阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Sunday, June 13, 2010

Algérie: Faire de Tizi-Ouzou une destination touristique privilégiée






Algérie Tourisme – La wilaya de Tizi-Ouzou recèle d’indéniables potentialités touristiques, dont des sites naturels d’une splendide beauté et demeurés à l’état vierge, à même de faire de la région, durant les quatre saisons, une destination touristique privilégiée génératrice de revenus économiques, estime le directeur du tourisme.
Dans la perspective de la valorisation de ces atouts, la direction du secteur a entrepris d’aménager six zones d’extension touristique pour la promotion du tourisme tant balnéaire que de montagne.
L’attraction la plus évidente de la région réside incontestablement, pour tout visiteur amateur d’exotisme, dans les 1400 villages disposés sur des collines et paraissant telles des perles d’un collier suspendu au majestueux Djurdjura.
source: APS

Algérie-UE: 5e réunion du Conseil d’Association à partir de mardi au Luxembourg





Algérie-UE Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, conduira mardi une délégation au Luxembourg où il co-présidera avec son homologue d’Espagne, Miguel Angel Moratinos, dont le pays assure la présidence en exercice de l’Union européenne (UE), la 5ème réunion du Conseil d’Association Algérie-UE, indique dimanche le MAE dans un communiqué.Cette session, qui intervient cinq ans après l’entrée en vigueur de l’accord d’association, permettra aux deux parties de passer en revue l’état et les perspectives de la coopération entre l’Algérie et l’UE dans ses multiples dimensions politique, économique, commerciale, financière, culturelle et humaine, précise le communiqué.
source: APS

Algerie théâtre régional d’Oran





Théâtre régional d’Oran: Plus de 20.000 spectateurs enregistrés cette année


Théâtre régional d’Oran – Plus de 20.000 entrées ont été enregistrées au Théâtre régional « Abdelkader Alloula » d’Oran (TRO) depuis le début de l’année, a-t-on appris de la direction de cette structure culturelle. Durant la même période, soit en moins d’un semestre, 110 spectacles ont été animés dans cette enceinte culturelle, donnant lieu en moyenne à une audience de près de 200 spectateurs par séance, a précisé Azri Ghaouti, le directeur du TRO.
« Le public oranais affiche un intérêt grandissant pour le 4e Art, à en juger par les bilans des précédentes saisons culturelles », a observé le responsable en soulignant également l’initiative de la tutelle pour la promotion de la création théâtrale.
source: APS

Alger l’efficacité énergétique dans le BTP et l’industrie, thème d’un atelier à Alger



L’efficacité énergétique dans le BTP et l’industrie, thème d’un atelier à Alger
L’amélioration de l’efficacité énergétique sera aujourd’hui à Alger le thème d’un atelier de travail (workshop), organisé par le ministère de l’Energie et des Mines et la Ligue arabe, indique un communiqué du ministère. Les travaux de cet atelier qui se tiendront en trois sessions thématiques porteront sur l’amélioration de l’efficacité énergétique dans les secteurs du bâtiment et de l’industrie ainsi que les politiques énergétiques dans les pays arabes, précise le communiqué. Les travaux de cette rencontre de deux jours seront axés sur les résultats des expériences et projets menés par les pays arabes en matière de maîtrise de consommation énergétique, notamment dans les secteurs du bâtiment et de l’industrie qui à eux seuls totalisent plus de 60% de la consommation nationale d’énergie. Il sera également question d’échange de points de vue et d’expériences afin de tirer les recommandations à même d’aider les pays arabes à améliorer leurs programmes d’efficacité énergétique. Décidée en Conseil des ministres des pays membres de la Ligue arabe en mai 2009, cette rencontre regroupera plus de 150 participants des 22 pays arabes et des experts internationaux notamment de la Banque mondiale (BM) du Centre des énergies renouvelables et de l‘efficacité énergétique (RCREE) ainsi que du Medenec (efficience énergétique dans le secteur du bâtiment en Méditerranée). Seront également présents des représentants des ministères de l’Habitat et de l’Urbanisme, de la Petite et moyenne entreprise (PME) et de la Promotion des investissements, aux côtés d’entreprises du domaine comme l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE), New Energy Algeria (NEAL), le Centre national d’études et de recherches intégrés du bâtiment (Cnerib), le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) et la Banque de développement local (BDL). Prennent part aussi à ce workshop, en marge duquel se tiendra une exposition, des organismes algériens activant dans le domaine de l’énergie, les représentants de départements ministériels des pays arabes en charge de l’énergie, de sociétés et institutions publiques activant dans ce secteur.
14-06-2010

Discours de Mr le President Nicolas Sarkozy à Alger



Mesdames et Messieurs les Ministres, Madame la Présidente du MEDEF, Monsieur le Président du Forum des Chefs d‘Entreprises, Mesdames et Messieurs,
C‘est en m‘exprimant devant vous que j‘ai souhaité commencer cette visite d‘Etat. Parce que je suis venu en Algérie pour parler d‘avenir. Parce que je suis venu pour bâtir. Bâtir entre nos deux peuples un partenariat d‘exception. Parce que j‘attends de vous que vous soyez des acteurs essentiels de cette grande ambition en multipliant entre nos deux pays les projets, les emplois, les solidarités concrètes. Je suis venu en Algérie pour bâtir entre nos deux peuples un avenir de solidarité partagée. Parler d‘avenir, ce n‘est pas ignorer le passé. Je suis convaincu depuis toujours que pour bâtir un avenir meilleur on doit au contraire regarder le passé en face. C‘est d‘ailleurs ce que nous avons fait en Europe. C‘est le travail de mémoire que je suis venu proposer au peuple algérien. Oui, le système colonial a été profondément injuste, contraire aux trois mots fondateurs de notre République : liberté, égalité, fraternité. Mais il est aussi juste de dire qu‘à l‘intérieur de ce système profondément injuste, il y avait beaucoup d‘hommes et de femmes qui ont aimé l‘Algérie, avant de devoir la quitter. Oui, des crimes terribles ont été commis tout au long d‘une guerre d‘indépendance qui a fait d‘innombrables victimes des deux côtés. Et aujourd‘hui, moi qui avais sept ans en 1962, c‘est toutes les victimes que je veux honorer. Notre histoire est faite d‘ombre et de lumière, de sang et de passion. Le moment est venu de confier à des historiens algériens et français la tâche d‘écrire ensemble cette page d‘histoire tourmentée pour que les générations à venir puissent, de chaque côté de la Méditerranée, jeter le même regard sur notre passé, et bâtir sur cette base un avenir d‘entente et de coopération.
Notre relation n‘a pas d‘équivalent. Ce n‘est pas qu‘une question d‘histoire. C‘est d‘abord une affaire de géographie : nous sommes voisins de part et d‘autre d‘une mer qui a toujours été un trait d‘union et non une barrière. C‘est enfin et surtout l‘intensité unique de la relation entre nos deux peuples. La communauté algérienne est la première communauté étrangère en France. Mais plus important encore, c‘est aujourd‘hui un français sur dix qui éprouve pour l‘Algérie des sentiments très forts parce qu‘il y est né, parce qu‘il y a vécu, parce que ses parents ou ses grands-parents en sont venus et ont fait le choix de s‘établir en France.
Faire le choix d‘une pleine intégration dans notre République ne signifie pas renoncer à ses racines. Au contraire : les deux doivent aller ensemble, et c‘est ainsi que nous pourrons bâtir dans l‘ouverture, la tolérance, le respect de l‘autre, un avenir partagé. En France comme en Algérie, nous devons combattre avec une détermination sans faille toute expression de racisme, toute forme d‘islamophobie, toute forme d‘antisémitisme. Quand on menace un Arabe, un Musulman ou un Juif en France, on menace la République. Le racisme, l‘islamophobie, l‘antisémitisme ne s‘expliquent pas, ils se combattent. Ce qui vaut pour la France vaut partout ailleurs dans le monde. Il n‘y a rien de plus semblable à un antisémite qu‘un islamophobe. Tous deux ont le même visage, celui de la bêtise et celui de la haine. Le peuple algérien, au cours des années 90, a eu à livrer un terrible combat contre la barbarie terroriste. Les terroristes sont des barbares. Le peuple algérien a combattu, seul, au nom de valeurs qui nous sont communes : la tolérance, la liberté, le refus de la violence. Sa victoire sur le terrorisme est un succès majeur qui nous concerne tous, car l‘installation à Alger d‘un régime de type taliban n‘aurait pas été seulement une tragédie pour l‘Algérie : elle aurait été une catastrophe pour tous les pays riverains de la Méditerranée. Je n‘ai jamais été de ceux qui ont donné des leçons aux Algériens pendant ces années sombres. D‘abord parce que l‘Algérie n‘a pas de leçons à recevoir. Et ensuite parce que ceux qui lui faisaient la leçon se plaçaient de facto du côté des ennemis de la démocratie. Je dirai demain au Président Bouteflika mon respect pour le courage et la détermination du peuple algérien tout au long de cette épreuve. Je lui dirai aussi la confiance de la France dans l‘avenir de l‘Algérie.
Oui, j‘ai confiance. Oui, je crois en l‘avenir de l‘Algérie. Une Algérie stable et pluraliste, prospère et dynamique, capable de transformer sa richesse d‘aujourd‘hui en investissements pour demain. Une Algérie où tous les Algériens doivent pouvoir espérer un avenir meilleur. Participer à cette grande ambition est dans notre intérêt. Parce qu‘un échec de l‘Algérie serait aussi un échec pour la France et serait un échec pour toute l‘Europe. Nous devons tous contribuer à l‘avenir de l‘Algérie, dans le respect de ses choix et de ses souhaits, avec amitié. Mieux : dans un esprit de fraternité. C‘est pourquoi nous devrons aussi aller plus loin pour faciliter la circulation des personnes entre les deux rives de la Méditerranée.
Mesdames et Messieurs, Je suis heureux de constater que je ne suis pas le seul à avoir confiance en l‘Algérie et à faire le pari de l‘avenir. Cent cinquante entreprises françaises ont voulu faire le voyage avec moi pour participer à cet événement organisé par le M EDEF et le Forum des chefs d‘entreprises. J‘y vois la preuve qu‘au delà des relations d‘État à État, il existe une véritable communauté d‘intérêts pour les entrepreneurs de nos deux pays, et une capacité à nouer des liens directs, basés sur la même intelligence des opportunités à venir. Ce sont ces relations directes et de confiance que je souhaite encourager aujourd‘hui. Il est vrai que l‘Algérie et la France sont depuis longtemps deux partenaires stratégiques dans le domaine économique. Sur le continent africain, l‘Algérie est le premier client de la France. Le deuxième après la Chine pour les pays hors OCDE. La France est le premier fournisseur de l‘Algérie, avec près de 20% de parts de marché. En matière énergétique, l‘Algérie est notre troisième fournisseur de gaz, avec 16% de nos approvisionnements. Cette relation économique est exceptionnelle mais, je vous le dis avec franchise, notre position n‘est pas un droit acquis. _ Nous n‘avons pas ici de parts de marché qui devraient nous être réservées au prétexte que nous avons une histoire commune. L‘Algérie est un pays libre, l‘Algérie est un pays indépendant, qui décide librement et nous respectons ses choix et ses décisions. Les entreprises françaises partent à égalité avec les autres et elles gagneront parce qu‘elles sont les meilleures et qu‘elles veulent être les meilleures. Nous n‘avons pas à avoir peur de la concurrence, asiatique ou autre. C‘est le rapport qualité/prix qui prime, et nos entreprises savent ce qu‘est la qualité des produits et des hommes. Nos entreprises connaissent également l‘importance de la formation technique, qu’elles doivent désormais intégrer systématiquement dans leurs offres, en allant jusqu‘à de véritables transferts de technologie. Cet effort de formation, nous le ferons !
En juillet dernier, j‘avais demandé au Président Bouteflika ce qu‘il attendait de la France. Il m‘avait répondu : « aidez-nous à entrer dans le club des pays émergents ». Je n‘ai pas oublié ce message. La première façon pour nous de le faire, c‘est d‘abord d‘encourager nos entreprises à participer à l‘effort de modernisation de l‘Algérie et à y investir.
Les contrats que nous allons signer demain s‘élèvent à plus de 5 milliards d‘euros ! Il s‘agit pour l‘essentiel d‘équipements structurants pour la modernisation de l‘Algérie : tramways d‘Oran et celui de Constantine, gestion du métro d‘Alger, maîtrise d’Œuvre d’une autoroute, ligne ferroviaire, usine pétrochimique, barrages, centrale thermique. Demain, je l‘espère : des TGV, des Airbus, des centrales nucléaires. Les entreprises françaises savent faire et répondront toujours « présent » quand on aura besoin d‘elles. Ces grands contrats concrétisent le « partenariat d‘exception » que j‘ai voulu avec le Président Bouteflika. Ce partenariat est centré sur des projets stratégiques pour l‘avenir de nos deux pays. Ce partenariat concret et opérationnel pour nos citoyens. Pour moi, l‘amitié ne se traduit pas par des mots, par des traités ou par des discours mais par des projets, par des actes, par des décisions. Une Algérie qui souhaite rentrer dans le club des pays émergents, c‘est aussi une Algérie qui dès aujourd‘hui construit une stratégie de développement à long terme, qui dès aujourd‘hui pense à l‘après-pétrole. Et là encore, la France veut répondre présent. Nous avons décidé, avec le Président Bouteflika, de nous engager ensemble dans un autre grand chantier, un autre grand partenariat, celui de l‘énergie nucléaire civile. Un accord sera paraphé devant nous pour concrétiser cette volonté.
Dans le message du Président Bouteflika, j‘ai également entendu l‘invitation faite aux entreprises françaises à investir davantage en Algérie, à l‘aider à diversifier son économie, à l‘aider à conforter par le résultat le bien fondé des réformes économiques jusqu‘ici entreprises. Nous ne partons pas de rien : sur les trois dernières années, les investissements français en Algérie ont triplé, 300 millions d‘euros en 2006. Nous sommes le premier investisseur hors hydrocarbures. Cela, nous le devons aux efforts et à la détermination de celles de nos entreprises qui ont fait le choix de s‘implanter en Algérie, dans des conditions qui sont parfois difficiles.
Mais il faut maintenant passer à la vitesse supérieure ! Au regard du potentiel offert par l‘Algérie et de l‘importance de nos relations, nous pouvons, nous devons faire beaucoup mieux ! J‘appelle nos chefs d‘entreprise à s‘engager plus encore. Le marché algérien est riche de promesses. L‘Algérie a aujourd‘hui des finances parmi les plus saines du monde et un exceptionnel programme d‘investissements : 180 milliards de dollars sur 5 ans ! Des réformes ont été engagées pour moderniser l‘économie. Je salue les efforts d‘ouverture accomplis depuis l‘an 2000, avec la mise en oeuvre de l‘accord d‘association avec l‘Union Européenne et les négociations en vue d‘une accession à l‘OMC. La France soutient ces réformes, la France aidera l’Algérie, dans le respect des compétences de l’Union européenne, en vue de son entrée à l’OMC.
J‘aurai aussi l‘occasion de rappeler au Président Bouteflika que les entreprises françaises sont prêtes, depuis longtemps, à investir dans le cadre du programme de privatisation du gouvernement algérien, dans le secteur industriel, dans le secteur bancaire. Concrétiser ce type d‘investissement, ce serait donner un signal formidable de notre volonté de travailler ensemble. La France veut travailler avec l‘Algérie.
Certes, on me dit que les réformes prennent du temps et que des obstacles divers subsistent pour les investisseurs. Mais nous ne sommes pas là pour nous cacher derrière les problèmes. Nous sommes là pour en parler, pour avoir des échanges francs et constructifs avec les autorités algériennes. C‘est le sens du « livre blanc » qui a été rédigé. Je félicite les entreprises françaises présentes sur le terrain qui en sont à l‘origine, car elles ne se sont pas contentées de faire la liste des difficultés, elles ont, à chaque fois, en liaison avec leurs homologues algériennes qui rencontrent les mêmes problèmes, suggéré les solutions possibles.
Investir en Algérie, c‘est d‘abord faire confiance à l‘Algérie pour se développer, et pour se réformer. Nous avons confiance et c‘est cela la première signification de ma visite. Vous n‘avez pas besoin d‘amis pour les bons jours, qui vous laisseront tomber les mauvais jours. Dans la politique, on est spécialiste de ce genre d‘amis. Ce n‘est pas cela que je suis venu proposer à l‘Algérie. Je suis venu proposer qu‘avec nos entreprises, on crée des emplois en Algérie, on investisse en Algérie, parce qu‘investir en Algérie, c‘est investir pour la stabilité de l‘Europe et de la France, pas simplement pour la stabilité de l‘Algérie.
Je veux que la France redevienne le premier investisseur étranger en Algérie. Nous en prenons le chemin, avec les investissements envisagés par TOTAL à Arzew et par GDF sur le gisement de TOUAT, qui représentent environ 2 milliards d‘euros. Je me réjouis également du projet d‘ALSTOM de construction d‘une usine de montage de tramways ici, en Algérie. Il faut tirer le meilleur parti des liens humains exceptionnels entre nos deux pays. Je l‘ai dit, un Français sur dix a un lien personnel avec l‘Algérie. Plus d‘un million d‘Algériens vivent en France. Ils y forment une communauté très active. Avec 250 filiales en Algérie, les sociétés françaises emploient quant à elles directement 22.000 personnes. Autre preuve de cette étroite imbrication de nos deux sociétés : nous mettons souvent en avant les grands contrats, mais ce sont des PE, situées aux quatre coins de la France, qui réalisent la moitié de nos exportations avec l‘Algérie. C‘est pour renforcer l‘implication de ces PME qu‘un programme de « compagnonnage » a été lancé. Il doit inciter les PME françaises et algériennes à travailler ensemble. J‘encourage les régions françaises à participer à cet effort. Je me réjouis en particulier des efforts de la ville de Marseille, Monsieur le Maire, de la région PACA, Monsieur le Président, pour nouer des partenariats durables et structurants avec des PME algériennes. Le souhait de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Marseille-Provence d’ouvrir à Alger une "Maison de Marseille-Provence", sera aussi un signe important pour les PME du sud de la France. Je vous encourage à faire aboutir ce projet. Je veux rendre également hommage au MEDEF et à la Chambre Française de Commerce et d‘Industrie d‘Algérie, qui sont un soutien très précieux pour nos PME.
Une autre façon d‘aider l‘Algérie à entrer dans le club des pays émergents, c‘est de la soutenir dans sa politique d‘amélioration de la formation. C‘est l‘un des axes forts de ma visite et je veux en faire la priorité de notre coopération au cours des prochaines années. C‘est le sens de la « Convention de Partenariat » qui sera signée demain. La France a déjà participé à la création de l‘Ecole Supérieure des Affaires, qui vient d‘être classée meilleure école de management du continent africain. Nous aidons également à la création du futur « Institut supérieur de Technologies », à la réforme des grandes écoles, sans parler des bourses que nous accordons à des étudiants algériens. Je soutiens l‘ambitieux projet d‘Université algéro-française qu‘il faudra bien réaliser un jour, et arrêter d‘en parler. En tout cas, la France est prête pour ce projet.
Enfin, les entreprises françaises et algériennes ont un rôle essentiel à jouer dans la création de cette Union Méditerranéenne qui me tient à coeur. Le précédent de la CECA en Europe a montré l‘importance des entreprises dans l‘intégration européenne. Votre forum est le fruit d‘une relation de confiance entre organisations professionnelles françaises et algériennes, qui est appelée à occuper une place centrale dans la communauté d‘affaires méditerranéenne.
L‘Algérie a tous les atouts pour réussir : elle a les ressources, mais surtout, l‘Algérie a la jeunesse, la jeunesse est un défi, mais elle est une richesse. J‘en parlerai à Constantine, devant les étudiants. Partout, de jeunes entrepreneurs courageux et imaginatifs, en dépit des difficultés qui subsistent, créent des entreprises : à Constantine, dans la pharmacie ; à Bordj Bou Arreridj, dans l‘électronique ; à Annaba, dans l‘agro-alimentaire ; à Alger dans les services ; à Oran dans l‘environnement. Oui, je crois à l‘avenir de l‘Algérie et je sais que vous y croyez vous aussi, les entrepreneurs d‘Algérie et de France, qui êtes là si nombreux. Je crois que nos pays ont beaucoup à faire ensemble et ce qu‘ils ont à faire est beaucoup plus important que ce qu‘ils ont déjà fait. _ Le passé, il existe, l‘avenir il est à construire. Moi, je suis venu pour construire. Je ne suis pas venu pour la nostalgie. Je suis venu pour l‘avenir, pour l‘amitié et pour la confiance entre l‘Algérie et la France.
Je vous remercie.Alger – Lundi 3 décembre 2007

Algerie apiculture optimiser les rendements et la qualité



De par sa position géographique et ses richesses naturelles, la wilaya de Blida dispose de potentialités mellifères et nectarifères appréciables, qui lui permettent d'assurer 60% des besoins du marché national en miel, mais il reste beaucoup à faire pour optimiser les rendements et la qualité. Pour Hamzaoui Moha-med, un professionnel de la filière, et président de l'association des apiculteurs de la wilaya, l'apiculture est un "beau métier" et une "passion utile", favorisée dans cette région de la riche plaine de la Mitidja par des conditions naturelles et climatiques idoines pour le développement de cette activité. Celle-ci est encouragée, a-t-il ajouté, par les mesures incitatives, initiées par les pouvoirs publics dans le cadre du renouveau de l'économie agricole et qui se sont traduites ces dernières années par l'accroissement du potentiel de production. M. Hamzaoui, qui a mis en relief tous ces facteurs propices au développement de l'apiculture, a souligné la nécessité d'engager une réflexion autour de l'organisation de la profession, en appelant les professionnels à s'organiser au sein de coopératives, qui constituent, selon lui, la meilleure façon pour les apiculteurs de défendre leurs intérêts et promouvoir la profession dans le pays. Tout en considérant que l'abeille est un agent essentiel dans la vie sur terre, M. Hamzaoui n'a pas manqué de souligner les conséquences de l'agriculture intensive sur l'apiculture, une pratique qui est en train de tuer la filière, a-t-il déploré. La filière apicole algérienne fait face, ces dernières années, comme un peu partout dans le monde, aux dangers des traitements phytosanitaires, avec l'utilisation de produits toxiques pour les abeilles et leurs conséquences fâcheuses sur le cheptel apicole, a-t-il relevé. Le problème de vol de ruches, le manque de chambres conditionnées pour le stockage du miel, l'absence de laboratoires spécialisés dans le contrôle du miel et d'une réglementation régissant la commercialisation de ce produit sont autant de problèmes qui entravent le développement de la filière, selon M. Hamzaoui. Pour sa part, le directeur de la coopérative apicole de la wilaya de Blida, implantée à Chiffa, a indiqué que sa structure assurait aux apiculteurs de Blida et des wilayas limitrophes le matériel et la formation nécessaires à la fabrication et à l'entretien des ruches, à l'extraction et au conditionnement du miel, ainsi qu'au traitement des maladies qui affectent le cheptel apicole. La coopérative participe également à la commercialisation des différentes variétés de miel et autres produits de la ruche (pollen, cire...), a-t-il indiqué. S'agissant des mesures incitatives publiques initiées pour la promotion de l'apiculture, il y a lieu de rappeler que 47 apiculteurs de la wilaya ont bénéficié d'un soutien financier de 93 millions de DA. La direction des services agricoles (DSA) contribue également à l'essor de la filière en apportant son soutien technique aux apiculteurs pour la conduite de leurs ruchers et en leur assurant une assistance vétérinaire contre les maladies qui affectent l'abeille comme la loque européenne et américaine (maladie bactérienne contagieuse), le varroa (parasite acarien), ainsi que la fausse teigne (une espèce de mite), selon l'un des responsables. La DSA a également confectionné avec la collaboration de l'Institut technique des élevages un dépliant expliquant la technique de transhumance (transfert des ruches vers les zones mellifères). Toutes ces conditions favorables au développement de la filière, appuyées par les mesures incitatives mises en place dans le cadre du renouveau de l'économie agricole, ont contribué à l'accroissement, ces dernières années, du potentiel de production estimé actuellement à quelque 40.350 ruches.L'apiculture en Algérie possède de réelles possibilités de se développer eu égard aux immenses potentialités qui ne demandent qu'à être exploitées et certaines sources bibliographiques situent même ces potentialités entre 20.000 à 40.000 tonnes de miel/an. Le miel algérien doit être promu pour contrecarrer la concurrence déloyale du miel importé, vendu à bon marché et dont la qualité laisse souvent à désirer. Il existe différentes variétés de miel. Il y a celui fabriqué avec de la fleur d'oranger et des agrumes, qui est préconisé contre le rhume, ainsi que le miel d'eucalyptus. Le miel du jujubier est recommandé pour soigner les hépatites virales, l'ulcère et même certains types de diabète ! La gelée royale est conseillée surtout pour ceux qui souffrent de fatigue, d'amaigrissement, de vieillissement prématuré, d'anorexie, d'alcoolisme et autres maladies cardiovasculaires. Le pollen, un produit de la ruche, est très riche en nombreux éléments indispensables à la vie, il a des effets préventifs contre les maladies virales tout en étant préconisé chez les personnes souffrant de chute de cheveux, de carences en vitamines, sels minéraux, acides aminés et de faiblesse (physique et intellectuelle). Les apiculteurs algériens espèrent collaborer un jour avec les salons de beauté et d'esthétique, les hôpitaux et les firmes pharmaceutiques comme cela se fait à l'étranger, puisque la médecine, la forme et la beauté ont toujours eu besoin du miel et de ses dérivés. Le miel algérien est très apprécié à l'étranger est peut constituer une source de ressources en devises, comme il est très demandé au plan local, d'où la nécessité d'encourager le développement de sa production. L'amélioration des rendements de différents produits des ruches dans la région à l'instar du miel, la cire, pollen, gelée royale ou le venin, devrait ouvrir des perspectives prometteuses dans nombres de filières que ce soit agro-alimentaire, pharmaceutique ou cosmétique. Cependant, les difficultés de la filière apicole sont multiples, victime de la marginalisation, ou encore du bouleversement du climat et de l'usage intempestif des insecticides. Les raisons qui font peser une menace certaine sur l'abeille et l'activité apicole sont nombreuses. Dalila T.

Algerie 2e Salon de la chorégraphie: pour la sauvegarde du patrimoine immatériel



Algérie – Un événement totalement dédié à l’expression et à l’art corporel, tous genres confondus, à savoir le traditionnel, le classique et le contemporain.Mercredi dernier, à 15h30, à Ryad El Feth (Alger), la ministre de la Culture, Khalida Toumi, a donné officiellement le coup d’envoi de la 2e édition du Salon national de la chorégraphie et de la danse. Un événement totalement dédié à l’expression et à l’art corporel, tous genres confondus, à savoir le traditionnel, le classique et le contemporain.
Organisé par le Ballet national, sous l’égide du ministère de tutelle, à savoir celui de la Culture, ce 2e Salon de la danse avait pour slogan “taouassol” (continuité). C’est aussi un hommage du Ballet national à un grand défenseur et fervent soutien pour la danse : Mustapha Kateb. Au niveau 107 du Centre des arts de l’Oref, juste en face de la salle Ibn Zeydoun, un espace a été aménagé, constituant une sorte de scène, permettant aux différentes troupes et autres compagnies de danse d’évoluer et de se produire.
Des airs de zorna emplissaient l’espace, attirant curieux et autres badauds. Une ambiance de fête colorée, et surtout rythmée. L’inauguration de ce salon a commencé par deux expositions. La première, réalisée par Noune Moussa, intitulée “Taouassol” (continuité), était composée de panneaux de bois sur lesquels étaient reproduits, sur fond noir, un mouvement, une posture d’une des danses traditionnelles populaires algériennes. Une fresque picturale figurative. Quant à la seconde, ce sont des figurines miniatures. Quinze tableaux reflétant les quinze danses populaires issues du programme Danse du Ballet national. Une représentation de l’héritage corporel immatériel algérien. Dans une déclaration à la presse, Khalida Toumi dira : “C’est la 2e édition du Salon national de la danse et de la chorégraphie. Depuis la première édition, il y a eu beaucoup de progrès dans l’organisation, les éléments techniques, la scénographie. (…) Je suis toujours aussi heureuse et émue de voir se produire les troupes de notre patrimoine culturel.
C’est tellement beau, c’est tellement riche, tellement divers (…)”. Et d’ajouter : “Il faut qu’on travaille tous ensemble, tous, pour que l’année prochaine, il y ait 48 wilayas. Je suis sûre que chaque wilaya va ramener sa belle rose, avec sa beauté, son odeur particulière, très belle. Il faut donc qu’on travaille pour que toutes ces wilayas, 48, soient présentes, sans exception (…)” C’est au tour de la danse d’occuper l’espace et d’attirer le regard des convives et autres présents. Chaque troupe participante – elles sont une dizaine venue de huit wilayas (Alger, Tizi Ouzou M’sila, Saïda, El Bayadh, Sidi Bel-Abbès, Tindouf, Tamanrasset) – défilera en exécutant la danse de sa région.
Les compagnies de danse contemporaine étaient aussi présentes, à l’image de la Coopérative Wach d’Alger, ou des petits rats de l’opéra du Studio Les Sylphides. Par ailleurs, la ministre de la Culture a insisté sur la nécessité d’encourager les jeunes qui pratiquent la danse dans les différentes structures culturelles étatiques : “(…) Il faut qu’on leur donne cet espace, qu’il devienne le leur, qu’on leur dise que l’État est là pour vous tendre la main et mettre les moyens à votre disposition pour faire briller encore plus l’étoile Algérie dans le monde (…)”. Cette joute corporelle se poursuivra jusqu’à aujourd’hui, une occasion d’apprécier l’autre pan du patrimoine immatériel algérien.
source: Liberte

Mr le président Nicolas Sarkozy RELATIONS AFRIQUE-France : Nice, le tournant ?




RELATIONS AFRIQUE-France : Nice, le tournant ?

Les rideaux sont tombés au 25e sommet Afrique-France à Nice. Ce sommet présenté comme celui du renouveau a permis aux cinquante et une délégations africaines représentées et leur hôte, la France, d’échanger sur un large éventail de sujets. Au-delà des symboles, la France, qui cherche à retrouver sur le continent une position économique de plus en plus contestée par la Chine, a promis d’être l’avocate des Africains dans leurs revendications d’avoir une place dans la gouvernance mondiale et la recherche de financements pour lutter contre le réchauffement climatique. Alors, Nice constituera-t-il le tournant de la Françafrique contestée ?
Le 25e sommet Afrique-France, qui s’est tenu les 31 mai et 1er juin à Nice, a été riche en symboles. D’abord, la « photo de famille » pour la clôture. Nicolas Sarkozy, en choisissant de s’entourer de trois chefs d’Etat dont un seul, le Camerounais Paul Biya, aux côtés de deux anglophones : Jacob Zuma, président de l’Afrique du Sud, la locomotive du continent, de Meles Zenawi, Premier ministre de l’Ethiopie (pays disposant de l’un des plus forts taux de croissance du continent, environ 10 % par an) et de Bingu Wa Mutharika, président en exercice de l’Union africaine, il a voulu transmettre le message que « la France parle à toute l’Afrique », pas seulement à ses anciennes colonies.
L’autre symbole fort, ce sont ces paroles de Jacob Zuma, en clôture du sommet : « Times have changed » (Les temps ont changé).
Bref, autant de signes qui montrent, d’après beaucoup d’analystes, que la France, en perte de vitesse sur le continent face à la concurrence chinoise - des pays émergents d’une manière générale -, souhaite reconquérir un rôle diplomatique et pousser ses entreprises. Et pour cela, il ne faut négliger personne. Sauf quelques exceptions, notamment le président soudanais, Omar el-Béchir, à qui Paris a clairement fait savoir qu’il n’était pas le bienvenu et Andry Rajaolina qui, contrairement aux autres dirigeants de régimes putschistes (Niger, Guinée), n’a pas encore réussi à mettre la transition sur les bons rails. Il faut ajouter aussi à cette « short-list » Laurent Gbagbo, le président ivoirien, qui a décliné l’invitation en raison d’une vieille querelle.
Pour le reste, même le rwandais Paul Kagamé, qui était en brouille avec Paris depuis novembre 2006 et, par la suite, a choisi de faire adhérer son pays au Commonwealth, a tenu a rendre à Sarkozy la pièce de sa monnaie, trois mois après la visite de ce dernier à Kigali, visite qui a scellé la réconciliation entre les deux pays.
L’autre élément marquant de ce 25e sommet Afrique-France, le premier pour Sarkozy, c’est la présence des représentants de 150 entreprises africaines et 80 françaises. Là aussi une première.
Un signe qui ne trompe guère, du reste. Car dans l’esprit du président français, la nouvelle relation franco-africaine, le « renouveau » comme il l’appelle, doit non seulement dépasser les simples raisons historiques et se tourner vers l’avenir - donc intégrer la nouvelle donne -, mais aussi s’appuyer sur une relation économique mutuellement bénéfique car, d’après sa formule inspirée « sur l’échec de l’Afrique se construira le désastre de l’Europe et sur le succès de l’Afrique se construira la croissance, la stabilité et le succès de l’Europe ». Mais qui mieux que Laurence Parisot, la présidente du Medef, pour exposer les termes de la « nouvelle relation » fondée sur la « contribution du monde des affaires » ?
« Les entreprises veulent s’inscrire au cœur d’une nouvelle relation avec l’Afrique », a-t-elle déclaré, annonçant la création d’une « association des patronats de France et d’Afrique ».
Tant mieux si ce nouveau partenariat est « gagnant-gagnant ». En tout cas, c’est de « partenaires » dont l’Afrique a besoin, « pas de maître », a déclaré Paul Kagamé dans la presse française en marge du sommet. Et dans ce cadre, naturellement, la France a sa place, comme, du reste, les autres (Chine, Brésil, Inde, Etats-Unis, etc.). L’Afrique a tout à y gagner. Bien évidemment, aujourd’hui, il ne s’agit plus de jouer l’Occident contre le Communisme pour obtenir le maximum, comme à l’époque de la guerre froide, mais de profiter pleinement de toutes les opportunités qu’offrent les différents partenaires.
Si la France comprend et accepte cette nouvelle donne, tant mieux. Pour l’Afrique, le défi est de faire en sorte que ces partenariats puissent servir enfin son développement au profit des populations. Et non pas seulement au profit de certaines « élites prédatrices » que dénonce l’historien sénégalais, Ibrahima Thioub.
Pour ce qui est du reste, la France s’est portée l’avocate des pays africains qui réclament « une place dans la gouvernance mondiale », notamment au Conseil de sécurité des Nations unies où l’Afrique réclame deux sièges permanents avec droit de veto et au moins deux autres sièges non permanents et ne plus continuer à être la « cinquième roue », mais aussi un renforcement de la place du continent dans les autres grandes instances internationales (Banque mondiale, Fmi). Le président Sarkozy, qui a convenu qu’il est « absolument anormal que l’Afrique ne compte aucun membre permanent au Conseil de sécurité », a promis des « initiatives » lors de la présidence française du G-8 et du G-20, laquelle commence en fin d’année.
Sur la question de la lutte contre le changement climatique, autre grand thème abordé lors de ce sommet, les dirigeants africains ont souligné « l’asymétrie des profils : entre l’Occident pollueur et l’Afrique polluée à qui on demande en plus des efforts ».
Même si Nicolas Sarkozy a réaffirmé que les engagements des pays industrialisés à verser 30 milliards de dollars d’ici à 2012 pour aider les pays africains à s’adapter seraient « scrupuleusement tenus » ( ?), les dirigeants africains demandent plus.
La nécessité de créer un système financier à long terme permettant d’atteindre un financement de 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 a ainsi été soulignée dans la déclaration finale.
La déclaration finale réaffirme aussi la détermination des chefs d’Etat et de gouvernement à « lutter contre les menaces transnationales comme le terrorisme (notamment en raison de la menace que constitue Aqmi), les actes de piraterie et de brigandage en mer, le trafic de drogue, etc. ».
Consciente désormais que la docilité n’est plus de mise et bousculée par de nouvelles puissances, la France, guidée par les appétits de ses multinationales, entend donc jouer sur ces deux leviers (la présence africaine dans les enceintes internationales et du climat) pour tenter de se projeter au-delà du « pré carré » francophone.
Une refondation tant promise par Nicolas Sarkozy, mais qu’il peine à concrétiser. Il faut dire que depuis son élection, malgré les discours, il y a eu plusieurs signaux qui laissent penser que la « Françafrique », avec ses réseaux parallèles d’influence dans les anciennes colonies, n’a pas encore totalement disparu. Sur la question des bases militaires françaises en Afrique, l’un des symboles de ce lien franco-africain, Sarkozy a promis, en plus d’une forte réduction de la présence militaire sur le continent, de jouer la transparence en rendant public le contenu des nouveaux accords de défense.
Les populations africaines attendent de voir.
Par Seydou KA

Algerie croissance


La croissance retrouvée
Tout n’est pas venu d’un coup, comme le fruit du hasard, pour un pays qui a connu une longue, trop longue traversée du désert, avec sa décennie noire des années 90 et celle qui a suivi laissant les Algériens face à eux-mêmes résignés, au bord du désespoir et sans avenir. Ce que nous observons comme progrès économique, développement humain et mutations sociales profonds en Algérie est le produit d’un projet de société conçu pour faire de l’Algérie en deux ou trois quinquennats l’un des pays les plus modernes et les mieux administrés de la rive Sud de la Méditerranée. De victoire en victoire, pas seulement sur le terrain du foot avec la brillante qualification de l’Equipe nationale au Mondial sud-africain, ce qui reste toutefois un indice de ce qui se fait au plan global, notre pays a fini par récolter les fruits d’une décennie d’efforts, de sacrifices même, qui lui donnent les meilleures raisons d’espérer en un avenir de progrès économique et de stabilité sociale. Une stabilité qui est d’abord institutionnelle. C’est grâce à ces réformes engagées par le Président Bouteflika destinées à donner à l’Etat ses instruments les plus efficaces et les plus appropriés aux choix fondamentaux que le pays s’était fixés, que les objectifs lancés dans le cadre du premier quinquennat ont été atteints. C’est grâce, aussi, à ces moyens institutionnels que le gouvernement Ouyahia négocie au mieux des intérêts du pays les objectifs fixés à l’horizon 2014 qui sont considérés comme les éléments de base pour une économie émergente de premier plan. Ces dernières années ont été celles des victoires sur le retard économique et social, sur la paralysie globale enregistrée à une période d’au moins 20 ans. Le Président Bouteflika qui a misé dès le départ sur les réformes institutionnelles par la modernisation a donné à l’exécutif gouvernemental une stabilité qui lui permet d’être efficace dans la mise en œuvre de l’ambitieux programme du quinquennat en cours, jamais encore lancé par un pays de la sphère Sud de la Méditerranée.Toutes les prévisions sur la croissance économique en Algérie sont positives. Les prévisions du FMI suivies des récentes estimations de la Banque Mondiale pour les cinq années en cours permettent les mêmes pronostics que le gouvernement algérien avait avancés, l’année en cours. Dans les rapports des plus importantes institutions internationales, l’Algérie figure parmi les pays qui ont le mieux négocié les réformes qui s’imposaient économique et politique. Son taux de croissance de 4,6% est, en fait, le même indice d’une décennie de stabilité institutionnelle et d’efforts d’investissement engagés par l’Etat durant les deux précédents mandats présidentiels et pour celui qui est en cours qui traduit le rythme de développement enregistré dans notre pays qui a misé sur une relance globale de l’activité économique qui a nécessité une enveloppe de 286 milliards de dollars pour le quinquennat 2010-2014. La bonne santé financière, la politique de désendettement, et la stabilité sociale sont des facteurs qui ont impulsé le fonctionnement harmonieux du mécanisme institutionnel mis en place, pour le redéploiement de l’appareil administratif, de sa modernisation, pour le rendre plus adapté aux objectifs que le pays s’est fixé depuis 1999. L’Algérie a su réformer ses institutions, mieux gérer ses finances et se fixer des objectifs économiques et sociaux en rapport avec son ambition de pays émergent dans un environnement mondialisé. La discipline a certainement été la clé qui a ouvert la voie à l’impulsion globale des réformes. Le Chef de l’Etat a, dès le départ fixé la règle du jeu et exigé l’effort collectif, pour l’ensemble des parties impliquées dans la réalisation des défis de la nouvelle Algérie. Il est hors de question de continuer à fonctionner sur les normes du passé. Ce message adressé aux opérateurs économiques impliqués dans cette gigantesque opération de relance économique pour une croissance durable - après que celle-ci eut été négative avant les années 2000 – a été appliqué au pied de lettre. On n’observe plus les phénomènes qui ont ruiné depuis le début de l’indépendance la notion de compétitivité, la recherche du savoir-faire technologique, le respect des coûts des projets et des délais de réalisation, ou encore la qualité du produit. La règle du jeu fixé, chacun savait ce qu’il devait faire. 4,6% de croissance, peut mieux encore, sera une bonne performance, surtout à un moment où les pays les plus industrialisés ne font pas de PIB au-dessus de 8%. L’Algérie est en mesure de mieux faire encore. Une infrastructure de base moderne existe et se renforce. A ce rythme, et avec des ambitions qui sont celles du plan quinquennal en cours, toutes les prévisions de croissance seront certainement dépassées d’ici à 2014. C’est le temps des victoires qui viennent faire oublier les deux décennies de retard enregistrées dans les années 80 et 90.B. H.

Viadeo il est indispensable d'affirmer son expertise en ligne


Les technologies de l'information et de la communication à la MIE
Que l'on soit étudiant ou jeune diplômé, les technologies de l'information et de la communication recrutent ! Face au dynamisme local du secteur, la Maison de l'Emploi (MIE) de Roubaix organisait ce vendredi un Forum « TIC, Emplois &Stages » spécialement dédié aux professionnels, recruteurs et passionnés d'informatique. De 13 h 30 à 17 h 30, un après-midi complet d'information, entre espaces de conseils et conférences.
« Les TIC représentent le secteur connaissant la plus forte croissance d'emplois dans la ville. Notre rôle est de sensibiliser, de transmettre l'information sur les réalités de ces métiers, et ainsi réduire l'écart entre les offres d'emploi et les qualifications des habitants » expliquait Catherine Dorpe, directrice de la MIE. Aux stands entreprises du forum, recruteurs et demandeurs d'emploi disposaient ainsi d'un espace d'échange et de discussion. Pas moins de cinq entreprises roubaisiennes étaient présentes pour l'occasion, chacune à la recherche de futurs salariés. Parmi elles, OVH, n° 1 de l'hébergement de sites Internet en France.
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Pour Soushila Mookien, directrice des ressources humaines de l'entreprise, un forum TIC est l'opportunité d'une meilleure visibilité locale : « Ce salon est une très bonne initiative. Cela nous permet de toucher le public de la métropole. Du bac à bac + 5, nous recherchons avant tout des passionnés d'informatique ».
Pour ce premier forum, organisé en collaboration avec Syntec Informatique, on comptait déjà plus de cinquante inscrits. Un projet dynamique, face aux problèmes d'accès à l'emploi que connaissent certains Roubaisiens. Après une réunion d'information auprès des conseillers Pôle Emploi, la MIE avait également mis en place deux stands conseils, véritables nids d'astuces pour CV et formations. L'objectif ? Permettre à tous de mieux correspondre aux profils recherchés. Nombre de professionnels étaient enfin présents dans le cadre des conférences, organisées l'après-midi. Au programme : l'entrepreneuriat dans les TIC, une découverte de la Plaine Images, mais également l'usage des réseaux sociaux, dopeurs de carrières. Pour ce dernier thème, Frédéric Chancholle, représentant de Viadeo, avait la parole : « Il est essentiel de bien travailler son réseau social, de se faire connaître. Nous avons plus de 30 000 recruteurs sur Viadeo. Il est indispensable d'affirmer son expertise en ligne ». Un véritable tremplin pour l'avenir. • V. P (CLP)