Algérie – Union européenne : « Les projets de coopération avancent à un bon rythme », estime Mme Laura Baeza
Lors d’une rencontre, hier, avec la presse algérienne, l’ambassadrice, chef de délégation de la Commission européenne en Algérie, Mme Laura Baeza, a estimé que les relations entre l’Union européenne et l’Algérie ont connu cette année des moments forts avec notamment la tenue en juin dernier du 5e Conseil d’association qui a permis de faire le point sur l’état d’avancement de la coopération bilatérale
Lors d’une rencontre, hier, avec la presse algérienne, l’ambassadrice, chef de délégation de la Commission européenne en Algérie, Mme Laura Baeza, a estimé que les relations entre l’Union européenne et l’Algérie ont connu cette année des moments forts avec notamment la tenue en juin dernier du 5e Conseil d’association qui a permis de faire le point sur l’état d’avancement de la coopération bilatérale.
« Je peux vous dire que nos projets de coopération avancent à un bon rythme. Nos partenaires algériens des différents ministères sont satisfaits de notre collaboration et les rencontres entre les hauts fonctionnaires des deux parties se déroulent normalement », a-t-elle déclaré en soulignant notamment le récent déplacement d’une délégation de haut niveau de la direction générale commerce de l’UE à Alger.
Cette amélioration des relations entre les deux parties s’est même faite ressentir au niveau du grand public algérien à en croire un récent sondage effectué par l’Union européenne avec une majorité des sondés qui estime que l’Algérie entretient de bonnes relations avec l’UE et souhaite même leur renforcement. Le sondage ayant concerné l’ensemble des pays voisins de l’Union a été mené en Algérie auprès de 80 leaders d’opinion et 400 personnes issues du grand public qui ont jugé à 83% chez la première catégorie et à 87% pour la deuxième que les relations bilatérales sont au beau fixe.
Selon les résultats de l’enquête, l’implication de l’UE en Algérie est tout de même perçue très différemment par les deux groupes puisque les leaders d’opinion se montrent beaucoup plus sceptiques que le grand public.
Et dans le même cadre de coopération, Mme Baeza a estimé que la mise en œuvre du Service européen d’action extérieur (SEAE) devrait donner une plus grande cohérence et visibilité aux actions extérieures de l’UE à travers ses 130 délégations dont celle de l’Algérie.
Cette nouvelle institution accorde, annonce-t-elle, de nouvelles tâches pour les délégations dont les fonctions de coordination exercées par la présidence tournante de l’UE.
A une question sur la volonté exprimée par l’Algérie de réviser les préférences tarifaires de certains produits importés de l’UE, l’ambassadrice précise que l’accord d’association prévoit, après examen, la révision de la liste des produits en cas de difficultés avérées de la production nationale dans le secteur concerné.
Et de son avis, si l’Algérie souhaite réviser certains produits pour booster la production nationale, elle n’a aucun intérêt à se retirer de l’accord d’association.
Abondant sur le climat qui prévaut au sein de l’Union dans le sillage de la crise économique et financière qui a mis à mal certains Etats membres, la chef de la délégation se veut rassurante quant aux divergences apparues qu’elle met sur le dos de « fonds spéculatifs », appelés, note-t-elle, à respecter certaines normes strictes. Pour appuyer ses propos, elle prend à témoin la décision prise par les 27 de créer un futur mécanisme permanent pour préserver la stabilité financière de l’ensemble de la zone euro.
Hamida B.
Publié dans : Union européenne