Tuesday, February 22, 2011
Maladie d'Alzheimer Europe
La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire. Elle fut initialement décrite par le médecin allemand Aloïs Alzheimer (1864-1915).
Principale cause de démence chez les personnes âgées, elle touche environ 26 millions de personnes dans le monde en 2005 et pourrait en toucher quatre fois plus en 2050 selon l'ouvrage « Global prevalence of dementia: a Delphi consensus study . Généralement diagnostiquée à partir de l'âge de 65 ans, les premiers signes de la maladie d'Alzheimer sont souvent confondus avec les aspects normaux de la sénescence ou d'autres pathologies neurologiques comme la démence vasculaire ce qui fit qu'elle fut sous-diagnostiquée jusque dans les années 1960.
Elle est en 2010 une des maladies les plus coûteuses aux économies des pays développés: 604 milliards de USD. Selon le "World Alzheimer Report 2010", 35,6 millions de personnes vivent avec une maladie d'Alzheimer dans le monde. Ce nombre va monter à 65.7 millions en 2030 et 115,4 millions en 2050.
Le diagnostic de la maladie repose essentiellement sur des tests neuropsychologiques et sur la mise en évidence d'une atrophie corticale qui touche d'abord le lobe temporal interne et notamment l'hippocampe, régions importantes pour la mémoire. Les premiers symptômes consistent en des pertes de souvenir (amnésie) qui se manifestent initialement par des distractions mineures qui s'accentuent avec la progression de la maladie, tandis que les souvenirs plus anciens sont relativement préservés. L'atteinte neurologique s'étend par la suite aux cortex associatifs frontaux et temporo-pariétaux, se traduisant par des troubles cognitifs plus sévères (confusions, troubles de l'humeur et des émotions, des fonctions exécutives et du langage) allant jusqu'à la perte des fonctions autonomes et la mort. La vitesse et l'évolution de la maladie sont variables d'un individu à l'autre rendant difficile tout pronostic précis, ainsi l'espérance de vie varie de 3 à 8 ans selon l'âge du patient au moment du diagnostic. Les changements psychologiques induits par la maladie influent sur les qualités humaines essentielles et pour cette raison la maladie d'Alzheimer est quelquefois décrite comme une maladie où les victimes subissent la perte de qualités qui forment l'essence de l'existence humaine.
En 2010, il n'existe pas de traitement efficace contre la progression de la maladie. Les interventions proposées sont principalement d'ordre palliatif et n'ont qu'un effet limité sur les symptômes. Étant donné la prévalence de la maladie, un important effort est mené par l'industrie pharmaceutique pour découvrir un médicament qui permettrait de stopper le processus neurodégénératif. La principale piste de recherche vise à s'attaquer aux plaques amyloïdes qui se forment entre les neurones au cours de la maladie et aux agrégats de protéines tau formant les dégénérescences neurofibrillaires à l'intérieur des neurones.
Bien que les causes exactes de la maladie d'Alzheimer restent encore mal connues, on suppose que des facteurs génétiques et environnementaux contribuent à son apparition et à son développement. Des mutations génétiques ont été identifiées dans les cas familiaux à début précoce qui représentent moins de 5 % des patients atteints par la maladie d'Alzheimer. Pour la forme la plus courante, dite « sporadique », les allèles de plusieurs gènes (codant notamment pour l'apolipoprotéine E) augmentent le risque de développer la maladie. Alors que l'hygiène de vie joue un rôle avéré dans le risque d'apparition et de progression de la maladie, diverses études épidémiologiques et toxicologiques ont aussi mis en exergue des facteurs de risques environnementaux tels que la présence de métaux comme l'aluminium dans l'environnement, tout particulièrement sous forme hydrique (Henri Pézerat, André Picot et l'étude Paquid menée par l'Inserm dans 75 communes française). Évoquant le doute, les autorités sanitaires et politiques (conférence de presse du ministère de la Santé, 14 octobre 1998) n'ont pas encore décidé de réduire les normes applicables aux taux d'aluminium dans l'eau de consommation. De même, ont été soulevés le problème de l'exposition à des solvants ou aux champs électromagnétiques ou encore le contact avec les métaux lourds (notamment le mercure des amalgames dentaires). Mais, à l'heure actuelle, la communauté médico-scientifique ne s'accorde pas sur l'interprétation des résultats de recherche.
Principale cause de démence chez les personnes âgées, elle touche environ 26 millions de personnes dans le monde en 2005 et pourrait en toucher quatre fois plus en 2050 selon l'ouvrage « Global prevalence of dementia: a Delphi consensus study . Généralement diagnostiquée à partir de l'âge de 65 ans, les premiers signes de la maladie d'Alzheimer sont souvent confondus avec les aspects normaux de la sénescence ou d'autres pathologies neurologiques comme la démence vasculaire ce qui fit qu'elle fut sous-diagnostiquée jusque dans les années 1960.
Elle est en 2010 une des maladies les plus coûteuses aux économies des pays développés: 604 milliards de USD. Selon le "World Alzheimer Report 2010", 35,6 millions de personnes vivent avec une maladie d'Alzheimer dans le monde. Ce nombre va monter à 65.7 millions en 2030 et 115,4 millions en 2050.
Le diagnostic de la maladie repose essentiellement sur des tests neuropsychologiques et sur la mise en évidence d'une atrophie corticale qui touche d'abord le lobe temporal interne et notamment l'hippocampe, régions importantes pour la mémoire. Les premiers symptômes consistent en des pertes de souvenir (amnésie) qui se manifestent initialement par des distractions mineures qui s'accentuent avec la progression de la maladie, tandis que les souvenirs plus anciens sont relativement préservés. L'atteinte neurologique s'étend par la suite aux cortex associatifs frontaux et temporo-pariétaux, se traduisant par des troubles cognitifs plus sévères (confusions, troubles de l'humeur et des émotions, des fonctions exécutives et du langage) allant jusqu'à la perte des fonctions autonomes et la mort. La vitesse et l'évolution de la maladie sont variables d'un individu à l'autre rendant difficile tout pronostic précis, ainsi l'espérance de vie varie de 3 à 8 ans selon l'âge du patient au moment du diagnostic. Les changements psychologiques induits par la maladie influent sur les qualités humaines essentielles et pour cette raison la maladie d'Alzheimer est quelquefois décrite comme une maladie où les victimes subissent la perte de qualités qui forment l'essence de l'existence humaine.
En 2010, il n'existe pas de traitement efficace contre la progression de la maladie. Les interventions proposées sont principalement d'ordre palliatif et n'ont qu'un effet limité sur les symptômes. Étant donné la prévalence de la maladie, un important effort est mené par l'industrie pharmaceutique pour découvrir un médicament qui permettrait de stopper le processus neurodégénératif. La principale piste de recherche vise à s'attaquer aux plaques amyloïdes qui se forment entre les neurones au cours de la maladie et aux agrégats de protéines tau formant les dégénérescences neurofibrillaires à l'intérieur des neurones.
Bien que les causes exactes de la maladie d'Alzheimer restent encore mal connues, on suppose que des facteurs génétiques et environnementaux contribuent à son apparition et à son développement. Des mutations génétiques ont été identifiées dans les cas familiaux à début précoce qui représentent moins de 5 % des patients atteints par la maladie d'Alzheimer. Pour la forme la plus courante, dite « sporadique », les allèles de plusieurs gènes (codant notamment pour l'apolipoprotéine E) augmentent le risque de développer la maladie. Alors que l'hygiène de vie joue un rôle avéré dans le risque d'apparition et de progression de la maladie, diverses études épidémiologiques et toxicologiques ont aussi mis en exergue des facteurs de risques environnementaux tels que la présence de métaux comme l'aluminium dans l'environnement, tout particulièrement sous forme hydrique (Henri Pézerat, André Picot et l'étude Paquid menée par l'Inserm dans 75 communes française). Évoquant le doute, les autorités sanitaires et politiques (conférence de presse du ministère de la Santé, 14 octobre 1998) n'ont pas encore décidé de réduire les normes applicables aux taux d'aluminium dans l'eau de consommation. De même, ont été soulevés le problème de l'exposition à des solvants ou aux champs électromagnétiques ou encore le contact avec les métaux lourds (notamment le mercure des amalgames dentaires). Mais, à l'heure actuelle, la communauté médico-scientifique ne s'accorde pas sur l'interprétation des résultats de recherche.
EuroNews Europe Alzheimer
Mr le Président Nicolas sarkozy réalité de la vie
Alzheimer : Sarkozy réaffirme son engagement
Les chercheurs sont soulagés. Le plan Alzheimer, lancé par le président de la République en 2008, commence à donner des résultats. Nicolas Sarkozy, venu mardi à Bordeaux pour faire un bilan d'étape de ce plan d'une durée de cinq ans, a réaffirmé son engagement contre cette redoutable maladie neurodégénérative qui touche 160.000 nouvelles personnes chaque année.
«Ma conviction est que nos enfants nous traiteront comme ils verront que nous traitons nos propres parents», a affirmé le chef de l'État en déclarant que «ce plan 2008-2012 doit être suivi d'un deuxième plan. La lutte contre l'Alzheimer est quelque chose qui doit s'inscrire dans la durée jusqu'à ce que l'on trouve un médicament». La dépendance et la maladie d'Alzheimer en particulier sont devenues les chevaux de bataille du chef de l'État. Depuis trois ans, les efforts se sont portés sur la recherche et la prise en charge du malade.
Avec 200 millions d'euros engagés sur cinq ans, la recherche clinique et fondamentale est la pierre angulaire du plan dont le montant total s'élève à 1,6 milliard d'euros. «Dans cette maladie, les premiers signes apparaissent quinze ans avant le diagnostic, ça laisse donc le temps d'agir», explique le Pr Jean-François Dartigues, neurologue et directeur du Centre mémoire du CHU de Bordeaux. Les équipes de recherche ont été étoffées, des jeunes formés. «Les chercheurs étaient inquiets pour l'après.» Un premier appel à projet sur le plan européen, lancé au cours de cette année, permettra à toutes ces équipes de travailler sur du plus long terme, au-delà de 2012.
À Bordeaux, un pôle pluridisciplinaire original a fait part de ses premiers résultats. Il y a dix ans, le risque de développer la maladie était 30% plus élevé chez les femmes. Cet écart a aujourd'hui disparu. L'explication est simple: les capacités de résistance à Alzheimer sont relatives au niveau d'études, à la profession ou à des loisirs stimulants. Aujourd'hui, les femmes ont rattrapé les hommes sur ce plan. «C'est très important pour les politiques de santé publique. C'est une maladie très complexe, et nous manquons de synthèse», analyse le professeur Dartigues.
Nicolas Sarkozy a souligné la réussite de l'expérimentation de nouvelles structures de prise en charge des malades, les MAIA - Maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades d'Alzheimer. Ces structures offrent une porte d'entrée unique dans le dispositif de prise en charge, avec notamment des accompagnants personnalisés et un soutien logistique. Actuellement, 15 sont labellisées. Le président de la République a souhaité la généralisation de ces MAIA, avec la création de 40 structures d'ici à la fin de l'année, en insistant sur le maillage des territoires. «Il faut développer les structures de répit et agir sur l'environnement familial autant que sur le malade», a précisé Nicolas Sarkozy.
Avec 800.000 personnes touchées par la maladie d'Alzheimer, la lutte contre ce fléau sanitaire et social est plus que jamais un problème de société. «Le vieillissement ne va pas s'arrêter et le problème ne fera que s'aggraver», prédit le professeur Dartigues
Mr le Ministre Dominique de Villepin et Mr le Président Nicolas Sarkozy se rencontreront jeudi à l'Elysée symbole 2012
Mr le Ministre Dominique de Villepin et Mr le Président Nicolas Sarkozy se rencontreront jeudi à l'Elysée. Cette entrevue survient dans le cadre de la présidence française des G8 et G20, le chef de l'État ayant souhaité rencontrer, dans cette optique, les anciens présidents et anciens Premiers ministres.
La Banque européenne d'investissement (BEI), prêts aux pays du sud de la Méditerranée
LEMONDE.FR avec AFP
L'UE envisage 6 milliards d'euros de prêts pour le sud de la Méditerranée
La Banque européenne d'investissement (BEI), bras financier de l'UE, s'est dite prête, mardi 22 février, à doubler ses prêts aux pays du sud de la Méditerranée, à environ 6 milliards d'euros pour la période 2011-2013, afin d'aider leur "transition" vers la démocratie.
L'objectif de la BEI est de "montrer que l'Europe est capable de réagir très vite" aux bouleversements en cours dans cette région, a précisé le vice-président de la BEI, Philippe de Fontaine Vive. "Nous voulons être présents tout de suite pour financer maintenant les besoins économiques pour que la désespérance qu'il y a dans la région ne cède pas le pas à une conflagration aussi économique et sociale [...]
"A l'heure actuelle, dans un pays comme la Tunisie, une liberté retrouvée peut permettre d'avoir un taux de croissance accru de 1 ou 2 % de point de PIB par an", a-t-il souligné.
Tunis pourrait bénéficier de près de 1 milliard d'euros de prêts de la BEI dès cette année. Outre la Tunisie, la région Méditerranée recouvre dans le budget de la BEI l'Algérie, l'Egypte, le Maroc, la Jordanie, le Liban, la Syrie, les territoires palestiniens et Israël. La Banque n'a en revanche "jamais été autorisée à agir en Libye", selon son président.
RELEVER D'UN MILLIARD D'EUROS LE PLAFOND DES PRÊTS
Ce dernier, Philippe Maystadt a rappelé que le mandat donné à la BEI par l'UE prévoyait initialement pour cette région, pour la période 2007-2013, un total de 8,7 milliards d'euros. Sur ce montant, "il ne reste plus que 2,8 milliards pour couvrir la fin de la période, jusque 2013", a-t-il précisé. Mais des possibilités existent pour augmenter l'enveloppe régionale, a-t-il expliqué.
Le Parlement européen a notamment demandé la semaine dernière de relever de 1 milliard d'euros le plafond des prêts que la BEI peut consentir dans cette région d'ici 2013, a-t-il rappelé, mais les gouvernements de l'UE doivent encore donner leur feu vert.
La BEI fonctionne comme un bras financier de l'UE : elle emprunte sur les marchés avec la garantie de l'UE, ce qui lui permet de bénéficier de conditions favorables, et de prêter à son tour les fonds collectés à des taux moins élevés que le marché, dans le cadre de financement de projets spécifiques.
LIBYE BFMTV Youtube communication
La Libye ou la Jamahiriya arabe libyenne, en forme longue la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire socialiste, la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste ou la Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste, en arabe Lībiyā, ليبيا et Al-Jamāhīriyyah al-ʿArabiyyah al-Lībiyyah aš-Šaʿbiyyah al-Ištirākiyyah al-ʿUẓmā, الجماهيرية العربية الليبية الشعبية الإشتراكية العظمى, est un pays arabe d'Afrique du Nord. Elle est membre de la Ligue arabe. Elle est bordée au nord par la mer Méditerranée, à l'ouest par l'Algérie (982 km) et la Tunisie (459 km), au sud par le Niger (354 km) et le Tchad (1 055 km) et à l'est par le Soudan (383 km) et l'Égypte (1 115 km). Elle tire son nom d'une tribu berbère qui était nommée Libou, qui a donné le mot grec Libyè.
Cette ancienne colonie italienne est aujourd'hui peuplée d'environ 6 200 000 habitants, en majorité arabes et berbères. Bien que la langue officielle soit l'arabe, l'italien et l'anglais sont également assez répandus.
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