Monday, August 23, 2010
Algerie Pour comprendre le fil des étapes actuelles de développement
Un espoir dominé par l'assurance
Pour comprendre le fil des étapes actuelles de développement, il n'est un secret pour personne que les indicateurs en présence font partie de cette catégorie des influents du programme politique et qui tend à recourir à une issue suffisante sur tous les plans. Un composant conscient et crucial pour accroître l'avancement des mutations au sein de la société. Ce processus est en train de se transformer en expansion ouverte. En effet, dans toute l'organisation de ce processus, les décisions prises par le détenteur du pouvoir que lui a conféré la légitimité populaire s'impose à tous.
Une situation d'autant plus simple que le soutien du peuple est particulièrement prouvé de manière permanente. Il perpétue à l'envi un espoir dominé par l'assurance d'un "renversement" des données plutôt remarquable, dans la mesure où ce sont les facteurs dune nation fière et indépendante qui sont mis en éveil et qui sont dorénavant la voie qui peut faire des "miracles" présentés comme naturels, inévitables et tournant résolument le dos à toutes les difficultés socioéconomiques qui pèsent encore sur le pays.
Dans ce contexte, l'acceptation de cette option politique par les citoyens fait foi de cet optimisme affiché et des plus probables pour amorcer le vrai virage du pays. En tout état de cause, le peuple peut s'estimer gagnant dans l'évolution de cette situation, dans la mesure où les acquis obtenus ont rendu caduc le climat morose qui régissait le désespoir. La construction du développement, qui n'a jamais caché ses préférences pour les mutations dans tous les domaines et la transformation du pays en "bastion" de chantiers sont autant de garanties qui peuvent à présent permettre de concentrer tous les efforts sur l'avenir. Un fait demeure évident : le remarquable dispositif de considération de la croissance mis en œuvre fournit une panoplie de mécanismes de nature à rendre l'économie nationale quasi invulnérable et de peser d'un poids déterminant dans la solution des problèmes et la création de richesses. Cet optimisme de grande importance qui gagne les citoyens, confirme sans aucune illusion que le pays traverse une phase d'édification où les considérations politiques, rôles et intentions de grands concepts socioéconomiques sont évidents. A partir de toutes ces données concordantes, il semble bien que l'initiative d'une telle politique "cadre" avec la stratégie offensive du programme présidentiel où le sort du développement est souvent favorable aux populations qui prennent cette option avec beaucoup de confiance, comme cela a été toujours vérifié au cours de ces dernières années.
B. Chellali
Salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable
A la recherche de sources d'énergie alternative
L'agence "Myriade Communication " organisera, sous le haut patronage du président de la République, les 19, 20 et 21 octobre prochain à Tamanrasset, la
première édition du Salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable "era 2010". En organisant cet événement, " Myriade Communication" entend marquer son engagement à contribuer à la mise en perspective des enjeux fondamentaux du futur en braquant les projecteurs de l'actualité sur le secteur des énergies alternatives et du développement durable et de leurs acteurs nationaux et internationaux, "Era 2010" a, également pour ambition de soulever les questions de protection de l'environnement et d'économie de l'énergie en mettant, en synergie, associations, producteurs et chercheurs engagés dans la protection de l'environnement et la recherche de sources d'énergie alternative. C'est ainsi qu'era 2010 proposera un lieu d'échanges entre les professionnels locaux et internationaux des énergies renouvelables, de la maîtrise des énergies, de l'éco-construction et du développement durable, un espace de découvertes et de rencontres, des conférences et séminaires animés par des experts pour répondre aux besoins et préoccupations des professionnels du secteur. Sous un chapiteau d'exposition de 3 500 m2, au cœur de la ville de Tamanrasset, era 2010 présente toutes les dispositions pour devenir le lieu privilégié de rencontres et le salon professionnel où innovations, échanges et solutions se rejoignent dans une approche globale du marché des énergies renouvelables, du niveau local au niveau international. Toutes les filières y seront à l'honneur : solaire, éolien, bois énergie, géothermie, hydraulique, biomasse, éco-construction, maîtrise de l'énergie etc.… Avec le soutien affirmé de la wilaya de Tamanrasset, era 2010 met tout en œuvre pour devenir un salon référence auprès des professionnels locaux et internationaux des énergies alternatives et du développement durable en Algérie, au Maghreb et en Afrique. Notons que le prototype du premier panneau solaire photovoltaïque ''made in Algeria'' sortira en juin 2011 des laboratoires de l'Unité de développement de technologie du silicium (UDTS) en partenariat avec le Centre de développement des énergies renouvelables de Bouzaréah. La fabrication en Algérie des panneaux solaires photovoltaïques, après le lancement de ce prototype, devra permettre aux utilisateurs d'acquérir ces équipements à un prix allant entre 15.000 et 25.000 DA l'unité contre un coût à l'importation de 50.000 DA l'unité. Il convient de rappeler aussi que le groupe Sonelgaz a engagé un programme ambitieux dans le photovoltaique. Il s'agit d'un programme d'électrification des zones du Grand Sud algérien par des systèmes photovoltaïques, de près de 10 millions d'euros. Citons, entre autres, le projet de construction d'une usine de fabrication de modules photovoltaïques. La date de production de l'usine est prévue au plus tard pour le mois de septembre 2012. Notons, d'un autre côté, que le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) a réalisé un travail indispensable pour la promotion des énergies renouvelables, un projet qui occupe une place prépondérante dans le programme du gouvernement. Ainsi, une cartographie des énergies renouvelables a été établie. Un travail qui permettra à l'Algérie d'identifier les gisements, les quantifier, notamment pour ce qui est des énergies solaire et éolienne.
Samira G.
Vieux bâti à Alger patrimoine
Vieux bâti à Alger:250 bâtisses risquent l’effondrement
La question du vieux bâti dans la Capitale est une question récurrente. Les 250 bâtisses recensées, héritées pour la plupart de la période coloniale, risquent de s’effondrer à tout moment, représentant un danger permanent pour les riverains et une grande préoccupation pour l’État, a indiqué hier le directeur du logement de la wilaya d’Alger.
Et d’affirmer dans le même contexte que par répartition des bâtisses, selon le statut juridique, il serait question de 85% du nombre de ces dernières qui sont détenues par des propriétaires et locataires privés et qu’aucun bâtiment à intérêt général, entre écoles, hôpitaux ou autre administration n’est menacé.
En effet, hier lors d’un point de presse tenu au siége de la wilaya d’Alger, ce même responsable a dans son exposé fait le tour de la question des anciennes bâtisses dans la Capitale. Une question qui selon lui ne concerne pas que ses services. Car à ses dires tous les secteurs sont concernés par la problématique à laquelle il faudrait intervenir le plutôt possible et d’y mettre un terme.
Pour ce faire, enchaînera l’intervenant, il fallait faire un diagnostic spécifique et précis pour lequel les techniciens du CTC d’Alger ont fourni des efforts considérables afin de mettre à la disposition des services concernés au niveau de l’administration locale toutes les informations concernant le nombre, l’état réel du bâti son emplacement ainsi que les travaux à y engager dans le cas où ce n’est pas la démolition qui s’impose.
Une démolition, qui selon le directeur du logement de la wilaya d’Alger permettra de récupérer une superficie globale de 61 750m2 qui servira au futur d’assiettes foncières pour la réalisation de projets au profit des populations.
RÉHABILITATION SUR FOND DE CONFUSION
Face à cette problématique la wilaya d’Alger a bien voulu passer à l’acte et redonner à Alger la Blanche son lustre d’antan. Dans ce sillage une somme conséquente de 5 milliards de dinars a été alloué à l’opération dont 5 milliards de centimes par la wilaya d’Alger. Cependant les choses, selon les explications fournies n’ont pas été choses faciles.
Pourquoi donc ? Â cette question, Abdelkader Gidat, directeur de l’urbanisme de la willaya d’Alger dira que ses services sont confrontés à des problèmes tout au long de leur parcours emprunté dans les travaux de réhabilitation engagés jusqu’ici. À citer, notamment les fils électriques suspendus anarchiquement comme une toile d’araignée pour lesquels la Sonelgaz n’est jamais parvenue à les cerner malgré les sollicitations incessantes des services de la wilaya.
L’intervenant fera remarquer également dans ce cadre que le citoyen lui-même est responsable de certaines entraves puisque à ses dires, ce dernier manque de civisme dans la plupart des temps et ne fait rien à ce que le bâtiment où il est résidant ait une bonne apparence. Interrogé quant au sort réservé à la Casbah d’Alger, les intervenants étaient unanimes à affirmer que sa réhabilitation ne dépend pas des services de la wilaya d’Alger.
«La Casbah est classée patrimoine culturel mondial. Seul le ministère de la Culture a le droit de statuer quant à son sort quoique 200 appartements sont déjà prêts à accueillir les familles qui seront relogées ailleurs dans les prochains jours», indique-t-on.
LES SQUATTEURS DES CIMETIÈRES RELOGÉS AVANT L’AÏD
«Les opérations de relogement entamées par la wilaya d’Alger se poursuivront même avant la fin du mois de carême. 12 000 familles occupantes, jusqu’ici, certains cimetières de la Capitale seront relogées dans des appartements et ce dans des sites qui sont déjà choisis à cet effet », indiquera, pour sa part, le chef de cabinet du wali d’Alger, hier en marge d’un point de presse portant sur la réhabilitation du nouveau bâti de la Capitale.
Par ailleurs, il précisera que le relogement des occupants des caves et des terrasses n’est pas d’actualité du moins pour le moment. « Ce relogement, dirat- il, ne se ferait que si des garanties quant à leur non-retour soient fournies.»
Farid Houali
Algerie:Mr rabah madjer a l' unesco
Rabah Madjer est un ancien footballeur algérien , né le 15 décembre 1958 à Alger.
Il a joué en tant qu’attaquant en Algérie et dans plusieurs clubs européens et a remporté notamment une Coupe des clubs champions avec le FC Porto. Il a participé à deux coupes du monde et remporté la Coupe d'Afrique des nations en 1990 avec l'équipe d'Algérie. En 1987, Rabah Madjer reçoit le Ballon d'or africain, recompensant le meilleur footballeur africain de l'année. Il est l'un des meilleurs joueurs Algériens de l'histoire, il a été élu cinquième footballeur Africain du siècle derrière George Weah, Roger Milla, Abedi Pelé et Lakhdar Belloumi
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Algerie:Mr rabah madjer a l' unesco
TIZI OUZOU près de 10.000 oliviers ravagés par le feu
D’autres dégâts occasionnés par les incendies n’ont pas été évalués par les forestiers pour cause d’inaccessibilité des lieux.
Près de 10.000 oliviers, répartis sur une superficie globale de 90,6 ha relevant des différentes oliveraies de la wilaya de Tizi Ouzou, ont été détruits par 31 incendies qui se sont déclarés durant la période allant du 1er juin au 21 août courant, selon un bilan de la direction des forêts.
Au cours de la même période de l’année dernière, qui a connu 121 incendies, une perte de quelque 18.300 oliviers a été enregistrée, selon un état comparatif présenté par le responsable de la protection de la faune et de la flore. «Le déclenchement de ces incendies a été favorisé par la profusion de la végétation au sein des oliveraies, qui ne sont plus nettoyées comme au temps où ces vergers faisaient l’objet d’un entretien régulier, car constituant une source de rente non négligeable pour leurs propriétaires», a-t-il expliqué. Le même bilan signale, pour la période considérée, l’enregistrement d’un total de 165 incendies ayant parcouru 1041 ha de couvert végétal, dont 136,50 ha de forêts, 686,10 ha de broussailles, 127,80 ha de maquis et 90,6 ha d’oliviers. Plus de 90% des superficies forestières brûlées dans 42 incendies sont constituées de chêne-liège, espèce très inflammable, au même titre que le sous-bois caractérisant les subéraies des Aït Ghobri et de Yakourène, a-t-on relevé à la direction des forêts. Sur les 165 incendies enregistrés, 99 l’ont été au mois d’août courant, fait s’expliquant, selon la même source, par «l’importance du nombre d’incendies de broussailles provoqués volontairement par des pasteurs, pour le renouvellement de leurs aires de pacage». Les dégâts occasionnés par 5 incendies n’ont pas été évalués par les forestiers, «pour cause d’inaccessibilité des lieux où ils se sont déclarés», a-t-on ajouté. Durant la même période de l’année dernière, le couvert végétal de la wilaya de Tizi Ouzou, s’étendant sur quelque 112.000 ha, dont 48.000 ha de forêts, il a été signalé 121 incendies ayant détruit 898,50 ha, dont 205,8 de forêts et 183,70 d’oliviers.
A El Taref, plus de cinquante plaintes ont été déposées, durant les 6 premiers mois de l’année en cours, par la Conservation des forêts pour divers délits commis dans le patrimoine forestier de la wilaya, a indiqué, hier, le conservateur local des forêts. Ces délits sont liés à des agressions causant parfois des dommages irréparables à la forêt, comme la coupe et la vente illicites de bois, ainsi que les défrichements anarchiques destinés à constituer des parcelles pour l’agriculture, les pâturages et autres. La commune de Berrihane, où 19 personnes ont été verbalisées à ce jour, demeure la plus touchée par ce phénomène qui commence à prendre de l’ampleur, malgré une surveillance renforcée des zones susceptibles d’être la cible de personnes malintentionnées. Pour remédier à cette situation et reconstituer les zones touchées, la Conservation des forêts a programmé, pour 2010, une opération de reboisement de 800 ha et une seconde de repeuplement par diverses essences arboricoles sur 500 ha. La même structure s’emploie également à faire des riverains de la forêt des «partenaires incontournables» en les impliquant dans la gestion de cet espace. La Conservation les encourage, dans ce contexte, à se constituer en association d’intérêt collectif pour les conduire à participer activement à la sauvegarde de la forêt. Sur un autre registre, un programme portant la plantation d’une surface de 1100 ha d’oliviers sera lancé au mois d’octobre prochain dans la wilaya de Naâma au titre de l’intensification de l’oléiculture. S’étendant sur les quatre prochaines années, ce programme ciblant les douze communes que compte cette wilaya, prévoit dans sa première tranche la plantation d’une surface de 275 ha dans le cadre du soutien des activités de développement et du renouveau rural et l’extension des exploitations de fruiticulture au profit de 91 bénéficiaires. Le coût global de cette opération, retenue pour le secteur des forêts de la wilaya de Naâma, est estimé à 82 millions DA, y compris la contribution du Fonds national de développement de l’investissement agricole (Fnda). Cette opération sera accompagnée du suivi et de la prise en charge technique par des ingénieurs agronomes et des cadres des instituts du secteur agricole. L’intensification de l’oléiculture dans la région se justifie par l’importance que revêt cette filière dans la lutte contre la désertification et l’érosion et, outre son intérêt économique, le climat semi-aride et les reliefs de la région sont favorables à ce type d’arboriculture.
R.N
Collecte nocturne de sang durant le ramadhan à Béjaïa
A l'arrivée du mois de ramadhan, les différents services de transfusion sanguine des hôpitaux de la wilaya de Béjaïa constatent avec amertume une baisse sensible dans la collecte de sang.
Ces services trouvent beaucoup de peine à assurer un stock convenable de sang durant ce mois. Le nombre de volontaires diminue créant ainsi une pénurie de poches de sang dans tous les hôpitaux, chose qui n'est pas aisée à gérer pour ces services, lesquels reçoivent des demandes quotidiennes pressantes de la part des autres services, en matière de poches de sang.
Ces demandes demeurent difficiles à satisfaire en ce mois de ramadhan. Beaucoup de malades ont besoin de transfusions sanguines, faute de quoi ils risquent de perdre la vie.
Depuis le début de ramadhan, les volontaires ne se bousculent pas aux services de transfusion sanguine, pour la simple raison que le jeûne les a affaiblis quelque peu, mais toujours est-il qu'il se trouve des âmes châritables, qui offrent leur sang aux malades malgré tout.
Des appels incessants sont donnés à la population afin de venir en aide aux malades qui ont besoin d'un peu de sang. Néanmoins, dans la ville de Béjaïa, des points de collecte de sang sont aménagés la nuit, avec des véhicules stationnés au niveau des mosquées de la ville, afin de sensibiliser les fidèles, après la prière des taraouih, de donner un peu de leur sang.
A. Y.
Bejaïa Youtube
Béjaïa, Vgayet en kabyle (berbère) et transcrit (Tifinagh: ⵠⴳⴰⵢⴻⵝ) ; Bougie étant l'ancien nom français de la ville (la bougie tire son nom de la ville), Vaga des phéniciens (les ronces, en libyco-berbère) puis Saldae au temps des Romains est une ville d'Algérie. Elle est aussi le chef-lieu de la wilaya (département) du même nom.
Les habitants de Béjaïa sont appelés les Bougiotes ou les Bédjaouis. Avec ses 173 601 habitants en 2010, Béjaïa est en termes de population la plus grande ville de Kabylie. C'est aussi, grâce à sa situation géographique, le plus important pôle industriel de la région, notamment par la concentration de nombreuses industries, et la présence d'un des plus grands ports pétroliers et commerciaux de Méditerranée. Béjaïa est également dotée d'un aéroport international (Soummam / Abane Ramdane
Connue à l'époque romaine sous le nom de Saldae, elle devient au Moyen Âge l'une des cités les plus prospères de la côte méditerranéenne, capitale de grandes dynasties musulmanes. D'abord connue en Europe grâce à la qualité de ses chandelles faites de cire d'abeille auxquelles elle a donné son nom, Bougie a également joué un rôle important dans la diffusion des « chiffres arabes »Le mot bougie est apparu dans la langue française au XIVe siècle. Tiré de Bugaya, cette ville d'Algérie qui fournissait une grande quantité de cire pour la fabrication des chandelles. La bougie comme telle fut développée au milieu du XIXe siècle, et se distingue de la chandelle par sa matière première et l'utilisation d'une mèche de coton tressé. Le tressage permet à la mèche de se courber et de se consumer : inutile alors de la moucher. La misérable chandelle disparaît alors, et la cire perd de son intérêt
TIZI-OUZOU ALGERIE KABYLIE Youtube
Tizi-Ouzou (Tizi-U-zezzu en kabyle (berbère) تيزي وزو ( en arabe ) et transcrit (Tifinagh:ⵝⵣⵉ ⵏ ⵓⵣⵣⴻⵣⵓ) est une ville d'Algérie. Elle est le chef-lieu de la commune, arrondissement (daïra) et département (wilaya) du même nom, en Algérie. La ville est située à 100 km à l’est de la capitale Alger et à 30 km des côtes méditerranéennes.Deuxième ville de Kabylie en termes de population, après Béjaïa, Tizi-Ouzou comptait une population de 250 000 habitants (estimation du 31 décembre 2008).
Son nom vient du Tamazight Tizi Uzezzu. Sa prononciation sous forme contractée [TIZUZZU] est très répandue. Son nom signifie «le col des genêts » en Tamazight. La vocale "W-ezzu" provient de la phonétique arabe " تيزي وزو ". La transcription latine qui demeure adéquate est celle du français.
Plusieurs expressions sont utilisées afin de parler de la ville de Tizi-Ouzou. Par exemple la ville des genêts ou bien alors la capitale du Djurdjura
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TIZI-OUZOU ALGERIE KABYLIE Youtube
Chili : les 33 mineurs bloqués sont vivants Youtube BFM TV
La République du Chili (República de Chile en espagnol) est un pays d’Amérique du Sud partageant ses frontières avec le Pérou au nord, la Bolivie au nord-est et l’Argentine à l’est. En Antarctique, le gouvernement revendique une possession sur le continent. Le Territoire chilien de l'Antarctique correspond aux longitudes 53°W et 90°W et est situé au sud du soixante-cinquième parallèle sud. L'étendue de ce territoire serait d'environ 1 236 000 kilomètres carrés. L'île de Pâques située à 3 000 kilomètres de Valparaíso dans l'océan Pacifique fait partie du Chili depuis 1888[1].
Étant présent sur trois continents - l'Amérique du Sud, l'Océanie et l'Antarctique -, le Chili peut se définir comme étant un pays tricontinental[2]. La capitale de ce pays à la forme allongée porte le nom de Santiago[3].
On y parle l’espagnol, dans sa variante spécifique au Chili, mais aussi des langues amérindiennes comme le runa simi, le mapudungun ou l’aymara, et une langue polynésienne, le vânaga rapanui (sur l’île de Pâques), dont aucune n’a le statut officiel.
La monnaie nationale est le peso (CLP). Au 7 janvier 2010, il faut 707 pesos chiliens pour 1 € contre 493 pour le dollar des États-Unis[4].
Le 11 janvier 2010, le Chili devient membre de l'OCDE[5].
Philippines : prise d'otages sanglantes Youtube BFM TV
La République des Philippines est une nation constituée d'un archipel de 7 107 îles dont onze d'entre elles totalisent plus de 90 % des terres et un peu plus de 2 000 seulement sont habitées, alors qu'environ 2 400 îles n'ont même pas reçu de nom. On distingue trois zones géographiques : Luçon, l'île la plus vaste et la plus septentrionale, et qui abrite sa capitale, Manille et la plus grande ville du pays, Quezon City. Au centre, le groupe dense des Visayas, qui comprend les îles de Negros, Cebu, Bohol, Panay, Masbate, Samar et Leyte, et au sud, Mindanao, la deuxième île par sa superficie dont les principales ville sont Davao, Marawi, Zamboanga et Cagayan de Oro. Au sud-ouest de Mindanao se trouvent les îles de Sulu, tels que Basilan, Jolo et Tawi Tawi, proches de Bornéo. Celles-ci sont particulièrement confrontés au groupe islamiste terroriste Abu Sayyaf. Enfin, à l'ouest des Visayas, s'étend l'archipel de Palawan qui compte à lui seul plus de 1 700 îles. Ces îles se situent à l'ouest de l'océan Pacifique à environ 1 000 kilomètres au sud-est du continent asiatique. C'est l'un des deux seuls pays à dominante catholique en Asie (avec le Timor oriental) et l'un des plus occidentalisés. L'Espagne et les États-Unis, qui ont tous deux colonisé le pays, ont chacun eu une grosse influence sur la culture philippine qui est un mélange unique d'Orient et d'Occident.
L'archipel philippin se situe entre 116° 40' et 126° 34' de longitude est, 4° 40' et 21° 10' de latitude nord. Il s'étend sur 1840 km du nord au sud et sur 1104 km d'est en ouest. Il est bordé à l'est par la mer des Philippines, à l'ouest par la mer de Chine, et au sud par la mer de Célèbes, mais se trouve plus populairement dans l'Océan Pacifique. Au sud se trouvent l'île des Célèbes et l'archipel des Moluques, qui appartiennent à l'Indonésie. Quand au sud-ouest se trouve l'île de Bornéo, partagée entre la Malaisie et l'Indonésie. Au nord on trouve Taïwan et à environ 500 km à l'est, les îles Palaos.
Investissements en méditerranée au premier semestre 2010
Investissements en méditerranée au premier semestre 2010 :Le nombre des IDE repart à la hausse mais les projets restent modestes
Le nombre d’annonces de projets d’investissements direct étrangers (IDE) repart à la hausse dans les pays de la rive sud de la Méditerranée au premier semestre 2010.
Durant cette période, il est enregistré » 392 projets au premier semestre 2010 contre 532 au total en 2009, soit +47% », indique l’Observatoire de l’Investissement et des Partenariats en Méditerranée Anima-Mipo qui souligne néanmoins, la médiocrité de la valeur de ces projets. En effet, cet observatoire fait état de l’accélération de la baisse du montant moyen des annonces d’IDE. » 34,6 millions d’euros (M€) par projet au 1er semestre 2010, contre 55,7 M€ en 2009 et 87,4 M€ lors de l’année record 2006. »
, précise la même source. Le montant total des annonces d’IDE, souligne Anima Mipo, demeure ainsi relativement stable par rapport à 2009 : 13,6 milliards d’euros au 1er semestre 2010, contre 29,6 Mds € en 2009, soit -8%. S’agissant des partenariats d’entreprises, ceux-ci poursuivent leur augmentation. : « 246 annonces au S1 2010, contre 302 au total pour l’année 2009 (+63%). « La reprise des décisions d’investissement des entreprises étrangères se confirme au gré des prévisions économiques rassurantes pour les pays MED (4% de croissance pour les pays arabes en 2010 d’après le FMI), mais avec des projets plus petits, moins risqués « , a-t-on constaté
. Cette tendance est expliquée par l’adaptation des entreprises au monde de l’après-crise. » Après l’âge d’or des méga-projets dans les télécoms, la banque, et l’immobilier , puis la crise financière et économique (2008-2009), les investisseurs ne renoncent pas à leurs projets mais en limitent l’envergure, et ont plus volontiers recours à des partenaires pour développer leurs activités au sud de la Méditerranée « , explique Anima qui prédit une situation qui ouvre les opportunités pour les entreprises des pays méditerranéens, afin de bénéficier d’un meilleur partage de la valeur ajoutée.
A noter que l’origine des projets d’IDE varie, significativement, avec l’arrivée des pays émergents comme nouvel acteur incontournable de l’IDE dans les pays MED.
Ils apportent 29% des montants annoncés au 1er semestre 2010 (soit 3,9 milliards d’euros), contre 11% en moyenne depuis 2003 . La Chine arrive en tête de peloton avec un portefeuille de projets variés (énergie, distribution, BTP, automobile, eau, etc.) bénéficiant à l’Egypte, Israël, la Syrie et la Turquie.
« Les pays émergents bousculent ainsi le palmarès habituel, ravissant la deuxième place aux pays du Golfe », note Anima qui précise que les entreprises européennes, qui fournissent en moyenne plus de 40% des montants annoncés d’IDE dans la région depuis 2003, et qui ont bien résisté en 2009 avec 54% des flux d’IDE vers MED, n’apportent que 4,1 Mds € au 1er semestre 2010 (30% du total).
Ce repli des Européens ne semble cependant pas augurer un désengagement dans la région : les investisseurs européens sont toujours largement en tête en nombre de projets initiés dans la région, avec 42% du nombre d’annonces d’IDE et la moitié des partenariats au 1er semestre 2010.
« Les IDE européens sont en moyenne plus modestes que ceux en provenance des pays émergents (22 M€ de montant moyen contre 112 M€ pour les pays émergents au 1er semestre 2010), mais offrent un portefeuille plus diversifié de projets, dont près du quart sont portés par des PME sur la période 2003-2010, contre moins de 10% pour les pays émergents », annonce-t-on.
Ferhat Y.
Mr Le président Bouteflika auditionne Mr Ammar Tou : Le rail clé du développement
Dans le cadre des audi tons annuelles, qu’il dirige sur les activités des différents départements ministériels, le président de la République a présidé une réunion restreinte d’évaluation consacrée au secteur des Transports, au cours de laquelle M. Ammar Tou a présenté un bilan des réalisations dans son secteur.
Dans le cadre des audi tons annuelles, qu’il dirige sur les activités des différents départements ministériels, le président de la République a présidé une réunion restreinte d’évaluation consacrée au secteur des Transports, au cours de laquelle M. Ammar Tou a présenté un bilan des réalisations dans son secteur. Il en ressort que des progrès considérables ont été enregistrés, notamment dans le domaine du transport par rail où le département de Tou, peut se targuer de la réception de 445 km de nouvelles voies, représentant les lignes Sétif – Bordj Bou Arréridj, Aïn Touta – M’sila, Bordj Bou Arréridj – M’sila, Oued Smar -Gué de Constantine et Tébessa – Aïn M’lila.
Au courant de 2010, le secteur réceptionnera 865 km de voies avec notamment la réalisation de la nouvelle ligne Tabia (Sidi Bel Abbès) – Bechar, longue de 580 km, la mise en exploitation commerciale de la nouvelle ligne Tizi Ouzou – Oued Aïssi, la livraison de la ligne ferroviaire, reliant Yellel à Mohammadia, la réception de la ligne modernisée El Gourzi-Biskra et Biskra-Still (wilaya d’El Oued) et la ligne modernisée Still-Touggourt.
Les lignes ferroviaires nouvelles en cours de réalisation, représentent 1209 km, alors que 48 projets sont en phase d’études pour un linéaire de 5866 km de voies ferroviaires nouvelles.
Par ailleurs, une démarche de spécialisation des bases de maintenance a été initiée et mise en oeuvre soutenue à travers les nouveaux ateliers de maintenance de Caroubier à Alger, et les ateliers de Sidi Bel Abbès, Mohammadia (Mascara), Rouiba (Alger) et Sidi Mabrouk (Constantine).
Le Programme quinquennal 2010-2014 permettra de porter le réseau national de voies ferrées de 3.500 km en 2010 à 10.500 km en 2014, ce qui assurera une densification conséquente du réseau ferroviaire, au Nord, au Sud et dans les Hauts-Plateaux.
En ce qui concerne le Métro d’Alger, le bilan de Tou, indique que toutes les stations sont achevées et l’ensemble des équipements opérationnels et la totalité des rames de voitures réceptionnées, les essais dynamiques sont en cours.
S’agissant, par ailleurs, des tramways, les travaux sont engagés sur l’ensemble du tracé, allant du boulevard des Fusillés à Dergana. Une partie de la 1ère ligne sera livrée début 2011, au plus tard. L’étude de faisabilité des extensions prévue entre la station des Fusillés (Hussein-Dey)-Bir Mourad Raïs et Bir Mourad Raïs-Chevalley-Chéraga, est en cours.
Les travaux du tramway d’Oran reliant la Senia à Sidi Marouf sont également engagés sur tout le tracé. La 1ère rame sera livrée en décembre 2010, alors que ceux concernant le tramway de Zouaghi-Ben Abdelmalek à Constantine se poursuivent.
Les 6 projets de tramway concernant les villes de Sétif, Annaba, Sidi Bel Abbès,
Batna, Ouargla et Mostaganem, sont en cours d’études à des degrés divers.
Enfin, un accord-cadre a été finalisé, en juin 2010, pour la réalisation d’une unité d’assemblage de tramways avec un partenaire étranger.
S’agissant de la sécurité routière, la politique mise en oeuvre dans le cadre des orientations de M. le président de la République, a commencé à produire ses effets positifs dans la mesure où le nombre de personnes décédées des suites d’accidents de la route, a baissé de 25,39% au cours des 5 premiers mois de l’année 2010, comparativement à la même période de l’année 2009.
Pour ce qui est du transport maritime et des ports, un système intégré de contrôle de la sécurité et de la sûreté maritime et portuaire et d’échange de données informatisées est en cours de lancement.
Dans le domaine de l’aviation civile, trois aérogares à Jijel, Djanet et Tlemcen ont été réceptionnés en 2010, alors que 7 autres sont en cours de réalisation à Annaba, Constantine, Biskra, Aïn Guezzam, El Menéa, Oran et Bordj Badji Mokhtar.
Pour renforcer le pavillon national, Air Algérie a acquis 11 aéronefs dont la livraison est en cours de réalisation.
De son côté, Tassili-Airlines, réceptionnera 4 aéronefs au 1er trimestre 2011.
En matière de formation dans le domaine aérien, le personnel navigant (pilotes et personnels de bord) sera dorénavant formé progressivement en Algérie.
Tous les moyens matériels et humains sont disponibles. Un projet en étude et réalisation d’un laboratoire de recherche en ingénierie de nuisance des transports est en cours.
A l’issue de l’évaluation du secteur, le chef de l’Etat, a souligné « la place prépondérante et déterminante du secteur des transports dans la configuration du schéma national d’aménagement du territoire et sa capacité à générer le développement économique et industriel dans les zones qu’il dessert ».
Ceci, a ajouté le président de la République, « impose au gouvernement et à l’ensemble des opérateurs impliqués dans la réalisation des projets, de mener, à terme et dans les délais, l’ambitieux programme ferroviaire retenu pour le pays, car sa concrétisation constituera, sans aucun doute, le point de départ d’un redéploiement spatial des activités économiques, sociales et industrielles et favorisera une occupation plus rationnelle et judicieuse des espaces et un développement harmonieux du territoire ».
S’agissant du transport urbain, le président de la République a réitéré ses instructions quant à « la nécessité de doter nos collectivités locales d’un service de transport public de voyageurs moderne et performant ». Dans ce cadre, le président de la République a instruit le gouvernement « pour rappeler les titulaires d’autorisation de transport de voyageurs à leurs obligations vis-à-vis des usagers et les soumettre à des cahiers des charges, qui fixent autant leurs droits que leurs obligations de sorte à mettre un terme aux abus constatés, notamment, en matière de sécurité des passagers ».
Au terme de son intervention, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement d’accélérer l’achèvement des grands chantiers concernant les transports publics dans la Capitale et les autres grandes agglomérations du pays.
Le paiement électronique est au stade du décollage selon le délégué général de l’ABEF Mr Abderrahmane Benkhalfa.
L’utilisation des cartes bancaires de retrait et paiement se développe en Algérie, relève le représentant de l’establishment bancaire. Selon le délégué général de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (ABEF), Abderrahmane Benkhalfa, les aspects techniques et organisationnels, les questions de sécurisation du réseau ont été traités. « Actuellement, nous comptons plus de 7,5 millions de porteurs de cartes dont les cartes interbancaires (CIB), ainsi que les cartes CC », indique M. Benkhalfa. Or, l’utilisation des cartes reste encore limitée au retrait d’argent, et le paiement des achats encore faible. Les porteurs utilisent encore le chèque pour payer. Cinquante pour cent des cartes de paiement électronique n’ont pas été retirées ou n’ont pas été utilisées, relève-t-on par ailleurs.
L’objectif d’atteindre un million de CIB n’a pas encore été atteint. Un manque évident d’engouement transparaît, même si le volume des transactions est assez conséquent, et que plus de 1 200 distributeurs automatiques de billets ont été installés. Néanmoins, l’Algérie reste encore en deçà des pratiques internationales, comme le reconnaît le représentant de l’ABEF, relevant la nécessité d’impliquer davantage de monde, voire de convaincre. Le manque de conviction des citoyens freine, en fait, le développement de la monétique en Algérie. Faites un tour au niveau des commerces, des lieux de restauration. Vous constaterez le faible nombre des consommateurs qui payent avec leurs cartes ; faudrait-il encore qu’ils puissent le faire, si le magasin ne dispose pas de terminal électronique de paiement (TPE). Selon notre interlocuteur, il s’agit de convaincre les citoyens que l’utilisation des cartes assure un gain de temps. Mais aussi de rassurer les porteurs, d’autant que les transactions effectuées sont sécurisées, placées sous secret bancaire, sauf en cas d’infractions légales.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Soir d’Algérie
Algérie: Le Transport urbain pointé du doigt par Mr Le Président Abdelaziz Bouteflika
Algérie – Abdelaziz Bouteflika n’est pas content de la situation actuelle du transport urbain. Et il l’a bien fait savoir, ce dimanche, lors de la réunion d’évaluation du secteur des Transports en présence du chargé de ce département, Amar Tou.
A cette occasion, le Chef de l’Etat a instruit le gouvernement « pour rappeler les titulaires d’autorisation de transport de voyageurs à leurs obligations vis-à-vis des usagers et les soumettre à des cahiers des charges qui fixent autant leurs droits que leurs obligations de sorte à mettre un terme aux abus constatés, notamment, en matière de sécurité des passagers ».
Il apparaît donc que le président de la République a bien pris conscience de l’anarchie actuelle qui règne dans nos villes. Si sous d’autres cieux, n’est pas chauffeur de bus qui veut, en Algérie, le plus amateur des conducteurs se retrouve en train de conduire des autobus de long trajet.
Avec le temps, les graves manquements aux réglementations en vigueur ont mené vers de nombreuses hécatombes routières. Alors, désormais, après le rappel à l’ordre du Président de la République, ce secteur va-t-il se mettre aux normes ?
source: Elwatan
Algérie 2020 Quelles sont les perspectives des réserves de gaz rentables financièrement ?
Algérie 2020. Quelles sont les perspectives des réserves de gaz rentables financièrement ?
Des avis sur ce sujet, sont parus récemment, mais selon mon point de vue fortement biaisés avec un certain chauvinisme et une euphorie déconnectée de la réalité tant interne de Sonatrach que des nouvelles mutations énergétiques mondiales. Lors de l’audience qu’a accordée le président Abdelaziz Bouteflika au ministre de l’Energie et des Mines le 18 aout 2010, la seule indication de cette audience est que la production nationale d’hydrocarbures connaîtra un rythme de croissance, reflétant l’effort d’optimisation de l’exploitation des gisements
L’objet de cette analyse produit , d’une synthèse d’une longue contribution à paraitre au sein d’un ouvrage collectif au niveau international, qui verra les apports de plus de 25 professeurs d’Université et experts, étrangers et en majorité algériens répartis entre les universités et centre de recherches à travers le monde, soucieux avant tout des intérêts supérieurs du pays, « sur les perspectives de développement de l’Algérie horizon 2020 face aux mutations mondiales », est de se poser cette question relevant de la sécurité nationale : quelles sont les perspectives des réserves rentables financièrement du gaz en Algérie ?
I- Sonatrach face aux mutations du marché mondial énergétique
Les perspectives des réserves de Sonatrach ne peuvent se comprendre sans analyser les coûts internes, le vecteur prix international et les énergies substituables. Concernant les coûts Sonatrach n’a jamais véritablement donné officiellement de véritables indicateurs et se pose cette question : possède t-elle une comptabilité analytique selon les normes internationales pour chaque section évitant que les comptes de transfert voilent le déficit d’une section que l’on compense par l’excédent d’une autre, un compte global consolidé pouvant voiler d’importantes disparités dans la gestion opérationnelle ? Car ces coûts qui dépendent certes des investissements réalisés et de la durée de vie de chaque gisement, Hassi R’mel allant logiquement à l’épuisement (la maintenance devenant de plus en plus en plus élevé) et pour les autres sites, il s’agit de réaliser le retour de l’investissement nouveau fortement capitalistique.
Toujours est-il que selon certaines estimations internationales, le coût en Algérie est beaucoup plus élevé que dans des pays directement concurrent. Il ne faut pas comparer l’Algérie pour le gaz avec seulement moins de 3% de réserves mondiales prouvées fin 2008 (4500 milliards de mètres cubes gazeux ) contre moins de 1% pour le pétrole, (épuisement inévitable dans environ 16 ans) à la Russie ( 33% es réserves, l’Iran ( plus e 15% ) ou le Qatar 10% avec une population inférieure à une wilaya moyenne algérienne.
Comme il y a lieu d’éviter l’euphorie, l’Algérie en invoquant un territoire vaste. La Chine, d’autres pays ont des territoires vastes mais la nature est ce qu’elle est, on peut découvrir des milliers de gisements mais non rentables financièrement. Chaque Algérien a sous sa maison du pétrole et du gaz mais non rentables étant à des milliers de mètres de profondeur.
Pour le prix international, ce dernier dépend d’un bon nombre de facteurs fluctuants : évolution de la croissance de l’économies mondiale, concurrence d’autres énergies et le futur modèle de consommation énergétique , évolution du cours du dollar, les phénomènes spéculatifs et la concurrence d’anciens et de nouveaux producteurs ayant besoin de financement pour attirer l’investissement car nous sommes à l’ère de la mondialisation.
Qu’en sera t-il du prix du gaz avec la révolution gazière du gaz non conventionnel, du recyclage du CO2 du charbon (environ 200 années de réserves mondiales contre 40/50 ans pour le pétrole ) du nucléaire, des énergies renouvelables dont le solaire qui produit à grande échelle ne feront que réduire leurs coûts et entreront forcément en concurrence avec le gaz conventionnel ? Concernant les énergies renouvelables, il est utile de préciser que certains pays font des efforts dans ce domaine.
Sans compter sur le futur projet Désertic, dont le coût est évalué à plus de 500 milliards de dollars, selon une étude qu’a publié l’Office fédéral de l’environnement (UBA) sur la production publiée en juillet 2010, l’Allemagne serait à même d’assurer 100 % de son approvisionnement en électricité grâce aux seules énergies renouvelables d’ici à 2050. On estime en 2009, 40 % des émissions de gaz à effet de serre de l’Allemagne proviennent de la production d’électricité, la part des renouvelables dans le bouquet énergétique du pays étant de l’ordre de 17 %. Et le plus inquiétant est la Chine qui a consommé en 2009, 2.252 millions de tonnes équivalent pétrole (tep), soit 4 % de plus que les Etats-Unis (2.170 millions de tep).
Ces chiffres, révélés selon le site du « Wall Street Journal », données qui seront publiés en novembre 2010 dans le rapport annuel de l’AIE, le World Energy Outlook, alors que selon les précédents rapports de l’AIE, ce dépassement était prévu en 2015, cela étant due à la crise, (récession de l’économie américaine, la Chine étant devenue la deuxième puissance économique du monde avant le Japon depuis juillet 2010, la Chine activant dans la recherche pour le gaz non conventionnel et les énergies renouvelables dont selon certaines prospectives elle deviendrait leader, devant pour assurer son développement investir pour ses besoins énergétiques 4.000 milliards de dollars pour la prochaine décennie.
Pour les USA, le programme du président Barack Obama prévoit 200 milliards de dollars dans les énergies renouvelables et pour l’Europe, dans une étude intéressante parue dans le quotidien les Echos en date du 17 août 2010, Jean Marc OLLAGNIER directeur général du secteur Energie et ressources naturelles en Europe souligne que depuis des années, l’Europe concentre son action sur la production et soutient massivement l’éolien, le solaire et le captage- stockage du carbone et pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2 et de la consommation d’énergie fixés par l’Union européenne pour 2020 l’Europe aura besoin de près de 890 milliards d’euros en plus des investissements habituels. Par exemple, les aides pour la filière solaire et éolienne devraient atteindre respectivement 85 milliards et 67 milliards d’euros au cours de la prochaine décennie, tandis que les coûts en crédits carbones pour la production d’électricité seront supérieurs à 200 milliards d’euros.
Les nouvelles capacités de production représenteront 40 % des 890 milliards d’euros estimés, dont les deux tiers consacrés à l’éolien, au solaire à la biomasse et à l’hydraulique – la part des énergies renouvelables sera ainsi portée à 30 % en 2020. Dans ce cadre, de par sa situation géographique, l’Algérie dispose d’un des gisements solaires les plus élevés au monde.
La durée d’insolation sur la quasi totalité du territoire national dépasse les 2000 heures annuellement et peut atteindre les 3900 heures (hauts plateaux et Sahara). L’énergie reçue quotidiennement sur une surface horizontale de 1m2 est de l’ordre de 5 KWh sur la majeure partie du territoire national, soit prés de 1700KWh/m2/an au Nord et 2263 kwh/m2/an au Sud du pays. Si toute cette énergie est mise en valeur, cela constituerait une source d’énergie très importante et un revenu inestimable pour l’Algérie. Récemment, le nouveau ministre de l’Energie a affirmé à propos du projet Desertec que « l’Algérie va faire plus, et compte réaliser une nouvelle ville, dont l’électricité est entièrement solaire ».
II- Quelle sera la durée de vie des réserves de gaz en Algérie ?
Après les nouvelles mesures gouvernementales d’encadrement de l’investissement étranger, et au vu de l’ouverture d’autres pays notamment en Afrique et Amérique Latine, de la crise mondiale qui a entraîné une baisse de la demande, baisse accrue par les économies d’énergie, la modification de la loi des hydrocarbures limitant à moins de 49% l’apport étranger tant à l’ amont, l’aval, que dans le transport par canalisation, il y a eu une nette diminution des investissements étrangers dans ce secteur qui requiert des technologies de pointe.
C’est que ces mesures pouvaient se justifier en partie pour l’amont (l’essentiel de la rente actuelle), mais pas pour l’aval et les canalisations dont les coûts sont élevés et la rentabilité financière beaucoup pus faible. Les produits semi finis et finis pétrochimiques étant soumis à une rude concurrence et les segments contrôlés au niveau mondial par quelques firmes, l’Algérie n’ayant pas par ailleurs investi à temps dans ces filières contrairement à bon nombre de pays du Golfe.
Aussi les parts de marché au niveau mondial sont déjà pris sans compter que l’amortissement a été largement effectué réduisant substantiellement leurs coûts contrairement à l’Algérie qui aura fort à faire pour avoir un prix compétitif du fait de la lourdeur des coûts d’amortissements de départ. Aussi la question stratégique qui se pose est la suivante : avec l’hémorragie de ses cadres, la Sonatrach a-t-elle les capacités de faire des découvertes intéressantes rentables financièrement, une prospection coûtant et lorsque la rentabilité n’étant pas assurée, ce sont des fonds perdus ?
Sonatrach a-t-elle les capacités d’investir seule sans un bon partenariat sans le partage des risques à l’aval sans être assurée de la commercialisation sachant que pour diminuer les coûts d’autant plus qu’il faut une grande capacité des installations et que le marché intérieur est limité? Quelle est la rentabilité financière réelle des investissements de Sonatrach à l’étranger tant dans sa participation que dans des fonds d’investissement qu’elle aurait réalisé ? Quelle est la rentabilité, Sonatrach s’étant fortement dispersé depuis 2000, devenant un État dans un État s’étant éloigné de ses métiers de base, dans l’aviation, dans la construction, dans les unités de dessalement d’eau de mer ?
Or, selon les dernières estimations l’Algérie a produit 86,5 milliards de m3/an en 2008 contre 49 milliards en 1990 et avec les nouveaux projets devant atteindre 100 milliards de mètres cubes gazeux. Les exportations prévues entre 2014/2016 seraient de 85 de milliards de mètres cubes gazeux et 40 pour la consommation intérieure dernières estimations d’ aout 2010 dont le CREG a revu à la baisse la consommation par rapport à son précédent rapport, soit 135 donnant un déficit de 25 milliards de mètres cubes gazeux.
Pour l’horizon 2020, les prévisions d’ exportations seront de 100 milliards de mètres cubes gazeux et dans une perspective dynamique de développement allant vers 60 milliards de mètres cubes gazeux de consommation intérieure toujours selon les estimations révisées à la baisse ce qui donnera un déficit de 60 milliards de mètres cubes gazeux soit l’urgence d’une découverte additionnelle durant cette période d’un volume plus élevé soit plus de 70% de la production actuelle.
En cas d’un développement plus intensif pour l’Algérie ce qui est souhaitable l’écart serait encore plus grand. Par ailleurs, et en prenant par hypothèse une stabilisation des coûts, toute augmentation des coûts réduisant également la durée de vie des réserves en termes de rentabilisé financière compte tenu de l’évolution des vecteur prix au niveau international , le prix devrait être entre 14/15 dollars le million de BTU pour le gaz naturel liquéfié – GNL- ( coût et transport) et 10/11 dollars pour le gaz naturel par canalisation – GN- ( Medgaz- Galsi) pour l’exploitation de 4300 milliards de mètres cubes gazeux ( 10% de gisements marginaux étant non rentables à soustraire) donnant entre 25/30 ans de durée de vie ( exportation plus consommation ).
Si le vecteur prix est de 6/7 dollars le million de BTU, la durée de vie est à diviser par deux soit environ 15/16 ans. Si le prix est de 4/5 dollars comme cela se passe sur le marché spot, la durée e vie serait entre 10/12 ans c’est à dire en 2020. Ainsi, l’Algérie pourrait faire face à une grave crise interne de gaz dans les huit prochaines années, si le prix international se maintient à son niveau actuel ainsi que les actuelles prévisions d’exportation, étant dangereux de sacrifier la consommation intérieure et d’annuler certains projets inducteurs.
Cette inquiétude est d’autant plus justifiée que les exportations de gaz algérien n’ont pas dépassé 54,5 milliards de m3 en 2009, fort loin de l’objectif de 85 milliards de m3 pour 2012. La concurrence du marché spot et des retards dans certains projets dont celui Gassi Touil, qui devait entrer en production justement en 2009 expliqueraient le recul de 2009 selon le site international Afrique www.maghrebemergent, citant le site de Sonatrach et des responsables du secteur alors que le rythme des exportations annuelles de gaz naturel tournait autour des 64 milliards de m3 par an, depuis 3 ans, en attendant l’entrée en production de nouveaux gisements gaziers.
L’objectif pour 2009 était d’exporter 65 milliards de m3. Par ailleurs, les acheteurs principalement les italiens, les espagnols et les français – plus de 60% des quantités engagées n’ont recouru qu’à l’enlèvement minimal des volumes contractuels à un prix moyen indexé sur le prix du brut, situé entre 7 et 10 dollars le million de BTU durant l’année. Le reste des approvisionnements a été réalisé par les clients de Sonatrach sur les marchés spot ou le gaz naturel – cargaisons GNL – était cédé à moins de 5 dollars le million de Btu en moyenne sur le second semestre 2009.
La baisse des enlèvements de gaz naturel par les italiens, les espagnols et les français (en France, les importations d’hydrocarbures pétrole et gaz naturel en provenance d’Algérie représentent 4,8 % des importations de combustibles et carburants de la France en 2008) plus de 60% des quantités engagées contractuellement.
III- Les perspectives du secteur hydrocarbures et du financement en Algérie
Il existe indéniablement des incertitudes sur le niveau des réserves des hydrocarbures rentables en Algérie horizon 2020 ce qui ne pourra qu’influencer le financement futur de l’économie nationale. Sans compter que Sonatrach absorbe une grande partie de ses recettes dans son autofinancement amplifié par les nouvelles dispositions qui l’oblige à investir sur ses fonds propres avec une baisse de ses recettes entre 2008/2009.
Pour preuve, selon Sonatrach dans son rapport financier 2009, les réalisations de l’année 2009 en matière d’investissement ont atteint 1 080 milliards de dinars (14 milliards de dollars) contre 598 milliards de dinars pour 2008, marquant une augmentation de 81%. Et les produits de l’année 2009 ont été de 4 239 milliards de dinars contre 9 095 milliards de dinars en 2008, marquant une baisse de 53%. Et selon les prévisions du MEM, l’investissement serait de 63 milliards de dollars 2010/2014, montant auquel il faut ajouter plus de 15 milliards de dollars pour Sonelgaz soit plus de 35% des recettes de Sonatrach au cours de 75 dollars le baril.
L’Algérie devra inéluctablement, si les cours du gaz et du pétrole se maintiennent au niveau actuel et au vu des programmes d’investissements, et sans afflux substantiel de l’investissement étranger, conduire à puiser dans les resserves de change. A moins que l’on freine le rythme de la dépense publique mais avec les risques de tensions sociales de plus en plus vives n’existant pas de une véritable politique salariale mais des distributions de rente pour une paix sociale fictive.
Donc, avec ces perspectives des réserves du pétrole/gaz ainsi du prix de cession du marché du gaz restent incertaines entre 2018/2020 ce qui ne vas pas sans avoir des conséquences sur les recettes de Sonatrach , donc sur le devenir de l’économie algérienne où tout est irrigué par les hydrocarbures : 97% des 157 milliards de dollars de réserves de change estimées au 31/12/2009, plus 90% de la dépense publique, 80% du produit intérieur brut directement et indirectement et 70% des recettes fiscales provenant de cette rente.
Lors de la conférence internationale tenue à Berlin le 21 mai 2010 ayant pour thème « dialogue énergétique: Russie-UE, aspect gazier », le président de GDF Suez Jean-François Cirelli, l’allemand E.ON Ruhrgas et le président de l’Union européenne de l’industrie du gaz naturel (Eurogas) Domenico Dispenza ont estimé que les accords à long terme sur la livraison de gaz à l ‘Europe doivent pouvoir subir des modifications compte tenu de la conjoncture économique et demandé à Gazprom de baisser le prix du gaz prévu par leur contrat à long terme ou de changer certaines clauses dans les contrats.
Or, Gazprom, qui indexait jusqu’ici ses prix sur ceux du pétrole, a accepté de vendre une partie du gaz aux prix spot (à court terme) qui sont environ 25% inférieurs aux prix des contrats à long terme, l’écart pouvant être plus important si le cours du pétrole est élevé et le prix du gaz sur le marché spot reste au niveau de 4 dollars le MBTU. Et selon l’influent quotidien économique espagnol, l’Expansión, en date du 24 mai 2010, l’Espagne demanderait à l’Algérie une révision à la baisse du prix du gaz et paradoxe, c’est l’Algérie qui demandait dans un récent passé un relèvement des prix de cession du gaz à l’Espagne et à Gaz de France, remettant en cause le prix de cession du gazoduc Medgaz, exploité par un consortium composé des groupes espagnols Endesa (12%), Iberdola (20%), Cepsa (20%), du français GDF Suez (12%) et de (Sonatrach (36%).
Cela peut par ricochet se répercuter également sur le prix du gazoduc Galsi( Europe via Italie), puisque le projet Nigal dans ces conditions ne sera plus rentable devant relier le Nigeria à l’Europe- via l’Algérie, d’ une capacité de 20 à 30 milliards de m3/an destinés en majorité au marché européen, où selon l’étude de faisabilité confiée à la société britannique Penspen/IPA le projet pour se matérialiser coûtera plus 13 milliards de dollars contre une prévision au départ de 7 milliards de dollars, sans compter la résolution de certains conflits frontaliers. Et les contrats annoncés pour 2012 de l’Algérie avec la Turquie pays émergent à fortes potentialités, sont encore plus problématiques (quel prix de cession) car dans la pratique des affaires il n’ y a pas de sentiments, la Turquie ayant favorisé récemment l’accès des terminaux venant de la Russie traversant son territoire et ayant une stratégie agressive vers les pays pétroliers et gaziers du Moyen Orient.
Le groupe Sonatrach a annoncé qu’il négociait actuellement des contrats de livraisons à long terme de GNL avec quelques pays asiatiques. Or, pour le cas Asie, il s ‘agit de prendre en compte la concurrence des pays d’Afrique et surtout de l’Iran qui avec les tensions géo- politiques a besoin de financement et surtout pour le GNL du Qatar qui avec des complexes d’une capacité presque du double à ceux de l’Algérie (importantes économies d’ échelle) et sa proximité géographique avec l’Asie ( réduction du coût de transport), d’où d’ailleurs sa réticence à la réunion à Oran du 19/21 avril 2010 avec la Russie de refuser de réduire l’offre, l’Algérie devant contourner toute la corniche d’Afrique pour arriver à l’Asie.
Cela est important pour l’Algérie puisque le gaz (GN et GNL) représente environ un tiers (1/3) de la valeur en devises de ses exportations, et qui devait représenter beaucoup plus à l’avenir avec l’épuisement du pétrole. Or, le repositionnement qui s’opère aux Etats-Unis vers le gaz non conventionnel au détriment du GNL ( le Department of Energy ayant revu à la baisse sa prévisions de demande de GNL de plus de 60 % à l’horizon 2020; d’où le gel voire l’abandon de plusieurs projets de regazéification), les USA selon certaines prospectives devant devenir exportateur net de gaz horizon 2018.
Cela va modifier la donne au plan mondial et la mise sur le marché de capacités additionnelles de liquéfaction (57 Gm3) et de regazéification (260 Gm3) entre 2009 et 2013, ces surcapacités ne conduiront-ils pas à des taux d’utilisation très faibles des terminaux d’importation GNL avec comme résultat dans les prochaines années l’offre de GNL surpassant fortement la demande gazière globale, aura pour conséquence une pression accrue sur les prix. Selon Cedigaz ,dans son rapport de décembre 2009, la mise sur le marché d’une offre disponible supérieure de 100 Gm3 ces deux dernières années, combinée à une forte réduction de la demande, rallongerait jusqu’à 2015-2016 la période actuelle de bulle gazière.
Face à cette situation, où le prix de cession du million de BTU est d’environ 4 dollars pour le gaz non conventionnel, réduction des coûts de plus de 40% permis grâce à la nouvelle technique au forage horizontal, avec la prise en compte de l’entrée croissante dans le marché du gaz de nombreux pays en Afrique et en Amérique latine concernant le gaz conventionnel, sans compter les nombreux projets de canalisation à travers le monde notamment vers l’Asie et les Balkans, se pose alors la question : quelle place de Sonatrach dans cet échiquier stratégique mondial et de la rentabilité des installations tant par canalisation que du gaz naturel liquéfié alors que la rentabilité du GN ? Ce d’autant plus que les contrats à moyen terme expire dans leur majorité entre 2012/2013.
En résumé, il est utile de préciser que la politique économique a été constante sans changements notables des différents gouvernements depuis 1974 à 2010, intensifier les exportations des hydrocarbures à l’état brut ou semi brut, certes avec des finalités différentes, industries ou infrastructures clefs en main, solution de facilité, sans s‘attaquer à la gouvernance et à la valorisation du savoir fondement véritable du développement, l’économie algérienne étant une économie fondamentalement rentière, les indicateurs macro-économiques, macro-financiers et macro-sociaux certes positifs , étant fortement biaisés car résultante de cette rente et non d’une bonne gouvernance, du travail et de l’intelligence.
La problématique centrale est comment passer d’une économie de rente à une économie hors hydrocarbures. Et si ces prévisions s’avèrent fondées que deviendront les générations futures, dans moins de 20 ans, sans que l’on ait préparé l’après hydrocarbures ? Il y va de la responsabilité des gouvernants, car posant la problématique de la sécurité nationale.
Dr Abderrahmane MEBTOUL, économiste
NB- je tiens à remercier vivement certains collègues professeurs d’université et des amis cadres du secteur hydrocarbures d’avoir bien voulu relire ce texte. Cependant, je suis le seul responsable de la teneur. Toute reproduction sans citer le nom de l’auteur est interdite.
Mr Lakhdar Bentobal : Un homme d’exception
Nationaliste et indépendantiste au long cours, membre de l’Organisation secrète (OS), du groupe des 21, du Comité révolutionnaire d’unité et d’action (CRUA), et du Comité de coordination et d’exécution (CCE-direction de la guerre) et du Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA,1956-1962), Slimane Lakhdar Bentobal s’est éteint samedi à l’âge de 87 ans laissant aux nouvelles générations un immense héritage de fierté et de dignité.
C'est un pan de l'histoire qui vient de s'écrouler. La disparition, dimanche 22 août 2010, de Lakhdar Bentobal, Slimane pour l'état civil, à l'âge de 87 ans, va laisser une béance dans le ventre de l'histoire moderne de l'Algérie que seule la publication de ses mémoires, consignés dans un livre-entretien avec un éminent historien au début des années 1980, pourra quelque peu combler. L'ouvrage est resté jusqu'à présent à l'état de manuscrit, pour des raisons propres au concerné et à l'auteur.
Le troisième «B» vient d'être ravi à l'affection des siens, en anonyme citoyen qu'il est devenu depuis 1962, après Belkacem Krim assassiné le 18 octobre 1970 dans un hôtel à Francfort, en Allemagne, puis Boussouf Abdelhafid, mort le 31 décembre 1980 à Alger. Ces derniers, qui ont joué un rôle de tout premier plan avant et pendant la guerre de Libération nationale, sont partis sans laisser de trace autres que celles que dessinent les documents officiels et les récits qui tiennent souvent de la légende que racontent leurs compagnons.
Cet homme très peu photographié, qui se fond dans le paysage comme pour en saisir les reliefs à partir de l'intérieur, a lié son destin à celui de l'Algérie pour laquelle il a consacré sa vie depuis la fin de son adolescence, puisque, disent les rares biographies qui lui sont consacrées, il a adhéré au Parti du peuple algérien (PPA) pendant la Seconde guerre mondiale, alors que cette formation activait dans la clandestinité depuis son interdiction, en 1939.
Qu'est-ce qui prédestinait le nom ce milévien, fils de petit paysan modeste, à occuper les pages des archives de la Révolution et de figurer sur le proscenium de l'histoire de son pays ?
Membre et chef de l'OS dans la région de Mila depuis la création, en 1947, de cette section paramilitaire du PPA-MTLD, membre des «22» à l'origine du déclenchement. Membre participant au Congrès de la Soummam d'août 1956 en tant qu'adjoint du colonel Zighout Youcef, auquel il succédera à sa mort. Membre suppléant du premier Conseil national de la révolution algérienne (CNRA) issu de ces assises, Lakhdar Bentobal aura été de toutes les phases de la lutte anticolonialiste algérienne.
A partir de 1957 et du départ du Comité de coordination et d'exécution (CCE) organe exécutif du CNRA et son installation, à la demande de Belkacem Krim et de Ben Khedda, au Caire puis à Tunis, son nom sera intimement lié, pour ne pas dire soudé, à ceux des deux autres chefs de la Révolution. La presse française désignera ce triumvirat sous le raccourci journalistique de «3 B», comprenez par là Belkacem et Boussouf. Leurs fonctions au sein du CCE, élargi à la réunion du Caire d'août 1957, feront qu'ils occuperont au sein du gouvernement provisoire, à sa création en septembre 1958, des ministères-clés.
Bentobal à l'Intérieur, Belkacem à l'armée et Boussouf d'abord au ministère des Liaisons générales puis il prendra en charge le dossier de l'armement, qui était géré par Mahmoud Chérif. Ces trois noms seront également liés et cités tous trois dans la sombre affaire de l'assassinat de Abane Ramdane, en décembre 1957. L'histoire en la matière, plus que les hommes, demeure la seule juge des actes des uns et des autres.
Les historiens s'accordent à dire que ces trois personnalités tenaient leur puissance de leur cursus révolutionnaire qui leur avait fait tenir des responsabilités militaires à l'intérieur, avant d'occuper des fonctions politiques à l'extérieur. Le système de cooptation en vigueur en raison des conditions de guerre et l'importance que prendra l'armée à partir de la réunion du Caire de 1957 placeront Bentobal et ses deux compagnons aux premières loges de la décision.
En effet, à partir du moment où les conseils de wilaya, constitués de deux commandants et de leur colonel, étaient membres es-qualité du CNRA, les responsables, qui ont occupé des fonctions à l'intérieur, recevaient systématiquement le soutien de leur wilaya d'origine. Leurs talents d'organisateur et de dirigeant leur ont permis de rester à la tête de la Révolution jusqu'à l'Indépendance.
Négociateurs des Accords d'Evian, ils demeureront intraitables quant aux exigences formulées par la proclamation solennelle du 1er Novembre 1954. C'est un grand homme qui vient de quitter l'Algérie. Il mérite le respect de ses fils. Ils lui doivent rendre hommage.
Boukhalfa Amazit
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Mr Lakhdar Bentobal : Un homme d’exception
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Alger, (الجزائر) (en Arabe algérien : دزاير, Dzayer ; Kabyle : Dzayer tamaneɣt), surnommée el Bahdja (la joyeuse), el mahroussa (la bien-gardée) ou encore la blanche, tant par les Algériens que par les Français, est la capitale de l'Algérie et la plus grande ville du pays. Située au bord de la mer Méditerranée, la ville donne son nom à la wilaya dont elle est le chef-lieu. En 2010, la ville d'Alger compte 2 239 613 habitants. Avec 4,375 millions
La Banque mondiale débloque 2 milliards de dollars pour réhabiliter les médinas maghrébines : Sept sites algériens programmés
En vue de classer les médinas en fonction de leur potentiel de croissance inhérent à la conjugaison des opérations de réhabilitation urbaine et de développement touristique, la Banque mondiale a mis en place un indice en diffusant une publication intitulée ‘’réhabilitation urbaine des médinas’’ pour la région de l’Afrique du Nord.
Cette institution financière de Bretton Woods envisage, selon l’un de ses réseaux, de renforcer les économies locales et nationales en favorisant la création d’emplois et en améliorant l’environnement urbain, ainsi que la qualité des espaces publics.
Le rapport de la Banque mondiale indique qu’un montant d’une valeur financière conséquente et prometteuse a été accordé à des pays de la région pour la restauration et la réhabilitation des sites culturels et des médinas. Pas moins de 117 projets dont plusieurs pour le bénéfice de la région MENA incluant l’Algérie, sont en cours de réalisation pour un financement estimé à 2 milliards de dollars.
Depuis 1970, elle a assuré un financement de 241 projets d’investissement concernant le patrimoine culturel en mobilisant une enveloppe financière estimée à 4 milliards de dollars.
La responsable sectorielle au service Développement urbain et social pour la Région MENA de la Banque mondiale, Anna Bjerde, indique que les opérations de modernisation de ces sites historiques et des médinas visent notamment à assurer le développement durable et l’élévation du niveau de vie des populations locales. «Les investissements en faveur de leur patrimoine culturel peuvent avoir un impact profond sur des groupes sociaux défavorisés et marginalisés, qui gagnent en autonomie et en vitalité», a-t-elle affirmé.
Constatant que le développement de ces régions est lourd et aléatoire comparativement à d’autres centres urbains connaissant une rapide croissance économique, elle précise que ces changements leur ouvrent toutes sortes d’opportunités pour tracer leur voie et améliorer leurs moyens de subsistance.
Les sites algériens faisant partie du patrimoine mondial de l’UNESCO et devant bénéficier des subventions financières de la Banque mondiale sont au nombre de sept, à savoir la Casbah d’Alger, la Vallée du M’Zab, les ruines romaines de Tipasa et de Timgad, le parc naturel de Tassili N’Ajjer , les ruines de Djemila, et, enfin, le site historique de Kalâa des Beni Hammad.
Les médinas qui étaient au cœur de la civilisation arabe, ont connu, selon l’analyse de la Banque mondiale, un délabrement matériel et social rapide, provoqué par le départ de leurs habitants et par la croissance soutenue des quartiers modernes.
Meziane Atmani_Horizons
Le projet Desertec imagine de construire une trentaine pompe à chaleur , il pose de sérieuses questions politiques
Le Sahara, pompe à chaleur de l'Europe ?
Le projet Desertec imagine de construire une trentaine de supercentrales thermiques solaires dans le désert. Il pose de sérieuses questions politiques.
Champ de capteurs à la Plataforma Solar d'Almeria, en Espagne. Le désert saharien pourrait devenir une ressource inépuisable d'énergie pour l'Europe.Stériles, les déserts ? Question de point de vue. « En six heures, ils reçoivent du soleil plus d'énergie que n'en consomme l'humanité pendant toute une année », martèle Gerhard Knies, un physicien suisse qui rêve de capter la fournaise saharienne pour fournir l'Europe en électricité durable. Aujourd'hui à la retraite, il a convaincu 17 industriels européens et proche-orientaux de participer à l'étude de son projet visionnaire Desertec, un colosse de 400 milliards d'euros qui suscite aujourd'hui autant d'espoirs que d'interrogations.
Gerhard Knies part du principe que plus de 90 % de la population mondiale habite à moins de 3.000 kilomètres d'une région désertique et qu'il suffirait donc d'équiper ces zones inhabitées de centrales thermiques solaires (et non photovoltaïques) pour couvrir les besoins de toute la planète. « En occupant seulement trois millièmes des 40 millions de km2 de déserts, on peut générer sans émission de CO2 les 18.000 TWh/an que consomme aujourd'hui l'humanité, calcule-t-il. Cela correspond à 20 m2 de désert par personne. »
Un projet au coût astronomique
Les centrales thermiques solaires à concentration envisagées pour l'équipement de cette ferme colossale sont utilisées depuis le milieu des années 1980 en Californie dans le désert de Kramer Junction et, plus récemment, en Espagne. Elles utilisent des miroirs pour concentrer la lumière du soleil et produire de la vapeur qui sert à actionner des turbines et des alternateurs. Ces concentrateurs conventionnels ont un avantage sur les panneaux photovoltaïques : ils facilitent le stockage de la chaleur. On peut donc libérer de l'énergie jour et nuit, même par temps couvert. Avec une trentaine de supercentrales, Desertec espère couvrir 15 % des besoins européens en 2050 en s'aidant si besoin de fermes éoliennes et de biocarburants pour faire face aux pics de consommation.
Un autre consortium industriel a vu le jour pour s'occuper de transporter l'énergie produite : l'initiative française Transgreen, dont l'objectif est de construire un réseau sous-marin de transport d'électricité entre l'Afrique et l'Europe. Officiellement présenté au Caire fin mai dans le cadre d'une réunion des ministres de l'Energie des 43 pays membres de l'Union pour la Méditerranée, ce projet a été intégré au Plan solaire méditerranéen, qui prévoit la construction de capacités de production d'électricité de source renouvelable de 20 giga-watts d'ici à 2020.
Un seul câble de courant alternatif relie actuellement les deux continents, via le détroit de Gibraltar. Comme pour le projet Desertec, les nouvelles liaisons prévues reposeraient sur des technologies éprouvées depuis plusieurs décennies : les lignes de transmission à courant continu haute tension qui permettraient, selon les architectes du programme, de transporter le courant presque sans pollution électromagnétique, avec des pertes inférieures à 3 % par 1.000 km parcourus. Transgreen compte aujourd'hui une quinzaine d'actionnaires industriels, dont le fabricant de câbles électriques Nexans, l'industriel allemand Siemens, EDF et RTE. Il prévoit un premier démonstrateur vers 2015, qui s'appuiera sur le plan solaire marocain.
Des répercussions politiques
Quelle chance a son cousin Desertec d'aboutir ? La société DII (pour Desertec Industrial Initiative) a été élaborée il y a quelques semaines pour étudier précisément la question. Ses actionnaires (dont ABB, Deutsche Bank, E.ON, Man Solar Millennium, Munich Ré ou Siemens) se sont donné jusqu'en 2012 pour prendre une décision. Le montant astronomique du projet figure parmi les interrogations. Le coût de production du kilowatt-heure thermo-solaire peut en effet atteindre 30 centimes d'euro, contre, au pire, 5 centimes le kilowatt-heure fossile ou nucléaire. L'aide des pouvoirs publics sera donc sans doute nécessaire.
La question économique se double d'un risque politique, évoqué par certains acteurs du secteur. Le numéro un allemand, Solarworld, a par exemple jugé ce projet dangereux, considérant que l'installation de centrales dans des pays aux régimes instables faisait courir le même risque de dépendance énergétique que le pétrole. L'harmonisation des cadres juridiques entre l'Europe et la zone Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord) sera donc au coeur des discussions. De même qu'il n'est pas sûr que les pays partenaires de Desertec acceptent de s'aligner sous le drapeau allemand, aujourd'hui leader du projet.
Pour peser dans la balance, la fondation veut récolter les voix des consommateurs. « La répartition des ressources n'est pas un sujet privatisable », estime Gerhard Knies. Le succès de sa pétition en ligne (www.desertec.org/yourvoice) dira s'il est entendu.
PAUL MOLGA, Les Echos
Mr LAKHDAR BENTOBAL EST DÉCÉDÉ le dernier des trois B
LAKHDAR BENTOBAL EST DÉCÉDÉ SAMEDI À L’ÂGE DE 87 ANS
Le dernier des trois B
Une page de l’histoire nationale vient d’être tournée.
Lakhdar Bentobal, l’un des premiers partisans du mouvement de libération nationale, a tiré sa révérence. Slimane, de son vrai nom, ou Si Abdallah, son pseudonyme de guerre, est décédé samedi, à l’âge de 87 ans. Le dernier des «trois B» s‘est éteint. Le défunt était au centre des évènements décisifs de la Révolution. Ce qui faisait de lui un témoin privilégié de l’histoire de la lutte pour l’indépendance. «L’Algérie vient de perdre un de ses grands hommes dont le nom restera lié à toutes les principales étapes de la glorieuse Révolution de Novembre aussi bien avant qu’après son déclenchement et jusqu’au recouvrement de l’indépendance du pays et de la souveraineté nationale»,a affirmé le Premier ministre Ahmed Ouyahia, dans un message de condoléances adressé hier à la famille du défunt. Le Premier ministre a exprimé sa «profonde affliction» suite à la perte du moudjahid Lakhdar Bentobal. Si Abdellah est né en 1923 à Mila. Sa conscience politique s’est affirmée à un âge précoce. A 17 ans, il adhère au Parti du peuple algérien (PPA) avant de devenir responsable du parti dans la région de Mila. Membre actif, il rejoint l’Organisation spéciale (OS) en 1947/48 dans le Nord Constantinois. Son activité devient de plus en plus intense
Il est dans le viseur des autorités coloniales. Il est condamné par contumace en 1951 dans le procès des membres de l’OS. La crise au sein du PPA s’exacerbe. Centralistes et Messalistes se livrent une guerre de leadership sans merci. Devant cette situation, d’anciens membres de l’OS prennent les devants. Sous l’impulsion de Mohamed Boudiaf, le Comité révolutionnaire d’unité et d’action (Crua) voit le jour en mars 1954. Ce comité tracera la dernière ligne droite vers la lutte armée. Le 1er Novembre de la même année, retentissent les premières balles des moudjahidine annonçant le déclenchement de la Révolution aux monts du Djurdjura et des Aurès.
Désormais, le Front de libération nationale (FLN) prend le flambeau du combat pour l’indépendance.Le 20 Août 1956, se tient le Congrès de la Soummam, à Ifri Ouzellaguen, dans la wilaya de Béjaïa. Ces assises consacrent deux principes: la primauté du politique sur le militaire et de l’intérieur sur l’extérieur..
Lors de ce Congrès, la Révolution se dote de deux structures hautement importantes. Il s’agit du Comité de coordination et d’exécution (CCE) et du Conseil national de la révolution. (Cnra).
Lakhdar Bentobal devient membre du Cnra. Ensuite, il intègre le CCE. Il gagne en 1956 le grade de colonel sur le champ de bataille du Nord Constantinois. En avril 1957, Bentobal rejoint Tunis en compagnie de Krim Belkacem et Benyoucef Benkhedda. En août de la même année, il fait partie du deuxième Comité de coordination et d’exécution (CCE). En 1958, le gouvernement provisoire de la République algérienne (Gpra) est né. Durant la même année,.
Si Abdallah fut chargé du département de l’intérieur. Aussi, il a été désigné membre du 3e CCE au Caire. L’ancien moudjahid fut nommé ministre de l’Intérieur au sein du Gpra le 19 septembre 1958 au Caire. Il fut reconduit à ce poste le 18 janvier 1960 à Tripoli, en Libye. En parallèle, Bentobal participe activement à la création du Malg, service de renseignement mis en place par Abdelhafid Boussouf et Khelifa Laroussi. Lakhdar Bentobal était membre de la délégation du Gpra aux négociations des «Rousses», près de la frontière suisse. Lesquelles négociations eurent lieu du 11 au 19 février 1962. Si Abdallah a participé, également, aux négociations d’ Evian en mars 1962. Après l’Indépendance, il devient président-directeur général de la Société nationale de sidérurgie (SNS) et président du Conseil d’administration de l’Union arabe du fer et de l’acier (Uafa), Lakhdar Bentobal est parti en emportant avec lui un pan de notre histoire qui reste méconnue.
Mohamed Sadek LOUCIF
Recherche scientifique : 60.000 chercheurs d’ici l’an 2020
Recherche scientifique : 60.000 chercheurs d’ici l’an 2020
L’Algérie occupe la troisième place en matière de recherche scientifique après l’Egypte en deuxième place et l’Afrique du Sud en première position, au premier trimestre 2010 selon l’UNESCO.
L’Algérie occupe la troisième place en matière de recherche scientifique après l’Egypte en deuxième place et l’Afrique du Sud en première position, au premier trimestre 2010 selon l’UNESCO. Les responsables du secteur insistent sur les progrès réalisés et programmés sur plusieurs niveaux, en termes de moyens avec un budget de 100 milliards de dinars entre 2008 et 2013. Le nombre de publications a atteint 20.000 en 2009.
Ajoutez à cela les projets ambitieux de doter les laboratoires de gros équipements qui n’ont rien à envier à ceux des pays développés.
Côté encadrement, elle compte 600 chercheurs par million d’habitants. L’Algérie est encore loin des normes internationales qui requièrent 2000 chercheurs par million d’habitants sachant que la France dispose de 4300 chercheurs par million d’habitants alors que le Japon en a 5.600 par million d’habitants. Les responsables du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique indiquent que le nombre d’enseignants-chercheurs est de 17.000 dont 1900 permanents.
L’objectif visé par le secteur est d’atteindre 60.000 chercheurs d’ici l’an 2020. Pour combler ce déficit, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a procédé en mai dernier au lancement de 34 programmes de recherche scientifique. Il s’agit de programmes touchant divers secteurs d’activité. La réalisation de ces programmes a nécessité 18 mois de travail grâce à la collaboration des secteurs économiques, chercheurs nationaux et chercheurs algériens installés à l’étranger.
Les programmes sont élaborés, entre autres, pour les secteurs de la santé, des ressources en eau, des énergies renouvelables, de l’agriculture, des technologies de l’information et de la communication.etc. Ces 34 programmes qui ont mobilisé près de 500 experts algériens sont conçus et construits au cœur même des préoccupations des divers secteurs socioéconomiques, indiquent les responsables du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Selon les responsables du secteur, les grandes orientations de la politique scientifique pour les prochaines années, sont clairement identifiées dans la loi programme 2008-2012 sur la recherche scientifique et le développement technologique.
On compte une douzaine de comités sectoriels permanent, installés sur 23 secteurs socio-économiques et une commission nationale d’évaluation de la recherche scientifique qui sera installée très prochainement et dont l’objectif principal est l’évaluation et le suivi des travaux afin d’atteindre 3.000 projets dans deux ans. Une enveloppe de 5 milliards de dinars a été dégagée pour les 34 programmes dont le financement moyen varie entre 3 et 10 millions de dinars, selon le programme.
Sarah Sofi
USA : Un séisme majeur en Californie
USA : Un séisme majeur en Californie pourrait survenir plus tôt que prévu
Le "Big One", le séisme majeur qui devrait selon les géologues frapper la Californie dans un avenir proche, pourrait survenir encore plus tôt que prévu, selon une étude publiée vendredi.
Le "Big One", le séisme majeur qui devrait selon les géologues frapper la Californie dans un avenir proche, pourrait survenir encore plus tôt que prévu, selon une étude publiée vendredi.
Des chercheurs des Universités de Californie et d'Arizona ont étudié la fréquence des séismes ces 700 dernières années sur une portion de la célèbre faille de San Andreas, située à la jonction des plaques tectoniques du Pacifique et de l'Amérique, et qui traverse la Californie du nord au sud.
L'étude, réalisée dans le secteur de Carrizo Plain, à 160 km au nord-ouest de Los Angeles, a révélé que le nombre de séismes majeurs dans la région avait été beaucoup plus nombreux que ne le pensaient les scientifiques, et qu'ils s'étaient produits dans un intervalle de temps allant de 45 à 144 ans.
"Si vous attendiez quelqu'un pour vous dire que nous sommes proches du prochain tremblement de terre sur la faille (de San Andreas), regardez les chiffres", écrit dans un communiqué la sismologue Lisa Grant Ludwig, qui a dirigé l'étude, à paraître le 1er septembre dans la revue Geology.
De fait, le dernier "Big One" dans la région le séisme de Fort Tejon, d'une magnitude de 7,8 remonte à 1857, il y a plus de 150 ans.
Les chercheurs relèvent que "l'idée largement répandue qu'un séisme majeur se produit sur la faille tous les 200 à 400 ans est fausse" et que "s'il est possible que la faille connaisse une époque de calme, il est plus probable qu'un séisme majeur soit imminent". Les géologues estiment généralement à 70% la probabilité d'un tremblement de terre dévastateur en Californie, l'Etat le plus peuplé des Etats-Unis, au cours des 30 prochaines années.
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Réunion d’évaluation du secteur des transports Algerie
Réunion d’évaluation du secteur des transports
Bouteflika insiste sur l’achèvement des grands chantiers
En ce qui concerne le chemin de fer, 445 km de nouvelles voies ont réceptionnées en 2009, représentant les lignes Sétif-Bordj Bou Arréridj, Aïn Touta-M’sila, Bordj Bou Arréridj-M’sila, Oued Smar-Gué de Constantine et Tébessa-Aïn Mlila. 865 km de voies ont réceptionnées ou en voie de réception en 2010, ainsi que la réalisation de la nouvelle ligne Tabia (Sidi Bel-Abbès)-Bechar, longue de 580 km, la mise en exploitation commerciale de la nouvelle ligne Tizi Ouzou-Oued Aïssi, desservant les gares de Tizi Ouzou, Kef Naâdja et Oued-Aïssi, la livraison de la ligne ferroviaire, reliant Yellel à Mohammadia, la réception de la ligne modernisée El-Gourzi-Biskra et Biskra-Still (wilaya d’El Oued). La ligne modernisée Still-Touggourt sera réceptionnée fin 2010. Les lignes ferroviaires nouvelles en cours de réalisation représentent 1 209 km alors que 48 projets sont en phase d’études pour un linéaire de 5 866 km de voies ferrées nouvelles. Dans le cadre des autres investissements ferroviaires, et conformément aux orientations présidentielles, une démarche de spécialisation des bases de maintenance a été initiée et mise en œuvre soutenue à travers les nouveaux ateliers de maintenance de Caroubier à Alger, et les ateliers de Sidi Bel-Abbès, Mohammadia (Mascara), Rouiba (Alger) et Sidi Mabrouk (Constantine). Le transport ferroviaire de voyageurs est marqué par une amélioration progressive de la qualité des prestations offertes aux usagers perceptible à travers l’amélioration du temps de parcours, la régularité, la disponibilité de sièges et le confort. Cette amélioration est effective sur l’ensemble des lignes desservies par les 17 autorails qui assurent les liaisons aller-retour d’est en ouest du pays. Les trains électrifiés (64 automotrices) desservant la banlieue d’Alger contribuent, eux aussi, à cette nette amélioration des conditions de transport. En plus des progrès appréciables réalisés dans le domaine du développement du transport ferroviaire, la réalisation du programme quinquennal 2010-2014 permettra de porter le réseau national de voies ferrées de 3 500 km en 2010 à 10 500 km en 2014, ce qui assurera une densification conséquente du réseau ferroviaire, au nord, au sud et dans les Hauts-Plateaux. En ce qui concerne le métro d’Alger, toutes les stations sont achevées et l’ensemble des équipements opérationnels et la totalité des rames de voitures réceptionnées, les essais dynamiques sont en cours. En outre, l’opérateur titulaire de la concession d’exploitation du métro s’implique progressivement dans les essais, après avoir formé les formateurs à la conduite des rames et engagé des ingénieurs algériens en prévision de la création d’environ 500 postes d’emploi. S’agissant des tramways, les travaux sont engagés sur l’ensemble du tracé allant du boulevard des Fusillés à Dergana. Une partie de la 1re ligne sera livrée début 2011, au plus tard. L’étude de faisabilité des extensions prévue entre la station des Fusillés (Hussein-Dey)-Bir Mourad Raïs et Bir Mourad Raïs-Chevalley-Chéraga est en cours. Les travaux du tramway d’Oran reliant la Senia à Sidi Marouf sont également engagés sur tout le tracé. La 1re rame sera livrée en décembre 2010, alors que ceux concernant le tramway de Zouaghi-Ben Abdelmalek à Constantine se poursuivent. Les 6 projets de tramway concernant les villes de Sétif, Annaba, Sidi Bel Abbès, Batna, Ouargla et Mostaganem, sont en cours d’études à des degrés divers. Enfin, un accord-cadre a été finalisé, en juin 2010, pour la réalisation d’une unité d’assemblage de tramways avec un partenaire étranger. Pour ce qui est des téléphériques, le téléphérique desservant le Palais de la Culture (Alger) a été réceptionné en février 2010. Celui d’Oued Koriche-Bouzaréah est en cours de réalisation, alors que celui d’Oran a été remis en service en attendant l’aboutissement de l’opération de sa rénovation et de sa modernisation. En outre, 8 autres téléphériques sont inscrits en étude et réalisation pour les villes de Constantine (2 téléphériques), Béjaïa, Jijel, El-Tarf, Médéa, Oran et Béni Saf. Le transport collectif public urbain a fait, lui aussi, l’objet d’un examen qui a permis de mettre en évidence l’importance de l’effort consenti par les pouvoirs publics pour assurer à la population un service de qualité en matière de transport urbain, conformément aux directives de le président de la République. Concernant la réalisation de nouvelles infrastructures modernes d’accueil des voyageurs, la gare routière de Naâma et celle de Sidi Bel-Abbès ont été déjà réceptionnées, celle de Béjaïa sera réceptionnée à fin août 2010, alors que les gares routières de Bouira, Relizane et Djelfa le seront dans le courant de l’année 2010. D’autres sont en cours d’achèvement à Annaba, Tindouf, Saïda, Aïn Témouchent et Médéa (livraison en décembre 2010). S’agissant de la sécurité routière, la politique mise en œuvre dans le cadre des orientations du président de la République a commencé à produire ses effets positifs dans la mesure où le nombre de personnes décédées des suites d’accidents de la route a baissé de 25,39% au cours des 5 premiers mois de l’année 2010, comparativement à la même période de l’année 2009. Pour ce qui est du transport maritime et des ports, un système intégré de contrôle de la sécurité et de la sûreté maritime et portuaire et d’échange de données informatisées est en cours de lancement. Dans le domaine de l’aviation civile, trois aérogares à Jijel, Djanet et Tlemcen ont été réceptionnés en 2010, alors que 7 autres sont en cours de réalisation à Annaba, Constantine, Biskra, Aïn Guezzam, El-Menéa, Oran et Bordj Badji Mokhtar. Pour renforcer le pavillon national, Air Algérie a acquis 11 aéronefs dont la livraison est en cours de réalisation. De son côté, Tassili-Airlines, réceptionnera 4 aéronefs au 1er trimestre 2011. En matière de formation dans le domaine aérien, le personnel navigant (pilotes et personnels de bord) sera dorénavant formé progressivement en Algérie. Tous les moyens matériels et humains sont disponibles. Un projet pour l’étude et réalisation d’un laboratoire de recherche en ingénierie de nuisance des transports est en cours. Dans le domaine maritime, l’Institut supérieur maritime de Bou Ismaïl a été érigé en Ecole nationale supérieure maritime et ses capacités pédagogiques ont été renforcées et modernisées. Par ailleurs, il sera procédé, en septembre 2010, à l’ouverture de la nouvelle Ecole de formation maritime de Béjaïa tandis qu’une nouvelle école maritime sera réalisée à Mostaganem et livrée courant 2012. A l’issue de l’évaluation du secteur, le chef de l’Etat a souligné «la place prépondérante et déterminante du secteur des transports dans la configuration du schéma national d’aménagement du territoire et sa capacité à générer le développement économique et industriel dans les zones qu’il dessert». Ceci, a ajouté le président de la République, «impose au gouvernement et à l’ensemble des opérateurs impliqués dans la réalisation des projets, de mener, à terme et dans les délais, l’ambitieux programme ferroviaire retenu pour le pays, car sa concrétisation constituera, sans aucun doute, le point de départ d’un redéploiement spatial des activités économiques, sociales et industrielles et favorisera une occupation plus rationnelle et judicieuse des espaces et un développement harmonieux du territoire». S’agissant du transport urbain, le président de la République a réitéré ses instructions quant à «la nécessité de doter nos collectivités locales d’un service de transport public de voyageurs moderne et performant». Dans ce cadre, le président de la République a instruit le gouvernement «pour rappeler les titulaires d’autorisation de transport de voyageurs à leurs obligations vis-à-vis des usagers et les soumettre à des cahiers des charges qui fixent autant leurs droits que leurs obligations de sorte à mettre un terme aux abus constatés, notamment, en matière de sécurité des passagers». Au terme de son intervention, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement d’accélérer l’achèvement des grands chantiers concernant les transports publics dans la capitale et les autres grandes agglomérations du pays. R. N.
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