阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Tuesday, December 28, 2010

Ubifrance Algerie opportunités d'affaires



Opportunités d'affaires en Algérie
Ubifrance met en avant les secteurs porteurs pour les entreprises françaises


"Avec une population de 35,6 millions d'habitants et un statut de pays émergent, l'Algérie représente un potentiel de développement important dans de nombreux secteurs d'activité et ce, en dépit des récentes mesures mises en place par le gouvernement" note Ubifrance dans une note sur l'Algérie. Cet organisme qui offre des services d'accompagnement aux entreprises françaises dans leur démarche à l'exportation et à l'implantation sur les marchés étrangers, passe en revue les principaux indicateurs économiques du pays et le climat rythmant la vie économique en vue de renseigner les sociétés françaises sur les opportunités qu'offre l'Algérie. Ainsi, Ubifrance considère que l'accord d'association Algérie-UE constitue une porte ouverte pour les sociétés françaises aspirant à travailler en Algérie.
"L'Algérie s'impose comme le principal importateur de denrées agroalimentaires du continent africain", a-t-on souligné, en expliquant le niveau important de dépendance de l'Algérie vis-à-vis des marché extérieurs, notamment pour les produits alimentaires et les biens d'équipement. Partant du fait que le blé et le lait sont en première position dans les importations du pays et parmi les premiers postes d'exportations hexagonales vers l'Algérie, le réseau Ubifrance considère que "de nombreuses opportunités sont à saisir pour les sociétés françaises dans un pays qui amorce une mutation avec l'avènement de la grande distribution, la concession des terres agricoles et le développement des infrastructures". Idem pour les biens d'équipements industriels, où la demande algérienne est croissante "portée par les grands
projets du nouveau quinquennat". Selon la note d'Ubifrance, les importations de machines électriques et engins mécaniques constituent une part importante et se maintiennent en hausse. "La fourniture de produits et matériels pour le BTP, la
construction mais aussi l'ingénierie française devraient pouvoir obtenir de nouveaux contrats" a-t-on recommandé aux entreprises françaises. Relatant, par ailleurs, la consistance du marché automobile algérien, cet organisme estime que l'Algérie présente d'importantes opportunités pour les constructeurs français y compris dans le segment des pièces de rechange.
"L'Algérie est un pays traditionnellement très médicalisé et représente un fort potentiel pour l'industrie pharmaceutique française" a-t-on commenté le secteur des médicament. Le marché algérien du médicament est estimé actuellement à 2,5 Mds USD. Il a enregistré, en 2010, une croissance de l'ordre de 0,13 Md USD par rapport à 2009. La dépense moyenne par an et par habitant s'élève à 55 USD par habitant. Rapportée en "unités vente" (UV), la consommation de médicaments se situe aux alentours de 700 M d'UV, soit 1.8 UV par habitant par mois. La France est le 1er fournisseur de l'Algérie, qui a importé de ce pays environ 460 millions d'euros de produits pharmaceutiques en 2009, ce qui représente environ 40% de parts de marché. En outre la note d'Ubifrance considère que le plan d'investissements publics engagé par le gouvernement algérien constitue des opportunités d'affaires à saisir notamment dans le secteur des transports d'où les entreprises françaises justifient d'une bonne notoriété.
Mounir M.

Algérie-Union européenne



Coopération Algérie-UE pour la préservation du patrimoine

La rencontre n’a pas eu d’échos dans les médias. Et pour cause, c’était une réunion restreinte dont l’objectif n’était pas d’annoncer un grand événement, mais de débroussailler le terrain pour la coopération Algérie-Union européenne dans le domaine de la préservation du patrimoine.



La Citadelle d'Alger

Pour ce faire, après de nombreuses rencontres et enquêtes auprès de différents organismes officiels, deux experts de l’Union européenne ont invité des responsables de différentes institutions et des représentants d’associations à un atelier devant servir à défricher le terrain pour avoir la vision la plus précise possible des besoins, lacunes et faiblesses qui pourraient être pris en charge à travers des projets dans le cadre de la coopération Algérie-Union européenne.

Après avoir recueilli les remarques, critiques, suggestions et souhaits des uns et des autres parmi les officiels et les représentants de la société civile, les deux experts établiront leur rapport qui servira de base de travail pour l’élaboration de propositions et projets de partenariat.Parmi les remarques ayant fait l’unanimité des intervenants lors de l’atelier, on citera le manque de coordination intersectorielle sur le terrain. Car, si l’intersectorialité est effective au sommet de l’Etat, pour certains chantiers du moins, elle n’est pas toujours présente au bas de l’échelle, au niveau local, où, souvent, les responsables travaillent chacun de son côté. Pour mettre fin à cette absence de coordination, participants et experts se sont accordés sur la nécessité d’impliquer le premier représentant de l’Etat à l’échelle locale, le wali, qui devra être le coordonnateur des différentes politiques. Autre suggestion, venue des représentants d’associations : l’implication dans tout projet ou action du mouvement associatif qui devra être considéré comme un agent pouvant contribuer de manière tangible à toutes les actions et projets visant la protection, la promotion ou la restauration d’un site patrimonial.

[via] Hassan Gherab, latribune-online.com

Algerie le développement du pays


Un bon portefeuille
Le développement du pays apporte chaque jour les mutations sur la grande tâche à entreprendre et qui se révèle de plus en plus à faire émerger le progrès social. Question importante s'il en est, l'on peut attendre dans les prochaines semaines à une floraison de projets et d'investissements publics au titre de la tranche 2011 du présent programme quinquennal. Le ressort en est avant tout de permettre et de donner aux populations la " mesure " signifiante à leurs aspirations et stimuler sans cesse les encouragements aux initiatives collectives et à en titrer le bénéfice avec beaucoup d'agrément. Et c'est plus et mieux qu'une simple routine de travail ou de circonstance puisqu'à la base, le citoyen, à travers le mouvement associatif et la société civile organisés et actifs, est mis à contribution par les pouvoirs publics pour une analyse en profondeur des conditions de " germination " de ce qu'il est convenu d'appeler le développement durable et homogène. La société algérienne se trouve dès lors confrontée à un défi aussi extraordinaire que celui devant lequel se trouve aujourd'hui le pays. Ou bien les Algériens seront capables de bâtir, dans le présent, une nouvelle base capable de se développer pour assurer l'avenir, ou bien ils seront condamnés à la plus grande des faiblesses de ce monde du point de vue économique et social notamment. La stratégie politique mise à rude épreuve depuis 99, a à son crédit des changements essentiels importants. Aujourd'hui, il est question de " forcer " un certain nombre de secteurs pour prendre plus d'envol, de rentabiliser au mieux les activités modifiant l'image de marque de l'économie nationale afin qu'elle puisse disposer de nouvelles fluidités ayant un bon " portefeuille ". Donc, il s'agit de se montrer optimiste et se mettre favorablement à déployer de grands efforts de diversification, par voie de charges plus consistantes, de marges élevées et d'excellentes sources de profits, notamment par la mise en œuvre des "réserves" des ressources naturelles.

Dans un monde qui bouge et qui change, il devient une obligation en cette étape pour tout le monde d'exploiter tous les atouts matériels et humains pour suivre la marche vers le développement. C'est là, une condition indispensable à prendre au sérieux par tous ceux qui appartiennent au monde politique, à la société civile, à l'administration, à l'économie et à tous les autres secteurs afin de renforcer les objectifs d'un lendemain meilleur.

B. C.

Algerie Si la France demande pardon, nous lui pardonnerons



Abadou lors de la 24e session du conseil national de l’ONEC
«Si la France demande pardon, nous lui pardonnerons»


«Car nous ne voulons pas que nos enfants grandissent dans un climat haineux.» C’est l’une des déclarations phares qu’a faites hier le secrétaire général de l’Organisation nationale des anciens moudjahidine lors de la tenue de la 24e session du conseil national de l’Organisation nationale des enfants de chouhada tenue à la salle El Mouggar d’Alger prévue pour les 27 et 28 décembre 2010. Il ne voulait pas intervenir et avait même chargé le SG du FLN, Abdelaziz Belkhadem de le faire à sa place. Mais sur insistance des membres du conseil national de l’ONEC, il prendra la parole. Il parlera avec passion et beaucoup de sincérité. Il évoquera l’avenir et ne revient sur l’histoire que pour les repères ou pour les explications. Dès l’entame de son intervention, il rappellera aux enfants de ses ex-compagnons qu’il aurait voulu lui aussi être chahid mais en citant un verset coranique, il eut presque les larmes aux yeux. L’émotion planait dans la salle. Il racontera l’une des histoires qui ont marqué sa vie durant la guerre de Libération lors d’une bataille qui a eu lieu le 05 octobre 1960 ou à la fin, il était blessé et où l’armée coloniale avait usé d’explosifs pour nous ensevelir et qu’il avait survécu après une période dans le coma. Il a raconté cette histoire comme si il regrettait de ne pas mourir en chahid. Elle a été faite aussi pour dire aux enfants de ses ex-compagnons d’arme que leur père aurait pu survivre et que lui aurait pu mourir. La pédagogie de Saïd Abadou nous amènera à suivre l’évolution de son intervention. Il expliquera que durant la tenue cette année à Paris sous l’égide de l’ONU de la réunion de la Fédération mondiale des anciens combattants (FMAC), la délégation algérienne avait soulevé la question des affres de la guerre de Libération, celle des lignes Challe et Maurice, des mines anti-personnel, des essais nucléaires, des exterminations et des spoliations qu’a vécues le peuple algérien sous le joug colonial français. Il tiendra à témoigner que le président de l’associations des anciens combattants français avait fait une approche brave pour exprimer à la délégation algérienne qu’il n’était pas d’accord pour tout ce qui est arrivé et en particulier pour les événements du 8 mai 1945 en ajoutant que la France n’avait pas le droit d’agir de la sorte pour récompenser ceux qui l’ont libérée de l’occupation almande. Rebondissant sur ce sujet précis il dira que : «Nous voulons aussi vivre l’expérience franco-allemande» sans pour autant accepter encore des compromis car la dignité des Algériens, dira-t-il, a été assez altérée pour que nous fassions plaisir à quiconque. Aujourd’hui reprendra-t-il, ce sont eux qui nous ont provoqués en promulguant une loi scélérate glorifiant le colonialisme français en Algérie. D’ailleurs depuis la fin de la guerre de Libération et l’indépendance arrachée grâce aux sacrifices de vos pères en s’adressant aux enfants de chouhada, nous n’avions jamais voulu traiter ce sujet. Alors qu’ils assument et qu’ils n’auront rien s’ils ne demanderont pas pardon au peuple et à l’Algérie. Si les français veulent l’avenir nous aussi et en plus radieux. Chez les peuples algérien et français existe une lueur d’espoir qu’aucun n’a le droit d’estomper. Les deux premiers intervenants ont été plus acerbes vis-à-vis du non -respect de l’Algérie. Il se dégage comme plan d’action et objectif à atteindre la reconnaissance par la France des torts qu’elle a fait subir à l’Algérie depuis 1832. C’était aussi l’occasion en ce 27 décembre, 32e anniversaire de la mort du Président Boumediene la projection d’une synthèse rétrospective de sa présidence avait fait planer beaucoup d’émotion dans la salle. Belkhadem autant que Tayeb El Houari ont évoqué la nécessité de serrer les rangs et de ne pas prêter l’ouïe aux corbeaux. Djilali Harfouche



28-12-2010