阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Monday, January 02, 2012

Palestine l’Unesco victoire diplomatique

La Palestine à l’Unesco : victoire diplomatique, prélude à une admission dans le concert des NationsPARIS - Historique. L’admission fin octobre 2011 de la Palestine à l’Unesco est à marquer d’une pierre blanche dans les annales de la diplomatie d’un pays vivant encore sous le joug colonial et aspirant inlassablement à être reconnu comme le 195e Etat de la communauté internationale.
Lors de la cérémonie de lever du drapeau national sur l’une des enceintes de l’Onu, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, avait du mal à retenir ses émotions. "C’est un moment historique et émouvant de voir notre drapeau flotter dans cette enceinte devant d’autres drapeaux de la communauté internationale", a-t-il dit, estimant que cela est de "bon augure" et représente une "une première reconnaissance de la Palestine".
L’enjeu est symbolique pour les Palestiniens qui y voient la possibilité d’un premier succès dans leur démarche d’adhésion à l’Onu en tant qu’Etat membre à part entière. Le président de l’Autorité palestinienne avait solennellement demandé le 23 septembre à l’Onu de reconnaitre l’Etat palestinien, une requête laissée en suspens car n’ayant pas eu l’assentiment d’au moins neuf membres sur les quinze que compte le Conseil de sécurité.
Pour Mahmoud Abbas, l’admission de la Palestine à l’Unesco contribue fondamentalement à son entrée souhaitée à l’Onu et à l’avènement d’un Etat souverain vivant côte à côte avec Israél.
Moins politique, le chef de la diplomatie palestinienne, Riyad al-Maliki, a estimé que la consécration de son pays comme membre à part entière de l’Unesco n’est que "justice faite". "Ce n’est que le retour d’un pays longtemps maintenu absent de cette tribune", a-t-il dit, rappelant que la demande palestinienne pour cette admission date de 1989, soit 22 ans d’efforts des ambassadeurs palestiniens qui se sont succédé à l’Unesco.
A ses yeux, le vote favorable à l’entrée de la Palestine à l’Onu est un moment historique qui rend à son pays certains de ses droits. Ce vote permettra d’effacer une "infime partie de l’injustice faite au peuple palestinien", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse animée à l’occasion.
C’est à l’instigation du groupe arabe au sein de l’Unesco que le Conseil exécutif de l’Organisation avait approuvé début octobre une recommandation d’attribuer à la Palestine le statut de membre à part entière, une recommandation entérinée par un vote favorable, le 31 octobre, lors de 36éme Conférence générale de l’Unesco.
L’initiative arabe a été saluée par l’ambassadeur de la Palestine auprès de l’Unesco, Elias Sambar, qui a rendu hommage au soutien des pays arabes, à leur tête l’Algérie, pour l’admission de son pays à l’agence onusienne.
"Tous nos frères arabes nous ont aidés. Et nos frères Algériens étaient, comme à l’accoutumée, en tête de l’aide et de la solidarité de ces pays", avait-il déclaré à l’APS.
Pour lui, ce qui a été accompli avec cette admission l’a été "grâce aux 21 pays arabes unis, qui ont coordonné leurs efforts pour parvenir à ce résultat". Un vote, des représailles.
La requête d’adhésion de la Palestine a toutefois soulevé une protestation des Etats-Unis qui avaient menacé de suspendre leur contribution financière à l’Unesco en cas de vote positif. Celle-ci représenterait aujourd’hui 22 % du budget de l’organisation, soit un trou pour l’agence onusienne de près de 70 millions de dollars dès 2011.
Deux lois américaines du début des années 1990 interdisent le financement d’une agence spécialisée qui accepterait la Palestine en tant qu’Etat membre à part entière.
Sans surprise aucune, les Etats-Unis sont passé à l’acte au lendemain du vote favorable, contraignant la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, à lancer le 11 novembre un Fonds d’urgence multi- donateurs pour compenser le déficit de trésorerie consécutif à la décision américaine, précédée tout naturellement par la décision israélienne de suspendre sa contribution de 1,5 million de dollars (0,3% du budget de l’UNESCO) pour 2012-2013.
La première responsable de l’Unesco s’est, malgré tout, félicité de l’élan de solidarité "sans précédent" en faveur de l’Organisation, suite à la décision américano-israélienne, signalant que le Fonds sera ouvert à tous les donateurs, qu’il s’agisse des Etats membres, d’institutions publiques, des fondations ou des particuliers.
Elle a également incité les Etats membres à soutenir une augmentation immédiate du Fonds de roulement de l’organisation pour 2012-2013 pour le faire passer de 30 à 65 millions de dollars et appelé tous les gouvernements à verser leurs contributions aussi vite que possible en 2012.
L’UNESCO est la première agence des Nations Unies à admettre la Palestine comme membre à part entière. Cette admission est devenue officielle le 23 novembre, lorsque la Palestine a signé et accepté les actes constitutifs de l’Unesco aux Archives nationales de Londres.
Le président de l’Autorité palestinienne avait fait part de l’intention de son pays de déposer des candidatures dans les seize organisations internationales "dès que le moment et les conditions seraient jugés opportuns".APS


UNION EUROPÉENNE DANEMARK PREND LES RÊNES 2012

LE DANEMARK PREND LES RÊNES

UNION EUROPÉENNE

Après la Pologne et avant Chypre, le Danemark entame, avec ce mois de janvier 2012, la présidence tournante de l’Union européenne pendant six mois. Une passation en toute discrétion puisque l’ouverture officielle de la présidence danoise n’aura lieu que le 11 janvier lorsque la Commission visitera le Danemark Par manque de visibilité, on a tendance à oublier que les 27 sont toujours présidés, tous les semestres, par une présidence tournante de l’un des pays membre de l’Union.Celle de la Pologne, qui vient de s’achever le mois dernier, nous laisse une impression diffuse car ce pays, qui n’est pas membre de la zone euro est resté au « balcon » des divergences sur fond d’aggravation de la crise de la dette souveraine européenne. Fin novembre, à Berlin, le ministre polonais des Affaires étrangères Radek Sikorski, avait néanmoins demandé à l’Allemagne « d’aider la zone euro à survivre et à prospérer » mais Angela Merkel s’était montrée quelque peu sourde aux sirènes du chef de la diplomatie polonaise.C’est la Hongrie , qui ne fait pas non plus partie de la « zone euro », qui avait assumé la présidence tournante avant la Pologne et depuis un an, la monnaie « unique » européenne est donc peu soutenue par les présidences tournantes successives de l’Union alors que les eurosceptiques , parallèlement à l’exacerbation de la crise de la dette, ne cessent de déployer leurs efforts dans différents pays . Le Danemark, qui assure pour la septième fois la présidence tournante, craint dès lors d’être lui aussi marginalisé comme les neuf autres Etats membres de l'Union Européenne, dont la Grande-Bretagne, qui n'ont pas adopté la monnaie unique. Mais, contrairement à la plupart des coalitions de droite qui sont au pouvoir dans la majorité des pays européens, le gouvernement de centre gauche danois dirigé par Helle Thorning-Schmidt depuis le mois d’octobre va probablement tenter d’impulser avec sa composante sociale-démocrate, sa gauche « radicale » et ses écologistes, une politique quelque peu différente.On relève par exemple que la première femme sociale-démocrate de 45 ans à diriger un gouvernement au Danemark a désigné un « ministre des Affaires européennes » au sein de son gouvernement.Et la première ministre danoise tient à multiplier d’autres initiatives qui sont autant de gages envers ses collègues fervents défenseurs de la construction européenne. Ainsi, a-t-elle décidé de supprimer les contrôles douaniers intra-européens rétablis par le gouvernement conservateur précédent sous l’influence des populistes du Parti du Peuple Danois. De même, elle a annoncé des référendums sur diverses dérogations obtenues depuis 1992 par le Danemark mais sans toucher à celle de l’euro refusé par le population.Paradoxalement, l a principale mission que s’est assigné Copenhague sera "d'unifier les pays qui sont dans la zone euro et ceux qui sont en dehors", comme l’ a indiqué le ministre des Affaires européennes Nicolai Wammen.Le deuxième grand axe de la présidence tournante danoise sera le budget 2014-2020 de l’Union européenne qui se conclura probablement sous la présidence chypriote au deuxième semestre 2012 alors que se précisera déjà l’élection présidentielle française.Enfin, l’autre défi du Danemark consistera à relancer la croissance sur le territoire de l’Union et Copenhague souhaite là aussi se distinguer de ses prédécesseurs en misant sur les technologies vertes et les énergies renouvelables.« Chaque euro dépensé dans l'efficacité énergétique assurera des emplois européens", a affirmé le ministre danois du Climat, de l'énergie et de la construction Martin Lidegaard .Aussi le Danemark souhaite-t-il créer de nouvelles opportunités commerciales pour les entreprises européennes en passant des accords avec des pays comme le Japon ou le Canada mais aussi avec des pays émergents comme l’Inde ou les pays du Maghreb.Si l’Europe ne veut pas que le centre de gravité mondial ne bascule encore davantage vers l’Asie, de nouvelles pistes pourraient être explorées, notamment avec les pays de la rive sud de la Méditerranée.La présidence danoise se distinguera-t-elle de ses prédécesseurs en tentant de jeter les bases d’une politique commune européenne à l’égard de ses voisins du Maghreb compte tenu, notamment, de l’énorme réservoir énergétique de cette région ? LIBERTE
Arezki AMOKRANE