阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Thursday, May 27, 2010

Algerie consensus solide 2010/14,


Le programme public de développement économique et social pour la période 2010/14, articulé autour de six grands axes fondamentaux (développement humain-développement de base- amélioration du service public- développement économique- lutte contre le chômage- recherche scientifique et les nouvelles technologies de la communication), émerge à juste titre en cette période pour mieux façonner la colonne "vertébrale" du développement et consolide la mise en place des "poutres" maîtresses de la structure économique et sociale afin de garantir l'avenir. C'est là un immense réconfort pour un peuple respectueux de sa souveraineté et d'options politiques librement choisies. Il vient aussi pour redonner un nouvel élan à une ligne que le président Abdelaziz Bouteflika n'entend pas remettre en question : c'est le sens de la nouvelle stratégie engagée à court et long termes, qui vise essentiellement à "solidifier" les dépenses publiques au bénéfice du bien-être économique et social et qui ne fait qu'un tout au travers d'un consensus solide. Ce fort potentiel de développement dans l'ensemble du pays a pour finalité de parvenir à un niveau de vie relativement aisé. Il confirme que l'économie nationale continue à se développer de façon stable et rapide. En effet, cette théorie de développement traduit incontestablement le "renouveau national" et affirme son rôle absolu dans la mesure où il est entrevu comme un moyen de développement bénéfique pour tous, possibilité compatible avec le fait que chaque région du pays aura son propre développement et sa part de revenu national. Et cela se traduit par l'instauration d'une société plus juste qui préserve la dignité et la liberté de l'homme, garantit son droit au travail et combat toute forme d'inégalité et d'injustice. Le programme quinquennal 2010/14 réitère et consolide la mission de l'Etat en tant que leader de la distribution du développement. Il y a une évolution marquée par l'expansion des projets qui occupent une place importante dans l'action des pouvoirs publics en direction des populations et de chaque région. Comme explication, il s'agit d'un nouvel approfondissement de la justice sociale porteuse de meilleures conditions de vie, de travail et de service public. Les grands axes que va véhiculer le programme quinquennal en question ont pour objectifs de prendre en charge les problèmes et permettent la relance dans tous les secteurs avec, bien sûr, la consolidation des acquis. Cette ouverture sur tous les fronts, qui intéressent le quotidien du citoyen, est l'essence même des engagements du chef de l'Etat et également le résultat des aspirations populaires, dès lors c'est toute la confiance qui vient d'être exprimée à travers du concret pour construire le "périmètre" dans lequel les intérêts fondamentaux de la nation soient préservées et que tous les autres facteurs, projets et mesures à venir pour l'économie nationale, et les grands équilibres sociaux puissent d'abord être conservés, ensuite consolidés et, enfin, approfondis comme c'est le cas aujourd'hui à travers le lexique et les intitulés du programme quinquennal 2010/14.B. Chellali

Algerie Mostaganem projet d’un institut spécialisé en tourisme et hôtellerie



Le développement du tourisme national passe par la promotion et la formation des ressources humaines. C'est dans ce sens qu'un institut d'enseignement professionnel spécialisé en tourisme et en hôtellerie sera réalisé prochainement à Mostaganem, wilaya touristique par excellence. Selon la direction de la formation professionnelle, cette structure de formation, la première du genre dans la région, disposera de 4 pavillons semblables à des hôtels 3 et 4 étoiles, destinés à l'aspect pratique de cette formation, de cuisines pédagogiques, de salles de cours, d'un amphithéâtre de 500 places, d'un dortoir de 120 lits, d'un stade de proximité et d'un bloc administratif. La direction du tourisme a indiqué que l'assiette d'une superficie de 3,5 hectares localisée dans la zone "la crique" de la localité de "Salamandre" dans la périphérie du chef-lieu de wilaya a été choisie pour abriter ce projet, dont les travaux devront être lancés au cours du dernier trimestre 2010 pour un délai de 18 mois. Cet institut, qui fait partie du troisième programme quinquennal (exercice 2010), contribuera à la formation de techniciens supérieurs dans les spécialités tourisme et hôtellerie, très demandées en raison de la vocation touristique de la région qui recèle une bande côtière s'étendant sur 124 kilomètres et pouvant attirer des projets d'investissement dans ce domaine. Il est prévu également en septembre prochain le lancement des travaux de construction d'un centre de formation professionnelle dans la commune de Oued El Kheir (32 km à l'est du chef-lieu de wilaya), ce qui permettra aux jeunes de s'engager dans la formation dans de nombreuses disciplines, y compris l'agriculture eu égard aux spécificités de la région. Ce nouveau CFPA fournira d'autres disciplines de ferronnerie artistique, de menuiserie, d'électricité, de construction, d'artisanat, de fabrication de gâteaux traditionnels, de couture pour la promotion des femmes rurales et leur implication dans l'effort de développement, et d'épargner aux stagiaires des déplacements vers les établissements de formation situés dans les communes limitrophes. Le projet consiste en la construction de six ateliers, 12 salles de cours, une cuisine, un demi-pensionnat et une aire de jeux en plus d'un bloc administratif. Le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels dans la wilaya de Mostaganem compte actuellement 7.500 stagiaires répartis sur 17 filières offrant 37 spécialités dispensés dans 11 CFPA, une annexe et un institut spécialisé en formation professionnelle (INSFP).R.R.

CHAIRE EURO-ARABE DES ÉNERGIES RENOUVELABLES




La Fondation Euro-arabe de Hautes Études, à fin de promouvoir la recherche dans le domaine des énergies renouvelables en tant qu’instrument de développement durable pour les pays de la région MENA, lance un appel à projets pour l’octroi d’une Chaire Euro-arabe des Énergies Renouvelables adressé aux professeurs universitaires, scientifiques, chercheurs et techniciens spécialistes desdits pays, avec l’appui de l’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID).
Appel d’offre

Energies renouvelables au Maghreb : Le solaire, une option trop coûteuse ?


Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Energies renouvelables au Maghreb : Le solaire, une option trop coûteuse ?
L’Algérie optera-t-elle pour l’énergie éolienne au lieu du solaire ? C’est en tout cas ce qu’a suggéré hier Mostefa Kara, directeur général de l’Agence nationale des changements climatiques (ANCC), au cours d’un séminaire international organisé par l’agence britannique « Green Power Conferences » sur « le développement des marchés solaires au Maghreb » à Alger.
« Il est préférable pour le Maghreb d’opter pour le choix de la technologie « tour aérienne » que d’utiliser les photovoltaïques et miroirs », a-t-il indiqué avant d’expliquer que cette option est due au fait que « les technologies photovoltaïques et miroirs nécessitent plus d’entretien en termes de nettoyage des poussières et du sable et plus d’eau pour faire refroidir les machines » dans des régions souvent désertiques.
C’est la pauvreté du continent qui fait penser à M. Kara, la nécessité de poser la question de la rentabilité de la « troisième voie » à savoir, les tours aériennes qui fonctionnent, contrairement aux deux autres technologies, à moindre coût et le jour et la nuit même si entre-temps le prix des panneaux photovoltaïques sont passés certes de 2 000 à 500 euros. Le représentant de l’AFREC d’Alger, Hussein Elhag, est allé dans le même sens pour exprimer les besoins du continent en énergie solaire à moindre coût.
C’est la raison pour laquelle il a insisté aussi sur les contraintes naturelles que posent ces régions désertiques où doivent être installées les centrales solaires, notamment le manque d’eau qui nécessite d’autres investissements.
N’empêche, lors du sommet de l’Union africaine tenu en février 2010, il a été décidé du basculement de l’Afrique vers l’énergie solaire. Ainsi, une production de 100 000 mégawatts est envisagée en Afrique subsaharienne d’ici 2030-2040.
Car « l’option du nucléaire est totalement exclue en Afrique », a indiqué M. Elhag. De nombreux experts internationaux en énergie renouvelable sont également intervenus pour apporter des éclaircissements sur les technologies vertes.
Winfried Hoffman, directeur de la technologie CSI en Allemagne, a mis en relief la croissance de l’utilisation de l’énergie photovoltaïque au niveau du marché mondial en précisant que « l’objectif à atteindre consiste notamment à relier l’Afrique du nord à l’Europe (plus tard l’Asie, l’Australie et les Etats-Unis d’Amérique) et résoudre le problème mondial d’alimentation en électricité.
Pour sa part, Michael Geyer, directeur de développement des affaires internationales à Abengoa Solar (Espagne) a insisté sur la nécessité de développer cette technologie photovoltaïque en Algérie où plusieurs projets ont été entamés avec le concept d’améliorer davantage l’utilisation en prenant comme exemple le complexe de l’Andalousie qui est le plus important dans le monde.
« Il existe une concurrence entre l’Algérie et le Maroc pour l’usage et le développement de l’énergie photovoltaïque sachant qu’en Algérie, il y a un projet de promouvoir cette technologie avec la Sonatrach pour la construction d’une centrale hors d’Europe.
Horizons

Alger abrite lundi le 2ème symposium international sur le captage du CO2



Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Le 2ème symposium international sur le développement et le déploiement du captage et séquestration de l’oxyde de carbone (CSC) se tiendra, lundi et mardi prochains à Alger, indique le ministère de l’Energie et des mines.
Le symposium vise notamment à "promouvoir les échanges et les informations sur les différents projets CSC, et examiner les moyens d’accélérer leur développement", selon un communiqué du ministère.
Les participants à cette rencontre, organisée par le ministère en collaboration avec le Forum international de l’énergie (IEF) et Global CCS Institute examineront, en plénière et en table ronde, des questions relatives notamment au développement de la technologie en matière de CSC, aux aspects réglementaires et financiers du CSC, aux projets existants en la matière et les mesures incitatives pour l’encouragement du CSC.
Les représentants de gouvernements, des compagnies pétrolières et gazières, des centres de recherche et institutions financières, aborderont également à l’occasion, " l’expérience algérienne en matière de séquestration de CO2 réalisée par l’unité de Khrechba à In Salah, l’une des rares unités dans le monde", a-t-on ajouté de même source.
APS

Algerie Europe le gazoduc Medgaz opérationnel en septembre prochain



Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Le gazoduc Medgaz opérationnel en septembre prochain
Le ministre de l’Energie et des mines, M. Chakib Khelil, a indiqué jeudi à Alger que le projet du gazoduc sous-marin Medgaz, reliant directement l’Algérie à l’Espagne, sera opérationnel en septembre prochain.
Dans une déclaration à la presse en marge d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Khelil a expliqué que ’’Medgaz est un projet en cours d’achèvement pour être opérationnel en septembre 2010". "Certaines parties (de ce projet) sont déjà réceptionnées et subissent des tests.
Les installations de compression seront terminées vers la fin du mois de juin prochain et seront testées à leur tour. Normalement, on commencera l’envoi du gaz (vers l’Espagne) au mois de septembre prochain", a-t-il ajouté.
Selon lui, le projet a été retardé de trois mois par les travaux d’installation des stations de compression et l’interconnexion avec le système espagnol. Le projet Medgaz est mené par le consortium du même nom dans lequel Sonatrach est actionnaire majoritaire avec 36% des parts du capital, contre 20% pour chacune des sociétés espagnoles Cepsa et Iberdrola, tandis que les 24% restantes sont partagées à parts égales entre Gaz de France et Endesa (12% chacune), rappelle-t-on.
D’un coût total estimé à 900 millions d’euros, ce gazoduc a une capacité initiale de 8 milliards de m3/an, extensible par la suite à 16 milliards de m3/an.
Le Medgaz reliera Béni Saf (sur la côte algérienne) à Almeria (sur la côte espagnole). Il sera alimenté depuis le centre national de dispatching gaz de Hassi R’mel. Ce gazoduc est une canalisation d’un diamètre de 24 pouces de transport de gaz naturel qui traversera la mer Méditerranée et reliera l’Algérie à l’Europe via l’Espagne. Il est d’une longueur de 1.050 km dont 550 km sur le territoire algérien et d’une profondeur de plus de 2.000 mètres.
APS

Ubifrance relooke ubifrance .fr...



Nouveau look pour le site Ubifrance.fr. L’agence française pour le développement international des entreprises offre un lifting à son portail internet pour rester au plus près des entreprises exportatrices.
Parmi les nouveautés, un moteur de recherche plus pertinent, un contenu enrichi avec des vidéos et des témoignages d’entrepreneurs, des espaces dédiés par pays cibles et par secteurs d’activités et une ouverture sur les médias sociaux avec notamment la création de la communauté des exportateurs sur Viadeo

L'adhésion du Maroc au CNS du Conseil de l'Europe "a une valeur très puissante



Lisbonne, L'adhésion du Maroc au Centre Nord-Sud (CNS) du Conseil de l'Europe, officialisée en juillet 2009, "a une valeur très puissante", a déclaré, mercredi à Lisbonne, la présidente du CNS, Mme Deborah Bergamini.
L'adhésion du Royaume au CNS, en tant que membre à part entière, "a également ouvert aux activités du Centre de nouvelles perspectives précieuses, sur la base desquelles nous sommes en train d'élaborer de nouveaux projets", a ajouté Mme Bergamini qui intervenait à un séminaire sur l'entreprenariat féminin au Maroc, au Portugal et aux Etats-Unis d'Amérique, organisé à Lisbonne sous le thème "Femmes entrepreneurs: un dialogue Euro-Med-Atlantique/Portugal, Maroc, EUA".
"Je voudrais souligner l'importance historique de l'adhésion du Maroc au CNS, il y a presque un an", a dit Mme Bergamini, rappelant que le Royaume est le premier Etat non-européen à avoir intégré cette instance, basée à Lisbonne.
Le Maroc a participé régulièrement aux activités du CNS et "a contribué d'une manière importante au développement de la réflexion autour des droits des femmes", s'est-elle félicitée, se disant "particulièrement heureuse" que ce premier séminaire, organisée à l'initiative de la Fondation Luso-américaine, avec la collaboration de l'ambassade du Maroc à Lisbonne, "soit dédié au Maroc".
Et Mme Bergamini de rappeler que dans sa résolution 1598 et sa recommandation 1825 au sujet du "Renforcement de la coopération avec les pays du Maghreb", l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe a tenu à exprimer l'"importance particulière" qu'elle accorde au renforcement de la coopération et des échanges avec les pays maghrébins, qu'elle considère comme des "piliers de la stabilité dans la région euro-méditerranéenne et comme des partenaires privilégiés".
Abondant dans le même sens, le directeur exécutif du même centre, M. Denis Hubert a souligné l'importance de l'adhésion du Maroc à cette instance du Conseil de l'Europe, en reconnaissance des réformes politiques et sociales qu'il a entreprises lors des dix dernières années, et qui lui ont valu également le statut avancé auprès de l'Union européenne (UE), a dit M. Hubert.
Le Royaume sera désormais associé aux décisions prises par le CNS, a-t-il précisé, estimant que cette adhésion permettra de renforcer davantage les passerelles entre l'Europe et le Maroc.
Le Royaume a pris part, lundi et mardi, à une série d'activités organisées, dans la capitale portugaise, à l'occasion de la célébration du 20ème anniversaire du CNS, notamment à la première réunion du think tank du Centre et à une table-ronde sous le thème "Le XXIème siècle, siècle de l'interdépendance et de la solidarité mondiales".
Le Royaume était représenté par Mme M'barka Bouaida, présidente de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Affaires islamiques à la Chambre des représentant, par Mme Karima Benyaich, ambassadeur de SM le Roi à Lisbonne, et par l'ancien Premier ministre, M. Abederrahmane El Youssoufi, en sa qualité de lauréat du Prix Nord-Sud (1999).
Source : MAP

L’Algérie veut attirer les investisseurs sud-africains



L’Algérie et l’Afrique du Sud ambitionnent de renforcer leur coopération économique qui demeure relativement modeste.jeudi 27 mai 2010.
Le volume des échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Afrique du Sud n’a pas excédé 175 millions de dollars en 2009, représentant en majorité des importations nationales de ce pays, selon le ministre du Commerce, M. El-Hachemi Djaâboub. Cette faiblesse des échanges s’explique, selon le ministre, par l’éloignement géographique des deux pays. « Pour renforcer leur partenariat bilatéral, l’Algérie propose à la partie sud-africaine de transférer l’acte de commerce en acte d’investir », a-t-il déclaré avant-hier soir à l’issu du forum des hommes d’affaires algéro-sud-africains. « Les investissements permettront de renforcer la coopération économique bilatérale qui demeure loin du niveau excellent des relations politiques », a-t-il ajouté.
De son côté, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, M. Hamid Temmar, a déclaré en marge de la 5e session de la Haute Commission binationale de coopération algéro-sud-africaine, qui s’est clôturée hier à Alger, que l’Algérie et l’Afrique du Sud ont convenu de signer des accords couvrant pratiquement tous les domaines sur le plan économique. Il a ajouté que les deux pays disposent aussi d’un autre cadre pour le développement des PME, soulignant la nécessité pour les hommes d’affaires algériens et sud-africains de créer, à cet effet, un cadre institutionnel. Il a assuré que les entreprises et opérateurs sud-africains sont disposés à participer à tous les programmes de construction nationale et ceux qui s’installeront en Algérie bénéficieront des mêmes avantages accordés aux sociétés algériennes. Le ministre a précisé que les entreprises sud-africaines sont notamment intéressées par les secteurs de la pétrochimie, du bâtiment, des télécommunications et de la santé, insistant sur la nécessité de mettre en place un cadre réunissant les hommes d’affaires.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com D’après le Jeune Indépendant

Le Fonds d’infrastructure InfraMed


Le Fonds d’infrastructure InfraMed : un apport majeur à l'Union pour la Méditerranée
[Fenêtre sur l'Europe]
La Caisse des Dépôts (CDC), la Cassa Depositi e Prestiti (CDP), la Banque européenne d'investissement (BEI), la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) et EFG Hermes ont lancé InfraMed Infrastructure, premier instrument de financement de l'Union pour la Méditerranée. Le Fonds InfraMed sera le plus important fonds voué aux investissements dans les infrastructures dans les régions sud et est de la Méditerranée. Doté d’apports initiaux de 385 millions d'euros, ce nouveau fonds vise une dotation totale d’un milliard d'euros.
Augustin de Romanet, Directeur général de la Caisse des Dépôts (France), Franco Bassanini, Président de Cassa Depositi e Prestiti (Italie), Philippe de Fontaine Vive, Vice-président de la Banque européenne d'investissement (BEI), Anass Houir Alami, Directeur général de la Caisse de Dépôt et de Gestion (Maroc) et Yasser El Mallawany, Directeur général d'EFG Hermes (Egypte), tous membres du Conseil des investisseurs de la Société, ont souscrit aujourd'hui à Paris à la mise en place d’InfraMed et ont apporté collectivement 385 millions d'euros à la première levée. A sa première réunion, le Conseil des investisseurs a nommé M. Franco Bassanini Président et MM. Augustin de Romanet et Anass Houir Alami Vice-présidents. Le Conseil a nommé M. Rachid Mohammed Rachid, Ministre du Commerce et de l'Industrie de la République arabe d'Égypte, à la présidence du Comité stratégique qui sera chargé de dispenser des conseils stratégiques et de fixer des orientations sur le développement global des activités de la Société. Il a en outre approuvé la nomination de M. Frédéric Ottavy au poste de Directeur général d’ InfraMed Management qui pilotera le Fonds. Un Comité des investissements , composé d'une majorité de membres indépendants, approuvera chaque investissement. InfraMed Infrastructure (la Société ou le Fonds), qui sera institué en droit français, apportera son concours à 'Union pour la Méditerranée en finançant des projets d’infrastructures urbaines, énergétiques et de transports durables sur les rives méridionales et orientales de la Méditerranée. Le Fonds investira principalement dans des projets entièrement nouveaux, répondant aux exigences de base en matière de protection de l'environnement, d’impact social, de transparence et de passation de marchés, dans un souci d’investissement à plus long terme que les traditionnels fonds privés d’investissement dans les infrastructures, la Société s’inscrivant dans une perspective de rentabilité économique à long terme. L’une des caractéristiques inédites d’InfraMed Infrastructure est qu'il s'appuiera sur un partenariat avec la Caisse de Dépôt et de Gestion (Maroc) et EFG Hermès (Egypte), associés à des fonds locaux d'investissement dans les infrastructures qui seront levés par ces deux institutions dans leurs pays respectifs. Deux fonds nouvellement créés investiront dans des projets d'infrastructure aux côtés d’InfraMed qui allouera au moins 20 % de ses investissements à l’Egypte d’une part, au Maroc d’autre part. La Caisse des Dépôts et la Cassa Depositi e Prestiti apporteront chacune 150 millions d'euros, la Caisse de Dépôt et de Gestion 20 millions d'euros, EFG Hermès 15 millions d'euros et la Banque européenne d'investissement (BEI), institution de financement de l'Union européenne, 50 millions d’euros. La dotation du Fonds à terme devrait avoisiner un milliard d'euros.

Med-Mem porte ouverte sur Euromed



Med-Mem, une porte ouverte sur Euromed
[Fenêtre sur l'Europe]
2011 sera l'année de lancement du site Internet Med-Mem, qui donnera accès à plus de 4.000 documents audiovisuels représentatifs des sociétés et des cultures méditerranéennes à travers leur histoire.
Med-Mem est un projet qui vise à sauvegarder et rendre accessible au grand public les archives audiovisuelles méditerranéennes, en particulier celles des télévisions publiques de la région. Dans le courant de 2011, une sélection de plus de 4.000 vidéos, incluant des documents historiques exceptionnels et particulièrement représentatifs des sociétés et des cultures méditerranéennes, sera consultable et présentée en trois langues – anglais, arabe et français – avec un éclairage sur le contexte historique, culturel et social. Les collections audiovisuelles – issues des archives des télévisions et des instituts audiovisuels partenaires du projet – seront organisées en sept grands thèmes, couvrant l’ensemble du patrimoine méditerranéen : Arts, culture et savoir ; Héritages historiques ; Enjeux historiques contemporains ; Paysages et Environnement ; Tourisme et sites culturels ; Economie ; Société et mode de vie. Chacun de ces thèmes sera décliné en sous-thèmes correspondant à l’un des aspects du patrimoine et pourra être recherché par différents critères. Pour obtenir plus d’informations sur des sujets spécifiques, les internautes trouveront des dossiers thématiques liés à des vidéos consultables directement sur le site. Grâce à la collaboration de spécialistes, d’enseignants et de chercheurs de la région méditerranéenne, le site permettra de découvrir un patrimoine culturel partagé et une meilleure compréhension des enjeux historiques et contemporains de la Méditerranée, comme l’annonce le vidéo-clip promotionnel.

Algerie Timgad se «pare» en prévision de son festival



L’Assemblée populaire communale (APC) de Timgad (Batna), a mobilisé au titre de son budget pour 2010, une enveloppe de 25 millions de DA pour les chaussées et l’aménagement urbain, a indiqué, mardi, son président. Selon M.Mokhtar Tazia, l’opération s’inscrit dans le cadre de «l’entretien de l’image touristique de la cité qui s’apprête à accueillir, en juillet, son festival international de la chanson». Cet édile a précisé que ces moyens financeront l’aménagement urbain du centre-ville, l’aménagement des routes de la partie nord de la commune, la requalification du réseau routier de la cité des 66 Logements et le réaménagement du carrefour situé sur la RN 88 (Batna-Khenchela) à l’entrée du chef-lieu de cette commune. M.Tazia a également souligné l’importance pour le secteur de la jeunesse et des sports du projet de nouveau stade de 6000 places, en voie de réalisation (90% de taux d’avancement des travaux) et la «nécessité d’aménager une route pour le desservir». La ville de Timgad, qui abrite quelque 13.000 habitants, vit, chaque été, au rythme du Festival international qui la sort, l’espace de deux semaines, de sa torpeur, permettant, notamment à ses commerçants - en particulier les marchands de souvenirs et les restaurateurs - de faire de bonnes affaires dans un climat d’animation dont les échos résonneront plusieurs semaines après la fin du festival. Une manifestation, rappelle-t-on, qui étrennera cette année, à l’occasion de sa 32e édition, le tout nouveau Théâtre de verdure, réalisé près du site archéologique pour offrir plus d’espace, plus de confort, tout en contribuant à préserver l’antique théâtre romain.
R.C

L’Europe a-t-elle une vision pour la Méditerranée ?



Les pays de la Méditerranée ont-ils une vision commune de l’avenir ? Quitte à prendre le contrepied de l’un des thèmes majeurs actuellement en discussion dans le cadre des "Entretiens de la Méditerranée", il est tout à fait dans l’ordre des choses de se convaincre qu’il n’en est rien et que ce sera probablement le cas pour longtemps encore. Certes, Rome n’a pas été faite en un jour, mais, à voir la léthargie qui frappe le processus méditerranéen et, au mieux, les lenteurs qui l’entachent, on peut affirmer sans contredit que les choses resteront en l’état aussi longtemps que le voudraient les voisins du Nord.
Et il ne peut échapper à personne que ces derniers ont du Sud et du Maghreb en particulier une vision que d’aucuns n’hésitent pas à qualifier de réductrice, tant elle continue de participer du trinôme recherche de pétrole-rempart contre le terrorisme-endiguement des flux migratoires.
Et comme l’a souligné le ministre de l'Industrie et de la Technologie, Afif Chelbi, il faut que l’Europe fasse sienne une autre vision, une vision prospective et réaliste qui considérerait le Maghreb comme un relais naturel de développement pour les économies européennes en quête de croissance. Autrement dit, elle doit lancer des initiatives ambitieuses en termes d'IDE, de transfert de technologie et de liberté de circulation : un deal gagnant-gagnant: énergie, sécurité, bassins d'emplois contre partenariats, investissements et technologies.
A la vérité, le Sud a besoin du Nord, et réciproquement, et c’est à l’aune de cette équation qu’il sera possible d’instaurer les mécanismes durables d’une intégration qui fait ressentir aux uns et aux autres sa nécessité si impérieuse, mais toujours différée. ''Tout ce qui manque au Sud on le trouve au Nord''. Ce constat posé par Elisabeth Guigou, députée et ancienne ministre française de la Justice, devrait constituer une balise autour de laquelle se construira l’essentiel des stratégies futures du processus méditerranéen.
D’autant que, comme elle l’a relevé, l'intégration euro-méditerranéenne constitue une urgente nécessité, voire la plus grande œuvre géopolitique du 21ème siècle, si bien que la crise financière internationale a favorisé l'émergence d'une nouvelle cartographie mondiale des critères de compétitivité économique.Voila pourquoi l'Europe et les pays de la rive Sud et Est de la méditerranée n'ont pas d'autres choix que de se grouper, afin de se doter de la taille requise pour faire face à la recrudescence de la concurrence des grands pôles régionaux, notamment, américains et asiatiques, a-t- elle ajouté.
Ce n’était pas là l’unique plaidoyer fait an cours de cette rencontre. Il y en a bien d’autres comme celui appelant à la mise en place d'une banque méditerranéenne d'investissement qui aura pour mission de répondre aux besoins de financement des PME méditerranéennes, de stimuler l'investissement, et partant, de créer plus de richesses dans la région. Ou encore la création de projets euro-méditerranéens intégrés qui favoriseraient la mobilité des personnes au sein de cette zone (autorisation de la migration temporaire pour des services contractuels et de projets cofinancés par l'Union pour la Méditerranée), l'échange de savoir, d'expertises, de compétences et de technologies entre les deux rives.
Sur ce registre aussi, il y a eu des appels pour la création de pôles de compétitivité (clusters) et de recherche euro-méditerranéens, notamment dans les secteurs porteurs et à forte employabilité (TIC, services, efficacité énergétique...) et la mise en place d’un réseau euro-méditerranéen de formation professionnelle et de reconnaissance des compétences et diplômes.
Plus important encore parce qu’en prise sur la réalité méditerranéenne : la création d'un cadre institutionnel commun garantissant la liberté de circulation des biens, des capitaux, des services et des personnes au sein de l'espace Euromed et d'un observatoire euro-méditerranéen permanent chargé de suivre le processus de développement de la Méditerranée et d'évaluer l'efficacité des mesures qui seront prises pour favoriser l'intégration des pays de la zone.Dans cet échantillon de plaidoyers, on repère un gisement d’imagination presqu’à la périphérie de la politique-fiction. C’est peut-être la démonstration que l’Euro méditerranée nourrit la réflexion mais que le projet qui s’y attache a et aura bien du mal à voir le jour.