Le traité de Lisbonne n'est toujours pas en vigueur, mais les deux postes mis en jeu s'il était ratifié sont déjà bien convoités. Qui seront les prochains président du Conseil européen et haut représentant aux Affaires étrangères ? Pour la présidence, deux personnalités ont fait acte de candidature. Tony Blair. La candidature du Britannique s'imposait, tant son parcours est convaincant. Le fondateur du New Labour et d'une "troisième voie" sociale-démocrate, spécialiste en droit du travail et en droit industriel, a été élu pour la première fois Premier ministre en 1997. Ce pro-Européen convaincu a marqué ses mandats d'un fort investissement dans le social, la santé, l'éducation et les salaires des fonctionnaires. Depuis la fin de ses fonctions au gouvernement, en 2007, Tony Blair a été nommé émissaire pour le Proche-Orient du Quartet, un organisme destiné à favoriser la constitution d'un futur État palestinien qui réunit les États-Unis, la Russie, l'ONU et l'Union européenne. Véritable star internationale, il aurait les épaules pour donner à l'Europe un visage charismatique et un leadership reconnu. Jean-Claude Juncker. À 54 ans, l'inoxydable Premier ministre chrétien social du Grand-Duché, en poste depuis 1995, est lui aussi une figure dans l'Union. Président de l'eurogroupe, il est le plus ancien dirigeant à siéger aux sommets européens. Juriste de formation, avocat sans avoir jamais exercé, le polyglotte Jean-Claude Juncker est allé au lycée en Belgique et a fait son droit en France, à Strasbourg. C'est un Européen convaincu qui a participé à la rédaction du traité de Maastricht et a vécu les élargissements successifs de l'Union. Flegmatique avec un sens aigu de la formule, ce fils d'ouvrier enrôlé de force dans la Wehrmacht est réputé pour être un grand travailleur maîtrisant parfaitement ses dossiers. Conservateur à la fibre sociale, il est aussi un grand défenseur du compromis, qui est, selon lui, la clef de voûte de l'édifice européen. Sa déclaration de candidature à la présidence, dans une interview publiée mardi par le quotidien Le Monde , apparaît donc complètement naturelle.
Wednesday, October 28, 2009
PRÉSIDENCE DE L'UNION EUROPÉENNE
Le traité de Lisbonne n'est toujours pas en vigueur, mais les deux postes mis en jeu s'il était ratifié sont déjà bien convoités. Qui seront les prochains président du Conseil européen et haut représentant aux Affaires étrangères ? Pour la présidence, deux personnalités ont fait acte de candidature. Tony Blair. La candidature du Britannique s'imposait, tant son parcours est convaincant. Le fondateur du New Labour et d'une "troisième voie" sociale-démocrate, spécialiste en droit du travail et en droit industriel, a été élu pour la première fois Premier ministre en 1997. Ce pro-Européen convaincu a marqué ses mandats d'un fort investissement dans le social, la santé, l'éducation et les salaires des fonctionnaires. Depuis la fin de ses fonctions au gouvernement, en 2007, Tony Blair a été nommé émissaire pour le Proche-Orient du Quartet, un organisme destiné à favoriser la constitution d'un futur État palestinien qui réunit les États-Unis, la Russie, l'ONU et l'Union européenne. Véritable star internationale, il aurait les épaules pour donner à l'Europe un visage charismatique et un leadership reconnu. Jean-Claude Juncker. À 54 ans, l'inoxydable Premier ministre chrétien social du Grand-Duché, en poste depuis 1995, est lui aussi une figure dans l'Union. Président de l'eurogroupe, il est le plus ancien dirigeant à siéger aux sommets européens. Juriste de formation, avocat sans avoir jamais exercé, le polyglotte Jean-Claude Juncker est allé au lycée en Belgique et a fait son droit en France, à Strasbourg. C'est un Européen convaincu qui a participé à la rédaction du traité de Maastricht et a vécu les élargissements successifs de l'Union. Flegmatique avec un sens aigu de la formule, ce fils d'ouvrier enrôlé de force dans la Wehrmacht est réputé pour être un grand travailleur maîtrisant parfaitement ses dossiers. Conservateur à la fibre sociale, il est aussi un grand défenseur du compromis, qui est, selon lui, la clef de voûte de l'édifice européen. Sa déclaration de candidature à la présidence, dans une interview publiée mardi par le quotidien Le Monde , apparaît donc complètement naturelle.
Conseil européen climat
Conseil européen : le climat semble passer sujet numéro un
[Fenêtre sur l'Europe]
Le Conseil européen s'ouvre ce 29 octobre à Bruxelles, sous présidence suédoise, et se prolongera jusqu'au 30.
Avec le report du verdict de la Cour constitutionnelle tchèque sur le Traité de Lisbonne, le sujet phare ne semble plus les institutions mais plutôt le volet financier de la lutte contre le changement climatique.
Google Social Search
Google fait appel aux amis pour affiner les recherches
Pour améliorer la pertinence des requêtes, Google Labs expérimente la fonction Social Search. Elle permet de faire apparaître dans les résultats les informations fournies par ses amis.
On se fie plus volontiers à l'avis d'un ami pour choisir un téléphone ou une destination de week-end qu'à celui de parfaits inconnus. Partant de ce constat, Google Labs travaille sur un nouvel outil de recherche, baptisé Social Search. Il permet d'inclure dans la liste des résultats des contenus publiés ou conseillés par des internautes appartenant à son réseau social.
Par défaut, ils sont regroupés, en bas de page sous la mention « Results from people in your social circle » comme le montre la vidéo de démonstration présentée en fin d'article. L'utilisateur, s'il le souhaite, peut orienter ses recherches uniquement sur ce type de contenus.
Pour rendre ce service pertinent, Google doit être en mesure d'identifier les personnes qui appartiennent au cercle d'amis de l'utilisateur. Le moteur de recherche s'appuie sur différentes sources.
Il se base d'abord sur les informations inscrites par l'utilisateur dans son profil public lié à son compte Google. D'ailleurs, sans celui-ci, il est impossible d'accéder au service Social Search. En plus des galeries photos publiées, des blogs édités, le profil mentionne quels sont les réseaux sociaux fréquentés, tels que Twitter et FriendFeed, et les personnes avec lesquelles vous y êtes en relation. Google prend aussi la liberté d'élargir ce cercle aux amis de vos amis.
Une option réservée à la version américaine
Pour compléter le panel de sources où il va chercher l'information, Google ajoute au cercle social les amis inscrits dans le carnet d'adresses de Gmail et de la messagerie instantanée Gtalk, ainsi que les blogs suivis par le biais du service Google Reader.
Conscient que ce nouveau mode de recherche pourrait soulever des critiques portant sur le respect de la vie privée, Google rappelle, un peu hypocritement, que son outil ne fait qu'afficher des données publiques que l'on pourrait trouver par ailleurs. Et chacun est libre d'utiliser ou non cette fonction et est responsable du choix des informations rendues publiques sur son profil.
Pour l'heure, cette option est disponible uniquement sur la version américaine du moteur de recherche et nécessite en plus d'avoir un compte public actif chez Google et de sélectionner l'option Google Social Search en cliquant ici.
Par défaut, ils sont regroupés, en bas de page sous la mention « Results from people in your social circle » comme le montre la vidéo de démonstration présentée en fin d'article. L'utilisateur, s'il le souhaite, peut orienter ses recherches uniquement sur ce type de contenus.
Pour rendre ce service pertinent, Google doit être en mesure d'identifier les personnes qui appartiennent au cercle d'amis de l'utilisateur. Le moteur de recherche s'appuie sur différentes sources.
Il se base d'abord sur les informations inscrites par l'utilisateur dans son profil public lié à son compte Google. D'ailleurs, sans celui-ci, il est impossible d'accéder au service Social Search. En plus des galeries photos publiées, des blogs édités, le profil mentionne quels sont les réseaux sociaux fréquentés, tels que Twitter et FriendFeed, et les personnes avec lesquelles vous y êtes en relation. Google prend aussi la liberté d'élargir ce cercle aux amis de vos amis.
Une option réservée à la version américaine
Pour compléter le panel de sources où il va chercher l'information, Google ajoute au cercle social les amis inscrits dans le carnet d'adresses de Gmail et de la messagerie instantanée Gtalk, ainsi que les blogs suivis par le biais du service Google Reader.
Conscient que ce nouveau mode de recherche pourrait soulever des critiques portant sur le respect de la vie privée, Google rappelle, un peu hypocritement, que son outil ne fait qu'afficher des données publiques que l'on pourrait trouver par ailleurs. Et chacun est libre d'utiliser ou non cette fonction et est responsable du choix des informations rendues publiques sur son profil.
Pour l'heure, cette option est disponible uniquement sur la version américaine du moteur de recherche et nécessite en plus d'avoir un compte public actif chez Google et de sélectionner l'option Google Social Search en cliquant ici.
Subscribe to:
Posts (Atom)