阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Wednesday, November 10, 2010

Algerie Loi de finances 2011



Les recommandations du FCE aux députés
Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) préconise une dizaine d’amendements à la loi de finances 2011 dont le vote devrait intervenir dimanche prochain. Dans une note présentée devant la commission des finances de l’assemblée dont TSA a pu se procurer une copie, le FCE recommande ainsi concernant l’investissement et le partenariat d’apporter un complément à l’article 45 de la loi de finances complémentaire 2010. Les dispositions contenues dans l’article en question stipulent que toute « modification de l’immatriculation au registre de commerce entraîne, au préalable, la mise en conformité de la société aux règles de répartition du capital ». Mais elles ne s’appliquent pas dans les cas de «modification du capital social qui n’entraîne pas un changement de l’actionnariat et de la répartition du capital entre les actionnaires ; la suppression d’une activité ou le rajout d’une activité connexe ; la désignation du gérant ou des dirigeants de la société ; « le changement d’adresse du siège social ».

Or pour le FCE, ces dispositions « auront immanquablement pour conséquence d’empêcher la mobilité du capital puisqu'un simple changement de l’actionnariat entraînera obligatoirement la mise en conformité de la société aux nouvelles règles de répartition du capital (51/49). « Ainsi, dans le cas d’investissements réalisés antérieurement à la promulgation de la loi de finances complémentaire pour 2010 et dans lesquels des partenaires algériens minoritaires détiennent de faibles parts, le partenaire étranger étant déjà majoritaire à plus de 51 %, les actionnaires algériens se trouveraient dans l’incapacité de vendre leurs actions au partenaire étranger et se trouveraient liés contre leur gré à celui-ci ; ils ne pourront pas non plus vendre leurs parts à un partenaire algérien sans provoquer la mise en conformité de la société aux nouvelles règles de répartition du capital (51/49) », note le FCE.

Dès lors le FCE propose à ce qu’il soit ajouté un alinéa « Toutefois, ne sont pas astreintes à cette obligation, les modifications ayant pour objet : les opérations de cession des parts de l’actionnariat national minoritaire au partenaire étranger majoritaire ou à un ou plusieurs partenaires nationaux résidents lorsque les investissements concernés ont été réalisés antérieurement à la promulgation de l’ordonnance n°10-01 du 26 août 2010 ».

D’autre part le FCE suggère la « souplesse » et « une démarche sélective » concernant l’obligation faite aux investisseurs étrangers de passer nécessairement par le conseil national de l’investissement. « Opérer une distinction entre d’un côté les investisseurs qui s’installent avec pour seul objectif d’activer au bénéfice des maisons mères en s’accaparant des marchés et en développant un simple réseau commercial et d’autre part ceux qui s’installent effectivement pour produire ; moduler l’exigence d’un bilan devises positif selon les secteurs d’activité ; encourager les investissements étrangers qui participent au transfert effectif de "know how" ou qui produisent des biens avec un taux d’intégration égal ou supérieur à un niveau à définir », soutient le FCE.

Concernant les mesures d’ordre fiscal, le FCE recommande la réintroduction de l’exonération de l’impôt sur les bénéfices réinvestis. Il a également préconisé l’unification de la TVA au taux unique de 10 %, la « réduction de 17% actuellement à 7% du taux de TVA auquel est assujetti la position tarifaire 72-07 concernant la matière première dénommée « billette » servant à la production du rond à béton", de procéder à la suppression totale de la taxe sur les activités professionnelles, de porter le plafond de chiffres d’affaires à 10 millions de dinars dans le cadre de l’impôt forfaitaire unique. Dans le même contexte, le FCE recommande la réduction de 15 % du taux de droit de douanes et l’aménagement des droits de douanes frappant les matières premières. Enfin, sur le registre des exportations, le FCE demande de prévoir de ré-autoriser l’exportation de couscous et de pâtes alimentaires.

Algerie Soutien à la PME/PMI



La BEA lance un fonds d’investissement avec une banque portugaise et une société française

Les acteurs économiques s'engagent à travailler l'image de l'Algérie


Clôture des premières journées internationales sur le marketing et le tourisme

Les premières journées internationales sur le Marketing et le Tourisme, qui se sont déroulées les 7 et 8 novembre dernier à l'hôtel Aurrasi (Alger) avec la participation des spécialistes algériens et étrangers, ont pris fin sur des notes satisfaisantes et bien optimistes. Mais, le Directeur général de RH international Communication, M. Rachid Hassas, organisateur de ces journées, refuse totalement de parler de " clôture " de ces journées. Pour lui, il s'agit en fait " de la signature d'un contrat entrer le marketing et les opérateurs économiques. C'est une sorte de convention où les acteurs économiques doivent respecter et surtout s'engager pour travailler l'image de l'Algérie en matière de tourisme, explique M. Hassas, avant de remarquer qu'il a été confirmé à travers ces journées que l'Algérie n'a vraiment rien à envier à nos pays voisins ". Et pour bien soigner l'image de l'Algérie en matière de tourisme, il faut dont bien avoir recours à cet outil qui est le marketing dans le but de fidéliser, séduire et surtout faire de la destination " Algérie ", une destination privilégiée.
Ceci étant l'un des premiers résultats découlant des travaux de ces deux journées riches en enseignements. Par ailleurs, et puisque l'Office national du tourisme (ONAT) a mis en place un plan de communication pour développer et promouvoir le tourisme dans les différentes régions du pays, les agences de voyages se doivent donc de faire la promotion des destinations de ces régions. Et c'est en quelque sorte le 2e résultat atteint lors de ces journées. En évoquant l'outil marketing, on ne pourrait occulter l'un de ses bras d'articulation, à savoir le recours à Internet. Et c'est de ce côté que l'on retrouve le 3e bénéfice tiré de ces journées, puisque les débats riches ayant caractérisées ces journées ont permis d'attitrer l'attention sur le nécessité de mettre en place des sites web et donc des sites professionnels devant servir de référence et de repère pour les utilisateurs avec bien évidement l'actualisation des programmes. De là à passer au e-commerce, il n'y a qu'un pas à franchir. Et c'est ce qui ressort de ces journées également, et il s'agit donc de faire en sorte que les agences de voyage utilisent Internet pour permettre aux clients d'acheter leurs billets et ne point se déplacer, comme cela se fait de part le monde.
Le volet formation a eu également sa part dans les débats entre les conférenciers et les spécialistes du marketing et du tourisme, puisqu'il a été retenu d'utiliser une politique de séduction et de culture tout en faisant très attention pour qu'il n'y ait point de fossé entre la théorie et la pratique. En d'autres termes, il ne faut aucunement que la théorie l'emporte sur la pratique, car la culture algérienne et le sens de la création et la mobilisation sont autant d'axes qui feront de la destination " Algérie " une destination d'accueil et promotionnelle de façon à permettre à notre pays de se positionner sur le podium avec les autres concurrents. Pour le directeur de RH International communication, " ces journées ont prouvé que les compétences existent, que le savoir-faire existe aussi et rien ne manque pour porter l'image de l'Algérie qui peut offrir ce que les touristes attendent et surtout exigent" ; et pour ce faire, M. Hassas, déclare qu'il " faut arrêter le bricolage. Arrêtons de ne penser qu'à faire de l'argent et des gains faciles. Chaque dépense ou entrée doit avoir auparavant servi le touriste à se positionner sur la destination Algérie et il faut que cela serve à faire passer le message le plus important, à savoir que l'Algérie ne doit plus être le pays qu'on regarde d'un seul œil ", conclut le directeur de RH International communication, organisateur de ces premières journées sur le marketing et le tourisme. Alors vivement les deuxièmes journées pour faire le bilan de ce qui se ferait d'ici là.

Saïd Ben

Algerie Agences de voyages et de tourisme


Smaïl Mimoune veut assainir le secteur

Les agences de voyages et de tourisme du Centre ont rencontré hier à l’Ecole nationale supérieure du tourisme (ENST) Smaïl Mimoune, ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

Officiellement, il s’agit d’une rencontre qui entre dans le cadre de la politique de concertation et d’évaluation du secteur, en vue de la mise en place d’une stratégie sur le tourisme réceptif visant à attirer les touristes. Mais les agences ont plutôt axé leurs interventions sur le très contesté décret exécutif portant organisation du travail des agences de tourisme et de voyages amendé en juin 2010 et qui sera applicable en début de l’année 2011. Il stipule qu’il est nécessaire pour les agences de renouveler leur agrément tous les trois ans (alors qu’il était auparavant d’une durée indéterminée) et oblige tous les propriétaires d’agences de voyages à présenter une demande pour le renouvellement de leur agrément 3 mois avant son expiration.

Il exige, par ailleurs, la signature d’un contrat entre l’agence et le client, ainsi que la signature d’un contrat notarié entre l’agence mère et la filiale, afin d’éviter d’éventuels problèmes. La licence d’exploitation d’une agence de tourisme et de voyages comporte deux catégories : la catégorie A pour les agences de tourisme et de voyages qui désirent activer principalement et/ou exclusivement dans le «tourisme national» et le «tourisme réceptif» ; la catégorie B est destinée aux agences de tourisme et de voyages qui désirent activer principalement et/ou exclusivement dans le tourisme émetteur de touristes au plan international.

Ces mesures sont justifiées par les autorités par le fait qu’il faut tendre vers plus de réceptif, c’est-à-dire ramener des touristes étrangers vers notre pays, source d’entrées de devises appréciable, et fidéliser les nationaux pour éviter la sortie des devises.
A titre de rappel, un million d’Algériens visitent la Tunisie par an. Ainsi, au lieu de favoriser la relance du secteur en Algérie, les sommes énormes soutiennent le tourisme d’autres pays. Selon les statistiques officielles que nous nous sommes procurées pour l’année 2009, il a été constaté une hausse de 9% dans le flux des sorties des nationaux à l’étranger. Ils étaient 1 677 000 Algériens à partir sous d’autres cieux contre 1 539 406 en 2008.

Le total des entrées est de 1 911 506 touristes, soit une hausse de 7,89% (1 771 749 à fin 2008). Ces touristes ont généré des recettes estimées à 330 millions de dollars. A titre comparatif, il faut savoir que la Tunisie a 3,4 milliards de dollars de recettes, soit 15% des exportations. 800 agences de voyages activent dans le domaine en Algérie, mais avec une majorité qui s’est contentée jusque-là de «faire» la omra et le hadj ou de la simple billetterie (essentiellement pour le compte de compagnies aériennes). Les nouvelles règles ne sont pas du tout du goût des agences qui l’ont fait savoir au ministre.

Les mêmes griefs lui avaient été soumis lors de ses déplacements à Ghardaïa et Constantine. Le représentant du gouvernement, sans nier le rôle primordial et incontournable de l’agence de voyages pour la canalisation des flux touristiques attendus, a toutefois avancé que ces mesures visent à aller vers la professionnalisation. Il a souligné que ce décret a été promulgué dans l’objectif d’«assainir le secteur de ses parasites» et que les agences qui «fonctionnent selon les normes n’ont pas à s’inquiéter».

Parmi les autres préoccupations soulevées figurent la difficulté dans le transfert des devises, l’insuffisance de l’infrastructure touristique, les tarifs «excessifs» d’hébergement, de transport et de restauration et la lenteur dans les procédures administratives. Le ministre s’est engagé à prendre en charge les doléances des agences de voyages qu’il a estimées «objectives et réalistes» et les a appelés à ouvrir le dialogue avec son département ministériel pour «définir les priorités du secteur et trouver des solutions aux problèmes posés».


Kamel Benelkadi

Algerie Union pour la Méditerranée



L’Algérie conduit les débats sur les statuts de la nouvelle entité
L’Union pour la Méditerranée (UPM), qu’on croyait morte mille fois, semble ressusciter.

Un sommet euroméditerranéen des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires, devrait s’ouvrir aujourd’hui à Rome, en présence de quelque 150 représentants de conseils des 16 pays de l’espace euroméditerranéen, dont l’Algérie. Le sommet annuel de deux jours, devrait débattre entre autres thèmes, la mise en place d’une assemblée des conseils et institutions de l’Union pour la Méditerranéen (UPM), selon le programme de la réunion.
Le débat autour de ce projet, prévu jeudi, devrait être conduit par le président du Conseil économique et social d’Algérie, Mohammed Seghir Babes, qui a été également désigné membre du groupe de travail chargé d’élaborer le projet de statut de cette future assemblée, selon la même source.

A cette occasion, une présentation du projet de statut de l’assemblée sera faite par des représentants des CES faisant partie de ce groupe de travail, a souligné l’agence APS. «L’initiative de créer une assemblée a été proposée par le Comité économique et social européen (CESE) et ses partenaires dans l’UE et dans les pays partenaires méditerranéens», a-t-on indiqué. Il s’agira de «fournir une structure institutionnelle permanente» pour le réseau existant des conseils économiques et sociaux et institutions similaires euroméditerranéens, créé en 1995 dans le cadre de la Déclaration de Barcelone, selon ses promoteurs.

La future assemblée aura le statut d’un organe consultatif au sein de la structure institutionnelle de l’UPM, à l’instar de ce qui a été réalisé au niveau de l’Assemblée parlementaire de cette institution et de l’Assemblée régionale et locale euroméditerranéenne (Arlem). «L’idée d’une assemblée pour la société civile avait déjà été soulevée dans une résolution du Parlement européen du 19 février 2009, dans laquelle il est demandé d’assurer la participation de la société civile au sein de la structure institutionnelle appropriée de l’Union pour la Méditerranée», a-t-on précisé.

La proposition actuelle prévoit une présidence et un bureau rotatifs entre pays membres, ainsi qu’une «répartition égale» des sièges entre, d’une part, les CES nationaux ou institutions similaires de l’UE et le CESE et, d’autre part, les CES nationaux ou institutions similaires des 16 pays partenaires «afin de garantir un équilibre Nord-Sud», a-t-on indiqué.
Cela fait déjà plus d’une année que l’Union pour la Méditerranée est en mal de statuts et de missions. Lancée en grande pompe le 13 juillet dernier, l’UPM avait pour ambition de «transformer l’espace méditerranéen en région de ‘’paix et de prospérité’’ par le biais de réalisations concrètes, comme la promotion de l’énergie solaire, le transport maritime, l’éducation…»

Certains pays du sud de la Méditerranée, à l’instar de l’Algérie et de la Libye, ont exprimé des réticences à l’idée prônée par Nicolas Sarkozy, estimant que seuls les pays du Nord tireraient les avantages d’une telle opération.
Alors qu’un coup dur a été donné lors de l’offensive israélienne à Ghaza, les tensions semblent, pour l’heure, apaisées.


A. B.

Algérie - Portugal : 9 accords de coopération et de partenariat signés


L’Algérie et le Portugal déterminés à hisser leurs relations bilatérales au rang de partenariat privilégié.”
Les travaux de la 3e réunion de haut niveau algéro-portugaise ont débuté hier à Lisbonne sous la co-présidence du Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, et son homologue portugais, M. José Socrates. Peu avant le début des travaux de cette réunion, une cérémonie d'accueil officielle a été organisée au fort Sao Juliao Da Barra par M. Socrates en l'honneur de M. Ouyahia, suivie d'un entretien entre les deux Premiers ministres.

L’Algérie et le Portugal ont signé hier, à Lisbonne neuf accords de coopération et de partenariat dans plusieurs domaines et secteurs à l’issue des travaux de la 3e réunion de haut niveau algéro-portugaise. Ces accords ont été signés en présence du Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, et son homologue portugais, M. José Socrates.
Ces accords et mémorandums d’entente portent sur la coopération dans les domaines de la communication numérique, des travaux publics, des ressources en eau, de la culture et de la communication.
Les deux pays ont signé également un programme de coopération pour la période 2011-2012 dans les domaines scientifique, des technologies de l’information et de la communication, de l’éducation, de la culture et des sports. Dans le domaine de la communication, l’Algérie et le Portugal ont signé des accords de coopération portant sur l’échange d’informations et d’expériences entre les entreprises de télévision et de radio sonore, ainsi que les deux agences de presse publiques des deux pays. S’agissant du secteur de l’énergie, les deux parties ont convenu d’un échange d’expériences en matière d’énergies nouvelles et renouvelables en vue d’explorer de nouvelles perspectives de coopération entre les deux pays.
A l’issue de la cérémonie de signature, le Premier ministre portugais a souligné l’importance de ces accords qui vont donner, a-t-il dit, une nouvelle dynamique à la coopération entre les deux pays.
Il a indiqué, à cette occasion, que les relations algéro-portugaises ont connu un "saut qualitatif" depuis la signature, en 2005, du Traité d’amitié, de coopération et de bon-voisinage, rappelant que depuis, les échanges commerciaux entre les deux pays se sont accentués et le partenariat bilatéral a franchi des "étapes importantes", avec notamment la présence d’une centaine d’entreprises portugaises en Algérie.
Qualifiant l’Algérie de "partenaire stratégique" pour le Portugal, M. Socrates a souligné le partenariat "exemplaire" entre les deux pays, appelant à la nécessité d’œuvrer au renforcement et à la consolidation de la coopération bilatérale.
Pour sa part, M. Ouyahia a mis l’accent sur l’importance de la coopération algéro-portugaise, estimant que la signature de ces accords ouvre de nouvelles perspectives sur la voie du renforcement de cette coopération.
Il a ajouté que l’Algérie "veut des relations fortes et pérennes avec l’Europe, dont le Portugal, pays ami avec lequel nous entretenons des relations très anciennes".
Pour M. Ouyahia, il s’agit de "jeter de vraies passerelles pour consolider les relations économiques avec nos partenaires", afin d’explorer des perspectives nouvelles, notamment dans les domaines des énergies renouvelables et des technologies de l’information et de la communication.
Il a assuré, à ce propos, que l’Algérie s’engage à œuvrer pour l’application de tous les accords qui ont été signés car, a-t-il expliqué, "nous voulons de véritables partenariats gagnant-gagnant qui soient bénéfiques aux deux parties".

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Ouyahia reçu à Lisbonne par le Président Anibal Cavaco Silva
Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, a été reçu hier après-midi à Lisbonne, par le Président de la République du Portugal, M. Anibal Cavaco Silva. L’audience a eu lieu en présence du ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, et le ministre des Ressources en Eau, M. Abdelmalek Sellal.

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Entretiens Ouyahia-Socrates
Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, a eu hier à Lisbonne des entretiens avec son homologue portugais, M. José Socrates.
Les ministres des Affaires étrangères des deux pays, MM. Mourad Medelci et Luis Amado, ont assisté à ces entretiens qui se sont déroulés peu avant le début des travaux de la 3e réunion de haut niveau algéro-portugaise.

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Ouyahia : “L’Algérie veut des partenariats "gagnant-gagnant" avec le Portugal”
L’Algérie veut développer des partenariats "gagnant-gagnant" avec le Portugal, notamment dans les domaines des technologies de l’information et de la communication et des énergies nouvelles et renouvelables pour pouvoir "aller ensemble de l’avant et renforcer davantage les relations économiques entre les deux pays", a affirmé hier, à Lisbonne le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia.
"Nous souhaitons que les Portugais nous aident dans des partenariats gagnant-gagnant pour que l’Algérie puisse faire partie de l’économie de la connaissance qui est à sa 4e génération de développement", a précisé M. Ouyahia devant la presse à l’issue des travaux de la 3e réunion de haut niveau algéro-portugaise, sanctionnée par la signature de plusieurs accords de coopération et de partenariat entre les deux pays .
"Nous sommes venus consolider les acquis déjà existants et nous sommes heureux de constater que le chemin tracé se porte bien, comme en témoignent la série d’accords que nous avons signés aujourd’hui", a souligné le Premier ministre. "Nous sommes venus aussi pour approcher nos opérateurs économiques qui, grâce aux décisions prises de part et d’autre, viendront consolider les rencontres qui ont eu lieu ici à Lisbonne entre les opérateurs des deux pays", a-t-il ajouté.
Saluant le "niveau de développement" et le "courage" de ses dirigeants pour avoir "affronté les moments difficiles de la crise économique", M. Ouyahia a fait observer que l’Algérie a connu, elle aussi, ce genre de moments difficiles, mais elle connaît beaucoup plus, a-t-il dit, "des problèmes structurels de développement".
C’est la raison pour laquelle, a-t-il poursuivi, "nous souhaitons avoir le soutien des entreprises portugaises dans le cadre de partenariats avec les entreprises algériennes, non seulement pour avoir des marchés et aider au développement de notre pays, mais développer l’outil industriel et l’outil de réalisation algériens".
Mieux encore, "notre souhait le plus large, est de développer ensemble des échanges dans les domaines des technologies de l’information et de la communication et des énergies nouvelles renouvelables, pour pouvoir bénéficier du potentiel dont nos deux pays disposent dans ces domaines", a-t-il suggéré.
M. Ouyahia a cité, dans ce sens, l’introduction de l’outil informatique dans les établissements scolaires, ainsi que la gouvernance électronique, "un chantier grand ouvert en Algérie".
Il a réaffirmé, à cette occasion, la volonté du gouvernement algérien à £uvrer pour la concrétisation de tous les engagements pris avec tous ses partenaires, en premier lieu le Portugal.