阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门
指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

retrouver ce média sur www.ina.fr

commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Tuesday, June 22, 2010

Algerie réhabilitation de la ferme Sidjés, classée monument historique national





Tipasa Algérie – La ferme Sidjés, un site situé dans la commune de Messelmoune et témoin d’un épisode important de la seconde guerre mondiale, sera prochainement réhabilitée, a-t-on appris lundi du directeur de la culture de la wilaya de Tipasa, Hocine Ambès


Mr le président Barack obama prépare l'après-pétrole


Le président américain a saisi l'opportunité de la marée noire pour tenter d'accélérer la diversification de l'approvisionnement énergétique de son pays.

La marée noire «va nous pousser à repenser notre politique environnementale et énergétique», a déclaré Barack Obama le 14 juin dernier lors de sa quatrième visite sur les plages souillées du golfe du Mexique. «Nous pouvons rester l'un des principaux importateurs de pétrole, ou nous pouvons faire les investissements qui nous permettraient de devenir le premier exportateur mondial d'énergie renouvelable.» Cette phrase, le président américain l'avait prononcée bien avant le «11 Septembre écologique». Elle date du 19 mars 2009. Car, dès son entrée en fonction, le successeur de George W. Bush avait fait du climat et de la «transition énergétique» l'une de ses priorités. Obama avait alors évoqué la création de 5 millions d'emplois grâce aux énergies vertes et 150 milliards de dollars ­investis en dix ans pour stimuler l'effort privé.
La donne est simple: les États-Unis, 2% de la population mondiale, consomment près de 22% du pétrole de la planète. Ils ont bien produit 7,1 millions de barils par jour l'an dernier (8,5% de la production mondiale), mais doivent importer près de 60% de leurs besoins.
Un marché du carbone
Depuis le début de son mandat, Barack ­Obama défend un projet de loi climat énergie, bloqué au Congrès. C'est précisément pour rallier des sénateurs républicains qu'Obama, un mois avant la marée noire, avait concédé au lobby pétrolier la levée de l'interdiction des forages pétroliers dans l'Atlantique et le Pacifique. Avant de décréter en catastrophe un nouveau moratoire de six mois. Donnant raison à 32 sociétés pétrolières qui avaient déposé un recours, un juge de Louisiane a annulé, hier, ce moratoire. La Maison-Blanche a immédiatement annoncé son intention de faire appel.
La majorité démocrate espère ­ficeler une nouvelle version du ­projet de loi d'ici au mois de juillet. Le texte, dans sa dernière mouture, prévoit un marché du carbone pour réduire les rejets de gaz à effet de serre de l'industrie et, entre autres dispositions, la relance du nucléaire.
Pas question que la marée noire serve de prétexte à créer une taxe sur l'énergie, s'est emporté dimanche dernier Mitch McConnell, le leader républicain au Sénat, où chaque voix compte.
Barack Obama veut néanmoins surfer sur la vague gluante pour pousser son avantage. Il doit réunir mercredi un groupe de sénateurs républicains et démocrates pour chercher un nouveau compromis sur sa loi. Sans attendre le Congrès, l'Administration Obama a déjà avancé dans la diversification de ses sources d'énergie.
Fabrice Nodé-Langlois

Alger-Paris : vers l’apaisement ?


Mr Toubon reçu par Mr Medelci
Alger-Paris : vers l’apaisement ?
Une déclaration qui intervient au moment où on évoque le départ en catimini des entreprises françaises qui ont investi en Algérie, comme effet collatéral des mauvaises relations Algérie-France et par crainte d’une vague de nationalisations. De son côté, le ministre des affaires étrangères, M. Medelci a qualifié cette visite de début d’un nouveau processus entre les deux pays. L’Elysée continue d’envoyer des émissaires à Alger afin de dénouer la crise entre Alger et Paris. Après la visite effectuée par Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, et de Jean-David Levitte, conseiller diplomatique du président français, Nicolas Sarkozy, visite de travail censée repositionner les relations franco- algériennes, c’est autour du président de la Cité nationale (française) de l’histoire de l’immigration, Jacques Toubon d’être l’hôte d’Alger. Il a été reçu par le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci. Au menu de cette visite, figurait le rôle que joue l’immigration en France. Selon M. Toubon qui s’exprimait à la presse en marge de l’audience que lui avait accordée le chef de la diplomatie algérienne M. Medelci, les chefs d’entreprises algériens binationaux établis en France jouent un rôle important dans le développement des relations économiques entre les deux pays. Pour M. Toulon, en France il existe une classe moyenne de la communauté algérienne, en particulier des chefs d’entreprises capables de créer un véritable réseau et c’est quelque chose que nous devons faire. L’hôte du département des Affaires étrangères a, aussi, relevé, l’importance de l’immigration algérienne en France qui constitue, a-t-il dit, une sorte d’héritage, un capital que nous devons investir dans l’avenir. Une telle déclaration pourrait être proche de la thèse avancée par certains observateurs, selon laquelle, la France est intéressée par le montant de 288 milliards de dollars, alloué au plan quinquennal, vu la crise financière à laquelle la France fait face. Le président de la Cité nationale (française) de l’histoire de l’immigration sur le développement économique et l’investissement a affirmé la volonté des deux pays de travailler sur le développement économique et l’investissement. Une déclaration qui intervient au moment où on évoque le départ en catimini des entreprises françaises qui ont investi en Algérie, comme effet collatéral des mauvaises relations Algérie-France et par crainte d’une vague de nationalisations. De son côté, le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci a qualifié cette visite de début d’un nouveau processus entre les deux pays. Le chef de la diplomatie algérienne a affiché son souhait de voir ce processus, un moyen de rapprocher la communauté algérienne et lui permettre de jouer un rôle plus important dans son pays. De l’avis des observateurs, ces dernières visites effectuées par deux responsables français en Algérie en une semaine pourraient être le début d’un dénouement de la crise qui a secoué les relations entre les deux pays. M. Sarkozy avait estimé le 1er juin qu’il faudra «du temps» pour que les relations franco-algériennes s’apaisent, tout en se réjouissant de la présence à Nice, pour le 25e sommet Afrique-France, de son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika. Il reste à savoir si cette reprise de contact entre les deux pays n’est pas le résultat du tête-à-tête qui avait eu lieu entre le président Bouteflika et son homologue Nicolas Sarkozy au Sommet de Nice en France. Il faut dire que les liens entre les deux pays s’étaient également desserrés au sujet du diplomate algérien Mohamed Ziane Hassani, témoin assisté dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de l’opposant Ali Mecili, en 1987 à Paris, l’affaire de l’assassinat des moines de Tibhirine, la lutte antiterroriste dans la région sahélo-saharienne et le dossier du Sahara occidental. Les deux sujets qui ont fait tache d’huile sur les relations des deux pays sont d’abord le projet de loi dénonçant les crimes de la colonisation française, ensuite l’imposition de restrictions aux importations qui a ouvert un large débat. Il reste à savoir, aujourd’hui, quelle est la raison de ce changement de position de la France vis-à-vis de l’Algérie, surtout si on tient compte de la déclaration faitepar le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui a estimé que la relation entre la France et l’Algérie sera «peut-être plus simple» lorsque la génération de l’Indépendance algérienne ne sera plus au pouvoir». Nouara N.-K.
23-06-2010

blog pour encourager les discussions liées aux défis énergétiques



Fenêtre sur l'Europe]
L’Assemblée des Régions d’Europe (ARE) et GE Energy annoncent aujourd’hui le lancement du blog R.E.F.E.R. (Responsible Energy For European Regions), dont l’objectif est de faciliter les discussions et d’échanger des idées liées à l’énergie dans toutes les régions d’Europe.
Consultable sur http://refer.blogactiv.eu/, R.E.F.E.R. informe le lecteur des dernières actualités du secteur de l’énergie, analyses et commentaires des différents marchés énergétiques régionaux. Il aborde des sujets variés comme l’efficacité énergétique, le rôle des régions, la sécurité d’approvisionnement en énergie et les politiques publiques à travers l’Europe.Bien plus qu’une simple publication, R.E.F.E.R. permettra l’échange d’idées et de points de vue entre les politiques, les acteurs de l’énergie, les chercheurs et les citoyens.

Algerie Le ministre des Affaires étrangères, Mr. Mourad Medelci reçoit Mr Jacques Toubon



L’immigration algérienne en France, un capital d’avenir” Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a reçu, hier à Alger, le président de la Cité nationale (française) de l’histoire de l’immigration, M. Jacques Toubon. Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience, M. Toubon a indiqué avoir évoqué avec M. Medelci le rôle "important" que peuvent jouer les chefs d’entreprises algériens binationaux établis en France dans le développement des relations économiques entre les deux pays. "Dans notre pays, il existe une classe moyenne de la communauté algérienne, en particulier des chefs d’entreprises capables de créer un véritable réseau et c’est quelque chose que nous devons faire", a-t-il noté. M. Toubon a relevé, par ailleurs, l’importance de l’immigration algérienne en France qui constitue, a-t-il dit, "une sorte d’héritage, un capital que nous devons investir dans l’avenir". Les entretiens ont porté également sur la récente visite en Algérie de M. Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, et de M. Jean-David Levitte, conseiller diplomatique du président français, M. Nicolas Sarkozy. "Nous avons fait le point sur cette visite et constaté combien elle avait été positive", a-t-il affirmé, ajoutant qu’il y a aujourd’hui, de la part des autorités algériennes et françaises, "une volonté partagée de travailler sur le développement économique et l’investissement". De son côté, M. Medelci a indiqué que les entretiens avec M. Toubon, "un ami de l’Algérie" ont porté sur la communauté algérienne en France et le rôle qu’elle peut jouer de façon "plus large" dans le développement des relations entre les deux pays. "C’est le début d’un nouveau processus", a-t-il souligné, exprimant son souhait que ce processus permette de "nous rapprocher de notre communauté et lui permettre de jouer un rôle plus important chez nous". M. Medelci a ajouté que sa rencontre avec M. Toubon a porté aussi sur les relations bilatérales dans les domaines politiques, économiques et sociales.

Amenugh», nouvel album de Mr Lounis Aït Menguellet



Il sortira durant la première quinzaine de juillet La sortie du nouvel album du talentueux poète, compositeur et interprète, Lounis Aït Menguellet, aura lieu durant la première quinzaine du mois de juillet, nous a annoncé l’artiste hier en marge de la célébration de la journée nationale de l’Artiste par la direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou. Intitulé « Amenugh » (combat), ce nouvel album tant attendu par les fans de Lounis Aït Menguellet comporte six chansons composées comme d’habitude par l’artiste lui-même et deux reprises, une nouveauté de l’artiste, des chanteurs compositeurs Akli Yahiaten « Yel Menfi » et Bob Dylan traduite en Kabyle par Lounis, nous a indiqué ce dernier, précisant que les arrangements de ce nouvel album ont été effectués par son fils Djaâffar qui est également chanteur. Lounis Aït Menguellet, qui a tenu à assister à l’ouverture de la cérémonie de célébration de la journée nationale de l’Artiste, dédiée aux femmes artistes et en hommage aux divas de la chanson kabyle, en l’occurrence Cherifa, Ldjida, Zohra, Anissa, Chebha et Djamila, a estimé que la non confection d’un statut de l’artiste est « une aberration inexcusable » et que l’élaboration de ce statut n’exige pas nécessairement l’organisation des artistes qui sont libres de s’organiser ou non. Lounis Aït Menguellet a, rendu hommage à la ministre de la Culture, Khalida Toumi, pour tout l’intérêt qu’elle porte à la culture algérienne en général et aux artistes en particulier. Les festivités de célébration de la journée nationale de l’Artiste, qui s’étaleront jusqu’à demain à la maison de la culture Mouloud Mammeri sont organisées par la direction de la culture et le comité des activités culturelles et artistiques de la wilaya de Tizi-Ouzou sous le patronage de la ministre de la Culture et du wali de Tizi-Ouzou.

Algerie un réseau ferroviaire de 10.500 km en 2014



Amar Tou l’a annoncé hier : Un réseau ferroviaire de 10.500 km en 2014

Le ministre des Transports, M. Amar Tou, a souligné , hier à Alger, que le réseau ferroviaire algérien atteindra 10.500 km en 2014 contre 3500 km actuellement. Lors d'une rencontre maghrébine sur le transport ferroviaire, M. Tou a indiqué que les projets en cours de réalisation et les futurs projets permettront un développement notable du réseau ferroviaire. Dans le même contexte, le ministre a rappelé les grands projets du secteur notamment l'électrification de 1.000 km, la réalisation de 3.000 km et la réception de 800 km lancés dans le cadre du plan quinquennal 2005-2009. Concernant le projet du métro d'Alger, le ministre a affirmé que la première ligne du projet qui s'étend sur 10 kms a été parachevée. Le réseau du métro d'Alger connaîtra une extension à l'avenir pour atteindre 40 kms à l'horizon 2020, ajoute le ministre. Concernant les projets du tramway à travers le territoire national, M. Tou a indiqué que 23 kms de la ligne principale du projet d'Alger ont été réalisés jusqu'à présent, précisant que les travaux de réalisation des tramways d'Oran et de Constantine avancent à un "taux élevé". Le ministre a en outre indiqué que le nombre total des tramways atteindra 17 en 2015, soulignant que son département ministériel se penche sur l'élaboration d'études pour la réalisation de tramways dans les wilayas de Batna , Sétif, Annaba, Ouargla , Sidi Bel-abbès et Mostaganem et prépare le lancement d’études de faisabilité" concernant 8 autres wilayas. Le secteur des Transports, rappelle le ministre, a bénéficié au titre du plan quinquennal 2010-2014, d'une enveloppe financière de 40 milliards de dollars consacrée au développement et à la modernisation du réseau ferroviaire.

Algerie Oran un centre d'intégration sociale et scolaire d'enfants autistes



La prise en charge des enfants autistes prend une plus grande importance ces dernières années. Plusieurs infrastructures spécialisées sont en cours de réalisation, comme à Oran avec la création d'un établissement spécialisé, a-t-on appris de l'association locale dédiée à cette catégorie de patients. Cette initiative a pour objectif de "faciliter l'intégration sociale et scolaire des jeunes sujets atteints de cette pathologie", a indiqué Mellikache Farida, psychologue-orthophoniste et vice-présidente de l'Association locale d'enfants autistes (ASSAOR). Le futur centre consistera en un hôpital de jour dispensant à la fois des séances thérapeutiques et pédagogiques devant permettre, selon la méthode moderne dite "ABA", l'intégration normale des enfants à l'école, a expliqué Mme Mellikache dans un entretien à l'APS. Une étude d'avant-projet sera prochainement achevée pour être suggérée à l'appréciation de la tutelle, a-t-elle fait savoir en rappelant que cette action fait suite aux recommandations émanant d'une rencontre thématique organisée en janvier dernier en présence de nombreux praticiens et parents. Abréviation de l'expression anglaise Applied Behavior Analysis, ABA est une technique basée sur "l'analyse comportementale appliquée" qui favorise l'évolution de l'enfant par l'apprentissage. Ce procédé, recommandé par les plus grands spécialistes dans ce domaine, a redonné espoir à de nombreux parents à Oran qui ont pu constater les progrès enregistrés à travers le comportement de leurs enfants, a-t-elle affirmé. En attendant la création du centre d'intégration sociale et scolaire, l'association ASSAOR organise chaque semaine des séances dites "groupes de parole", animées par une psychologue qui a suivi une formation à la technique ABA à l'étranger. Ces rencontres permettent d'expliquer aux participants que l'autisme n'est pas synonyme de retard mental, tout en les faisant bénéficier de l'expérience de l'animatrice et des parents qui ont mis en application le procédé ABA. Cette méthode qui s'appuie entre autres sur des jeux de reconnaissance des formes et des couleurs, a déjà facilité l'intégration scolaire de plusieurs patients pris en charge par Mme Mellikache au niveau de son cabinet. Selon la spécialiste, l'autisme dont les causes seraient d'ordre génétique, alimentaire ou psychologique, se définit comme "un trouble envahissant du développement qui apparaît dès les deux premières années de la vie de l'enfant, donnant lieu à des altérations de la communication, des cognitions, de la capacité de jouer et de l'interaction sociale".R.R.

La «main tendue» de Mr le Président Nicolas sarkozy à Mr à François Bayrou



Le président de la République a inauguré mardi l'usine Turbomeca à Bordes, au cœur de la circonscription béarnaise du président du MoDem, le troisième homme de l'élection de 2007.

Ce fut une belle étape de montagne. Au pied de la chaîne des Pyrénées, Nicolas Sarkozy et François Bayrou se sont offert un beau mano a mano pendant une paire d'heures. Des retrouvailles politiques entre le vainqueur et le troisième de la dernière élection présidentielle. Venu au cœur de la circonscription du député centriste inaugurer la plus grande usine de moteurs d'hélicoptères au monde, le chef de l'État a offert à son rival une belle occasion de remonter en tête du peloton. Bayrou a saisi la formidable fenêtre médiatique ouverte par l'Élysée, avec pas moins de 80 journalistes présents (autant que pour le dernier voyage en Chine).
11 h 15. Jamais aussi à l'aise qu'avec les médias, Bayrou s'échauffe devant l'entrée de l'usine Turbomeca dans le village de Bordes. Large sourire, il fait patienter la presse : «Vous êtes tous là, on peut faire un point si vous voulez?» Le régional de l'étape s'élance : «J'habite dans le village à côté. Je ne serais pas dans mon rôle si je n'étais pas là», enchaîne le Béarnais qui récuse toute récupération politique. Son état d'esprit du jour? «Intransigeant et constructif. Mais j'ai la tête dure», prévient-il en citant la devise de Gaston Fébus: «Toquey si gauses» (ce qui veut dire «touches-y si tu l'oses», NDLR). Se sent-il manipulé par l'Élysée pour affaiblir la candidature du ministre centriste Hervé Morin? «Je ne participe pas à ces petites manœuvres.» Cela n'empêche pas Bayrou de glisser une moquerie contre l'Élysée: «Ils m'ont proposé de venir l'accueillir à l'aéroport. Je n'ai pas voulu. Pour un pays rural, ils ne craignent pas les gros sabots.»
11h36. Ils arrivent. Nicolas Sarkozy salue les élus. François Bayrou se cache derrière Alain Rousset, président PS du conseil régional d'Aquitaine. Le chef de file du MoDem se décale. Un «bonjour» froid sort de la bouche du président. Sarkozy ignore d'abord son ex-challenger puis revient vers lui: «Allez viens!» S'ensuit une longue traversée de la cour de l'usine où ont pris place les ouvriers. Drôle de scène. N'hésitant pas à bousculer le protocole, Bayrou passe devant le président et serre les mains à la vitesse grand V. Cela agace Michèle Alliot-Marie et Christian Estrosi qui escortent le chef de l'État. Mais le président du MoDem n'abuse pas de la première place et se laisse décrocher à l'arrière du peloton pour répondre… aux télévisions.
«Il faut savoir négocier les virages»
12h26. Après une pause avec les syndicats, Sarkozy reprend sa visite des ateliers. Une ouvrière répond à ses questions: «On a divisé par deux le temps d'assemblage des moteurs.» «Et vous fabriquez combien de moteurs par an?», relance Bayrou sans se soucier de l'étiquette. Ironique, le socialiste Rousset confie: «François Bayrou revient visiblement dans sa famille d'origine. Mais ce n'est pas le problème de la France.» Pour Bayrou, il est temps de se recaler dans le sillage du président car le moment clé de l'étape approche. Celui de l'inauguration. Ancien ministre et actuel PDG de Safran (maison mère de Turbomeca), Francis Mer s'amuse du petit manège: «Regardez Bayrou, il est repassé au premier rang. Il faut savoir négocier les virages.»
12h40. C'est l'heure du discours. Œcuménique, Sarkozy félicite tout le monde. Associant Bayrou et Rousset dans le même éloge. «Toutes les fées sont autour du berceau. Vous vous sentez au centre de la vie politique et économique, dit-il aux salariés. Je ne suis pas sûr que les journalistes soient excessivement passionnés par l'avenir de la dernière turbine. Moi, je suis content d'être dans une atmosphère où l'on peut d'être un avis différent et en même temps se respecter.» Il en profite pour défendre sa réforme des retraites et sa politique industrielle. Mais son propos du jour s'adresse d'abord à Bayrou qu'il couve des yeux. «Quand on tend la main à un autre, ce n'est pas une preuve de faiblesse. C'est au contraire une question de courage et de force. Je ne tire aucune conclusion définitive de votre présence dans cette assemblée.»
13h35. Sarkozy ne s'attarde pas. Il veut être à l'heure pour regarder le match à l'Élysée. Bayrou revient voir les journalistes. «Voulez-vous un petit debrief?» Autour des petits fours, le centriste renvoie la presse à ses «fantasmes» et jure qu'il n'y a «aucun rapprochement» avec l'Élysée. L'ancien prof d'histoire rappelle: en Béarn, «on ne s'est jamais soumis au roi de France».

« L’Algérie est le toit de l’Afrique »



Nouréini Tidjani Serpos. Sous-directeur général de l’Unesco chargé du Département Afrique


Rencontré dans son bureau, au 6e étage de l’édifice de l’Unesco, Nouréini Tidjani Serpos, sous-directeur général de l’Unesco chargé du département Afrique, a bien voulu répondre à nos questions.
Abordons directement notre thème. Quelle est la place de l’Afrique à l’Unesco ?
L’Unesco a deux priorités, dont l’une est l’Afrique. Le continent africain est un élément de travail en ce qui concerne le développement de l’éducation, la science et la communication. Comme l’on sait, l’éducation est le problème majeur en Afrique, on compte des dizaines de millions d’analphabètes dont une majorité de femmes. La richesse c’est l’homme, soit l’être humain et par voie de conséquence il faut le former. Dans le domaine de l’éducation, l’Afrique doit être inscrite comme une primauté. Quant au volet culturel, il est de notre devoir de dire que notre continent a été spolié. Notre culture a été bafouée et reniée. Il faut redonner force et vigueur à la créativité et que nos œuvres d’art emportées doivent être restituées. Nous avons besoin de notre mémoire pour avancer. En ce qui concerne la science, nous devons nous intéresser au continent asiatique qui a fait un bond énorme et nous en imprégner. La science est une arme importante. Si elle est utilisée comme au Japon qui n’a ni or, ni pétrole, ni gaz, ceci devra nous faire réfléchir.
Mais, existe-t-il une solution pour y remédier dans des délais respectables ?
Bien sûr, nous devons être en perpétuelle cogitation. Nous avons des femmes et des hommes compétents et dans ce domaine l’Unesco a un rôle important à jouer. Jusqu’à aujourd’hui, nos dirigeants pensent en termes politiques et économiques, sans intégrer nos esprits. Je vous cite l’exemple de nos écoles, elles ont toutes un programme différent, pourtant notre histoire est la même. Il faut faire en sorte que nos ouvrages et manuels scolaires soient les mêmes, de cette façon nos enfants seront intégrés. Il est indispensable que nous voyions les choses de la même façon et à ce titre, l’Unesco a raison. L’école doit être le vecteur des valeurs et c’est urgent.
En termes de chiffres, quelle est la part financière allouée par l’Unesco au continent africain ?
Vous savez, 30% du budget de l’Unesco sont alloués aux programmes de l’Afrique. Par ailleurs, il y a lieu de noter que l’Unesco n’a pas assez d’argent, mais a contrario, elle possède l’expertise et elle la met à la disposition de nos populations.
Parlons maintenant de l’Algérie, comment appréciez-vous son rôle à l’Unesco ?
A vrai dire, l’Algérie joue un très grand rôle au sein de cette organisation en mettant en exergue des idées et des orientations. Elle est membre du Conseil exécutif en la personne de M. Rahal, conseiller du président Bouteflika. Ce qui est important de souligner, c’est que l’Algérie n’a jamais renié son appartenance à l’Afrique. Je considère que l’Algérie est le toit du continent. Quand on a un bon toit, on n’a nullement peur des intempéries. J’ai visité l’Algérie et même l’intérieur du pays et j’ai remarqué qu’il y a un énorme travail qui a été fait. Elle se dote d’infrastructures pour son développement. Toutefois, du côté de la jeunesse, je pense qu’il doit y avoir du travail à accomplir. La lutte doit s’intensifier.
Effectivement, vous avez visité, en avril dernier, la localité de Tiout dans la wilaya de Naâma, en répondant à une invitation de l’organisateur du Marathon international. Quel a été votre sentiment ?
J’ai été littéralement subjugué par ce lieu. J’ai découvert des choses très belles et très intéressantes, comme les gravures rupestres et le vieux ksar, c’est pratiquement le lien avec l’Afrique subsaharienne. J’ai été agréablement surpris et j’ai dit à mon épouse qu’on doit y retourner. C’est la première fois que je m’approche du désert. Aussi, je tiens à souligner que cela a été une occasion de montrer le retour de la sécurité. C’est la preuve manifeste que le terrorisme relève du passé.
Par S. R. O.

Mr le présient Nicolas Sarkozy 25e sommet France-Afrique


Echanges d'électricité UE-Maghreb



Petits pas vers des échanges d'électricité UE-Maghreb
[Fenêtre sur l'Europe]
Les pays du Maghreb souhaitent accélérer le processus d'intégration des marchés de l'électricité de la région.
A long terme cela permettrait de relier le Maghreb à l'Union européenne. A cet effet, les ministres de l'Energie de l'Algérie, du Maroc et de la Tunisie ainsi que le commissaire Oettinger se sont réunis le 20 juin à Alger. A l'issue de la réunion, les ministres ont signé une déclaration qui définit un plan d'action pour la période 2010-2015.

Algerie Trois centres d'expertise seront créés prochainement par le programme PME II




Afin de contribuer à la promotion des entreprises nationales privées

Trois centres d'expertise seront créés prochainement par le programme PME II



Le Programme d'appui algéro-européen aux entreprises ''PME II'', continue d'œuvrer pour le développement des entreprises nationales. Après avoir signé un accord avec l'association des producteur de boissons ( APAB ), il y a quelques jours, pour accompagner cinq entreprises dans le processus de certification et de normalisation de leurs produits, le programme ''PME II'' compte, cette fois-ci, mettre en place trois centres d'expertise d'ici la fin de l'année 2010. En effet, le directeur de ce programme, Abdeldjalil Kassoussi, a indiqué, hier, à l'APS, que ce projet sera réalisé avant la fin de l'année en cours. Il s'agit, selon lui, de deux centres d'expertise respectivement le centre de PME et de la qualité et le Centre d'appui institutionnel, dotés d'une enveloppe budgétaire de près de 24 millions d'euros. A cet effet, '' un avis d'appel d'offres a déjà été lancé pour la création du Centre d'expertise PME (budget de 10,5 millions d'euros) qui devrait voir le jour dès septembre prochain et pour lequel une dizaine de consortiums algériens et étrangers de conseil et d'expertise a été pré-qualifiée'' a-t-il précisé. Animé par des experts nationaux et étrangers possédant une expérience en matière d'expertise PME, ce futur centre sera chargé d'orienter et d'assister des entreprises privées, présélectionnées par le programme, activant dans certaines filières telles que l'agroalimentaire. L'avis d'appel d'offres pour la réalisation du Centre d'expertise de la qualité sera, toutefois, lancé avant décembre 2010, selon le même responsable. Doté d'un budget de 7,5 millions d'euros, ce centre sera chargé d'accompagner les organismes et les établissements algériens d'accréditation et de normalisation tels que l'Organisme algérien d'accréditation (ALGERAC) et l'Office national de la métrologie légale (ONML). Pour ce qui est du Centre d'appui institutionnel, M. Kassoussi avance que l'avis d'appel d'offres pour sa réalisation sera lancé au cours de cet été, précisant que le cahier des charges y afférant "n'a pas été encore approuvé par la délégation de l'Union européenne (UE) en Algérie". Ce centre, doté de 4,3 millions d'euros, aura pour principale mission l'accompagnement des institutions concernées par le développement du secteur des PME-PMI à l'instar des ministères de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements et de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication en tant qu'initiateur du projet e-Algérie. Pour rappel, le programme ''PME II'' est doté d'une enveloppe financière de 44 millions d'euros, dont 40 millions provenant de l'UE, 3 millions de l'Algérie et 1 million d'euros de contributions de l'ensemble des PME bénéficiaires dont chacune finance à hauteur de 30% du coût global des prestations dont elle bénéficie. A noter, en outre, que ce programme consacre une grande importance à la qualité, en proposant son assistance technique et expertise aux organismes concernés par la qualité, à l'instar de l'Institut algérien de la normalisation (IANOR), l'Organisme algérien d'accréditation (Algerac) et l'Office national de la métrologie légale (ONML).Yazid F.