Monday, August 09, 2010
Pakistan la quasi totalité du pays, l’Ouest mis à part
Indondations: quel avenir pour le Pakistan ?
Difficile d’entrevoir sereinement l’avenir au Pakistan. La quasi totalité du pays, l’Ouest mis à part, est frappée par des inondations exceptionnelles, et vit les pieds dans l’eau.
Au moins 1.600 personnes ont péri et environ 2 millions d’autres sont sans abri. Selon les chiffres de l’ONU, cette catastrophe aurait aussi fait plus de 15 millions de sinistrés.
“Nous faisons face à un défi plus important que lors du tremblement de terre de 2005. C’est une catastrophe. J’appelle le monde entier à nous aider, a déclaré le premier ministre Yousuf Raza Gilani, lors d’une visite au Penjab.”
De son côté, le FMI estime que ces inondations pourraient également gravement nuire à l‘économie du pays.
La mobilisation internationale, Etats-Unis en tête, s’organise. Hélicoptères, ponts préfabriqués pour permettre l‘évacuation des sinistrés, mais aussi nourriture et médicaments, le dispositif de secours commence à se mettre en place.
Ces inondations qui frappent le Pakistan n’ont pas épargné l’Inde voisine. Au moins 150 personnes ont trouvé la mort dans la région du Ladakh, située dans le nord du pays. Ici, des pluies diluviennes ont emporté habitations, routes, ponts et réseaux électriques. Des centaines de personnes sont toujours portées disparues. Le bilan pourrait donc encore s’alourdir.
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La chine la tempête tropicale Dianmu se dirige vers le nord
Chine: un lac menace de déborder
Reuters
10/08/2010 Des ingénieurs chinois travaillaient aujourd'hui aux moyens de draîner un lac rendu instable par des glissements de terrain meurtriers et qui menaçait une ville du nord-ouest de la Chine déjà touchée par les inondations.
Au moins 337 personnes sont mortes et 1.148 autres sont portées disparues à Zhouqu après que des coulées de boue et de pierres ont touché cette localité de la province de Gansu.
Alors que la tempête tropicale Dianmu se dirige vers le nord de la Chine et que de fortes pluies sont prévues jusque dansla province de Gansu, la priorité des secours est d'empêcher le lac de déborder et de préserver les digues temporaires qui ont été érigées.
L'armée a dépêché des unités sur place ainsi que du matériel de secours afin d'accélérer les travaux d'excavation. Le niveau de la retenue d'eau a légèrement baissé grâce à une brèche ouverte au moyen d'une explosion contrôlée.
Le Premier ministre Wen Jiabao a donné pour consigne de régler le problème en priorité et les ravitaillements en nourriture et en eau sont actuellement en cours. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont été évacuées des villages en aval de la retenue d'eau par mesure de précaution.
Les secours ont découvert un rescapé lundi matin et continuaient à creuser et à retirer des paquets de boue à la recherche d'autres survivants.
Mr le président Medvedev annonçait dans une allocution télévisée qu’il décrétait l’état d’urgence
La Russie vit sa pire canicule depuis 1.000 ans
L'Etat d'urgence a été décrété autour d'un centre de retraitement nucléaire menacé par les flammes.La canicule qui ravage encore 200.000 hectares menace maintenant un centre de déchets nucléaires. Les autorités russes ont décrété l'état d'urgence autour du centre de retraitement et de stockage de déchets nucléaires de Maïak en raison de la propagation des incendies dans cette zone, a annoncé lundi 9 août l'administration locale
Le chef de l'administration a décrété le 6 août l'état d'urgence dans les forêts et les parcs de la ville d'Ozersk (où se trouve le complexe nucléaire, ndlr) en raison de la propagation des incendies", selon un communiqué publié lundi. Le chef de l'administration, Viktor Trofimtchouk, "présidera le 10 août une réunion d'urgence pour coordonner les efforts des services concernés".
Le centre se trouve dans la région de Tcheliabinsk, dans l'Oural, à 2.000 km à l'est de Moscou. L'usine Maïak est capable de retraiter 400 tonnes de combustibles par an.
Installations nucléaires
Plusieurs autres installations nucléaires russes sont dans des zones à risques.
Le ministre russe des Situations d'urgence Sergueï Choïgou a demandé dimanche à ses services de travailler 24 heures sur 24 pour éteindre un incendie sur sept hectares autour d'un centre nucléaire à Snejinsk (Oural, 1.500 km à l'est de Moscou).
"Les conditions météo sont favorables, avec l'absence du vent. Si cela continue aujourd'hui, l'incendie sera éteint", a déclaré Guéorgui Rykovanov, directeur du centre nucléaire de Snejinsk, sur la chaîne NTV. Ce centre élabore des armes nucléaires.
Quant au centre nucléaire de Sarov (région de Nijni-Novgorod, 500 km à l'est de Moscou), également chargé de l'élaboration d'armes nucléaires, "la surveillance se poursuit sur quatre zones où la possibilité d'incendies subsiste", a indiqué Sergueï Novikov, porte-parole de l'agence de l'Energie atomique Rosatom.
"Actuellement, dans la zone protégée (du centre), l'incendie a été liquidé. L'équipement et les matériaux explosifs ont été remis dans les installations qui étaient menacées par l'incendie. L'institut travaille normalement", a-t-il poursuivi.
Les autorités, après avoir affirmé plusieurs fois qu'il n'y avait aucun risque à Sarov, avaient indiqué en définitive que tous les matériaux radioactifs avaient été évacués du centre la semaine dernière.
"1.000 ans"
La canicule, qui sévit en Russie depuis début juillet et entraîne de gigantesques incendies jusque dans la région de Moscou, est la pire "en 1.000 ans" et depuis la fondation du pays, a affirmé lundi 9 août le directeur des services météorologiques russes.
Les services météorologiques ont déjà annoncé que la canicule qui frappe la partie occidentale de la Russie depuis début juillet battait tous les records, tant en températures qu'en durée, depuis l'ouverture des registres d'observations de la Russie moderne il y a 130 ans.
Après un record établi à 38,2 degrés Celsius à Moscou le 29 juillet, c'est l'ancienne capitale impériale Saint-Pétersbourg (nord-ouest) qui a enregistré un record absolu de température samedi dernier avec 37,1 degrés, selon les services météorologiques.
Les incendies de forêt qui font rage depuis la fin juillet ravagent toujours près de 200.000 hectares dans le pays et ont fait 52 morts, selon un bilan officiel.
Aéroports
Domodedovo, au sud de Moscou, était l'aéroport le plus affecté par un brouillard ocre avec des dizaines de vols retardés au départ et seulement une poignée d'avions en mesure d'atterrir.
"Nous sommes dans l'épicentre" de la fumée, a déclaré à l'AFP Elena Galanova, porte-parole de l'aéroport en soulignant que Domodedovo avait demandé aux compagnies aériennes de prévoir pour les vols à destination de Moscou des pilotes capables de voler avec une visibilité minimum.
Un autre aéroport international, celui de Vnoukovo (sud-ouest) était lui aussi confronté à des retards, mais l'impact du smog semblait moins grave.
"Cinq-sept jours"
Trois experts français de lutte anti-incendie devaient partir dimanche soir pour Moscou, à la suite de la proposition d'assistance faite par la France à la Russie, et un avion bombardier d'eau DASH devait quitter lundi l'aéroport de Marignane, pour aider les pompiers russes, selon un communiqué du ministère français des Affaires étrangères.
L'étendue des feux de forêt et de tourbières dans la région de Moscou, à environ 100 km au sud-est de la capitale, a légèrement baissé dimanche.
Le ministre des Situations d'urgence Sergueï Choïgou a exprimé l'espoir que les feux de tourbières seraient maîtrisés "en cinq-sept jours".
(Nouvelobs.com avec AFP
Algerie le choix ou l'option actuelle du développement soutenu
Un choix intangible
Le choix ou l'option actuelle du développement soutenu, où se mêlent les dimensions politique, économique, sociale, culturelle et environnementale, consacre la conviction d'une approche tendant à bâtir sur du solide. A ces compléments, se trouvent des projets porteurs qui se distinguent par un fort degré d'intégration et d'impact. Une nécessité qui s'est imposée pour faire dans la proximité avec les aspirations et les doléances des citoyens, fondée sur la sincérité dans la présentation des idées et des priorités objectives. Elaboré sur cette base, ce choix vise des prises de position concernant les diverses questions et élargir l'aire de l'espoir effectif de cette option qui représente une "stratégie nationale" en conformité avec ce que demande le citoyen. Des solutions adéquates sont de fait mises en place sous la dictée du chef de l'Etat, afin d'atténuer l'acuité des difficultés sociales et économiques, à la faveur de l'action du gouvernement et des autorités territoriales à travers des référents et des mécanismes pris au profit de toutes les populations et de toutes les catégories sociales. Le succès de cette démarche est, par contre, tributaire de l'implication de toute la société civile dans le cadre de la création du maximum d'opportunités et de richesses de nature à ouvrir les "vannes" à ce développement durable, dont la vitalité continue de son dynamisme reflète ce choix intangible qui préserve l'indépendance économique du pays et renforce l'unité nationale, tout en assurant la mobilisation des compétences pour pouvoir gagner ce défi. L'acheminement de ce développement économique et social vers des résultats plus fiables, se veut une "rigueur" totale, surtout à la faveur de la crédibilité de l'action des pouvoirs publics quant au renforcement des capacités du pays dans tous les secteurs. C'est présentement une réalité indiscutable, qui incarne cette détermination d'inscrire le pays et la société en phase avec cette époque de grands changements.
Youtube nouveautés
lundi 9 août 2010 à 9H00 Des nouveautés annoncées pour YouTube Google est déterminé à mettre de l'avant de nouvelles fonctions pour YouTube d'ici la fin de l'été.
Un message récent inscrit sur le blogue officiel de l'entreprise récapitule d'ailleurs quelques nouveautés déjà annoncées, et d'autres projets à venir sous peu.
L'un de ces nouveaux éléments utilisant la technologie Songkick affiche, à la droite de l'écran, des concerts prévus dans la région de l'utilisateur. Pour l'instant, il ne s'agit que d'événements importants mais des informations concernant des concerts plus locaux suivront.
De plus, une barre «playlist» en bas de l'écran de visionnement permettra aux usagers de contrôler avec plus d'aisance une série de vidéos à regarder. De quoi simplifier l'accès et le contrôle en demeurant toujours dans la page active, sans avoir à retourner aux pages précédentes.
Les vidéos mis en ligne pourront maintenant être d'une durée maximale de 15 minutes. Les annotations sur les vidéos seront améliorées, le gestionnaire de mise en ligne sera simplifié et les vidéos mis en ligne pourront être synchronisés avec Google Buzz. Les vidéos partagés entre amis seront dorénavant affichés sur la page d'accueil.
Source: PCinpact
Moscou étouffe Youtube BFM TV
Moscou (en russe : Москва, Moskva, IPA : /mɐˈskva/) est la capitale de la Fédération de Russie et la plus grande ville d'Europe.
Moscou est située sur la rivière Moskova, dont elle est l'homonyme en langue russe. La ville se situe dans la partie européenne de la Russie et administrativement dans le district fédéral central. Moscou a le statut de ville fédérale. La ville est enclavée dans l'oblast de Moscou mais en est administrativement indépendante.
Moscou est la ville la plus peuplée d'Europe avec 10,22 millions d'habitants intra muros en 2008 et 14,74 millions d'habitants dans l'aire urbaine[1]. Elle est le centre économique, politique et universitaire de la Russie, regroupant 8,9 % de la population du pays.
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Moscou étouffe Youtube BFM TV
Chine Gansu glissements de terrain meurtriers Youtube BFM TV
Le Gansu (en chinois : 甘肃, pinyin : Gānsù) est une province du nord-ouest de la Chine.
Longue province étroite, coincée entre le plateau de Mongolie au nord et les contreforts du plateau Tibétain au sud, épousant le tracé principal de l'ancienne route de la soie, le Gansu est habité par environ 26 millions d'habitants (en 2004), dont une minorité importante de Hui. La capitale en est Lanzhou, située dans le sud-est de la province.
Chine matière d’environnement.
Chine : le gouvernement va fermer plus de 2000 usines
Le 09 août 2010 par Yann Le Houelleur
Le ministère de l’Industrie s’en prend aux sites de production jugés inefficaces en raison de leur consommation d’énergie excessive ou encore de leurs nuisances en matière d’environnement. Ces mesures coercitives semblent marquer un tournant dans l’histoire de la Chine : la volonté de promouvoir une croissance du PIB qualitative et non plus seulement quantitative.
A Pékin, le ministère de l’Industrie et des Technologies de l’Information n’aura pas pris de gants pour annoncer le 9 août 2010 cette retentissante nouvelle : 2087 usines dans toute la Chine sont priées de fermer leurs portes d’ici à la fin septembre. Une épée de Damoclès est suspendue au-dessus des entreprises et investisseurs auxquels appartiennent ces sites de production jugés obsolètes: si ces derniers ne se plient pas aux strictes consignes édictées par les autorités, ils feront l’objet des pires tracasseries administratives telles que restriction de crédit ou retrait des licences de fonctionnement.
18 secteurs concernés
Citant l’agence de presse officielle Xinhua (considérée comme la plus grande entreprise de propagande au monde), plusieurs sites d’information chinois citent le chiffre de dix-huit secteurs concernés par ces mesures coercitives, aussi bien dans l’extraction minière que dans l’industrie de transformation. Parmi ces secteurs : le fer, l’acier, le charbon, l’aluminium, le zinc, le ciment, la cellulose, le verre, les acides citriques, les fibres chimiques, etc.
Au premier rang des entreprises dans le collimateur du gouvernement : Liuzhou Iron & Steel Co. Ltd . Ce consortium avait produit en 2008 quelque six millions de mètres cubes d’acier, 3,75 millions de m3 de produits divers en acier tout comme 5,54 de m3 de métaux ferreux.
VAGUE DE Concentrations dans l’acier
Le gouvernement chinois avait déjà montré les dents en juin dernier, quand il avait dévoilé un plan destiné à rationnaliser le secteur de la sidérurgie. Il s’agit de concentrer 60 % de la production d’acier dans les mains d’une dizaine d’usines. D’ici la fin 2011, les dirigeants chinois ne donneront plus leur feu vert à des projets d’aciérie visant à accroître la capacité de production.
A la même époque, Pékin avait fait part de sa volonté de fermer les mines de charbon de petite et moyennes envergure dont la production est inférieure à 1,2 million de tonnes annuelles.
"CHANGER LE MODE DE CROISSANCE"
Le tour de vis annoncé par le ministère de l’Industrie marque un tournant dans l’histoire de la Chine moderne car elle traduit la volonté de Pékin de «changer le mode de croissance, à en améliorer la qualité et l’efficacité, et à restructurer l’économie». Ces explications émanent du ministère. Curieusement, de telles imprécations contre les industriels inefficaces et pollueurs était mises à exécution le jour-même où un économiste renommé en Chine, Zhang Yutai affirmait que cette année le PIB de son pays enflerait de 10 à 11 %. Le gouvernement chinois avait fait étant quelques jours plus tôt d’une croissance ce 9 à 10 %.
Sans doute l’interprétation la plus plausible qu’il convient de faire de la situation actuelle est-elle la suivante : plutôt qu’une croissance à tout prix correspondant à une fuite en avant, par certains côtés incontrôlable, le gouvernement préfère une montée en force qualitative de l’industrie, quitte à effrayer certains investisseurs. «Les entreprises qui polluent l’environnement, gaspillent l’énergie et font peser des risques sur la sécurité incarnent le côté le plus affreux de la croissance économique fondée sur la quantité», a laissé entendre le ministre de l’Industrie, Li Yizhong.
Effectivement, améliorer l’efficacité énergétique de la Chine et limiter les impacts sur l'environnement d’une accélération effrénée de l’industrialisation est devenu pour Pékin, une double priorité que renforcent certains chiffres inquiétants publiés ces derniers mois.
Efficacité énergétique
Toujours selon Xinhua, la consommation d’énergie par unité du PIB en Chine a augmenté de 0,09 % pendant le premier semestre 2010, par rapport à la même période l’année précédente. Or, la Chine s’est assignée des objectifs très contraignants en matière d’efficacité énergétique : moins 20 % entre 2005 et 2010.
L’agence de presse fait part d’une situation très contrastée. Pendant le premier semestre écoulé, certaines industries sont parvenues à réduire leur consommation d’électricité, notamment les matériaux de construction et la chimie. Par contre, l’industrie des métaux ferreux (très concernée par les mesures annoncées le 9 août) et la pétrochimie ont témoigné un appétit d’orge en matière d’énergie.
En ce qui concerne l’environnement, la Chine vit une sorte d’apocalypse, à en croire des décideurs politiques qui n’ont pas manqué de tirer la sonnette d’alarme ces derniers temps. Le Quotidien du Peuple a relevé que «la reprise économique est en partie responsable de la chute de la qualité de l’air lors de la première moitié de 2010». Pour la première fois depuis 2005, 113 grandes villes soumises à une étroite surveillance des pouvoirs publics ont souffert d’une dégradation de la qualité de l’air et d’une aggravation de la concentration en particules inhalables.
La situation sur le front de l’eau est encore plus catastrophique. Toujours selon le Quotidien du Peuple , «les autorités compétentes ont récemment découvert que 26,4 % des échantillons d’eau et de surface du pays étaient de niveau IV et V. » La Chine estime la qualité de l’eau en fonction de six niveaux. Le premier niveau correspond à l’eau potable alors que le cinquième désigne de l’eau trop souillée pour en faire le moindre usage.
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Chine/coulées de boue : distribution massive d'aide d'urgence à Zhouqu
Des organes du gouvernement et des organisations caritatives ont distribué, suite aux coulées de boue frappant dimanche matin le district de Zhouqu dans la province du Gansu (nord-ouest), des tentes, de l'eau potable et du matériel de secours aux sinistrés.
D'après les derniers chiffres rendus publics par le département des affaires civiles du Gansu, 3 090 tentes, 1 300 couvertures et 16 370 caisses de bouteilles d'eau, mais aussi des rations de survie, sont arrivées au district de Zhouqu dans la préfecture autonome tibétaine de Gannan.
De plus, 200 générateurs électriques, 100 000 bougies et 10 000 lampes de poche vont être distribués lundi, a ajouté le département.
Un total de 5 000 tentes, 20 000 vestes, 8 000 lits pliants et 5 000 sacs de couchage ont été envoyés lundi matin.
Au moins 127 personnes ont trouvé la mort dans les coulées de boue. Les secouristes continuent de chercher quelque 1 300 personnes toujours portées disparues.
Le ministère des Affaires civiles et le ministère des Chemins de fer ont lancé conjointement un plan d'urgence donnant priorité au secours et au transport de matériel.
La Société de la Croix rouge de Chine a envoyé à sa branche locale plus de 320 000 yuans (47 000 dollars) d'aide d'urgence .
Dans le même temps, le ministère de la Santé a dépêché une équipe de 13 experts vers la région sinistrée pour superviser les soins et la prévention contre les épidémies.
Quatre équipes médicales composées de 180 membres au total ont été mobilisées par le Gansu et des provinces voisines, telles que le Sichuan et le Shaanxi, selon le ministère.
Sous-traiter l’occupation de Gaza à l’Union Européenne
Info-Palestine.net
Proche-Orient.net
Israël veut sous-traiter l’occupation de Gaza à l’Union Européenne
Lamis Andoni - Al Jazeera
Alors que la plupart des dirigeants israéliens sont réticents à l’idée de lever le blocus de Gaza, Avigdor Lieberman, ministre d’extrême-droite des affaires étrangères, préconise de placer le territoire sous surveillance internationale, écrit Lamis Adoni. Cette proposition, récemment révélée à la presse israélienne, ne consiste pas à libérer Gaza mais plutôt à placer ce territoire sous contrôle européen, aussi bien maritime que terrestre [mais pas aérien ?... N.d.T] avec un plan de reconstruction.
Si ce plan est mis en application, il séparera de manière permanente la bande de Gaza de la Cisjordanie, transformant cette petite bande de terre en un ghetto supervisé au niveau international - avec pour objectif d’assurer la sécurité israélienne et de contrôler la population palestinienne.
L’isolement de Gaza éloignerait encore plus la perspective d’un état palestinien contigu, comme n’importe quelle forme équitable de coexistence entre Palestiniens et Israéliens. Ce plan séparerait également les familles réparties entre Gaza et la Cisjordanie, créant une fracture permanente dans la société palestinienne et approfondissant le sentiment de morcellement.
Le Hamas devrait alors mener un projet de développement sans liens signicatifs avec le reste du peuple palestinien.
Le fardeau de Gaza
La proposition de Lieberman est à rapprocher des appels lancés par son parti, Yisrael Beituna, pour l’expulsion de la minorité arabe [palestinienne] d’Israël ainsi des Palestiniens vivant en Cisjordanie et à Jérusalem-est, car cette proposition obéit à la même vision d’un état exclusivement juif et d’une élimination des droits nationaux et des aspirations du peuple palestinien.
Car tel que ce présente ce plan, il ne peut être entièrement écarté, non seulement parce que Yisrael Beituna est un associé dans le gouvernement en place, disposant de 15 sièges sur les 120 de la Knesset, mais également parce que les dirigeants israéliens ont déjà entrepris d’isoler Gaza et sa population.
Tandis qu’Israël n’a jamais dérogé à son principe d’une occupation directe de la Cisjordanie, et cherché à en annexer des parties entières, en revanche beaucoup de dirigeants israéliens considèrent - et ont traité - la bande de Gaza comme un fardeau.
En Israël, la Cisjordanie et Jérusalem sont présentés et perçus comme composants de l’espace historique israélien, beaucoup d’Israéliens nommant la Cisjordanie par les noms bibliques de Judée et Samarie. Les dirigeants israéliens ont toujours souhaité conclure un traité avec les Palestiniens concernant la Cisjordanie et Jérusalem - en partie pour légitimer l’annexation de Jérusalem-est et de régions entières de la Cisjordanie.
Mais Gaza présente un cauchemar démographique pour Israël. En tant qu’une des zones les plus peuplées au monde - environ 1,6 million d’habitantsdans 360 kilomètres carrés [ce qui fait environ 4500 habitants au kilomètre carré...] - il est presque impossible pour Israël de transfèrer suffisament de colons dans la bande de gaza pour y assurer une majorité juive.
En 1992, pendant la première Intifada, Yitzhak Rabin, le défunt premier ministre israélien, a exprimé son souhait que Gaza « disparaisse dans la mer ». Un an après, convaincu qu’Israël ne pourrait pas continuer à contrôler la population palestinienne, il a signé les Accords d’Oslo avec Yasser Arafat, le défunt chef de l’Organisation de Libération de la Palestine [OLP].
Mais Ariel Sharon, l’ancien premier ministre israélien qui demeure toujours [depuis 5 ans] dans un état végétatif après une attaque cérébrale en 2006, a trouvé la manière de faire de Gaza, fardeau israélien, un problème palestinien. En 2005, il a ordonné un retrait unilatéral des troupes israéliennes en même temps que l’évacuation de 7000 colons juifs de la bande de Gaza, mais sans rien lâcher du contrôle israélien sur les passages terrestres, maritimes et aériens de la bande de Gaza.
Aggraver la fracture
L’ancien général, qui ne croyait pas à la nécessité de discuter avec les Palestiniens, n’a rien coordonné avec l’autorité palestinienne [PA)], élargissant de ce fait avec succès la crevasse qui existait déjà entre le Hamas et le Fatah.
Le Hamas, que cinq mois plus tôt avait remporté les élections parlementaires, a présenté la « libération » de la bande de Gaza comme « une victoire pour la résistance armée », « son succès » avec la libération de Gaza contrastant avec « l’échec » des négociations du Fatah avec Israël.
Mais Gaza est de fait restée sous occupation israélienne, permettant à Israël d’imposer un blocus complet par mer et par terre durant les trois dernières années et réduisant encore plus les liens entre le territoire assiégé et la Cisjordanie.
Israël ne serait peut-être pas parvenu à ses fins sans le concours des Palestiniens : tandis qu’Israël alimentait en combustible la division, le Hamas et le Fatah ont tristement échoué à sauvegarder l’unité nationale.
La prise de contrôle de Gaza en 2007 par le Hamas et par les armes - motivée en partie par sa crainte que le Fatah ne cherche à l’éliminer avec l’aide des Etats-Unis - a effectivement transformé la Cisjordanie et la bande de Gaza en deux entités séparées avec différents gouvernements.
Dans le cadre du plan de Lieberman, ce contexte pourrait bien être l’accomplissement de ce que Sharon a commencé et de ce que les divisions palestiniennes ont contribué à renforcer : une séparation physique et politique de la bande de Gaza par rapport au reste de la Palestine.
Protectorat européen
La proposition de Lieberman inclut plusieurs éléments qui pris ensemble ou séparément représentent une menace grave pour les Palestiniens comme pour la cause de la paix.
Le plan propose qu’Israël boucle définitivement et totalement sa frontière avec Gaza et laisse le soin à l’Union européenne [UE] de contrôler les éventuels navires transportant des armes depuis Chypre ou la Grèce vers Gaza. Il réclame également qu’une force militaire européenne soit postée à la frontière entre Israël-Gaza, et une aide militaire européenne pour empêcher la contrebande d’armes.
Il réclame aussi que l’UE finance la construction d’une nouvelle centrale électrique, d’une usine de dessalement de l’eau de mer et d’une usine de retraitement des eaux usées pour en finir avec la dépendance de Gaza par rapport à Israël pour ce qui est de l’électricité et de l’eau [Israël craint également qu’à court ou à moyen terme la pollution générale confinée pour l’instant dans le territoire assiégé ne finisse par déborder sur son propre territoire - N.d.T].
La communauté internationale, selon les prévisions, sera requise pour soutenir la construction d’habitations pour les habitants de Gaza, vraisemblablement les maisons détruites par Israël pendant sa guerre contre la bande de Gaza durant l’hiver 2008-2009.
Ainsi, tandis que Gaza pourrait, sous ce plan, devenir un peu moins pauvre, le territoire serait principalement transformé en protectorat européen et placé sous le contrôle militaire et financier d’un corps de surveillance européen qui garantirait aux Israéliens que leurs « besoins en sécurité » sont satisfaits tout en maintenant les Gazans en cage dans leur petite bande de terre [l’exemple de Srebrenica montre bien qu’une protection militaire européenne serait un leurre, et qu’Israël aurait tout loisir à tout moment - et sans craindre la moindre mesure de rétorsion - d’envahir la bande de Gaza pour y commettre ses massacres dans le cadre « d’expéditions punitives ». Soyons certains que les troupes européennes se contenteront alors au mieux de compter les points, voir collaboreront à leur manière comme le fait la FINUL au Liban - N.d.T]
Briser la volonté palestinienne
Cette proposition limite non seulement la perspective d’un état palestinien, mais elle est également conçue pour briser la volonté du peuple palestinien, réduisant celui-ci en une population préoccupée par les besoins immédiats de la vie aux dépens de ses libertés et aspirations.
Tandis qu’il pourrait fournir une trompeuse sensation de paix et de calme aux Israéliens à court terme, et soumettre temporairement la population de Gaza, ce plan obstruera définitivement les chances d’un règlement pour une paix viable et sur le long terme, et aboutira à déclencher des hostilités à la fois dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.
Les habitants de Gaza seraient peut-être les témoins d’une amélioration de leur situation économique, mais ce sera au prix de leurs libertés et de leurs aspirations, lesquelles ne peuvent pas être satisfaites uniquement par un relatif bien-être. Les Gazans font partie d’une nation bien plus large, et n’importe quelle tentative de nier ce fait ne fera que radicaliser encore plus les Palestiniens.
La proposition peut être utile à Lieberman et à ses plans racistes, dans le cadre desquels les Palestiniens sont considérés non pas comme des personnes disposant de droits et ayant des aspirations nationales, mais comme des obstacles devant être mis de côté, ou mieux toujours, supprimés. Mais cette proposition rendrait de manière permanente les Palestiniens dépendants de la pitié des autres et affecterait de façon irréversible n’importe quelle perspectective de paix.
Mais les Palestiniens ne sont ni naïfs ni sans moyens, et il ne dépend que d’eux de rétablir la réconciliation nationale palestinienne qui rendrait insignifiantes de tels projets.
* Lamis Andoni est un analyste et un commentateur des affaires du Moyen-Orient et de la Palestine.
1° août 2010 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/focus/...
Traduction de l’anglais : Naguib
Métro d’Alger confiée à un groupement algéro-allemand
La seconde extension du métro d’Alger confiée à un groupement algéro-allemand
Ali Idir Le projet de seconde extension du métro d’Alger a été confié au groupement algéro-allemand Cosider- Dywidag, a appris TSA de source proche du dossier. Montant du contrat : 14,12 milliards de dinars, soit près de 150 millions d’euros pour un délai de réalisation de 28 mois. Dans ce groupement, Cosider, entreprise publique de travaux publics, détient 49%.
Le groupement Cosider- Dywidag était en concurrence avec quatre groupements et quatre groupes internationaux, selon la même source. Il s’agit des groupements GCTP- Zacob-Anrad (Algérie, Brésil, Portugal), Astaldi-CMC (Italie), Epos-Texeira (Espagne-Portugal) et Djahan et Djahad (Iran). Les groupes CSCEEC (Chine), FCC (Espagne), OHL (Espagne) et Daweoo (Corée du Sud) étaient également en lice pour ce projet.
Longue de 2,56 km dont 1,8 km de tunnel, la seconde extension reliera Hai El Badr (Kouba) à Aïn Naadja II, au sud-ouest d’Alger. Elle vient s’ajouter à la première extension (Kouba) et El Harrach, dans la banlieue d’Alger, également sur une longueur totale de 2,8 kilomètres. Ce projet a été attribué en 2007 au groupement d’entreprises algéro-allemand Dywidag-Trévi-Cosider (lire notre article) pour 23,2 milliards de dinars. Les travaux sur cette extension sont en cours. Sa livraison est prévue en 2012, selon une source de Cosider.
L’attribution de ce contrat d’extension intervient alors que le projet de première ligne du métro d’Alger peine à voir le jour. Comme nous l’avions révélé la semaine dernière (lire nos révélations), les travaux sont à l’arrêt depuis la mi-juin dernier et le groupement Siemens-Vinci-Caf (SVC), en charge de la réalisation de la première ligne, réclame à l’Entreprise du Métro d’Alger (EMA) des indemnisations de 100 millions d’euros. Un montant qui vient s’ajouter à celui du contrat signé en 2006 – 380 millions d’euros- et au 20 millions de travaux supplémentaires, non encore réglés.
08/08/2010
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