阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Tuesday, April 20, 2010

L'éolien au Maroc






En marge de l'annonce des résultats de 2009, le spécialiste français de l'éolien, Theolia, aurait annoncé qu'il comptait élargir ses activités au Maroc. Son parc éolien de Tétouan, proche d'une interconnexion électrique vers l'Espagne, augmenter sa puissance de 50 mégawatt (MW) à une puissance dix fois supérieure. La semaine dernière, Alstom annoncait avoir conclu un contrat d'un parc éolien de 100 MW près de Agadir. Le secteur est en mouvement.


Jeudi dernier, 15 avril, Alstom avait fait une entrée remarquée dans l'énergie éolienne du Maroc, en signant un contrat avec Nareva Holding portant sur l'ouverture d'un parc éolien qui fournirait 100 MW d'électricité aux consommateurs du sud marocain. La capacité actuelle des éoliennes au Maroc s'élevant à 300 MW, cette nouvelle était d'envergure.
Hier, le site l'UsineNouvelle.com rapportait que Theolia, spécialiste de l'éolien, allait certainement lui emboiter le pas. En marge de la présentation des résultats de l'entreprise pour 2009, les stratégies dévoilées pour le Maroc démontrent que le pays prendra une place pivot dans les activités de l'entreprise. En premier ligne: le parc éolien de Tétouan, acquis par Theolia en 2008. Actuellement, les 84 éoliennes de 600kw chacune s'additionnent à une puissance totale de 50MW. Mais ces éoliennes sont anciennes, datant de l'an 2000. En modernisant les appareils, une puissance 10 fois supérieure pourrait être obtenue, dépassant ainsi largement la puissance de 100MW du concurrent Alstom.
Autre détail important: ce site se trouve proche d'une interconnexion électrique avec l'Espagne. Le Maroc prévoit déjà d'exporter de l'électricité vers l'Europe, et ce parc éolien serait très bien situé pour acheminer l'énergie éolienne à faible coût vers les marchés européens. Avant d'investir dans le site de Tétouan, l'entreprise devra néanmoins encore négocier avec l'ONE, car Theolia n'est pour le moment que concessionnaire du parc, jusqu'en 2019. L'entreprise possède, cependant, une option d'achat, valable dès septembre 2010. Un achat du parc serait déjà envisagé, la formalisation prévue d'ici à la fin de l'année.
Pour Theolia, qui a réussi en 2009 de réduire son déficit à 21,1 millions d'euros contre 245,2 millions l'année précédente, une bonne performance au Maroc sera cruciale pour le développement à moyen et long terme. En même temps, les engagements d'Alstom et de Theolia démontrent que le Maroc gagne du terrain en termes d'énergie renouvelable. Une puissance de 2 GW d'énergies renouvelables seraient l'objectif à atteindre dans le « plan solaire du Maroc » d'ici 2020. 42% de la consommation d'électricité devraient ainsi être fournis par de l'énergie renouvelable.
Frederic Schmachtel Copyright Yabiladi.com

Meknès abrite son 10e Festival international du cinéma





Meknès accueillera du 6 au 14 mai prochain, la 10e édition de son Festival international du cinéma d'animation (FICAM). L’annonce a été faite par les organisateurs, l'Institut Français de Meknès (IFM) et les Conserves de Meknès-Aïcha, le jeudi dernier à Casablanca, lors d'une conférence de presse.Dédiée à la Francophonie, cette édition, se décline en trois temps: un programme de projections inédit, les compétitions nationale et internationale et enfin des cycles de rencontres, tables-rondes et ateliers. Le FICAM 2010, c’est aussi de la musique avec des concerts.
Le Festival décernera deux grands prix : le Prix international du court-métrage d’animation et le Prix du meilleur scénariste marocain de court-métrage d’animation. Le Prix international sera doté d’un montant de 3.000 euros (plus de 40 000 dirhams) alors que le Prix du meilleur scénariste marocain (Grand Prix Aïcha de l’animation) aura une valeur de 50 000 dirhams.
Selon sa directrice et responsable de l'IFM, Marie-Annick Duhard, quelque 80 films seront projetés dans six lieux différents de la ville. De même, près de 20 000 spectateurs sont attendus. L’invité d’honneur est Michel Ocelot, réalisateur du film d’animation long-métrage, "Kirikou et la sorcière".
Informations
Institut Français de Meknès
Rue Ferhat Hachad, B.P 337, 50 000 Meknès,
Tél : +212 5 35 51 65 00
Fax : +212 5 35 51 01 70
Courriel : festanim.meknes@gmail.ma
Site internet : www.ficam.ma
Ibrahima Koné Copyright Yabiladi.com

Brésil : Le Brasilia de Niemeyer fête ses 50 ans



Brésil : Le Brasilia de Niemeyer fête ses 50 ans
[Fenêtre sur l'Europe]
Demain, Brasilia, la capitale brésilienne conçue par l'architecte Oscar Niemeyer fêtera ses 50 ans tandis qu'elle traverse la pire crise de corruption de sa jeune histoire.
Patrimoine de l'humanité depuis 1987, Brasilia - une oeuvre conjointe imaginée par l'urbaniste Lucio Costa, le paysagiste Roberto Burle Marx et l'architecte Niemeyer - a été inaugurée le 21 avril 1960.Brasilia a été imaginée dès le XIXe siècle quand a surgi l'idée de rééquilibrer au profit de l'intérieur cet immense pays au littoral surpeuplé. Les constructions, qui paraissent défier la gravité, sont caractéristiques du trait de Niemeyer.Mais aujourd'hui, l'actualité de Brasilia est marqué par de sombres affaires de corruption. L'ex-gouverneur de Brasilia, José Arruda, vient de sortir de deux mois de prison pour corruption, ce qui n'a pas manqué de ternir la célébration du Cinquantenaire. Lundi soir l'éclairage et le son des festivités n'étaient pas assurés, la justice ayant mis son veto aux contrats de plus de deux millions de dollars.Mercredi, toutes les cloches des églises de la ville sonneront à l'unisson pour le cinquantenaire. Messes, expositions, feux d'artifice et concerts de musique populaire brésilienne offriront tout de même une belle célébration.

Algerie 7e Salon du livre engouement



L'engouement pour les livres pour enfants intact
Le représentant de Dar El-Ilm Lilmalayine, une maison d'édition libanaise spécialisée, notamment,, dans les dictionnaires et les livres pour enfants, a relevé que les enfants et leurs parents faisaient preuve d'un intérêt certain pour toutes les publications liées au monde de l'enfance. «Les domaines les plus prisés par les enfants sont ceux ayant trait au monde de l'éducation ainsi qu'à la culture générale», a-t-il confié à l'APS. Dans la foulée, il constaté un «certain recul» de la lecture dans certaines situations qu'il imputera «au pouvoir d'achat et aux prix excessifs de certains publications». M.Yazid Dahmani, chargé d'études au niveau de l'Entreprise nationale des arts graphiques, a mis en exergue, pour sa part, le fait que durant l'année scolaire, les enfants jetaient leur dévolu sur le livre parascolaire, alors que pendant les vacances scolaires, ce sont les contes et les livres de culture générale qui attirent le plus leur attention. Le même interlocuteur a indiqué que même s'i l'enfant ne se gênait pas pour choisir lui même les livres qu'il aimerait lire, «il n'en demeure pas moins que les parents ne restaient pas passifs, suggérant à leurs progéniture des livres sur la base du contenu de ces derniers et non pas en tenant compte uniquement de leurs titres». M. Hacène Chemoukh, responsable de la maison d'édition «Sciences et savoir», spécialisée elle aussi dans les livres pour enfants, a tenu à indiquer que les livres qui étaient le plus sollicités par les enfants sont ceux permettant l'apprentissage de la langue et de l'écriture, outre les livres offrant à l'enfant la possibilité de colorier et de réaliser des dessins. Les livres religieux et ceux traitant de culture générale et d'histoire constituent, par ailleurs, un autre domaine qui intéresse les enfants, a-t-il dit. Pour sa part, M. Saïd Souissi, gérant des maisons d'éditions «Anis», a estimé que les livres d'enfants devaient être l'affaire de professionnels, expliquant qu’«un certain nombre de paramètres sont à prendre en considération avant la confection des livres pour enfants’. Il a insisté, par ailleurs, sur le fait que le contenu des livres parascolaires destinés à cette frange ne devait pas différer du programme officiel établi par le ministère de l'Education nationale. A signaler que la clôture de ce 7ème salon national du livre est prévue le 24 avril. Soixante-treize Maisons d'édition y prennent part. "Un livre dans chaque main" est le slogan choisi pour la présente édition du salon. Agence
20-04-2010

Alger sera dotée d’un musée souterrain



Ce rendez-vous a été inauguré hier à Dar Aziza où sont exposés les résultats du plan de sauvegarde de la Casbah d’Alger, ainsi que le plan de la fouille archéologique effectuée à la place des Martyrs entre juillet et août 2009.
La Casbah retrouvera-t-elle son lustre d’antan? Tout porte à le croire d’après les propos de M.Zekagh Abdelwaheb, directeur de l’Office national de gestion et d’exploitation de biens culturels protégés, (Ogebc) placé sous la tutelle du ministère de la Culture. Car dit-il optimiste, «je le souligne pour la première fois l’Etat a mis le paquet!» Car fait-il remarquer, «quand est-ce que la Casbah sera en lumière, une ville propre, comme toutes les villes historiques du monde? On y arrivera et ce, vous avec les associations, la population et avec la grande volonté de l’Etat qui y croit très sérieusement.»Selon M.Zekagh, passée la période noire, l’Etat s’emploie aujourd’hui à la prise en charge de notre patrimoine. «De quelle façon?», lui demande t-on. Notre interlocuteur relève d’abord le terme de «financement». Notons que le budget de la première strate de réhabilitation de la Casbah sur les trois phases, a coûté 68 milliards.Trois phases pour une réhabilitationEn effet, il est à noter que le plan permanent de sauvegarde contient trois phases. La première est relative aux travaux d’urgence, la seconde à l’avant-projet de plan permanent de sauvegarde qui touche tout les aspects: social, économique, transport, état du bâti, collecte des ordures ménagères.La troisième phase très importante concerne le projet final. Il porte sur le règlement et les mesures à suivre. Car il est question de mettre en place l’Agence nationale des secteurs sauvegardés dont le décret est en cours d’élaboration. Cette dernière aura des démembrements à travers tout le territoire national. Il faut savoir qu’il existe depuis 2003 un texte évoquant les secteurs sauvegardés- les médinas vont être classées comme secteur sauvegardé et auront leur propre règlement- celui de la Casbah est finalement né. Il s’agira de savoir comment restaurer les maisons de la Casbah selon des mesures strictes. Le propriétaire d’une maison à la Casbah devra se conformer à des règles spécifiques s’il veut retaper sa bâtisse. «C’est l’anarchie totale à la Casbah, les gens font ce qu’ils veulent. Or, il y a des règles spécifiques à appliquer désormais en ce qui concerne le patrimoine protégé», nous a fait remarquer le directeur de l’Ogebc. Ledit règlement vient d’être créé. Il s’agit d’une loi qui sera mise en application après avoir été approuvée par les autorités locales, à savoir l’APW et toutes les structures de l’Etat notamment. «Depuis l’indépendance nous avons dépensé beaucoup d’argent, mille quatre cent milliards de dinars. Nous avons donné aussi beaucoup d’appartements pour reloger les gens de la Casbah. Nous avons donné onze mille logements. Quand vous regardez la Casbah vous vous demandez ce qui se passe. Cela veut dire que les méthodes n’étaient pas bonnes. Donc depuis 2007, nous appliquons une nouvelle stratégie, grâce à un décret sorti en 2003 relatif à la mise en oeuvre du plan permanent de sauvegarde et qui oblige le passage par une phase de mesure d’urgence.» Et d’expliquer: «Avant il y avait une dizaine d’études. Le temps que ces études se terminent, la dégradation était pire. Le plan conçu dans ce cas s’avérait inadéquat. Cette fois-ci, nous avons opté pour la première phase afin de stopper l’hémorragie. C’est comme un accidenté de la route qui rentre à l’hôpital, il passe par les urgences. On lui arrête le sang. On lui met des attelles et on fait en sorte qu’il ne meurt pas, pour qu’on ait le temps de faire le diagnostic afin qu’il passe au bloc. C’est exactement la même chose. Maintenant on va passer au bloc. On va faire de la restauration avec la population. Plus de 70% sont des propriétés privées. L’Etat ne peut pas restaurer des propriétés privées. L’Etat est prêt à aider les propriétaires qui veulent bien restaurer leurs maisons et reloger les familles...Il est temps que nous prenions sérieusement les choses en main.»2000 ans d’histoire sous terreAutre point soulevé par M.Zekagh, est le diagnostic archéologique de la fouille de la place des Martyrs, déclenché par le projet du métro d’Alger. «Nous avons stoppé le travail du métro pour voir ce qui se passait dans les sous-sols. Nous avons trouvé plus de 2000 ans d’histoire, entre la place des Martyrs et la place du 8-Mai 1945. Le centre d’Alger est ainsi le coeur de notre patrimoine.» Aussi, la direction de l’Ogebc s’est entendu avec les gens du métro pour installer ladite station au plus profond possible (environ 13 m) pour ne pas toucher les strates archéologiques, témoins de notre histoire millénaire et faire une station et un musée de l’histoire de la ville au-dessus. Le travail s’effectuera en étroite collaboration et sera probablement réceptionné d’ici trois ans, si tout se passe bien, nous apprend-on.Aussi, Alger ressemblera dans ce cas de figure à Athènes ou Rome qui possèdent plusieurs musées en sous-sol. Ce sera donc une aubaine pour l’Algérie. Un bel «harcèlement» pour une fois, culturel et donc positif pour le pays, vu le nombre de personnes qui iront prendre le métro chaque jour à Alger. Et qui sait, cela permettra aux Algériens de renouer avec cette tradition d’aller (re) visiter leur musée. Le Mois du patrimoine qui s’étalera durant un mois (jusqu’au 18 mai), comprendra, par ailleurs, sur les 32 wilayas, plusieurs activés culturelles, entre expo, conférences ainsi que des visites guidées et des interventions de plusieurs spécialistes dans la recherche archéologique.
O. HIND

Algerie Youtube


Algerie d'huile d'olive à la recherche d'un label à Bordj Bou Arréridj




Les producteurs d'huile d'olive à la recherche d'un label à Bordj Bou Arréridj



Les producteurs d'huile d'olive de Bordj Bou Arréridj, convaincus de la "limpidité et du goût" de leur produit, veulent le labelliser et lui "forcer un chemin sur le marché national, voire international", apprend-on lundi de la direction des services agricoles (DSA). Selon la même source, un texte portant sur la labellisation des produits agricoles, comprenant également d'autres produits du terroir, est "en voie de finalisation" et sera bientôt mis en application. L'huile d'olive avec 27.000 hectolitres produits cette année, est l'un des produits visés par cette "nouvelle disposition commerciale, avantageuse pour la filière oléicole", a-t-on indiqué à la DSA, soulignant toutefois qu’"un énorme effort reste à faire en ce qui concerne le conditionnement du produit qui n'obéit, aujourd'hui, à aucune règle de marketing". Toute la production d'huile d'olive à Bordj Bou Arréridj est en effet écoulée en vrac ou dans des bouteilles en plastique de différentes dimensions, parfois dans des bidons en plastique de cinq litres, le tout exposé le long des routes de la wilaya ou dans les marchés en plein air sans le moindre étiquetage identifiant le fabricant ou l'origine du produit, peut-on constater. Cette année, les prix ont grimpé jusqu'à atteindre les 600 DA le litre pour les huiles se prévalant d'une certaine réputation, comme celles de la localité de Bounda ou de Teffreg, dans la daïra de Djaâfra. Cependant, selon les services agricoles, les producteurs doivent dès à présent, pour obtenir un label, réfléchir au conditionnement de l'huile d'olive, "complètement inexistant dans l'ensemble des huileries". Près de 150.000 quintaux d'olives ont été produits en 2009, sans compter les productions familiales non comptabilisées, soit une production "suffisante pour lancer une filière commerciale regroupant tous les producteurs", estiment plusieurs oléiculteurs, lançant un appel aux autorités locales pour "organiser un cadre commercial avec un label bordjien pour l'huile d'olive". Une centaine d'huileries, dont une dizaine fonctionnant selon les canons traditionnels, opère dans la wilaya des Biban. Selon les services agricoles, la filière oléicole qui dispose de vergers totalisant 789.000 arbres, est appelée à augmenter de 40 à 50%, dans quelques années, avec l'entrée en production de 16.000 oliviers plantés il y a quatre ans d'où la nécessité de "mieux organiser" le métier au plan de la commercialisation. Notons que l'oléiculture en Algérie est une mine d'or mais mal exploitée. Une filière qui recèle d'énormes potentialités. Selon, les prévisions des responsables du secteur agricole, la production d'huile d'olive pourrait atteindre 50 000 tonnes en 2010 avec l'entrée en production des nouvelles plantations. Actuellement, cette filière se concentre dans certaines wilayas comme Béjaïa, Tizi Ouzou et Bouira qui ont produit, à elles seules en 2008, 179180 hectolitres sur une superficie de 102 893 ha, soit 51% de la production nationale et environ 44% du verger national oléicole L'Algérie envisage de développer la filière oléiculture avec une plantation d'un million d'hectares d'ici à 2014, contre 350 000 hectares actuellement. De grands espoirs sont fondés sur l'essor de cette filière, rappelant que le programme pour la période 2010/2014 ambitionne d'étendre la superficie de la culture oléicole à 1 million d'hectares. Objectif qui permettra non seulement d'augmenter la production, mais aussi de répondre aux règles du marché, par le biais de la promotion des investissements et du développement d'une approche à même de lutter contre la pauvreté et la désertification. Pas seulement, il s'agit aussi, au regard, de l'augmentation de la demande interne et externe en ces produits, de pouvoir développer les capacités de leur transformation, avec une amélioration constante de la qualité.R.A.

Economie Careers In Morocco 2010 Paris





Le forum des compétences marocaines du monde, Careers In Morocco, tiendra son salon parisien, le samedi 24 avril au Palais des Congrès, de 9h00 à 19h00. Ce forum cible les étudiants, diplômés et professionnels marocains en Europe


L’événement a pour objectif de favoriser le recrutement des professionnels en mettant en relation les entreprises marocaines et les demandeurs d’emploi résidant à l’étranger, et de faire connaître le tissu économique marocain, indique un communiqué des organisateurs. Le salon vise également à faciliter les opportunités d’investissement et de partenariat entre les décideurs marocains et les porteurs de projet issus de la diaspora.
Trois espaces seront aménagés pour les participants et visiteurs du forum. Il s’agit de l’espace "recrutement", dédié à la mise en relation, l’espace "entreprenariat" qui permettra d’éclairer les investisseurs et les porteurs de projet potentiels sur les opportunités de financement et de partenariat au Maroc. Enfin, l’espace "conférence" animé par des représentants des entreprises, sociétés et/ou organismes marocains.
Ainsi, au programme, une conférence-débats, des présentations d’entreprises et d’établissements publics marocains participants et des entretiens sur place tout au long de la journée. Les personnes désireuses peuvent s’inscrire gratuitement pour recevoir les informations sur les entreprises participantes et les offres d'emplois présentées lors du salon. De même, toute personne souhaitant participer au forum ne résidant pas à Paris, peut bénéficier d’une réduction de 20% à l'aller et au retour sur les billets de train. Pour ce faire, il suffit d’aller sur le site - www.aemf.fr - de l’Association des étudiants Marocains de France (AEMF), à la rubrique "Réduction SNCF".
Informations supplémentaires
Contact : info@careersinmorocco.com

Lieu : Palais des Congrès
Niveau 1, Hall Passy B, Paris
2 Place de la Porte Maillot
Accès : ligne 1 métro, station Porte Maillot
RER : ligne C, arrêt Neuilly Porte Maillot
Bus : lignes 82, 73, 43, 244, PC 1, PC 2 ou PC 3.
Ibrahima Koné

Maroc/Economie: Croissance


Yabiladi.com
Dans une interview accordée à l'agence de presse Reuters, le ministre marocain de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami s'est exprimé concernant les prévisions économiques du Maroc pour l'année 2010. « La croissance dépassera les 3,5% que nous avions prévus », indiquait-il vendredi. Cette hausse sera due, en grande partie, à la reprise des exportations vers l'Europe. Mais depuis quelques jours, le bruit court que Google se serait installé au Maroc – autre facteur possible de croissance?Le ministre pourrait en savoir quelque chose. Ancien de Microsoft, il doit connaitre le dessous du secteur informatique, surtout au Maroc. Mais il attribuait la croissance prévue pour 2010 à une augmentation des exports, une croissance du secteur du bâtiment, et à une récolte agricole meilleure que prévue. De plus, il indiquait que le Maroc affichait clairement une tendance à la hausse en matière d'investissements directs étrangers (IDE). « L'augmentation serait à deux chiffres », affirmait-il dans l'interview accordée vendredi dernier et reprise par The Africa Report.
Ainsi, les récoltes agraires, initialement estimées par le gouvernement à 6 million de tonnes pour 2010, pourraient s'élever à près de 7 million de tonnes cette année. Et les avantages accordés par le gouvernement au secteur du bâtiment seraient également facteur de croissance cette année, tout comme l'augmentation, en général, des investissements étatiques. Ces derniers s'accroîtraient de 20,4% par rapport à 2009 pour atteindre 160 milliard de dirhams. Selon la MAP, l'Etat usera notamment de sa meilleure crédibilité grâce au rang de « investment grade » obtenu par l'agence de notation Standard & Poor's, pour emprunter 500 millions d'euros en eurobond à de meilleures conditions qu'il ne l'était possible auparavant.
Quant aux exportations des principaux secteurs, à savoir les textiles et les pièces détachées automobiles et électroniques, elles avaient beaucoup chuté l'année dernière. Les pays de l'Union Européenne étant destinataires de plus de 80% des exportations marocaines, le Royaume est très sensible à la crise de l'industrie européenne, où l'automobile et l'électronique étaient particulièrement affectés par la crise en 2009. Mais la reprise économique des partenaires de l'industrie marocaine conduisait M. Reda Chami à être « très optimiste » au sujet de la croissance du PIB industriel cette année. Ainsi, les exportations de l'industrie de pièces détachées automobiles auraient « augmentées de 25% dans les deux premiers mois de cette année comparés à la même période de l'année dernière », ajoutait-il.
En matière d'emplois, la politique gouvernementale d'accorder des baisses d'impôts aux entreprises du textile et d'autres entreprises aurait, de plus, limité le chômage. « Les industries qui ont bénéficié d'une telle aide ont enregistré une perte d'emplois entre 1% et 2,9%. Les entreprises qui n'ont pas eu une telle aide avaient une perte d'emplois entre 9 et 11,6% », expliquait le ministre.
Et Google? La rumeur s'est répandue, selon le site du webmanagercenter, en partant de spécialistes des technologies de l'information et de la communication, la semaine dernière. En quittant la Chine, le géant Google aurait hésité entre le Caire et Casablanca pour transférer une partie de ses activités, et le choix serait tombé sur Casablanca. Le site mooja.ma affirmait même que des structures seraient déjà en construction à Casablanca et qu'une dizaine de cadres auraient déjà été embauchés.
Cette installation serait réellement d'envergure si l'entreprise décidait de délocaliser une partie de son développement informatique au Maroc, mais cela semble pour le moins improbable. Une filière commerciale du géant américain, sur laquelle des rumeurs existent également, serait plus facile à ouvrir. Mais pour l'instant, aucune décision officielle n'est encore annoncée de la part de l'entreprise.
Frederic Schmachtel Copyright Yabiladi.com