Friday, September 24, 2010
Algérie tourisme - Tipaza Youtube
Tipaza ou Tipasa (en arabe : تيبازة) (en Tifinagh ) est une ville côtière située à 68 km à l'ouest d'Alger. Tipasa (ou Tipaza) est à l’origine une fondation punique en Afrique du Nord. Comme toutes les villes du bassin méditerranéen, Tipasa est devenue romaine – dans la province romaine de Maurétanie césarienne, puis chrétienne.
La présence de la mer, des reliefs du Chenoua et de la Dahra donnent un paysage particulier et un intérêt touristique. De nombreux vestiges puniques, romains, chrétiens et africains attestent de la richesse de l'histoire de cette colonie.
Les habitants de la montagne et de la côte ouest au-delà de Tipaza sont berbérophones, employant un dialecte d'origine zénéte proche du chaoui et du rifain, le berbère était autrefois parlé sur tout le territoire de la wilaya. Les personnes agées et leurs enfants parlent toujours le Chenoui à Tipaza mais la dernière génération (jeunes de 0 à 20 ans) ne le parlent pas.
Libellés :
Algérie tourisme - Tipaza Youtube
Algérie au salon international du tourisme de Varsovie
Par : Hanafi Hattou
Des tours-operators algériens à la conquête du marché baltique
Des tours-operators algériens, encadrés par l’Office national du tourisme (ONT) partent à la conquête du marché touristique des pays baltiques, via la Pologne, qui constitue la porte de l’Europe centrale. Le Salon international du tourisme de Varsovie, dans sa 18e édition ouverte jeudi, a été mis à profit par les professionnels algériens activant dans le tourisme pour positionner le produit touristique made in Algeria auprès des Polonais et des voyageurs baltiques.
La tâche est loin d’être aisée si l’on tient compte du fait que nos voisins tunisiens, marocains ou, encore, égyptiens, se partagent le marché polonais.
Bien évidemment, l’Algérie, qui recèle de potentialités indéniables, est en mesure de placer sur le marché baltique, qui compte 150 millions de voyageurs, selon l’organisation mondiale du tourisme, des produits d’appels, tels que le culturel et le tourisme saharien et, même, le religieux. D’autant que le touriste polonais ou autres baltiques, est sérieusement porté sur les produits culturels, religieux, de découverte et le balnéaire.
Ainsi, du 23 au 25 septembre, des tours-operators nationaux, qui ont bien affûté “leurs armes” pour la circonstance, tenteront de promouvoir la destination Algérie, dans un pays dont la population est réputée pour être de grands voyageurs. Selon le vice-président de l’Organisation polonaise de tourisme,
M. Bartlomiej Walas, pas moins de sept millions de Polonais achètent des séjours à l’étranger. En matière du réceptif, Varsovie, Cracovie, Gdansk, Poznane, pour ne citer que ces villes pittoresques qui recèlent des châteaux et des palais royaux de l’ère médiévale, ainsi que des forêts et des réserves naturelles, à l’image du parc national de Kampios, accueillent, chaque année, une moyenne de 12 millions de touristes venus de différentes régions du monde. La donne statistique renseigne, nettement, sur la bonne santé économique de ce pays qui a fait des pas de géants en quelques années, seulement, pour se conformer aux standards européens sur tous les plans. D’ailleurs, le simple visiteur nostalgique des années 1960 et 1970, peinera, sur le plan économique notamment, à retrouver des vestiges de l’ère socialiste. Les grandes enseignes internationales, notamment européennes, foisonnent sur les grandes artères de Varsovie ou de Gdansk. Rappelons que la crise économique de 2008 et 2009, n’a pas affecté la monnaie locale, le zloty. En Pologne, le secteur du tourisme s’est hissé en une véritable industrie touristique, à tel point que ce pays est devenu un passage obligé pour les touristes désirant faire une tournée dans la région des pays baltes, en l’occurrence l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie.
Dans cette optique, les autorités polonaises organisent ce salon international du tourisme de Varsovie (TT Warsaw) au Centrum Tragawo Kongesowym (centre des expositions et des congrès), inauguré, jeudi, par le ministre du Tourisme et des Sports, M. Adam Giersz, et Mme le maire de cette ville, Hanna Gronkiewicz Waltz. Pas moins de 60 pays et 700 tours-operators sont présents au rendez-vous de Varsovie. Parmi eux, figurent des exposants de six pays arabes, la Tunisie, le Maroc, l’Égypte, la Jordanie, la Syrie et l’Algérie. Le pavillon national qui s’étend sur une superficie de 70 m2 offre un voyage passionnant à travers les gravures rupestres du Tassili, l’escalade de Tahat, en passant la cascade de Tamkrest dans le Hoggar, et la boucle romaine via Timgad et les vestiges de Djemila. Ajouter à cela, le patrimoine romain qui est classé deuxième au monde, après celui de l’Italie. Cette richesse civilisationnelle et ce patrimoine millénaire sont présents au stand made in Algeria, animé par des tours-operators algériens. Le directeur général de l’ONT,
M. Bouchdjira, a insisté sur le fait que cette première participation algérienne répond aux recommandations de la nouvelle stratégie du secteur qui prône, outre la fidélisation et le développement des contrats existants, la diversification et la prospection de nouveaux marchés à l’image de celui des baltiques, ou encore des asiatiques. “La présence de notre pays à ce genre de bourses touristiques a pour souci majeur de positionner la destination Algérie parmi d’autres destinations. L’Algérie regorge d’ atouts incontestables pour se disputer une place dans les marchés polonais et baltique”. Le directeur général de l’ONT a tenu une séance de travail en marge du salon, avec son homologue polonais, pour étudier les possibilités de développer la coopération et le partenariat entre les deux instances, notamment dans l’échange d informations et des expériences.
La participation algérienne est la résultante de l’initiative de son Excellence M. l’ambassadeur d’Algérie à Varsovie, M. Khemri Abdelkader, qui n’a ménagé aucun effort pour concrétiser ce rapprochement et la mise en relation d’affaires entre les deux pays.
En attendant de les voir défiler en Algérie, les Polonais prennent plaisir, pendant trois jours, via le stand El-Djazaïr, à découvrir le désert pluriel algérien, d’autant que notre Sahara se différencie sensiblement d’une région à l’autre.
Le président Barack Obama souhaite que l'Etat palestinien rejoigne l'ONU en 2011
Par RFI
Devant l’Assemblée générale des Nations Unies, Barack Obama, a réitéré le 23 septembre à New York son soutien à l’objectif « de deux Etats, Israël et Palestine, vivants côte-à-côte en paix et sécurité ». Un discours fort, trois semaines après la reprise des discussions directes entre Israéliens et Palestiniens sous la houlette des Etats-Unis. Dans son intervention, le président américain a de nouveau exprimé son souhait de voir la création d'un Etat palestinien et exhorté Israël à prolonger le gel des constructions dans les colonies juives. Selon un haut-responsable israélien, l’Etat hébreu se dit prêt à un « compromis » sur le gel de la colonisation.
Avec notre envoyé spécial à New York, Franck Weil-Rabaud
A la tribune de l'ONU, le président Obama prononce un discours fort dont le point saillant repose sur la recherche de la paix au Proche-Orient. Il déclare que «si un accord n’est pas trouvé les Palestiniens ne connaîtront jamais la fierté et la dignité qui vont de pair avec leur propre Etat. Les Israéliens ne connaîtront jamais la confiance et la sécurité que procurent les voisins qui croient à la coexistence pacifique. Ce sont les Israéliens et les Palestiniens qui doivent faire la paix et chacun de nous a une responsabilité.
Mes amis d’Israël doivent comprendre que sa sécurité dépend de la création d’une Palestine indépendante qui permet à ses habitants de vivre dignement. Mes amis les Palestiniens doivent comprendre que les droits de la population palestinienne ne pourront être gagnés que par des moyens pacifiques incluant une véritable réconciliation avec Israël.
Assassiner des Israéliens innocents ce n’est pas de la résistance mais de l’injustice. Ne vous méprenez pas, le courage d’un homme comme le président Abbas est bien plus grand que celui de ceux qui tirent des roquettes sur des femmes et enfants innocents. Nous devons nous inspirer de la tolérance qui est au cœur des trois religions qui considèrent Jérusalem comme sacrée.
Si nous y parvenons lorsque nous reviendrons ici l’an prochain nous pourrions avoir un nouveau membre des Nations unies, une Palestine indépendante vivant en paix avec Israël ».
Vers la réorganisation du commerce des produits agricoles
Cabinet GIDCA
Conseil Etudes en développement durable
La déstructuration des marchés de gros, aujourd’hui disparus, a contribué à déréguler les fonctions de commercialisation et à accentuer le déclin de l’agriculture en Algérie. Les «structures commerciales» agricoles actuelles, immergées dans l’économie informelle, ne peuvent contribuer à la promotion des produits agricoles locaux face à une concurrence internationale exacerbée.
L’actuelle configuration des marchés des produits agricoles affecte négativement le processus de régénération du capital favorisant ainsi le désinvestissement et l’extensification des pratiques au niveau des exploitations agricoles. Une organisation efficace des circuits de commercialisation est seule à même de renforcer les assises des exploitations agricoles qui permettront l’intégration progressive de l’Algérie agricole dans la nouvelle économie agroalimentaire mondiale qui se dessine progressivement. Ce constat milite en faveur d’une réflexion sérieuse, en concertation avec les principaux acteurs institutionnels et professionnels quant aux modes d’organisation et de fonctionnement des circuits de commercialisation des produits agricoles qui soient conformes aux normes internationales admises. C’est à travers des mécanismes du commerce agricole, à instituer, que les assises économiques de l’agriculture s’en trouveront renforcées.
Certes, la mise en place, en juillet 2008 par les pouvoirs publics d’un mécanisme de régulation, à travers le SYRPALAC, constitue une avancée certaine dans le sens de l’organisation des marchés de certains produits agricoles (Pomme de terre, aile, oignons, viandes blanches, œufs de consommation) mais reste insuffisante face à l’ampleur des tensions récurrentes sévissant sur les marchés et dont les préjudices ne sont plus à démontrer tant pour les consommateurs que les agriculteurs.
L’option récente des pouvoirs publics en faveur de la création d’un office interprofessionnel des fruits et légumes participe, par ailleurs, de cette démarche centrée sur le développement des systèmes de régulation des marchés des produits agricoles. Rappelons, à titre d’information, que l’Algérie dispose déjà de deux offices fonctionnels (OAIC, ONIL), établis respectivement en 1970 et en 1997, dédiés aux marchés des céréales et du lait. Ces offices auront pour mission de développer des activités dans le sens de la:
- Mise en œuvre les instruments législatifs ou réglementaires idoines.
- Planification stratégique des productions agricoles en collaboration avec les organisations professionnelles et interprofessionnelles.
- Stabilisation des prix des produits agricoles par la fixation de prix d’orientation et la régulation du marché par le stockage ou le déstockage des produits agricoles.
Mais en l’absence d’une dynamique coopérative viable et d’observatoires des marchés, ces institutions risquent de ne pas produire les effets économiques escomptés.
Cette situation contraste fortement avec les conditions qui prévalaient antérieurement au lendemain de l’indépendance lorsque ses marchés étaient de véritables instruments d’approvisionnement, de régulation et de contrôle de la qualité des produits au sein des filières agricoles et alimentaires. En Algérie, dans un passé récent, le rôle marginal accordé à l’organisation des marchés des produits agricoles est attesté par le fait que le dernier recensement général de l’agriculture (RGA), opération de recensement réalisée avec le concours de la FAO et ayant mobilisé plus de 8000 agents à travers l’ensemble du territoire national durant le mois de juillet 2001, ne mentionne même pas ces infrastructures de commerce qui demeurent les instruments importants et indispensables dans la régulation des flux physiques de toute activité agricole.
L’Algérie s’essaie à l’habitat rural économe : Le projet de Souïdania peut intéresser l’ensemble de la Méditerranée
Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
De 2005 à 2009, un vaste plan de construction de 450 000 logements a visé au maintien et à la réinstallation des populations dans l’espace rural algérien. Afin d’y associer une optimisation des pratiques, un projet pilote a été mis en place à Souïdania, privilégiant l’utilisation de matériaux locaux et de sources alternatives d’énergie. Ce projet pouvant intéresser l’ensemble du bassin méditerranéen, selon le professeur Hamid Afra, directeur du centre national d’études et de recherches intégrées du bâtiment (Cnerib). La gestion de l’urbanisation nécessite des politiques de grande envergure, et celles-ci sont parfois peu soucieuses de rentabilité financière, de développement local ou encore d’efficacité énergétique. Le projet pilote Med-Enec de Souïdania a été pensé afin de réunir ces trois conditions, du stade de la construction à celui de l’utilisation. Le professeur Hamid Afra n’a pas manqué d’exprimer son contentement devant l’évolution des mentalités. « Un intéressement à ce projet des pouvoirs publics et des citoyens se fait ressentir de jour en jour. C’est un début, la culture de l’économie d’énergie dans le bâtiment commence à se mettre en place à différents niveaux », a-t-il ajouté. Le Cnerib et le Centre algérien de développement des énergies renouvelables (CDER) se sont associés afin d’élaborer une construction-type de 80 m², résidentielle, pouvant porter des enseignements intéressants pour le plan national de construction. Et ce, grâce à une « coopération très positive entre les différents acteurs et notamment avec l’Union européenne », des résultats instructifs ont été obtenus. La consommation énergétique du bâtiment a été réduite de 56%, tout en mettant en valeur les techniques de constructions traditionnelles, souvent optimales en matière énergétique. Ainsi, l’utilisation d’adobes (brique de terre séchée), de la lumière naturelle, l’orientation optimale du bâtiment ou encore la ventilation naturelle en période estivale ont permis d’allier au sein d’un même projet les aspects culturel, écologique et économique. Aujourd’hui, le projet a un temps de rentabilité important (86 ans) dû à un surcoût de plus de 40%. M. Afra insiste sur le fait que « le projet est tout à fait adaptable aux différents segments de logements ». Une des raisons pour laquelle le projet a une période de rentabilité aussi longue est que l’Etat subventionne le secteur de l’énergie. Mais cela, affirme le directeur du Cnerib, n’est pas rédhibitoire car « il y a lieu de considérer le prix réel du marché de l’énergie pour apprécier la faisabilité de ce projet à grande échelle »..
Ce qui permet de tirer des enseignements non seulement pour des pays où le secteur énergétique n’est pas subventionné, mais même pour l’Algérie elle-même. « La subvention de l’Etat accordée aux produits énergétiques n’est que transitoire. D’ailleurs, un premier programme de 600 logements à haute performance énergétique est en cours de lancement par le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme », a-t-il indiqué. Une initiative constructive qui ne conquiert pas seulement les architectes et urbanistes..
Si M. Afra reconnaît que « c’est un début », il se réjouit que « la culture de l’économie d’énergie dans le bâtiment commence à se mettre en place à différents niveaux. » Alors qu’en 2008 notamment, le gouvernement algérien annonçait une série de mesures privilégiant à la fois le crédit immobilier rural et le logement social participatif, le projet pilote Med-Enec ne peut que servir d’exemple. Le secteur de la construction, notamment en milieu rural, est une des priorités du président Bouteflika. Ce dernier a ainsi appelé le gouvernement à atteindre, pour le plan quinquennal 2010-2014, « un million de logements. ».
Horizons - 12/09/2010.
Recherche scientifique : L’université algérienne se met à l’heure européenne
Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Les universitaires et chercheurs algériens sont appelés à prendre part au Programme de Coopération Interuniversitaire « PCI Méditerranée », signé entre l’Algérie et l’Espagne. Ils seront aussi partie prenante du Programme Tassili 2011 conclu entre l’Algérie et la France. Les universitaires auront à proposer des projets dans le domaine de la recherche scientifique et contribueront, avec leurs partenaires étrangers, au transfert de connaissance et de technologie. Concernant le programme algéro-espagnol, lancé au cours de cette année et dont le dernier enregistrement de projets est prévu pour le 10 septembre, il s’agira de faire des recherches dans le domaine social notamment, sur la lutte contre la pauvreté, la promotion des Droits de l’homme et de la gouvernance démocratique ainsi que sur le développement durable, explique-t-on dans un communiqué rendu public par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le but est de développer également un projet commun d’enseignement post-universitaire ainsi que des projets de formation dans la gestion universitaire. Quant au Programme Tassili 2011, prévu l’année prochaine, il est chapeauté par un comité mixte d’évaluation et de prospectives dont les membres sont des Algériens et des Français. Soutenu par le partenariat Hubert Curien Tassili et financé par le ministère des Affaires étrangères et européennes français et par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique algérien, la coopération ne se limite pas aux universités mais implique aussi tous les établissements et organismes de recherche. Par ailleurs, ce programme favorise particulièrement les jeunes chercheurs et universitaires qui n’ont pas de thèse à leur actif. La coopération algéro-française encourage tout projet dans le domaine socio-économique et dans des secteurs tels la Santé, l’Agriculture, l’environnement, la sécurité alimentaire, les énergies renouvelables et les sciences médicales. Le ministère de l’Enseignement et de la Recherche scientifique fait savoir dans son communiqué que la session pour la gestion et le choix des nouveaux projets du programme Tassili se tiendra au mois d’octobre prochain en Algérie. Suite à cela, les projets retenus bénéficieront d’un premier financement à partir de 2011. Il faut savoir également que les accords entre les deux parties dans le cadre de ce programme sont des projets à moyen terme dont la durée est fixée entre trois à quatre ans et ne peuvent bénéficier d’aucune prolongation..
Horizons 30/08/2010.
L'Algérie adopte une politique positive sur la biodiversité et l'écologie
Rapport national présenté à l'ONU
L'Algérie adopte une politique positive sur la biodiversité et l'écologie
En dépit de la crise économique mondiale, l'Algérie continue à enregistrer de bons résultats dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), atteignant plusieurs d'entre eux avant le délai de 2015 fixé par l'ONU, note le deuxième rapport national couvrant la période 2005-2010 sur ces objectifs. Présenté par l'Algérie à l'ONU à l'occasion de la tenue de la 65e session de son assemblée générale consacrée à ce programme mondial de lutte contre la pauvreté, ce rapport affirme qu'en ce qui concerne la réduction de l'extrême pauvreté et de la faim (OMD1), la population en Algérie vivant en deçà du seuil d'un dollar par personne et par jour est passée de 1,9 % en 1988 à 0,5 % en 2009 contre une projection OMD à atteindre de 0,9 % en 2015. En outre, la période 2005-2009 a été caractérisée par une création de près de 1,3 million d'emplois et un taux de chômage en constante diminution, passant de 15,3 % de la population active en 2005 à 10,2 % en 2009, note le rapport. Ainsi, avec la date butoir des OMD en 2015, l'Algérie prévoit que 40 % des ressources du Programme des investissements publics pour la période 2010-2014 seront réservés au développement humain, touchant aussi bien l'éducation et la formation que la santé, l'habitat et l'agriculture. Concernant la promotion de l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes, plus de 1,45 million de femmes algériennes occupent des emplois, le plus souvent qualifiés, principalement dans les secteurs de l'éducation, la santé, la magistrature, la Police nationale et l'Armée nationale populaire, signale le rapport, précisant que le taux d'occupation de la population féminine est de 15,3 % et la population active féminine se situe à 16,8 %. Quant à la réduction de la mortalité infantile (OMD4), les chiffres sont passés de 142 pour mille en 1970 à 46,8 pour mille en 1990, et à 25,5 pour mille en 2008, Pour l'objectif relatif à l'amélioration de la santé maternelle (OMD5), le rapport note que le taux de mortalité maternelle a fortement baissé pour s'établir à 86,2 pour 100.000 en 2008 contre 215 pour 100.000 en 1992, tandis que les taux d'accouchement en milieu assisté est passé de 76 % en 1992 à 97,2 % en 2009. Sur la lutte contre le VIH-sida, l'Algérie fait partie des pays à profil épidémiologique bas avec une séroprévalence de l'ordre de 0,1 %.
A ce propos, l'Algérie a créé 8 centres de référence de prise en charge de l'infection VIH-sida et la fourniture des antirétroviraux à titre gracieux.
Pour assurer un environnement durable (OMD7), des réalisations majeures ont été enregistrées par l'Algérie à travers le programme national de gestion intégrée des déchets municipaux, une avancée remarquable dans la dépollution industrielle, la fiscalité écologique, la proportion des zones forestières à travers la politique de renouveau rural et l'amélioration du taux d'utilisation de l'ensemble des ressources en eau. Toujours à l'occasion de la tenue de la 65e session, de l'ONU, la revue Satoyama, publiée par la Convention onusienne sur la biodiversité, a publié la contribution de monsieur le président de la République Abdelaziz Bouteflika, sur la politique écologique durable que mène l'Algérie depuis un temps. Sur les colonnes de la revue, M. Bouteflika a affirmé que tous les paramètres de préservation des richesses de l'Algérie en faune et en flore ont été intégrés d'une manière systématique dans ses programmes et plans de développement.
Le chef de l'Etat a souligné qu'à l'instar des autres pays du Sud, dont elle partage les insuffisances mais aussi, fort heureusement, les atouts, les objectifs et les aspirations à un développement économique durable, l'Algérie n'a eu de cesse de plaider en faveur de la sauvegarde, de la valorisation des ressources biologiques et du partage équitable des bénéfices qui en découlent."Notre stratégie nationale pour l'utilisation durable de la diversité biologique (1997), notre Plan national d'action pour l'environnement et le développement durable (2002) et notre Schéma national d'aménagement du territoire (2007) visent tous ensemble la protection et la conservation des espaces d'intérêt bio-stratégique et écologique majeurs", a-t-il expliqué. A cet effet, le président de la République a ajouté que "des plans de gestion spécifiques à chaque type d'écosystème que recèle la vaste étendue de notre pays (zones humides, milieux steppiques, forestier, montagneux, saharien, agricole, marin et côtier) sont également mis en œuvre à tous les niveaux et par tous les acteurs de la vie publique". C'est ainsi, a-t-il précisé, que le Centre national de développement des ressources biologiques, chargé, entre autres, de la réalisation d'une banque de données sur le patrimoine biologique, est venu "renforcer les institutions en place dans leur mission de sauvegarde de notre patrimoine", ajoutant que cette mission est également prise en charge par la mise en place d'un vaste réseau d'aires protégées et de parcs naturels, de musées marins et également à travers la promotion des savoirs traditionnels.
N.I/ APS
Le président Bouteflika : “Les pays développés ont le devoir de s'engager pleinement dans l'émergence d'une économie mondiale verte”
Tous les paramètres de préservation des richesses de l'Algérie en faune et en flore ont été intégrés d'une "manière systématique" dans ses programmes et plans de développement
Tous les paramètres de préservation des richesses de l'Algérie en faune et en flore ont été intégrés d'une "manière systématique" dans ses programmes et plans de développement, a affirmé le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, dans une contribution écrite dans la revue Satoyama publiée par la Convention onusienne sur la biodiversité.
Cette revue écologique, parue à l'occasion de la réunion de haut niveau sur la biodiversité tenue à New York lors de cette 65e session de l'Assemblée générale de l'ONU, a publié également des contributions rédigées par 40 personnalités mondiales, dont notamment le secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, le Président tunisien, M. Zine el-Abidine Ben-Ali, le Premier ministre japonais, le président de la Banque mondiale et le président de la Commission européenne.
Dans sa contribution, le Chef de l'Etat a souligné qu'" à l'instar des autres pays du Sud, dont elle partage les insuffisances mais aussi, fort heureusement, les atouts, les objectifs et les aspirations à un développement économique durable, l'Algérie n'a eu de cesse de plaider en faveur de la sauvegarde, de la valorisation des ressources biologiques et du partage équitable des bénéfices qui en découlent ".
"Notre stratégie nationale pour l'utilisation durable de la diversité biologique (1997), notre plan national d'action pour l'environnement et le développement durable (2002) et notre schéma national d'aménagement du territoire (2007) visent tous ensemble la protection et la conservation des espaces d'intérêt bio-stratégiques et écologique majeurs", a-t-il expliqué.
A cet effet, le Président de la République a ajouté que " des plans de gestion spécifiques à chaque type d'écosystème que recèle la vaste étendue de notre pays (zones humides, milieux steppiques, forestier, montagneux, saharien, agricole, marin et côtier) sont également mis en œuvre à tous les niveaux et par tous les acteurs de la vie publique ".
C'est ainsi, a-t-il précisé, que le Centre national de développement des ressources biologiques, chargé, entre autres, de la réalisation d'une banque de données sur le patrimoine biologique, est venu " renforcer les institutions en place dans leur mission de sauvegarde de notre patrimoine ", ajoutant que cette mission est également prise en charge par la mise en place d'un vaste réseau d'aires protégées et de parcs naturels, de musées marins et également à travers la promotion des savoirs traditionnels".
Sur ce point, le Président Bouteflika a cité le système d'irrigation traditionnel les foggara, pour le partage communautaire des eaux souterraines dans les oasis qui est, a-t-il expliqué, " un héritage ancestral jalousement gardé par mes compatriotes dans le sud algérien qui contribue de manière substantielle à la sauvegarde de la vie dans ces milieux fragiles ".
" Ces foggaras illustrent d'une manière éclatante une gestion démocratique et combien juste d'une denrée si rare dans les zones sahariennes qui avaient accueilli jadis tant de civilisations", a-t-il dit relevant que "leur classification par l'Unesco en tant que patrimoine mondial à laquelle nous nous attelons actuellement, ne sera que justice ".
Par ailleurs, les deux parcs nationaux de l'Ahaggar et du Tassili, d'une superficie de 452.000 km2, "représentent la plus vaste zone protégée contiguë d'Afrique et un site d'intérêt mondial pour la préservation de la biodiversité de l'écosystème du Sahara central", a-t-il écrit.
Au-delà de l'importance qu'ils revêtent pour l'équilibre environnemental, a-t-il poursuivi, " ces espaces protégés offrent toutes les opportunités de développement d'un éco-tourisme qui générera, à coup sûr, des bénéfices aux populations locales, tout en sauvegardant notre patrimoine en faune et flore".
Cet intérêt s'est traduit, a relevé le Chef de l'Etat, " par d'importants investissements publics dans la valorisation et la gestion des sites et la formation et l'encadrement de guides autochtones ".
" Il est indéniable que les efforts consentis par l'Etat algérien ne peuvent, à eux seuls, répondre à la complexité et à la transversalité de la menace de la perdition de cette ressource vitale que représente pour nous la diversité biologique, complexité et transversalité qui exigent un engagement et une participation concertée et active de l'ensemble des acteurs économiques et sociaux, y compris de la société civile ", a ajouté le Président de la République.
Il a indiqué que " le sens de la responsabilité partagée, l'appropriation des actions de préservation et la mobilisation de tous ces acteurs contribueront, je l'espère, au changement des attitudes et des comportements préjudiciables à notre environnement" en considérant que " c'est à ce prix que l'écocitoyenneté deviendra une véritable culture et un pas décisif vers la bonne gouvernance ".
Par ailleurs, il a noté que " le caractère transnational des risques environnementaux exige une réponse concertée internationale, régionale et bilatérale sous la forme d'une coopération multidimensionnelle, dont des retombées seront également bénéfiques sur le développement économique des pays les plus vulnérables ''. " Il est clair que la communauté internationale est décidée, aujourd'hui, plus que jamais, à apporter des solutions concrètes et durables aux problèmes que nous vivons", a noté le Président Bouteflika, estimant que "l'intégration de la lutte contre la dégradation de la diversité biologique dans les OMD illustre bien cette détermination". "De même que l'Année internationale de la biodiversité que nous célébrons en 2010 et notre sommet de septembre à New York, dédié à la diversité biologique, ne sont que quelques preuves de cet engament infaillible envers noter planète ", a-t-il relevé.
Le Chef de l'Etat a avancé que la 10e Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique, prévue au Japon en octobre, " sera sans nul doute une occasion supplémentaire pour nos pays de faire le bilan des actions entreprises jusque-là, d'intégrer des correctifs nécessaires et de préparer l'avenir ".
A ce propos, il a rappelé que " l'Algérie a été parmi les pays ayant activement contribue à la mise en œuvre de ces précieux instruments qui ont nécessité un long processus de maturation ", citant les trois conventions dites de Rio " qui ont couronné les travaux du sommet de la Terre en 1992 et équitablement défini les responsabilités et les engagements de chacun de nos pays dans la protection de la diversité biologique, la lutte contre la désertification et la lutte contre le changement climatique, selon les principes cardinaux de la responsabilité commune mais différenciée et de l'équité ".
Pour le Président de la République, " les pays développés ont le devoir de s'engager pleinement dans l'émergence d'une économie mondiale verte en raison, d'une part, de leur responsabilité historique dans la situation actuelle et, d'autre part, parce qu'ils détiennent à eux seuls, le monopole du savoir, de la technicité et des finances pour ce faire ".
" En dépit du fait qu'ils possèdent les plus grandes réserves mondiales en ressources biologiques, les pays en développement, notamment ceux du continent africain, font face aujourd'hui à de nombreux problèmes dont, entre autres, l'insécurité alimentaire et l'absence d'une couverture sanitaire adéquate '', a-t-il observé.
Les 6, 7 et 8 octobre à Alger : Premier forum d’affaires algéro-russe
En prévision de la tenue d’une exposition de produits et services russes à Alger du 6 au 8 octobre, une conférence de presse a été animée mercredi dernier dans la matinée par M. Vladislav Lutsenko, directeur de l’exposition, dans l’enceinte de l’hôtel Hilton.
En prévision de la tenue d’une exposition de produits et services russes à Alger du 6 au 8 octobre, une conférence de presse a été animée mercredi dernier dans la matinée par M. Vladislav Lutsenko, directeur de l’exposition, dans l’enceinte de l’hôtel Hilton.
Dans son intervention préliminaire M. Abdelkader Taïeb Ezzraïmi, président du conseil des hommes d’affaires algéro-russes, a souligné que cette initiative entre dans le cadre des plans d’action des conseils d’hommes d’affaires algéro-russes et arabo-russes.
C’est une traduction de la volonté de ces deux instances d’aller de l’avant dans les relations d’affaires entre les deux pays, d’impulser un réel élan à la coopération économique et commerciale entre l’Algérie et la Russie. Cette exposition veut revêtir un caractère particulier dans le sens où elle inaugure un avenir prometteur sur la base d’un rapprochement des opérateurs économiques des deux nations.
M. Taïeb Ezzaïmi a également mis l’accent sur la volonté clairement affichée par les dirigeants politiques des deux pays sur des perspectives de large convergence dans de nombreux domaines économiques et commerciaux. En conséquence, il est indispensable d’explorer toutes les opportunité.
De son côté, l’ambassadeur russe à Alger, M. Alexandre Egorov, a exprimé sa profonde satisfaction à l’égard de la toute prochaine tenue de l’exposition qui se déroulera à l’hôtel Hilton, tout en observant que les relations algéro-russes datent des années 60. Les possibilités de coopération et d’échanges économiques doivent se hisser au niveau de la qualité des relations bilatérales entre les deux pays. La Russie se modernise et instaure un partenariat diversifié, sur la base de la règle des intérêts réciproques. L’Algérie, a-t-il déclaré, se développe et aspire au rang de puissance. Selon Vladislav Lutsenko, directeur de l’exposition, les hommes d’affaires russes veulent se diriger vers l’Algérie.
En conséquence de cela, 45 entreprises sont inscrites ainsi que 107 opérateurs économiques seront présents dans le cadre de cette manifestation et espèrent trouver des partenaires au niveau du marché algérien.
Les participants russes à cette exposition activent dans les domaines de la construction, de l’énergie électrique, etc.
Les perspectives de coopération peuvent être élargies dans d’autres domaines, tels que l’énergie non renouvelable, l’agriculture, la médecine et les produits pharmaceutiques.
M. Bouraïb
M. Jean Pierre Raffarin en Algérie, prévue pour le 21 et 22 novembre
Climat politique et dossiers économiques au menu
Raffarin en Algérie le 21 novembre prochain
Les autorités françaises ont commencé à préparer la prochaine visite de M. Jean Pierre Raffarin en Algérie, prévue pour le 21 et 22 novembre prochains. Plusieurs questions seront abordées lors de cette visite, notamment les dossiers économiques, dont on a déjà commencé à étudier les barrières ayant empêché leur réalisation. La visite de M. Jean Pierre Raffarin en Algérie est presque certaine, après que le président français, Nicolas Sarkozy, l’a désigné au poste de facilitateur, dans une tentative de la part de Paris de briser les barrières devant les investissements français et renforcer la présence des sociétés et investissements français en Algérie, pour les cinq prochaines années.
Il s’avère que Paris envisage sérieusement assainir le climat de ses relations avec son plus important partenaire économique, en prévision de passer à une régularisation des relations politiques avec l’Algérie. Dans ce cadre, il est utile de rappeler que le chef de la diplomatie française, M. Bernard Kouchner, a adressé une lettre à son homologue algérien Mourad Medelci, exprimant sa volonté de venir prochainement en Algérie sans, toutefois, en déterminer une date précise. Il est, également, utile de rappeler la prochaine visite du Secrétaire Général de l’Elysée, Jean Claude Guéant, en plus de la programmation de visites techniques en Algérie des membres du premier ministère de François Fillon.
L’action de la diplomatie française a permis le règlement de cinq dossiers économiques de l’ensemble de 14 dossiers proposés par la partie française, à savoir, celui de la Chambre Française du commerce et de l’industrie à Alger, le projet pétrochimique de la compagnie « Total », le projet de montage des locomotives de tramway d’Alstom, qui a bénéficié d’un marché de gré à gré pour l’équipement de 20 tramways en Algérie, contre des avantages pour le marché algérien, notamment l’installation de la marque Alstom en Algérie, l’exportation en France du surplus de production de l’usine d’Annaba, la consécration d’un terrain dans un périmètre de 70 km d’Alger, pour la réalisation d’un deuxième laboratoire de Sanofi Aventis.
25-09-2010
Une cinquantaine d'hommes d'affaires américains en visite en Algérie
Une cinquantaine d'hommes d'affaires américains en visite en Algérie
L'axe Alger-Washington renforcé
C'est aujourd'hui que la délégation d'hommes d'affaires américains entame sa visite de travail en Algérie pour un séjour de six jours. Une cinquantaine de chefs de plusieurs compagnies américaines feront le déplacement dans le cadre d'une mission d'affaires organisée par le conseil d'affaires algéro-américain en collaboration avec l'ambassade d'Algérie à Washington.
Les hommes d'affaires américains séjourneront à Alger en quête d'opportunités d'affaires et d'investissement. Pour cela, ils auront des discussions avec plusieurs ministres représentants divers départements ministériels, dont les secteurs financier, économique, commerce, PME et autres.
Le menu de la visite de cette importante délégation prévoit également des entretiens avec des hommes d'affaires algériens issus du secteur privé ainsi que des responsables d'entreprises publiques pour d'éventuels échanges et de partenariat.
Les bisness-men américains représentent une panoplie d'activités économiques dans plusieurs secteurs stratégiques dont les travaux publics, les ressources en eau, la construction et l'habitat, les transports, les énergies renouvelables, l'industrie pharmaceutique, l'agroalimentaire, les technologies de l'information et de la communication (TIC), les services technologiques, les hydrocarbures et la formation professionnelle ainsi que la gestion des entreprises.
Parmi les plus importantes entreprises qui prendront part à cet évènement, citons le groupe Eli Lilly et Merck pour l'industrie pharmaceutique, Vennen Company, Black and Veatch, Ems Inc, Kent Holdings et Perini du secteur de la construction,
Raython, Flir et Mc Wane pour les TIC, les ressources en eau et services technologiques, Milky Whey et Costco pour l'agroalimentaire, Panalpine, International transportation management, Sabre Airline Solutions et Ultraflote corporation pour les transports,
Exxon Mobile, Halliburton, Conoco Philips, Kellog Brown and Root, Nabors Drilling international, Air products and chemical et Global opportunities services pour les hydrocarbures, New millenium solar equipment pour les énergies renouvelables et American world services, Ameritane et Curtis Mallet Prévost pour les cabinets d'affaires.
Le climat économique qui prévaut en Algérie n'est nullement une contrainte pour ces hommes d'affaires, selon Smail Chikhoun, président du conseil d'affaires algéro-américain. «La règle du 51/49 ne gêne pas les entrepreneurs américains. Ils y sont déjà habitués puisque cette règle est appliquée dans les pays du Moyen Orient.
Les travaux publics et la construction intéressent les Américains
L’essentiel pour les opérateurs économiques américains est de connaître le marché algérien et ses opportunités ", a-t-il souligné dans une déclaration faite à la Radio.
Il a affirmé également que ces hommes d'affaires ont cette ambition d'investir ici en Algérie à travers la création de collaborations avec les opérateurs nationaux. M. Chikhoun rappelle, cependant, que des entreprises américaines activent déjà en Algérie.
Elles ont décroché plusieurs marchés stratégiques dans divers domaines d'activité, tels que le médicament, l'énergie et le dessalement d'eau de mer.
«Il y a 125 compagnies américaines qui opèrent en Algérie dont 80 dans le secteur des hydrocarbures. Les Américains s'intéressent beaucoup aux travaux publics et à la construction, d'autant que l'Etat algérien a engagé une enveloppe importante dans le programme pour le prochain quinquennal. Cela fait de l'Algérie une nouvelle destination des opérateurs économiques, qui peut même être envisagée comme zone de délocalisation", a indiqué Smail Chikhoun.
Des écrivains et des intellectuels se recueillent à la mémoire de Mr Tahar Ouettar
Des écrivains et des intellectuels se recueillent à la mémoire de Tahar Ouettar
Publier le 23.09.10
Algérie – Des intellectuels, des écrivains et des personnalités politiques se sont recueillis, mardi après-midi, à l’association Al-Jahidhya à la mémoire de Tahar Ouettar, à l’occasion du 40e jour de son décès. Après la lecture de la Fatiha, Pr Mohamed Atin a évoqué le parcours d’écrivain et de militant du défunt. A cette occasion, le représentant de l’Association des Oulémas musulmans algériens, Dr Amar Talbi a souligné que la scène culturelle a perdu « un grand homme » et un « écrivain hors pair, dont les œuvres ont été traduites dans plusieurs langues », rappelant qu’il était membre de l’association des Oulémas musulmans et de l’école Ibn Badis
Evoquant les différentes oeuvres de l’écrivain, dont « l’As », »Al-Zilzal », « le palais et le pêcheur », le Pr. Bouzidi de l’Université d’Alger a affirmé que les romans du défunt représentaient les différentes étapes historiques de l’Algérie.
De son coté, le représentant du ministère de la culture, Yasser Arafat, qui a souligné que le défunt a laissé un grand vide derrière lui, a indiqué qu’un hommage lui sera rendu lors du prochain Salon international du livre, prévu en octobre à Alger. Il a, d’autre part, rappelé que le ministère avait rassemblé toutes les œuvres de l’écrivain qui seront prochainement publiées.
Dans une allocution prononcée à l’occasion, Dr. Ahmed Menouer, l’un des fondateurs de l’association Al-Jahidhya et compagnon de parcours du défunt a souligné que Tahar Ouettar est un illustre écrivain qui a marqué à jamais la littérature algérienne.
Pour sa part, l’écrivain Tahar Yahiaoui, président de l’association « Ibdâa » a affirmé qu’avec la disparition de l’écrivain algérien Tahar Ouettar, la scène culturelle a perdu un des fervents défenseurs de la langue arabe et de la culture algérienne. La romancière Djanouhat Yasmine a indiqué, quant à elle, que Tahar Ouettar est considéré comme le père spirituel de la littérature algérienne et un exemple pour les écrivains émergents. De son coté, le Dr Boukrouh a estimé que le regretté Ouettar a écrit des pièces de théâtre pouvant rivaliser avec les œuvres classiques européennes et arabes.
Technip remporte un contrat de 682ME en Algérie
Technip remporte un contrat de 682ME en Algérie
(Easybourse.com) Le groupe de services pétroliers français Technip a remporté un contrat auprès de la compagnie publique algérienne Sonatrach afin de moderniser une raffinerie à Alger.
La compagnie publique algérienne Sonatrach a indiqué ce jeudi qu'elle a attribué au groupe de services pétroliers français Technip un contrat d'un montant de 682 millions d'euros en Algérie.
Ce contrat porte sur la modernisation et la réhabilitation d'une raffinerie de pétrole à Alger. Dans ce cadre, Sonatrach a confié à Technip la conception, la fourniture des équipements et du matériel banalisé. Ce contrat doit être réalisé dans un délai de 38 mois.
L'attribution de ce projet correspond à 'l'aboutissement du vaste programme de réhabilitation et de rénovation de l'outil de raffinage pétrolier', a précisé la compagnie publique algérienne. En juillet 2009, Sonatrach avait notamment engagé le groupe sud-coréen Samsung Engineering pour réhabiliter et moderniser la raffinerie de Skikda pour un montant de 2,6 milliards de dollars.
Ce projet prévoit aussi la construction d'une nouvelle raffinerie à Tiaret, ville située au sud-ouest d'Alger. L'Algérie possède cinq grandes raffineries dont la capacité totale représente environ 26 millions de tonnes par an.
Les Algériens repartent pour Ghaza
Qu’ils aient participé ou pas à la Flottille de la liberté en mai dernier, les Algériens se préparent à repartir pour Ghaza. Une caravane devrait démarrer mardi de la frontière terrestre avec le Maroc, exceptionnellement ouverte pour laisser passer les militants voisins. L’arrivée dans la bande de Ghaza est prévue vers le 10 octobre.
Quatre mois après l’attaque de la flottille turque par la marine israélienne, les Algériens se préparent à partir – et pour certaines à repartir – vers la bande de Ghaza. Mardi prochain, la frontière terrestre entre l’Algérie et le Maroc sera exceptionnellement ouverte pour laisser passer un convoi marocain, mené par Khalid Sefiani, président de l’Association marocaine de soutien au peuple palestinien. «Ensemble depuis le poste frontalier, Algériens et Marocains, nous prendrons la route vers Alger, où nous serons rejoints par les Mauritaniens puis par les Tunisiens, puis nous partirons, avec douze fourgons, pour la Libye, précise Aberrezak Makri, coordinateur de la caravane. Là, il est prévu que nous prenions le bateau pour El Arich.» Un autre convoi algérien, avec les caravanes d’Europe et du Mashrek, partira de Syrie pour converger aussi vers El Arich.
Au total, plus de 1000 participants et 500 véhicules sont attendus. Depuis samedi, un convoi est donc parti de Grande-Bretagne : il s’agit de la cinquième édition du projet «Viva Palestina» initié en 2009 par le député britannique, George Galloway. Tania Page, reporter d’Al Jazeera à Londres, a indiqué que les organisateurs espèrent faire de ce convoi le plus gros qu’il n’y ait jamais eu. Les militants humanitaires prévoient de décharger leur cargaison à Rafah vers le 10 octobre. Le journal palestinien Ma’An a annoncé que, lundi, la frontière de Ghaza avait été partiellement ouverte pour permettre à plusieurs camions d’entrer et de décharger des biens de première nécessité, comme des pièces de rechange pour les voitures, de l’essence, du gaz ainsi que du ciment et du fer pour un projet de construction lancé par l’autorité gérant les ressources en eau.
Mélanie Matarese
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Le président Bouteflika: tous les paramètres de la biodiversité intégrés dans les programmes de développement de l’Algérie
Tous les paramètres de préservation des richesses de l’Algérie en faune et en flore ont été intégrés d’une « manière systématique » dans ses programmes et plans de développement, a affirmé le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, dans une contribution écrite dans la revue Satoyama publiée par la Convention onusienne sur la biodiversité.
Cette revue écologique, parue à l’occasion de la réunion de haut niveau sur la biodiversité tenue à New York lors de cette 65e session de l’Assemblée générale de l’ONU, a publié également des contributions rédigées par 40 personnalités mondiales, dont notamment le secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, le président tunisien, M. Zine el-Abidine Ben-Ali, le Premier ministre japonais, le président de la Banque mondiale et le président de la Commission européenne.
Dans sa contribution, le chef de l’Etat a souligné qu’ »à l’instar des autres pays du Sud, dont elle partage les insuffisances mais aussi, fort heureusement, les atouts, les objectifs et les aspirations à un développement économique durable, l’Algérie n’a eu de cesse de plaider en faveur de la sauvegarde, de la valorisation des ressources biologiques et du partage équitable des bénéfices qui en découlent ».
« Notre stratégie nationale pour l’utilisation durable de la diversité biologique (1997), notre Plan national d’action pour l’environnement et le développement durable (2002) et notre Schéma national d’aménagement du territoire (2007) visent tous ensemble la protection et la conservation des espaces d’intérêt bio-stratégiques et écologique majeurs », a-t-il expliqué.
A cet effet, le président de la République a ajouté que « des plans de gestion spécifiques à chaque type d’écosystème que recèle la vaste étendue de notre pays (zones humides, milieux steppiques, forestier, montagneux, saharien, agricole, marin et côtier) sont également mis en oeuvre à tous les niveaux et par tous les acteurs de la vie publique ».
C’est ainsi, a-t-il précisé, que le Centre national de développement des ressources biologiques, chargé, entre autres, de la réalisation d’une banque de données sur le patrimoine biologique, est venu « renforcer les institutions en place dans leur mission de sauvegarde de notre patrimoine », ajoutant que cette mission est également prise en charge par la mise en place d’un vaste réseau d’aires protégées et de parcs naturels, de musées marins et également à travers la promotion des savoirs traditionnels ».
Sur ce point, le président Bouteflika a cité le système d’irrigation traditionnel des foggara, pour le partage communautaire des eaux souterraines dans les oasis qui est, a-t-il expliqué, « un héritage ancestral jalousement gardé par mes compatriotes dans le sud algérien qui contribue de manière substantielle à la sauvegarde de la vie dans ces milieux fragiles ».
« Ces foggaras illustrent d’une manière éclatante une gestion démocratique et combien juste d’une denrée si rare dans les zones sahariennes qui avaient accueilli jadis tant de civilisations », a-t-il dit relevant que « leur classification par l’Unesco en tant que patrimoine mondial à laquelle nous nous attelons actuellement, ne sera que justice ».
Par ailleurs, les deux parcs nationaux de l’Ahaggar et du Tassili, d’une superficie de 452.000 km2, « représentent la plus vaste zone protégée contiguë d’Afrique et un site d’intérêt mondial pour la préservation de la biodiversité de l’écosystème du Sahara central », a-t-il écrit.
Au-delà de l’importance qu’ils revêtent pour l’équilibre environnemental, a-t-il poursuivi, « ces espaces protégés offrent toutes les opportunités de développement d’un éco-tourisme qui générera, à coup sûr, des bénéfices aux populations locales, tout en sauvegardant notre patrimoine en faune et flore ».
Cet intérêt s’est traduit, a relevé le chef de l’Etat, « par d’importants investissements publics dans la valorisation et la gestion des sites et la formation et l’encadrement de guides autochtones ».
« Il est indéniable que les efforts consentis par l’Etat algérien ne peuvent, à eux seuls, répondre à la complexité et à la transversalité de la menace de la perdition de cette ressource vitale que représente pour nous la diversité biologique, complexité et transversalité qui exigent un engagement
et une participation concertée et active de l’ensemble des acteurs économiques et sociaux, y compris de la société civile », a ajouté le président de la République.
Il a indiqué que « le sens de la responsabilité partagée, l’appropriation des actions de préservation et la mobilisation de tous ces acteurs contribueront, je l’espère, au changement des attitudes et des comportements préjudiciables à notre environnement » en considérant que « c’est à ce prix que l’écocitoyenneté deviendra une véritable culture et un pas décisif vers la bonne gouvernance ».
Par ailleurs, il a noté que « le caractère transnational des risques environnementaux exige une réponse concertée internationale, régionale et bilatérale sous la forme d’une coopération multidimensionnelle, dont des retombées seront également bénéfiques sur le développement économique des pays les plus vulnérables ».
« Il est clair que la communauté internationale est décidée, aujourd’hui, plus que jamais, à apporter des solutions concrètes et durables aux problèmes que nous vivons », a noté le président Bouteflika, estimant que « l’intégration de la lutte contre la dégradation de la diversité biologique dans les OMD illustre bien cette détermination ».
« De même que l’Année internationale de la biodiversité que nous célébrons en 2010 et notre sommet de septembre à New York, dédié à la diversité biologique, ne sont que quelques preuves de cet engament infaillible envers noter planète », a-t-il relevé.
Le chef de l’Etat a avancé que la 10e Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique, prévue au Japon en octobre, « sera sans nul doute une occasion supplémentaire pour nos pays de faire le bilan des actions entreprises jusque-là, d’intégrer des correctifs nécessaires et de préparer l’avenir ».
A ce propos, il a rappelé que « l’Algérie a été parmi les pays ayant activement contribue à la mise en oeuvre de ces précieux instruments qui ont nécessité un long processus de maturation », citant les trois conventions dites de Rio « qui ont couronné les travaux du Sommet de la terre en 1992 et équitablement défini les responsabilités et les engagements de chacun de nos pays dans la protection de la diversité biologique, la lutte contre la désertification et la lutte contre le changement climatique, selon les principes cardinaux de la responsabilité commune mais différenciée et de l’équité ».
Pour le président de la République, « les pays développés ont le devoir de s’engager pleinement dans l’émergence d’une économie mondiale verte en raison, d’une part, de leur responsabilité historique dans la situation actuelle et, d’autre part, parce qu’ils détiennent à eux seuls, le monopole du savoir, de la technicité et des finances pour ce faire ».
« En dépit du fait qu’ils possèdent les plus grandes réserves mondiales en ressources biologiques, les pays en développement, notamment ceux du continent africain, font face aujourd’hui à de nombreux problèmes dont, entre autres, l’insécurité alimentaire et l’absence d’une couverture sanitaire adéquate », a-t-il observé.
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