阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门
指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Monday, April 26, 2010

Algerie Annaba artisanat



AnnabaL’artisanat, un métier en déperdition
Comment alors encourager et réhabiliter la profession d’artisan ? En tout état de cause l’artisanat algérien compte énormément d’activités comme la broderie, la dinanderie, la céramique, le travail de verre, la bijouterie, la tapisserie, la maroquinerie et autres qui de toute évidence existent dans la majorité des régions du pays. A ce propos, il y a lieu de souligner qu’actuellement, à l’échelle nationale, il y a plus de 45 000 artisans traditionnels travaillant dans des entreprises publiques ou à titre privé et qui sont confrontés au problème de commercialisation de leurs produits, ne disposant pas ainsi d’espaces adéquats pour mettre en valeur le fruit de leur travail. Dans la wilaya d’Annaba, les matières premières telles que le bois, l’argile ainsi que le fil d’or, très utilisé dans la broderie traditionnelle, sont disponibles. Il va sans dire que parmi les activités artisanales les plus réputées, il y a le costume traditionnel, la couture et la broderie de même que la fabrication de bijoux en argent et la peinture sur soie. Selon les statistiques fournies par la Chambre régionale de l’artisanat et des métiers de la wilaya, près de 300 artisans sont spécialisés dans la production de produits traditionnels et 75 autres exercent dans de nombreuses activités artisanales. Il faut savoir dans ce contexte que deux instituts nationaux de formation professionnelle et plus de dix centres communaux d’animation culturelle organisent chaque année des formations pour plus de 3 000 stagiaires pour des métiers d’artisanat, le développement de la poterie et la transformation du bois, a-t-on souligné. Oki Faouzi

Algerie energies renouvelables un programme ambitieux



Les Algériens qui veulent alimenter leur habitation en énergie renouvelable, solaire particulièrement, doivent savoir qu’il manque les mécanismes réglementaires et financiers qui leur permettent d’utiliser cette énergie en bénéficiant de la prise en charge par l’Etat de l’investissement de départ, quitte à le rembourser par la suite. Cette information est donnée par Ahmed Chikouche, directeur général de l’Unité de développement des équipements solaires (UDES), qui intervenait sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l’invité de la rédaction. Selon M. Chikouche, l’Etat a dégagé une enveloppe de 1 milliard de dinars pour le développement des énergies renouvelables dans le programme national de la recherche. Il fait remarquer que l’UDES, qui se trouve à Bou Ismaïl, travaille depuis des années sur le programme des énergies renouvelables. Il rappelle que les intervenants dans ce programme sont l’Unité de développement des technologies du silicium, l’Unité de développement des équipements solaires et le Centre de développement des énergies renouvelables qui dispose de deux unités, l’une à Ghardaïa et l’autre à Adrar. Il souligne que dans ce programme, le module solaire est l’élément le plus important: c’est l’élément de base, précise-t-il, mais on ne va pas faire 100 % algérien, on va développer un produit et intégrer les produits locaux jusqu’à maîtriser la fabrication de la cellule. Il rappelle que le silicium est importé et traité en Algérie. La réunion d’Oran des 5+5 devrait consacrer le principe du transfert de technologie dans le domaine des énergies renouvelables. Pour M. Chikouche, qui intervenait à partir d’Oran, le concept est accepté, restent à définir les mécanismes. Il fait savoir que le comité des experts, qui a préparé cette réunion, a revendiqué un véritable transfert de technologie, c’est-à-dire la mise en place de programmes communs de recherche scientifique, de développement technologique et de formation de personnels. Il a souligné l’enjeu de cette réunion pour l’Algérie qui consiste à profiter de l’expérience des pays de la rive nord de la Méditerranée dans ce domaine, citant l’exemple du Portugal qui a mis en place l’une des plus grandes centrales photovoltaïques au monde. M. Chikouche a cité quelques réalisations : une centrale à Gara Djebilet de 10 kw, une centrale de 10 kw dans l’Assekrem, Hoggar, pour l’Office national de la météorologie. Il a mis l’accent sur le programme ambitieux développé avec la Gendarmerie nationale : éclairage externe, équipements de postes de surveillance, équipement de l’Ecole des officiers de Zéralda. Des produits nouveaux sont envisagés, réfrigérateur solaire, utilisation de l’énergie solaire pour le dessalement d’eau de mer et diverses autres applications comme les transmissions, le pompage d’eau ou le développement de systèmes hybrides solaire-éolien-diesel.
27-04-2010Lakhdar A.

Constantine Université d'été sur les techniques modernes de restauration




Constantine

Université d'été sur les techniques modernes de restauration



La restauration du vieux bâti est parfois nécessaire, mais pour cela encore faut-il maîtriser le process permettant d'arriver à des résultats probants. Dans ce sens, les techniques modernes de restauration et de réhabilitation du vieux bâti feront l'objet d'une 1re université d'été qui sera organisée le mois de juillet prochain à Constantine. Selon le wali de Constantine cette initiative, "première du genre à l'échelle nationale", se veut un "lieu de croisement des différentes expériences acquises dans le domaine de sauvegarde des sites historiques et archéologiques", a indiqué Abdelmalek Boudiaf, précisant que la tenue de cette université d'été sera également une occasion pour "s'imprégner de l'avancée des pays développés dans le domaine de la préservation du vieux bâti". Selon le wali, plusieurs architectes de renommée internationale participeront à cette rencontre scientifique qui donnera lieu à "une profonde réflexion sur les mesures adaptées à mettre en œuvre pour sauvegarder de manière professionnelle le patrimoine matériel de la ville chère à Ben Badis". Les participants à cette manifestation scientifique axeront leurs travaux sur le modèle de la vieille ville qui fait l'objet depuis près de deux années d'une vaste opération de réhabilitation lancée par tranches, a souligné M. Boudiaf. Les habitations situées sur la placette de Bab El Djabia à la vieille ville de Constantine, choisies comme échantillons et dont les travaux de réhabilitation "à base de pierre et de mortier de chaux" ont été entièrement achevées, constitueront un prototype qui devra guider les participants vers la "tendance" architecturale propre à la ville du Vieux Rocher, a fait savoir le chef de l'exécutif local. Les quatre maisons "prototypes" touchées par les travaux de réhabilitation seront considérées, selon lui, comme un "modèle-témoin" de l'utilisation et du développement des procédés de restauration appliqués par les artisans et les architectes locaux, au fil des siècles. Le chantier de réhabilitation de la vieille ville, un des "chevaux de bataille" des autorités locales de la wilaya de Constantine n'a jamais cessé de provoquer "certains remous" et de "se heurter à des contraintes, objectives et quelquefois supposées", selon le wali. De la méthode la plus fiable à adopter pour assurer la réussite de cette action jusqu'au refus des riverains de quitter les lieux, les autorités locales ont de tout temps été appelées à faire face à plusieurs fronts et à tout mettre au point, a-t-il dit. En dépit de tout cela, l'opération de réhabilitation de la vieille ville avance "bon train", a assuré le wali de Constantine, précisant que ce chantier a eu un "autre mérite", celui, a-t-il dit, de donner naissance à quelques onze micro-entreprises spécialisées dans les travaux de restauration du vieux bâti. Les gérants de ces PME, qui se sont distingués par un savoir-faire "assez remarquable" bénéficieront, selon le wali de Constantine, d'une aide de l'Etat qui sera octroyée par l'Agence nationale de gestion des micro-entreprises (ANGEM), en plus des précieux enseignements qu'ils pourront tirer de l'université d'été de juillet, a conclu M. Boudiaf.R.R.

Algerie Guelma tourisme thermal




Plus de 100 000 visiteurs et curistes par semaine à Hammam Debagh



Le tourisme thermal fait recette à Guelma. Ainsi, la région de Hammam Debagh enregistre une affluence record de curiste laquelle atteint même 100.000 personnes par semaine. Selon le président de l'Assemblée populaire communale (APC), Nouredine Merabti, l'augmentation remarquable du flux de visiteurs, constatée ces dernières années, a conduit les autorités locales à réfléchir aux moyens d'accélérer et d'intensifier les opérations de développement de cette localité touristique, a ajouté. Selon cet élu, des statistiques basées sur le nombre de tickets vendus pour l'accès à certains espaces et jardins de la localité, montrent que le nombre de visiteurs de Hammam Debagh atteint les 10.000 personnes par jour durant la semaine pour culminer à 30.000 personnes/jour durant les week-ends. Ce nombre a même dépassé les 40.000 visiteurs durant le dernier week-end des vacances de printemps, a souligné M. Merabti, relevant que le succès touristique de la région s'est répercuté favorablement sur son développement social et économique, réduisant presque à néant le taux de chômage durant la saison de printemps. Durant cette saison à forte affluence touristique, de nombreuses opportunités de travail sont offertes aux jeunes notamment dans la vente de produits de l'artisanat et les services, telle la photographie. La localité de Hammam Debagh, a bénéficié, selon son président, d'un budget de 26 millions de DA au titre des programmes communaux de développement (PCD) pour la mise en œuvre de quatre opérations portant réalisation de fontaines publiques à l'entrée de la commune et dans les mechtas, l'aménagement du déversoir des cascades et l'ouverture de voies d'accès à des sites touristiques naturels. Les programmes sectoriels décentralisés (PSD) ont également accordé, selon le même responsable, plusieurs projets de développement à la commune. Il est ainsi prévu la réalisation d'un hôpital de 60 lits au centre-ville, entre la station thermale et le centre de repos des Moudjahidine, l'aménagement de la zone d'extension touristique qui devrait accueillir de grandes infrastructures, dont 5 hôtels de "haut standing" et un centre commercial, ainsi que l'aménagement du lac naturel de Bir Benosmane. Le complexe touristique de Chellala qui réunit toutes les conditions de détente et de repos, le centre de repos des Moudjahidine, certains hôtels privés et les stations thermales aux vertus thérapeutiques avérées pour des maladies dermatologiques, articulaires, nerveuses, et respiratoires, sont les structures qui accueillent le plus de visiteurs. Le site forestier de Djebel Mermoura, également connu pour ses vestiges historiques dont l'épave de l'hélicoptère d'un général français, abattu par les combattants de l'ALN, constitue également une destination très prisée des jeunes et des moins jeunes durant les vacances de printemps. Les visiteurs y organisent notamment des pique-niques et y passent des journées entières à profiter du beau temps, tout comme aux environs du lac de Benosmane et ses espaces ombragés.R.R.

Constantine et sa région vues du ciel”


IL VIENT DE PARAîTRE AUX ÉDITIONS MÉDIA-PLUS
“Constantine et sa région vues du ciel”
Par : Amine IDJER


La ville des Ponts suspendus a un livre qui parle d’elle et de toute sa région. Kerta, Cirta l’antique, Constantine ou Qacentina, les noms sont nombreux pour parler de cette ville de l’Est algérien. Une ville gorgée d’histoire.
“Voir la terre à partir du ciel, c’est se donner d’elle une autre vision, c’est regarder autrement. (…) Voir la terre à partir du ciel, c’est la découvrir une seconde fois. C’est ce véritable miracle qu’a réalisé pour nous Yann Arthus-Bertrand, avec les présentes photos”, écrira Marc Côte (l’auteur des textes de ce beau livre) dans sa présentation.C’est une visite guidée que nous offre ce photographe français. Un circuit à faire ou à réaliser, qui permet au lecteur de voir Constantine, plus connue sous l’appellation de la ville des Ponts suspendus. “Nous commencerons par Constantine. Puis un circuit autour de la vieille métropole nous conduira, via Guelma, aux villes littorales, d’El Kala à Béjaïa ; puis aux terres intérieures, du Sétifois au massif des Aurès.” Tout “l’Est algérien n’est pas présent dans ce volume. Un certain nombre de ses perles seulement…”, selon l’auteur des textes, Marc Côte (géographe et professeur émérite à l’université d’Aix-en-Provence). Il a enseigné 28 ans à l’université de Constantine et a publié plusieurs ouvrages sur l’Algérie, dont Guide d’Algérie paysages et patrimoine, Si le Souf m’était conté, Comment se fait et se défait un paysage et Constantine, cité antique et ville nouvelle (éditions Média-Plus, 2006).Dans ce livre, on décèle le plaisir qu’a pris le photographe Yan Arthus-Bertrand “à fixer sur pellicules ces images splendides d’un pays qu’il ne connaissait pas”. C’est lors d’un séjour au Kenya pour étudier le comportement d’une famille de lions que ce photographe découvre sa vocation. En 1991, il fonde Altitude, première agence de photographie aérienne dans le monde. Aujourd’hui, militant convaincu du développement durable, il diffuse son message à travers le monde depuis 2000 avec l’exposition La terre vue du ciel. Dans sa préface, Chérif Rahmani, ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, parlera de Constantine et de son évolution, son développement.Constantine et sa région vues du ciel est un parcours composé de neuf haltes. Chacune aborde un aspect différent de cette ville. Le lecteur aura une délectation visuelle, qui le fera voyager, planer. Avec ces photographies, c’est un autre regard de et/ou sur Constantine, la ville d’Abdelhamid Ben Badis, la grande famille Fergani et bien d’autres artistes et lettrés.Le lecteur ne restera pas insensible à ces images si authentiques et d’une beauté inégalable que beaucoup d’entre nous découvrent pour la première fois. Cet ouvrage n’est pas un cliché ou une carte postale touristique. C’est une mise en valeur d’une ville, de sa beauté, de sa nature. À rappeler que ces photographies qui parlent d’elles-mêmes sont extraites du travail dudit photographe intitulé l’Algérie vue du ciel.
Constantine et sa région vues du ciel, de Yann Arthus-Bertrand, préface de Chérif Rahmani, textes de Marc Côte, éditions Média-Plus, Constantine 2010. Prix : 4 950 DA

Méditerranéen L’Algérie plaide pour des mesures concertées et durables



1re conférence ministérielle du dialogue méditerranéen (5+5) à Oran
L’Algérie plaide pour des mesures concertées et durables

K. REGUIEG-YSSAAD

Le bassin de la Méditerranée occidental est appelé à vivre des situations environnementales difficiles si les mesures de prévention ne sont pas mises en place dans les meilleurs délais. Le scénario tendanciel de mal développement urbain met en lumière la nécessité de se concerter autour de véritables politiques des villes durables. C’est dans cette optique que l’Algérie, par la bouche du ministre de tutelle, plaide pour la mise en place d’une agence méditerranéenne des villes durables. Cette déclaration a été mise à contribution, hier, à Oran par Chérif Rahmani, lors de l’inauguration à l’hôtel Sheraton de la 1re conférence ministérielle du dialogue méditerranéen sur l’environnement et les énergies renouvelables. Ainsi, le développement durable de la Méditerranée est mis sous les feux de la rampe par le ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme devant ses pairs représentés dans l’enceinte du dialogue politique regroupant les pays du Maghreb (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie), ainsi que les cinq pays de l’Union européenne (Espagne, France, Italie, Malte et Portugal). Les conséquences sur la dégradation de l’environnement sont nombreuses dans ces pays. La gestion des déchets ménagers est une préoccupation majeure des collectivités locales insuffisamment encadrées et équipées, la pollution atmosphérique urbaine s’accroît, alors que la pollution industrielle reste problématique dans des zones situées à la périphérie des villes. Un tableau peu reluisant brossé par Cherif Rahmani qui pointe du doigt les effets à cause d’un tourisme débridé. Selon lui, le nombre de touristes estimé aujourd’hui à 150 millions de personnes sera de l’ordre de 500 millions. Cet état de fait aura des conséquences anthropiques (actions de l’homme) sur la biodiversité du littoral. Pour lutter contre ce dépérissement, il préconise l’institution d’un schéma d’aménagement côtier méditerranéen. Ce mécanisme aura plus l’avantage d’établir une nouvelle rationalité dans la prise de décision politique que de fonder une nouvelle économie. Il est également fait état de la protection de biodiversité marine par la mise en place d’un réseau méditerranéen des musées marins. Dans son intervention, le ministre de tutelle a expressément invité les membres du groupe 5+5 à œuvrer pour l’amélioration des connaissances des modèles à l’échelle de la Méditerranée. Cette proposition est concrètement abordée par Chérif Rahmani qui a formulé le vœu de la création d’un Observatoire de la Méditerranée et du développement durable. Les activités de cette institution seraient basées au cœur de la ville d’Oran dans un jardin méditerranéen de 40 hectares sur le littoral. Trois autres propositions ont été faites par l’orateur concernant l’élaboration et l’harmonisation des plans climat incluant les différents pays à l’effet de restituer la cohérence d’ensemble. Précisant sa pensée, l’orateur parle “d’harmoniser les plans de climat nationaux tout en consolidant les résultats dans un plan climat méditerranéen qui seront approuvés internationalement”. Il en est de même pour la mise en place d’un cadre de concertation et d’expression informelles entre les pays méditerranéens sur le climat. “Ce garde-fou servirait de catalyseur au sommet de Copenhague qui n’a pas enregistré les résultats escomptés”, a estimé Cherif Rahmani. Pour lui, le dialogue 5+5 pourrait mettre à profit le délai supplémentaire menant à la conférence de Cancun (Mexique, ndlr). L’idée prônée par le conférencier vise à faciliter la négociation à venir en matière de partage d’une vision commune. C’est aussi le cas pour les énergies renouvelables qui restent structurellement liées à leur développement. Cette donne demeure chevillée à l’esprit du développement durable en Méditerranée. Elle est durablement ballottée au gré du changement d’échelle qui fait dangereusement reculer les lignes. Le ministre de tutelle met en exergue la démographie de cette écorégion qui atteindra 524 millions en 2025 (360 millions en 1985), soit autant que la population actuelle de l’Union européenne (455 millions) et de la Russie (140) réunies (295 millions). C’est dans cette vision que les thèmes débattus concernent les changements climatiques du bassin méditerranée, l’état de dégradation de la côte et le flux migratoire vers le littoral. Les interventions des spécialistes en la matière préconisent une politique réfléchie basée essentiellement sur une gestion appropriée à l’environnement du pourtour méditerrannéen

Nouvelle liaison entre Lille et l'Algérie



La compagnie Aigle Azur a annoncé ce matin l'ouverture d'une nouvelle liaison entre Lille et Tlemcen, dans l'ouest algérien. Cette liaison sera effective à partir du 14 juin.

Aigle Azur desservira cette ville à raison d'un aller-retour chaque lundi (départ de Lille à 13h10 ; départ de Tlemcen à 9h15), avec un Airbus A320 de 174 sièges.
Cette nouvelle liaison, prévue jusque mi-septembre, pourrait être pérennisée si le taux de remplissage des avions est satisfaisant, a expliqué ce lundi Meziane Idjerouidene, directeur général de la compagnie.
Aigle Azur opère déjà, au départ de l'aéroport de Lille, des vols vers Alger et Oran (en période estivale seulement). En 2009, la compagnie a transporté environ 30000 passagers.

le mediateur europeén



Le médiateur européen est un ombudsman. Il sert d'intermédiaire entre les citoyens et les autorités européennes. Il siège à Strasbourg. Il est habilité à recevoir les plaintes des citoyens, des entreprises et des institutions de l'Union européenne et de toute personne résidant ou domiciliée légalement dans un État membre ainsi qu'à mener une enquête au sujet de ces plaintes. Il est élu pour un mandat de 5 ans renouvelable.

Le rôle du médiateur
Il contribue à faire apparaître les cas de mauvaise administration dans les institutions et agences européennes. Ces cas peuvent se produire lorsqu'une institution européenne omet de faire quelque chose qu'elle aurait dû faire, le fait d'une manière erronée, ou fait quelque chose qu'elle n'aurait pas dû faire. Exemples : pratique inéquitable, discrimination, retard injustifié, absence ou refus d'information...
Le médiateur peut adresser des recommandations aux institutions européennes et signaler un problème au Parlement européen.
Le médiateur agit en toute indépendance et impartialité.
Le Médiateur européen traite les litiges entre les citoyens européens et les institutions communautaires. Le but de l’Institution est de contribuer au développement de la démocratie et au renforcement de l’État de droit.
La fonction de Médiateur européen a été instaurée par le Traité sur l'Union européenne, signé à Maastricht le 7 février 1992

Algerie aquaculture




Le centre national de recherche et de développement de la pêche et de l'aquaculture réorganisé



Le développement de l'aquaculture est une alternative imparable pour faire face à la demande sans cesse croissante en produits halieutiques et à la rareté de la ressource. Dans ce contexte, le ministère de la Pêche et des ressources halieutiques mise sur une production aquacole d'appoint d'au moins 30.000 tonnes/an. Pour y arriver, le département de Smaïl Mimoune s'appuie, non seulement sur l’ensemencement d'un plus grand nombre de plans d'eau et la multiplication des espèces mais aussi sur la recherche. Dans ce sens, un arrêté interministériel introduit une nouvelle organisation pour le centre national de recherche et de développement de la pêche et de l'aquaculture (CNRDPA). Selon cet arrêté, ce centre comprend une organisation de recherche et une organisation administrative et technique. L'organisation de recherche est constituée d'une unité de recherche structurée en deux divisions, une division de recherche " aquaculture" et une division de recherche " pêche " ainsi que de deux divisions de recherche en " industrie et transformation des produits de la pêche " et en " écosystèmes aquatiques ". La division de recherche "aquaculture" est chargée de concevoir des méthodes et des outils d'aide à la prise de décision et d'apporter sa capacité d'expertise en appui à l'action publique et aux acteurs économiques; d'acquérir et de maîtriser les techniques et les technologies d'élevage et de culture des espèces aquatiques; de développer et d'adapter des protocoles de productions aquacoles; de développer des méthodes de conception et de réalisation des infrastructures aquacoles; de valoriser et de préserver les ressources hydriques; de valoriser et d'identifier les potentialités aquacoles nationales; d'étudier l'hydrologie et la productivité des sites aquacoles; de développer les connaissances dans le domaine de l'ichtyopathologie et d'étudier l'hydrologie et la productivité des sites aquacoles; de préserver et de mettre en valeur les ressources algales marines et continentales; de réaliser des études techniques et économiques des projets dans le domaine de l'aquaculture et d'assister techniquement les investisseurs dans la réalisation et le suivi de leurs projets. La division de recherche " pêche" est chargée de concevoir des méthodes et des outils d'aide à la prise de décision et d'apporter sa capacité d'expertise en appui à l'action publique et aux acteurs économiques; d'évaluer les stocks halieutiques ; d'élaborer des plans de gestion et d'aménagement des pêcheries; de mettre en place un système d'information appliqué à la pêche ; d'étudier la biologie et la dynamique des populations; de concevoir et de développer des techniques et des technologies des engins de pêche; d'analyser les composants économiques et sociaux du secteur de la pêche; d'élaborer et d'étudier des stratégies de développement et des mécanismes régissant la commercialisation des produits de la pêche ; de mettre au point des outils et des méthodes d'analyse et d'aide à la gestion de la ressource ; de réaliser des études techniques et économiques des projets dans le domaine de la pêche; d'assister techniquement les investisseurs dans la réalisation et le suivi de leurs projets. La division de recherche "industrie et transformation des produits de la pêche " est chargée de concevoir des méthodes et des outils d'aide à la prise de décision et d'apporter sa capacité d'expertise en appui à l'action publique et aux acteurs économiques; d'étudier les techniques et technologies de la transformation et de la conservation des produits de la pêche et de l'aquaculture; d'améliorer l'appareil de transformation; d'introduire et de vulgariser de nouveaux procédés de conditionnement pour la conservation des produits de la pêche et de l'aquaculture; de formuler et de tester des aliments artificiels composés pour poissons; de contrôler la qualité des produits de la pêche et de l'aquaculture. La division de recherche " écosystèmes aquatiques " est chargée : d'élaborer des méthodologies et des outils d'aide à la décision pour la gestion ou la restauration des milieux des écosystèmes aquatiques; d'apporter sa capacité d'expertise et d'analyse; d'analyser et d'étudier les perturbations et les déséquilibres des écosystèmes continentaux et marins; d'étudier les seuils de toxicité de transmission et de biodégradabilité des polluants dans les écosystèmes aquatiques; de participer à des travaux de normalisation.Dalila T.

Union pour la Méditerranée : L'institut Amadeus mai 2010


casafree.com
Union pour la Méditerranée : L'institut Amadeus participe au For'UM de l'UPM prévu à Marseille le 27 mai
L'institut Amadeus participera, comme partenaire officiel aux cotés de nombreuses organisations des deux rives de la Méditerranée, au For'UM de l'Union pour la Méditerranée (UPM) qui aura lieu le 27 mai à Marseille en France.Ce For'UM sera organisé par la coprésidence franco-égyptienne de l'UPM, en partenariat notamment avec la Banque mondiale, la BEI, l'AFD, l'Institut Amadeus, l'ONUDI et le World Economic Forum.Un communiqué de l'institut Amadeus indique mercredi que cette rencontre permettra de faire connaitre aux spécialistes des milieux financiers et aux acteurs du secteur privé les progrès réalisés par l'UPM depuis son lancement en 2008. Elle a aussi pour objectif de les mobiliser en faveur des projets concrets actuellement développés dans le cadre de l'UPM.Les sessions aborderont entre autres les potentialités économiques de la zone méditerranéenne ainsi que les mécanismes de financement à mettre en place pour réaliser les projets sectoriels dans la région (plan solaire méditerranéen, eau, transport, protection civile, éducation etc...).Les participants auront également l'occasion d'être informés des conclusions des principales réunions initiées dans le cadre de l'UPM: larencontre internationale informelle d'Alexandrie sur le financement des projets d'infrastructures, la 1ère Conférence interministérielle de l'UPM sur les projets de développement durable et les rencontres interministérielles sectorielles.Ils pourront également prendre part à des échanges de vues sur les dispositions institutionnelles et la mise en place du secrétariat de l'UPM, inauguré le 4 mars dernier à Barcelone (Espagne), et sur les perceptives à venir de l'UPM.L'institut Amadeus apportera dans le cadre de sa participation une perspective Sud aux enjeux socio-économiques et politiques de la région méditerranéenne grâce aux recommandations des MEDays 2009, précise le communiqué.Cette rencontre sera également l'occasion de présenter aux décideurs économiques et politiques présents les grandes thématiques des MEDays 2010 et de les inviter à poursuivre le débat sur les développements de l'UPM et de la région, à Tanger à l'occasion de la 3è édition du Forum qui se tiendra du 10 au 13 novembre prochain.

IRENA : Agence Internationale pour les Energies Renouvelables


IRENA : Agence Internationale pour les Energies Renouvelables
http://www.irena.org/L’Agence internationale de l’énergie renouvelable (IRENA, International Renewable Energy Agency) est une organisation intergouvernementale dont la mission est la promotion des énergies renouvelables à l’échelle mondiale. Elle est appelée à jouer un rôle de premier plan en matière de transferts technologiques (coopération nord/sud) et de conseil au niveau des politiques incitatives facilitant la sortie des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) et leur remplacement par les énergies renouvelables (éolien, solaire, hydroélectricité, géothermie, énergie marémotrice, etc.). L’IRENA a donc une mission à la fois technique, juridique, économique et politique.
L’objectif premier de l’Agence est de combler le fossé existant entre le potentiel des énergies renouvelables et leur faible part dans le marché aujourd’hui. C’est aujourd’hui la seule organisation internationale focalisée sur l’exploitation des énergies renouvelables dans le monde développé comme dans les pays en voie de développement. La principale activité de l’IRENA sera de conseiller ses pays membres en créant les cadres juridiques, techniques et financiers permettant le transfert de technologie et de savoir-faire autour des énergies renouvelables. L’IRENA est prête à coopérer étroitement avec les autres organisations et institutions internationales actives sur le développement des énergies renouvelables.

Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES


Vers le lancement d'un plan solaire Méditerranéen



Energies renouvelables : vers le lancement d’un plan solaire méditerranéen
Merouane Mokdad
Le groupe informel des 5+5 se réunit, lundi 26 avril, à Oran pour discuter, pour la première fois, de l’environnement et des énergies renouvelables. Le cadre des 5+5 regroupe les pays de la Méditerranée occidentale, à savoir le Portugal, l’Espagne, Malte, la France, l’Italie, la Libye, la Tunisie, l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie.

« Nous voulons profiter de ce cadre de coopération qui se met en place pour profiter de l’expérience des pays de la rive nord en matière d’énergies nouvelles », a déclaré Ahmed Chikouche, directeur général de l’Unité de développement des équipements solaires, invité lundi de la Chaîne III de la radio nationale.

Ahmed Chikouche, qui est en charge du module énergie renouvelable pour cette réunion, a indiqué que l’Algérie doit profiter de ce cadre d’échanges pour perfectionner ses programmes de recherche dans le domaine des nouvelles énergies. Il a cité l’exemple du Portugal qui a mis en place l’une des plus grandes centrales photovoltaïques au monde.

La réunion d’Oran devra annoncer le lancement d’un plan méditerranéen pour le développement de l'énergie solaire. D’autres thèmes seront abordés tels que l’avancée du désert, qui menace sérieusement les terres fertiles en Algérie, la pollution marine et la protection du littoral. Selon Ahmed Chikouche, le comité des experts, qui a préparé la réunion, a revendiqué un véritable transfert de technologie à travers la mise en place de programmes communs de recherche scientifique, de développement technologique et de formation de personnels. « Le concept est accepté, reste à définir les mécanismes », a-t-il appuyé.

Rappelant que l’Etat a dégagé une enveloppe de 1 milliard de dinars pour développer les énergies renouvelables, il a annoncé qu’un programme national vient d’être tracé avec des objectifs clairs. Cela concerne dans un premier temps la fabrication de plaquettes de silicium et des modules solaires. « Mais, il n’y a pas que le solaire. Nous voulons développer l’éolien, la thermodynamique et la géothermie aussi », a-t-il précisé.

Banque Mondiale : données en libre service



Du nouveau sur la planète Economie. Depuis peu, la base de données de la Banque Mondiale (BM), est librement accessible depuis le site de l’organisme. Une multitude d’informations très détaillées sur l’état du développement dans chaque pays de la planète, en 4 langues Alors que jusqu’à présent l’accès aux statistiques de la Banque Mondiale était payant par abonnements et disponible exclusivement en anglais, l’organisme a annoncé récemment qu’il allait en étendre l’accès à tous les utilisateurs.
Robert Zoellick, président du groupe de la Banque mondiale, a déclaré à cet effet : « Les statistiques racontent l’histoire des personnes vivant dans les pays en développement et les pays émergents, et elles peuvent donc jouer un rôle important dans la lutte contre la pauvreté. Ces statistiques peuvent désormais être consultées facilement sur le Web par tous les utilisateurs et elles peuvent servir à mettre au point de nouvelles applications pour le développement ».
L’objectif affiché par les dirigeants de la BM est d’ « apporter un nouvel éclairage à la prise de décision en matière politique […] et de stimuler et d’accroître la capacité des pays de produire de telles données ».
L’interface du site propose ainsi une panoplie d’indicateurs, relatifs à la finance, le commerce, la santé et le développement humain et économique, accessibles à tous en ligne en arabe, français, anglais, et espagnol.
Accéder à ces statistiques est d’une grande simplicité, depuis la page d’accueil. Il suffit de cliquer sur l’onglet « Pays et régions », puis sur la rubrique « Données interactives », et on est ainsi redirigé vers une interface, où les informations désirées sont proposées par pays, thèmes, indicateurs, etc.
Si on clique sur l’onglet « Pays », la liste alphabétique de ceux-ci apparaît, et on n’a plus qu’à choisir. En cliquant sur Maroc par exemple, on obtient immédiatement certaines informations précises sur le Royaume, notamment, le PIB (88 882 967 742 $), le revenu national brut par habitant (2520 $), ou encore l’évolution du taux d’alphabétisation, de l’espérance de vie… etc.
À noter également que les données obtenues peuvent être directement téléchargées depuis la page où elles sont affichées. Chercheurs, décideurs politiques et économiques, mais aussi internautes avertis: vous voilà avec les statistiques en main!
Yann Ngomo Copyright Yabiladi.com

La première conférence ministérielle du dialogue 5+5 sous la coprésidence algéro-espagnole



L'environnement et les énergies renouvelables des pays de la Méditerranée occidentale à l'ordre du jour La première conférence ministérielle du dialogue 5+5 sous la coprésidence algéro-espagnole s’ouvrira, aujourd’hui, à l’hôtel Sheraton d’Oran
La première conférence ministérielle du dialogue 5+5 sous la coprésidence algéro-espagnole s’ouvrira, aujourd’hui, à l’hôtel Sheraton d’Oran. Ce groupe de dialogue réunit dix pays de la Méditerranée occidentale, la France, Malte, le Portugal, l’Italie et l’Espagne aux côtés des pays de l’Union du Maghreb arabe ( Algérie, Libye, Maroc, Tunisie et Mauritanie). En ce qui concerne la rencontre d’Oran ce sont les ministres de l’Environnement de ces pays qui vont aborder une vingtaine de thèmes regroupés dans deux axes phares : l’environnement et les énergies renouvelables. De ces discussions d’experts, la conférence ministérielle adoptera à l’issue des travaux la «Déclaration d’Oran». Deux groupes de travail ont été constitués à la suite d’une réunion marathon de deux jours tenue par une soixantaine d’experts de ces pays hier et avant-hier.Aujourd’hui débutent les travaux qui vont aborder des questions liées au changements climatiques, à la désertification ainsi qu’a la gestion des stocks ou la protection marine.Un autre dossier, d’une importance stratégique aussi bien pour les pays du Maghreb que pour l’Europe, sera, aussi, examiné. Il s’agit du Plan solaire méditerranéen. Grosso modo, ce plan consiste en une multitude de constructions, d’installations et d’équipements pour transformer l’énergie solaire en électricité, dont une partie produite sera acheminée à travers des lignes de haute tension vers le marché européen. Ce projet, qui porte déjà un nom, Transgreen, prévoit la construction de capacités de production d’électricité « bas carbone », notamment solaire de 20 gigawatts (GW) à l’horizon 2020, dont un quart, soit 5 GW, pour l’ Europe. Pour information, actuellement, l’Europe n’est reliée à l’Afrique que par une double ligne en courant alternatif d’une puissance de 1.400 mégawatts, traversant la mer sous le détroit de Gibraltar,A l’évidence, le Sahara est une richesse, mais la désertification est un réel problème qui menace la stabilité de régions entières à l’instar de la Mauritanie considérée comme l’un des pays sahéliens les plus durement éprouvés par les sécheresses, successives, de ces trente dernières années. Des aléas climatiques graves qui ont eu des conséquences dramatiques comme l’insécurité alimentaire, la dégradation de l’environnement et des conditions socioéconomiques générales du pays. Pour revenir au cadre politique de dialogue dit des 5+5, précisons qu’il s’agit d’un espace de dialogue et de coopération centré sur la Méditerranée occidentale où se retrouvent, régulièrement, les cinq pays du Maghreb : Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie, et cinq pays de la rive nord de la Méditerranée : Espagne, France, Italie, Malte et Portugal. Il y a à peine deux semaines ce sont Les dix ministres des Affaires étrangères de ces pays qui s’étaient réunis.Ce dialogue des 5+5 est une idée relativement ancienne : elle date de 1980 mais il a fallu attendre une décennie pour qu’une première réunion se tienne, en 1990 à Rome suivie d’une éclipse de quasiment dix ans jusqu’en 2001 à Lisbonne. Depuis, des rencontres régulières se tiennent à la fois au niveau des ministres des Affaires étrangères, et, également, au niveau d’autres ministères, puisqu’il y a des rencontres des ministres de l’Intérieur, et, aujourd’hui, à Oran, la conférence des ministres de l’Environnement.Cette dernière a été retenue suite a une proposition de l’Algérie lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du dialogue 5+5, tenue à Cordoue (Espagne 20-21 avril 2009). Lors de cette rencontre, les discussions ont porté sur trois principaux thèmes, à savoir la consolidation et l'élargissement du cadre du dialogue 5+5, l'immigration et la situation au Proche-Orient. Aujourd’hui, avec l’environnement et les énergies renouvelables, les 5+5 élargissent leur concertation. Nous reviendrons dans nos prochaines éditions sur le déroulement des travaux.M. Koursi
“Vers la consécration de la coopération méditerranéenne effective et concrète”Le Directeur général des relations économiques et la coopération internationale au ministère des Affaires étrangères, M. Amar Aba a déclaré à l'APS que cette conférence ministérielle est une occasion importante pour "progresser vers la consécration de la coopération méditerranéenne effective et concrète à la lumière du rapprochement des défis et des intérêts communs entre les pays participants". Il a fait etat de la disponibilité de toutes les conditions pour promouvoir la coopération entre les pays des rives nord et sud de la région ouest de la Méditerranée et la création d'activités dans le domaine, pour aider à promouvoir le rôle économique des énergies nouvelles qui contribuent à la réduction de la pollution. Pour sa part, le représentant du ministère de l'Environnement, de l’aménagement du territoire et du tourisme, M. Mohamed Mekakia, a signalé que cette réunion ministérielle qui aboutira à l’adoption de propositions sous forme d'une "déclaration d'Oran", devra débattre de la question du financement commun et la coopération dans le domaine pour lutter contre la pollution et les effets du changement climatique dans la région, en plus de nombreux mécanismes à mettre en place dans un cadre commun. Il a également ajouté que la conjoncture "pousse les pays de la région ouest de la Méditerranée à intensifier leurs travaux et les rapprocher, étant donné que ces pays sont confrontés aux mêmes défis associés aux effets du changement climatique, en particulier la désertification, la sécheresse et les inondations". De l'avis des experts du ministère de l'Energie et des Mines, -qui font partie de la délégation algérienne à la réunion préparatoire de la première conférence ministérielle de l'environnement et des énergies renouvelables à Oran-, l'ouverture du marché économique au nord de la méditerranée aux énergies renouvelables est une nécessité pour l'intégration de ces énergies sur le plan économique dans le sillage de l'évolution des autres activités énergétiques. Ceci implique, ont-ils soutenu, la maîtrise de la production des énergies renouvelables appropriées à l'environnement, le transfert des connaissances et des échanges technologiques dans le domaine du transfert de ces énergies et leur stockage.