PATRICK LE BERRIGAUD EUROPE fédérale/UNION POUR LA MEDITERANNEE consultant ingenieur conseil
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L’Algérie est parmi les pays pionniers dans le captage et la séquestration du CO2 du gaz destiné à l’exportation.mardi 1er juin 2010. « Sans même bénéficier des financements du mécanisme de développement propre prévus dans le protocole de Kyoto, qu’elle a ratifié en 2004, l’Algérie a développé des projets pour l’enfouissement de CO2 », a déclaré le ministre de l’Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, dans un message adressé aux experts nationaux et étrangers à l’occasion du second symposium international sur le captage et la séquestration du gaz naturel qui se tient depuis hier à Alger. « Cette opération, qui permet de réduire sensiblement l’émission de gaz à effet de serre, est opérationnelle depuis 2004 grâce à la société Aïn Salah Gaz, une joint-venture entre Sonatrach, British Petrolum et Statoil », a indiqué Mohamed Keddam, directeur général de BP Algérie et directeur de la société Aïn Salah Gaz. « La société, dont le coût d’investissement s’est chiffré à 4 milliards de dollars, produit 9 milliards de mètres cubes de gaz traité, prêt pour le marché, à partir des champs situés dans le désert du centre algérien », a-t-il ajouté en marge de cette rencontre. Selon les explications des experts, le gaz naturel brut contient en moyenne 5,5 % de CO2 en volume et l’opération de captage et de séquestration permet justement de réduire ce taux à 0,3 % conformément aux spécifications d’exportation par gazoduc. Le CO2 est ainsi séparé du gaz naturel en plusieurs étapes par un procédé d’ingénierie chimique et stocké profondément en sécurité dans des réservoirs souterrains. A titre comparatif, le premier responsable d’Aïn Salah Gaz a déclaré que « la quantité de gaz carbonique récupérée et injectée dans les profondeurs souterraines dans le sud de l’Algérie avoisine 600 millions de mètres cubes par an, c’est-à-dire l’équivalent de CO2 émis par 200 000 voitures en circulation ». « Cette opération, qui permet de réduire massivement les émissions de gaz à effet de serre, coûte 100 millions de dollars », a indiqué le directeur d’Aïn Salah Gaz, tout en précisant que ce montant représente une infime partie du coût global du projet de la société, qui, lui, s’élève à 4 milliards de dollars. M. Keddam a estimé qu’en attendant l’utilisation des énergies propres, il faut trouver les moyens et techniques de lutte contre les gaz polluants dans cette période transitoire. Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com D’après le Jeune Indépendant Actualités
La dégradation de la médina d’Alger a atteint son paroxysme, une situation qui témoigne d’une triple marginalisation physique, sociale et économique. L’État a décidé de mettre les grands moyens : 17 BET pour la prise en charge du bâti, 2 BET pour les édifices majeurs, les directions des services publics (VRD) pour la réparation et la mise à niveau, 19 bureaux assistés par le Cneru, 150 entreprises mobilisées. Ce sont là quelques données qui montrent, on ne peut plus clair, que la volonté est de mise pour l’application du plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé de La Casbah d’Alger (PPSMVSS). Ce plan, dont les grandes lignes ont révélé, lors de la journée organisée dimanche au siège de l’ex-CPVA par la direction de la culture de la wilaya d’Alger, à laquelle ont pris part des représentants de la société civile et des professionnels (architectes restaurateurs), vise à freiner le processus de dégradation et de marginalisation de la médina, mettre en place un processus opérationnel qui intègre La Casbah dans la nouvelle vision de la métropolisation d’Alger, intégrer une démarche concertée basée sur l’écoute qui doit accompagner l’ensemble du projet, tout en impliquant les acteurs socio-économiques. Le document lu à l’assistance fait part des mesures d’urgence attendues à travers l’application de ce plan, à savoir l’étaiement intérieur et extérieur des constructions, la protection des ruines et des espaces vides, la réparation des fuites d’eau et curage des puits et djeb (réservoirs d’eau de pluie), évacuation des déblais et gravats, renforcement du nettoiement des ordures ménagères, sécurisation des réseaux énergétiques, tout en assurant l’alimentation. On ne peut évidemment parler de mesures d’urgence sans avancer le diagnostic. Ce dernier, élaboré sur la base d’investigations sur site, menées par des équipes pluridisciplinaires, met en exergue principalement l’état de conservation du bâti et des réseaux, les surélévations et les constructions illicites, les constructions précaires. Il détermine les pathologies et fixe les causes de dégradation. Les mesures d’urgence concernent 36 bâtisses de catégorie 1, au stade de dégradation extrême à conforter de l’extérieur, 53 bâtisses de catégorie 2 murées et 66 à couvrir contre les intempéries, 188 bâtisses de catégorie 3 au stade de dégradation extrême et occupées, à étayer. Un périmètre de plus de 105 hectares C’est avec l’avènement de la loi 98/04 relative à la protection du patrimoine que la notion de secteur sauvegardé est née. Mais il faudra attendre 2003 pour que soit promulgué le décret exécutif n° 3/324 d’octobre 2003 relatif aux modalités d’établissement du plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur des secteurs sauvegardés, et enfin l’année 2005 qui voit la délimitation du secteur La Casbah d’Alger. La superficie totale est de 105 hectares, limitée au nord par la rampe Louni-Arezki et la rue Oudelha-Mohamed, à l’est par le môle El-Djefna (quai 7) parcourant dans l’axe six rues avant de rejoindre le Bastion Sud-Ouest de la caserne Ali-Khodja, et à l’ouest la rue Boualem-Bengana. Le secteur sauvegardé, classé patrimoine mondial en 1992, y compris l’Amirauté et une partie du port, déborde sur les communes limitrophes d’Alger-Centre et Bab El-Oued. Les travaux de mesures d’urgence sont financés par l’État à 100%. La mission est prise en charge par le ministère de la Culture. Le budget a été dégagé en deux phases successives, dont la première à hauteur de 310 millions de dinars et la seconde d’un montant de 370 millions de dinars, soit une enveloppe globale de 680 millions de dinars qui recouvre les travaux, le paiement des BET et les entreprises. Pendant le déroulement des études, l’Unesco a dépêché plusieurs missions de contrôle. Parallèlement, deux représentations consécutives, en 2007 et en 2008, de l’étude en cours de niveau au Cneru et une représentation au niveau de l’Unesco en 2008. Sur un autre plan, la vieille cité se trouve confrontée à une pollution hydrique urbaine, comme le soulignent les spécialistes. Si, en effet, la problématique de l’habitat, généré par un cadre bâti ancien et délaissé qui ne bénéficie pas des actions d’entretien, de rénovation ou de restauration et qu’en conséquence, La Casbah perd en moyenne 82 logements chaque année par suite d’effondrements, des eaux usées, des eaux ménagères, des eaux de ruissellement provenant des eaux pluviales, entraînant toutes sortes de déchets minéraux et organiques, sont aussi nuisibles, car contenant toutes sortes de bactéries. L’enquête sur le terrain fait ressortir que beaucoup d’avaloirs sont obstrués par des ordures et gravats. L’état d’assainissement interne est catastrophique. Les installations sanitaires ont été modifiées par les habitants. De même que l’utilisation des djeb comme fosses septiques entraîne le risque de cross-connexion entre les eaux potables des puits et celles des fosses. En plus de ce plan de sauvegarde, un certain nombre de projets de restauration des monuments classés ont été pris en charge, comme la réhabilitation de la Citadelle (en cours), Dar El-Kadi (fin des travaux), du palais Dar Essadaqa (en cours), de la mosquée Ali-Bitchine (en cours), le mausolée Sidi Hlal. À partir de 2002, c’est la réhabilitation de Djemaâ Essafir, Djemaâ El-Barani, Djemaâ Sidi Abdallah, ainsi que les études de restauration des mosquées Ketchaoua, Sidi M’Hamed Cherif, Sidi Ben Ali (en cours depuis 2005). Les palais Dar El-Hamra, Dar Essouf et Dar Mustapha Pacha connurent une opération de réhabilitation, sans oublier le palais Hassan-Pacha en cours de restauration depuis 2005. À noter enfin que les opérations de sauvegarde de La Casbah ont été lancées au lendemain de l’indépendance du pays. Il y a eu l’Atelier Casbah en 1968, le Comedor en 1972, le POG d’Alger, un projet d’étude et réalisation par une délégation d’experts en 1978 et le PDAU d’Alger, approuvé en 1995, qui a proposé une structuration de la ville d’Alger. Depuis, La Casbah est érigée en centre historique, culturel et touristique. Le wali d’Alger, Mohamed Kebir Addou, qui voue un culte à la mahroussa, accorde une attention toute particulière à la réhabilitation de la vieille cité. source: Liberte
Trouver des ressources énergétiques alternatives aux hydrocarbures
Le premier salon des énergies renouvelables s'est ouvert, hier, à l'université de Laghouat, en présence de chercheurs universitaires et de représentants d'entreprises nationales concernées par le créneau. Initiée par l'université Amar Tlidji de Laghouat, en coordination avec le centre national de développement des énergies renouvelables (CNDER), cette rencontre offre un cadre d'échange d'expériences entre opérateurs dans le domaine énergétique, notamment en ce qui concerne les énergies renouvelables, indiquent les organisateurs. Le salon met en relief, à travers l'exposition et les communications organisées en parallèle, les activités d'entreprises spécialisées dans le domaine, dont les véhicules roulant au GPL, les nouvelles technologies d'énergie solaire, en plus des mécanismes préconisés au profit des jeunes pour le montage de micro-entreprises dans le domaine. Des communications, des ateliers et des débats sur les énergies renouvelables, une visite guidée à la station hybride de Tilghemt (27 km au Nord de Hassi Rmel), et l'examen des programmes nationaux en matière d'énergies renouvelables, figurent au programme de ce salon. "L'objectif de la stratégie nationale consiste à trouver des ressources énergétiques alternatives aux hydrocarbures", a indiqué le directeur du CNDER, qui suggère, pour atteindre les objectifs assignés, la création, entre autres démarches, d'une unité locale de recherche en énergies propres. "Cette unité devra prendre en charge les études et projets liés aux énergies renouvelables, avant de généraliser l'expérience, à la faveur d'une base de données des recherches d'application, aux autres wilayas disposant de ressources propres aux énergies alternatives", a expliqué Belhamel Mâayouf. Il a appelé à l'adoption d'un cadre de coopération entre l'université et son environnement, l'unification des efforts pour la concrétisation des recherches, et à l'orientation des diplômés universitaires vers la recherche. "L'Algérie a besoin actuellement de près de 3 000 chercheurs pour la réalisation du programme des énergies renouvelables, susceptible d'insuffler une dynamique à l'action de développement national", a soutenu le directeur du CNDER. Les travaux de ce salon de deux jours se poursuivent par la présentation de communications ayant trait aux "perspectives de développement des énergies renouvelables en Algérie", "la stratégie nationale en matière d'énergies renouvelables" et au "modèle de la station hybride de Hassi Rmel". Selon le recteur de l'université de Laghouat, ce salon vient étoffer les activités de l'université concernant ce segment d'activité, notamment après l'ouverture d'une école doctorale en énergies renouvelables. Notons que le prototype du premier panneau solaire photovoltaïque made in Algeria' sortira en juin prochain des laboratoires de l'Unité de développement de technologie du silicium (UDTS) en partenariat avec le Centre de développement des énergies renouvelables de Bouzaréah. La fabrication en Algérie des panneaux solaires photovoltaïques, après le lancement de ce prototype, devra permettre aux utilisateurs d'acquérir ces équipements à un prix allant entre 15.000 et 25.000 DA l'unité, contre un coût à l'importation de 50.000 DA l'unité. Il convient de rappeler aussi que le groupe Sonelgaz a engagé un programme ambitieux dans le photovoltaique. Il s'agit d'un programme d'électrification des zones du Grand Sud algérien par des systèmes photovoltaïques, de près de 10 millions d'euros. Citons, entre autres, le projet de construction d'une usine de fabrication de modules photovoltaïques. La date de production de l'usine est prévue au plus tard pour le mois de septembre 2012. Notons, d'un autre côté, que le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) a réalisé un travail indispensable pour la promotion des énergies renouvelables, un projet qui occupe une place prépondérante dans le programme du gouvernement. Ainsi, une cartographie des énergies renouvelables a été établie. Un travail qui permettra à l'Algérie d'identifier les gisements, les quantifier, notamment pour ce qui est des énergies solaire et éolienne.S.G.
Les vacances approchent à grands pas et plusieurs wilayas du pays se préparent d'ores et déjà à accueillir les touristes. Dans ce contexte la wilaya de Blida mise sur le tourisme thermale pour rehausser sa destination touristique. Ainsi, la commune montagneuse de Hammam Melouane, dans la wilaya de Blida, est fin prête pour accueillir cette année les nombreux visiteurs et curistes qui chaque été y affluent en grand nombre, qui pour une cure qui pour profiter du cadre agréable et de la verdure qu'offre ce site. Pour le président de l'APC, Ali Sahli, "la première préoccupation des élus locaux est d'offrir un visage des plus avenants aux places publiques, quartiers et cités du chef- lieu de la commune de Hammam Melouane, qui ont bénéficié dans leur ensemble d'opérations d'aménagement et d'embellissement". Il a signalé dans ce contexte, qu'un effort particulier a été accordé à l'aménagement et réalisation de parkings et commodités diverses destinées aux jeunes amateurs du camping, parallèlement à la délimitation d'espaces spéciaux destinés à la promotion de l'artisanat local. Des actions consistant en l'installation de containeurs destinés aux ordures, notamment, sur les berges des cours d'eau, tout en veillant à la mise en place de panneaux signalétiques attirant l'attention sur l'impératif du "respect de l'hygiène", ont été entreprises en coordination avec l'association "Al Azrak" (Le Bleu) pour la protection de l'environnement, est-il souligné. M Sahli a, par ailleurs, fait part du "recrutement attendu de jeunes qui seront chargés de la gestion de petites cabanes en roseaux installées sur les berges de l'oued au profit des familles et visiteurs, sachant que cette opération, à elle seule, contribuera à la création de près de 3000 postes d'emploi saisonniers". Dans le même sillage des préparatifs visant à garantir une bonne saison estivale à Hammam Melouane, cet édile a, également, fait part d'un projet d'extension du tronçon du CW 61 longeant l'entrée de la commune, en vue de décongestionner le trafic au niveau de cette zone, notamment durant les week-end, où une moyenne de 5000 visiteurs/jour est attendue durant cet été. Une enveloppe de 240 millions de DA est dores et déjà mobilisée pour ce projet, qui sera lancé dés le parachèvement du revêtement de l'évitement reliant Hammam Melouane à la localité de Chebli, car c'est la seule voie pour accéder à cette commune, a-t-il signalé. Le cachet rural spécifique de la région est, également, un autre atout que la commune tentera d'exploiter à la faveur de la tenue d'un premier salon national de l'artisanat et des métiers, programmé du 28 juin au 4 juillet prochains, selon M. Sahli. Cette manifestation, à laquelle ont été conviées plusieurs wilayas du pays, constituera une grande opportunité pour la découverte de la richesse et diversité du patrimoine matériel représenté par les produits et métiers artisanaux de chaque région du pays, est-il escompté. La commune de Hammam Melouane a déjà une tradition dans la tenue de ce genre de salons, en ayant réussi l'année dernière l'organisation de la première édition du salon de l'artisanat et du livre, un évènement qui lui a valu d'être sélectionnée pour abriter ce premier salon national de l'artisanat, cette année, est-il relevé. "Ce genre de manifestation promotionnelle, à l'image du 7e salon du miel, également, prévu cet été dans la même localité, sont d'un grand apport pour le développement et la promotion du tourisme thermal et de montagne, au regard du nombre des visiteurs considérable qu'elle attire", estime ce responsable. Pour rappel, la commune de Hammam Melouane avait édité, récemment, un guide touristique faisant sa promotion en tant que région aux grandes potentialités touristiques. L'histoire de Hammam Melouane est intimement liée à sa source thermale antique sise en pleine montagne et portant le même nom, selon la légende locale répandue à travers la Mitidja, qui fait porter le nom du marabout "Sidna Slimane" à la première tourelle du Hammam dont les eaux jaillissant à une température de plus de 40 degrés sont déversées dans un grand bassin. Ces eaux chaudes jaillissant particulièrement de la source "El Baraka" s'écoulent à travers l'Oued, pour se déverser au lieu dit "Megtaa Lazreg", constitue la principale attraction des visiteurs de Hammam Melouane, en quête d'un remède pour leurs multiples maux, dont les maladies articulaires et les rhumatismes, les maladies nerveuses et les maladies du sang. Selon le directeur de cette station thermale, gérée par un particulier, "les eaux de Hammam Melouane font l'objet d'analyses hebdomadaires au niveau d'un laboratoire de Blida, pour garantir leurs bienfaits thérapeutiques". Par ailleurs, les visiteurs de la région ne manquent pas d'aller au lieu dit "Aouina Baraka", située à quelques mètres du siège de commune, sur la route menant vers "Megtaa Lezreg", précisément à hauteur du pont qui sépare Hammam Melouane de "Megtaa Lazreg". Pour optimiser l'exploitation des eaux bienfaitrices de ce site thermal, les autorités locales y ont introduit l'usage des pompes électriques, tout en ayant initié des travaux de confortation au profit de sa source, en plus de son éclairage. R.R.
Les travaux du 25e sommet France-Afrique ont débuté hier à Nice avec la participation de près d'une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement dont le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le président français Nicolas Sarkozy s'est engagé à associer l'Afrique dans la gouvernance mondiale notamment le cadre du nouvel ordre mondial. Tout en considérant que le continent africain est «l'avenir de l'Europe», le chef de l'Etat français a appelé, lors de l'ouverture des travaux, la communauté internationale à faire une place à l'Afrique dans la gouvernance mondiale. Une meilleure représentation africaine au Conseil de sécurité a été également soulignée par le président français Nicolas Sarkozy dans son discours. Des réunions à huis clos avec l'ensemble des chefs d'Etat et de gouvernement africains ont été tenues. Au programme, il s'agit de la place de l'Afrique dans la «gouvernance mondiale», des modalités d'une meilleure représentation africaine au Conseil de sécurité et au G20, des questions de paix et de sécurité (terrorisme, trafic de drogue et piraterie). Les questions de climat et du développement ainsi que la création d'une organisation mondiale de l'environnement doivent être également abordées. Le volet économique du sommet s'articulera autour de six ateliers, consacrés notamment au financement des PME, à la formation professionnelle ou aux sources d'énergie. Outre les responsables politiques et économiques, des représentants de l'Union européenne, de l'Organisation internationale de la francophonie, de la Commission de l'Union africaine et de la Banque mondiale participeront au sommet, ainsi que le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon. Ce sommet a réuni également 80 chefs d'entreprises français et 150 chefs d'entreprises africains, ainsi que des représentants syndicaux. Cela dit, les chefs d'Etat et de gouvernement se concerteront sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour renforcer le rôle de l'Afrique dans la nouvelle architecture de la gouvernance mondiale et se pencheront sur les modalités d'un appui plus conséquent au système de sécurité collectif mis en place par l'Union africaine pour relever les défis de la stabilité, de la paix et de la sécurité sur le continent. Pour faire face au phénomène de la «mondialisation», l'Afrique devra consolider sa place au sein des instances internationales et engager le débat sur la réforme du Conseil de sécurité de l'Onu. La présence de l'Algérie à cette rencontre a été saluée. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été accueilli hier en début d'après-midi par son homologue français, Nicolas Sarkozy, à son arrivée au palais Acropolis de Nice où se déroulent les travaux du 25e sommet France-Afrique. Les deux chefs d'Etat ont échangé quelques propos et posé pour les photographes de presse avant que le président Bouteflika ne prenne sa place parmi les chefs d'Etat et de gouvernement participant au sommet. Pour le chef de la diplomatie algérienne, la présence de l'Algérie au sommet Afrique-France contribuera à approfondir les discussions sur les questions africaines et bilatérales. Synthèse F. B.
le président algérien, Abdelaziz Bouteflika,pour une réforme des institutions internationales A l'issue de la session d'ouverture du 25e sommet Afrique-France, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, dont on ignorait jusqu'au dernier moment s'il serait présent en raison des tensions actuelles entre la France et l'Algérie, a livré un discours, à la sortie du Palais des Congrès de Nice-Acropolis. "Avec 53 Etats et un milliard d'habitants, le continent africain ne saurait continuer de demeurer en marge des processus décisionnels internationaux, et se contenter, en observateur, d'en subir passivement les conséquences fâcheuses", a-t-il déclaré, en écho à Nicolas Sarkozy qui a plaidé en faveur d'un renforcement du rôle de l'Afrique sur la scène internationale. Le président algérien a notamment demandé l'élargissement du G20 et une meilleure représentation des pays en développement au sein des institutions internationales. "Les efforts considérables de l'Afrique pour créer un environnement propice à son développement ne peuvent s'accomoder d'un environnement international incohérent sinon hostile", a-t-il ajouté. Abdelaziz Bouteflika n'a pas évoqué la relation entre son pays et la France. Aucun entretien bilatéral n'est prévu entre le président algérien et son homologue français, ce qui ne veut pas dire que les deux hommes ne vont pas se parler, précise-t-on à l'Elysée.
La France promet d'accroître le rôle de l'Afrique au G20 La France s'est engagée à aider l'Afrique à obtenir une plus grande place sur la scène internationale et s'est assuré en retour son soutien sur des thèmes comme la lutte contre le réchauffement climatique et la volatilité des cours des matières premières.Le 25e sommet France-Afrique, qui s'est achevé mardi à Nice, a été marqué en outre par l'adoption d'un code de bonne conduite social et environnemental des entreprises françaises présentes sur le continent. Coprésident de ce forum, le premier du genre depuis son arrivée à l'Elysée, Nicolas Sarkozy a estimé qu'il devait permettre de "tourner la page d'une relation un peu complexe et complexée" entre l'Afrique et la France. La place et le rôle de l'Afrique dans la gouvernance mondiale ont dominé une bonne partie des travaux, le président français ayant fait de la réforme des institutions internationales, pour y augmenter la représentation des pays émergents, une des priorités de sa future présidence du G20. Le communiqué final du sommet indique que la France entend à cette occasion, "assurer une plus large représentation de l'Afrique" au sein de ce groupe, qui ne comprend qu'un seul représentant du continent, l'Afrique du Sud. De source diplomatique, on déclare qu'il souhaitait que l'Union africaine soit de facto représentée au G20, comme c'est le cas de l'Union européenne, via son président en exercice. UN PAS EN AVANT La tâche pourrait s'avérer plus ardue pour le Conseil de sécurité de l'Onu, où l'Afrique réclame deux sièges permanents et deux membres non permanents supplémentaires en plus des trois dont elle dispose à ce jour. "Les temps ont changé et nous ne pouvons continuer à vivre avec des institutions créées dans les années 1940", quand nombre de pays d'Afrique étaient des colonies, a dit le président sud-africain Jacob Zuma, un des grands animateurs du sommet. Le document final se contente d'appeler à une "réforme urgente" du Conseil de sécurité, qui paraît peu concevable à court terme au vu de la multiplicité des revendications émanant de plusieurs pays. Pour tenter de faire bouger les choses, la France a obtenu des 51 pays présents à Nice que la proposition franco-britannique de réforme intérimaire de l'Onu soit débattue lors du prochain sommet africain de Kampala. En attendant une décision sur les membres permanents, cette réforme repose sur la création d'une nouvelle catégorie de membres du Conseil de sécurité dont le mandat pourrait aller jusqu'à dix ans mais sans droit de veto. "J'estime que ce serait déjà un pas avant par rapport au statu quo", a convenu le président camerounais Paul Biya. La nécessité d'un accord international sur la lutte contre les changements climatiques figure en bonne place dans le communiqué final, la France comptant sur le bloc des pays africains, qui lui avait partiellement fait défaut fin 2009 à Copenhague, pour pousser à l'adoption d'objectif ambitieux lors de la prochaine conférence de Cancun (Mexique). UN SOMMET QUI "MARQUERA UNE DATE" Nicolas Sarkozy a déploré que 29 pays africains sur 53 n'aient pas à ce jour ratifié les conclusions de Copenhague. Pour la suite, le sommet a soutenu le principe d'une "taxe sur certaines transactions internationales" au nombre des financements innovants qui doivent aider les pays en développement à s'adapter à la nouvelle donne climatique. La France a d'autre part mis de côté sa proposition de création d'une Organisation internationale de l'environnement en charge des politiques climatiques en acceptant de défendre un renforcement des moyens du Programme des nations unies pour l'environnement (PNUE), seule grande institution internationale qui a son siège en Afrique. Mais elle a obtenu du continent qu'il travaille avec elle à un mécanisme de lutte contre la trop grande volatilité des cours des matières premières, un des objectifs de sa future présidence du G20 que Nicolas Sarkozy a promis aux agriculteurs français. Paris a aussi annoncé la création d'un fonds pour l'agriculture africaine doté dans un premier temps de 120 millions de dollars, qui pourra atteindre à terme 300 millions. Longtemps confinés à un tête-à-tête entre Paris et ses anciennes colonies, les sommets franco-africains s'étaient déjà ouverts aux autres pays du continent. Nicolas Sarkozy a innové en invitant des acteurs non étatiques, en l'occurrence les entreprises. Selon lui, le sommet de Nice "marquera une date" aussi avec le rôle de premier plan qu'y ont joué les géants anglophones du continent que sont l'Afrique du Sud et le Nigeria, deux pays qui n'étaient pas "des éléments structurants" des sommets d'antan. Édité par Yves Clarisse
Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES Dans le cadre de la mise en oeuvre de la politique nationale de formation supérieure, telle que définie par les dispositions de la loi n°99-05 du 18 Dhou El-Hidja 1419 correspondant au 4 Avril 1999, modifiée et complétée, portant loi d’orientation sur l’enseignement supérieur, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique est la seule autorité habilitée à délivrer des autorisations d’ouverture d’établissements privés aux fins d’assurer des missions de formation supérieure, conformément à la réglementation en vigueur et aux dispositions du cahier de charge promulgué à cet effet. A ce titre le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique informe que ses services n’ont reçu aucune demande d’autorisation de création d’établissement privé de formation supérieure à ce jour, et de ce fait, il n’a été délivré aucune autorisation ou agrément de création d’établissement privé de formation supérieure. Aussi, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique se déclare non concernée par toute demande éventuelle d’équivalence de tout diplôme délivré des établissements privés non agrées conformément à la réglementation en vigueur. MESRS - 04/3010
Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES Opération de renouvellement de bourses de formation à l’étranger année 2010-2011 La sous-direction de la formation du perfectionnement à l’étranger et de l’insertion, direction de la coopération et des échanges interuniversitaires du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a communiqué les modalités et conditions de renouvellement de bourses des étudiants et des enseignants en formation résidentielle à l’étranger, au titre de l’année universitaire 2010-2011. Le renouvellement (attestation de bourse et titre de passage) est accordé aux étudiants et aux enseignants (programme national exceptionnel, programmes de coopération) n’ayant pas épuisé la durée réglementaire de prise en charge initialement programmée et justifiant d’une progression pédagogique et scientifique régulière. Les documents de renouvellement de bourse sont remis, personnellement, par les services du M.E.S.R.S aux boursiers justifiant d’une progression pédagogique et scientifique régulière durant l’année universitaire 2009-2010 et ayant fait parvenir les documents indispensables suivants : Pour les étudiants, le relevé de notes comportant le cachet de l’établissement universitaire d’accueil (le document via internet n’est pas accepté pour le renouvellement de la bourse). La fiche de suivi dûment visée par l’établissement d’accueil et le poste consulaire. Il est demandé à l’étudiant boursier de se présenter personnellement durant la période indiquée ci après, pour d’une part faire état du déroulement de sa formation et d’autre part pour retirer ses documents. Sa présence est obligatoire. La participation à cette opération est une obligation pour tout étudiant boursier. pour les enseignants, la fiche de suivi visée par l’établissement d’accueil, le poste consulaire et l’établissement d’origine. Les enseignants sont invites à faire parvenir un double de leur rapport d’activités visé par la structure d’accueil a leur établissement d’origine pour avis et transmission au M.E.S.R.S. Les enseignants qui ne pourront pas, pour un motif précis, être présents lors de cette opération, informeront par écrit leur établissement d’origine et le M.E.S.R.S. L’opération de renouvellement de tous les boursiers se déroulera au niveau de l’école nationale supérieure en statistique et en économie appliquée (ex - INPS) sis au 11, chemin Doudou Mokhtar Ben-Aknoun Alger ou des bureaux d’accueil seront ouverts à cet effet. La période de cette opération s’étale du dimanche 15 aout 2010 au mercredi 08 septembre 2010 pour les étudiants et du lundi 16 aout 2010 au mardi 07 septembre 2010 pour les enseignants. Aucune demande de renouvellement ne sera prise en considération au delà des périodes indiquées. Les prolongations de bourse ne sont pas accordées. Les boursiers sont tenus de prendre toutes les dispositions pour achever leur formation dans la limite de la durée de prise en charge initialement programmée. Les redoublements ne sont pas permis. Tout échec entrainera la suspension de la bourse qui ne sera rétablie qu’après le passage en année supérieure. Conformément aux dispositions réglementaires en matière de formation à l’étranger, les étudiants boursiers sont impérativement tenus par l’obligation de résultats. Les boursiers doivent achever leurs études et soutenir a l’issue de la durée réglementaire de prise en charge. A cet effet, ils doivent accomplir les obligations contractuelles soit : effectuer les formalités de retour définitif dans un délai de trois (03) mois et rejoindre le poste d’affectation (les vœux de l’étudiant sont exprimes par priorité). Des mesures de sanction seront engagées conformément à la réglementation en vigueur a l’égard des boursiers n’ayant pas rejoint leur poste de travail. Tous les boursiers sont invites a respecter la période de l’opération de renouvellement de bourse. La reconduction de la bourse n’est pas automatique : elle est conditionnée par les résultats pédagogiques et scientifiques et la présence du boursier à l’opération de renouvellement de bourse. MESRS - 15/04/2010
Un approvisionnement électrique 100% renouvelable d’ici 2050 en Allemagne ? "L’Allemagne pourrait s’approvisionner en 2050 à partir de 100% d’électricité de source renouvelable". C’est ce que le président du Comité scientifique pour les questions environnementales (SRU, [1]), Prof. Dr. Martin Faulstich, a annoncé le 5 mai 2010, au cours de la Commission environnementale du Bundestag. "Le Gouvernement fédéral doit à présent poser des jalons pour la restructuration du système énergétique". Le SRU a présenté les divers scénarios qu’il a élaborés pour démontrer qu’un approvisionnement électrique exclusivement renouvelable d’ici 2050 à des coûts compétitifs est envisageable en Allemagne, avec une sûreté d’approvisionnement garantie à toute heure de l’année, et une politique d’incitation des innovations durables. Les scénarios s’appuient sur les estimations modèles du Centre allemand de recherche aérospatiale (DLR). Le modèle REMix compte parmi les meilleurs et plus exacts en Europe et travaille avec une résolution temporelle extrêmement élevée. Les principaux résultats des scénarios exposés par le SRU sont les suivants : Le potentiel utile des énergies renouvelables (EnR) en Europe dépasse manifestement et largement le besoin électrique actuel et également futur. La fluctuation considérable de l’électricité éolienne et solaire appelle un développement des moyens de stockage (collaboration étroite entre le potentiel scandinave - Norvège, Suède - en hydraulique et pompage-turbinage et les capacités de production allemandes) et un aménagement des réseaux électriques (approvisionnement électrique sûr et abordable et intégration dans un raccordement à plus grande échelle entre l’Europe et l’Afrique du Nord) pour couvrir la demande. Les coûts de revient [2] de l’électricité dans un système reposant uniquement sur les EnR seraient inférieurs à un mix d’EnR et d’énergies conventionnelles pauvres en CO2. Les coûts de production, de stockage et de restructuration du réseau pourraient atteindre 6 à 7 ct/kWh en 2050, si la politique misait sur une efficacité sans faille et une interconnexion européenne. Le renouvellement du parc de centrales allemandes offre des conditions favorables pour réorganiser l’approvisionnement électrique autour des EnR. Ainsi les centrales conventionnelles actuellement en activité ou en construction devraient être fermées progressivement en fonction de leur durée de vie normale. Selon le Prof. Dr. Olav Hohmeyer, expert en énergie du SRU, "pour la période de transition, ni un rallongement des durées de vie des centrales nucléaires ni une fabrication de nouvelles centrales au charbon ne sont nécessaires". "Le pont vers l’ère renouvelable est déjà installé". Le SRU met notamment en garde contre la surcapacité que le rallongement des activités nucléaires pourrait entrainer. Les centrales conventionnelles ne seraient pas compatibles sur la durée avec une production électrique renouvelable, car leur puissance ne peut pas s’adapter assez rapidement aux fluctuations de l’énergie éolienne et solaire. L’expansion des réseaux et le développement des méthodes de stockage en Allemagne et en Europe constituent le plus grand défi pour un passage rapide à l’ère renouvelable, exigeant une action urgente et efficace. Les scénarios proposés par le SRU font partie d’une expertise spéciale concernant l’avenir de l’approvisionnement électrique que le SRU compte publier en automne 2010. Les exigences politiques, juridiques et économiques de transformation du système électrique dans l’objectif d’un approvisionnement exclusivement renouvelable y seront décrites en détail. Bulletins Electroniques - 20/05/2010 — [1] Le SRU conseille le Gouvernement fédéral depuis 1971 sur les questions environnementales. La composition du conseil (7 professeurs d’universités de diverses disciplines) veut garantir une expertise scientifiquement indépendante et complète, d’un point de vue scientifique et technique aussi bien que selon des perspectives économiques, juridiques, politiques et éthiques. [2] Les coûts de revient de l’électricité atteignent actuellement 1/3 du prix de l’électricité pour les logements particuliers.
De 2005 à 2009, un vaste plan de construction de 450 000 logements a visé au maintien et à la réinstallation des populations dans l’espace rural algérien. Afin d’y associer une optimisation des pratiques, un projet pilote a été mis en place à Souidania, privilégiant l’utilisation de matériaux locaux et de sources alternatives d’énergie. Un projet pouvant intéresser l’ensemble du bassin méditerranéen. La gestion de l’urbanisation nécessite des politiques de grande envergure, et celles-ci sont parfois peu soucieuses de rentabilité financière, de développement local ou encore d’efficacité énergétique. Le projet pilote MED-ENEC de Souidania a été pensé afin de réunir ces trois conditions, du stade de la construction à celui de l’utilisation. Au service du développement rural Le professeur Hamid Afra, Directeur du Centre National d’Études et Recherches Intégrées du Bâtiment (CNERIB), avoue son contentement devant l’évolution des mentalités : « un intéressement à ce projet des pouvoirs publics et des citoyens se fait ressentir de jour en jour. C’est un début, la culture de l’économie d’énergie dans le bâtiment commence à se mettre en place à différents niveaux. » Le CNERIB et le Centre algérien de Développement des Énergies Renouvelables (CDER) se sont associés afin d’élaborer une construction-type de 80 m², résidentielle, pouvant porter des enseignements intéressants pour le plan national de construction. Et grâce à une « coopération très positive entre les différents acteurs et notamment avec l’Union Européenne », des résultats instructifs ont été obtenus. La consommation énergétique du bâtiment a été réduite de 56%, tout en mettant en valeur les techniques de constructions traditionnelles, souvent optimales en matière énergétique. Ainsi, l’utilisation d’adobes (briques de terre séchée), de la lumière naturelle, l’orientation optimale du bâtiment ou encore la ventilation naturelle en période estivale ont permis d’allier au sein d’un même projet les aspects culturel, écologique et économique. Un projet « tout à fait adaptable » Aujourd’hui, le projet a un temps de rentabilité important (86 ans) dû à un surcoût de plus de 40%. Mais M. Afra insiste sur le fait que « le projet est tout à fait adaptable aux différents segments de logements. » Une des raisons pour laquelle le projet a une période de rentabilité aussi longue est que l’État subventionne le secteur de l’énergie. Mais cela, affirme le Directeur du CNERIB, n’est pas rédhibitoire car « il y a lieu de considérer le prix réel du marché de l’énergie pour apprécier la faisabilité de ce projet à grande échelle », ce qui permet de tirer des enseignements non seulement pour des pays où le secteur énergétique n’est pas subventionné, mais même pour l’Algérie elle-même. « La subvention de l’Etat accordée aux produits énergétiques n’est que transitoire. […] D’ailleurs, un premier programme de 600 logements à haute performance énergétique est en cours de lancement par le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme. » Une initiative constructive donc, et qui ne conquiert par seulement architectes et urbanistes. Si M. Afra reconnaît que « c’est un début », il se réjouit que « la culture de l’économie d’énergie dans le bâtiment commence à se mettre en place à différents niveaux. » Alors qu’en 2008 notamment, l’État algérien annonçait une série de mesure privilégiant à la fois le crédit immobilier rural et le logement social participatif, le projet pilote MED-ENEC ne peut que servir d’exemple. Le secteur de la construction, notamment en milieu rural, est une des priorités du président Bouteflika. Ce dernier a ainsi appelé le gouvernement algérien à atteindre, pendant son mandat de 2010-2014, « un million de logements. » Sur la période 2004-2009, 42% des 920 000 nouveaux logements construits l’étaient en zone rurale. Une dynamique de coopération Vus les impératifs du logement et les similitudes climatiques dans le pourtour méditerranéen, ce projet n’a pas vocation à rester confiné en Algérie. Selon la FAO, la population agricole décroit sur chaque rive de la Méditerranée, mais moins vite en Afrique du nord qu’ailleurs. Cette région peut donc encore limiter cette évolution qui appauvrit les régions rurales tout en accroissant la pression démographique des centres urbains. La coopération sud-sud dans ce domaine était d’ailleurs une priorité de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) dès 1992. La Charte Maghrébine pour la Protection de l’Environnement et le Développement Durable stipulait déjà la nécessité « d’intégrer la dimension environnementale dans les politiques de développement économique, social et culturel et à lui accorder la priorité dans les plans de développement », « d’étudier l’impact écologique des projets et des travaux », ou encore de « protéger [le] patrimoine [naturel et culturel] et à lui accorder un intérêt particulier dans les plans de développement et d’aménagements urbains. » Pour l’ONU également, il est indispensable, à travers la Stratégie Méditerranéenne de Développement Durable du ‘Plan bleu’, « d’encourager les efforts nationaux pour promouvoir des programmes et plans de développement agricole et rural durable sur une base de développement local et participatif, en vue d’atténuer les déséquilibres territoriaux et sociaux et d’améliorer les conditions de vie des ruraux. » Qu’il s’agisse donc d’une perspective régionale (UMA), de coopération euro-méditerranéenne (MED-ENEC), ou de programmes onusiens (Plan bleu), la particularité du projet algérien de Souidania va clairement dans le sens de la recherche et du partage de bonnes pratiques alliant plan de logement, développement rural, efficacité énergétique et habitat écologique. Doté d’un budget de 100 000 Euros, ce projet-pilote intervient dans le cadre du programme européen MED-ENEC (phase I) ; de fait, 10 projets ont été sélectionnés comme exemples de pratiques réussies à même d’être développées dans le futur. Eurojar (Julien Théron)
L’impératif de l’enseignement aux générations l’intérêt des énergies renouvelables, issues de ressources naturelles propres, dans l’édification de l’avenir du pays a été souligné, mardi à Boumerdes, par Mme Bouhired Fatiha, chercheur au Centre des énergies renouvelables de Bouzareah (Alger). Intervenant dans une conférence intitulée "Stratégie de développement des énergies renouvelables en Algérie", qu’elle a animée à la faveur d’un forum national sur le thème "Eco-matériaux et énergies renouvelables" ouvert lundi à l’université de Boumerdes, cette spécialiste a insisté sur la nécessaire introduction de matières scientifiques dans les programmes d’enseignement de tous les paliers éducatifs. Elle a mis en exergue, dans ce contexte, "l’intérêt de l’exploitation de ces énergies dans la consécration d’un développement durable, dans un souci de préservation de l’environnement et du milieu". Cette chercheuse a également soutenu que l’édification de l’Algérie de demain s’appuie sur "une culture de substitution étudiée à inculquer aux générations futures en vue de leur permettre de faire face à l’ère de l’après pétrole". D’autres intervenants sur le même thème ont, pour leur part, affirmé que les "énergies renouvelables sont actuellement la préoccupation majeure de la majorité des pays développés qui sont entrés dans une véritable course contre la montre pour préparer l’après pétrole (considéré comme une ressource en voie d’extinction)". Selon eux, les énergies renouvelables tirées du soleil et des vents notamment "sont caractérisées par leur propreté (elles n’émettent pas de gaz carbonique qui est la principale cause du réchauffement climatique) tout en étant réputées pour être économiques, donc pouvant constituer la base essentielle d’un développement durable". Pour ces intervenants, "l’Algérie est dotée de ressources naturelles énormes (désert et vents), malheureusement demeurées sous- exploitées". Néanmoins, des chercheurs ont estimé que "l’Algérie a pris la bonne voie en ayant consacré des dotations financières considérables pour développer ce secteur, en sus de la promulgation de nombre de textes de loi pour encadrer cette stratégie". A noter que cette manifestation, clôturée mardi, a été organisée à l’initiative du club scientifique "Espace Savoir", en collaboration avec la Faculté des sciences et ingéniorat de Boumerdes. APS
L’Algérie a de grands atouts touristiques qui peuvent en faire une grande destination touristique selon Taleb El Rifaï.mardi 18 mai 2010. Les travaux de la 50e réunion de la commission de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour l’Afrique, qui ont débuté hier au Sheraton Club des pins (Alger), se veulent un rendez-vous important pour étudier les performances touristiques dans le monde et en Afrique, l’impact de la crise et les perspectives d’avenir. Taleb El Rifaï, secrétaire général de l’Organisation, a adressé un message aux Algériens : « L’Algérie est un pays prometteur qui peut devenir une grande destination touristique. Le tourisme, c’est le vrai pétrole de l’Algérie de demain, une ressource inépuisable, d’autant plus que vous avez un pays riche par son patrimoine et ses paysages ». Un discours qui a apporté de l’eau au moulin de Cherif Rahmani, ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, qui souligne dans son allocution que le gouvernement algérien s’est engagé concrètement à soutenir le plan de développement du secteur. « L’exécution de cette stratégie enregistre ses premiers résultats illustrés à titre d’exemple par le lancement de la réalisation de 46 000 nouveaux lits dans le cadre du partenariat entre les autorités publiques et le secteur privé et la programmation de 20 villages touristiques d’excellence. Cette nouvelle dynamique a été accompagnée par une augmentation du nombre de touristes visitant l’Algérie de 1 600 000 en 2008 à environ 2 000 000 en 2009. » Au chapitre des bonnes nouvelles, il faut savoir que les résultats de 2009 indiquent que la croissance a été négative dans toutes les régions du monde sauf pour l’Afrique, qui n’a pas suivi la tendance générale. Le continent a affiché une bonne santé avec plus de 5% et des destinations subsahariennes particulièrement en pointe. La Tunisie a connu une année en demi-teinte pour ce qui est des chiffres mensuels tout en restant plus performante que la plupart de ses concurrents de la Méditerranée. Le Maroc a poursuivi sur l’élan et compte au rang des champions de 2009 grâce à ses produits très bien pensés et à un travail de promotion aussi dynamique qu’imaginatif. La destination Afrique compte beaucoup sur l’effet Coupe du monde de football en Afrique du Sud pour améliorer son image et dérouler le tapis rouge à tous ceux qui veulent découvrir ses potentialités. Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com D’après El Watan
(NEWSManagers.com) - La Caisse des Dépôts (CDC), la Cassa Depositi e Prestiti (CDP), la Banque européenne d'investissement ( BEI), la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) et EFG Hermes ont annoncé le 26 mai le lancement du fonds InfraMed Infrastructure, premier instrument de financement de l'Union pour la Méditerranée. Le Fonds InfraMed sera le plus important fonds voué aux investissements dans les infrastructures dans les régions sud et est de la Méditerranée. Doté d' apports initiaux de 385 millions d'euros, dont 150 millions apportés par la CDC, ce nouveau fonds vise une dotation totale d' un milliard d'euros. Le fonds investira principalement dans des projets entièrement nouveaux, répondant aux exigences de base en matière de protection de l'environnement, d' impact social, de transparence et de passation de marchés, " dans un souci d' investissement à plus long terme que les traditionnels fonds privés d' investissement dans les infrastructures, la Société s' inscrivant dans une perspective de rentabilité économique à long terme" , précise le communiqué. info NEWSManagers
Un riche programme En l’espace de sept minutes, l’auteur met en avant plan une fiction, dépourvue de dialogue. La trame de l’histoire met en exergue la frustration d’un jeune travailleur de théâtre, déçu par la dulcinée, décide un beau jour de se suicider en sautant d’un rocher dans le vide. Son âme avant de disparaître totalement revient, cependan,t pour revisiter et le théâtre et sa bien- aimée, deux amours impossibles. La mort en sera, ainsi, la fin. Cette pièce de théâtre s’est distinguée par la qualité de la distribution des acteurs. En tout, ce sont pas moins d’une dizaine de comédiens professionnels nationaux qui se sont prêtés au filmage, notamment Mohamed Bouchaib, Laarbi Zekal, Ahmed Benaïssa et Malika Belbey. Le deuxième film à l’affiche a, également, subjugué l’assistance. Intitulé, Voyage à Alger, le film en question a été produit par Abdelmalkek Bahloul et ce, dans le cadre de «Alger, capitale de la culture arabe «. Il s’agit d’un long métrage de 93 minutes, retraçant le combat d’une veuve de chahid aux prises avec une injustice sociale. Un ex-collaborateur colonial veut s’approprier des biens du moudjahid. La séance inaugurale a donné un aperçu sur la cinquantaine d’œuvres qui seront à l’affiche. La sélection alternera les courts et longs métrages et le documentaire. Toute projection sera suivie par un débat avec le réalisateur. Il est à noter que la particularité de cette nouvelle édition englobe la participation d’invités étrangers venant de la France, de la Tunisie et du Maroc. En outre, un groupe de producteurs belges, dont le cinéma sera mis à l’honneur jeudi prochain, sera rehaussé par la présence de Nicole Gilet, directrice du Festival international du film francophone de Namur. Hormis les pièces de théâtre, ce festival a pour mission, également, de développer des ateliers de formation. Cette huitième édition permettra aux cinéphiles de découvrir la projection d’une œuvre entièrement réalisée par des jeunes qui en ont suivi par le passé le déroulement. Un hommage posthume sera rendu au regretté réalisateur Azzedine Meddour. Lamia S. 01-06-2010Lamia S.
Le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, livre sa version de la crise. Il estime que l’euro reste "une monnaie très crédible".L'euro est-il en danger ? Jean-Claude Trichet : L'euro est une monnaie très crédible qui garde sa valeur. Depuis sa mise en place il y a onze ans et demi, l'inflation annuelle moyenne a été inférieure à 2 % et proche de 2 %, conformément à notre définition de stabilité de prix. Cette capacité de préserver sa valeur est un élément capital pour la confiance des investisseurs domestiques et étrangers.Quel est donc le problème ? La question est celle de la stabilité financière au sein de la zone euro du fait de mauvaises politiques budgétaires dans certains pays, tout particulièrement en Grèce. Ceci doit être impérativement corrigé. Les responsabilités propres à chacun des pays concernés sont la cause première. Mais il y a aussi une vraie responsabilité collégiale. La surveillance multilatérale, attentive, qui est fondamentale dans la lettre et dans l'esprit du pacte de stabilité et de croissance, a été terriblement négligée. Cela n'est pas tellement étonnant puisqu'il y a eu malheureusement, en 2004 et 2005, une critique radicale de ce pacte, y compris de la part des grands pays comme l'Allemagne, la France ou l'Italie. Ils ont donné un très mauvais exemple à la fois en tant que gestionnaires et responsables de leur propre politique budgétaire, et en tant que membres de l'Eurogroupe, et donc acteurs essentiels de la surveillance de la situation budgétaire de chaque pays. Toute l'équipe monétaire d'Europe avec la BCE, en France, Christian Noyer et la Banque de France, s'était opposée à ces tentatives de démantèlement du pacte de stabilité. Le démantèlement de la lettre du pacte a été évité, mais son application en a énormément souffert. On évoque parfois une sorte de complot anglo-saxon contre l'euro. Une telle thèse est-elle crédible ? Non. Il faut se méfier de toutes les théories de complot. Je crois simplement que certains investisseurs internationaux peinent à comprendre l'Europe et ses mécanismes de décisions. Ils ont du mal à prendre la mesure de la dimension historique de la construction européenne et à anticiper la capacité des Européens à prendre des décisions aussi importantes que celles qui ont été prises il y a quelques jours. Ceci dit, la complaisance n'est pas de mise : nous avons des problèmes très sérieux et il faut en tirer toutes les leçons. La surveillance des politiques budgétaires, des évolutions de la compétitivité des économies de la zone euro et des réformes structurelles doit être radicalement améliorée. Nous sommes une fédération monétaire. Nous avons maintenant besoin d'avoir l'équivalent d'une fédération budgétaire en termes de contrôle et de surveillance de l'application des politiques en matière de finance publique. Les plans d'austérité se multiplient en Europe, mais certains économistes mettent en garde contre un excès de zèle néfaste pour la croissance… Quand un ménage dépense systématiquement plus que ce qu'il gagne et voit son endettement croître exponentiellement, sa situation est évidemment intenable. Corriger cela est une attitude de sagesse et de bon sens. Pour un pays aussi, revenir à une situation budgétaire soutenable dans le moyen terme est une question de sagesse et bon sens. Il y a un vrai problème sémantique. J'appelle plans de retour progressif à la sagesse budgétaire, ce que vous appelez plans d'austérité. En tout état de cause, ces politiques de sagesse sont favorables à la croissance puisqu'elles renforcent la confiance des ménages, des entreprises et des investisseurs. Et la confiance est, je l'ai dit, aujourd'hui essentielle pour la reprise. Propos recueillis par Stéphane Lauer, Frédéric Lemaître et Marie de Vergès Lire l'intégralité de l'entretien dans Le Monde daté du 1er juin disponible en kiosque à partir de 14 heures ou sur l'édition abonnés du Monde.fr.
Ali Idir En 2009, Alliance assurances a réalisé un chiffre d’affaires de 2,85 milliards de dinars contre 1,675 milliard en 2008, soit une progression de 80%. Nous avons dépassé nos objectifs fixés en 2008. Nous avons indemnisé pour plus d'un milliard de dinars. Le résultat net après impôts était de 313 millions de dinars, ce qui représente un taux de rentabilité de 12%. Ces résultats nous ont permis d’être classés à la 2ème place des compagnies privées d’assurances en Algérie après quatre ans d’exercice et d’avoir 4% du marché national des assurances. Quelles sont vos prévisions pour 2010 ? Cette année, l’objectif fixé est de réaliser un chiffre d’affaires de 3,5 milliards de dinars. Nous sommes en bonne voie pour le concrétiser parce que jusqu’à fin mai, notre chiffre d’affaires était de 1,7 milliard de dinars, soit près de 50% de notre objectif. Une performance réalisée malgré le ralentissement de l’activité économique à cause de la crise mondiale. Quels sont vos projets d’investissements pour cette année ? Nous avons commencé par acquérir notre siège au centre commercial El-Qods à Cheraga (ouest d’Alger, NDR). C’est un investissement de 800 millions de dinars. Nous allons ouvrir un centre de formation interne sur 300 m2, toujours à Cheraga et un centre d’hébergement des cadres à Ouled Fayet (ouest d’Alger, NDR). Les deux représentent un investissement de 150 millions de dinars. En 2010, nous comptons élargir notre réseau d’agences, avec l’ouverture de 25 nouveaux guichets pour atteindre 104 agences à la fin de l’année. L’objectif est d’atteindre 200 à 250 agences à l’horizon 2015. En 2009, nous n’avions pas pu ouvrir de nouvelles agences. L’effort a été porté notamment sur la mise en place d’un nouveau système d’informations moderne développé par notre filiale Orafina. Désormais notre réseau travaille en temps réel, ce qui permet une meilleure transparence, de la fluidité dans le traitement des dossiers, une rapidité d’exécution et une meilleure qualité de service aux clients. Et les recrutements ? Combien de personnes allez-vous recruter durant les prochaines années ? Depuis le début de l’année en cours, nous avons recruté 50 salariés et nous comptons créer 100 à 150 postes d’emplois directs par an. Nous comptons recruter davantage avec le lancement fin 2010-début 2011 de nouveaux projets d’investissements et de diversification, après l’augmentation du capital. Vous parlez de diversification, quels sont vos projets ? Nous avons déjà entamé la diversification avec la création de deux filiales. La première ATA (Algérie tourning assistance) est spécialisée dans l’assistance automobile et médicale. La deuxième, Orafina, dans le développement de logiciels et business intelligence. Cette année, nous comptons lancer trois nouveaux projets qui sont en synergie directe avec notre cœur de métier. Le premier est une compagnie d’assurance-vie. Nous sommes en discussions très avancées avec un partenaire stratégique international de premier ordre. Les négociations sont presque terminées. Le dossier sera déposé dans deux mois au niveau du Conseil national de l’investissement (CNI) et de la Commission de supervision desassurances (CSA). Nous attendrons les autorisations nécessaires pour lancer la filiale. Nous voulons être prêts à l’échéance de mars 2011 pour la séparation des activités assurances de personnes à celles de dommage.Le deuxième projet est une filiale de promotion immobilière et de gestion d’actifs immobiliers. Ces activités ont un lien direct avec l’assurance. Cela nous permettra de mieux gérer les flux financiers de la compagnie.La troisième société que nous envisageons de créer, est un fonds de capital investissement pour soutenir un certain nombre de petits projets, avec des montants compris entre 20 et 50 millions de dinars. L’objectif est de soutenir des activités en lien direct avec celles de la filiale assurance-vie. Par exemple, créer un réseau d’ambulanciers, des cliniques spécialisées, des laboratoires d’analyses médicales.Nous comptons lancer ces trois projets dès la concrétisation de l’opération de l’augmentation du capital sur laquelle nous travaillons depuis plusieurs mois. Pour augmenter votre capital et vous conformer à la réglementation, comment comptez-vous procéder ? Quelles sont les solutions envisagées? Nous sommes sereins pour réussir cette opération d’augmentation du capital de notre compagnie qui est actuellement de 800 millions de dinars. Pour soutenir nos plans de développement, nous comptons aller au-delà du minimum exigé par la loi qui est de deux milliards de dinars pour l’assurance dommage et un milliard de dinars pour l’assurance-vie.Nous voulons lever jusqu’à 1,6 milliard de dinars. Pour le faire, les choix sont multiples. Une partie sera levée par les actionnaires historiques de la compagnie. Après, il y a trois options. Ouvrir le capital à des investisseurs locaux, un partenariat avec un fonds d’investissement multilatéral comme la SFI (Société financière internationale, NDR) ou la BAD (Banque africaine de développement, NDR) qui pourra nous apporter au-delà des fonds, l’assistance technique dont nous avons besoin pour nous développer. La quatrième et dernière voie, est la bourse d’Alger. Il y a une politique dugouvernement d’encourager la Bourse d’Alger à travers de nouveaux avantages attractifs accordés aux investisseurs. Nous voulons participer à la naissance du marché financier algérien à travers l’introduction d’une première compagnie privée en Bourse en ouverture du capital. Nous y travaillons depuis plusieurs mois et le dossier sera déposé à la COSOB (Commission de surveillance des opérations en Bourse, NDR) courant juin 2010 pour obtenir le visa. Et l’option d’un partenaire stratégique dans les assurances, l’avez-vous écartée ? Cette option n’a pas été retenue pour le moment pour des raisons de timing. La loi nous donne une année (depuis fin 2009) pour augmenter notre capital. Notre objectif est de développer la compagnie durant deux ou trois ans et d'envisager après l’accueil d’un partenairestratégique qui est pour nous vital pour l’avenir. Donc, l’option existe, mais pour choisir un partenaire stratégique, il faudrait au moins deux ans de négociations. Nous voulons construire une compagnie solide, selon des normes et des pratiques de gouvernance les plus modernes au service de l’économie nationale et du citoyen. Le conseil des ministres a adopté la semaine passée un plan d’investissements de 286 milliards de dollars… Le programme vient consolider ce qui a été fait durant les dix dernières années. Nous n’avons pas beaucoup de détails sur ce plan. La relance par la dépense publique demeure une bonne solution, mais il faudrait consacrer une enveloppe conséquente au développement de la ressource humaine notamment la formation des hommes et des femmes. L’Algérie a pris depuis 2009 plusieurs mesures économiques notamment pour réduire les importations et recadrer l’investissement étranger… L’Algérie a le droit de réorganiser son économie comme elle le souhaite. Nous disons aux partenaires étrangers que c’est le bon moment de se positionner sur le marché algérien. L’avenir est très prometteur. Il l'est en Algérie et pas ailleurs. Le marché algérien est en pleine croissance, ce n’est pas le cas dans de beaucoup de pays où les taux de croissance sont très faibles. Il faut dépasser cette incompréhension qui s’est installée après les mesures économiques du gouvernement sur le commerce extérieur.
Les entrepreneurs souhaitent que les gouvernements prennent des mesures pour inciter les grandes entreprises à sous-louer leurs bureaux vides aux plus petites entreprises, les loyers élevés dans les capitales européennes restant un obstacle à leur développement. Lors d'une réunion regroupant des entrepreneurs, organisée par la fondation Euractiv dans le cadre de la semaine des PME, ces derniers se sont plaints du manque de perspective de développement auquel ils étaient confrontés notamment en raison du prix des bureaux. Avec la contraction de la demande depuis la crise, beaucoup de grandes entreprises ont des espaces de bureaux inoccupés. Dans le même temps, les petites entreprises qui cherchent à s'agrandir continuent à souffrir du prix des loyers artificiellement élevés. Ségolène Finet, fondatrice de mamaNANA, une boutique en ligne consacrée aux besoins des mères qui allaitent, a déclaré que plus de soutien était nécessaire pour les petites entreprises après leur phase de démarrage. "Lorsque l'on commence une entreprise, il y a un soutien disponible, mais lorsque l'entreprise cherche par la suite à se développer, les choses se compliquent", a-t-elle déclaré. Le coût élevé des loyers est l'un des aspects principaux du problème, considère Ségolène Finet. Elle a d'ailleurs fait remarquer que les entreprises devaient se battre pour faire concurrence aux grandes, à moins qu'elles ne soient soutenues par le gouvernement. Elle a proposé que les gouvernements prennent des mesures incitatives afin que les grosses sociétés sous-louent une partie de leur bureau aux PME en développement. "En ce moment, il y a énormément de surfaces de bureaux inutilisés à Paris, mais cela n'est pas assez rentable de les louer à d'autres entreprises", a-t-elle déclaré. La chef d'entreprise a aussi déclaré que les impôts et les charges sociales étaient des barrières au recrutement et décourageaient les entreprises d'embaucher. Sava Marinković de l'entreprise serbe TeleSkin a partagé la même opinion considérant qu'il y avait des bureaux vides à profusion à Belgrade, mais que les entreprises ne les sous-louaient pas. Les entrepreneurs se sont également plaints des difficultés d'accès au financement. S'ils souhaitent moins de règlementation et d'impôts, ils appellent également à plus de fonds étatiques. Pour lire l'intégralité des positions des entrepreneurs en anglais, cliquer ici Réseau EurActiv
La France cherche à renforcer le rôle des PME et des entreprises de taille intermédiaire
Alors que le Small Business Act fête son premier anniversaire, le pacte PME français cherche à stimuler les synergies entre entreprises de différentes tailles. Depuis 2005, la part des achats effectués auprès des PME par les grands groupes du pacte PME est passée de 17,3% à 19,2%, selon le Comité Richelieu, association française des PME de haute technologie. Un « succès » de l’engagement, a déclaré son président, Thierry Gaiffe, lors de la cérémonie du bilan du pacte PME le 2 décembre à Bercy. Ces résultats justifient, selon lui, la transformation du pacte en une véritable « structure paritaire» dès 2010. La forme juridique de cette structure n’est pas encore déterminée mais pourrait être par exemple une fondation, explique le délégué général de l’association, Emmanuel Leprince. L’objectif est d’augmenter le chiffre d’affaires des PME en provenance des grosses entités et de favoriser le transfert de compétences entre les deux types d’organisation, notamment sur le terrain de l’innovation. Les PME françaises souffrent en effet de plusieurs handicaps malgré le Small Business Act européen (SBA). Ce dernier aide par exemple les PME à alléger leurs charges et « exploiter leurs possibilités » (EurActiv.fr 12/06/2009). Le pacte PME s’efforce en particulier de faciliter leur accès aux carnets de commandes des grandes entreprises. L’enjeu est également de leur donner une dimension plus internationale, et de stimuler les relations avec les entreprises publiques. Réserver des marchés aux PME « Il faut que les entreprises publiques aient une plus grande liberté de réserver des marchés à des PME, qu’il y ait une plus grande ouverture … pour le bien du pays», a ajouté le directeur des achats à la SNCF, Pierre Pelouzet, lors de la cérémonie. La SNCF recevait la distinction du grand compte ayant le plus augmenté la valeur de ses achats aux PME. La question de ces marchés réservés aux PME a été soulevée à plusieurs reprises mais le Small Business Act européen n’a pas retenu de système de quotas comme le réclamait la France (EurActiv.fr 26/06/2008). « Nous ne demandons pas plus de lois mais moins de lois », a cependant insisté Pierre Pelouzet, en référence au code des marchés publics qui interdit de passer des marchés de gré à gré. Le sénateur de Vendée, Bruno Retailleau (MPF) partage cette méfiance envers certaines réglementations. « On ne fait pas de performance avec des lois et des subventions », a-t-il prévenu. Mais le sénateur regrette surtout la « polarisation de l’appareil productif » entre les grandes entreprises et les PME françaises, au détriment d’une autre catégorie : les entreprises de taille intermédiaire (ETI). Bruno Retailleau a déploré le mauvais sort fait à ces structures « performantes et pourtant mal traitées ». Selon lui, la taille des ETI leur permet de développer l’innovation et les exportations. Paradoxalement elles contribuent plus aux prélèvements obligatoires et reçoivent moins d’aides que les PME car « les guichets d’aide publique sont calés sur le seuil de 250 salariés ». Compte tenu du régime communautaire des aides d’Etat, le non-respect de cette limite risque de déclencher des « problèmes avec Bruxelles », a conclu le sénateur. A la suite d’une commande de Matignon, les premières conclusions de son rapport sur le rôle des ETI et des PME dans la réindustrialisation française seront publiées le 15 décembre.
Le pavillon allemand réunira une trentaine d’exposants dont les produits sont le matériel de génie civil, les véhicules industriels et les machines outils. Pour la 11e fois consécutive, l’Allemagne participe à la Foire internationale d’Algérie avec un stand officiel, a annoncé hier l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, le Dr Matei Ion Hoffmann, lors d’une conférence de presse, organisée, à l’ambassade à Alger. “L’Allemagne est de retour. Après une longue histoire de partenariat très profonde entre nos deux pays dans les années 70 et 80, l’Allemagne réitère aujourd’hui son engagement dans tous les domaines avec l’Algérie. Nous avons besoin l’un de l’autre et nous avons confiance”, a indiqué l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne. Le pavillon allemand réunira une trentaine d’exposants.L’essentiel de l’offre disponible au sein du pavillon allemand se compose de matériel de génie civil, de véhicules industriels et de machines-outils. “Plusieurs firmes allemandes participent pour la première fois à la Foire internationale d’Alger”, a précisé l’ambassadeur, estimant que “la FIA s’affirme ainsi dans son rôle de porte principale du marché”. La participation allemande peut paraître faible, eu égard au volume des échanges commerciaux entre les deux.Cependant, comme l’explique, M. Matei Ion Hoffmann, les sociétés allemandes, déjà bien établies en Algérie, préfèrent les salons spécialisés. “Les Allemands contribuent, en étroite collaboration avec les partenaires algériens, au développement de cette offre, par la conception et la mise en œuvre de nouvelles foires et nouveaux salons destinés à un public spécialisé”, a affirmé le diplomate allemand, citant entre autres, le salon électro-automation industrielle, Batimatec, Financetec… M. Matei Ion Hoffmann a estimé que “les relations économiques algéro-allemandes ont connu un développement très positif et dynamique au cours des années précédentes”. Comme preuve de ce développement des relations économiques, l’ambassadeur affirme que le nombre d’entreprises allemandes représentées en Algérie ne cesse d’augmenter.En 2010, on en dénombre 200. En 2009, les exportations de l’Allemagne vers l’Algérie se sont chiffrées à 2,74 milliards de dollars. Les principaux produits fournis par l’Allemagne en Algérie sont des machines, véhicules, produits électroniques et chimiques.Parmi les principaux fournisseurs de l’Algérie, l’Allemagne occupe actuellement la cinquième place. Pour la même période, les importations de l’Allemagne en provenance d’Algérie se sont élevées à 654 millions de dollars. Comme dans les années précédentes, la majorité des produits importés proviennent du secteur pétrolier. Le directeur général de la chambre algéro-allemande,M. Andreas Hergenrother indique qu’au premier trimestre 2010, les exportations allemandes vers l’Algérie ont augmenté de 2O%, s’élevant actuellement à 720 millions de dollars. Cette année, les Allemands pourraient reprendre la 4e place de pays fournisseurs de l’Algérie, après avoir régressé à la5e place en 2009. L’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne a affirmé que le nombre croissant de visites officielles de haut niveau au cours des années précédentes est la preuve de l’importance des relations économiques entre les deux pays.Depuis novembre 2009, cinq délégations économiques de différents länder allemands ont effectué des visites en Algérie afin de se renseigner sur le potentiel du marché algérien. M. Matei Ion Hoffmann a rappelé aussi la visite officielle que devait effectuer le président de la République M. Abdelaziz Bouteflika, en avril dernier, mais reportée à la dernière minute à cause du nuage de cendres. L’ambassadeur a indiqué qu’aucune autre date n’a été fixée pour le moment.Évoquant le climat des investissements, M. Matei Ion Hoffmann affirme que “l’Algérie représente un marché intéressant pour beaucoup d’hommes d’affaires allemands. Les entreprises reconnaissent le potentiel énorme de l’économie algérienne et cherchent à établir un partenariat gagnant-gagnant avec les acteurs économiques algériens, basé fortement sur le transfert de savoir-faire et la formation professionnelle”. Interrogé sur le projet Desertec, l’ambassadeur d’Allemagne souligne “l’importance de l’initiative” pour le gouvernement fédéral. “Le gouvernement fédéral soutient l’initiative Desertec en aidant à l’établissement des contacts nécessaires avec la politique et l’industrie ainsi que dans la perspective de l’élaboration de conditions-cadres en matière de régulation dans les pays de la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord et de l’Union européenne, pour la création des infrastructures de réseau”, lit-on dans une déclaration du gouvernement fédéral remise à la presse.
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