阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Wednesday, March 02, 2011

Prochain sommet européen sur la Libye et l'Afrique du Nord



2011-03-03 08:36:54 xinhua
Prochain sommet européen extraordinaire sur la Libye et l'Afrique du Nord
Le président du Conseil européen, Herman van Rompuy, a annoncé mercredi la tenue d'un sommet extraordinaire de l'Union européenne (UE) la semaine prochaine sur les derniers développements dans le monde arabe, en particulier en Libye, à la suite d'une demande en ce sens du président français Nicolas Sarkozy et du Premier ministre britannique David Cameron, soutenue par plusieurs pays du sud de l'Europe directement concernés par les bouleversements sur la rive sud de la Méditerranée.
"Au vu de l'évolution de la situation au sud de l'Union européenne et en particulier en Libye, je vais convoquer un Conseil européen extraordinaire le 11 mars...pour définir une stratégie pour l'UE", a-t-il déclaré dans un communiqué.

En marge du sommet, les 17 chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro pourraient discuter des objectifs de compétitivité.

Algerie UPM l'Union pour la Méditerranée 2011

Algerie soir
L'Algérie participera à la 7ème réunion de l'assemblée de l'UpM jeudi à Rome .
Algérie Presse Service ALGER- Une délégation de l'Assemblée populaire nationale (APN) prendra à la 7e réunion de l'assemblée de l'Union pour la Méditerranée (UpM) qui débutera jeudi à Rome (Italie). L'ordre du jour de cette session de deux jours comporte trois principaux thèmes se rapportant aux "Politiques d'immigration et d'intégration", à "La protection de l'environnement dans la région méditerranéenne" et aux "Instruments financiers pour le développement de la région", indique un communiqué de l'APN. La rencontre regroupera les Parlements des 27 pays de l'Union européenne (UE), des 10 Parlements des pays du sud de la Méditerranée et des 6 autres pays de la MENA, avait indiqué récemment à Rome une source parlementaire. La première journée de cette rencontre sera consacrée à la réunion des cinq commissions issues de l'Assemblée, selon la même source. Il s'agit de la commission pour les affaires politiques, de sécurité et droits de l'homme, celle de la promotion de la qualité de vie, des échanges dans la société civile et de la culture, celle des droits des femmes en Méditerranée, de la commission économique et financière des affaires sociales et de l'éducation et de celle de l'environnement, énergie et eau. [Aps 2/3/11]

Mr le président Nicolas sarkozy Europe



Libye : Sarkozy et Cameron pour un sommet spécial de l'UE
[Fenêtre sur l'Europe]

Le Premier ministre britannique s'est associé à la requête du président français en faveur de la tenue d'un sommet extraordinaire de l'Union européenne (UE) pour décider d'une "stratégie commune" face à la crise libyenne, a assuré lundi l'Elysée.


L'objectif est que l'UE "adopte les mesures nécessaires", a indiqué la présidence française à l'issue d'un entretien entre les deux dirigeants.

La pression s'accroit sur le régime de Kadhafi. Les Etats-Unis déploient leurs forces navales près de la Libye, tandis que l'opposition gagne du terrain et se rapproche de Tripoli, la capitale.

Le court communiqué de l'Elysée : http://www.elysee.fr/president/les-actualites/communiques-de-presse/2011/entretien-telephonique-avec-m-david-cameron-au

La chancelière allemande madame Angela Merkel favorable à l'UPM



Merkel favorable à l'UPM
AFP
La chancelière allemande Angela Merkel a estimé que l'Union pour la Méditerranée (UpM) pouvait jouer un rôle dans le soutien de l'Europe aux changements en cours dans les pays arabes. "L'existence de l'Union pour la Méditerranée est une bonne chose. Cela va nous offrir de nouvelles perspectives pour commencer à travailler ensemble avec les pays d'Afrique du nord" à la lumière des bouleversements en cours, a déclaré Mme Merkel lors d'une conférence de presse avec son homologue autrichien Werner Faymann.

"Par le passé, la coopération au sein de l'Union pour la Méditerranée était très compliquée, notamment en raison de la question de la paix au Proche Orient", a souligné Mme Merkel. "Nous sommes d'avis qu'il faut fournir, à moyen et long terme, un soutien économique et de +know how+ pour aider au développement de la région, et cela est valable non seulement pour la Libye mais pour les autres pays de la région", a ajouté la chancelière."Au sein de l'Union pour la Méditerranée il existe de nombreuses possibilités pour aider au développement économique", a-t-elle estimé.

L'UpM, créée le 13 juillet 2008 sur une idée du président français Nicolas Sarkozy, compte une quarantaine de membres, dont les pays de l'UE, la Turquie, Israël et les pays arabes riverains de la Méditerranée. Elle ambitionne, en développant des projets concrets dans divers domaines (environnement, transports, énergie, culture, éducation...), de relancer la coopération euro-méditerranéenne lancée en 1995 à Barcelone et restée lettre morte. Mais elle n'est pas plus vivante. L'ex-chef de l'Etat égyptien Hosni Moubarak, chassé par le rue, en était le président avec M. Sarkozy. Le nouveau ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a estimé qu'il fallait refonder l'UpM en raison des bouleversements en Afrique du nord.

Le Président Nicolas Sarkozy insiste devant ses ministres sur l'intérêt général



Nicolas Sarkozy a appelé mercredi matin le gouvernement fraîchement remanié de François Fillon, qui a vu le départ de Michèle Alliot-Marie, à privilégier l'intérêt général "en tous lieux et en toute circonstances", a rapporté François Baroin. Le chef de l'Etat "a rappelé qu'il attend un engagement tout simplement total des ministres, que les ministres n'ont que des devoirs, des responsabilités, une exigence", a indiqué le ministre du Budget et porte-parole du gouvernement en rendant compte à la presse des travaux du Conseil des ministres. Nicolas Sarkozy a demandé aussi d'être "attentifs" à chacune de leurs actions dans l'exercice de leurs missions. A l'inverse du précédent remaniement, opéré le 14 novembre, le nouveau gouvernement n'a eu droit à aucune photo de famille.

Le President Nicolas Sarkozy évoque l'héritage patrimonial de la France



Nicolas Sarkozy évoque « l'héritage patrimonial » de la France

Au cours de sa visite, le 3 mars, au Puy-en-Velay, ville étape du pèlerinage catholique vers Saint-Jacques-de-Compostelle, le chef de l’État devrait évoquer les racines chrétiennes de la France

Le choix de Nicolas Sarkozy de se rendre au Puy-en-Velay (Haute-Loire) pour évoquer le patrimoine de la France et l’importance de son « héritage culturel » n’est sans doute pas un hasard. Quelques jours après avoir lancé le débat sur la laïcité et, notamment, sur la place de l’islam dans la société française, le président de la République prend, avec ce déplacement d’aujourd’hui, le risque – calculé – de venir célébrer l’histoire de France dans un des hauts lieux du catholicisme français.

Dans son entourage, on concède que, de fait, Nicolas Sarkozy, au Puy-en-Velay, « ne pourra faire autrement que d’évoquer les racines chrétiennes » de la France et « d’assumer l’héritage de civilisation que représente la chrétienté » pour notre pays.
« Assumer l’héritage que représente la chrétienté »

Mais attention, assure-t-on aussitôt, la laïcité n’est pas le sujet de ce déplacement. Le président devrait rappeler avant tout le rôle que doit jouer le patrimoine. Il évoquera à cette occasion « les actions engagées pour préserver et valoriser le patrimoine architectural de la France et son importance pour la perpétuation de notre héritage culturel ».

Avec, en guise d’« illustration », la cathédrale, son baptistère et son cloître, ainsi que le chantier d’aménagement de l’Hôtel-Dieu. Autant de lieux que le cortège présidentiel doit visiter.

Certes, Le-Puy-en-Velay est la ville dont est maire l’un des principaux membres du gouvernement, le ministre des affaires européennes, Laurent Wauquiez. C’est aussi, de fait, un lieu extrêmement important pour l’Église de France. Point de passage millénaire de pèlerinage sur le chemin de Compostelle, la cité médiévale de la Haute-Loire se trouve aussi être un sanctuaire marial l’un des plus anciens d’Europe, avec la fameuse Vierge noire.
Une main tendue vers l'électorat catholique

Chaque 15 août, on y prie pour la France devant la monumentale statue de Notre-Dame de France qui se trouve, en surplomb, sur le rocher Corneille. Cette statue fut édifiée entre 1856 et 1860 grâce à une souscription nationale et construite à partir de l’acier de 213 canons russes pris lors de la bataille de Sébastopol et offerts par Napoléon III à l’Église. Tout un symbole.

Celui-ci n’a sans doute pas échappé au président de la République, qui a prévu d’autres déplacements autour de cette thématique. Selon l’un de ses conseillers, il devrait également se rendre prochainement en Lorraine et passer « naturellement » par Domrémy, le village de Jeanne la Pucelle. Là encore, un lieu dont la symbolique n’échappera à personne.

Cette visite au Puy-en-Velay est sans doute également un signe lancé par Nicolas Sarkozy en direction de son électorat catholique. Sauf que c’est aussi du Puy-en-Velay, devant Notre-Dame de France, précisément lors de la messe du 15 août 2010, que sont parties les premières critiques virulentes des évêques français, et notamment du cardinal André Vingt-Trois, à l’encontre de certains aspects de la politique d’immigration de la France. Une sortie qui avait montré que l’Église n’entend, de son côté, être récupérée par aucun bord politique.
Isabelle DE GAULMYN

Le chef de la diplomatie, Monsieur Alain Juppé plus nécessaire que jamais



Juppé souhaite relancer l'UPM
AFP
Le nouveau chef de la diplomatie, Alain Juppé, a appelé aujourd'hui à "relancer" l'Union pour la Méditerranée (UPM), "plus nécessaire que jamais", selon lui, pour permettre aux citoyens de sa rive Sud de vivre chez eux en connaissant démocratie et prospérité.

"C'est notre devoir d'accompagner les peuples du Sud dans leur marche pour la démocratie. Le destin hésite en Tunisie, en Egypte, en Libye : le meilleur est possible, le pire est possible", a-t-il rappelé devant l'Assemblée nationale, alors que les Libyens sont encore en pleine insurrection contre le colonel Kadhafi et que rien n'est réglé en Tunisie et en Egypte après les chutes de Ben Ali et de Hosni Moubarak.

L'UPM est "une idée, plus nécessaire que jamais", car "la Méditerranée est le berceau des civilisations européennes, berceau des trois religions du Livre qui sont notre bien commun", a-t-il dit. "C'est notre intérêt de faire en sorte que le développement sur ses deux rives permette aux citoyens du Sud de vivre chez eux, sur leurs terres, dans leur pays et d'y trouver la paix, la liberté, le travail et la prospérité qu'ils sont en droit d'attendre", a ajouté Alain Juppé.

"C'est ce que nous allons faire en relançant l'UPM, avec le soutien de tous les pays de l'Union européenne" (UE), a-t-il dit.

L'UPM, créée le 13 juillet 2008 sur une idée du président Nicolas Sarkozy, compte une quarantaine de membres, dont les pays de l'UE, la Turquie, Israël et les pays arabes riverains de la Méditerranée. Coprésidée par le président Nicolas Sarkozy et Hosni Moubarak, aujourd'hui écarté du pouvoir, elle a récemment perdu son secrétaire général, démissionnaire. Moribonde, elle ambitionnait, en développant des projets concrets dans divers domaines (environnement, transports, énergie, culture, éducation), de relancer la coopération euro-méditerranéenne lancée en 1995 à Barcelone.

La France utilisera des rotations d'avions gros porteurs frontière entre la Libye et la Tunisie



Frontière Libye-Tunisie : Paris va évacuer 5.000 Egyptiens
L'Onu a lancé mardi un "appel urgent" à la communauté internationale en vue d'une évacuation humanitaire massive de dizaines de milliers de personnes fuyant la Libye.
La France utilisera des rotations d'avions gros porteurs et un navire pour évacuer prochainement vers l'Egypte au moins 5.000 travailleurs égyptiens réfugiés à la frontière tuniso-libyenne, a annoncé mercredi 2 mars le ministère français des Affaires étrangères.

L'Onu a lancé mardi un "appel urgent" à la communauté internationale en vue d'une évacuation humanitaire massive de dizaines de milliers de personnes fuyant la Libye et attendant actuellement du côté libyen de la frontière avec la Tunisie de pouvoir entrer dans ce pays.
Le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont lancé en commun cet appel.
La situation à la frontière entre la Libye et la Tunisie a atteint un niveau critique après le passage de 70.000 à 75.000 personnes ayant fui les répressions depuis le 20 février, et environ 40.000 personnes, notamment des Egyptiens, attendent aujourd'hui à la frontière côté libyen, selon le HCR.
Dans leur communiqué, les deux organisations indiquent avoir mis au point, en "consultation avec les gouvernements tunisien et égyptien, un programme commun d'évacuation qui vise à améliorer considérablement les efforts" pour faire face à "la crise humanitaire à la frontière de la Tunisie".
Elles demandent à la communauté internationale de "fournir d'urgence des moyens financiers et logistiques massifs, dont des avions, des bateaux et du personnel spécialisé".



Inquiétude pour les migrants d'Afrique sub-saharienne


Les deux organisations qualifient cette opération d'"essentielle" car, explique le HCR, la situation à la frontière "empire d'heure en heure" en raison de la surpopulation.

Plus tôt mardi, Melissa Fleming, porte-parole du HCR a indiqué dans un point de presse que le bureau du HCR à Tripoli qui demeure ouvert et fonctionne avec une équipe locale recevait des appels désespérés de réfugiés et de demandeurs d'asile pris au piège en Libye.
Le HCR s'inquiète plus particulièrement du sort de certains migrants originaires d'Afrique sub-saharienne qui sont empêchés de franchir la frontière tunisienne.
Ce sont "ceux qui ont le plus peur en ce moment", a insisté la porte-parole de l'agence de l'Onu, faisant état de messages provenant de personnes se disant "attaquées par des locaux qui disent qu'ils sont des mercenaires".
"Nous craignons que le racisme joue un rôle", s'est-elle inquiétée, appelant à ce que "toutes les frontières, terrestres, aériennes ou maritimes (soient) ouvertes d'une manière non discriminatoire pour quiconque cherche à fuir".
De son côté, une porte-parole de l'OIM, Jemima Pandya, avait expliqué que d'autres groupes de migrants, à la frontière tunisienne, dont des Népalais, des Ghanéens et des Nigérians, "avaient un besoin urgent d'aide", étant forcés de dormir à la belle étoile par des "températures glaciales".

Mardi, Rome a décidé l'envoi d'une mission humanitaire en Tunisie pour venir en aide à environ 10.000 réfugiés fuyant la Libye, au cours d'une réunion interministérielle autour du chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi.

(Nouvelobs.com avec AFP)

TUNISIE • le gouvernement provisoire


Le gouvernement provisoire perd deux ministres de plus
Foued Mebazaa, président de la République par intérim, s'adressera le 3 mars au peuple tunisien", annonce le quotidien. Sans doute parlera-t-il des turbulences que traverse le gouvernement de transition, théâtre de démissions à répétition. Après les ministres de l'ère Ben Ali, deux ministres issus de l'opposition ont rendu leur portefeuille, le 1er mars : Ahmed Ibrahim, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et Ahmed Néjib Chebbi, ministre du Développement régional et local.

Libye l'Onu a lancé mardi 1er mars un "appel urgent" à la communauté internationale



Appel à une "évacuation massive" à la frontière de la Libye
L'Onu s'inquiète du sort des dizaines de milliers de personnes qui attendent du côté libyen de la frontière avec la Tunisie de pouvoir entrer dans ce pays.
L'Onu a lancé mardi 1er mars un "appel urgent" à la communauté internationale en vue d'une évacuation humanitaire massive de dizaines de milliers de personnes fuyant la Libye et attendant actuellement du côté libyen de la frontière avec la Tunisie de pouvoir entrer dans ce pays.
Le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont lancé en commun cet appel.
La situation à la frontière entre la Libye et la Tunisie a atteint un niveau critique après le passage de 70.000 à 75.000 personnes ayant fui les répressions depuis le 20 février, et environ 40.000 personnes, notamment des Egyptiens, attendent aujourd'hui à la frontière côté libyen, selon le HCR.
Dans leur communiqué, les deux organisations indiquent avoir mis au point, en "consultation avec les gouvernements tunisien et égyptien, un programme commun d'évacuation qui vise à améliorer considérablement les efforts" pour faire face à "la crise humanitaire à la frontière de la Tunisie".
Elles demandent à la communauté internationale de "fournir d'urgence des moyens financiers et logistiques massifs, dont des avions, des bateaux et du personnel spécialisé".



Inquiétude pour les migrants d'Afrique sub-saharienne


Les deux organisations qualifient cette opération d'"essentielle" car, explique le HCR, la situation à la frontière "empire d'heure en heure" en raison de la surpopulation.

Plus tôt mardi, Melissa Fleming, porte-parole du HCR a indiqué dans un point de presse que le bureau du HCR à Tripoli qui demeure ouvert et fonctionne avec une équipe locale recevait des appels désespérés de réfugiés et de demandeurs d'asile pris au piège en Libye.
Le HCR s'inquiète plus particulièrement du sort de certains migrants originaires d'Afrique sub-saharienne qui sont empêchés de franchir la frontière tunisienne.
Ce sont "ceux qui ont le plus peur en ce moment", a insisté la porte-parole de l'agence de l'Onu, faisant état de messages provenant de personnes se disant "attaquées par des locaux qui disent qu'ils sont des mercenaires".
"Nous craignons que le racisme joue un rôle", s'est-elle inquiétée, appelant à ce que "toutes les frontières, terrestres, aériennes ou maritimes (soient) ouvertes d'une manière non discriminatoire pour quiconque cherche à fuir".
De son côté, une porte-parole de l'OIM, Jemima Pandya, avait expliqué que d'autres groupes de migrants, à la frontière tunisienne, dont des Népalais, des Ghanéens et des Nigérians, "avaient un besoin urgent d'aide", étant forcés de dormir à la belle étoile par des "températures glaciales".

Mardi, Rome a décidé l'envoi d'une mission humanitaire en Tunisie pour venir en aide à environ 10.000 réfugiés fuyant la Libye, au cours d'une réunion interministérielle autour du chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi.

(Nouvelobs.com avec AFP)

Le ministre français des Affaires étrangères monsieur Alain Juppé UPM 2011


France : Juppé souhaite une refondation de l'Union pour la Méditerranée
Le nouveau ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a fait mardi l'une de ses priorités la refondation de l'Union pour la Méditerranée (UPM), un forum de coopération destiné à renforcer le partenariat entre l'Europe et les pays riverains de la Méditerranée.

"Il va nous falloir refonder l'Union pour la Méditerranée. C'était une initiative prémonitoire", a déclaré M. Juppé, lors des passations de consignes avec Michèle Alliot-Marie sujette aux polémiques et contrainte à la démission dimanche.

Lancée en juillet 2008 par le président français Nicolas Sarkozy, l'UPM rassemble 44 membres, dont les 27 pays de l'Union européenne (UE). Les principaux enjeux de l'organisation sont d'ordre énergétique et environnemental, et l'autoroute de la mer. En réalité, cette organisation peine à déboucher sur des réalisations concrètes.

"Ce qui se passe aujourd'hui au sud de la Méditarranée change complètement la donne", a rappelé M. Juppé, faisant allusion aux événements en Tunisie et en Egypte, où les présidents ont été forcés à quitter le pouvoir, et en Libye, où les manifestations contre le régime se sont soldées en actes de violences.

"Nous avons besoins d'y réfléchir", a souligné M. Juppé, qui avait été à la tête de la diplomatie de 1993 à 1995 avant de devenir Premier ministre sous la présidence de Jacques Chirac.

La diplomatie française a été beaucoup critiquée vis-à-vis des événements dans la rive sud de la Méditerranée, alors que Mme Alliot-Marie était au centre des polémiques pour avoir emprunté un avion d'un homme d'affaires tunisien proche de l'ancien président tunisien Ben Ali.

Dimanche soir, M. Sarkozy avait annoncé le départ de Michèle Alliot-Marie, ainsi que les nominations d'Alain Juppé à la tête des Affaires étrangères, Gérard Longuet de la Défense, et Claude Guéant de l'Intérieur.

Par ce remaniement gouvernemental, le chef de l'Etat français souhaitait mettre un terme aux polémiques sur Michèle Alliot-Marie, faire taire les critiques sur la diplomatie française et mettre sur les rails dans la perspective de 2012 le gouvernement de " combat".

Pour Alain Juppé, la diplomatie française doit par ailleurs se concentrer sur le renforcement des partenariats avec les pays émergents, la défense européenne, et les relations avec l'Afrique.

"Nous devons anticiper (...) l'essor de l'Afrique au XXIe siècle. Ce serait pour nous une faute stratégique que de relâcher notre présence sur ce continent avec lequel tant de liens ont été construits au fil de l'histoire", a-t-il commenté.

Selon le denrier sondage Harris Interactive publiés mardi, 55% des Français font "plutôt confiance" à Alain Juppé comme nouveau chef de la diplomatie.

Politique étrangère monsieur le président Nicolas Sarkozy président expérimenté youtube

A l'heure où les révolutions arabes s'étendent comme une trainée de poudre du Maghreb au Machrek, les partisans du projet avorté d'Union pour la Méditerranée (UpM) se sentent pousser des ailes. Et entendent bien surfer sur cette vague révolutionnaire pour remettre en selle un projet lancé officiellement en 2008, par Mr le président Nicolas Sarkozy en 2007.
une réalité politique pour l'europe

Analyse Algérie et au Maroc 2011


La révolution peut-elle s'exporter en Algérie et au Maroc ?

Le vent de la révolution qui souffle sur le monde arabo-musulman va-t-il submerger l'Algérie et le Maroc ? Pour une partie de la presse, si révolte il doit y avoir elle touchera l'Algérie, le nouveau maillon faible du Maghreb. La monarchie marocaine, profondément ancrée dans l'histoire et incarnée par un roi "moderne", proche de ses sujets, serait moins vulnérable. Pour l'heure, dans les deux pays, la contestation est mesurée et les pouvoirs en place semblent indéboulonnables. En Algérie, les opposants au régime peinent à mobiliser les foules. Le dernier rassemblement dans le centre de la capitale n'a réuni que quelques centaines de personnes. Face à elles, les forces de sécurité étaient autrement plus nombreuses.Le chef de l'Etat algérien, Abdelaziz Bouteflika, sûr de sa force, a fait publier un décret présidentiel, le 24 février, pour lever l'état d'urgence instauré, en 1992, lorsque le pays était à feu et à sang. Désormais, les manifestations seront autorisées - sauf à... Alger. Au Maroc, c'est la chute du président Ben Ali, en Tunisie, qui a mobilisé les jeunes, via les réseaux sociaux. Rejoint par des associations de défense des droits de l'homme, des formations de gauche et une frange de la mouvance islamo-conservatrice, le Mouvement du 20 février pour le changement a pourtant réussi son pari.

C'est par centaines de milliers (des dizaines, selon la police) que les Marocains ont défilé dans plus de cinquante villes du royaume pour réclamer une démocratisation du régime et l'instauration d'une monarchie constitutionnelle. Mais ni slogan ni pancarte pour réclamer le départ du roi Mohammed VI.

Entre les manifestants esseulés d'Alger et la foule bon enfant de Rabat se lisent deux histoires différentes. En Algérie, un seul parti politique s'est engagé dans le mouvement de contestation : le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) du docteur Saïd Sadi. Or ses effectifs sont maigres. La division qui règne parmi les responsables du mouvement de protestation n'arrange pas les choses. Ceux venus du syndicalisme et du monde associatif entendent s'appuyer sur la société civile et les forces sociales pour obtenir un changement de système. Avant de descendre dans la rue, ils veulent prendre le temps de construire une plate-forme de revendications. A l'inverse, ceux issus du monde politique sont pressés. Leur priorité est de s'inscrire dans le mouvement général de contestation qui secoue le monde arabe. Résultat, la Coordination qui les réunissait a volé en éclats.

Mais l'échec de la contestation en Algérie tient à une autre raison, plus profonde. Si les Algériens hésitent à braver l'interdiction de manifester contre un pouvoir qu'ils détestent dans leur majorité, c'est que le souvenir des violences des années 1990 demeure vivace. Quelque 200 000 Algériens - essentiellement des civils - ont péri durant la "sale guerre" entre forces de sécurité et "barbus". Rares sont les familles qui n'ont pas perdu un proche durant cette décennie. Mobiliser un peuple qui a enduré tant de souffrances n'est pas chose aisée.

Le Maroc n'a pas connu une telle tragédie et, depuis la disparition d'Hassan II, la peur de descendre dans la rue a disparu. Le pays offre-t-il pour autant l'image d'une "démocratie qui est en train de mûrir", comme l'a dit le porte-parole du gouvernement, Kalid Naciri, au lendemain des manifestations du 20 février ?

La réalité est moins flatteuse pour la monarchie. Les maux qui accablent la Tunisie, l'Egypte et les autres pays de la région sont aussi ceux du Maroc de Mohammed VI : une société de plus en plus inégalitaire, fermée aux jeunes en quête d'un emploi (fussent-ils diplômés de l'université), un pouvoir absolu concentré entre les mains du monarque et de son proche entourage, des partis politiques déconsidérés, des scrutins aux résultats dictés par le Palais royal, une justice aux ordres, une presse surveillée de près.

S'y ajoute la corruption qui gangrène le trône jusqu'à son sommet. Dans le télégramme d'un diplomate américain, révélé par le site WikiLeaks, un homme d'affaires confie que les "pratiques de corruption" se sont "institutionnalisées" avec l'avènement de Mohammed VI, en 1999 : "Dans quasiment tous les grands projets immobiliers du royaume", on retrouve "l'intérêt commercial du roi et d'une poignée de ses conseillers". Dans un autre "mémo " , un ancien ambassadeur américain, resté proche du Palais royal, déplore "l'effroyable rapacité de l'entourage du roi". Au lendemain de la marche du 20 février, le souverain, installant les nouveaux membres du Conseil économique et social, un organisme sans réel pouvoir, a vanté le "modèle singulier de démocratie et de développement" mis en place, par lui, au Maroc. "En installant le Conseil économique et social, a dit le souverain, nous donnons une forte impulsion à la dynamique réformatrice que nous avons enclenchée." Il y a fort à parier que les animateurs du Mouvement pour le changement ne l'entendent pas ainsi. Et pas seulement eux : déjà, deux formations politiques, dans la foulée des manifestations, ont commencé à plaider en faveur d'une réforme constitutionnelle. Pour Mohammed VI aussi, l'avenir s'annonce plein de dangers.


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tuquoi@lemonde.fr

Jean-Pierre Tuquoi (Service International)