阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Saturday, January 01, 2011

Algerie tourisme 2011


Allégements fiscaux pour la relance du tourisme en Algérie
Le ministre du Tourisme a précisé que plusieurs mesures d’allégement fiscal ont été décidées pour la relance du secteur du tourisme en Algérie.
vendredi 31 décembre 2010.
Le ministre du Tourisme et de l’artisanat, Smail Mimoune , a affirmé jeudi à Alger que l’Etat a pris une série de mesures d’allégement fiscal pour la relance du secteur du tourisme en Algérie. Répondant à une question orale posée par un député de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Mimoune a affirmé que l’Etat a adopté plusieurs mesures fiscales en vue de relancer l’investissement dans le domaine du tourisme, depuis la promulgation de La loi de finances complémentaire (LFC 2009).

Parmi les mesures fiscales prises pour la relance du tourisme en Algérie, le ministre a cité "l’exemption de l’impôt sur les activités professionnelles concernant le chiffre d’affaires réalisé en devises en matière d’activités touristiques hôtelières, balnéaires, de restauration et voyages". Il s’agit également de la réduction de taxe sur la valeur ajoutée de 17% à 7% sur les prestations relatives aux activités touristiques et l’application d’un taux d’intérêt de 3% pour les crédits bancaires destinés à la modernisation des hôtels dans le nord et de 4,5% pour la modernisation des structures hôtelières du sud de l’Algérie, a-t-il ajouté.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après APS

Algérie: Le Prix national 2010 de l’innovation décerné à trois entreprises




Algérie – Le Prix national de l’innovation pour l’année 2010 a été décerné, dimanche lors d’une cérémonie organisée à Alger, à trois entreprises qui se sont distinguées durant cette année qui s’achève. Lancé en 2009, le Prix national de l’innovation technologique dans les PME englobe trois récompenses financières : 1.000.000 de DA pour le premier lauréat, 800.000 DA pour le deuxième et 600.000 DA pour le troisième.
La première récompense a été ainsi remportée par l’entreprise privée « Bit Bait » pour avoir fabriqué des pesticides et des raticides sans effets néfastes sur la santé de l’homme et de son environnement.

Un trophée et un chèque de 1.000.000 DA ont été remis au représentant de l’entreprise par le directeur du développement des PME au ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Amouri Brahiti lors d’une cérémonie qui a vu la participation de l’ensemble des intervenants du secteur des PME (associations professionnelles, banques, chefs d’entreprises, universitaires…etc).

La deuxième récompense (800.000 DA) a été décrochée par la PME « Spaq » pour avoir inventé une machine de fabrication de bordures de trottoir polymorphes avec une cadence de réalisation très rapide. La troisième récompense (600.000 DA) a été remise à la PME « La maison des convertibles et des lits » pour avoir réussi à fabriquer des meubles adaptables à différentes architectures et régions du pays. Par ailleurs, des tableaux d’honneur ont été remis aux représentants de sept autres PME en lice à cette compétition qui a vu, au total, la participation de 38 PME relevant de différents secteurs d’activités.

Dans une déclaration à la presse le président de la Commission d’attribution de ce Prix national, Djafer Benachour a confié: « eu égard aux efforts considérables que les entreprises candidates ont consenti dans l’innovation technologique, les membres de jury ont eu beaucoup de mal à trancher ». Pour sa part, M. Brahiti a indiqué que

« l’instauration de ce Prix s’inscrit dans la stratégie de l’Etat visant le développement du tissu industriel national ainsi que l’amélioration de sa participation dans la création de richesse ». C’est cette même stratégie qui ambitionne à mettre à niveau 20.000 PME et à créer 200.000 nouvelles autres au cours du quinquennat 2010-2014, a-t-il dit.

L’UE applique, à partir du 1er janvier, un nouveau système douanier


Par : Meziane Rabhi
Les exportateurs algériens sont-ils préparés ?
Un nouveau système douanier intitulé “ICS” (Import Control System) a été mis en place par l’Union européenne pour le contrôle de toutes les marchandises importées sur son territoire, en provenance de tous les pays hors UE et sera applicable à partir du 1er janvier 2011. Il a été mis en place dans le cadre de normes Safe préconisées par l’Organisation mondiale des douanes (OMD), afin de sécuriser les flux du commerce international à l'importation. Ce nouveau système douanier, qui résulte des dispositions prises dans le cadre de la lutte contre la fraude et le terrorisme prévoit l’obligation, pour l’exportateur étranger, d’établir et de transmettre une déclaration anticipée électronique, 24 heures avant que la cargaison n'arrive dans le premier port de déchargement dans l'Union européenne. Cette déclaration est ensuite introduite dans le nouveau système aux fins de contrôles nécessaires et des suites qui y seront réservées. Ce système sera applicable à tous les points d’entrée du marché européen et à tous les partenaires de l’UE sans distinction. Pour informer les opérateurs économiques et les commissionnaires en douane sur ce nouveau dispositif, Algex organise une rencontre, le 30 décembre 2010, au siège de l’agence, pour débattre des nouvelles mesures préconisées par l'Union européenne en matière de sûreté et sécurité, dites ICS, et qui entreront en vigueur le 1er janvier 2011. Ainsi les exportateurs algériens, à l'instar de tous les autres opérateurs, seront tenus de remplir par le biais de leurs transporteurs, des déclarations ENS (comportant une trentaine de renseignements) pour obtenir le feu vert de débarquement des marchandises dans les ports de l'Union européenne. La mesure risque d’en surprendre plus d’un en raison de l’impréparation des opérateurs algériens. Cette nouvelle réglementation ICS, explique A. C. Djebara, consultant, dans la dernière lettre d’Algex, définit le système électronique de gestion des déclarations sécuritaires à l’importation de marchandises sur le territoire européen. Le consultant indique que la conformité aux normes de l’ICS est
exigée des transporteurs, dès réception des pré-réservations, afin qu’ils puissent aviser les exportateurs non informés des nouvelles prescriptions. À défaut, c’est leur responsabilité qui sera engagée auprès des douanes des pays de destination. “Les procédures électroniques de sécurisation des flux, préconisées par l’Union européenne comme les États-Unis auparavant pour assurer les échanges, nous rappellent que le nouvel ordre économique est en marche. À travers ces nouvelles données, les douanes des pays
émergents, y compris le nôtre, découvriront, à leur corps défendant, que la dématérialisation des opérations du commerce international est un enjeu majeur et que le contrôle physique des marchandises lors de leur franchissement des frontières cède progressivement le pas à la gestion des risques, méthode moderne, dont la maîtrise s’imposera un jour
d’elle-même, à tous les niveaux de la chaîne logistique” estime le consultant.


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Nouvelles lignes ont été ouvertes entre Alger et les grandes villes du pays.



Après des années d’absence, le train entre à nouveau en gare
Abandonné dans les années 90, le réseau ferroviaire algérien a été modernisé. Et de nouvelles lignes ont été ouvertes entre Alger et les grandes villes du pays.

C’est une habitude que les Algériens avaient perdue depuis longtemps. Ce matin de semaine, sur les quais de la gare de Blida, ils sont nombreux à attendre devant les guichets afin d’acheter leur billet de train pour Alger, la capitale, distante de 70 kilomètres. Beaucoup font l’aller-retour tous les jours et, jusqu’à il y a peu, empruntaient les bus ou les taxis collectifs. En effet, pour des raisons de sécurité, le chemin de fer avait été complètement abandonné dans les années 90, la décennie noire du terrorisme. Mais aujourd’hui c’est un train électrique flambant neuf qui file sur les rails. Mises en service voilà un an et demi, les nouvelles rames tout confort, fabriquées par l’entreprise suisse Stadler, attirent toujours plus de passagers. Lydia, une jeune femme de 29 ans, travaille dans la fonction publique à Alger. Cela fait un an qu’elle prend ce train matin et soir. « Il y a un train toutes les trente minutes, et le trajet dure environ soixante minutes, contre une heure et demie avant, et cela pour moins de 100 dinars (1 euro) », explique-t-elle.

Eviter les embouteillages qui paralysent AlgerDepuis 2005, l’Algérie a lancé un vaste programme de modernisation de son réseau de transport ferroviaire. Le pays a débloqué plus de 13 milliards d’euros sur cinq ans pour électrifier les lignes qui relient Alger aux principales villes du pays. Régulièrement, de nouvelles lignes sont inaugurées. C’est une petite révolution pour les habitants des régions isolées. Et ces investissements commencent à porter leurs fruits. L’an dernier, la Société nationale du transport ferroviaire (SNTF) a transporté près de 25 millions de voyageurs. « Nous avons un plan d’investissement de 1,2 milliard d’euros pour acquérir de nouveaux trains et rénover près de 250 locomotives », indique son PDG, Mourad Benameur.

Dans le nord du pays, le train est devenu pour beaucoup un substitut à la voiture. Il permet d’éviter les immenses embouteillages qui encombrent toute la région d’Alger, dus à la croissance exponentielle du nombre d’automobiles en circulation ces dernières années. Par la route, il faut ainsi plus de deux heures pour relier Blida à Alger aux heures de pointe. Sans compter les accidents, véritable fléau en Algérie, qui tuent plus de 4 000 personnes chaque année. Et puis surtout les nouveaux trains, comparés aux anciennes rames, se sont considérablement améliorés. « C’est confortable et climatisé, alors qu’avant, dès le printemps, il faisait vraiment très chaud. Et c’est sécurisé. Il y a des caméras de surveillance, je peux lire mon roman sans que personne ne me dérange », raconte Lydia. Des patrouilles de policiers circulent également systématiquement dans les rames et sur les quais. Grâce à ces améliorations, la SNTF ambitionne de transporter 84 millions de voyageurs par an d’ici quatre ans.

Interview Mr Slim Othmani,





Il reste beaucoup à faire pour apporter toutes les réponses adaptées aux problèmes vécus par les entreprises algériennes.

C’est ce qu’a affirmé hier M. Slim Othmani, président-directeur général de la Nouvelle conserverie algérienne (NCA) et membre du Forum des chefs d’entreprise, sur les ondes de la radio Chaîne III, dans l’émission « Invité de la rédaction ».

M. Slim Othmani reconnaît que la fiscalité directe, en matière notamment d’IBS, est assez basse, mais il ne partage pas l’opinion qui dit qu’en matière de pression fiscale, « nous avons les taux les plus faibles du Maghreb ».

Le président de la Task force Goal 08, en référence au Code de gouvernance d’entreprise lancé en Algérie, indique que les mesures prévues dans l’avant-projet de loi de finances complémentaire, même si M. Othmani précise ne pas pouvoir en parler en détail étant donné que ces mesures ne sont que des propositions pour l’instant, concourent certainement « à apporter un souffle à l’entreprise ».

Cependant, estime-t-il, elles ne sont pas suffisantes pour renforcer la compétitivité de l’entreprise algérienne.

Et pour cause, M. Slim Othmani, membre de l’exécutif du Forum des chefs d’entreprise, juge les charges patronales « excessivement lourdes ».

Plus de 3% du chiffre d’affaires est consacré à la couverture des charges dans le domaine de l’industrie.

Dans les services, le taux est multiplié par 3 ou par quatre. En matière de taxes, l’invité de la rédaction de la Chaîne III plaide pour la suppression de la taxe sur les activités professionnelles (TAP), « une taxe incomprise » par le monde entrepreneurial.

Les bénéfices réinvestis sont trop fiscalisés. Le patron de NCA plaide aussi pour la suppression de la double imposition.

La double imposition d’un même revenu, à travers l’IBS sur le résultat de l’entreprise puis à travers l’IRG en cas de distribution, « n’incite pas l’actionnaire à investir dans d’autres activités », argumente M. Othmani.

Au-delà de la fiscalité, l’entreprise algérienne supporte d’autres coûts qui la rendent mois compétitive par rapport à ses concurrents.

Il cite notamment les coûts des transactions (logistiques, bancaires …) et les coûts des matières premières.

« Les droits de douane pour les intrants dans le cas de l’industrie sont excessivement élevés. Nous sommes confrontés à de grands soucis de compétitivité vis-à-vis de produits importés qui parfois viennent des pays où les coûts des intrants sont nuls. Finalement ces produits arrivent sur le marché algérien et concurrencent les produits algériens », explique M. Othmani.

Le président-directeur général de la Nouvelle conserverie algérienne affirme que beaucoup d’entreprises algériennes sont capables de concurrencer des produits internationaux.

« Ces entreprises ont besoin de bénéficier des mêmes règles de jeu que leurs concurrents », plaide-t-il, précisant que « l’entreprise privée algérienne est encore très jeune, à peine 18 ans d’âge. Il n’y a pas d’accumulation de capital qui permettrait à ces entreprises d’être agressives sur leur marché ».

Du coup, M. Othmani souligne la nécessité d’engager rapidement un programme massif de mise à niveau. « Il devrait se chiffrer en milliards d’euros, nous avons besoin de plus de formation, plus d’infrastructures pour rendre l’entreprise algérienne très compétitive », indique-t-il.

« Le projet de l’autoroute, le doublement et la multiplication du réseau ferroviaire vont certainement améliorer la compétitivité de l’entreprise algérienne. Mais il y a encore de beaucoup de coûts qui gênent la compétitivité de l’entreprise algérienne », a-t-il ajouté, indiquant que l’entreprise doit aussi faire un effort en matière de qualité.

Évoquant la question des exportations, M. Slim Othmani rejette le terme « de frilosité » des entreprises à l’export.

« Elles ont envie d’exporter mais exporter ne s’improvise pas. Il est vrai que l’entreprise a besoin d’être structurée en interne pour exporter. Cependant, les mécanismes d’incitation et les infrastructures doivent être aussi au rendez-vous pour accompagner l’entreprise à l’export. Les entreprises ont besoin d’être accompagnées. Beaucoup d’efforts sont faits mais beaucoup reste à faire », indique le patron de NCA.

Le président de la Task force Goal 08 a, par ailleurs, souligné les enjeux de la gouvernance d’entreprise.

Par l’amélioration de ses relations avec son environnement, l’entreprise ne manque pas d’accroître sa crédibilité et son attractivité, de modifier positivement le regard des tiers à son égard et, ainsi, de transformer favorablement son environnement au lieu de le subir.

Le monde patronal et les pouvoirs publics peuvent inciter les entreprises, en majorité familiale, à aller dans ce sens.

« Il faut une prime au savoir », plaide M. Othmani pour qui le caractère familial des entreprises en Algérie n’est pas un handicap.

« 90% des entreprises dans le monde sont des entreprises familiales », relève-t-il. Seulement « si l’environnement n’est pas incitatif, l’informel occupe une place aussi importante en économie, forcément, il y a beaucoup de gens qui ne vont pas se remettre en question », reconnaît le patron de NCA.

Et sur la question du secteur informel, M. Othmani parle de la nécessité d’établir un dialogue et mettre en place des mécanismes pour réintégrer l’informel dans le formel « sans le diaboliser ».