Saturday, July 31, 2010
Kampala : L’Algérie à la hauteur de ses engagements
15e sommet de l’UA de Kampala : L’Algérie à la hauteur de ses engagements
Nul doute que le dernier sommet de l’UA qui s’est tenu à Kampala a abordé des thèmes majeurs pour l’avenir de l’Afrique.
Nul doute que le dernier sommet de l’UA qui s’est tenu à Kampala a abordé des thèmes majeurs pour l’avenir de l’Afrique. Tous les observateurs ont pu ainsi noter la pertinence des thèmes débattus, le consensus qui s’est dégagé et surtout de la réussite de ce sommet qui s’inscrira en bonne place dans les annales de l’histoire contemporaine de l’Afrique.
Comme à l’accoutumée, la présence de l’Algérie a été effective, active et efficace. Le Président de la République a déployé une intense activité qui a permis à l’Algérie de faire entendre sa voix, ses positions de principe et sa vision de l’avenir. Il faut souligner que notre pays maîtrise parfaitement les défis et les enjeux qui assaillent l’Afrique. En outre, il a toujours été à l’avant-garde des combats menés par le continent pour son émancipation et la promotion de ses idéaux sur la scène internationale. A ce combat permanent, l’Algérie n’a jamais épargné ses efforts, comme l’attestent les objectifs de sa diplomatie, pour faire entendre la voix de l’Afrique dans toutes les enceintes, à l’instar du sommet de Copenhague sur les changements climatiques, réduire sa marginalisation et faire valoir ses revendications auprès de la communauté internationale.
C’est avec conviction et tout à fait à l’aise que l’Algérie a défendu sa vision des choses et surtout apporté sa contribution à la sécurité du sommet de Kampala. Son approche est claire et rationnelle. Il ne saurait y avoir de développement sans la stabilité, la paix et la sécurité, ce qui veut dire en clair que l’Afrique doit prévenir les conflits, étouffer ceux qui peuvent à tout moment éclore et prendre des mesures pour éteindre. Il en est ainsi du dramatique conflit de Somalie qui n’a pas fini d’endeuiller les Somaliens. A ce propos, l’Algérie a toujours défendu le principe d’une solution entre Somaliens mais aussi africaine pour éviter, d’une part l’implosion de ce grand pays et, d’autre part les ingérences extérieures qui ne font qu’envenimer les problèmes déjà douloureux et complexes.
Concernant les problèmes relatifs au développement économique, social et culturel du continent, l’Algérie a développé et souscrit à toutes les thèses en faveur de l’intégration du continent. Mais, plus concrètement, elle a déjà entrepris des efforts dans ce sens avec la transsaharienne et le gazoduc, partant du Nigeria pour aboutir sur la côte algérienne. Aux réalisations tangibles d’intégration économique qui vont donner un coup de fouet au développement durable de cette grande partie de l’Afrique.
L’Algérie a été l’un des premiers pays à avoir établi un état des lieux rationnel du NEPAD. Elle a été parmi les concepteurs et les plus fervents défenseurs de ce projet. Quand l’occasion se présente, elle fait part de son point de vue sur ce projet, sans complaisance mais avec rigueur. D’ailleurs, son point de vue est rejoint pratiquement par la totalité des pays africains qui estiment que le NEPAD est incontestablement un moyen de leur permettre de s’intégrer dans la mondialisation. Mais, il faut en convenir, les pays développés, une fois de plus, n’ont pas respecté leurs engagements.
L’Algérie à Kampala, a été, une fois de plus, à la hauteur de ses convictions et de ses engagements. Son message a été, comme d’habitude, bien perçu.
Mehdi C.
Google et la CIA
Google et la CIA investissent dans une start-up qui analyse le web pour prédire le futur
HIGH-TECH - La prise de capital n'est cependant pas concertée. L'entreprise comme l'agence de renseignement sont simplement toutes les deux intéressées par «Recorded Future»...
De notre correspondant à Los Angeles
«Recorded Future» («Futur Enregistré»). Le nom semble tout droit sorti du film Minority Report – la presse américaine ne se prive d'ailleurs pas de la référence. La réalité est malgré tout un peu moins glamour. Ici, pas de mutants prescients flottant dans une baignoire: l'entreprise travaille simplement dans «l'analyse prédictive».
HIGH-TECH - La prise de capital n'est cependant pas concertée. L'entreprise comme l'agence de renseignement sont simplement toutes les deux intéressées par «Recorded Future»...
De notre correspondant à Los Angeles
«Recorded Future» («Futur Enregistré»). Le nom semble tout droit sorti du film Minority Report – la presse américaine ne se prive d'ailleurs pas de la référence. La réalité est malgré tout un peu moins glamour. Ici, pas de mutants prescients flottant dans une baignoire: l'entreprise travaille simplement dans «l'analyse prédictive».
Pour faire simple, elle passe à la moulinette le web (sites d'infos, blogs, réseaux sociaux etc) et tente de mettre de l'ordre dans les événements passés et présents, de faire émerger des tendances, d'établir des connexions. Selon son patron, qui se confie au magazine Wired, «avec tous ces éléments, il est parfois possible de devancer les événements». Un peu à l'imagine du FBI qui analyse le comportement d'un serial killer pour tenter de prévoir ses prochaines actions. Pour rester dans la métaphore sortie du monde de la science-fiction, on est ici plus proche de la psycho-histoire inventée par Isaac Asimov dans son cycle Fondation que de l'esbroufe de Minority Report.
La police déjà cliente de systèmes similaires
Recorded Future travaille surtout sur des profils d'entreprises et dans la finance. Mais la firme se concentre également sur les actes de terrorisme. En analysant les événements passés, elle peut par exemple tenter de déterminer si une manifestation publique comporte de sérieux risques. Aux Etats-Unis et en Angleterre, plusieurs bureaux de police utilisent déjà un logiciel «d'analyse prédictive» mis au point par IBM, afin de mieux décider quels effectifs déployer.
Google et la CIA ont chacun investi 10 millions de dollars dans la start-up. Google, CIA, surveillance du web et prédiction du futur dans la même phrase, il n'en fallait pas plus pour alimenter les théories du complot. Il ne s'agit cependant pas d'un investissement commun mais bien séparé. Google et la CIA ont cependant déjà travaillé main dans la main par le passé: l'entreprise de Mountain View a notamment fourni au renseignement américain du matériel réseau et avait demandé l'aide de l'Agence lors de l'épisode des cyber-attaques venues de Chine.
Pour Google, voir les tendances émerger encore plus tôt que sur son Google Trends pourrait être stratégique pour un placement publicitaire encore plus pertinent. L'investissement dans Recorded Future est donc plutôt malin. C'était ça ou acheter Paul le Poulpe...
—Philippe Berry http://www.youtube.com/watch?v=Un8toBItXdo&feature=player_embedded
YouTube désormais les vidéos durée 15 minutes
YouTube autorise désormais les vidéos de 15 minutes
Un an après avoir augmenté la taille maximale des fichiers pouvant être hébergés sur YouTube (2 Go au lieu de 1 Go), Google annonce que les utilisateurs peuvent désormais mettre en ligne des vidéos de 15 minutes
Internet
Jusqu'à présent, les internautes ne pouvaient mettre en ligne sur YouTube que des vidéos n'excédant pas 10 minutes. Google étend à 15 minutes la durée maximale des vidéos.
En revanche, la taille des fichiers pouvant être hébergés sur le service ne peut elle excéder les 2 Go. C'est toutefois deux fois plus qu'il y a un an. C'est en effet en juillet 2009 que Google a décidé de porter de 1 à 2 Go la taille des fichiers.
Un changement qui ne choquera pas les Majors à en croire Google
Cette amélioration offrait par conséquent aux internautes la possibilité de soigner la qualité des vidéos qu'ils mettaient en ligne sur YouTube. Plus récemment, Google a également annoncé l'introduction de la HD 4K (c'est-à-dire de 4096 pixels de large).
Sur son blog, le propriétaire du service de streaming explique que cette évolution répond à une demande des utilisateurs, mais est surtout permise par les mécanismes de protection mis en place pour lutter contre la diffusion de contenus illégaux.
Le géant du Web en profite pour promouvoir sa solution de marquage des contenus, Content ID. Celle-ci permettrait ainsi à tous les majors du cinéma, aux labels de la musique et à plus de 1.000 autres partenaires de gérer leurs contenus sur YouTube.
Google ne fanfaronne pas pour autant et prend soin d'ajouter qu'il continuera à manifester son engagement à fournir des technologies avancées et des outils pour protéger les droits des petits et grands ayants droit.
La rédaction, ZDNET France
Rapport de l'INSEE, 41% des jeunes handicapés affirment souffrir de discrimination milieu professionnel
Pourquoi les handicapés sont discriminés au travail
Selon le dernier rapport de l'INSEE, 41% des jeunes handicapés affirment souffrir de discrimination notamment dans le milieu professionnel
Ce que dit le rapport de l'Insee.
Selon une étude de l'Insee publiée ce vendredi 30 juillet , 41% des jeunes en situation de handicap indique avoir subi au moins une fois une situation discriminante, un chiffre huit fois plus important que chez les personnes valides. Une étude corroborée par la Halde qui, dans son dernier rapport, indique que le handicap ou l'état de santé constitue la seconde cause de discrimination (19%) derrière l'origine.
Elle est particulièrement ressentie dans le milieu professionnel. Le taux de chômage des personnes handicapées est deux fois supérieurs à celui des valides et ils sont près de 90 000 à être au chômage depuis plus de deux ans. "Même si la position des entreprises change progressivement, les stéréotypes sur les personnes handicapés persistent. Les recruteurs craignent souvent qu'ils soient plus lents, plus absents et moins dynamiques que les valides. De plus, le handicap fait peur: il renvoie à des angoisses chez beaucoup de gens", explique Patrick Blum, consultat chez Accordia et auteur du guide Personnes Handicapées: recruter sans discriminer.
Autre frein à l'intégration de personnes handicapées dans la sphère professionnelle, l'éducation: seuls 18% d'entre eux ont un niveau égal ou supérieur au bac.
Que dit la loi?
La loi de 2005 sur l'Egalité des chances oblige les entreprises de plus de 20 salariés à embaucher au moins 6% de travailleurs handicapés. En cas de non respect, l'amende est de 400 à 600 fois le smic horaire pour toute personne handicapée non embauchée et passe à 1500 fois le smic si l'entreprise n'a recruté aucun handicapé.
Pourtant, même si le nombre d'embauche de personnes handicapées a augmenté ces dernières années, seule une entreprise sur deux respecte les quotas imposés par la loi. "Ce retard s'explique en premier lieu par le manque d'investissement et de responsabilité des entreprises dans ce domaine mais également par les besoins d'adapter les locaux au handicap. Cela nécessite parfois de gros aménagements que les entreprises n'ont pas les moyens de réaliser", selon Patrick Blum. En effet, même si les personnes en fauteuil roulant ne représentent que 2% des handicapés, d'autres types de handicap nécessitent des adaptations. Les entreprises doivent, par exemple, investir dans des ordinateurs adaptés pour les mal-voyants, des bureaux adaptés à certaines pathologies...
Qui sont les touchés?
La loi de 2005 a accéléré l'intégration de ces travailleurs mais les personnes souffrant de pathologies lourdes ou de problèmes psychiques et psychologiques sont encore l'objet d'une lourde discrimination. Les entreprises craignent notamment que ces dernières ne s'adaptent pas dans l'équipe ou fassent des crises qui perturbent les autres salariés.
Les sociétés n'ayant aucun employé handicapé sont cependant de plus en plus rares mais les recruteurs ont tendance à préférer les personnes dont l'embauche ne nécessite aucune adaptation ou les handicaps très légers. Les troubles auditifs qu'un appareil peut corriger ou les problèmes d'équilibre sont par exemple considérés comme des handicaps et donc décompter des quotas des entreprises.
Que font les entreprises pour améliorer la situation?
La plupart des grandes entreprises ont mis en place des missions handicap pour favoriser la diversité au sein de leur groupe. Elles sont chargées de sensibiliser et de former les recruteurs et les managers pour faciliter l'intégration des personnes handicapés.
Les Français reviennent sur le marché algérien
MALGRÉ UNE LOI RESTRICTIVE
La loi de finances complémentaire de 2010 n’a rien changé aux restrictions sur l’investissement étranger.
Une nouvelle société d’assurances de droit algérien a été créée par trois établissements algériens et une compagnie d’assurance française. Dénommée Prévoyance et santé compagnie d’assurance, la nouvelle entité a été créée par la Société nationale d’assurance (SAA), la Banque de développement local (BDL), la Banque de l’agriculture et du développement rural (Badr) et la compagnie d’assurance française Macif. Son capital social, d’un milliard de dinars, est détenu à hauteur de 34% par la SAA, 15% par la BDL et 10% par la Badr, soit un total de 59% pour la partie algérienne, alors que Macif en détient les 41% restants. La nouvelle société exercera toutes opérations d’assurances de personnes et de réassurance ainsi que toute autre opération de prévoyance collective et de gestion que les sociétés d’assurance-vie sont autorisées à pratiquer par la réglementation en vigueur. Elle aura également pour missions d’assurer des prestations de conseils en matière d’assurances de personnes et toute opération ayant pour objet l’acquisition d’immeubles au moyen de la constitution de rentes viagères. La réalisation de ce partenariat a été rendu possible à la faveur de la signature, en mars 2008, de la convention algéro-française dans le domaine des assurances. Cette convention permet l’entrée des compagnies françaises sur le marché algérien et la réalisation de partenariats avec des compagnies algériennes qui le souhaiteraient ainsi que le développement de diverses formes d’assurances.
La création de cette nouvelle société est aussi la preuve que la loi dite «51/49%» peut aboutir à des investissements et qu’elle n’est pas toujours perçue comme un frein par les hommes d’affaires. En juillet dernier, le gouvernement a décidé de réguler les investissements. Le président de la République a imprimé cette orientation en 2008, dans un discours devant les P/PAC. Une année plus tard, l’Algérie opte pour la loi de finances complémentaire contenant des dispositions avec des relents de patriotisme économique. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, s’est aussi emparé du sujet. Le conjoncture internationale était favorable à l’intervention de l’Etat. 286 milliards de dollars sont investis sur fonds publics, ce qui est énorme comparativement aux deux milliards attendus des étrangers. Ces derniers estiment que l’Etat algérien est souverain dans ses décisions. Et il n’est pas revenu dessus comme l’indique clairement l’avant-projet de loi de finances complémentaire de 2010. Le cap est donc maintenu. Avec l’espoir que ces investisseurs soient davantage compréhensifs. Mais le climat des affaires en Algérie ne peut pas être apprécié comme il l’était il y a quelques années. L’Algérie était courtisée par les investisseurs internationaux qui s’intéressaient non seulement au secteur des hydrocarbures mais aussi aux autres secteurs d’activité économique, à l’instar du BTP, de la chimie et de la sidérurgie. Des rapports avaient établi que l’économie attirait les IDE hors énergie. En 2007, le réseau des agences d’investissement en Méditerranée a enregistré un engouement des investisseurs étrangers hors hydrocarbures à l’exemple des Singapouriens, des Allemands et des Malaisiens ainsi que des investisseurs du Golfe. Près de 60% des investissements étrangers en Algérie viennent, en effet, des pays du Golfe et concernent de nombreux secteurs économiques hors hydrocarbures comme l’industrie, les services, la construction et le tourisme. L’année 2007 a aussi été marquée par le retour en force des opérateurs français qui veulent leur part du marché algérien, en témoignent les délégations françaises de haut niveau qui défilent depuis 2006 à Alger. Le rapport révélait que comme en 2006, les pays Meda ont multiplié leurs investissements en Algérie prévoyant que de nouvelles opportunités devraient voir le jour dans le secteur du tourisme, devenu priorité nationale pour les 15 prochaines années. Mais cet espoir s’est quelque peu estompé. En 2009, seulement quatre investissements étaient enregistrés. Il y a six mois, même Sonatrach n’a pas signé d’accord avec des partenaires étrangers. Est-ce que le reste de l’année sera plus bénéfique? Et quand AXA, la compagnie d’assurances, va-t-elle enfin commencer son activité?
Ahmed MESBAH
Expo 2010 : le pavillon de l'Algérie fête sa journée nationale
Le pavillon de l'Algérie à l'Exposition universelle de Shanghai, a fêté samedi sa journée nationale.
Abdelaziz Belkhadem, ministre d'Etat algérien et représentant personnel du président de l'Algérie, a participé à la cérémonie inaugurale de la journée nationale.
L'Algérie a une longue histoire, qui remonte à des milliers d'années, a indiqué M. Belkhadem lors de la cérémonie. Tout en gardant sa civilisation traditionnelle, l'Algérie aspire également à la modernisation, le pavillon algérien illustre à la fois la tradition et la modernité, a souligné le ministre d'Etat.
L'aspect du pavillon s'inspire du patrimoine architectural urbain de l'Algérie, la kasbah, un style traditionnel algérien et de l'Afrique du Nord. Dans le pavillon, les visiteurs peuvent se promener dans les "rues" imitées, apprécier le documentaire intitulé "une promenade à Kasbah", et puis monter sur le dernier étage de la "ville", pour avoir une vue panoramique sur les rues traversées, afin d'expérimenter une Algérie traditionnelle et moderne.
Lors de la cérémonie, le pavillon a également organisé des spectacles divers aux visiteurs à l'exposition pour leur présenter la musique traditionnelle et moderne algérienne. Les spectateurs enivrés ne pouvaient s'empêcher de battre les mains au rythme de la musique.
Le chanteur algérien Hamid Baroudi, qui est venu en Chine pour la première fois, a avoué que c'était aussi sa première occasion de présenter la musique de son pays en Chine. Il a souhaité avoir plus d'échanges avec le public chinois
Algerie des mesures pour soutenir le transport en commun
La loi de finances complémentaire 2010 a procédé à l’extension du champ d’application de la taxe sur les véhicules neufs aux remorques, semi-remorques, véhicules de transport de personnes ainsi qu’aux motocyclettes et cyclomoteurs.
Le produit de la taxe, prélevée lors de leur première mise en circulation, est reversé au profit du Fonds spécial pour le développement des transports publics. Ce fonds est alimenté par la quote-part du produit de la taxe sur les transactions des véhicules neufs, la contribution des concessionnaires de véhicules, les dons et legs et par les dépenses de soutien des tarifs des transports publics. Les dispositions de l’article 18 de la loi de finances complémentaire 2008 ont soumis les véhicules de tourisme neufs à la taxe sur les transactions de véhicules automobiles neufs, laquelle taxe a été étendue par la suite, par la loi de finances complémentaire 2009, aux camions et engins roulants. Situés jusque-là hors du champ d’application de cette taxe, les véhicules de transport de personnes ainsi que les motocyclettes et cyclomoteurs importés ou acquis localement sont soumis, à travers cette mesure, à cette taxe lors de leur première mise en circulation. Cette mesure est justifiée par « un souci de soutenir les prix du transport en commun (train, tramway, téléphérique, métro et autres) qui seront lancés incessamment ».
La mesure exclut, néanmoins, certains matériels roulants, notamment les tracteurs à usage exclusivement agricole ainsi que tous les autres matériels non soumis à immatriculation. Il est aussi institué une taxe sur les véhicules de tourisme des sociétés, estimée à 300 000 DA pour une valeur HT du véhicule entre 2 500 000 DA et 5 000 000 DA et de 500 000 DA pour une valeur de plus de 5 000 000 DA. La taxe n’est toutefois pas applicable aux véhicules destinés exclusivement soit à la vente, soit à la location, soit à l’exécution d’un service de transport à la disposition du public, lorsque ces opérations correspondent à l’activité normale de la société propriétaire. Elle n’est pas déductible pour l’établissement de l’impôt. Elle est acquittée à l’occasion du règlement du solde de liquidation de l’impôt sur les bénéfices des sociétés. Cette mesure a été prise après avoir constaté que « certains responsables de société recourent à l’acquisition de véhicules de tourisme au nom de leur société pour les utiliser à des fins personnelles, notamment des voitures de luxe et haut de gamme ». Une acquisition jugée comme « un acte anormal de gestion de la société, raison pour laquelle il est proposé l’institution d’une taxe annuelle sur les acquisitions et les locations des véhicules de tourisme par les sociétés ».
Par Kamel Benelkadi
Algerie offrir aux populations des accroissements dans tous les domaines
En s'appuyant sur un réalisme concret, le pays s'inscrit au fur et à mesure dans de nouvelles étapes, à travers lesquelles, les citoyens se reconnaissent évidemment. Ils savent que cela signifie encore davantage de développement et d'acquis. Les " chantiers " sont ressentis au sein de la population avec un sentiment de satisfecit immense.
Il n'est de doute pour personne, le citoyen algérien profondément convaincu de l'avenir du pays, ne croit plus et ne fait plus confiance à certaines " simagrées " qui étaient le prétexte pour certains à entretenir la confusion et l'ignorance de la réalité des changements que connaît le pays. Produit d'un programme politique, économique, social et culturel, l'Algérie est " conduite " avec certitude.
Un choix de la " carte " de rechange la plus judicieuse, est mis en place, une souplesse et une confiance en soi, gage de cette inéluctable victoire sur le sous-développement et qui aura des répercussions nombreuses, imprévisibles et avantageuses pour l'ensemble de la Nation. L'option politique orientée dans cette direction montre cependant déjà que le développement marque des " points " importants dans cette marche garantie. Elle peut-être interprétée d'une façon telle qu'elle est assurée, d'offrir aux populations des accroissements dans tous les domaines. Cet avantage est aujourd'hui, poursuivi avec sérieux avec une attitude plus élargie à propos des diverses questions qui intéressent le citoyen. Dans ce genre de politique au service de la Nation, la détermination et l'engagement du chef de l'Etat sont des marques de " force " et "des symptômes" de confiance qui assurent le peule dans son écrasante majorité.
B. Chellali
Algerie le climat des affaires et les investisseurs
Le climat des affaires et les investisseurs
31 Juillet 2010
La compagnie d’assurance française Macif s’installe en Algérie. L’information a été donnée à Alger, jeudi dernier, par l’étude notariale de Maître Benabid. L’acte de constitution publié fait état de la création d’une société d’assurance de droit algérien, dotée d’un capital social d’un milliard de dinars. La Macif détient 41% de ce capital tandis que la SAA, la BDL et la BADR détiennent respectivement 34%, 15% et 10%.
En réalité, l’accord avait été signé entre les parties le 22 juillet dernier, soit une semaine avant «l’acte de naissance». En général, ce genre de création de société ne prend dans la presse qu’un tout petit espace de l’insertion réglementaire. Mais s’agissant d’une entreprise française qui vient se placer sur le marché algérien à un moment où les relations politiques algéro-françaises ne sont pas au beau fixe, que des voix s’élèvent pour accuser un «mauvais» climat des affaires pour les investisseurs étrangers, que la loi de finances complémentaire de 2009 a été accusée de tous les maux et que même la LFC 2010 viendrait aggraver la situation, l’événement a de quoi dépasser la rubrique publicité et même économique. En fait, il balaie d’un revers de la main tous les scénarios catastrophes élaborés ici et là par tous ceux qui se placent en épouvantail pour tenter de dissuader les investisseurs étrangers qui auraient l’idée de s’intéresser au marché algérien. Peine perdue. Un investisseur, contrairement au touriste, ne se laisse pas facilement détourner. Pour le profit qui le motive, il sait quand et où il doit saisir les opportunités qui se présentent.
Généralement, son intérêt lui dicte d’agir seul, sans voyagiste. Les vols charters n’existent pas en affaires. Il faut dire aussi que le groupe Macif c’est près de 2 milliards d’euros en fonds propres, c’est la première société d’assurance auto en France avec près de 6 millions de véhicules assurés, c’est aussi l’assurance habitation avec 4 millions de contrats, c’est également l’assurance-vie, etc. Cela pour dire que ce n’est pas une petite agence d’assurance de province qui se lance à l’aventure.
La nouvelle va certainement laisser sans voix beaucoup «d’experts» en économie, ici et là-bas, qui avaient prédit que les nouvelles orientations économiques de l’Algérie allaient avoir un effet repoussoir. Sans parler des projets en cours comme celui du français Alsthom qui compte fabriquer, en partenariat avec l’Entreprise du métro d’Alger (EMA), en Algérie, des équipements ferroviaires. Sans parler des délocalisations d’entreprises européennes qui se préparent vers l’Algérie. Sans parler de toutes ces autres entreprises étrangères qui sont déjà là. Il faut juste ajouter que cette nouvelle intervient comme un cadeau que s’offre la Macif qui fête cette année son 50e anniversaire. On ne peut que lui souhaiter d’autres succès et dire que l’économie algérienne est ouverte à tout opérateur, national et étranger, pour peu qu’il respecte les règles établies. Le marché est si prometteur et le profit assuré. Quant à ceux qui cherchent le superprofit, les marchands de vent et les intrigants, ils gagneraient mieux en allant voir ailleurs. Oui, c’est un climat de fête en Algérie pour les affaires. Et tant pis pour les esprits chagrins!
Zouhir MEBARKI
SI LES CONDITIONS EXIGÉES PAR LES PALESTINIENS SONT RÉUNIES
Les Arabes d’accord pour un dialogue direct avec Israël
Les Etats-Unis ont jugé «encourageants» les signes de soutien manifestés par la Ligue arabe à une reprise du dialogue direct.
Les pays arabes ont donné leur accord sur le principe de pourparlers directs avec Israël, mais laissent au président palestinien, Mahmoud Abbas, le soin de juger quand les conditions seront réunies pour qu’ils débutent, a-t-on appris jeudi à l’issue d’une réunion de la Ligue arabe. «Je serai clair. Il y a un accord (...) en sachant ce qui sera discuté et comment les négociations directes seront menées», a déclaré Hamad Ben Jassem Ben Jabr Al-Thani, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, qui présidait au Caire la rencontre à laquelle participait M.Abbas. «Nous laissons au président palestinien le soin d’évaluer quand les conditions permettront de débuter de telles négociations» pour lesquelles Washington exerce de fortes pressions, a-t-il ajouté. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rapidement réagi en se déclarant prêt à des négociations «directes et franches» avec l’Autorité palestinienne. Les Etats-Unis ont jugé, eux, «encourageants», les signes de soutien manifestés par la Ligue arabe à une reprise du dialogue direct. Washington et d’autres pays ont intensifié les pressions en faveur de négociation directes, au lieu des discussions indirectes conduites sans grand succès depuis début mai sous la houlette de Washington. Le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa a quant à lui, insisté sur la nécessité d’obtenir des «garanties écrites» pour ces discussions directes, qui doivent selon lui «être sérieuses» et porter sur le «statut final» d’un futur Etat palestinien et d’un accord de paix. Un haut diplomate arabe a déclaré qu’il s’agissait d’appuyer toute décision que les Palestinien prendront. «La décision revient aux Palestiniens et nous l’appuierons», a-t-il souligné sous couvert de l’anonymat. Le Premier ministre qatari a indiqué qu’une lettre allait être envoyée au président américain Barack Obama exposant «comment nous voyons tout processus de paix ou négociation directe». «Les Arabes ont demandé dans leur lettre à Obama qu’il soit fait référence aux frontières de 1967 de l’Etat palestinien, avec des échanges territoriaux mutuellement agréés, ainsi qu’à la fin de la colonisation» israélienne dans les territoires occupés, a précisé le principal négociateur palestinien Saëb Erakat. M.Abbas a été entendu à huis-clos par le comité de la Ligue chargé du suivi de l’initiative arabe de paix, réuni en présence de plusieurs ministres des Affaires étrangères. Lors d’une rencontre avec des responsables de la presse égyptienne mercredi, M.Abbas avait réaffirmé ses exigences pour un retour au dialogue direct, interrompu depuis l’offensive d’Israël à Ghaza fin 2008. Le responsable palestinien, cité par l’agence officielle égyptienne Mena, a déclaré qu’il «n’entamerait pas de négociations directes tant que l’on n’aurait pas de perspectives sérieuses sur les frontières de 1967 et la fin de la colonisation», des conditions jugées inacceptables par le gouvernement de M.Netanyahu. «Quand je recevrai des garanties (sur ces sujets) alors j’engagerai immédiatement des négociations», a-t-il poursuivi. M.Abbas a assuré qu’il faisait face à «des pressions comme je n’en ai jamais connues avant dans ma vie, de la part de l’administration américaine, de l’Union européenne et du secrétaire général de l’ONU». Le président américain Barack Obama, avait dit le 6 juillet espérer que les négociations directes reprennent avant le 26 septembre. Les Etats-Unis «poussent sans relâche» à la reprise du dialogue de paix direct entre Israël et les Palestiniens, a également assuré mardi le porte-parole de la diplomatie américaine, Philip Crowley.
R.I
EXPO-PHOTO SUR L’ALGÉRIE À L’INSTITUT CULTUREL ITALIEN
Sur les traces de Delacroix
Le vernissage de l’exposition de photos sur l’Algérie entre 1865 et 1910 est prévu le 4 août prochain.
Après l’organisation de Algérie 59, l’Institut culturel italien propose à ses habitués et aux férus de photographie une autre exposition sur l’Algérie intitulée: L’Algérie des XIXe et XXe siècles à travers les archives photographiques Alinari de Florence. Algérie 59 réalisée par le reporter italien, Vittorugo Contino, revenait sur la guerre d’Algérie et permettait ainsi aux passionnés de l’image de revisiter les camps des combattants de l’ALN à une époque où la guerre avait atteint son apogée. L’Algérie des XIXe et XXe siècles offrira, par contre, aux visiteurs une véritable rétrospective de l’Algérie entre la fin du XIXe et le début du XXe. Ainsi, une soixantaine de photographies historiques sur l’Algérie datant de 1865 à 1910 seront exposées à l’Institut culturel italien à Alger à la faveur d’une exposition qui se poursuivra jusqu’au 29 août prochain.
Le vernissage, qui se tiendra à la salle polyvalente de cet établissement, aura lieu le 4 août prochain, a-t-on précisé dans un communiqué envoyé par les organisateurs de cet événement au sein de l’Institut culturel italien.
«Les images exposées offrent un véritable voyage dans le temps et dévoilent les beautés et les mystères de l’Algérie entre 1865 et 1910...», peut-on lire dans le communiqué envoyé par les organisateurs au sujet de cette exposition.
«A côté des beautés naturelles du désert et des oasis, se remarquent des ruelles grouillantes des marchés de la capitale, d’intérieurs de simples demeures, de groupes de personnes dans les cafés ou aux fontaines publiques, des portraits expressifs d’hommes et de femmes... C’est surtout un passé chargé d’histoire et de culture qui émerge et qui transmet une image intense et profonde d’un pays assez souvent relégué à un paysage de carte postale», pouvait-on encore relever dans le communiqué.
Ces images, quelque peu narratives, qui seront présentées au public algérois du 4 au 29 août, donneront à voir à celui-ci, une Algérie différente de celle qu’on n’a pu voir dans les images de Vittorugo Contino.
C’est grâce aux archives du prestigieux musée de l’histoire de la photographie Fratelli Alinari de Florence, fondé en 1852 par Leopoldo Alinari, avec ses frères Giuseppe et Romualdo, qu’une telle exposition a pu être envisagée. Ses soixante images font partie d’un fonds de près de trois millions et demi de photographies.
Pour ce qui est des photographes, ils ne sont pas tous de notoriété publique, prévient-on dans le communiqué. Ce sont dans leur majorité, des artistes qui ont été fascinés par la magie et l’exotisme qui se dégageait de ces lieux.
Une fascination que les orientalistes français tels que Eugène Delacroix ont su traduire majestueusement dans les tableaux restés très célèbres à l’image de Femmes d’Alger dans leur appartement, actuellement au Musée du Louvre à Paris.
Hadjer GUENANFA
La famine aux portes du Sahel dailymotion
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La famine aux portes du Sahel dailymotion
Algerie nouveau code des marchés publics : Une garantie supplémentaire pour l’investissement
Nouveau code des marchés publics : Une garantie supplémentaire pour l’investissement Le dernier Conseil des ministres tenu sous la présidence du Premier magistrat du pays a examiné et adopté d’importants projets pour l’avenir de l’Algérie.
Ces projets concernent en effet, des aspects liés à la fois à l’économie et à la société. Ils découlent des impératifs de la conjoncture et des défis de demain. C’est dire leur importance dans le contexte actuel.
Le projet relatif aux marchés publics est en lui-même un aspect important. L’Algérie se devait de faire un toilettage en profondeur des règles qui touchent aux marchés publics.
En effet, après avoir fonctionné durant de très longues années avec un code, désormais dépassé, il était temps de le revoir au regard des mutations vécues par l’Algérie. Tous les pays du monde procèdent à une évaluation de leur code des marchés publics qui n’est, en réalité que le reflet de l’évolution de léconomie et de la scoiété.
En outre, le rôle de l’Etat, en tant que régulateur mais aussi un soutien actif à la croissance économique, est devenu déterminant dans la répartition des richesses, le bien-être social et la consolidation du développement durable.
L’Algérie n’a pas échappé à cette donnée fondamentale, notamment avec la mise en œuvre des ambitieux programmes de développement des infrastructures initiés depuis 2001, avec le lancement du PSRE. Il faut rappeler que ces programmes successifs nécessiteront des investissements de l’ordre de 475 milliards de dollars, entre 2001 et 2014.
Durant toute cette période, c’est le rôle de l’Etat qui contribuera à la croissance économique. C’est grâce à la dépense publique, c’est-à-dire cet effort massif en matière d’investissements massifs, que la croissance économique est forte, stable et continue. L’Etat est donc redevenu le premier investisseur mais aussi le premier créateur d’emplois du pays.
Cette toile de fond permet donc de comprendre les tenants et aboutissants du code des marchés publics, revu en fonction des réalités nouvelles. Par ailleurs, ce nouveau code permet des avancées considérables en matière de rigueur, de rationalité, de transparence et d’efficacité. L’Algérie se devait de tenir compte des enseignements du précédent code pour entamer une nouvelle phase.
Enfin, les impératifs de la mondialisation, en général et de l’économie de marché, en particulier, ont été pris en compte dans l’esprit de la nouvelle mouture. Sur un autre plan, le code des marchés publics, adapté aux nouvelles réalités du pays, est aussi un message clair à l’ndroit de la communauté des affaires, en général et des partenaires de l’Algérie, en particulier.
En condifiant les règles d’octroi des marchés publics, cela accroît la transparence, les garanties et, par conséquent, la confiance. Les partenaires étrangers de l’Algérie ne peuvent donc qu’être rassurés.
L’autre point abordé par le Conseil des ministres, concerne les personnes âgées. C’est la frange de la population, certes la moins nombreuse, mais la plus fragile. Les pouvoirs publics ont consenti des efforts conséquents pour améliorer leurs revenus, comme l’atteste la récente revalorisation des pensions de retraite, mais aussi la part croissante qu’ils représentent dans les projets de développement.
En effet, l’amélioration des conditions sanitaires permettra un meilleur accès aux soins spécialisés. Il ne faut pas occulter que les pouvoirs publics consentent des moyens importants pour prendre en charge les plus démunis de cette frange de la population qui pose des problèmes à tous les pays, sans exception.
Cependant, il faut bien admettre que ce problème relève aussi de la solidarité nationale. Toute la nation est interpellée pour sa prise en charge de manière efficace et humaine. C’est d’abord, au niveau de la cellule familiale qu’il doitêtre résolu en partie. C’est non seulement un acte de solidarité familiale mais aussi un acte civilisationnel. Le peuple algérien est connu pour l’attachement viscéral à des valeurs intrinsèques et c’est la raison pour laquelle, les pouvoirs publics sont conscients que la politique en direction des personnes âgées a toutes les chances de réussir.
Saïd T.
LES ÉCONOMISTES AVERTISSENT
L’UMA disparaîtra des radars des investisseurs
Au lieu d’adresser sans cesse des critiques à l’Union européenne, les dirigeants maghrébins feraient mieux d’unir leurs efforts.
Le surplace de l’Union pour la Méditerranée n’est certainement pas une bonne nouvelle pourl’avenir du Maghreb, même si nombre d’habitants et d’élites de cette région ne manquent pas d’insister sur le scepticisme que leur inspire ce processus. Ce jugement provient de l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen. Sans une intégration économique avec l’Europe, l’Afrique du Nord risque fort de s’enliser et de disparaître des radars des investisseurs étrangers. Que ce rapprochement avec l’Europe s’appelle UPM ou bien «5+5» ou encore Barcelone 2, il est à terme nécessaire pour ne pas dire vital, souligne la même source.
Pour autant, cette nécessité ne saurait éluder la part de responsabilité des pays maghrébins dans les difficultés que rencontre leur région pour faire partie des zones émergentes. Pour plusieurs experts, l’urgence n’est pas tant dans un renforcement des relations économiques entre les deux rives de la Méditerranée que dans une meilleure intégration entre les pays maghrébins.
A ce sujet, l’économiste franco-algérien El Mouhoub Mouhoud, qui enseigne à Paris-Dauphine, est catégorique. Pour lui, le coût de la non-intégration Nord-Sud est inférieur à celui de la non-intégration Sud-Sud. En d’autres termes, derrière les habituels discours et critiques sur la tiédeur de l’engagement européen dans le sud de la Méditerranée, se cache un problème plus important: celui du coût du non-Maghreb.
Il n’est pas nécessaire d’avoir recours à une multitude d’études économétriques pour imaginer quel serait le dynamisme d’une région où serait garantie la libre circulation des personnes, des marchandises et des capitaux. Une région dont les pays multiplieraient les projets d’infrastructures communes, notamment dans l’énergie et les transports. Des projets qui, à l’image de centrales nucléaires partagées - éventuellement construites à cheval sur les frontières - créeraient autant de facteurs d’irréversibilité en matière de paix régionale et de développement. Une telle région gagnerait de un à quatre points de croissance supplémentaires, sans compter l’effet induit par la libération des initiatives individuelles, poursuit l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen.
Dès lors, c’est l’immobilisme politique, qui affecte la construction maghrébine qui est incompréhensible «pour ne pas dire inadmissible, selon la même source. Elle poursuit en mettant en cause la responsabilité, des dirigeants incapables de s’entendre une bonne fois pour toutes afin de relancer l’Union du Maghreb arabe. Cette impuissance est évidente mais elle sert trop souvent à occulter d’autres responsabilités, à commencer par celles des élites économiques du Maghreb, est-il poursuivi.
L’Institut de prospective économique du monde méditerranéen souligne que le discours des dirigeants tend toujours à défendre la construction maghrébine mais, en réalité, leurs revendications sont bien timides et cachent trop souvent le fait que la fragmentation du Maghreb sert nombre d’intérêts égoïstes. A la fin de sa contribution, l’Institut adresse un appel à l’Union européenne. Elle doit adopter une position plus ferme et plus cohérente en exigeant de ses interlocuteurs maghrébins - comme elle le fait avec les pays du Golfe - qu’ils s’unissent enfin. Serait-ce suffisant? et pourquoi ne l’a-t-elle pas fait au moment de la négociation des Accords d’association?
Ahmed MESBAH
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