Thursday, January 27, 2011
Think tank
Un think tank (appellation recommandée en français : laboratoire d'idées, est une institution de « droit privé », regroupant des experts destinée à faire des études et des propositions dans le domaine des politiques publiques. Alors qu'un think tank réunit des professionnels au sein d'une structure très formalisée et produit de façon systématique des études et des rapports, un club ou cercle de réflexion est beaucoup plus informel. Il réunit, souvent autour d'un homme politique ou d'un parti, des personnes de bonne volonté désirant réfléchir sur une base non professionnelle à des problèmes relevant des politiques publiques. Think tank est aussi nommé « think factory » en anglais
Le terme est issu d'un jeu de mot qui illustre la particularité de ces structures et leur origine. « Tank » (en français « réservoir »). Le terme peut être traduit par « cellule de réflexion » ou par « boîte où penser ». Il s'est répandu lors de la Seconde Guerre mondiale, mais désigne une réalité plus ancienne. En période de guerre, le terme était utilisé pour désigner la pièce dans laquelle se réunissait l'état-major pour planifier la stratégie de combat.
On considère généralement[Qui ?] que le premier think tank était la Fabian Society, créée à Londres en 1884 pour promouvoir des réformes sociales. Certains estiment[Qui ?] que le premier think tank clairement identifiable est la Brookings Institution créée en 1916. Les think tanks tels qu'on les connaît aujourd'hui sont nés aux États-Unis. Il n’existe pas de définition précise et unanime du terme. La frontière reste relativement floue par rapport à un groupe d'intérêt ou de pression, un mouvement politique, un cabinet de consultants, une ONG ayant une vocation de synthèse et de proposition ou une « société de pensée » regroupant des élites qui cherchent à conseiller les décideurs politiques.
En général, un think tank dit faire une analyse objective (c'est-à-dire fondée sur des méthodes scientifiques) du monde en vue du bien commun, et non au profit d'intérêts particuliers, et ainsi exprimer une part de l'« opinion publique » intellectuelle. Beaucoup considèrent que[Qui ?] le succès des think tanks traduit l'émergence de la société civile au même titre que celui des ONG. Par ailleurs, il est courant qu'un think tank se réclame d'un ensemble de valeurs particulier ou d'une grille d'analyse spécifique de la société. Son rôle serait d'amener le débat public sur les thèmes qui lui tiennent à cœur pour favoriser ses positions, d'en préparer l'« agenda ».
Pour reprendre une distinction souvent employée en Amérique du Nord, auraient émergé successivement :
des « universités sans étudiants », comme la Fondation Carnegie pour la Paix Internationale, produisant surtout des réflexions générales et des livres ;
des think tanks conseillant les grandes administrations comme la RAND Corporation ;
des think tanks très idéologisés qui « plaident » pour une cause (« advocacy tanks ») auprès des médias, de l'opinion publique et surtout des décideurs.
Aux États-Unis, les think tanks contribuent à la circulation des élites, par exemple en servant de réservoir de talents ou en permettant aux membres d'une administration d'intégrer une structure et de préparer leur retour lorsque leur parti n'est plus au pouvoir.
Aux États-Unis toujours, le plus souvent, le think tank possède un statut de fondation ou d'association à but non lucratif qui lui permet de payer moins d'impôt mais lui interdit de prendre directement position pour un parti, une administration ou un candidat politique (ce qui le distingue radicalement du sens qu'on lui donne en France où il n'est le plus souvent qu'une écurie politique. Les financements varient selon les organismes : certains refusent toute subvention publique. D'autres vivent grâce aux fonds publics mais refusent les dons d'entreprise.
Les think tanks et organisations assimilées dont il existe toute une typologie très différente en France et aux États-Unis, par exemple [4], défendent des idées variées comme les libertés économiques (néolibéralisme), la justice sociale, la liberté de la santé, l'éducation, l'éthique, la religion, etc. Certains peuvent se spécialiser dans un domaine, comme les technologies ou la stratégie, d'autres sont plus généralistes. Les travaux de certains ont une renommée internationale et pèsent dans la politique, en particulier aux États-Unis. On les considère, à côté des ONG, des lobbies, des associations représentant la société civile, etc., comme caractéristiques des « sociétés d'influence »[5], par contraste avec les anciennes sociétés d'autorité.
Yémen contestation manifestations 2011
De Hammoud MOUNASSAR (AFP)
Yémen: des milliers de manifestants réclament le départ du président Saleh
SANAA — Des milliers de Yéménites, inspirés par la Tunisie et l'Egypte, ont manifesté jeudi à Sanaa à l'appel de l'opposition pour réclamer le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.
Le président tunisien "est parti après 20 ans, 30 ans au Yémen, ça suffit", scandaient les manifestants en référence au mouvement de contestation populaire sans précédent en Tunisie qui a chassé le président Zine El Abidine Ben Ali après 23 ans au pouvoir.
La "Révolution du Jasmin" en Tunisie a provoqué une onde de choc dans plusieurs pays arabes, notamment en Egypte, théâtre cette semaine de manifestations sans précédent contre le président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis trois décennies, qui ont fait six morts.
Mais le ministre yéménite de l'Intérieur, Motahar Rachad al-Masri, a exclu toute similitude avec la révolte tunisienne qui a conduit à la chute de Ben Ali le 14 janvier.
"Le Yémen ne ressemble pas à la Tunisie", a-t-il déclaré à l'AFP, affirmant que le Yémen "est un pays démocratique" et les manifestations sont pacifiques.
"Non au renouvellement du mandat, non à la transmission héréditaire du pouvoir", "l'heure du changement a sonné", répétaient les manifestants yéménites qui s'étaient rassemblés pendant deux heures à l'appel d'une coalition de partis de l'opposition parlementaire.
"Nous nous rassemblons aujourd'hui pour demander le départ du président Saleh et de son gouvernement corrompu", a lancé à l'adresse de la foule un député du parti islamiste Al-Islah, Abdelmalik al-Qasuss.
L'opposition a organisé quatre manifestations distinctes dans la capitale pour "disperser les forces de police", selon l'un des organisateurs.
Les forces anti-émeutes se tenaient à distance des manifestants, mais elles ont renforcé les mesures de sécurité autour du ministère de l'Intérieur et de la Banque centrale.
Le Congrès populaire général (CPG, parti au pouvoir), a organisé quatre contre-manifestations qui ont réuni des milliers de personnes dans la capitale.
"Ne faites pas tomber la démocratie et la Constitution", pouvait-on lire sur l'une des banderoles brandies par des manifestants pro-gouvernementaux.
Les manifestations se sont multipliées ces derniers jours au Yémen, un pays rongé par la pauvreté et le chômage.
Le gouvernement a annoncé cette semaine une augmentation des salaires, une mesure destinée à "prévenir des problèmes similaires à ceux de la Tunisie", selon l'analyste yéménite Mustapha Nasr, interrogé par l'AFP.
En outre, des milliers de partisans du Mouvement sudiste, un groupe séparatiste, ont manifesté dans plusieurs villes du Sud du Yémen, dont Daleh, Habilayn, Loder et Ezzan, scandant des slogans séparatistes. "Révolution, Révolution dans le Sud", "Plutôt mourir libres que d'accepter l'occupation", répétait la foule, selon des participants.
Au pouvoir depuis 1978, M. Saleh a été élu pour la première fois en 1999 au suffrage universel direct pour un mandat de sept ans. Il a été réélu pour la deuxième fois en 2006 pour un mandat qui arrive à expiration en 2013.
Un projet d'amendement de la Constitution, en discussion au Parlement malgré le refus de l'opposition, pourrait ouvrir la voie à une présidence à vie pour l'actuel chef de l'Etat.
L'opposition accuse en outre le président Saleh, 68 ans, de vouloir transmettre la présidence à son fils aîné Ahmad, chef de la garde républicaine, unité d'élite de l'armée.
Mais le chef de l'Etat s'est défendu dans un discours télévisé dimanche soir de vouloir transmettre le pouvoir à son fils. "Nous sommes une république, et je suis contre la transmission du pouvoir", a-t-il dit.
Les manifestations de jeudi s'inscrivent dans le cadre d'un programme de protestations de l'opposition, à l'approche des élections législatives prévues le 27 avril.
Copyright © 2011 AFP.
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Yémen contestation manifestations 2011
Skype Chine 2011
Julien L.
La présence de Skype en Chine est légale, selon son partenaire chinois
L'avenir de Skype en Chine n'est pas encore joué. En décembre, une circulaire diffusée par le ministère de l'industrie et des technologies de l'information a mis en garde les services de voix sur réseau IP. Une circulaire qui ne concerne pas Skype, selon son partenaire chinois.
Skype pourra-t-il continuer à exercer ses activités en Chine ? Depuis l'apparition d'une circulaire du ministère de l'industrie et des technologies de l'information sur les services de voix sur réseau IP, une certaine confusion règne dans le pays. Diffusée en décembre, la circule annonce en effet une "campagne de lutte contre les services illégaux de téléphonie par Internet (VoIP)".
Plusieurs médias ont rapporté que la mesure devait pousser les internautes chinois à privilégier les solutions fournies par les grands opérateurs publics de télécommunications, China Telecom et China Unicom. Cette mesure permettrait de faire d'une pierre deux coups en assurant d'une part un marché à ces sociétés dans la VoIP, et d'autre part en se donnant les moyens d'une surveillance ultérieure.
En effet, Skype utilise un chiffrement AES 256 bits pour protéger les communications entre les utilisateurs. Or, la Chine considère depuis une dizaine d'années qu'Internet doit faire partie intégrante de sa politique de sécurité et de stabilité. Cela passe par un contrôle accru d'Internet, en filtrant tous les éléments qui pourraient contester d'une façon ou d'une autre le régime et l'organisation de la société chinoise.
Dans ces conditions, il n'est donc pas étonnant de voir le gouvernement chinois, par le biais du ministère de l'industrie et des technologies de l'information, préférer les solutions proposées par des opérateurs publics. Dans la mesure où il s'agit d'entreprises dans lesquelles l'État chinois est majoritaire, il sera bien plus facile de les contraindre.
Pour l'heure, les activités de Skype n'ont pas été interdites en Chine. Il n'est d'ailleurs pas certain qu'elles le soient un jour. C'est en tout cas ce qu'a assuré ce mardi le partenaire chinois de Skype, TOM, à Reuters. "Le fonctionnement de Skype en Chine est conforme aux lois et aux réglementations locales" a déclaré une porte-parole du groupe.
Bresil Mr Joël Ollivier vient en aide aux sinistrés
Xavier Biseul
Quand l’offshore vient en aide aux sinistrés du Brésil
les pluies torrentielles ont fait plus de 800 morts dans la région montagneuse de Rio de Janeiro. Pour venir en aide à des familles sinistrées, un éditeur français propose de monter des projets offshore.
Il s’agit de Joël Ollivier, qui commercialise GPMI, un GPAO (progiciel de gestion de la production assistée par ordinateur) sous Windows. Installé à Nova Friburgo, au cœur du sinistre, il a été épargné. Et si les voies de communication sont fortement endommagées, l’électricité et internet ont été rétablis. Il compte donc de réunir quatre à cinq développeurs sous son pilotage, afin de réaliser des projets en offshore. « Cent jours par mois, la limite de nos capacités, permettraient de prendre en charge dix familles ».
L’équipe pourrait réaliser des développements en environnement VS2010 (VB.Net), VBA Office, sous SGBD Oracle, SQL Server ou Access.
Brésil barrage l’Institut brésilien de l’Environnement 2011
Brésil : autorisation partielle à la construction d’un barrage géant
La construction du troisième plus grand barrage du monde a reçu le feu vert de l’Institut brésilien de l’Environnement, malgré la vive opposition des écologistes et des communautés indigènes
L’installation de « l’infrastructure nécessaire » à la construction du barrage de Belo Monte, en Amazonie, va pouvoir commencer. L’Institut brésilien de l’Environnement vient d’autoriser partiellement ces travaux qui comprennent la suppression de 238 hectares pour effectuer les terrassements du chantier.
L’organisme écologique vient aussi de donner son accord à Norte Energia, consortium à dominante publique, en charge de l’édification du barrage, pour la réalisation d’autres activités telles la création et la modernisation des routes d’accès ou les travaux d’aplanissement.
Estimé à 8.7 M€, le contrat de concession de ce barrage avait au préalable été signé par l’ancien président Lula, alors que l’Institut de l’Environnement n’avait pas encore délivré d’autorisation. Ce projet gigantesque (11.000 MW) se situera dans l’Etat du Para, au nord du pays, et devrait être le 3e plus grand barrage du monde, après celui des Trois Gorges en Chine (18.000 MW) et celui d’Itaipu à la frontière brésilo-paraguayenne (14.000 MW).
Si les opposants à ce chantier font valoir un projet « pas économiquement viable » et qui provoquerait le déplacement de 16.000 personnes, les autorités brésiliennes assurent qu’aucune terre indigène ne sera menacée et que des sommes énormes ont été prévues pour réduire l’impact social et écologique de l’ouvrage, relate l’AFP.
Viadeo ESSCA partenaires 2011
L'école de commerce ESSCA et Viadeo partenaires
L’école de commerce ESSCA a signé un partenariat avec le réseau social professionnel Viadeo. L’accord doit permettre "aux étudiants en dernière année d’études d’optimiser leur utilisation des réseaux sociaux dans le cadre de leur insertion professionnelle". Objectif : leur donner "toutes les clés en mains pour construire leur identité numérique et développer leur réseau sur Internet".
"Ce partenariat complète le dispositif de l’ESSCA pour faciliter le recrutement des jeunes diplômés et aussi augmenter leurs opportunités de carrière", se réjouit l’école
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Viadeo ESSCA partenaires 2011
l'Union pour la Méditerranée la France appelle à donner un nouvel élan 2011
La France appelle à donner un "nouvel élan" à l'Union pour la Méditerranée
La France a appelé jeudi "tous les gouvernements et peuples d'Europe et de la Méditerranée à donner un nouvel élan à l'Union pour la Méditerranée", après la démission mercredi de son secrétaire général qui a invoqué la nécessité d'une "orientation claire".
"Plus que jamais, la France est convaincue qu'il doit exister une volonté politique de surmonter les différences afin de constituer une maison commune sur les deux rives de la Méditerranée", a déclaré lors d'un point-presse le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.
"Il faut que la Méditerranée cesse d'être un lieu de conflit, de violence, de tragédie, pour devenir un lieu de partage, de coopération, un grand espace de co-développement, de création, de culture, de paix", a-t-il ajouté.
Selon un diplomate de l'UpM, la démission de Ahmad Massa'deh illustre sa lassitude à l'égard de la "paralysie" de l'organisation, impuissante à dépasser les blocages nés notamment du conflit israélo-palestinien et dont un sommet de chefs d'Etat a été repoussé à deux reprises en 2010.
Bernard Valero a assuré qu'un "programme d'activités avait été défini pour l'année en cours" sur différents secteurs de coopération. Il a rappelé qu'un travail avait été engagé notamment pour la dépollution de la Méditerranée, la création de réseaux de transports terrestres, le renforcement de la protection civile ou de l'énergie solaire.
Créée en 2008 sur une initiative du président français Nicolas Sarkozy, l'UpM regroupe 43 pays: les 27 de l'Union européenne, la Turquie, Israël et les pays arabes riverains de la Méditerranée.
France s’adapter aux règles Algériennes économie
Les français veulent s’adapter à la réglementation algérienne
Les nouvelles règles d’implantation et d’investissements étrangers en Algérie, édictées notamment par les LFC 2009 et 2010, interpellent les acteurs économiques français désireux de s’installer en Algérie. Après moults levées de boucliers et après avoir menacé de délaisser le marché algérien, les opérateurs français se résignent finalement à s’adapter aux règles édictées par les autorités algériennes.
Les français veulent s’adapter à la réglementation algérienne
Comment appréhender le nouveau cadre juridique des affaires ? Quelles opportunités et contraintes ? Comment développer ses affaires avec la règle des investissements 51-49% ? C’est à ces questions que se proposent de répondre « les rencontres Algérie 2011 : les nouvelles règles du jeu du marché algérien » qu’organiseront UBIFRANCE et le Service économique régional, les 08 et 09 février 2011 à Paris.
Les organisateurs escomptent inviter pour l’occasion les meilleurs experts de l’économie algérienne : juristes, banquiers et hommes d’affaires algériens et français pour « faire le point sur un marché toujours porteur », selon le site d’UBIFRANCE.
C’est que malgré tous les verrous, réels ou supposés, les investisseurs français ne comptent pas passer à côté d’un marché juteux ou se faire coiffer sur le poteau par des concurrents qui se font de plus en plus présents et pressants à l’image des Chinois, des Anglais, Américains et autres Bosniaques.
La France tient à rester le premier fournisseur de l’Algérie. Elle y détient, avec 5 milliards d’euros d’exportation, 16% de parts de marché, elle devance même la Chine. Pour UBIFRANCE, l’Algérie est « de plus en plus courtisée par nos concurrents avec son économie qui affiche une très bonne santé financière ».
C’est que malgré les critiques sur le climat des affaires qui reste peu favorable à l’investissement, la croissance « honnête qu’affiche l’économie algérienne (4% en 2011et 6% hors hydrocarbures) et surtout un colossal programme d’investissement public (2010-2014) d’un montant de 286 Mrds USD qui réserve une large part aux infrastructures (eau, transport, BTP, énergie, formation…) ont de quoi faire saliver les plus prudents des investisseurs.
Ceci d’autant que le projet de budget 2011, voté dernièrement par l’APN, prévoit des mesures destinées à encourager l’investissement par l’introduction d’exonérations et d’abattements fiscaux au profit de différentes branches de l’économie nationale. Ceci offrira un large choix de partenariat et une meilleure visibilité aux entreprises françaises obligées de composer avec les PME algériennes pour s’installer.
Côté intervenants dans le débat, un plateau très relevé est attendu, notamment avec les interventions de M. Réda Hamiani, président du FCE qui dissèquera la «Nouvelle politique économique et les attentes du secteur privé algérien » et celle de Jean-Marc PONS, Gérant, Coface Algérie Services qui parlera des «Réalités et soutenabilité de la croissance algérienne dans les 10 prochaines années».
Le partenariat sera au centre des préoccupations et des débats, notamment avec les nouvelles règles dites des 51/49%. Une meilleure connaissance de l’environnement des affaires et, surtout, le potentiel productif algérien sur lequel devraient s’appuyer les investisseurs français, contribuerait à inciter ces derniers à venir en Algérie.
C’est dans cette optique qu’une table ronde animée par Marc Bouteiller, chef du Service Économique régional à l’ambassade de France en Algérie et Alain Boutebel, directeur de la Mission économique-Ubifrance Algérie sera organisée sous le thème : « La recherche de partenaires en Algérie : sur qui s’appuyer ? » et regroupera des acteurs économiques algériens et français à l’instar du DG de la CACI, du gérant de la COFACE Algérie et du président de la chambre de commerce algéro-française.
L’évènement sera clôturé par une communication de Serge Degallaix, conseiller diplomatique de Jean- Pierre Raffarin sur les enjeux de la mission de l’ex premier ministre français en Algérie
Google emploie embauche 2011
par Jean Elyan avec IDG NS
Google est sur le point d'embaucher plus de 6 000 personnes. Cette information surprenante a été affichée à la une du site Internet de l'entreprise cette semaine par Alan Eustace, vice-président et directeur de l'ingénierie et de la recherche chez Google.
« En 2010 Google a recruté plus de 4 500 nouveaux Googlers, principalement dans les secteurs de l'ingénierie et des ventes. C'est la seconde vague importante de recrutement, juste derrière celle de 2007, au cours de laquelle l'entreprise a vu arriver 6 000 personnes. J'aime Google à cause de ses employés. C'est stimulant de faire partie de ses équipes et c'est pourquoi je suis très impatient pour 2011, parce que ce sera l'année d'embauche la plus importante dans l'histoire de l'entreprise, » écrit Alan Eustace, vice-président et directeur de l'ingénierie et de la recherche chez Google, sur le site de l'éditeur.
« Ces recrutements sont notamment liés aux efforts de plus en plus importants réalisés par Google dans la publicité mobile et le cloud, pour ne citer que ces deux secteurs où l'entreprise rencontre du succès, » écrit le vice-président. « Chose incroyable aussi, le système d'exploitation Android tourne désormais sur plus de 100 appareils mobiles et on compte plus de 300 000 activations par jour. Chrome comptabilise au moins 120 millions d'utilisateurs actifs et son usage s'étend de plus en plus rapidement. L'an dernier, plus de 1 million d'entreprises sont passées aux Google Apps et ont adopté son approche 100% web. » Le dirigeant de Google ajoute que l'entreprise cherche à embaucher « dans tous les domaines et partout dans le monde, » à des postes très divers. Google veut affronter « un certain nombre de défis parmi les plus difficiles dans le domaine informatique, comme développer totalement un système d'exploitation basé sur le web, effectuer de la recherche instantanée dans des index de plus de 100 millions de gigaoctets, et même travailler à mettre au point des voitures sans conducteur. » Il a indiqué au passage que chez Google, le nombre moyen d'ingénieurs logiciel travaillant sur un projet était de 3,5.
L'annonce de cette vague de recrutement a déjà suscité un certain nombre d'observations dans la presse américaine.
Sur le MercuryNews.com :
« Selon ces plans d'embauche, Google comptera plus de 30 000 employés d'ici le début de l'année 2012, un nombre encore nettement inférieur à celui de géants de la Silicon Valley comme Intel, Cisco Systems et Hewlett-Packard, mais deux fois plus élevé que celui de concurrents comme Yahoo, et plus de six fois la taille de l'entreprise devenue son plus redoutable concurrent, Facebook. »
Dans le Wall Street Journal :
«La semaine dernière, Google faisait savoir qu'elle testait un service d'offres d'emploi pour aider des entreprises locales à trouver du personnel. L'année dernière, l'entreprise a recruté plusieurs centaines de commerciaux pour contacter de petites entreprises, comme les spas, les restaurants et les hôtels pour faire connaitre les nouvelles opportunités offertes par la publicité en ligne pour promouvoir leur activité. Selon les recruteurs et des personnes au fait du sujet, Google a dû mettre la main au porte-monnaie pour garder des dirigeants clés. Les responsables de Google ont déclaré que l'entreprise était engagée dans une «guerre des talents » avec des sites de réseaux sociaux comme Facebook. À l'automne, Google a annoncé une augmentation des salaires de 10% pour l'ensemble de son personnel. »
De MarketWatch :
« Wall Street a longtemps soulevé la question d'un recrutement massif chez Google, dans la mesure où elle pouvait devenir un sujet de préoccupation potentiel, étant donné les coûts que ces embauches génèreraient. La société a répliqué qu'une vaste campagne d'embauche lui était nécessaire, pour accompagner l'entreprise dans ses objectifs, à savoir étendre largement son activité sur plusieurs nouveaux marchés. »
Illustration principale : Alan Eustace, vice-président et directeur de l'ingénierie et de la recherche chez Google
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Projet Eurotec 2011
ymahe
Moins risqué que Desertec, un projet Eurotec pour l'électricté européenne
La production et la distribution d'électricité doit être pensée à l'échelle européenne. Il faut faire sauter les goulots d'étranglement qui freinent les échanges, construire des "électroducs" européens et développer le stockage hydraulique. Un tel projet serait fédérateur.
On le sait, depuis quelques années, le réseau français de transport d’électricité, (RTE), passe des moments difficiles chaque hiver, car, pendant quelques heures, heureusement peu nombreuses, la demande peut brutalement augmenter, et dépasser la capacité de production nationale, un nuage imprévu peut y suffire. La solution du problème consiste à importer du courant pendant les heures critiques, mais il est quelquefois difficile d’en trouver, car nos voisins ont, eux aussi, des pointes de demande, et, de toute façon, cette fourniture est très coûteuse: d’une part, parce qu’elle oblige à mettre en route des machines coûteuses, mais aussi d’autre part, par le simple effet d’une confrontation tendue entre offre et demande, qui peut faire gicler les prix.
Notre projet n’est pas de perdre du temps à chercher quelles erreurs auraient pu être commises dans le passé, pour qu’un pays, si fier de son électricité, en soit réduit à tendre la sébile chaque hiver.
Il est de présenter une hypothèse de travail qui pourrait se révéler fructueuse pour EDF et RTE, aussi pour les consommateurs français et européens, et de lui donner une dimension de nature à mieux souder l’Europe, cette Europe dont la cohésion est si fragile, cette Europe en panne de projets vraiment fédérateurs.
Deux solutions pour éviter le rationnement de l'électricité
L’électricité, on nous l’a appris dès notre jeune âge, est un fluide merveilleux, qui se déplace à une vitesse littéralement foudroyante, sans quasiment perdre de sa force, et qu’on peut utiliser avec d’excellents rendements, dans des cas d’utilisations absolument innombrables.
On peut donc s’étonner que, si l’on manque de courant à Landerneau, on ne puisse, en une fraction de seconde, en faire venir d’Istanbul, ou même d’encore plus loin. On peut s’étonner aussi que le rôle capital de l’électricité dans le développement économique, ne pousse pas davantage à en réduire le coût, de façon à stimuler tout le corps économique dans la compétition mondiale. La réponse classique en France est que nous avons déjà l’électricité la moins chère du Monde, et que nous n’avons pas à nous plaindre.
On peut trouver singulier qu’un producteur disposant d’un tel avantage comparatif, ne cherche pas à l’exploiter hors de son territoire. Et de plus, ce n’est pas parce qu’on a un bon prix de revient qu’on doit arrêter la recherche de son amélioration. Dans le même ordre d’idées, on peut, (on doit), s’étonner qu’on admette, presque sans discussion, l’idée que, de toute façon l’énergie, (l’électricité), sera chère un jour, et que par conséquent, un peu plus tôt ou un peu plus tard, mieux vaut habituer dès maintenant les gens à payer plus cher.
Même en admettant qu’à une époque pas si lointaine que ça, le prix des dernières gouttes de pétrole contaminera tout le secteur de l’énergie, cela ne dispense en rien d’abaisser son coût, et même, au contraire, encore plus drastiquement.
Sans électricité, pas de développement économique. Le futur de sa demande est colossal. Rien qu’en Europe, des centaines de millions de gens veulent un genre de vie qui implique une augmentation de leurs besoins. Mais les investissements nécessaires seront énormes, et l’étranglement financier de plusieurs pays risque de les conduire à sous investir, et partant, freiner leur développement. Une pénurie d’électricité, voilà qui en ferait monter le prix ! Si l’on n’accepte pas l’idée que l’électricité doive être rationnée un jour, par le prix ou par la pénurie, on doit tout de même proposer des amorces de solutions. Nous en présentons deux.
Fluidifier la circulation de l’électricité
Un tel énoncé fera sursauter : qu’y-a-t-il de plus fluide que l’électricité ? Certes, l’électricité est le fluide par excellence. Toutefois, son déplacement ne se fait pas absolument sans pertes, (loi d’Ohm), et, pour les minimiser, il faut des conducteurs de grandes dimensions, donc coûteux, et à qui on reproche de plus d’enlaidir les paysages. Des solutions techniques existent, elles ne sont, évidemment, pas gratuites. C’est d’ailleurs pourquoi les liaisons actuelles sont tout juste suffisantes.
Les promoteurs du très ambitieux projet « Désertec », (qui consiste à capter le soleil inépuisable du Sahara, puis à envoyer le courant produit en Europe), assurent que des solutions, pour le transport, existent, faisons donc comme eux. Remarquons au passage que les longueurs des « électroducs européens» que nous préconisons seraient nettement moindres que les connecteurs Sahara-Europe. Avec 1000 kilomètres, on pourrait traverser l’Allemagne, et atteindre le Danube, aux immenses capacités de refroidissement de centrales électriques.
Les avantages de la fluidification sont de deux natures :
Techniques :
Les courbes quotidiennes de demande ne sont pas rigoureusement les mêmes dans tous les pays, elles ne se superposent pas exactement. Du seul point de vue technique, il est plus facile de gérer une évolution légèrement adoucie, par l’effet de compensation partielle qui en résulte.
Economiques :
D’abord, une évidente meilleure utilisation des moyens de production. Ceci conduit à une moindre utilisation des moyens les plus coûteux, qui brûlent des hydrocarbures, et vomissent le terrible CO². De ce fait, résulte une première amélioration des coûts.
Ensuite, une moindre besoin d’investissement, dans un secteur où le ratio capitalistique est effrayant, et où, de plus, les taux d’utilisation sont médiocres. Dans notre pays, la somme de toutes les capacités installées est presque le double de la demande moyenne. En moyenne, à un instant donné, seulement la moitié du parc tourne. Et ne parlons pas de la nuit du 15 Août, où c’est encore pire.
Mais le dernier effet risquerait de soulever de sérieuses difficultés. En effet, la fluidification aurait pour conséquence une concurrence plus vive, qui devrait bénéficier au consommateur. Il n’y a pas de marché où la restriction de la concurrence n’empêche les prix de baisser, et ainsi, de frustrer les consommateurs. La libéralisation du marché de l’électricité, officielle, est entravée par ces goulots d’étranglement.
L’avantage du consommateur est, évidemment, à l’opposé de celui des producteurs, il faut donc s’attendre à ce que le concept des électroducs ne déclenche pas de grands enthousiasmes chez eux. A moins que, disposant d’un réel avantage concurrentiel, ils ne décident d’exporter couramment hors de leurs frontières.
Il se pourrait que les distributeurs d’électricité raisonnent tout différemment. Encore faudrait-il qu’ils existent, qu’ils soient suffisamment puissants, et libres de leurs mouvements. Tant qu’ils seront, de facto, sous la coupe des producteurs, ils auront du mal.
Stocker davantage d’électricité
On le sait, il s’agit d’un problème encore mal résolu, et il est même couramment admis que ce n’est possible qu’à toute petite échelle. Pourtant, lorsque l’Ingénieur Kœchlin conçut le premier barrage sur le Rhin, à une époque, 1932, où les applications de l’électricité étaient beaucoup moins nombreuses, il prit la précaution d’installer ce qu’on appelle aujourd’hui un STEP, un système qui permet de mettre en réserve l’énergie « fatale » de la nuit, pour la restituer, au rendement près, au moment de forte demande du lendemain. L’économie de l’ensemble est profitable, d’ailleurs elle fonctionne toujours, et même, EDF l’a récemment modernisé. Elle a réalisé plusieurs ouvrages de ce type, dont le plus remarquable est celui de Grandmaison. Ce dernier ouvrage fait transforme à lui seul, 2 Twh par an de courant de nuit excédentaire, en courant de jour, déficitaire. Il fonctionne 365 jours pas an.
Le procédé de stockage étant hydraulique, on est enclin à penser qu’il n’est applicable qu’en altitude, mais il n’en n’est rien. Dans les Ardennes belges, qui culminent à 700 mètres, Electrabel a réussi à compléter sa centrale nucléaire de Thiange, par le lac artificiel de Coo, qui transforme, lui, environ 2Twh/an, soit environ 10% de la capacité nucléaire. A l’échelle de la France, de tels ouvrages permettraient de transformer près de 5O Twh, soit l’équivalent de 4 ou 5 EPR, si difficiles à démarrer, et à financer.
Il n’est probablement pas nécessaire, non plus, que le STEP soit installé à proximité du lieu de production du courant, et peut-être vaut-il mieux qu’il le soit à proximité des lieux de consommation les plus critiques. Or, la France contient deux « péninsules électriques », la Bretagne et la PACA, dont le relief vaut bien celui des Ardennes.
Les STEP : un débouché pour le nucléaire, le solaire et l'éolien
La mise en place de plusieurs STEP paraîtrait d’autant plus souhaitable qu’il existe des doutes sur ce que serait vraiment le prix de revient d’un EPR produisant beaucoup d’énergie fatale. Et aussi, un autre argument plaide en leur faveur. Il n’y a pas que les réacteurs nucléaires qui ne produisent pas exactement au moment où on le souhaiterait, il en va de même pour le solaire et l’éolien. Leur production temporaire, ou intempestive, y trouverait un débouché.
En conclusion de ce paragraphe, vient à l’idée qu’on devrait ne concevoir de nouvelle centrale nucléaire qu’accompagnée de son STEP, obligation qu’on étendrait d’ailleurs à tous les candidats à la production d’électricité. Aucun producteur l’énergie ne peut être autorisé à vendre son courant à un prix qui ne soit pas le plus bas possible. Ou alors, il faut dire pourquoi, combien ça coûte, et qui paye.
Au terme de cette discussion, on perçoit qu’un « panorama électrique » assez différent pourrait se substituer à l’actuel pour le plus grand bien des consommateurs. On voit bien aussi que ces concepts n’ont pas de limites hexagonales, qu’ils posent des défis techniques, mais des défis sûrement à la portée des ingénieurs français et allemands, pour ne citer qu’eux. Or, l’Europe est à court de projets, de défis à surmonter, elle est à cours de cohésion, mais elle n’est pas à court de croissance dans le domaine de l’électricité.
Un projet « EUROTEC » serait moins ambitieux que Desertec, moins risqué politiquement, et plus fédérateur. Se souvenir de JFK, désignant à son pays l’objectif Lune. Dans un papier récent, nous avions plaidé pour une clarification des relations complexes entre EDF, RTE, et Areva. Ce serait rendre service à toute l’économie du pays, d’accomplir la première étape : rendre RTE indépendant d’EDF.
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Egypte Internet réseau téléphonique 2011
LEMONDE.FR
Deuxième jour de black-out sur les communications en Egypte
Suez coupée du monde : d'après de nombreux témoignages publiés sur Internet, la ville, qui a été le théâtre de violents affrontements entre police et manifestants hier, n'a plus accès à Internet ni au réseau téléphonique. Mercredi, les réseaux sociaux Facebook et Twitter étaient largement inaccessibles dans l'ensemble de l'Egypte. Twitter a confirmé que l'ensemble de ses services étaient bloqués mercredi, tandis que Facebook affirmait ne pas avoir noté de modification sensible du trafic en provenance d'Egypte. D'après de nombreux témoignages, les deux réseaux ont été inaccessibles par intermittence depuis hier.
Contrairement à la Tunisie du gouvernement Ben Ali, l'Egypte n'avait jusqu'alors jamais pratiqué le blocage à grande échelle de sites ou de services. Les autorités égyptiennes s'étaient cependant donné les moyens de surveiller les réseaux et de les bloquer en cas d'urgence : dans un pays où une grande partie des internautes utilisent les cybercafés ou les connexions Wi-Fi prépayées, il est obligatoire de fournir une adresse e-mail valide pour recevoir ses identifiants de connexion Wi-Fi.
L'opérateur national public Telecom Egypt contrôle la majorité des abonnements à la téléphonie fixe. A Suez, l'ensemble des lignes fixes ont été coupées, rapportent de nombreux témoins. Les réseaux mobiles ont également été bloqués, mais le réseau de l'opérateur Vodafone semble fonctionner par intermittence, selon des utilisateurs.
Le Monde.fr
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Egypte Internet réseau téléphonique 2011
Egyte internet réseaux sociaux Facebook et Twitter 2011
De Christophe de ROQUEFEUIL (AFP)
Avec internet, la contestation court-circuite pouvoir et opposition en Egypte
LE CAIRE — Le mouvement de protestation contre le régime en Egypte a fortement mobilisé parmi les jeunes et les classes moyennes au travers d'internet et des réseaux sociaux, posant un défi aux autorités tout comme à l'opposition traditionnelle.
Comme en Tunisie, Facebook et Twitter ont fourni des outils de première importance pour sensibiliser, faire passer des slogans, indiquer des points de ralliement.
"Ce qui s'est passé en Egypte à été quasiment entièrement organisé sur Facebook", souligne le politologue et blogueur Iskander al-Amrani.
Fer de lance de la contestation, le groupe d'opposition "Mouvement du 6 avril" a lancé quelques jours avant les manifestations une forme de sondage sur Facebook avec cette question: "allez-vous manifester le 25 janvier?"
Près de 90.000 personnes ont répondu "oui" sur la toile. Et quelques jours plus tard, dans la rue, les plus grandes manifestations anti-régime en 30 ans de pouvoir du président Hosni Moubarak avaient lieu.
Une grande partie de l'opposition traditionnelle, laïque ou islamiste, qui avait boudé l'initiative ou ne s'y était ralliée que du bout des lèvres, multiplie aujourd'hui les communiqués de soutien.
Les autorités, quant à elles, n'ont pas commenté publiquement cette irruption des réseaux sociaux et des nouvelles techniques de communication dans le champ politico-sécuritaire.
Le site de micro-blogs Twitter a toutefois confirmé depuis les Etats-Unis avoir été bloqué mardi en Egypte.
Blocage également pour le site internet suédois Bambuser, qui permet de visionner directement "en flux" ("streaming") sur l'internet des vidéos filmées par téléphone mobile ou webcam.
Le site spécialisé dans la surveillance d'internet Herdict.org a dit qu'il était impossible mercredi de se connecter en Egypte au site de socialisation Facebook, mais sur place de nombreux utilisateurs ont seulement fait état de difficultés ponctuelles d'accès au site.
Mardi, les téléphones portables ne recevaient plus de signal dans le secteur de la place Tahrir, au centre du Caire, point de ralliement de milliers de manifestants.
Des militants pro-démocratie ont contre-attaqué en diffusant des conseils techniques pour contourner ces blocages "afin de permettre la pousruite de la mobilisation".
A Washington, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a demandé au gouvernement égyptien "à ne pas empêcher les manifestations pacifiques et à ne pas bloquer les communications, particulièrement celles des réseaux sociaux", appelant toutes les parties à la "retenue".
Fondé en 2008, le "Mouvement du 6 avril" est un groupe de militants pro-démocratie qui fonctionne essentiellement sur internet. Il revendique des dizaines de milliers de membres, principalement des jeunes ayant un bon niveau d'éducation, qui y trouvent un lieu d'expression moderne et ouvert.
Internet a fait une percée en Egypte, avec fin 2010 quelque 23 millions d'usagers réguliers ou occasionnels, en augmentation de 45% sur un an, pour une population de plus de 80 millions d'habitants.
La téléphonie mobile est aussi en plein essor, avec 65 millions d'abonnés, en hausse de 23% sur un an selon les statistiques officielles.
L'exemple égyptien montre néanmoins que la maîtrise technologique ne permet pas d'assurer seule le succès d'un mouvement contestataire, même si elle peut lui donner un élan spectaculaire.
"Les jeunes qui manifestaient ont décidé de leurs demandes durant les manifestations", montrant un manque de préparation, relève M. Amrani.
Pour Amr al-Chobaki, politologue de l'institut al-Ahram, l'ampleur du mouvement tient à son écho bien au delà des jeunes internautes. "L'étendue inattendue des protestations est due à plusieurs facteurs, surtout le blocage politique d'un régime en place depuis 30 ans. Et il y a bien entendu la révolte tunisienne, qui est l'inspiratrice".
Copyright © 2011 AFP.
Mr Klaus Schwab Chine Europe Etats-Unis 2011
Source : La Tribune.fr
Klaus Schwab, président du World Economic Forum de Davos "La Chine va devenir un grand problème pour l'Europe ou les Etats-Unis
A l'occasion de la 41ème édition du World Economic Forum qui s'ouvre ce mercredi à Davos, en Suisse, son président Klaus Schwab livre en exclusivité à La Tribune sa vision du monde presque deux ans et demi après le début de la crise.
La 41ème édition du World Economic Forum s'ouvre ce mercredi à Davos, en Suisse. Elle réunira jusqu'à dimanche près de 2.500 personnalités du monde politique, des affaires, des monde universitaire et de la société civile. Une trentaine de chefs d'Etat et de gouvernement, huit dirigeants de banque centrale, et 1.400 chefs d'entreprises feront le déplacement.
Le président russe Dmitri Medvedev prononcera ce mercredi le discours d'ouverture, tandis que Nicolas Sarkozy viendra présenter jeudi sa vision de la présidence française du G20, un thème qui devrait dominer les ateliers de travail du Forum, selon le souhait de son président Klaus Schwab. Reprise mondiale, crise de la zone euro, rattrapage des pays émergents, refondation de la gouvernance mondiale : ce professeur d'économie suisse, qui fondé le World Economic Forum en 1971, livre en exclusivité à La Tribune sa vision du monde presque deux ans et demi après le début de la crise.
La Tribune : Etes-vous confiant dans la reprise économique des pays industrialisés ?
Klaus Schwab : Si l'on regarde les Etats-Unis et l'Europe, ces pays vont devoir mener au cours des cinq à dix prochaines années une politique de désendettement. Il va leur falloir trouver un équilibre délicat entre deux forces opposées : d'un côté, la poursuite indispensable d'une politique vigoureuse d'austérité, synonyme de sacrifices et de réduction de la consommation, et de l'autre, la stimulation nécessaire de l'économie. Actuellement, les pays de l'OCDE se trouvent à la croisée de ces chemins. J'estime qu'il leur faudra une période de 6 mois minimum d'une croissance solide pour s'assurer qu'on est vraiment sorti de la crise, et que la croissance économique s'auto-alimente, sans l'aide des mesures étatiques.
L'Europe semble pourtant avoir du mal à sortir de ses difficultés. Est-ce l'euro qui lui pose problème ?
Non, même si je crois que les européens butent sur effectivement sur deux freins. Tout d'abord, l'euro a été créé sans les instruments nécessaires pour vraiment piloter cette monnaie commune. Il existe certes la Banque centrale européenne, mais ce n'est pas suffisant : il faut aujourd'hui une coordination des politiques économiques, en particulier sur le plan fiscal.
Quel est le deuxième obstacle que rencontrent les Européens ?
Le surendettement ! On a vécu au-delà de nos moyens, surtout dans la périphérie de l'Europe, et les dettes qui ont été d'abord accumulées par les ménages, puis transmises aux banques, et ensuite aux Etats, sont toujours là : la vraie question est de savoir si on va les transférer aux contribuables ou à la prochaine génération. Mon analyse que nous nous sommes face à une crise financière, qui s'est transformée en crise économique, puis, dans beaucoup de pays, en une crise sociale, et qui risque aujourd'hui de tourner à la guerre des générations. C'est pour cela que je n'écarte pas le scénario d'un nouveau Mai 68.
Rappelez-vous ce qui s'est passé à l'époque : la jeunesse s'est révoltée contre les structures autoritaires de la famille et de l'Etat. Il est très probable qu'un jour, nous ayons à affronter une révolte contre la négligence de notre génération à l'égard de celle de demain. On a vu les premiers symptômes de cette révolte avec la colère des étudiants britanniques. En Espagne le taux de chômage des jeunes n'est pas soutenable à long terme.
Mais si l'Europe parvient à renforcer les instruments de pilotage et corriger cette tendance à vivre au dessus de ses moyens, sera-t-elle remise sur de bons rails ?
Pas tout à fait, car il subsiste un effet technique que l'on sous-estime, et qui a commencé il y a dix ou vingt ans, quand les pays qui connaissent actuellement des difficultés (Portugal, Espagne, Irlande ou Grèce), ont été intégrés dans l'Union européenne. A l'époque, c'était l'euphorie, et l'abondance d'argent investi dans ces pays a procuré un sentiment de facilité, contrairement à ce qui se passait en Allemagne. Or ce décalage n'est pas très connu.
Après sa réunification, l'Allemagne a dû consentir des sacrifices importants pour intégrer les nouveaux Landers. Prenez les coûts unitaires de production : ils ont beaucoup augmenté dans les pays périphériques de l'Europe, mais relativement peu en Allemagne. Cette faible progression ne s'explique pas seulement par le caractère raisonnable de nos voisins Allemands, mais parce qu'ils ont accepté de faire des sacrifices après la réunification.
Les pays émergents, eux, connaissent une croissance beaucoup plus rapide...
Oui, l'autre monde, dans lequel on trouve la Chine ou de l'Inde, affiche une croissance solide et représentera bientôt la moitié du PIB mondial. Ce succès s'explique par l'intégration de millions, voir de centaines de millions de nouveaux acteurs dans l'économie, devenus des consommateurs, des travailleurs, des épargnants etc.... On compte aujourd'hui encore près de deux milliards de personnes toujours en dehors des circuits économiques et qui devront être, à leur tour, intégrées. Ces personnes, les jeunes en particulier, sont mieux éduquées car elles ont accès notamment à l'internet. Je suis persuadé qu'elles vont être le moteur de la croissance de demain.
Au Maghreb, la jeunesse ne semble pas profiter des bienfaits de la mondialisation...
C'est vrai, car dans ce nouveau monde, les pays n'avancent pas tous au même rythme. Je crois qu'il faut distinguer 4 catégories. D'abord les fameux Brics, c'est-à-dire la Chine, l'Inde, le Brésil, la Russie mais aussi désormais l'Afrique du sud, qui connaissent des taux de croissance élevés. Vient une deuxième vague de pays, comme le Vietnam, la Colombie ou l'Indonésie, qui ont entrepris de se moderniser pour stimuler leur économie. Troisième groupe, les états n'ayant pas adopté les réformes suffisantes et qui souffrent actuellement. Certains, à l'instar de la Tunisie, l'Algérie, ou l'Egypte, connaissent une croissance démographique encore forte comparée par exemple à la Chine. Ils doivent créer chaque année des centaines de milliers voire des millions de nouveaux emplois pour intégrer les nouveaux venus sur le marché du travail. Enfin, viennent les pays si pauvres qu'ils doivent être soutenus par la communauté internationale. Je pense à Haïti mais aux pays du Sahel ou à la Somalie...
La Chine bat presque chaque semaine un nouveau record. Cette croissance vous parait-elle durable ?
Oui, et c'est souhaitable ! Jusqu'au 18ème siècle, la Chine et l'Inde étaient les puissances économiques les plus importantes du monde. Et à mes yeux, il est assez logique que les pays les plus peuplés soient aussi économiquement les plus puissants. La Chine est donc dans un processus de rattrapage, mais ce n'est pas le seul facteur qui explique pourquoi son taux de croissance a toutes les chances de rester élevé.
Quels sont ces facteurs ?
D'abord, la volonté du peuple chinois de faire des sacrifices pour garantir une meilleure vie pour la prochaine génération. Cette volonté s'exprime par un taux élevé d'épargne, qui permet aussi de compenser les déficiences du système social chinois. Deuxième facteur : l'éducation. La Chine a reconnu l'importance de ce secteur pour assurer la croissance de demain. Or comme vous le savez, la concurrence se fait surtout par la matière grise. On vient d'en avoir un aperçu avec l'enquête Pisa 2009 de l'OCDE sur les systèmes éducatifs, qui place Shanghai en tête du classement. Et enfin, les travaux d'infrastructures, qui nourrissent la future compétitivité chinoise. Si on regarde ce qui est en train de se préparer dans ce pays, on comprend mieux pourquoi la Chine va devenir un grand problème pour l'Europe ou les Etats-Unis : comment digérer politiquement et économiquement sa montée en puissance ?
On constate déjà que la course aux matières premières fait flamber les cours des matières premières. Est-ce inquiétant ?
Cette année, l'économie mondiale va croître de 5%. Si ce rythme se maintient, elle doublera de taille en quinze ans, ce qui signifie aussi que l'utilisation des ressources sera multipliée par deux, sauf si bien sur, on parvient entre temps à améliorer l'efficacité énergétique. Dans ces conditions, nous allons être confrontés à un problème de pénurie, un thème qui sera présent dans nos discussions de Davos.
Il y a deux ans, tout le monde croyait dans les vertus du G20 pour sortir de la crise. Aujourd'hui, ce mode de gouvernance ne semble pas avoir tenu toutes ses promesses. Peut-on parler de désillusions ?
Non, je ne crois pas, il s'agit en réalité d'un processus naturel. Quand les présidents Sarkozy et Bush se sont mis d'accord en 2008 pour organiser le G20, les dirigeants de la planète étaient dos au mur, et il allait de leur intérêt d'agir d'une façon coordonnée. Tous les sommets jusqu'à celui de Toronto en juin 2010 avaient pour but de combattre les effets de la crise : dans cette optique, le G20 a plutôt bien réussi, car nous sommes parvenus à éviter la grande dépression des années 20 du dernier siècle.
A l'automne dernier, le sommet à Séoul devait marquer un tournant, en se demandant comment éviter à l'avenir la répétition d'une telle crise, et comment résoudre les grands défis mondiaux. Mais la réunion en Corée n'a pas produit de résultats concrets. Le vrai test va avoir lieu sous la présidence française. Il y a deux défis à relever: est-ce que le G20 peut s'établir comme un instrument légitime et efficace dans la gouvernance mondiale ? Est-ce que les dirigeants sont capables de prendre des décisions communes pour construire le monde demain ?
La présidence française du G20 peut-elle relever ces deux défis ?
Elle va se heurter à deux types de difficultés. D'abord, 2012 va être une année d'élections et de transition dans plusieurs pays clés du G20. En Chine, aux Etats-Unis, en France, en Russie ou au Canada. Il faut se rendre compte que dans ces pays, les dirigeants sont élus ou désignés non pas pour répondre aux problèmes planétaires mais pour résoudre les difficultés locales. Dans ces conditions, il sera plus difficile pour les dirigeants du G20 de faire des concessions.
Deuxième obstacle, l'accélération du temps. Que l'on parle de guerre monétaire, de terrorisme ou de crise alimentaire, les événements se déroulent à une vitesse toujours plus rapide, et pour les gouvernements, ils deviennent de plus en plus complexes à résoudre. C'est d'ailleurs ce qui justifie l'approche par le G20. Mais celui-ci doit encore s'imposer : aujourd'hui, il ne dispose même pas d'un secrétariat permanent.
L'agenda du G20, présenté lundi par Nicolas Sarkozy, n'est-il pas trop ambitieux ?
Non, je crois au contraire que les trois thèmes retenus sont exactement ceux qu'il faut traiter. La question des matières premières est urgente, si on veut calmer l'emballement des cours. Quant à la réforme souhaitée du système monétaire, elle est indispensable pour éviter la répétition d'une nouvelle crise comme on l'a vécue. Enfin, le thème de la gouvernance mondiale doit lui aussi absolument être abordé, pour trouver un format de discussion intégrant le G20 dans le système international.
Y-a-t-il des leçons à tirer du succès de la conférence de Bretton Woods, en 1944, qui avait réussi à accoucher d'un nouveau système monétaire international ?
Certainement, même si le contexte a changé.. Il y avait, à l'époque, une vraie perspective mondiale, et un nombre d'acteurs beaucoup plus restreint qu'aujourd'hui. C'est pourquoi il difficile en 2011 de vouloir répliquer Bretton Woods, même si on peut s'inspirer de certaines choses. Par exemple, Bretton-Woods avait réuni des partenaires très variés. Pas seulement des responsables gouvernementaux, mais aussi des intellectuels, des économistes.... C'est ce que nous essayons de faire au forum économique de Davos, en faisant venir des décideurs de la vie politique, économique, académiques ou des ONG...
Que peut apporter le World Economic Forum au G20 ?
Nous voulons être une plate forme qui intègre les opinions non seulement des dirigeants politiques du G20 mais aussi des responsables des autres pays, des milieux politiques, académiques, des ONG, des syndicats, etc ... Le Forum essayer de trouver des solutions pour tous ces problèmes. C'est notre rôle. Il ne s'agit pas de décider, mais de préparer le terrain.
Propos recueillis par Eric Chol Envoyé spécial à Cologny, Suisse - 26/01/2011, 06:44
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Handisport Algerie 2011
Handisport : De l’or et des records mondiaux pour les Algériens
Les athlètes algériens, qui défendent les couleurs nationales au Championnat du monde d’athlétisme handisport, qui se déroule actuellement en Nouvelle-Zélande, font très bonne figure.
En effet, ils viennent d’ajouter à leur tableau 3 médailles d’or agrémentées de records du monde, ainsi qu’une autre en argent. Nous saurons que Bahlas El Houari a pulvérisé le record mondial avec un jet de 20,30 m au disque. Il récidivera au lancer du club, qui est une sorte de batte en bois, sur une distance de 36,73m. Il offre ainsi deux nouvelles médailles en or à l’Algérie. Son compatriote, Gherzouli Houcine, dans la catégorie des petits de taille, lancera le poids à 12,21m, s’adjudant à la fois l’or et un record mondial. Chez le féminines, Djallel Safia arrachera la médaille d’argent dans le lancer de javelot. Enfin, il y a lieu de savoir que le rendez-vous néozélandais constitue la dernière échéance d’envergure avant les Jeux paralympiques de Londres en 2012.
Par voie de conséquence, tous les athlètes, qui monteront sur le podium, auront droit à un billet de participation aux Jeux de Londres.
S.R.O.
FMI Algerie économie 2011
Par Smaïl Boughazi
Se félicitant des bonnes performances de l’Algérie
Le FMI recommande la diversification de l’économie algérienne
Bien qu’il se soit félicité des bonnes performances économiques de l’Algérie, le conseil d’administration du FMI considère que le pays reste confronté à d’importants défis. «L’Algérie est confrontée à d’importants défis relatifs à la préservation de la stabilité macroéconomique, la restauration de la prudence budgétaire et la diversification de l’économie», note un rapport de l’institution publié, hier, portant sur les conclusions élaborées dans le cadre de l’article IV des statuts du Fonds au titre de l’année 2010. Le même document recommande «un programme de réformes structurelles plus affirmées [qui] devrait permettre d’améliorer le climat des affaires, de stimuler les investissements privés et de créer les opportunités d’emploi», tout en considérant que la réduction du chômage, surtout parmi les jeunes, demeure un «besoin urgent». Le FMI juge aussi que la modernisation et le renforcement du secteur financier seraient essentiels pour soutenir l’investissement privé. Evoquant les programmes d’investissements publics lancés ces dernières années, l’institution de Bretton Woods estime que «la politique budgétaire expansionniste de ces dernières années doit être contenue sur le moyen terme afin de protéger la capacité de résistance de l’Algérie contre d’éventuels chocs négatifs et prolongés des revenus des hydrocarbures». Dans le même sens, les experts du FMI soutiennent que «la poursuite de la réforme budgétaire est
nécessaire pour l’accroissement des recettes hors hydrocarbures et la maîtrise des dépenses publiques, dont une plus grande maîtrise
de la masse salariale du secteur public, un meilleur ciblage des transferts et des subventions et une priorité accordée aux projets d’investissements publics». Le rapport du FMI affirme, quant aux investissements directs étrangers, que «des mesures plus énergiques seront nécessaires pour améliorer le climat d’investissements», précisant que les nouvelles règles sur les investissements directs pourraient décourager les investisseurs étrangers et entraver la croissance. Pour la réforme du système du secteur financier, le FMI souligne que si une baisse des crédits non performants a été enregistrée récemment, des efforts sont encore nécessaires pour réduire le niveau élevé de cette catégorie de prêts au niveau des banques publiques. Par ailleurs, le Fonds prévoit une croissance globale de plus de 3% en 2010 et en 2011, et ce, en raison de la stabilisation du secteur des hydrocarbures et les performances dynamiques réalisées par les secteurs liés au programme d’investissements publics. «L’excédent du compte courant s’est amélioré (aussi) d’une manière significative en 2010 en raison de l’augmentation des recettes des hydrocarbures qui a conduit à une augmentation des réserves de changes», notent les administrateurs du Fonds qui rappellent que «la gestion macroéconomique prudente au cours des dix dernières années a permis la constitution d’importantes réserves extérieures et d’épargnes budgétaires versées dans le Fonds de régulation des recettes, tout en maintenant un très faible niveau de la dette». Abordant l’inflation, le FMI, qui s’est félicité pour avoir «réussi à contenir les pressions inflationnistes en dépit des excès de liquidités, des revenus pétroliers élevés et des dépenses publiques importantes», a invité les autorités à resserrer la politique monétaire dans le cas où ces pressions inflationnistes venaient à augmenter.
S. B.
«les mesures décidées pour agir sur les prix des produits alimentaires sont appropriées»
Commentant les mesures adoptées récemment par le gouvernement pour contrer la forte hausse des prix de certains produits alimentaires de base, le chef de division du département Moyen-Orient auprès du FMI, M. Joël Toujas-Barnate, a estimé quelles étaient «appropriées» et que l’Algérie a les ressources nécessaires pour couvrir les coûts de ces mesures qui représentent 0,3% du PIB. Cependant, pour le représentant du Fonds, à plus long terme, l’Algérie «devrait promouvoir la concurrence dans le secteur de la distribution alimentaire pour éviter le comportement monopolistique potentiel et développer son secteur agricole afin d’augmenter son immunité contre les grandes variations dans les cours mondiaux des marchés».Par ailleurs, dans ses projections des principaux indicateurs macro-économiques de l’Algérie pour 2011, le FMI prévoit une légère hausse de la croissance économique, une baisse continue de la dette extérieure, une augmentation nette du montant des exportations des hydrocarbures et des réserves de changes. Voici les principaux indicateurs pour 2011 (les chiffres entre parenthèses sont ceux de 2010). - PIB nominal : 168,8 milliards de dollars (158,6 milliards) - Croissance du PIB : + 3,7% (3,3%) - Croissance hors hydrocarbures : 5,3% (5,3%) - Exportations des hydrocarbures : 61,3 milliards de dollars (56,4 milliards de dollars) - Production pétrolière : 1,3 million de barils/jour (1,2 mb/j)
- Crédits à l’économie (par rapport au PIB): 12% (12,5%) - Investissements directs étrangers : 1 milliard de dollars (1,5 milliard)
- Réserves de changes : 171,4 milliards de dollars (161 milliards) - Taux de couverture des importations par les exportations : 38 mois (36,7 mois) - Dette extérieure (par rapport au PIB) : 2,2% (2,8%)
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