Le salon national de l'agroalimentaire et de la dégustation s’est clôturé samedi, à Oran, après sept jours d'activités hautes en couleurs. Une occasion, aussi, pour l'organisateur Grafside de décerner le trophée du meilleur produit du salon élu par les visiteurs, avec la présence du président de la fédération algérienne des consommateurs Zaki Hariz, directeur de L'EMEC par intérim hadj Belhouari, les représentants des exposants, la presse et les des membre du jury. et c'est le nouveau produit de Hamoud Boualem Slim fraise qui a été élu meilleur produit du salon, avec plus 450 voix sur 1200, en deuxième position Cuisto de Tartino, avec 232, et en troisième position l'exquise de Rahmoune, avec 200 voix. Pour rappel Hamoud Boualem est une marque algérienne fabriquant diverses boissons, du sirop au soda. C'est une entreprise familiale, fondée en 1889 à Alger par Youssef Hamoud. Les boissons Hamoud Boualem sont majoritairement consommées en Algérie, mais les produits sont également distribués en France, en Angleterre et au Canada. Hamoud Boualem possède 20% du marché algérien des boisson, gazeuses, dont plus de 50% du marché dans le centre du pays, Coca-Cola (23%) et Pepsi (18%). En 2003, la FDA (Food and Drug Administration), l'organisme américain du contrôle sanitaire des produits alimentaires, a validé les produits de Hamoud Boualem pour leur commercialisation aux USA. Depuis cette date, des exportations régulières sont opérées via la ville de Boston. Les deux boissons les plus célèbres de la marque sont le Hamoud (limonade, présentée lors de l'Exposition Universelle de 1889, anciennement nommé La Royale) et le Selecto (soda à l'essence de pomme, anciennement nommé Victoria).Au cours de la cérémonie de clôture et dans une allocution, M.Abdelkrim Yousfi, directeur d'organisation, a souligné la relation entre le producteur, et le consommateur comme il a incité les producteurs, à se rapprocher plus du consommateur, par le biais de la dégustation, cette nouvelle forme de marketing couramment développée ailleurs ,et faire plus d'effort pour développer la qualité des produits pour faire face au produit importé . A son tour M.Hariz, le président de la fédération des consommateurs, a profité de l'occasion pour sensibiliser les consommateurs sur l'importance de consommer les produits locaux pour développer l'économie et luter contre le chômage, comme il a appelé les consommateurs à être plus exigents et s'implique dans la lutte contre les risques liés à la consommation de produits non conformes. M. Hadj Belhouari a remercié, de sont côté l'ensemble des participants, comme il a annoncé que malgré que ce salon, qui est une première du genre en niveau national, a enregistré plus de 3600 visiteurs pendant sept jours, les visiteurs on bien apprécié l'idée de la dégustation .Au final, M.Yousfi a remercié l'ensemble des participants pour leur participation, et leur volonté d'être des sociétés citoyennes soucieuses de la qualité et la satisfaction des consommateurs, comme il a remercié les membres du jury, le personnel de l'Emec, l'association des consommateurs de la wilaya d'Oran, pour les efforts consentis pour la réussite de cet évènement .K.B.
Monday, July 26, 2010
AGROUEST Slim Fraise de Hamoud Boualem élu meilleur produit du salon
Le salon national de l'agroalimentaire et de la dégustation s’est clôturé samedi, à Oran, après sept jours d'activités hautes en couleurs. Une occasion, aussi, pour l'organisateur Grafside de décerner le trophée du meilleur produit du salon élu par les visiteurs, avec la présence du président de la fédération algérienne des consommateurs Zaki Hariz, directeur de L'EMEC par intérim hadj Belhouari, les représentants des exposants, la presse et les des membre du jury. et c'est le nouveau produit de Hamoud Boualem Slim fraise qui a été élu meilleur produit du salon, avec plus 450 voix sur 1200, en deuxième position Cuisto de Tartino, avec 232, et en troisième position l'exquise de Rahmoune, avec 200 voix. Pour rappel Hamoud Boualem est une marque algérienne fabriquant diverses boissons, du sirop au soda. C'est une entreprise familiale, fondée en 1889 à Alger par Youssef Hamoud. Les boissons Hamoud Boualem sont majoritairement consommées en Algérie, mais les produits sont également distribués en France, en Angleterre et au Canada. Hamoud Boualem possède 20% du marché algérien des boisson, gazeuses, dont plus de 50% du marché dans le centre du pays, Coca-Cola (23%) et Pepsi (18%). En 2003, la FDA (Food and Drug Administration), l'organisme américain du contrôle sanitaire des produits alimentaires, a validé les produits de Hamoud Boualem pour leur commercialisation aux USA. Depuis cette date, des exportations régulières sont opérées via la ville de Boston. Les deux boissons les plus célèbres de la marque sont le Hamoud (limonade, présentée lors de l'Exposition Universelle de 1889, anciennement nommé La Royale) et le Selecto (soda à l'essence de pomme, anciennement nommé Victoria).Au cours de la cérémonie de clôture et dans une allocution, M.Abdelkrim Yousfi, directeur d'organisation, a souligné la relation entre le producteur, et le consommateur comme il a incité les producteurs, à se rapprocher plus du consommateur, par le biais de la dégustation, cette nouvelle forme de marketing couramment développée ailleurs ,et faire plus d'effort pour développer la qualité des produits pour faire face au produit importé . A son tour M.Hariz, le président de la fédération des consommateurs, a profité de l'occasion pour sensibiliser les consommateurs sur l'importance de consommer les produits locaux pour développer l'économie et luter contre le chômage, comme il a appelé les consommateurs à être plus exigents et s'implique dans la lutte contre les risques liés à la consommation de produits non conformes. M. Hadj Belhouari a remercié, de sont côté l'ensemble des participants, comme il a annoncé que malgré que ce salon, qui est une première du genre en niveau national, a enregistré plus de 3600 visiteurs pendant sept jours, les visiteurs on bien apprécié l'idée de la dégustation .Au final, M.Yousfi a remercié l'ensemble des participants pour leur participation, et leur volonté d'être des sociétés citoyennes soucieuses de la qualité et la satisfaction des consommateurs, comme il a remercié les membres du jury, le personnel de l'Emec, l'association des consommateurs de la wilaya d'Oran, pour les efforts consentis pour la réussite de cet évènement .K.B.
Rentabilités macroéconomiques supplémentaires
L'Algérie, comme l'indiquent ses nombreux indicateurs économiques et sociaux, est sur la bonne voie du redressement de la "barre". La chute des déficits dans divers secteurs et l'augmentation des atouts structurels, le regain de l'essor de l'industrie et de l'agriculture corrigent au fur et à mesure la dépendance des importations. Les perspectives mesurées sur ce qui reste à atteindre à l'horizon 2014 font parties des préoccupations majeures, notamment en ce qui concerne le soutien à l'actuel rythme de croissance. L'engagement des mesures préalables indispensables à la continuité de la relance économique, constitue en soi, le respect du programme tracé pour finaliser tous les objectifs, et c'est là l'essentiel sur la nécessité de bien "négocier" ce défi le plus sérieux, qui d'ailleurs modifiera l'image économique du pays, stimulera la productivité susceptible à son tour de doper les exportations, de réaliser d'immenses rentabilités macroéconomiques supplémentaires, et enfin d'assurer la continuité des facteurs améliorant le niveau et la qualité de vie des populations. Cette vision claire, qui constitue l'ordre du jour des plus hautes autorités du pays, se veut un fort "outil" de sortie d'un certain cycle de déficits et de retards, encourage et alimente les secteurs productifs à se "faire" d'eux-mêmes les ressources qui leur sont indispensables. Cette tendance à contribuer à la formulation d'une nouvelle stratégie de croissance a pour but d'améliorer la production et la productivité, tout en tenant compte de la durabilité du développement durable et plus singulièrement à "raviver" à chaque occasion les mesures et les dispositions prises en ce qui concerne la création d'emplois, la promotion de la stratégie industrielle et une expansion excessive du secteur agricole et la mise à contribution de nouveaux mécanismes pour évaluer et enrichir en permanence cette ambitieuse démarche dont les canaux sont appelés à se diversifier et être plus compétitifs. A cette fin, il s'agit surtout de stimuler la croissance économique, l'emploi et d'accroître la qualité de vie, c'est l'essence même de la politique menée en ce sens et qui repose sur l'équilibre entre les priorités de nature humaine, économique, sociale et environnementale. Aussi, le partage des prérogatives et des missions entre les différents partenaires socioéconomiques nationaux et la valorisation des compétences, permet au pays de faire bon usage de ses ressources naturelles et économiques et des les maintenir à travers des pratiques de développement durable pour répondre en premier aux besoins actuels et futurs des populations dans la plus grande équité aux plans social et économique.B. Chellali
Bruxelles au secours des réfugiés et des personnes touchées par le conflit au Yemen
La Commission européenne a annoncé aujourd’hui qu’elle débloquait une enveloppe de 10 millions € afin de répondre aux besoins humanitaires urgents au Yemen exacerbés par l'aide insuffisante émanant de la communauté internationale.
Les fonds serviront à fournir des abris, de l’eau et des équipements sanitaires, à répondre aux besoins alimentaires, à garantir les moyens de subsistance et à assurer les besoins sanitaires de base ainsi que la protection. L’argent est destiné aux plus vulnérables des 350 000 personnes déplacées à l’intérieur du pays, à leurs communautés d’accueil et aux 170 000 réfugiés étrangers présents au Yémen. Les actions d’aide humanitaire aux personnes déplacées en raison du conflit sont entravées par l’insécurité permanente qui sévit même en dehors de la zone de conflits au Nord Yémen. Une partie des fonds de la Commission servira donc à surveiller les conditions de sécurité en rapide mutation et à améliorer la coordination entre les acteurs du secteur humanitaire et les donateurs. La prise de conscience des principes de neutralité, d’impartialité et d’indépendance de l’aide humanitaire est également nécessaire pour étendre l’espace humanitaire. Pour plus d'informations: http://ec.europa.eu/echo/index_fr.htm
L’Algérie soutient le développement des technologies permettant le captage et le stockage du CO2
L’Algérie soutient le développement des technologies permettant le captage et le stockage du CO2 selon Mr le ministre Youcef Yousfi
Le ministre de l’Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, accorde une grande importance à la question du captage et du stockage de carbone. L’une de ses premières interventions à sa prise de fonction a d’ailleurs été consacrée à ce sujet. Le ministre a affirmé, dans ce sens, le grand soutien de l’Algérie au développement des technologies qui aident à atteindre les objectifs susmentionnés. Le nouveau ministre de l’Energie et des Mines estime que la technologie de captage et de stockage de carbone (CSC) devrait bénéficier du mécanisme de développement propre dans un futur accord sur la lutte contre le changement climatique après 2012, donc après l’expiration du protocole de Kyoto.
L’Algérie se prononce en faveur de cette éligibilité et réaffirme son engagement à soutenir le déploiement des technologies CSC, a souligné le ministre, a rapporté la revue spécialisée Pétrole et gaz arabes. « Alors que certains pays exportateurs de pétrole, notamment l’Arabie saoudite et la Russie, tentent de minimiser l’impact négatif du changement climatique, M. Yousfi a clairement expliqué que cette tendance représentait une menace pour l’humanité et pour la biodiversité, en particulier pour les pays et les écosystèmes les plus vulnérables », a commenté la revue Pétrole et gaz arabes. Le ministre a, par ailleurs, tenu à préciser que « l’Algérie a fait des efforts considérables pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ». Sur ce point, il a notamment cité « la diminution du torchage du gaz associé et le recours au captage et au stockage du CO2 pour le projet gazier d’In Salah ».
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com D’après le Jeune Indépendant
Le ministre de l’Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, accorde une grande importance à la question du captage et du stockage de carbone. L’une de ses premières interventions à sa prise de fonction a d’ailleurs été consacrée à ce sujet. Le ministre a affirmé, dans ce sens, le grand soutien de l’Algérie au développement des technologies qui aident à atteindre les objectifs susmentionnés. Le nouveau ministre de l’Energie et des Mines estime que la technologie de captage et de stockage de carbone (CSC) devrait bénéficier du mécanisme de développement propre dans un futur accord sur la lutte contre le changement climatique après 2012, donc après l’expiration du protocole de Kyoto.
L’Algérie se prononce en faveur de cette éligibilité et réaffirme son engagement à soutenir le déploiement des technologies CSC, a souligné le ministre, a rapporté la revue spécialisée Pétrole et gaz arabes. « Alors que certains pays exportateurs de pétrole, notamment l’Arabie saoudite et la Russie, tentent de minimiser l’impact négatif du changement climatique, M. Yousfi a clairement expliqué que cette tendance représentait une menace pour l’humanité et pour la biodiversité, en particulier pour les pays et les écosystèmes les plus vulnérables », a commenté la revue Pétrole et gaz arabes. Le ministre a, par ailleurs, tenu à préciser que « l’Algérie a fait des efforts considérables pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ». Sur ce point, il a notamment cité « la diminution du torchage du gaz associé et le recours au captage et au stockage du CO2 pour le projet gazier d’In Salah ».
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com D’après le Jeune Indépendant
Le processus visant à la création d'un Etat palestien
Le statut de la délégation de Palestine relevé
Bernard Kouchner a annoncé lundi que la France avait relevé le statut diplomatique de la délégation générale de Palestine afin de soutenir le processus visant à la création d'un Etat palestinien d'ici le premier trimestre 2012. Le ministre français des Affaires étrangères a fait savoir que la délégation serait désormais appelée "mission de Palestine" et le délégué général "ambassadeur, chef de mission de Palestine". "L'année 2010 doit être celle d'une avancée décisive sur le chemin de la paix. Si nous attendons, nous faisons reculer les chances de la paix", a indiqué le chef de la diplomatie française. "Le moment est venu de bousculer les agendas, les conservatismes et les frilosités pour régler un conflit qui n'est pas régional mais mondial dans ses conséquences", a-t-il ajouté
Bernard Kouchner a annoncé lundi que la France avait relevé le statut diplomatique de la délégation générale de Palestine afin de soutenir le processus visant à la création d'un Etat palestinien d'ici le premier trimestre 2012. Le ministre français des Affaires étrangères a fait savoir que la délégation serait désormais appelée "mission de Palestine" et le délégué général "ambassadeur, chef de mission de Palestine". "L'année 2010 doit être celle d'une avancée décisive sur le chemin de la paix. Si nous attendons, nous faisons reculer les chances de la paix", a indiqué le chef de la diplomatie française. "Le moment est venu de bousculer les agendas, les conservatismes et les frilosités pour régler un conflit qui n'est pas régional mais mondial dans ses conséquences", a-t-il ajouté
Wauquiez pérore, SFR va en Algérie
Laureline Dupont - Marianne
Alors que Laurent Wauquiez vient d'annoncer l'organisation d'«Assises des centres d'appels» afin de lutter contre la délocalisation outre-Méditerranée de ces plateformes téléphoniques, SFR persiste et signe en annonçant l'implantation d'un nouveau centre d'appel en Algérie
Le 12 juillet, Laurent Wauquiez semblait bien décidé à partir en guerre contre les délocalisations des centres d'appels. Si le secrétaire d'Etat à l'Emploi ne prévoyait pas de grand chambardement, il annonçait au moins la tenue d'« Assises des centres d'appels », une décision saluée par les syndicats des télécoms qui réclament depuis un an l'impossibilité pour les concessions publiques de délocaliser. Mais voilà que l'opérateur de téléphonie mobile SFR vient de jeter de l'huile sur le feu. Selon un communiqué de la CFE-CGC et de l'UNSA télécoms, SFR s'apprêterait à implanter un nouveau centre d'appels en Algérie. Un projet qui a fait bondir les syndicats, ces derniers considérant la décision de l'opérateur comme une « véritable provocation ». Explications d'une délocalisation annoncée.Comme bon nombre de grandes entreprises, SFR a choisi de confier à une entreprise spécialisée le traitement de ses plateformes d'appels. Il existe des centaines d'entreprises de ce genre en France. Teleperformance, Arvato, Webhelp constituent les principaux acteurs de ce marché florissant. Webhelp, « opérateur international de centre d'appels » essentiellement implanté au Maroc, a en charge l'externalisation des services clients d'SFR, de La Redoute, des Pages jaunes et bien d'autres.
Sur son site, Webhelp a tout prévu, pour convaincre les plus sceptiques, un onglet « Pourquoi externaliser son centre d'appels ? » présente les nombreux avantages de l'externalisation. Le vocabulaire est soigneusement choisi, il n'y est jamais question de délocalisation mais toujours d'« externalisation », un terme qui renvoie à un concept plus positif, celui de l'entreprise qui fait appel à un sous-traitant pour gérer ses plateformes téléphoniques. Un terme plus technique aussi et donc plus flou qui a le mérite d'englober l'idée de délocalisation sans avoir à la nommer. Webhelp préfère parler d'« externalisation offshore ».
Pour séduire ses clients, le site assure par exemple que de nombreux reportages ou articles ont « attiré l'attention des directions générales sur les bénéfices induits que l'on peut classer en trois catégories ». Après la baisse des coûts pour l'entreprise, Webhelp vante la « flexibilité accrue en raison de la souplesse de la législation ». Comme ça c'est clair, inutile de s'embarrasser à sauver de l'emploi en France puisque la loi permet de délocaliser à tout bout de champ en toute impunité. Laurent Wauquiez a du pain sur la planche, pas sûr que ses « Assises » suffisent à refroidir des entreprises passées maître dans l'art de la délocalisation.
Enfin le site célèbre « la qualité identique et parfois supérieure grâce à des téléconseillers maîtrisant le français sans accent, recrutés sur des profils académiques (bac +3/bac +4 en moyenne) ». Difficile de dire quel reportage les dirigeants de Webhep ont regardé mais certainement pas les mêmes que le téléspectateur lambda. Les reportages les plus courants, pourtant diffusés en clair sur des chaînes publiques ET privées à des horaires décents, ont tous tendance à dépeindre les situations ubuesques de ces centres d'appels. Les téléopérateurs marocains et autres, surqualifiés pour le poste et sous payés, se retrouvent dans l'obligation de changer de nom pour ne pas dévoiler le lieu de l'appel. Webhelp ne ment pas : la qualité est au rendez-vous pour l'entreprise et ses clients mais à quel prix pour les salariés ? Avec une économie pour l'opérateur évaluée à 300 millions par les syndicats de télécoms, difficile de résister à l'appel de l'étranger. Pour l'instant, le directeur de la communication de SFR, Nicolas Chatain, a déclaré à l'AFP qu'« il n'y avait aucun projet en Algérie au titre de SFR ». Du côté de Webhelp, on se montre moins catégorique : « Il n'y a qu'un projet d'ouverture en Algérie ». Webhelp compterait à ce jour 3656 collaborateurs au Maroc contre seulement 590 en France. Que le centre d'appel d'SFR soit construit en Algérie ou non, ne représente finalement qu'une infime partie du problème. Si Laurent Wauquiez veut en finir avec la délocalisation des centres d'appels, il devra d'abord partie en guerre contre toutes ces entreprises spécialisées dans l'externalisation des centres d'appels, aux chiffres d'affaires annuels exorbitants. Webhelp est arrivée 42e en 2009 au classement « Deloitte Technology Fast 50 » pour sa croissance de 675 % sur cinq ans. Avec une telle croissance, ces entreprises ne laisseront pas les Assises des centres d'appels malmener leur business prospère.
Libellés :
SFR va en Algérie,
Wauquiez pérore
BranchOut veut faire de Facebook un réseau professionnel
http://www.atelier.fr/applications/10/26072010/application-facebook-reseau-professionnel-amis-linkedlin-viadeo-profil-social--40056-.html
BranchOut veut faire de Facebook un réseau professionnel
L'application permet d'élargir son réseau en puisant des informations strictement liées au travail sur le profil des proches de ses contacts. Une initiative dont l'efficacité prête au débat
BranchOut veut faire de Facebook un réseau professionnel
L'application permet d'élargir son réseau en puisant des informations strictement liées au travail sur le profil des proches de ses contacts. Une initiative dont l'efficacité prête au débat
Estimant que 80 % des nouveaux emplois sont la conséquence directe d'un réseau d'amis, BranchOut lance une application professionnelle sur Facebook. L'idée ? Mettre à profit un réseau social existant pour tisser un réseau professionnel et identifier des opportunités de business. "L'écart entre la vie personnelle et professionnelle des utilisateurs Facebook se rétrécit", souligne ainsi Rick Marini, PDG de BranchOut. Techniquement, l'application crée un profil parallèle à celui déjà existant, et ne comporte que des informations professionnelles : précédents employeurs, poste, fonctions, nombre d'amis... Au travers de différentes rubriques - contacts, profil, jobs, invitations et discussions - les utilisateurs peuvent savoir précisément où travaillent leurs contacts et les "amis" de ces derniers. Et consulter l'ensemble de leurs informations professionnelles, y compris celles que les utilisateurs ont choisi d'ouvrir à tous, dans leurs paramètres personnels.
Identifier des opportunités de business
Le module permet également à tout utilisateur de poster une offre d'emploi consultable et téléchargeable par l'ensemble de son réseau. Il est par ailleurs possible de faire une recherche par entreprise, pour voir qui est en lien avec telle ou telle compagnie. Savoir qui en est salarié, ou ancien salarié, par exemple. Le tout sans être obligé de devenir "ami" avec la personne en question, et de lui ouvrir sa page personnelle. "L'application veut agir comme un relais d'informations professionnelles axé sur la collaboration entre les membres Facebook", confirme Jacques Froissant, fondateur de Altaide, interrogé par L'Atelier. Et de souligner sa prétention à être "un outil complémentaire des sites professionnels existants - Linkedin ou Viadeo - abordant une plus grande catégorie de la population dite 'active'" souligne-t-il.
Préférer l'existant ?
Reste qu'il existe encore une barrière entre réseau professionnel et plate-forme sociale, note le responsable. "Et cela pourrait nuire au développement de cette application, du moins en Europe", nuance-t-il. Un constat partagé par Louis-Serge Real Del Sarte, consultant chez EasyNetWork, pour qui, sur le plan professionnel, les individus ont tendance à privilégier des sites ayant déjà fait leurs preuves. "Les salariés veulent une plate-forme sur laquelle la sécurité n'est plus à assurer, et ayant une longueur d'avance, tant en terme d'arborescence du site que d'expérience", note-t-il à L'Atelier.
Identifier des opportunités de business
Le module permet également à tout utilisateur de poster une offre d'emploi consultable et téléchargeable par l'ensemble de son réseau. Il est par ailleurs possible de faire une recherche par entreprise, pour voir qui est en lien avec telle ou telle compagnie. Savoir qui en est salarié, ou ancien salarié, par exemple. Le tout sans être obligé de devenir "ami" avec la personne en question, et de lui ouvrir sa page personnelle. "L'application veut agir comme un relais d'informations professionnelles axé sur la collaboration entre les membres Facebook", confirme Jacques Froissant, fondateur de Altaide, interrogé par L'Atelier. Et de souligner sa prétention à être "un outil complémentaire des sites professionnels existants - Linkedin ou Viadeo - abordant une plus grande catégorie de la population dite 'active'" souligne-t-il.
Préférer l'existant ?
Reste qu'il existe encore une barrière entre réseau professionnel et plate-forme sociale, note le responsable. "Et cela pourrait nuire au développement de cette application, du moins en Europe", nuance-t-il. Un constat partagé par Louis-Serge Real Del Sarte, consultant chez EasyNetWork, pour qui, sur le plan professionnel, les individus ont tendance à privilégier des sites ayant déjà fait leurs preuves. "Les salariés veulent une plate-forme sur laquelle la sécurité n'est plus à assurer, et ayant une longueur d'avance, tant en terme d'arborescence du site que d'expérience", note-t-il à L'Atelier.
L'UE l'ouverture de négociations d'adhésion avec l'Islande
L'UE approuve l'ouverture de négociations d'adhésion avec l'Islande
Belgique- Politique 14:27 Les ministres européens des Affaires étrangères ont formellement approuvé lundi à Bruxelles l'ouverture de négociations d'adhésion à l'Union européenne avec l'Islande. Celles-ci commenceront dès demain/mardi sous présidence belge. Déjà membre de l'Espace économique européen (EEE), ainsi que de l'espace sans frontières de Schengen, l'examen de la candidature de l'Islande devrait s'en trouver accéléré, a indiqué lundi le chef de la diplomatie belge, Steven Vanackere (CD&V). Celui-ci a toutefois assuré que l'île ne bénéficierait d'aucun traitement de faveur par rapport aux autres pays candidats à l'adhésion, tels la Turquie ou les pays des Balkans. "Regardons la réalité en face. Il y aura du travail à faire", a insisté M. Vanackere qui s'attend à des négociations difficiles sur le secteur financier, l'environnement, la pêche ou la chasse à la baleine que l'Islande pratique toujours, en dépit du moratoire observé par l'UE. Ces négociations devraient durer entre 12 et 18 mois, ce qui devrait permettre à l'Islande de devenir le 29e Etat de l'Union, après la Croatie, appelée à rejoindre le bloc en 2011 ou début 2012. Sérieusement secouée par la crise financière, l'Islande avait déposé sa candidature en juillet 2009 dans l'espoir surtout d'adhérer à l'euro. Reykjavik table sur une adhésion à l'horizon 2012, à condition qu'elle soit approuvée par référendum par les 300.000 Islandais. Or, l'opposition à l'UE ne cesse de croître sur l'île, un sondage mené en juin plaçant le non à 60%, contre encore 54% en novembre dernier. (ROJ)
Belgique- Politique 14:27 Les ministres européens des Affaires étrangères ont formellement approuvé lundi à Bruxelles l'ouverture de négociations d'adhésion à l'Union européenne avec l'Islande. Celles-ci commenceront dès demain/mardi sous présidence belge. Déjà membre de l'Espace économique européen (EEE), ainsi que de l'espace sans frontières de Schengen, l'examen de la candidature de l'Islande devrait s'en trouver accéléré, a indiqué lundi le chef de la diplomatie belge, Steven Vanackere (CD&V). Celui-ci a toutefois assuré que l'île ne bénéficierait d'aucun traitement de faveur par rapport aux autres pays candidats à l'adhésion, tels la Turquie ou les pays des Balkans. "Regardons la réalité en face. Il y aura du travail à faire", a insisté M. Vanackere qui s'attend à des négociations difficiles sur le secteur financier, l'environnement, la pêche ou la chasse à la baleine que l'Islande pratique toujours, en dépit du moratoire observé par l'UE. Ces négociations devraient durer entre 12 et 18 mois, ce qui devrait permettre à l'Islande de devenir le 29e Etat de l'Union, après la Croatie, appelée à rejoindre le bloc en 2011 ou début 2012. Sérieusement secouée par la crise financière, l'Islande avait déposé sa candidature en juillet 2009 dans l'espoir surtout d'adhérer à l'euro. Reykjavik table sur une adhésion à l'horizon 2012, à condition qu'elle soit approuvée par référendum par les 300.000 Islandais. Or, l'opposition à l'UE ne cesse de croître sur l'île, un sondage mené en juin plaçant le non à 60%, contre encore 54% en novembre dernier. (ROJ)
Energie solaire : Le ministre de l’énergie et des mines annonce un projet "plus grand que Désertec
Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Samedi 24 juillet 2010
En marge de la clôture de la session du printemps du parlement, le ministre de l’Energie et des mines, Youssef Yousfi, a affirmé que le contrôle interne du groupe Sonatrach a été renforcé et se poursuit dans la rigueur et la stabilité. « Nous sommes en train de renforcer les mesures de contrôle interne au niveau de Sonatrach dans la rigueur et la stabilité », a-t-il fait savoir, en affirmant : « En parallèle au renforcement du contrôle interne, le groupe maintiendra sa stratégie énergétique qui est celle de l’Algérie ». M. Yousfi a souligné que « la stratégie du secteur de l’énergie a toujours été la même et est axée autour du renforcement du potentiel énergétique du pays, de l’association de toutes les sources de l’énergie pour approvisionner le pays et la gestion des ressources avec rationalité ». Le ministre a indiqué, en outre, que « nous allons insister sur la nécessité de fabriquer en Algérie un certain nombre de composants et d’équipements, dont on a besoin pour l’industrie pétrolière et gazière en Algérie ».
Pour ce qui est du retrait des investissements de Sonatrach de la Mauritanie, M. Yousfi a estimé que Sonatrach « agit selon ses intérêts et ceux du pays », avant de souligner que « nous sommes actuellement en train d’étudier toutes les possibilités liées aux activités à l’international du groupe en fonction des intérêts de l’entreprise et du pays ». S’agissant du projet d’énergie solaire Desertec, il a déclaré que notre pays comptait réaliser un projet plus important. A ce propos, M. Yousfi a précisé que « l’Algérie va faire plus, et compte réaliser une nouvelle ville, dont l’électricité est entièrement solaire ». Par ailleurs, concernant la tarification de l’électricité, le ministre a fait remarquer que la décision revient au gouvernement. Toutefois, il a estimé nécessaire de mettre le paquet pour améliorer la qualité de service fourni par Sonelgaz. Pour améliorer le service, dira-t-il, « Sonelgaz doit être solide et capable de faire face à la nécessité de renforcer ses potentialités humaines et financières d’approvisionnement de l’énergie électrique et gazière dans le pays ». Le ministre rassure, en disant que « le gouvernement a étudié toutes les possibilités et optera pour la solution la plus rationnelle pour le citoyen et pour l’entreprise, le but étant d’assurer au citoyen une source fiable d’électricité avec une qualité de service conforme aux normes internationales ».
Horizons
Samedi 24 juillet 2010
En marge de la clôture de la session du printemps du parlement, le ministre de l’Energie et des mines, Youssef Yousfi, a affirmé que le contrôle interne du groupe Sonatrach a été renforcé et se poursuit dans la rigueur et la stabilité. « Nous sommes en train de renforcer les mesures de contrôle interne au niveau de Sonatrach dans la rigueur et la stabilité », a-t-il fait savoir, en affirmant : « En parallèle au renforcement du contrôle interne, le groupe maintiendra sa stratégie énergétique qui est celle de l’Algérie ». M. Yousfi a souligné que « la stratégie du secteur de l’énergie a toujours été la même et est axée autour du renforcement du potentiel énergétique du pays, de l’association de toutes les sources de l’énergie pour approvisionner le pays et la gestion des ressources avec rationalité ». Le ministre a indiqué, en outre, que « nous allons insister sur la nécessité de fabriquer en Algérie un certain nombre de composants et d’équipements, dont on a besoin pour l’industrie pétrolière et gazière en Algérie ».
Pour ce qui est du retrait des investissements de Sonatrach de la Mauritanie, M. Yousfi a estimé que Sonatrach « agit selon ses intérêts et ceux du pays », avant de souligner que « nous sommes actuellement en train d’étudier toutes les possibilités liées aux activités à l’international du groupe en fonction des intérêts de l’entreprise et du pays ». S’agissant du projet d’énergie solaire Desertec, il a déclaré que notre pays comptait réaliser un projet plus important. A ce propos, M. Yousfi a précisé que « l’Algérie va faire plus, et compte réaliser une nouvelle ville, dont l’électricité est entièrement solaire ». Par ailleurs, concernant la tarification de l’électricité, le ministre a fait remarquer que la décision revient au gouvernement. Toutefois, il a estimé nécessaire de mettre le paquet pour améliorer la qualité de service fourni par Sonelgaz. Pour améliorer le service, dira-t-il, « Sonelgaz doit être solide et capable de faire face à la nécessité de renforcer ses potentialités humaines et financières d’approvisionnement de l’énergie électrique et gazière dans le pays ». Le ministre rassure, en disant que « le gouvernement a étudié toutes les possibilités et optera pour la solution la plus rationnelle pour le citoyen et pour l’entreprise, le but étant d’assurer au citoyen une source fiable d’électricité avec une qualité de service conforme aux normes internationales ».
Horizons
L’Algérie se dirige vers la réalisation de projets alternatifs en termes d’énergies renouvelables
L’Algérie tourne le dos à Desertec
L’Algérie se dirige vers la réalisation de projets alternatifs en termes d’énergies renouvelables et s’éloigne du méga projet européen Desertec conduit pars des géants de l’industrie allemande et soutenu par l’Algérien Cevital. Le nouveau ministre de l’énergie et des mines Youssef Yousfi a, dans sa dernière déclaration, fait savoir que le gouvernement algérien a d’autres projets pour développer l’energie nucléaire dans le pays que Desertec. Par ailleurs, M. Youssef Yousfi a indiqué que l’Algérie réalisera un projet plus important que celui proposé par les compagnies allemandes. Néanmoins, la question qui s’impose c’est : quelle serait la nature du projet que l’Algérie réalisera et qui sera plus important que celui de « Désertech », sachant que ce dernier coûtera une enveloppe financière de 400 milliards euros et couvrira tous les pays de l’Afrique du Nord qu’il reliera à l’Europe. Les réserves de l’Algérie sur le projet européen concernent la souveraineté sur ces installations, de propriété étrangères, qui seront implantées sur le territoire algérien ainsi que la durée de réalisation du projet qui est jugée longue.
Sécurité et stabilité du Grand Maghreb
Sécurité et stabilité du Grand Maghreb
Par Ahmed Ounaïes et Mehdi Taje
Le grand mérite du traité de Marrakech qui remonte au 17 février 1989 est qu’il avait levé les incertitudes qui pesaient alors sur l’avenir du Grand Maghreb : le processus maghrébin était gelé depuis la 7e session de la Conférence des Ministres de l’Economie (Alger, 21 mai 1975). Quinze ans plus tard, l’UMA renouait avec l’espoir : elle promettait l’entente politique, l’intégration économique et, à terme, la promotion d’un pôle stratégique. Ces promesses ne se sont pas vérifiées : le conflit du Sahara n’est pas réglé ; les pays membres ont entrepris depuis quinze ans de construire leur sécurité et leur économie dans une logique de non intégration du Maghreb. De surcroît, le Maghreb connaît depuis 2006 une course aux armements sans précédent ainsi que des assauts meurtriers de la nébuleuse AQMI. Alors que l’évolution générale dans le monde privilégie l’édification de grands ensembles régionaux, le projet magrébin régresse depuis décembre 1995, affecte les intérêts économiques des pays membres et affaiblit leur sécurité globale.Placés sous l’emblème »Maghreb sans frontière », les pays membres avaient pourtant manifesté un élan volontariste intense ayant permis de tenir 5 sessions du Conseil de la Présidence entre janvier 1990 et avril 1994, et 18 sessions du Conseil des Ministres entre 1990 et 1995. Or, trois événements intérieurs ont brisé cet élan et fini par geler l’institution : la crise algérienne de janvier 1992 (déclenchement de la campagne de violence par les extrémistes islamiques) ; les sanctions imposées à la Libye en avril 1992 ; et, en décembre 1995, l’échange de lettres entre les Ministres des Affaires Etrangères du Maroc et de l’Algérie, centré sur le conflit du Sahara. Cet échange de lettres a déterminé la longue pause qui se prolonge jusqu’à nos jours.
Cinq ans plus tard, des sessions ministérielles et techniques ont repris, sans entraîner pour autant le redémarrage effectif de l’Union, ni un effort de convergence dans le champ régional et international. En 2010, vingt et un ans après la création de l’UMA, seul subsiste le Dialogue 5 + 5, tandis que plusieurs faits nouveaux ont changé la scène et changé les acteurs.
Renouvellement de la scène et des acteurs
Le Dialogue 5 + 5 est le seul qui s’adresse aux cinq pays de l’UMA. Bien qu’il ait été suspendu de janvier 1992 à janvier 2001 comme suite aux sanctions imposées alors à la Libye par la France, le Royaume Uni et les Etats-Unis, son rétablissement après un gel de 10 ans signifie qu’il représente une nécessité régionale. Or, en dépit de la volonté déclarée des partenaires européens de favoriser la promotion d’un ensemble maghrébin, les pays membres continuent d’agir isolément : aucune structure n’organise la coordination entre eux. Nos pays ignorent la rationalité multilatérale.
A part ce Dialogue, le seul où les cinq soient tous représentés, les pays du Maghreb participent inégalement dans les autres initiatives internationales et régionales : Processus de Paix arabo israélien, Dialogues avec l’OSCE, l’UEO et l’OTAN, Partenariat EuroMed et Union Pour la Méditerranée. La Libye n’est pas seulement non membre de l’UPM, elle lui est ouvertement hostile. Dans toutes ces instances, les positions des pays maghrébins participants ne sont pas coordonnées.
Cette incohérence est aggravée par les évolutions enregistrées au cours des 15 dernières années qui posent la question de principe quant à l’avenir du Maghreb comme entité géopolitique et qui affectent la sécurité globale de la région. Nous retenons quatre évolutions significatives : le rapport à l’Europe ; la course aux armements ; le sahel africain ; et deux visions du Maghreb.
1- Le rapport à l’Europe
Le Partenariat Euro-méditerranéen a profondément restructuré l’économie du Maghreb. Bien que les engagements soient limités aux trois pays centraux, ils ont entraîné des changements majeurs dans l’ensemble de la région :
* Les trois pays centraux deviennent membres d’une zone européenne de Libre Echange ; leurs exportations se sont accrues en 15 ans de 2 à 5 fois;
* L’Algérie et la Libye abandonnent le modèle de l’économie dirigée et adoptent progressivement les bases de l’économie libérale : c’est une véritable révolution idéologique ; relativement à l’Algérie, le revirement s’étend également à l’OTAN : c’est après la visite historique du Président Bouteflika au Secrétaire Général de l’OTAN en décembre 2001 que l’Algérie a établi des rapports positifs avec l’Organisation et intégré le Dialogue OTAN Méditerranée ; en outre, la Libye vient de signer le 20 mai dernier un Accord commercial avec les Etats-Unis ;
* Les échanges économiques Sud-Nord se sont intensifiés, créant une structure de polarisation ; un réseau de 3 gazoducs lie le Maghreb à l’Europe ; un 4e gazoduc en projet liera directement l’Algérie à l’Espagne (Arzew-Almeria) et un 5e liera le Nigeria à l’Europe via l’Algérie. Ce réseau en expansion constitue un lien structurel entre le Maghreb et l’Europe et fournit déjà 13 % des besoins européens en énergie ;
* La Libye a ouvert le 13 novembre 2008, avec l’Union Européenne, des négociations en vue d’établir un accord-cadre destiné à établir le libre échange entre les deux parties ;
* Le Marché européen constitue plus de 60 % des échanges de la Libye et plus de 70 % des échanges de la Mauritanie. Avec les trois autres pays, il représente 65 % à 80 % de leurs échanges. Ces rapports illustrent une emprise Nord Sud très forte et créent pour chaque pays un lien vital avec l’Europe.
* Tous ces liens sont bilatéraux, sans un effort d’intégration du marché maghrébin ; les bénéfices induits pour les pays du Maghreb seraient très supérieurs si le marché maghrébin était décloisonné et que le régime Nord-Sud était également élargi dans le sens Sud-Sud. Le manque à gagner, selon le rapport de l’Institut Peterson (octobre 2008) est de 2 points de croissance économique pour chaque pays ; selon une étude Potomac & SAIS publiée à Washington en mars 2009, les IDE sont freinés de l’ordre de $1 milliard / an. Dans ce contexte, le risque d’éclatement du Maghreb ne saurait être écarté.
2- La course aux armements
Une course aux armements est lancée au Maghreb au cours des trois dernières années. En mars 2006 et de nouveau en mars 2007, l’Algérie passe deux séries de commandes d’armement à la Russie qui totalisent plus de $10 milliards. Les listes comprennent des chasseurs MIG-29 et SU-30, d’autres avions d’entraînement et de combat YAK-130, hélicoptères de combat, chars, missiles et des unités navales. En avril 2009, l’Algérie décide l’acquisition de frégates multi missions FREMM. La presse algérienne révèle en octobre 2009 que l’Algérie vient de signer avec l’Italie un contrat de €4 milliards pour l’acquisition de 6 frégates FREMM équipées de missiles anti-sous-marins. Ce contrat remplace un contrat précédent conclu avec la France que l’Algérie a décidé d’annuler en raison de la fourniture à Rabat de frégates de même nature. Les visites à Alger du Secrétaire britannique à la défense (26 octobre 2009) et de l’officier responsable de la lutte anti terroriste à Londres (décembre 2009) sont liées à d’autres commandes : 4 frégates et une base logistique maritime d’une valeur totale de € 4 à 4, 5 milliards ainsi que 80 hélicoptères (dont 40 de type Merlin et d’autres de type AW 109 et AW 139) d’une valeur totale de € 5 milliards.
En 2008, le Maroc passe une commande aux Etats-Unis pour l’acquisition de 24 avions F16 pour un montant de $2,5 milliards, tout en modernisant sa flotte d’avions français Mirage. Le Maroc a également passé commande à la Hollande de trois unités de marine SIGMA 1600 T et pris livraison d’une frégate française FREMM. Avec l’Espagne, le Maroc a passé des marchés de €11 millions en 2007, de €114 millions en 2008 et pour un montant légèrement inférieur en 2009.
En mai 2007, la Libye signe avec le Royaume Uni un contrat d’acquisition de missiles pour $900 millions ; en août, deux contrats d’armement sont signés avec la France pour un montant de €296 millions ; en décembre, au cours de sa visite officielle en France, le Colonel Kadhafi signe des contrats d’armement pour € 4,5 milliards. D’avril à novembre 2008, il négocie avec la Russie 5 contrats d’armement pour une valeur de $5 milliards (dont des vedettes porte-missiles Molnya, des chasseurs Su-30 MKK, des chars T-90, des batteries de missiles sol-air Tor-M2E et modernisation des chars T-72). Le premier contrat vient d’être matérialisé le 30 janvier 2010 (€1,3 milliard). D’autres contrats de même nature sont en cours avec l’Ukraine.
Quelle menace sur le théâtre maghrébin justifie une telle course aux armements ? Un tel effort de réarmement pose le problème de la sécurité régionale. Il est difficile d’identifier une menace actuelle pouvant justifier des commandes de cette envergure. Le volume et la nature de l’armement ne recoupent que partiellement les exigences de la lutte contre le terrorisme qui, en effet, sévit dans les périphéries urbaines et dans le Sahara algérien. Or, l’armement lourd objet des marchés actuels n’est pas en rapport avec une menace de cette nature.
Quelle est la destination de cet armement ? Comment évaluer sa pertinence compte tenu de l’ampleur des programmes économiques, sociaux et culturels exigibles dans l’ensemble du Maghreb et en Algérie en particulier ? Sans exclure le champ méditerranéen plus large, notamment le foyer de crise au Proche Orient, les facteurs d’évaluation qui ont conclu à de tels marchés concernent l’ensemble des voisins dans la mesure où toute appréciation stratégique nationale est une composante inséparable de la perception stratégique régionale. Or, aucun effort n’est entrepris au sein de l’UMA pour clarifier les enjeux stratégiques communs, ni les axes de politique extérieure, afin de jeter les bases d’une région intégrée en mesure de dresser des priorités communes et de jouer un rôle d’acteur crédible à l’échelle régionale et à l’échelle mondiale. La non concertation stratégique des pays de l’UMA trahit une absence de confiance généralisée.
3- Le Sahel africain
La zone sahélienne constitue la ceinture de sécurité du Maghreb. La montée des périls dans cette zone interpelle autant les pays de la région que les pays européens et les Etats-Unis. C’est à la fois une zone de repli pour une fraction d’Al Qaïda (AQMI), un lieu de transit pour les armes, la drogue et le trafic des personnes. Depuis 2005, d’importantes initiatives stratégiques sont prises pour faire face à ce danger, associant les pays de la région ainsi que les Etats-Unis, l’Espagne, la France et l’Italie. Or, le 21 avril 2010, l’Algérie a installé à Tamanrasset un Etat-major associant seulement 4 pays : Algérie, Mauritanie, Mali et Niger. Là encore, pourquoi exclure les autres pays du Maghreb ?
4- Deux visions du Maghreb
Tous les pays réalisent que l’issue du conflit du Sahara détermine la carte politique de la région. Or, le règlement de la question se poursuit en dehors de l’UMA et tout est fait pour que la question soit tranchée hors du consensus maghrébin. Si l’Algérie et le Maroc restent impliqués, comment s’explique la passivité des trois autres pays face aux développements du conflit ? Le traité de Marrakech pose le Maghreb à cinq. Seule l’Algérie tient à créer un 6e Etat, l’Etat Sahraoui, et à projeter donc un Maghreb à 6. A cinq ou à six, le problème n’est pas d’ordre arithmétique : c’est un problème fondamental. Les implications d’un 6e Etat changent la carte politique et mettent en question la stabilité, la sécurité et la coopération régionale dans l’ensemble du Maghreb. Le Maroc, coupé de sa profondeur Est, est forcé de rechercher des ouvertures outre Mer et outre Atlantique et de garantir un espace alternatif économique et sécuritaire : l’Accord de libre échange avec les Etats-Unis et le statut avancé avec l’UE sont indicatifs.
La persistance du conflit trahit, chez les principaux dirigeants, une vision qui dépasse l’enjeu sahraoui et qui porte plus au fond sur le statut stratégique du Maghreb. Les conditions de la stabilité et de la paix dans la région seront largement déterminées par l’issue du conflit : le Maghreb sera-t-il un ensemble régional équilibré et affranchi des appréhensions hégémoniques ?
Les enjeux du Sahara
La création d’un sixième Etat implique, sur les plans sécuritaire et diplomatique, des conséquences très lourdes pour la région.
* Un Etat sahraoui né dans l’adversité de deux voisins immédiats sera forcé, pour assurer durablement sa sécurité, de faire appel à des pays plus puissants que tous ses voisins. Dans une première étape, il s’appuiera sur l’Algérie ;
* L’Algérie, dans l’affirmative, chercherait à installer des bases en territoire sahraoui ou s’efforcerait de le faire sous le moindre prétexte, avec pour conséquence d’inspirer au Maroc le sentiment d’être assiégé ;
* Divers prétendants, convoitant les ressources minières et halieutiques du jeune Etat et attirés par la position sur l’Atlantique, feront des offres à l’Etat Sahraoui qu’il négociera et acceptera par intérêt. Le cas échéant, les Etats Unis et l’Union Européenne admettraient difficilement l’installation dans la zone d’une puissance tierce : Japon ou Chine ou Brésil ou tout autre. L’enjeu, dans ces conditions, dépasserait les intérêts propres du jeune Etat sahraoui ;
* Le Maroc serait le deuxième Etat, après la Mauritanie, à admettre sa défaite. En toute hypothèse, il tiendrait une posture défensive et s’estimerait en devoir de maintenir son effort d’armement, tout en tenant compte du nouveau front continental et maritime ;
* La Mauritanie, qui avait dû se retirer du conflit en août 1979, serait coupée du Maroc qui constituait pour elle un facteur d’équilibre face aux pressions algériennes et sahraouies ;
* L’affaiblissement et la neutralisation du Maroc ne favorisent pas l’émergence d’un équilibre stratégique au sein du Maghreb. L’instauration d’un Etat dominant au centre du Maghreb concourt à pérenniser la militarisation (défense contre l’hégémonie) et la recherche d’alliances extérieures. L’Algérie à son tour s’impose ainsi un fardeau militaire très lourd et pour une période indéterminée ;
* Les conditions pour surmonter la fragmentation du Maghreb seraient affaiblies du fait même de la création d’un nouvel Etat imposé. Les chances d’édification d’un Maghreb intégré, équilibré, sécurisé et moins militarisé seraient d’autant plus réduites ;
* Dans une seconde phase, il est vraisemblable que l’Etat sahraoui, une fois consolidé, rejette la tutelle algérienne, risquant ainsi de provoquer une nouvelle course entre Algérie et Maroc pour absorber le territoire, avec pour corollaire l’inévitable arbitrage extérieur.
En toute hypothèse, la création d’un Etat sahraoui ne saurait favoriser ni la sécurité, ni la stabilité, ni l’unité du Maghreb. L’option fondamentale de non intégration et de non confiance a pour corollaire l’éclatement du Maghreb. Dans le temps, ce risque ne peut pas être écarté.
Les Etats concernés doivent en tirer à temps les conséquences.
Trois conclusions :
* Le berceau commun du Maghreb cesse d’être le garant de la sécurité et de la prospérité des pays de la région ; quand les pays membres construisent leur sécurité et leur économie hors du Maghreb, quel est l’avenir du Grand Maghreb uni ?
* Face aux enjeux économiques et stratégiques, y compris l’enjeu sahraoui, et face aux grandes évolutions de la scène européenne, méditerranéenne et saharienne, la passivité de la majorité des pays du Maghreb équivaut à une démission stratégique ;
* A défaut de confiance, la sécurité des pays individuels serait garantie par un pacte avec des puissances extérieures. Ce pacte serait-il bientôt écrit ?
A. Ounaïes et Mehdi Taje,
realpolitik.com
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Trois projets audiovisuels éducatifs arabes aidés par France Télévisions
Trois projets audiovisuels éducatifs arabes aidés par France Télévisions
(AFP) – 5 juil. 2010
MARSEILLE — Trois chaînes de télévision arabe vont être épaulées par des experts de France Télévisions dans le cadre de l'appel à projets Maarifa (savoir en arabe), sous l'égide du conseil culturel de l'Union pour la Méditerranée, pour réaliser des projets audiovisuels éducatifs innovants.
La chaîne marocaine Arrabia, la palestinienne Wattan TV et la jordanienne JRTV ont été sélectionnées parmi dix projets, a-t-on appris lundi lors d'une conférence de presse à Marseille, en présence notamment de Patrick de Carolis, PDG de France Télévisions.
Mektaba (bibliothèque en arabe), le projet marocain, est une fiction de 30 épisodes de 26 minutes à destination des enfants en quête de savoir.
Le projet palestinien intitulé Chabaab (jeunesse en arabe) est une émission en plateau de 12 épisodes faite pour et par les jeunes et diffusée à la télévision, sur le site internet de la chaîne et via les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter.
Enfin, Madrassati (bibliothèque en arabe) vise à développer les technologies numériques dans le cadre de la modernisation du système scolaire jordanien et à créer des contenus multimédias au service de l'éducation.
Le programme Maarifa, lancé le 6 avril 2010, mobilise un budget de 500.000 euros sur deux ans apporté par France Télévisions et Canal France international (CFI), filiale de France Télévisions et organisateur du projet.
Il vise à renforcer la production de programmes audiovisuels éducatifs pour les diffuseurs de la Méditerranée et du monde arabe.
Ces programmes doivent voir le jour dans 18 mois à l'issue d'une collaboration personnalisée avec un expert du CFI qui a également déployé des équipes en Irak, en Haïti, en Afrique du Sud ou en Palestine pour aider les journalistes nationaux à développer des projets audiovisuels.
Lancée en 2008 à l'initiative du président français Nicolas Sarkozy, l'UPM ambitionne de surmonter les crises politiques en Méditerranée, notamment au Proche-Orient, à travers des projets concrets de coopération.
L'UPM regroupe 43 pays: les 27 de l'UE, la Turquie, Israël et les pays arabes riverains de la Méditerranée.
Copyright © 2010 AFP.
Ageas céde son activité Turque à BNP
Ageas céde son activité turque à BNP
Avec Reuters
Ageas, auparavant connu sous le nom de Fortis, a conclu la vente de sa filiale turque d'assurance à BNP Paribas , ce qui constitue une nouvelle étape pour le groupe d'assurances belge dans la restructuration de ses activités. Ageas a déclaré dans un communiqué lundi que Fortis Emeklilik ve Hayat, qui a enregistré l'année dernière 62 millions d'euros de primes, serait vendue à BNP Paribas Assurance. La transaction devrait générer un gain limité et être finalisée au dernier trimestre 2010. Sans dévoiler le prix de l'opération, Ageas a dit que cette cession était conforme à son plan, annoncé en septembre 2009, de se concentrer sur ses activités pouvant atteindre une taille critique, contribuer au résultat net, et générer des rendements supérieurs aux coûts des fonds propres. Le groupe belge a déjà vendu ses activités d'assurance non-vie au Luxembourg, formé un partenariat avec le distributeur Tesco sur des assurances pour les particuliers en Grande-Bretagne s'est allié à BNP Paribas pour acheter la majorité des assurances non-vie d'UBI Banca en Italie. Aegas a également conclu l'acquisition de Kwik-Fit Insurance Services en Grande-Bretagne pour 215 millions de livres (257 millions d'euros). (voir [ID:nLDE66109K]) BNP Paribas Fortis détient une participation de 25% dans les activités belges d'Ageas. Source : Avec Reuters -->
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84e session au Caire de la conférence sur les réfugiés palestiniens dans les pays arabes
El Qods, la colonisation et le blocus à l’ordre du jour
Les questions d'El Qods, de la colonisation et du blocus imposé à Ghaza sont au cœur des travaux de la 84e session de la conférence sur les réfugiés palestiniens dans les pays arabes hôtes ouverts hier au Caire. La conférence examinera durant cinq jours la conjoncture interne palestinienne ainsi que le blocus israélien imposé sur la bande de Ghaza, la colonisation, l'immigration juive et la question des réfugiés palestiniens ainsi que les activités de l'UNRWA et sa situation financière, selon des sources responsables de la Ligue arabe.La ville d'El Qods, les violations de ses symboles sacrés, de son histoire culturelle, et de son patrimoine seront au centre de ces travaux. La Ligue arabe avait publié auparavant les messages que l'observateur général de Palestine auprès des Nations unies avait adressés au SG de l'ONU et le président du Conseil de la sécurité concernant les provocations pratiquées par les autorités israéliennes. Par ailleurs, les participants à cette conférence examineront les résultats du suivi du secrétariat général et les conséquences de la construction par Israël du mur de séparation dans les territoires palestiniens occupés. S'agissant des questions des réfugiés, le secrétariat général de la Ligue arabe présentera un rapport sur la situation des réfugiés palestiniens dans les pays d'accueil et un point de situation sur les efforts en cours et devant aboutir à une solution juste à ce problème conforme à la légalité internationale. Le président du département des réfugiés auprès de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), M. Zakaria Al agha a estimé lors d'une intervention que cette conférence qui se tient tous les six mois traduit l'interet porté à l'action arabe commune pour le soutien de la cause palestinienne et les droits du peuple palestinien au retour et à l'autodétermination. La délégation palestinienne oeuvrera à travers cette conférence à consolider la coopération et la coordination interarabes notamment entre les pays arabes frères hotes des réfugiés, soulignant que les recommandations de la 84e session seront soumises à la 134e session du Conseil de la Ligue arabe au niveau des ministres arabes des AE, le 16 septembre prochain. Le secrétaire général adjoint de la Ligue chargé des affaires de la Palestine M. Mohamed Sebih, a affirmé de son coté, que la réalisation de la paix au Moyen-Orient choisie par la Ligue arabe comme une option stratégique via l'initiative de la paix ne sera concrétisés qu'à travers le retrait d'Israël de tous les territoires arabes occupés et l'établissement de l'Etat palestinien indépendant avec le retour des réfugiés palestiniens.
Les questions d'El Qods, de la colonisation et du blocus imposé à Ghaza sont au cœur des travaux de la 84e session de la conférence sur les réfugiés palestiniens dans les pays arabes hôtes ouverts hier au Caire. La conférence examinera durant cinq jours la conjoncture interne palestinienne ainsi que le blocus israélien imposé sur la bande de Ghaza, la colonisation, l'immigration juive et la question des réfugiés palestiniens ainsi que les activités de l'UNRWA et sa situation financière, selon des sources responsables de la Ligue arabe.La ville d'El Qods, les violations de ses symboles sacrés, de son histoire culturelle, et de son patrimoine seront au centre de ces travaux. La Ligue arabe avait publié auparavant les messages que l'observateur général de Palestine auprès des Nations unies avait adressés au SG de l'ONU et le président du Conseil de la sécurité concernant les provocations pratiquées par les autorités israéliennes. Par ailleurs, les participants à cette conférence examineront les résultats du suivi du secrétariat général et les conséquences de la construction par Israël du mur de séparation dans les territoires palestiniens occupés. S'agissant des questions des réfugiés, le secrétariat général de la Ligue arabe présentera un rapport sur la situation des réfugiés palestiniens dans les pays d'accueil et un point de situation sur les efforts en cours et devant aboutir à une solution juste à ce problème conforme à la légalité internationale. Le président du département des réfugiés auprès de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), M. Zakaria Al agha a estimé lors d'une intervention que cette conférence qui se tient tous les six mois traduit l'interet porté à l'action arabe commune pour le soutien de la cause palestinienne et les droits du peuple palestinien au retour et à l'autodétermination. La délégation palestinienne oeuvrera à travers cette conférence à consolider la coopération et la coordination interarabes notamment entre les pays arabes frères hotes des réfugiés, soulignant que les recommandations de la 84e session seront soumises à la 134e session du Conseil de la Ligue arabe au niveau des ministres arabes des AE, le 16 septembre prochain. Le secrétaire général adjoint de la Ligue chargé des affaires de la Palestine M. Mohamed Sebih, a affirmé de son coté, que la réalisation de la paix au Moyen-Orient choisie par la Ligue arabe comme une option stratégique via l'initiative de la paix ne sera concrétisés qu'à travers le retrait d'Israël de tous les territoires arabes occupés et l'établissement de l'Etat palestinien indépendant avec le retour des réfugiés palestiniens.
Financement de 210 nouveaux projets LIFE
Fenêtre sur l'Europe]
La Commission européenne a approuvé, le 23 juillet, le financement de 210 nouveaux projets dans le cadre du programme LIFE+ (2007-2013), qui est l'instrument financier européen pour l'environnement
Les nouveaux projets proviennent de toute l'UE et incluent des actions dans les domaines de la conservation de la nature et de la politique environnementale, ainsi que de l'information et de la communication. Ils représentent un investissement total de 515 millions d'euros et l'UE couvre 249,8 millions d'euros sur ce montant
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Financement de 210 nouveaux projets LIFE
Offrez-vous un hammam
Lorsqu’on a tout essayé pour se décontracter et qu’aucune méthode ne fonctionne, il est temps de courir au hammam. Pour vous libérer des tensions musculaires et des toxines qui martyrisent votre corps, plongez dans un bain de vapeur.Le but du hammam n’est pas de transpirer mais de détendre et de nettoyer la peau. Il permet aussi d’éliminer les toxines de l’organisme grâce à l’air saturé en humidité. Sous la chape de vapeur, le corps ramolli sombre dans une chaleureuse léthargie.
Pour éviter de vous endormir, ressortez régulièrement et rafraîchissez-vous sous la douche ou plongez-vous dans un bassin d’eau froide si le hammam en est équipé. Au cours de la séance, n’hésitez pas à passez régulièrement de salle en salle, du tiède au chaud.
source: Elmoudjahid
Biskra plus de 500 palmiers dattiers ravagés par les flammes en une semaine
Plus de 500 palmiers dattiers ravagés par les flammes en une semaine
La canicule conjuguée à l'insouciance de certains citoyens conduisent à des incendies qui ravages des surfaces de couvert végétal importantes. Près de 6000 hectares de forêts sont partis en fumée depuis le début de l'été. La direction des forêts qui suit de près l'évolution de la situation a recensé 44 % de ces incendies dans la région Ouest, 12% à l'Est et le reste dans les régions du centre. Aussi, 3 hectares de forêts, 520 palmiers dattiers et 54 autres arbres fruitiers ont été ravagés par une douzaine d'incendies survenus dans le courant de la semaine dernière dans la wilaya de Biskra, a-t-on indiqué samedi à la direction de la Protection civile. Les palmiers dattiers des oasis de Zribet El Oued, Tolga et Sidi Okba ont été "les plus touchés" par les incendies qui se sont déclarés en divers endroits sur le territoire de cette wilaya, a-t-on précisé de même source. L'intervention rapide des services de la Protection civile a permis de "limiter" les dégâts occasionnés par les flammes, a-t-on souligné, relevant que le matériel ultramoderne dont ont été dotés récemment les brigades de prévention et de lutte contre les feux de forêt a permis aux agents d'intervention de circonscrire ces incendies. Le nettoyage des jardins des herbes sauvages et le débroussaillage des forêts ainsi que la mise en place de points de prise d'eau et l'ouverture de pistes agricoles sont parmi les moyens à appliquer dans le cadre de la prévention des incendies dans le périmètre forestier, a-t-on préconisé. Le facteur humain constitue un élément important dans l'équation de lutte contre les feux de forêt, a-t-on assuré, précisant qu'à travers les multiples campagnes de sensibilisation ciblant les personnes vivant dans les zones reculées notamment, ce phénomène destructeur pourrait être réduit à un simple incident saisonnier. R.R.
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