Friday, August 27, 2010
Algerie adoption de la loi de finances complémentaire pour 2010
Nouveaux durcissements sur l'investissement étranger
La loi de finances complémentaire pour 2010, très attendue par les opérateurs économiques, a été adoptée, mercredi dernier, lors de réunion du Conseil des ministres présidée par le président de la République.
Dotée de 608 milliards de dinars de crédits additionnels, la LFC vise, notamment, à financer les régimes indemnitaires des fonctionnaires, de nouveaux postes budgétaires créés dans le secteur de l'éducation, la professionnalisation du football, le redéploiement de la garde communale, les réparations des dégâts occasionnés par le séisme de M'sila, ainsi que des investissements supplémentaires dans le secteur du bâtiment, ou encore la mise à niveau des PME.
La LFC 2010 a également pour objet d'entériner la protection de l'économie nationale, prônée par le gouvernement depuis l'adoption de la LFC 2008, avec un léger réajustement des décisions prises il y a une année. La LFC 2010 durcit le dispositif de lutte contre la fraude sur les transactions internationales, en introduisant des sanctions plus sévères pour la fausse facturation, en instaurant une durée de validité limitée pour le registre de commerce de certaines activités et en habilitant les agents de contrôle à procéder au retrait temporaire du registre de commerce en cas de violation grave de la législation. " L'administration des Douanes est désormais autorisée à introduire des actions en justice pour violation constatée de la législation de changes alors que l'opération de destruction des véhicules spécialement aménagés, saisis dans le cadre de la lutte contre la contrebande des carburants, a été légalisée", lit-on dans le communiqué de la présidence. Ce nouveau texte prévoit le renforcement du droit de préemption, de l'Etat sur toute cession d'actifs détenus en Algérie par des investisseurs étrangers en "frappant de nullité toute transaction réalisée à l'étranger sur ces actifs, en violation de la loi nationale". Quant aux opérations de privatisations, la LFC 2010 donne à L'Etat le droit de procéder à la reprise des actifs publics cédés dans le cadre de ces opérations, en cas où le repreneur ne s'acquitte pas de ses obligations, notamment de paiement. Il interdit, aussi, toute cession aux étrangers des biens immobiliers récupérés ou nationalisés par l'Etat, et instaure des sanctions significatives à l'encontre de toute personne qui se rend complice dans de telles transactions illégales
Le Crédoc révisé
au profit des PME
La nouvelle LFC, vient répondre à l'une des doléances des entreprises algériennes concernant l'institution par la LFC 2009 du crédit documentaire comme seul moyen de paiement des importations. Le texte "dispense les PME importantes des pièces détachées ou des intrants, à hauteur de 2 millions DA/an, de l'obligation de recours au crédit documentaire".
La LFC 2010 vient aussi introduire de nouvelles dispositions allant dans le sens de soutenir la production nationale. Cette loi a,en effet, introduit "une exonération de la production locale de médicaments de la taxe sur les activités professionnelles". Le gouvernement entend également soutenir le produit algérien, notamment celui de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), en introduisant une nouvelle taxe sur les véhicules lourds et les engins de travaux importés. Il stipule, dans le même contexte de soutien à l'investissement national, l'octroi de la garantie de l'Etat aux crédits bancaires alloués pour la modernisation des entreprises publiques stratégiques et la prise en charge par l'Etat des intérêts sur ces crédits pendant les périodes de différés de paiement. Des facilitations pour l'accès des investisseurs à la concession foncière, l'obligation pour l'entreprise étrangère soumissionnant pour un marché public de s'engager dans un partenariat avec une entreprise locale, l'autorisation de l'importation de chaînes de production rénovées et de la délocalisation d'activités de l'étranger vers l'Algérie, sont en outre initiées par cette LFC. Pour ce qui est du développement agricole, il a été décidé de fixer un droit modéré pour la concession du foncier agricole (ne dépassant pas 150.000 DA à l'hectare pour les terres irriguées de la meilleure catégorie) et d'exonérer de ce droit toute charge fiscale. La LFC 2010 a aussi instauré une taxe sur le blé dur importé chaque fois que son prix sera inférieur à celui versé au producteur local et a, en outre, augmenté la quote-part des taxes parafiscales allouées aux chambres de l'agriculture.
Yazid F.
Interview exclusive de Mr Mikhaïl Gorbatchev youtube ARTE
Mikhaïl Sergueïevitch Gorbatchev, plus rarement Gorbatchov en suivant de plus près la prononciation russe (russe : Михаил Сергеевич Горбачёв, ), né le 2 mars 1931 à Privolnoïe dans l'actuel Kraï de Stavropol, est un homme d'État soviétique et russe qui dirigea l'URSS entre 1985 et 1991.
Résolument réformateur, il s'engagea à l'extérieur vers la fin de la guerre froide, et lança à l'intérieur la libéralisation économique, culturelle et politique connue sous les noms de Perestroïka et de Glasnost. Impuissant à maîtriser les évolutions qu'il avait lui-même enclenchées, sa démission marqua le point final de l'implosion de l'Union soviétique, précédée de deux ans par l'effondrement des démocraties populaires en Europe de l'Est.
Né de parents kolkhoziens, Sergueï Andreïevitch Gorbatchev (1909-1976) et Maria Panteleïevna née Gopkalo (1911-1993), il est originaire du Caucase du Nord (il est né dans le kraï de Stavropol) et étudie le droit à l’université Lomonossov de Moscou où il rencontre sa future femme Raïssa. Il adhère au parti communiste en 1952 et en devient le dirigeant pour la ville de Stavropol en 1962. Entre 1964 et 1967, il étudie à l’Institut agronome de Stavropol et se spécialise dans les problèmes agricoles. Il est remarqué par Iouri Andropov qui passe ses vacances dans la région ; dès lors, sa carrière s'accélère : il est élu au Comité central en 1971 à 40 ans et au Politburo en 1980 à 49 ans
Gorbatchev propose d'ouvrir le dialogue avec Ronald Reagan. En 1985, Gorbatchev propose "l'option zéro", au président américain Ronald Reagan, au sujet des armes nucléaires, l'auteur du slogan "America is back" refuse cette proposition. Il initie les traités de désarmement à l'origine de la rupture de l'équilibre de la Terreur, installé depuis 1945. En 1986, Gorbatchev propose un plan d'élimination des armes nucléaires à l'horizon 2000. La même année il rencontre le président américain, Ronald Reagan à Genève. Les "deux Grands" s'accordent pour réduire de 50% leurs arsenaux nucléaires, même si les Américains refusent de renoncer à l'IDS. Dans un message de Nouvel An, le président américain adresse un court message télévisé à toute l'URSS, tandis que le président de l'URSS fait de même sur une chaîne de télévision américaine. Le projet séduit ; chacun des deux présidents se montre très modéré dans son message ; la gorbymania commence à toucher les États-Unis. Le magazine Time lui décerne le titre d'Homme de l’année en 1987, puis d'Homme de la Décennie en 1989 après la Chute du Mur de Berlin.En février 1988, il décida de retirer les troupes soviétiques d'Afghanistan. La décision devint effective un an plus tard.
Photo des leaders de l'Europe de l'Est lors d'un sommet du pacte de Varsovie : Gustav Husak, Todor Jivkov, Erich Honecker, Nicolae Ceausescu, Wojciech Jaruzelski, János Kádár et Mikhaïl Gorbatchev en 1987En 1989, en visite officielle en Chine pendant les manifestations de la place Tian'anmen (avant leur répression), on sollicite son opinion sur la muraille de Chine : « Très bel ouvrage », dit-il, « mais il y a déjà trop de murs entre les hommes ». Un journaliste lui demande : « Voudriez-vous qu'on élimine celui de Berlin » ? Gorbatchev répond très sérieusement « Pourquoi pas ? ». À propos des manifestants démocrates qui troublent son séjour, il déclare : « L'URSS a également ses têtes brûlées qui veulent changer le socialisme du jour au lendemain. »
En 1990, il reçoit le Prix Nobel de la paix pour sa contribution à la fin de la guerre froide. Pourtant, le 1er mai de la même année, il est hué par certains de ses concitoyens. En effet il est très impopulaire aux yeux des conservateurs de son parti qui le considèrent comme le fossoyeur du régime soviétique.
Robert Schuman à Scy-Chazelles youtube
Robert Schuman , né le 29 juin 1886 à Luxembourg et mort le 4 septembre 1963 à Scy-Chazelles (Moselle), était un homme d'État français et est considéré comme l'un des pères fondateurs de la construction européenne
Robert Schuman, né le 29 juin 1886 à Luxembourg et mort le 4 septembre 1963 à Scy-Chazelles (Moselle), était un homme d'État français et est considéré comme l'un des pères fondateurs de la construction européenne.
Le père de Robert Schuman (1886-1963), Jean-Pierre Schuman (1837-1900), est né français de langue allemande à Évrange, village lorrain à la frontière franco-luxembourgeoise. En 1871, après l'annexion d'une partie de la Lorraine par l'Allemagne, il devint allemand. La mère de Robert Schuman, Eugénie Duren (1864;†1911), une luxembourgeoise née à Bettembourg, acquit la nationalité allemande lors de son mariage avec Jean-Pierre Schuman. Bien qu'il fût né à Clausen, un faubourg de la ville de Luxembourg (où sa maison natale existe toujours, étrangement à moins de 300 mètres du bâtiment du Parlement européen qui porte son nom), Robert Schuman fut allemand de naissance[1].
Le jeune Robert Schuman fréquenta l'école primaire et secondaire (l'Athénée) dans la capitale du Grand-Duché, où il apprit notamment le français (sa première langue étant le luxembourgeois, sa deuxième l'allemand standard). Puisque le diplôme luxembourgeois n'était pas reconnu en Allemagne, il passa, en 1904, son Abitur (baccalauréat) au Lycée Impérial de Metz, alors ville allemande. Ayant fait ses études supérieures de droit en Allemagne à Bonn, Berlin, Munich et Strasbourg, il ouvre un cabinet d'avocat à Metz en juin 1912.
En 1913, il préside le grand rassemblement laïc catholique, le Katholikentag, tenu à Metz.
Un an plus tard, la Première Guerre mondiale éclate. Pendant la guerre il exerce dans l'administration territoriale (Kreis) à Boulay (Moselle). En 1918, il devient membre du conseil municipal de Metz.
En novembre 1918, l'Alsace-Lorraine réintègre la nation française et Robert Schuman, devenu Français, candidat de l'Union républicaine lorraine, entre en 1919 au Parlement comme député de la Moselle jusqu'en 1940. Il est membre de la Commission de législation civile et criminelle de 1919 à 1929 et de 1939 à 1940, de la Commission d’Alsace-Lorraine de 1919 à 1940, secrétaire de cette commission de 1920 à 1927, vice-président de 1927 à 1929, président de 1929 à 1936. Lors des débats à l'Assemblée sur l'abolition du droit local en 1923, il milite pour le maintien du Concordat. À partir de 1936, il siège au Conseil général de la Moselle pour le canton de Cattenom
En 1939, la Seconde Guerre mondiale éclate et en mars 1940, Robert Schuman est nommé sous-secrétaire d'État pour les Réfugiés. Le 10 juillet 1940, avec 568 autres parlementaires il vote pour les « pleins pouvoirs » au maréchal Pétain. Le 16 juin 1940, il est confirmé à son poste de sous-secrétaire d'État et fait ainsi partie du premier gouvernement Pétain.
La Moselle est annexée de fait par le Reich nazi quelques jours plus tard, intégrée au « Gau » Westmark – dont le chef-lieu est Sarrebrück –, et Robert Schuman, réfugié sur ses terres lorraines, est arrêté par la Gestapo et mis au secret dans la prison de Metz, avant d'être transféré à Neustadt (actuelle Rhénanie-Palatinat) le 13 avril 1941.
Âgé de cinquante-six ans, il s'évade et réussit à rejoindre la zone libre en août 1942 en passant par l'abbaye de Ligugé dans la Vienne [2] . Il passera également par la Trappe de Notre-Dame-des-Neiges, en Ardèche. Sous la IVe République, il retrouve son siège de député de la Moselle de 1946 à 1962.
Il est Président du Conseil (1946) (MRP), puis Ministre des Affaires étrangères (1947-1952), il fut un des grands négociateurs de tous les traités majeurs de la fin de la Seconde Guerre mondiale (Conseil de l'Europe, pacte de l'Atlantique Nord, CECA, etc.).
Son ami Jean Monnet lui fait part de l'urgente nécessité pour la France de se faire un allié de l'Allemagne et rédige un projet destiné à initier une fédération européenne. Robert Schuman concrétise l’initiative en proposant – non sans audace de la part d'un député lorrain – par sa Déclaration du 9 mai 1950, de placer la production franco-allemande du charbon et d’acier sous une Haute Autorité commune, dans une organisation ouverte à la participation des autres pays d’Europe. Cette proposition entraîne la création de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) qui est à l'origine de l'actuelle Union européenne.
C'est en ce 9 mai, que tous les ans le "Jour de l'Europe" commémore ce qui constitue, selon Jacques Delors, le geste le plus important de ces dernières décennies.En 1939, la Seconde Guerre mondiale éclate et en mars 1940, Robert Schuman est nommé sous-secrétaire d'État pour les Réfugiés. Le 10 juillet 1940, avec 568 autres parlementaires il vote pour les « pleins pouvoirs » au maréchal Pétain. Le 16 juin 1940, il est confirmé à son poste de sous-secrétaire d'État et fait ainsi partie du premier gouvernement Pétain.
La Moselle est annexée de fait par le Reich nazi quelques jours plus tard, intégrée au « Gau » Westmark – dont le chef-lieu est Sarrebrück –, et Robert Schuman, réfugié sur ses terres lorraines, est arrêté par la Gestapo et mis au secret dans la prison de Metz, avant d'être transféré à Neustadt (actuelle Rhénanie-Palatinat) le 13 avril 1941.
Âgé de cinquante-six ans, il s'évade et réussit à rejoindre la zone libre en août 1942 en passant par l'abbaye de Ligugé dans la Vienne [2] . Il passera également par la Trappe de Notre-Dame-des-Neiges, en Ardèche. Sous la IVe République, il retrouve son siège de député de la Moselle de 1946 à 1962.
Il est Président du Conseil (1946) (MRP), puis Ministre des Affaires étrangères (1947-1952), il fut un des grands négociateurs de tous les traités majeurs de la fin de la Seconde Guerre mondiale (Conseil de l'Europe, pacte de l'Atlantique Nord, CECA, etc.).
Son ami Jean Monnet lui fait part de l'urgente nécessité pour la France de se faire un allié de l'Allemagne et rédige un projet destiné à initier une fédération européenne. Robert Schuman concrétise l’initiative en proposant – non sans audace de la part d'un député lorrain – par sa Déclaration du 9 mai 1950, de placer la production franco-allemande du charbon et d’acier sous une Haute Autorité commune, dans une organisation ouverte à la participation des autres pays d’Europe. Cette proposition entraîne la création de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) qui est à l'origine de l'actuelle Union européenne.
C'est en ce 9 mai, que tous les ans le "Jour de l'Europe" commémore ce qui constitue, selon Jacques Delors, le geste le plus important de ces dernières décennies.
En 1939, la Seconde Guerre mondiale éclate et en mars 1940, Robert Schuman est nommé sous-secrétaire d'État pour les Réfugiés. Le 10 juillet 1940, avec 568 autres parlementaires il vote pour les « pleins pouvoirs » au maréchal Pétain. Le 16 juin 1940, il est confirmé à son poste de sous-secrétaire d'État et fait ainsi partie du premier gouvernement Pétain.
La Moselle est annexée de fait par le Reich nazi quelques jours plus tard, intégrée au « Gau » Westmark – dont le chef-lieu est Sarrebrück –, et Robert Schuman, réfugié sur ses terres lorraines, est arrêté par la Gestapo et mis au secret dans la prison de Metz, avant d'être transféré à Neustadt (actuelle Rhénanie-Palatinat) le 13 avril 1941.
Âgé de cinquante-six ans, il s'évade et réussit à rejoindre la zone libre en août 1942 en passant par l'abbaye de Ligugé dans la Vienne [2] . Il passera également par la Trappe de Notre-Dame-des-Neiges, en Ardèche. Sous la IVe République, il retrouve son siège de député de la Moselle de 1946 à 1962.
Il est Président du Conseil (1946) (MRP), puis Ministre des Affaires étrangères (1947-1952), il fut un des grands négociateurs de tous les traités majeurs de la fin de la Seconde Guerre mondiale (Conseil de l'Europe, pacte de l'Atlantique Nord, CECA, etc.).
Son ami Jean Monnet lui fait part de l'urgente nécessité pour la France de se faire un allié de l'Allemagne et rédige un projet destiné à initier une fédération européenne. Robert Schuman concrétise l’initiative en proposant – non sans audace de la part d'un député lorrain – par sa Déclaration du 9 mai 1950, de placer la production franco-allemande du charbon et d’acier sous une Haute Autorité commune, dans une organisation ouverte à la participation des autres pays d’Europe. Cette proposition entraîne la création de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) qui est à l'origine de l'actuelle Union européenne.
C'est en ce 9 mai, que tous les ans le "Jour de l'Europe" commémore ce qui constitue, selon Jacques Delors, le geste le plus important de ces dernières décennies.
En 1953, en charge du dossier marocain (le Maroc, comme « protectorat », dépendait des Affaires étrangères), il tente de s'opposer à la déposition de Mohammed V, ce qui lui vaut d'être évincé du gouvernement.
De 1958 à 1960, il est le 1er Président du Parlement européen, lequel lui décerne, à la fin de son mandat, le titre de « Père de l'Europe ». Il se retire de la politique en 1962 et s'éteint à soixante-dix-sept ans le 4 septembre 1963 à son domicile de Scy-Chazelles près de Metz.
Après des obsèques solennelles en la cathédrale Saint-Étienne de Metz, son corps est inhumé au cimetière communal de Scy-Chazelles.
En 1966, sa dépouille est transférée dans la petite église fortifiée Saint-Quentin, en face de sa maison devenue la Maison de Robert Schuman, qui appartient aujourd'hui au Conseil général de la Moselle.
Un procès en béatification de Robert Schuman a été ouvert par l'Église catholique : Monseigneur Pierre Raffin, évêque de Metz, a autorisé l'ouverture du procès en 1991. En 2004, le procès diocésain a été clôturé. Les documents ont été envoyés au Vatican où la Commission pour la Cause des Saints est en train d'étudier le dossier.
BORDJ BOU ARRERIDJ Youtube
La wilaya de Bordj Bou Arreridj, (en arabe : ولاية برج بوعريريج) est une wilaya (province ou département) algérienne qui s'étend du sud de la Kabylie à la région des Hauts-Plateaux.Située sur le territoire des Hautes plaines, à cheval sur la chaîne de montagne des Bibans, la wilaya de Bordj Bou Arreridj occupe une place stratégique au sein de l’Est algérien. En effet, elle se trouve à mi-parcours du trajet séparant Alger de Constantine.
La wilaya de Béjaïa au nord, de Bouira à l’ouest, de M'Sila au sud et de Sétif à l’est en composent les frontières.
Elle est respectivement située à 60 km de Sétif, 58 km de M’sila, et 100 km de Béjaia.
Son climat continental offre des températures chaudes en été et très froides en hiver, parmi les plus basses d’Algérie.
Wilaya possédant de nombreuses sources d’eau, Bordj-Bou-Arreridj enregistre la présence de thermes naturels, dont les eaux sont dotées de vertus curatives reconnues. Son plus célèbre centre thermal est l'"Hammam El Biban". Si ce centre thermal est célèbre, il vient d être tout juste rénové.
Bordj-Bou-Arreridj est en outre réputée pour ses terres fertiles ; elle a ainsi longtemps fait la part belle à la culture céréalière.
Son cheptel ovin en est aussi une des richesses, les viandes de la région d'El Achir sont renommées pour leur qualité, un énorme marché à viande y est d’ailleurs localisé
Aujourd’hui Bordj-Bou-Arreridj ne se contente plus de l'agriculture, la wilaya est devenue un jeune pôle industriel. Elle figure parmi les wilayas les plus dynamiques d’Algérie en la matière, notamment dans le secteur de l’électronique. Elle a été rebaptisée par les Algériens « capitale de l’électronique ».
Les grands groupes à dimension nationale qui y sont installés en témoignent (Cristor, Condor, Samsung).
Bordj-Bou-Arreridj est très marquée par ses entrepreneurs privés à qui elle doit son développement ; développement aujourd’hui relayé par la politique gouvernementale.
Le gouvernement algérien s’attache en effet aujourd’hui au développement de la région des Hautes Plaines (Sétif – Bordj-Bou-Arreridj) à travers le déploiement de plusieurs initiatives d’envergure : construction d’infrastructures comme l’autoroute Est-Ouest, création de Zones d’Activités Industrielles Intégrées etc
Guerbès -Sanhadja un petit coin de paradis menacé
Zone humide
On l’appelle complexe, car il comporte 14 sous-zones humides. Classé en 2002 comme zone humide d’importance internationale par la Convention de Ramsar, le complexe Guerbès- Sanhadja, situé à l’est de Skikda, fait pourtant état de plusieurs menaces qui pèsent sur lui et qui risquent d’entraîner une dégradation irréversible du site si le plan d’urgence n’est pas mis en oeuvre.
Le visiteur qui vient de Skikda pour découvrir le complexe de zone humide de Guerbès-Sanhadja passera d'abord par les magnifiques et réputées plages des stations balnéaires de Ben M'hidi et des Platanes. Après s'être engouffré dans les profondeurs de la zone humide de Guerbès-Sanhadja, il découvrira les multiples dunes sablonneuses, les marais et étangs qui la composent et aura même l'occasion de voir des poules d'eau s'abriter craintivement derrière les rideaux de roseaux poussant abondamment sur les bords des plans d'eau. Il verra aussi des motopompes aspirant goulûment l'eau des marais pour la transférer vers des espaces de culture clôturés par des haies sommaires et où l'on devine qu'il s'agit de pastèques, melons et tomates essentiellement. Quelques petits troupeaux de bovins et d'ovins disséminés çà et là près d'habitations précaires broutent tranquillement les quelques plantes vertes qui parsèment encore les espaces sablonneux malgré les chaleurs de l'été.
Une zone classée sur la liste de la Convention Ramsar
Ces premières observations d'un visiteur non averti confirment pourtant que la zone de Guerbès-Sanhadja présente des caractéristiques naturelles exceptionnelles qui en font le complexe de zones humides le plus important en Algérie avec le lac Tonga, au Maghreb et dans le bassin méditerranéen et justifiant largement son classement le 2 février 2002 comme zone humide d’importance internationale par la Convention sur les zones humides (Ramsar, Iran, 1971).
S'étalant sur une superficie de 42 100 ha, le complexe de Guerbès-Sanhadja compte 14 sous-zones humides d'où l'appellation de complexe. Il est situé sur une plaine littorale et s'étend sur la partie est de la wilaya de Skikda, dans les daïras de Ben Azzouz, la Marsa et Djendel (Azzaba).
Le réseau hydrologique du complexe est constitué essentiellement de deux grands barrages, celui de Oued El Kebir, l’un des plus importants aussi bien en largeur qu’en volume, avec une largeur variant entre 20 et 50 m qui débouche sur la plage de la Marsa. Huit autres oueds de moindre importance complètent le réseau hydrologique de la plaine, alors que trois autres bassins versants départagent la zone.
Le site revêt une valeur particulière puisqu'il jouit d'une flore remarquable. 234 espèces végétales sur les 1800 que compte l'Algérie du Nord ont été recensées dont 19 rares et 23 rarissimes. Cinquante espèces d'oiseau ainsi que 27 espèces d'odonate existent également.
Un site de plus en plus dégradé
Néanmoins et selon une étude élaborée par la Direction générale des forêts (DGF), il est fait état de nombreuses menaces qui pèsent sur le site et qui risquent, à long terme, d'entraîner sa dégradation irréversible.
Celles connues à l'heure actuelle sont essentiellement liées à l'extension anarchique de l'agriculture et l'utilisation excessive de produits phytosanitaires par les agriculteurs en plus des rejets d'eaux usées de la daïra de Ben Azzouz et des villages limitrophes situés en amont. Les agriculteurs que nous avons rencontrés tiennent à justifier leur acte en soutenant que «l'activité agricole est notre seule gagne-pain, les cultures de la pastèque et du melon mais surtout de la tomate nous permettent d’assurer une vie acceptable pour nos familles. Certes nous recourons au pompage de l’eau dans les marais de la zone mais c’est uniquement parce que les points d’eau existants au niveau de notre commune demeurent largement insuffisants surtout pour l’irrigation de ce genre de culture. Qu’on nous propose d’autres alternatives et nous serons prêts à jouer le jeu». Le secrétaire général de l'APC de Ben Azzouz, Khlifi Amar, qui a d'ailleurs bien voulu nous servir de guide tout au long du reportage, évoquera pour sa part l'épineux problème d'irrigation en expliquant « la wilaya dispose d'un important périmètre irrigué, celui de Zit Emba, dans la commune de Bekkouche Lakhdar. Une première tranche de 2500 ha est déjà opérationnelle et nous avons espéré que la région de Ben Azzouz puisse bénéficier d'une seconde tranche ; cela mettrait définitivement fin au problème d'irrigation des agriculteurs lesquels sont souvent accusés d'agressions à l'encontre du site». Et d'ajouter : «Vous savez, la population et en particulier les agriculteurs sont conscients de l'importance de la zone humide et des bénéfices qu'elle peut leur apporter à long terme. Il faut juste penser à leur proposer d'autres alternatives.» Néanmoins et selon un cadre de la direction de l'hydraulique, «la commune de Ben Azzouz dispose d'assez de réserves souterraines (forages) et a comme alternative de mobiliser les ressources superficielles par la réalisation de retenus collinaires». Dialogue de sourds entre deux institutions ? D'autre part, il est mentionné dans le rapport d'autres agressions, notamment le défrichement des terres forestières qui se pratique à grande échelle pour laisser place à des cultures saisonnières très prisées dans la région, à savoir la fameuse pastèque de Ben Azzouz, le melon, la tomate, le poivron, mais aussi la figue de Barbarie toute aussi célèbre que la pastèque. Ces pratiques provoquent inexorablement l'érosion éolienne qui, compte tenu de la texture sableuse des sols, peut entraîner l'ensablement de toute la zone, y compris les lacs et les dépressions. Par ailleurs et compte tenu de l'existence de dunes continentales, des extractions anarchiques et illicites de sable sont opérées. Ceci risque, à terme, de provoquer la déstabilisation d'une partie de la zone et entraîner des modifications du site.
Un projet international financé par le PNUD et le WWF
Nonobstant toutes ces contraintes et lourdes menaces qui pèsent sur l'avenir de la zone, un projet international de gestion intégrée cofinancé par l'Etat algérien, le Programme des Nations unies (PNUD) et le World Wilde Fondation (WWF) a été mis en place et s'inscrit dans le cadre général de la politique nationale pour la conservation des zones humides, de la biodiversité, du développement durable, de lutte contre la désertification et la lutte contre la pauvreté et l'exclusion. Jointe par téléphone, Ghania Bessah, sous-directrice des parcs nationaux et des groupements végétaux naturels à la direction générale des forêts DGF, expliquera que le projet «vise essentiellement la protection de l'environnement et des ressources naturelles par le développement d'instruments de planification permettant d'enrayer le processus de dégradation du milieu naturel et du cadre de vie des populations. Le renforcement des ressources et capacités nationales au service du bien-être et du développement social durable par des programmes de sensibilisation et de renforcement des capacités ; la réduction de la pauvreté en assurant la protection des biens et services procurés par les zones humides ; le développement de sources alternatives de production et de revenus». Et de poursuivre : «Il est attendu à la fin du projet de disposer d'un plan de gestion intégrée du sous-bassin versant de la plaine humide de Guerbès-Sanhadja et de développer deux projets pilotes suite à l'identification des besoins réels des populations. » La même responsable ne manquera pas, par ailleurs, de mentionner l’organisation, au cours des mois de juin et juillet, de deux ateliers de consultation pour l'élaboration d'un plan de gestion intégré du complexe de zone humide. Le premier atelier était destiné aux analyses des perturbations physiques sur les écosystèmes. «L'objectif de cet atelier était de générer d'une manière participative des réponses et solutions à la problématique de la dégradation des sols dans le périmètre de ce complexe de zones humides. Il est attendu l'appropriation de la problématique par les participants et la formulation de propositions concrètes pour arrêter ces menaces et restaurer les milieux dans le cadre du plan d'action d'urgence sur deux ans et du plan d'action pluriannuel.» Le second atelier, organisé au mois de juillet dernier, a pour sa part mis en exergue la nécessité d'instaurer un plan d'urgence sur deux ans qui vise entre autres à arrêter la dégradation de la couverture végétale du massif dunaire et l'érosion des sols par arrêt des opérations de défrichement et tenter de mettre fin ou atténuer la pollution émise sous diverses formes dans les cours d'eau et les plans d'eau du complexe (eaux usées des agglomérations, fuel et huiles des motopompes ).
Un plan d’urgence de deux ans pour sauver la zone
Il a également été proposé, par le bureau d'études, les représentants des agriculteurs et la conservation des forêts lors de cet atelier, de mettre en place un cadre réglementaire provisoire d'urgence pour véhiculer, cadrer et appuyer les propositions du plan d'action d'urgence sur deux ans sur arrêté de protection du wali, et ce, en sensibilisant les autorités locales en haut lieu. Parallèlement à ces actions qui devront prendre effet dans les plus brefs délais, la Conservation des forêts de la wilaya de Skikda prévoit incessamment la mise en place d'un centre d'éducation et de sensibilisation environnementale. Le choix de l’emplacement du centre n'a pas encore été défini. Une enveloppe financière a été allouée pour la réalisation du centre. Ce dernier sera aménagé de sorte que les citoyens puissent découvrir de visu les spécificités d'une zone humide, ses potentialités et la nécessité de sa préservation comme patrimoine naturel.
Un centre d'éducation environnementale
Le dernier volet et pas des moindres concerne quant à lui la mise en place d'un programme de communication, éducation et sensibilisation du public. Le programme en question prévoit diverses activités à l'égard du public cible. Eveiller l'intérêt des enfants pour la protection de l'environnement, leur faire découvrir le milieu naturel et leur indiquer les dégradations dont il fait l'objet. Pour cela, il faudrait les sensibiliser par le biais de diverses techniques dont des films pédagogiques, des documentaires sur la faune et la flore, de jeux d'ateliers. Il est aujourd'hui plus qu'indispensable d'exécuter le projet et le volet éducation constitue à lui seul l'un des meilleurs moyens pour lutter contre les facteurs néfastes et contribuer au changement des habitudes des riverains de la région et assurer, selon les termes de la Convention Ramsar «la conservation et l'utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, régionales et nationales et par la coopération internationale, en tant que contribution à la réalisation du développement durable dans le monde entier».
Dalel Daoud
UPM : Une « banque de la Méditerranée » en novembre prochain ?
Le projet de création d’une institution financière méditerranéenne, qui pourrait être la « banque de la Méditerranée », prend de plus en plus forme. La commission chargée d'étudier la possibilité de créer une telle structure dédiée au financement du co-développement en Méditerranée, a rendu mercredi, son rapport au président français, Nicolas Sarkozy. La banque de la Méditerranée pourrait voir le jour en novembre 2010. Explications.
C’est en décembre 2009 que Nicolas Sarkozy a chargé de ce dossier, Charles Milhaud, ancien président du directoire de la Caisse nationale des Caisses d'Epargne. L’homme d’affaire français a formé une commission composée de dix experts issus des deux rives de la Méditerranée, parmi eux, il y avait Mohamed El Kettani, président directeur général d’Attijariwafa Bank.
La Commission de financement du co-développement en Méditerranée avait pour mission, « d’évaluer la capacité des institutions financières actives dans la région à mobiliser des financements et de proposer des pistes de réforme visant à une plus grande coordination et/ou à un renforcement des instruments existants, dans le cadre des projets de l’Union pour la Méditerranée (UMP) ».
Le rapport présenté à Nicolas Sarkozy, a relevé l’insuffisance de financements pour certains secteurs stratégiques, et ce « malgré l'importance des aides octroyés aux pays de la rive sud et est de la Méditerranée (près de 20 milliards d'euros par an) ». Il a relevé aussi les difficultés à trouver le financement à long terme des PME et TPE, de même que pour les grands projets régionaux (eau, plan solaire méditerranéen, développement urbain durable).
C’est ainsi que les experts de la commission ont proposé la mise en place d’une « institution dédiée au financement du co-développement en Méditerranée ». Ils ont avancé trois possibilités pour créer une telle institution.
La première consiste à la création d’une banque de la Méditerranée, via la filialisation des activités FEMIP (Facilités euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat), pilotée par la Banque européenne d'investissement (BEI). Dans ce cas, la BEI serait actionnaire majoritaire de la future banque de la Méditerranée, avec une participation comprise entre 35% et 50%. Le deuxième scenario est la création ex nihilo d'une banque, ce qui nécessite un capital important. Enfin pour la troisième option, la Commission a suggéré la mise en place d'une petite institution à partir des caisses de dépôts et consignations des pays méditerranéens concernés.
Dans les trois cas de figure, la Commission a insisté sur un point : l’institution méditerranéenne « devra être conforme au principe du co-développement et de la co-responsabilité en associant les Pays du Sud au capital et à la gestion. Elle devra recevoir une notation AAA pour pouvoir fournir des financements adaptés. ».
Le sommet des chefs d'État et de gouvernement de l’UPM, organisé à Barcelone en novembre prochain, se penchera sur ce rapport. Il décidera de l’option à choisir pour la future banque de la Méditerranée.
Une banque pour une nouvelle géopolitique
La création de la future banque euro-méditerranéenne pourrait être actée en novembre prochain. Lors du prochain sommet de l'Union pour la Méditerranée à Barcelone. La Corse est concernée.
240 millions d’euros à trouver. Un investissement énorme pour financer des fermes solaires réparties sur toute la Corse. Un projet capable de produire au total 60 Mwt. La création de la banque euro-méditerranéenne pourrait peut-être combler...
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Le projet de banque euro-méditerranéenne avance
Charles Gautier
Elle pourrait voir le jour lors du prochain sommet de l'Union pour la Méditerranée de Barcelone en novembre.
Parmi les dossiers posés sur le bureau de Nicolas Sarkozy, la création d'une banque de codéveloppement des pays du sud et de l'est de la Méditerranée tient une place particulière. Même en période de rentrée, la création d'un établissement destiné à financer le développement des projets autour de la grande bleue reste une préoccupation.
Ce mercredi, Charles Milhaud a remis au président de la République le rapport réalisé par une commission internationale qui servira de base aux travaux sur la création de cette nouvelle institution financière, lors du sommet des chefs d'État et de gouvernement de l'Union pour la Méditerranée (UPM), organisé à Barcelone en novembre prochain.
Trois scénarios ont été retenus. Le premier, et sans doute l'un des plus probables, consiste à créer une banque de la Méditerranée à partir de la filialisation des activités de la Femip (facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat). Celle-ci regroupe l'ensemble des instruments d'intervention de la Banque européenne d'investissement (BEI) en faveur du développement économique et du développement des pays partenaires. La BEI deviendrait actionnaire avec une participation comprise entre 35% et 50%. La deuxième possibilité, peut-être la plus délicate, résiderait dans la création d'une banque spécifique dont on imagine aisément qu'elle exigerait de mobiliser un capital important.
Partenariats publics-privés
La troisième hypothèse prône la mise en place d'un établissement de taille plus restreinte à partir des caisses de dépôts et de consignations des pays concernés.
Si les aides actuelles atteignent 20 milliards d'euros par an (dont 5 milliards provenant de la BEI), le rapport révèle un déficit de financement dans certains secteurs. Les grands projets régionaux tels que le plan solaire, l'eau, le développement urbain rencontrent des difficultés qui pourraient se résoudre par le biais de partenariats publics-privés. Les PME-PMI déterminantes pour le développement de cette région du monde rencontrent aussi ce problème.
L'enjeu est de taille. «Nous devons prendre conscience du potentiel de développement des pays du pourtour méditerranéen, comme l'Allemagne a su le faire avec les pays d'Europe centrale et de l'est», explique Charles Milhaud. Avec un espoir: que le capital de l'institution accueille aussi des États du sud de la Méditerranée, mais aussi du Golfe.
Médéa algeria Youtube
Médéa (arabe: المدية) est l'une des plus importantes villes d'Algérie, située à 80 km au sud-ouest d’Alger, sur les hauts plateaux qui ferment la vallée de la Mitidja.
Sa population est de 166 000 habitants. C'est la capitale de la wilaya qui porte le même nom.
Ville riante, assise au milieu des vergers et vignobles réputés. Beylik du Titteri, Médéa garda le nom latin de « Lambdia ».
Médéa serait l'ancienne station romaine de Medix ou ad Médias, ainsi appelée parce qu'elle était à égale distance de Tirinadi (Berrouaghia) et de Sufnsar (Amoura).
Médéa était la capitale du Titteri ; un bey, adjoint du Dey d’Alger, y résidait. Le beylik du Titteri (chef-lieu Médéa) a été institué en 1548. Le dernier bey Mostéfa Boumezrag le dirigea de 1819 à 1830, date de l’arrivée des Français. En 1837, après le traité de Tafna, Abd El-Kader en fit une de ses capitales.
À Médéa, se trouve une des plus grandes unités de production pharmaceutique d'Algérie (SAIDAL-Antibiotical)
Fabriques de chaussures au Takbou et M'salah.
UPM : Un rapport en faveur d'une banque pour la Méditerranée
Charles Milhaud a remis, hier, à Nicolas Sarkozy un rapport plaidant pour une banque euro-méditerranéenne. Ce document sera discuté au prochain sommet de Barcelone en novembre prochain.
Le rapport Milhaud a été rédigé par une commission internationale d'experts sur le financement du co-développement en Méditerrannée.
Pour Charles Milhaud il faut doter l'Union pour la Méditerranée d'une "agence financière avec sa propre gouvernance, capable de financer les actions répondant aux besoins des pays de la zone, comme la Banque mondiale vis à vis de l'ONU." L'ancien président des Caisses d'Epargne y voit un enjeu de taille "Nous devons prendre conscience du potentiel de développement des pays du pourtour méditerranéen comme l'Allemagne a su le faire" a insisté Charles Milhaud.
Cette banque pourrait être créée ex-nihilo soit en filialisant une partie de l'activité de la Banque européenne d'Investissement (BEI).
Le rapport sera présenté au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UPM en novembre prochain à Barcelone.
sidi bel abbes Youtube
Sidi bel-Abbès ou Sidi bel Abbès (arabe : سيدي بلعباس) est une ville au nord-ouest de l'Algérie et chef-lieu de la wilaya du même nom[1]. La ville, centre commercial et industriel dynamique situé à 82 km d'Oran, compte plus de 260 000 habitants en 2009 . L'activité de la ville est surtout axée sur les machines agricoles, le matériel électrique, les chaussures et les laiteries.
La ville sur les rives de l'oued Mekerra en arabe ﻭﺍﺩمكرة se situe à 470 m d'altitude au centre d'une vaste plaine entre les monts de Tessala ou djebel Tessala au nord et le causse oranais ou monts de Daya au sud[2]. Les villes voisines sont Mascara à l'Est, Saïda au Sud-Est, Naama au Sud, Tlemcen à l'Ouest, Aïn Témouchent au Nord-ouest et enfin Oran au Nord.
La Méditerranée, terre de médias
La Méditerranée, terre de médias
Dans un monde où les échanges se multiplient comme jamais auparavant dans l’histoire de l’humanité, mais où l’on voit aussi apparaître des antagonismes, des tensions, voire des conflits nouveaux, le nécessaire rapprochement des pays du bassin de la Méditerranée apparaît comme une évidence. Héritiers d’une longue histoire commune et d’un patrimoine culturel exceptionnel, nos pays et nos cultures n’ont d’avenir qu’au sein d’un espace méditerranéen partagé, fort de son unité et riche de sa diversité.
Sur ce chemin plein de promesses, des étapes importantes se profilent pour la Grèce. En juin prochain, les chefs d’État ou de gouvernement se réuniront à Barcelone pour le deuxième sommet de l’Union pour la Méditerranée, qui sera précédé cette année d’une rencontre de tous les ministres de la culture. Plus qu’un symbole, cet heureux enchaînement exprime une véritable nécessité : pour construire une action commune ambitieuse en Méditerranée, il est d’abord nécessaire de retrouver le sens de l’échange et du partage, dont la culture est à la fois l’expression et le vecteur idéal. Dans ce processus, les médias ont un rôle essentiel à jouer.
C’est dans cette perspective que, du 8 au 11 avril, la Conférence permanente de l’audiovisuel méditerranéen (COPEAM) se réunira à Paris, sous le haut patronage du Président de la République. Ce rendez-vous réunissant des professionnels de Grèce et de tous les pays de la région s’inscrit dans un contexte particulièrement propice à une coopération renforcée. En effet, les paysages audiovisuels méditerranéens sont aujourd’hui confrontés à des évolutions convergentes : arrivée d’Internet et de la télévision numérique terrestre, développement spectaculaire des télécoms et de leurs services de médias, émergence de chaînes à rayonnement international… Face à ces nouveaux enjeux, il est urgent de définir des règles communes, afin que le marché d’avenir qu’est l’audiovisuel méditerranéen puisse tenir toutes ses promesses.
Outre le développement des infrastructures (Internet haut débit, fibre optique), une première nécessité s’impose : mettre en place un cadre de protection juridique commun, qui favorise la circulation des œuvres tout en les protégeant contre le piratage. Il faut toutefois dépasser ce nécessaire effort de régulation, pour lancer des initiatives volontaristes capables d’insuffler une nouvelle vie à notre culture méditerranéenne, fruit d’un héritage séculaire. C’est dans cet esprit que trois projets emblématiques seront présentés lors de la conférence.
Le premier d’entre eux, l’Université audiovisuelle de la Méditerranée, vise à jeter des ponts entre les professionnels et étudiants du secteur issus de tous les pays, pour qu’ils puissent non seulement s’adapter ensemble aux évolutions rapides de leurs métiers, mais aussi apprendre à confronter et à enrichir leurs regards sur les œuvres audiovisuelles. Le deuxième chantier que nous proposons s’adresse à un public plus large : au service de la connaissance de l’autre, MeD MeM sera un portail Internet regroupant des archives audiovisuelles des télévisions publiques de toute la région, une véritable bibliothèque d’Alexandrie moderne ouverte à une mémoire partagée.
La Grèce sera ainsi à l’honneur avec des images, par exemple, de Santorin, île de la mer Egée et de ses sites archéologiques, du cinéaste Nico Papatakis ou des traditions culinaires.
Le troisième projet – le plus ambitieux peut-être – consiste en la création d’une chaîne de télévision culturelle, internationale et multilingue. Ce qu’ARTE a accompli dans le cadre de la coopération franco-allemande et européenne, nous pouvons le réaliser à l’échelle de la Méditerranée. Nourrie de contributions venues de tous les pays, une telle chaîne transformerait l’espace euro-méditerranéen en une réalité tangible. Ne serait-ce pas là un formidable moyen de conjurer l’antique malédiction de Babel, selon laquelle Dieu « confondit le langage de tous les habitants de la terre », alors que ceux-ci ne constituaient auparavant qu’« un seul peuple » ?
Certains répondront peut-être que ce n’est pas là la priorité, qu’en ces temps de crise généralisée, la culture peut attendre un peu. Nous pensons au contraire que c’est notamment grâce à elle que nous pourrons aller de l’avant et faire de l’Union pour la Méditerranée une réalité pour tous les peuples de la région. « Si c’était à refaire, je commencerais par la culture. » On sait que cette citation attribuée à Jean Monnet est purement imaginaire. Est-ce pour autant une raison de ne pas la prendre au sérieux ?
Emmanuel Hoog
[1] La COPEAM, présidée par Emmanuel Hoog, PDG de l’nstitut national de l’audiovisuel, réunit annuellement les opérateurs de l’audiovisuel et de la culture de la région euro-méditerranéenne.
La COPEAM est un acteur majeur de l’espace culturel méditerranéen
La COPEAM est un acteur majeur de l’espace culturel méditerranéen et un partenaire privilégié des projets audiovisuels développés dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée . Cette année, la Conférence de la COPEAM aura un caractère exceptionnel puisqu’elle présentera notamment trois projets phares adoptés en avril 2009 lors de sa conférence du Caire :
La chaîne pour la Méditerranée : première chaîne de télévision méditerranéenne, multiculturelle et multilingue, diffusée par satellite ;
MeD MeM : premier portail Internet sur le patrimoine audiovisuel méditerranéen ;
l’Université Audiovisuelle de la Méditerranée : premier réseau d’universités et d’écoles d’enseignement audiovisuel et de cinéma du bassin méditerranéen.
La COPEAM, présidée par Emmanuel Hoog, PDG de l’Ina, réunit annuellement les opérateurs de l’audiovisuel et de la culture de la région euro-méditerranéenne. Son ambition est de regrouper l’ensemble des acteurs - publics comme privés - des médias (télévision, radio, Internet, producteurs), mais aussi de contribuer à l’organisation de manifestations culturelles et de festivals.
Créée au Caire en 1996, la COPEAM est aujourd’hui un interlocuteur reconnu des instances dirigeantes des institutions européennes et arabes. Elle s’est affirmée, au fil des années, comme le « réseau des réseaux » en matière d’audiovisuel méditerranéen. Elle réunit plus de 130 entreprises audiovisuelles de 25 pays, parmi lesquels les principaux radio-diffuseurs publics de la région, ainsi que les deux grandes Unions de Radiotélévision européenne, UER (Union Européenne de Radio-Télévision), et arabe, ASBU (Arab States Broadcasting Union).
Algerie TISSU INDUSTRIEL ET GRANDS PROJETS D’AVENIR
TISSU INDUSTRIEL ET GRANDS PROJETS D’AVENIR
Ce que sera l’Algérie dans 20 ans
Il reste à l’Algérie une quinzaine d’années pour devenir un pays dit émergent. C’est une période très courte, alors que les défis économiques, sociaux, industriels et culturels sont colossaux. Dans 15 ans, l’Algérie ne sera plus un pays exportateur de pétrole et sa population sera de l’ordre de 50 millions d’habitants, dont 35 à 38 vivront sur une bande côtière d’à peine 150 km de profondeur à partir de la mer. Certes, les gouvernants algériens ont pris les décisions opportunes en injectant environ 600 milliards de dinars dans la réhabilitation des structures économiques et sociales, le développement de l’économie de l’immatériel (dont les Ntic ne sont qu’une des composantes). Même si l’Ecole algérienne se débat et continuera à se débattre dans de grandes difficultés (le ministre en charge du secteur ne doit pas se poser en victime d’un mauvais procès instruit contre lui; il a hérité en 1993 d’une situation passablement calamiteuse), la création de lycées préparatoires aux grandes écoles, l’instauration d’un numerus clausus a minima à l’entrée de l’Université, le partenariat que les grandes Ecoles algériennes seront nécessairement conduites à nouer avec les plus prestigieuses universités du monde; tout cela autorise à garder un espoir raisonnable dans les chances de redressement du système éducatif algérien. Tous les pays comparables sont engagés aujourd’hui dans une compétition mondiale pour la suprématie technologique. La compétition en est de plus en plus âpre. Les entreprises multinationales évoluent avec une rapidité qui n’a pas de précédent dans l’histoire, cependant que la demande de matières premières explose littéralement. Il est évidemment anormal qu’entre 1999 et 2010, il n’ait pas été proposé l’ombre d’une stratégie industrielle au pays, situation qui apparaît rétrospectivement d’autant plus choquante qu’un état des lieux exhaustif des forces et faiblesses de l’industrie algérienne avait été dressé en 1998. L’opinion publique attend du ministre actuel de l’Industrie et de l’Investissement, grand commis de l’Etat, qu’il s’exprime sur ce sujet, au moment où l’Afrique du Sud et la Turquie et bientôt le Maroc et la Tunisie ne se contentent plus de fabriquer des produits conçus par d’autres mais cherchent à innover dans les domaines de haute technologie et se lancent dans des productions à haute valeur ajoutée. Comment rattraper 12 années de retard venues s’ajouter à 20 ans d’impérities économiques et industrielles voulues par les successeurs de Houari Boumediène qui ont précipité ce pays dans un ravin.
Priorité à la recherche et à l’innovation
Seul un effort massif dans la recherche et l’innovation, à l’instar de ce qu’entreprennent sans désemparer les Etats émergents que l’Algérie a vocation à rejoindre (pour peu que nos concitoyens le veuillent vraiment et pas seulement le gouvernement), permettra à l’Algérie d’accélérer sa croissance et de garantir la pérennité de son modèle social, aujourd’hui financé exclusivement par la fiscalité pétrolière. Seule une culture de l’excellence, des scientifiques de grande valeur dans l’ensemble des domaines (y compris dans les sciences sociales et humaines afin que les Algériens comprennent enfin le monde dans lequel ils vivent et ses évolutions prévisibles), des ingénieurs réputés, un tissu d’entreprises utilisant de hautes technologies et un système éducatif en pointe (à l’école, au collège et au lycée) habiliteront notre pays à rompre véritablement avec la logique rentière dans laquelle l’Algérie s’est embourbée, depuis le début des années 1980, sans pouvoir jamais annuler ou seulement réduire son retard. Mais point de nouvelle politique industrielle sans recherche fondamentale. Le défi qui est posé à nos gouvernants (Cf. les mises en garde régulières depuis un an du Pr Chitour dans ces colonnes) est de créer des emplois hautement qualifiés, afin que des entreprises comme Snvi, Sonatrach, Sonelgaz, Cosider, Air Algérie, etc. ne soient pas happées par la mondialisation galopante (personne ne peut, a priori, exclure une OPA étrangère inamicale sur telle ou telle de nos grandes entreprises) ou leur rentabilité à ce point affectée, que l’Etat lui-même reconsidèrerait son rôle d’actionnaire unique. L’ensemble des pouvoirs publics ne doivent pas être obnubilés par le nombre de PME/PMI à créer d’ici 2014, ou obsédés par le niveau de participation du capital local à la réalisation des marchés publics, surtout si l’objectif de l’efficacité est perdu de vue. Il faudra surtout se préoccuper de la mise à niveau de toutes les entreprises algériennes sans exception (y compris celles qui ont noué des partenariats avec des entreprises étrangères), dès lors que, adhésion prochaine de l’Algérie à l’OMC ou pas, l’ouverture de notre économie est déjà une réalité depuis au moins 15 ans. Aucune évaluation objective n’a encore été entreprise de la mise à niveau de nos entreprises. Qu’entend-on par mise à niveau? La capacité de nos entreprises à satisfaire en biens et services une demande globale interne qui se porte prioritairement sur les produits étrangers? La capacité de nos entrepreneurs à exporter? Le montant des exportations hors hydrocarbures qui devait atteindre deux (2) milliards de dollars en 2000, sera de moins de 700 millions de dollars en 2010, alors qu’il aurait dû dépasser les 10 milliards de dollars au regard de tous les ajustements, restructurations, mises à niveau, privatisations, cessions partielles d’actifs, privatisations engagés depuis 1995. Certes, les gouvernements successifs depuis 1999 n’endossent pas toute la responsabilité de cette situation, mais le moment est largement venu de mobiliser tout le pays (y compris la migration très hautement qualifiée qui a exprimé mille fois sa disponibilité à servir son pays) pour faire face aux défis de demain. En 2015, il sera trop tard. Chaque Algérien doit en avoir conscience, car aucun magicien ne sera au rendez-vous de ce moment-là pour sauver l’Algérie.
Quelle politique industrielle?
Si l’Algérie avait des traditions industrielles ancrées, l’Etat n’aurait pas à décider à la place des industriels des produits à développer, des alliances à nouer ou des marchés à conquérir. Il aurait seulement la responsabilité de créer un environnement propice au développement de grands projets industriels. Et sa stratégie se fût limitée à énoncer un nombre déterminé de programmes, d’une taille significative (dans une perspective de rentabilité) et de se prononcer sur les technologies à adopter. Il n’en est malheureusement rien et sur les secteurs prioritaires comme l’énergie, la santé, les TIC, les transports non polluants et sécurisés, l’Algérie dispose d’atouts mineurs. Quelques questions viennent à l’esprit; elles n’épuisent pas cependant le spectre des incertitudes liées au devenir économique du pays.
1. Faut-il créer une Agence spécialement dédiée au développement industriel et confiée à des experts algériens à la compétence avérée (il en existe au minimum un millier sur l’ensemble du territoire national et quelques milliers à l’étranger) disposant de tous les moyens pour élaborer et suivre une stratégie industrielle véritable, en rupture avec le bricolage qui a prévalu jusqu’ici?
2. L’Algérie peut-elle d’ores et déjà orienter le tissu industriel national vers les secteurs à haute intensité technologique, sachant que ce sont eux qui créeront les emplois de demain (les dispositifs Ansej, Anjem et Cnac s’avèreront très vite inadaptés et sont déjà budgétivores).
3. L’Etat algérien peut-il se donner les moyens de lancer de grands projets d’avenir ainsi que des programmes dont l’horizon dépasserait la capacité nationale de projection de nos finances publiques?
4. Si le partenariat euro-méditerranéen a une raison d’être, c’est bien dans le développement des programmes pour répondre aux défis de l’environnement et des changements climatiques (pile à combustibles, énergie solaire, voiture propre). D’autres pistes peuvent également être explorées comme le perfectionnement de moteurs de recherche multimédias sur Internet, la téléphonie mobile, les terminaux multimédias, les équipements d’imagerie de nouvelle génération pour identifier et traiter des maladies dont l’étiologie reste encore mystérieuse.
En résumé, toutes les institutions de recherche algériennes et les grandes entreprises doivent nouer des partenariats stratégiques avec les pôles industriels et de recherche non seulement de pays européens mais aussi du Maroc, de la Tunisie, de l’Egypte et de la Turquie. Il revient à l’Etat algérien de faire du territoire national, un espace d’attraction pour les investissements étrangers stratégiques, par-delà la nécessité des ajustements dont la LFC pour 2010 sera le siège. Il n’y a plus une seconde à perdre.
alimebroukine@yahoo.com
Ali MEBROUKINE
Union pour la Méditerranée : des experts proposent une "banque de la Méditerranée
Une commission d'experts chargée de plancher sur le financement de l'Union pour la Méditerranée (UPM) vient de proposer à Nicolas Sarkozy la création d'une institution spécifique, qui pourrait prendre la forme d'une "banque de la Méditerranée".
Le président de cette commission, l'ancien patron du groupe Caisse d'épargne, Charles Milhaud, a remis son rapport mercredi au chef de l'Etat, selon un communiqué de l'Elysée.
La dizaine d'experts de cette commission (ceux des deux rives de la Méditerranée) souligne "les difficultés de financement à long terme pour les grands projets régionaux (eau, plan solaire, développement urbain durable), ceci "malgré l'importance des aides octroyés aux pays de la rive sud et est de la Méditerranée (près de 20 milliards d'euros par an)".
Aussi, la commission propose-t-elle de créer "une institution dédiée au financement du co-développement en Méditerranée".
Selon elle, trois options sont possibles: soit "la création d'une banque de la Méditerranée", la Banque européenne d'investissement (BEI) devenant dans ce cas actionnaire à hauteur de 35 à 50%. Soit "la création d'une banque ex-nihilo, exigeant une mobilisation importante de capital.
Dernière option : "La mise en place d'une institution de taille plus restreinte à partir des caisses de dépôts et consignations méditerranéennes".
Ces options seront présentées au prochain sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UPM qui se tiendra à Barcelone en novembre prochain.
cloud computing
FRÉDÉRIC DUSSART
Le « cloud computing » : une opportunité pour les pays émergents
FRÉDÉRIC DUSSART EST SENIOR VICE-PRESIDENT D'EMC POUR LA RÉGION EUROPE DU SUD, AFRIQUE ET MOYEN-ORIENT.
Dans une précédente tribune, j'avais dit combien je croyais dans les technologies de l'information et de la communication (TIC) pour accélérer le développement économique, social et humain dans l'espace euro-méditerranéen et rapprocher les deux rives. Aujourd'hui, le « cloud computing » offre une opportunité nouvelle et unique pour accélérer ce processus et porte ainsi en lui la promesse de la réduction de la fracture numérique. Qu'il désigne l'accès via Internet à des applications (SaaS, pour Software as a Service), à des environnements de développement (PaaS, pour Platform as a Service) ou à des ressources de type IaaS (Infrastructure as a Service), le « cloud computing » est indéniablement une évolution majeure pour les entreprises, les administrations et les particuliers.
Les avantages, nombreux, sont connus : mutualisation du matériel, donc optimisation des coûts, légèreté et souplesse d'une structure disponible sans limite géographique, tolérance aux pannes. En somme, un parc d'infrastructures partagées et flexibles, simple à mettre en place, sans dépendance technologique ni engagement, n'occasionnant que de faibles frais de fonctionnement et rationalisant de surcroît la consommation énergétique.
L'enjeu de ce nouvel écosystème est sans doute plus grand encore pour les pays émergents. En effet, le nuage (« cloud ») devrait redistribuer les cartes et permettre l'accès des pays les moins avancés, ou en développement, à des technologies de pointe jusqu'ici réservées aux pays développés. A l'aube des années 2000, l'avènement de la téléphonie mobile avait permis de pallier le manque d'infrastructures de téléphonie filaire dans les pays en développement. Ces derniers peuvent aujourd'hui, en entrant de plain-pied dans l'ère de l'informatique dématérialisée, réaliser un bond technologique similaire.
L'enjeu n'est pas seulement technologique ou économique. Il est aussi, et surtout, social, sociétal et humain. En témoignent des projets conjoints d'universités du bassin méditerranéen et des Etats-Unis, qui prônent le recours au « cloud » pour réduire les coûts de l'imagerie médicale. En se connectant à un serveur dans le nuage, un expert médical basé aux Etats-Unis pourra interpréter des données récoltées localement à l'aide d'un scanner et transmettre au personnel soignant sur place un diagnostic.
L'Etat aura, dans cette optique, un rôle moteur à jouer. En premier lieu, parce que le « cloud » est un moyen pour les administrations d'accélérer leur propre modernisation, d'offrir un meilleur service aux citoyens et de réduire leurs coûts. Ensuite, parce qu'il lui incombe de montrer la voie de l'innovation et d'inciter les entreprises à bâtir les grandes centrales numériques de demain. En favorisant l'émergence d'une industrie d'externalisation des infrastructures, les gouvernements locaux contribueront à rendre leurs entreprises plus compétitives sur un marché mondial qui devrait progresser de 725 millions d'euros aujourd'hui à plus de 2 milliards d'euros en 2013, selon le cabinet d'études IDC. A la clef, des créations d'emplois qualifiés, la mise en oeuvre et la gestion d'architectures complexes impliquant le recours à l'« outsourcing » (conseil, installation, déploiement, etc.). Une population jeune, presque née avec Internet, possède justement tous les atouts pour participer au développement d'un secteur aussi porteur. Enfin, les Etats devront absolument garantir la sécurité du « cloud », notamment pour attirer les clients étrangers. On le sait, les technologies, y compris celles qui sont malveillantes, évoluent plus vite que les institutions n'agissent…
Prouesse technologique, levier de croissance, le « cloud computing » pourrait aussi induire des rapprochements politiques à l'échelon régional. A terme, on pourrait par exemple imaginer un « datacenter » commun à plusieurs Etats de la région sud de la Méditerranée, qui favoriserait ainsi une intégration régionale plus poussée. Et pourquoi ne pas rêver à un nuage euro-méditerranéen dans le tout nouveau cadre institutionnel de l'Union pour la Méditerranée ? Car l'intégration de la zone méditerranéenne, j'en suis convaincu, est un formidable réservoir de croissance.
Algerie le projet Dounya Park
Le gouvernement donne le feu vert pour le projet Dounya Park
Après 2 ans d’arrêt à cause du foncier
Le gouvernement donne le feu vert pour le projet Dounya Park
Le gouvernement vient de donner le feu vert à quelques compagnies arabes intéressées par l’investissement en Algérie pour mettre en œuvre leurs projets rencontrant quelques difficultés d’ordre administratif. Il s’agit de la compagnie émiratie EIIC, chargée de la réalisation du projet touristique, Dounya Park, dans la banlieue ouest de la capitale. Selon une source informée sur le dossier, cette dernière a été demandée à reprendre les travaux, après un arrêt de 2 ans. En fait, EIIC avait un problème de foncier, sachant que le projet s’étend sur une superficie de 800 hectares, ce qui le classe comme étant le plus grand projet d’investissement arabe en Algérie.
La décision du gouvernement intervient après l’abandon du marché algérien par quelques compagnies arabes, qui n’ont pas reçu des signes positifs de la part du gouvernement, à l’instar de l’émirati de Emaar, qui a fait l’objet d’une restructuration à cause des retombées de la crise mondiale.
Par ailleurs, le gouvernement envisage de promulguer, dans les quelques mois à venir, un code relatif des activités de la promotion mobilière, qui fixera toutes les opérations de vente et achat des biens fonciers