presque du double à ceux de l’Algérie (importantes économies d’ échelle) et sa proximité géographique avec l’Asie ( réduction du cout de transport) , d’où d’ailleurs sa réticence à la réunion à Oran du 19/21 avril 2010 avec la Russie de refuser de réduire l’offre, l’Algérie devant contourner toute la corniche d’Afrique pour arriver à l’Asie.2- Pour le gaz, dont le marché est segmenté ce qui rend d’ailleurs impossible une OPEP gaz à l’image de celle du pétrole, nous savons qu’en moyenne, le prix de cession dans les contrats à moyen et long terme (non le marché spot), tenant compte bien entendu des fluctuations du dollar monnaie de référence, est environ 1/10 du prix du pétrole encore qu’existent des différences de prix mais avec un écart faible, fonction des zones géographiques et des modalités de contrats.
L’expérience historique a montré que la formule d’indexation du gaz sur celui du pétrole pose problème, n’ayant pas eu toujours eu une proportionnalité entre le prix du marché du pétrolez et celui du gaz et cela est vrai depuis 2009/2010 avec le développement du marché spot par le gaz non conventionnel. Cela est important pour l’Algérie puisque le gaz (GN et GNL) représente environ un tiers (1/3) de la valeur en devises de ses exportations, et beaucoup plus à l’avenir puisque pour le pétrole ayant moins de 1% des réserves mondiales allant, à moins d’un miracle, vers l’épuisement dans moins de 18 ans.
Si, l’Algérie est mieux dotée en gaz, ce dernier représente actuellement selon les statistiques internationales 3% des réserves mondiales (4500 milliards de mètres cubes gazeux estimation de la revue BP pour 2006/2007). Dans ce cadre, l’Algérie a programmé d’importants investissements tant à travers les canalisations (Medgaz et Galsi) que la construction de deux GNL ( Skikda et Arzew ), les exportations devant tourner autour de 60% de GN et 40% de GNL horizon 2014/2015, et pour ces investissements, au départ, il était prévu que Sonatrach approvisionne la cote Est des États-Unis d’Amérique. Or, le repositionnement qui s’opère aux États-Unis vers le gaz non conventionnel au détriment du GNL ( les USA risquant à l’horizon 2020 de devenir exportateur net de gaz, le Department of Energy ayant revu à la baisse sa prévisions de demande de GNL de plus de 60 % à l’horizon 2020; d’où le gel voire l’abandon de plusieurs projets de regazéification.) va modifier la donne au plan mondial -La mise sur le marché de capacités additionnelles de liquéfaction (57 Gm3) et de regazéification (260 Gm3) entre 2009 et 2013, ces surcapacités ne conduiront-ils pas à des taux d’utilisation très faibles des terminaux d’importation GNL avec comme résultat dans les prochaines années l’offre de GNL surpassant fortement la demande gazière globale, avec pour conséquence une pression accrue sur les prix, qui, selon Cedigaz ,dans son rapport de décembre 2009 devrait reculer, la mise sur le marché d’une offre disponible supérieure de 100 Gm3 ces deux dernières années, combinée à une forte réduction de la demande, rallongeant jusqu’à 2015-2016 la période actuelle de bulle gazière.
Face à cette situation, où le prix de cession du million de BTU est d’environ 4 dollars pour le gaz non conventionnel, réduction des couts de plus de 40% permis grâce au forge horizontal, et en plus par la prise en compte de l’entrée croissante dans le marché du gaz de nombreux pays en Afrique et en Amérique latine concernant le gaz conventionnel, sans compter les nombreux projets de canalisation à travers le monde notamment vers l’Asie et les Balkans, se pose alors la question de la place de Sonatrach dans cet échiquier stratégique mondial et de la rentabilité des installations tant par canalisation que du gaz naturel liquéfié alors que la rentabilité du GN doit être environ de 8/9 dollars et celle du GNL entre 11 et 14 dollars. Va-t-on donc vers des renégociations à la baisse du prix de cession du gaz algérien ?
3- La Commission nationale de régulation de l’électricité et du gaz (CREG) le 25 juillet 2010 sur son site internet a élaboré le programme indicatif d’approvisionnement du marché national en gaz pour la période 2009-2018 et prévoit trois scénarios : hypothèse de forte consommation intérieure en 2018 avec 63 milliards de mètres cubes gazeux ; une hypothèse moyenne avec une consommation intérieure de 55 et une hypothèse faible avec 51 milliards de mètres cubes gazeux contre une consommation en 2010 de 29 et 40 fin 2014. La forte connexion par rapport au marché international , ( bas prix) explique en grande partie la forte consommation intérieure, et en partie le déficit structurel de Sonelgaz, car un meilleur management et la concurrence permettrait également de réduire les couts . Ainsi, l’Algérie pourrait faire face à une grave crise interne de gaz dans les huit prochaines années s’il n’y a pas de découvertes substantielles qui sera fonction tant du vecteur couts/ prix de cession au niveau mondial pouvant découvrir des centaines de gisements mais non rentables financièrement que de la maitrise technologique supposant la revalorisation de la ressource humaine évitant cette dispersion de Sonatrach qui devient un État dans un État au lieu de se consacrer à ses métiers de base, et un bon partenariat posant la problématique suivante : les 41/51% favorisent t-ils l’entrée de compagnies étrangères avec leur savoir faire au moment où la concurrence internationale est vivace.
Aussi, en cas du maintien du statut quo actuel tant des prix internationaux du gaz conventionnel, concurrencé par le gaz non conventionnel et horizon 2018 par les énergies renouvelables, la production actuelle de Sonatrach , ne pourras pas subvenir à ses engagements d’exportation à travers tant ses GNL que les réseaux Medgaz et Galsi ( à moins d’un bradage qui couvrirait à peine les frais de production) et le déficit pourrait atteindre 50 milliards de m3 en 2014 avec le risque de devenir importateur net de gaz à l’horizon 2025, c’est dire dans 15/16 ans c’es t à dire au même moment de l’épuisement des réserves de pétrole. Cela a des répercussions sur la capacité de financement future de l’Algérie où tout est irrigué par la dépense publique via les hydrocarbures, dont notamment celle de 200 milliards de dollars entre 2004/2009( le problème est ce que ce montant a été intégralement dépensé n’ayant pas eu à ce jour de bilan ) et le programme d’investissements publics de 2010 à 2014 de 286 milliards de dollars, qui n’est que le prolongement de l’ancien, étant faux d’affirmer que 40% vont à l’éduction puisque plus de 85% de ce montant sont destinés aux infrastructures ( le global dépassant 70% comme entre 2004/2009) et non à la valorisation de la connaissance.
Ce programme concerne deux volets, à savoir les restes à réaliser des grands projets déjà entamés de 130 milliards de dollars, ( montant faramineux de 45% de réévaluation, démontrant une non maitrise de la gestion des projets ) et l’engagement de projets nouveaux pour 156 milliards de dollars. Avec le montant de l’autofinancement de Sonatrach( 63 milliards de dollars 2010/2014, plus de 15 milliards de dollars pour Sonelgaz soit plus de 35% des recettes de Sonatrach au cours de 75 dollars le baril et les importations de biens d’équipement, de biens intermédiaires et de la consommation finale, l’on devra inéluctablement , si les cours du gaz et du pétrole se maintiennent au niveau actuel et sans afflux substantiel de l’investissement étranger, conduire à puiser dans les resserves de change. A moins que l’on freine le rythme de la dépense publique. Car, les dernières mesures contenues tant dans la loi de finances complémentaire 2009 que 2010 ne s’attaquent pas tant à l’essence de l’envolée des importations qui est la non maitrise de la dépense publique (mauvaise gestion – corruption).
D’où l’importance d’un large débat national sans exclusive tant sur le futur modèle de consommation énergétique que de l’après hydrocarbures qui directement et indirectement contribue à plus de 80% du produit intérieur brut de 2009.
La sécurité nationale étant posée, cela implique l’urgence d’une nouvelle gouvernance, une réorientation de toute la politique socio-économique devant reposer sur la revalorisation du savoir et l’entreprise loin, de la logique rentière et de l’unique dépense monétaire. Donc une politique plus cohérente et visible hors hydrocarbures, évitant une instabilité juridique perpétuelle qui décourage tout investisseur potentiel.
Docteur Abderrahmane MEBTOUL Expert International Conseiller et directeur d’Etudes Ministère Énergie/Sonatrach- 1974/1979-1990/1995-2000/2006

Mr Jean-Claude Trichet appelle à la rigueur budgétaire.


Trichet appelle désormais à la rigeur budgétaire, alors que son homologue de la FED, Ben Bernanke, pencherait plutôt pour le maintien de mesures de relance à court terme.
Jean-Claude Trichet appelle à la rigueur budgétaire. En réaction aux propos du président de la Banque fédérale de réserve (FED
JeBudgets : Trichet n'est pas d'accord avec Bernankean-Claude ), Ben Bernanke, le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, a déclaré dans une tribune parue, vendredi, dans le Financial Times : "Il ne fait guère de doute que le besoin d’appliquer une stratégie de consolidation budgétaire crédible à moyen terme vaille maintenant pour tous les pays." La BCE prône ainsi une action rapide tandis que la FED admet qu’à court terme les mesures de relance doivent être maintenues.

Ce mode de paiement sera obligatoire au-delà de 500 000 DA : Le chèque en quête de crédit






Le recours à la monnaie scripturale (chèques ou cartes bancaires) pour tout paiement supérieur à 500 000 DA, préconisé par le gouvernement, semble être un moyen pour encourager la monétique, mais surtout pour lutter contre l’évasion fiscale. Cette dernière est estimée à plus de 200 milliards de dinars annuellement, soit l’équivalent de 3 milliards de dollars de perte sèche pour le Trésor public, selon l’Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa). Mais l’Etat a-t-il les moyens d’appliquer pareille décision au regard de la situation actuelle ? Pas si sûr, répondent les plus sceptiques, au moins pour une raison : le poids significatif et croissant du marché informel dans l’économie nationale. La monnaie fiduciaire, constituée de billets de banque et de pièces de monnaie, est l’instrument prédominant de paiement et représente plus de la moitié de la masse monétaire. Ainsi, le marché informel ne peut pas fonctionner avec des chèques, encore moins avec des cartes de crédit.
Depuis la libéralisation du commerce extérieur de l’Algérie, le marché informel, qui occupait jusqu’alors un rôle économique marginal de subsistance pour une fraction négligeable de la population, s’est développé dans une proportion inquiétante estimée aujourd’hui à 30% de la valeur du PIB. De plus, ce marché, qui a investi des sphères de plus en plus larges de la production et du commerce, exerce, au moyen de pratiques déloyales, une pression qui empêche le libre jeu de la concurrence et compromet la transparence du marché.
L’opacité des relations commerciales induites par le marché informel perturbe le marché et annule le rôle régulateur et arbitral des autorités de concurrence. Le taux de bancarisation est très faible (un Algérien sur cinq possède un compte, moins d’une agence pour 30 000 habitants). Or, il y a une plus grande transparence dans les transactions financières avec les cartes de crédit et de débit. La technologie monétique réduit l’influence de l’économie parallèle et fait entrer plus de taxes dans les caisses de l’Etat. Le gouvernement n’aura pas la tâche facile, d’autant plus qu’il n’a toujours pas réussi à gagner une autre bataille, celle des ventes sans facturation constatées par les brigades de contrôle des pratiques commerciales relevant du ministère du Commerce et qui se sont chiffrées à 60 milliards de dinars en 2009. Dans certains prestigieux établissements hôteliers, on refuse les chèques. Tout paiement doit être effectué en espèces que ce soit pour une nuitée, un repas ou autre dépense. « J’ai été, il y a quelque semaines, en mission à Ouargla, ma société m’a réservé dans un hôtel public avec réservation et bon de commande faxé à l’avance. Après un séjour d’une semaine, à ma surprise, le réceptionniste me réclame 45 000 DA de frais de séjour en pension complète en... espèce et a refusé le chèque ! Il a fallu que je me bagarre et fasse du chantage pour qu’il accepte enfin », témoigne un client. En fait, on exige le plus souvent un chèque certifié, car il a été constaté beaucoup de cas de factures impayées. Le développement du système de paiement et de la monétique, qui est considéré comme le maillon faible du secteur financier algérien, offre des perspectives favorables pour la bancarisation de masse.
Est-ce la renaissance du chèque ?
Le RTGS est opérationnel depuis début février 2006 et sert aux paiements électroniques interbancaires portant sur les grandes sommes dont le seuil minimum ne peut être inférieur à 1 million de dinars algériens. Le RTGS (Real Time Gross Settlements) est un système conçu pour les transferts interbancaires de gros montants et dans lequel chaque transaction est réglée sur une base brute et en temps réel, le règlement ayant lieu en même temps ou avant que l’instruction ne soit transmise au destinataire. Le système de paiement de masse permettra à la fois la dématérialisation des titres de créance et la compensation de créances réciproques. Il permettra une amélioration considérable des délais de paiement des chèques et un allégement de la charge de travail grâce à la dématérialisation des opérations. Il est vrai que l’Algérie entend rattraper son retard dans le domaine de la monétique, mais la bancarisation du secteur informel et la sécurisation des transferts, à travers leur traçabilité, constitue l’enjeu majeur pour le gouvernement. Concernant le développement des moyens de paiement et la monétique interbancaire, une série de mesures a été engagée par les pouvoirs publics à court terme. Ainsi, il est prévu notamment l’émission d’un million de cartes interbancaires et l’augmentation du nombre de distributeurs automatiques de billets pour atteindre 2000 unités avant fin 2010. Le chèque qu’on croyait moribond vient de renaître grâce à la nouvelle décision de payer les transactions dépassant les 500 000 DA par le moyen d’un chèque.
La sensibilisation des différents acteurs du marché et surtout les professionnels reste le défi majeur. Pourquoi la monétique ? Plusieurs arguments sont mis en avant pour répondre à cette question : pallier aux problèmes de certification des chèques pour les paiements, la substitution au paiement par espèce, se déplacer sans se soucier du cash, dématérialiser les échanges et promouvoir le paiement électronique. Cependant, la plupart des commerçants que nous avons rencontrés lors de notre enquête ont déclaré qu’ils n’acceptent pas le payement par chèque pour plusieurs raisons : la taille du commerce (petit), la majorité des clients a un salaire très moyen, l’utilisation du chèque pour le paiement n’est pas répandue et un manque de confiance du marchand envers les clients. Ceci dit, une réelle motivation des premiers concernés fait défaut et risque de conduire vers l’échec. K
Par Kamel Benelkadi

Urgence pour la Mer Méditerranée union pour la méditerranée




Tout d’abord, il faut signaler que la mer Méditerranée est un bassin presque entièrement fermé avec une grande diversité écologique ; en effet, on trouve plus de 100 espèces différentes de poissons dans ces eaux. La mer Méditerranée est cependant polluée, une pollution au mercure due aux usines et aux agglomérations côtières, la population autour de la Méditerranée avoisinant les 300 millions d’habitants. Afin d’obtenir une mer plus propre et moins polluée, la décision doit d’abord venir des politiques, eux seuls ont les moyens d’assainir la Méditerranée.

Quelles perspectives pour l’économie algérienne ? (VI)



LFC 2010 et nouveau code des marchés publicsPour ce qui est de l’interdiction de l’exportation des déchets ferreux et semi-ferreux, les exportateurs algériens écoulent quelque 200 000 tonnes de marchandises par an sur le marché extérieur et réalisent près de 600 millions de dollars de chiffre d’affaires, selon les chiffres de 2009 des Douanes. En 2009, les autorités du pays avaient interdit l’exportation des déchets non ferreux (plomb, étain, cuivre, zinc et aluminium) à travers la loi de finances complémentaire 2009. La raison invoquée étant l’existence de dépassements consistant en la dissimulation de la valeur réelle des déchets afin d’éviter le paiement de la taxe sur la valeur ajoutée, le non-rapatriement des devises au pays ainsi que l’utilisation de faux registres du commerce avec, pour conséquence, une baisse des recettes des produits hors hydrocarbures de 45 %. Rappelons que, déjà en 2006, des mesures restrictives avaient été faites. Mais quelque temps après, le commerce des déchets ferreux et non ferreux a été relancé en prévoyant un cahier des charges conforme aux exigences de la loi de finances 2007, l’autorisation pour l’exportation des déchets ferreux étant délivrée par le ministère du Commerce au lieu de la direction du commerce du lieu d’embarquement de ces produits. Or, il ne suffit pas d’interdire car le problème central posé est le suivant : si cette décision venait à voir le jour en l’absence de tout débouché local pour la ferraille récupérée n’entraînerait-elle pas la liquidation pure et simple des entreprises publiques et privées puisque le marché est de plus de 600 millions de dollars ? Là, on revient à l’urgence d’une définition claire d’une politique de substitution d’importation devant elle-même s’inscrire dans le cadre global d’une meilleure clarté de la politique socio-économique. Ainsi se pose cette question : les entreprises nationales pourront-elles répondre aux défis liés à la réalisation du programme de développement national à l’horizon 2014 doté d’un financement faramineux de 286 milliards de dollars ? La question se pose dans la mesure où les entreprises nationales, publiques ou privées, réellement capables de participer à ce programme, ne sont pas très nombreuses et que le recours à l’expertise et à l’ingénierie étrangère s’avère encore incontournable, la capacité d’absorption par l’outil national de production étant incertaine, comme l’est également la contribution des sociétés étrangères dans le transfert de savoir-faire et de technologie. Ce qui, en l’absence d’un environnement sain des affaires (bureaucratie, système financier sclérosé, le foncier, l’adaptation du système socio-éducatif) renvoyant à l’approfondissement de la réforme globale, risque de rendre les nouvelles dispositions caduques. IV) S’attaquer à l’essentiel et non au secondaire L’efficacité donc tant des mesures techniques de la loi de finances complémentaire 2010, du code des marchés publics que de la traçabilité des opérations financières implique la mise en place de mécanismes de régulation transparents et non de mesures autoritaires administratives qui produisent l’effet inverse comme, par exemple, ces mesures administratives mitigées pour atténuer les effets de l’inflation produit de la faiblesse de l’offre et de la régulation. Aussi s’agit-il d’avoir une vision objective, car ces dispositions risquent d’être inopérantes dans la mesure où la question de la gouvernance économique reste pendante. La pertinence de ces mesures reste sujette à caution au regard du mode de fonctionnement du système dont l’extension de la sphère informelle produit de la bureaucratie, ainsi que la faiblesse de l’efficacité des institutions supposant une réponse claire : quel est le futur rôle de l’Etat dans le développement économique et social face aux nouvelles mutations mondiales, l’Algérie étant dans cette interminable transition, ni économie de marché véritable, ni économie étatisée depuis 1986 ? Il ne faut pas oublier qu’en ce XXIe siècle, malgré la crise, l’Algérie devra évoluer dans un environnement concurrentiel avec une importance stratégique à l’Etat régulateur, loin de la vision du tout-Etat où toute nation qui n’avance pas recule, son principal défi étant la maîtrise du temps et la concertation permanente. Lorsqu’un gouvernement agit administrativement et loin des mécanismes transparents et de la concertation sociale pour avoir l’adhésion, supposant de concilier l’efficacité économique et une profonde justice sociale (sacrifice partagée surtout en période de crise), la société enfante ses propres règles pour fonctionner, des règles qui ont valeur de droit puisque reposant sur un contrat entre les citoyens, s’éloignant ainsi de celles que le pouvoir veut imposer. Nous aurons alors pour conséquence des institutions, des activités et des intermédiations financières informelles qui travaillent dans le cadre du droit et une autre sphère qui travaille dans un cadre de non-droit, étant entendu que le droit est défini par les pouvoirs publics en place et que dans l’imaginaire des agents de la sphère informelle, ils fonctionnent dans un Etat de droit qui est leur droit au sein de leur espace social. Le patriotisme économique et l’importance de l’Etat régulateur stratégique pouvant détenir des minorités de blocage dans certains segments stratégiques ne sont à ne pas confondre avec le retour au tout-Etat et à la gestion administrée des années 1970 qui serait suicidaire pour l’Algérie, car l’isolant de plus en plus des nouvelles mutations mondiales. De toutes les manières, l’adhésion à l’Organisation mondiale du commerce avec ces mesures n’est pas pour demain, expliquant d’ailleurs selon la déclaration de juin 2010 du ministre du Commerce le gel de ces négociations comme cela compliquera encore davantage les renégociations de certaines clauses demandées par l’Algérie le 15 juin 2010 à Luxembourg avec l’ Europe dont l’Algérie est liée par un accord de libre-échange applicable depuis le 1er septembre 2005. (Suite et fin) Abderrahmane Metboul
27-07-2010

Objectif à atteindre : eau h/24 Algerie



Mais, fait-il remarquer, le gros problème est que les réseaux ne sont pas conçus pour une continuité du service public, d’où le rationnement. C’est le cas particulièrement des villes du littoral où il y a un problème de configuration des réseaux. Dans l’immédiat, la préoccupation du ministère est la réhabilitation des réseaux d’AEP des villes, c'est-à-dire leur mise à niveau, leur modernisation et l’élimination des pertes. 43 wilayas sont concernées par ce programme en plus des cinq wilayas gérées par les SPA. Un budget de 28 milliards DA a été dégagé pour les douze premières villes, chefs-lieux de wilayas, qui seront touchées par ce programme de réhabilitation des réseaux. Pour ce qui est des travaux sur les canalisations et les réservoirs, il fait savoir que les appels d’offres ne seront destinés qu’aux entreprises nationales. M. Terra fait savoir que la distribution d’eau en Algérie dépasse les 6 millions m3 répartis sur tout le territoire national, ce qui donne une dotation journalière de 165 litres/jour/habitant. Il s’agit bien entendu d’une moyenne nationale. Il y en a qui consomment plus d’eau et d’autres nettement moins. Pour Alger, la consommation a atteint les 930 000 m3, Constantine, 200 000 m3 et Oran, 280 000 m3. Le rationnement est toujours de mise dans certaines régions : 1j/2 ou 1j/3 ou même parfois plus. Les coupures pour travaux entraînent des coupures qui vont jusqu’à 5 jours. Dans ce dernier cas, le plus frappant n’est pas toujours la durée de la coupure d’eau mais le manque total d’informations vers les citoyens qui ne savent quoi faire. M. Terra espère que l’automne sera pluvieux pour compenser ce qui a été enlevé aux barrages en été. Il cite le cas du barrage de Aïn Dalia qui alimente Souk Ahras, des villes de la wilaya de Tébessa et Oum El-Bouaghi, pour lequel il n’y a pas eu d’apport. Le programme de distribution a été maintenu durant l’été, a-t-il dit, mais il faudra passer à un autre programme si la situation ne change pas. Le barrage d’Aïn Dalia fournit 65 000 m3 par jour, et jusqu’à décembre, à ce rythme, ce seront 12 millions m3 qui seront tirés de ce barrage, fait-il remarquer. M. Terra a rappelé que l’objectif, à travers les grands projets du plan quinquennal, est de sécuriser l’approvisionnement en eau. Il cite les exemples d’interconnexions pour la région d’Alger et de l’ouest-algérois. M. Terra a souligné les deux problèmes qui existent avec Sonelgaz : les coupures d’électricité pour délestage qui touchent les stations de pompage et les forages et le raccordement électrique pour les nouveaux projets. Lakhdar A.
27-07-2010

L’Algérie cessera d’exporter du gaz en 2017



Gaz Algérie – Le gisement de Hassi R’mel, l’une des mamelles de l’Algérie, est malade. Avec l’explosion des besoins domestiques, Sonatrach risque de ne pas honorer ses engagements contractuels

La lecture du rapport de la commission de régulation du gaz et de l’électricité (CREG) sur les besoins en gaz aboutit à une conclusion étonnante. “L’Algérie cessera d’exporter du gaz à partir de 2017-2018. Les principaux gisements de gaz, Hassi R’mel, Alrar, Stah, ont été malmenés”, souligne un expert national spécialiste en hydrocarbures. Différentes sources concordantes font état d’une production de gaz en voie d’essoufflement en raison de l’intensification de l’extraction de gaz poursuivie par Chakib Khelil depuis 2000, non compensée par des découvertes majeures d’hydrocarbures. Quelques mois avant son incarcération en janvier dernier, Belkacem Boumediène, alors vice-président de Sonatrach, nous confiait : “Hassi R’mel est essoufflé. Il va connaître une chute de sa production.” Quant on sait l’importance de ce gisement, parmi les plus riches au monde, considéré comme l’un des fleurons de l’Algérie dans la production algérienne de gaz, on ne peut que s’en inquiéter, d’autant que les besoins domestiques sont en train d’exploser.
En effet, dans le rapport du CREG, intitulé programme indicatif d’approvisionnement du marché national en gaz, on peut lire que les besoins domestiques vont passer de 26 milliards de mètres cubes en 2008, 28 milliards de mètres cubes en 2009 (estimation) à 62 milliards de mètres cubes en 2018 dans un scénario fort (61 milliards de mètres cubes en 2017), 54 milliards de mètres de cubes dans le scénario moyen (52 milliards en 2017) et 52 (49 milliards de mètres cubes en 2017) dans le scénario faible, soit une croissance de plus de 200% pour la première hypothèse et environ 200% pour les autres.
Le premier scénario tient compte des besoins en gaz du programme pétrochimique ambitieux de Sonatrach dont les projets d’ammoniac d’Orascom et de SuhaIl Bahwan à Arzew ainsi que le projet de complexe d’aluminium à Beni Saf. “La consommation des clients industriels servis par Sonatrach connaîtra l’évolution la plus importante avec un taux de croissance annuel de 13%. La répartition de la consommation globale sur toute la période dans un scénario moyen montre que près de 52% sont consommés par les clients industriels, 31% par les centrales électriques et seulement 18% par la distribution publique.”
En matière de découvertes et d’accumulations de gaz, les résultats sont modestes
“On n’a découvert que de petits et moyens gisements (pendant la décennie 2000)”, déclarait dans un entretien à la Tribune l’ex-président aval, Belkacem Boumediène. En d’autres termes, le rythme des découvertes ne compense pas l’épuisement des réserves. En 2009, l’Algérie disposait de 4 500 milliards de mètres cubes de réserves, indiquent les statistiques de BP.
Les nouvelles découvertes de gaz ne pourront faire face à l’essoufflement des principaux gisements de gaz algérien. “Il faudra revoir à la baisse les ambitions d’exportation de gaz. Maintenir l’objectif des 60 milliards de mètres cubes d’exportation, voire des 85 milliards de mètres cubes/an pour honorer ses engagements contractuels. Pas plus tant qu’on n’aura pas mis au jour d’importantes réserves de gaz”, observe un expert spécialiste des questions gazières Le hic, c’est qu’avec le programme ambitieux de développement de la pétrochimie, les besoins importants en gaz pour les nouvelles centrales électriques, les projets de dessalement d’eau de mer, on ne pourra plus exporter du gaz.
Un simple calcul arithmétique le démontre
On exporte ces dernières années pour 60 milliards de mètres cubes. Les besoins locaux sont autour de 20 milliards de mètres cubes. On a produit en 2009 81,4 milliards de mètres cubes de gaz, indique BP.
En 2017-2018, on ne pourra produire autant de gaz, au regard de la chute du niveau d’extraction du principal gisement de Hassi R’mel. “Pour maintenir la pression et ainsi assurer un niveau acceptable de production du champ, il faudra injecter d’énormes quantités de gaz.” Un défi très difficile, voire insoutenable. Une bonne partie de la production ira à l’injection de quantités de gaz dans les gisements. La nouvelle production issue des champs, notamment de Touat, Timimoun, Ahnet et Gassi Touil, ne pourra pas compenser la chute de production des principaux gisements précités, observent nos sources.
Sonatrach ne pourra donc pas honorer ses engagements contractuels. En d’autres termes, elle ne pourra plus livrer du gaz à ses clients étrangers. À moins d’une révision de la politique énergétique du pays. L’ancienne, menée par Chakib Khelil, par une intensification de la production sans tenir compte des règles de conservation des gisements, le lancement de projets pétrochimiques sans grande valeur ajoutée pour le pays, comme ceux de l’ammoniac, auront des retombées catastrophiques à moyen terme, détériorant l’image de l’Algérie à l’extérieur et compromettant des revenus en devises pour l’Algérie.
Avec la poursuite d’une telle politique, la réalisation du gazoduc Galsi reliant l’Algérie à l’Italie est compromise. Le gaz, ne l’oublions pas, c’est environ 40% des recettes en devises engrangées des exportations d’hydrocarbures. C’est l’équivalent d’environ 80% du £budget d’investissement de l’État. C’est aussi une importante carte aux mains de l’Algérie dans ses aspirations de puissance régionale.
Une telle ponction sur les revenus d’hydrocarbures du pays auraient des conséquences sociales et économiques graves : un gel des salaires, une baisse des transferts sociaux et une probable dégradation des équilibres extérieurs.
Il faudra donc inverser la tendance rapidement. En révisant à la baisse le programme pétrochimique de Sonatrach, par l’annulation de certains projets, l’intensification des investissements d’exploration en vue de renouveler les réserves, en menant une politique beaucoup plus ambitieuse d’économie d’énergie et de développement des énergies renouvelables. L’acquisition de réserves d’hydrocarbures à l’étranger devrait constituer également une priorité. Encore faut-il que le politique accompagne ce mouvement. Pour l’instant, nos gouvernants sont restés passifs face à cet épuisement rapide des réserves.
source: Liberte