阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Sunday, August 15, 2010

Algerie TIPASA, LA CASBAH, TIMGAD...UNESCO


Ces monuments risquent d’être déclassés


Les sites culturels et naturels classés patrimoine mondial sont laissés à l’abandon.

De nombreux sites naturels et culturels à travers le monde ont été inscrits au patrimoine mondial lors de la 34e session du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco à Brasilia.
Le Parc national de l’île de la Réunion en France, l’archipel isolé des Papahanaumokuakea des îles Hawaï des Etats-Unis, le plateau de Putorana en Russie, le quartier des canaux à Amsterdam, la cité impériale de Thang Long-Hanoï au Vietnam ou encore la région montagneuse de forêts du Sri Lanka sont autant de sites qui font désormais partie du patrimoine mondial de l’humanité.
En Algérie, c’est plutôt le contraire qui risque de se produire. Des monuments culturels et des sites naturels, déjà inscrits au patrimoine universel, risquent d’être déclassés de l’avis de certains observateurs. En effet, en adhérant à la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, naturel et culturel, chaque Etat se doit d’assurer la protection, la conservation et la mise en valeur du patrimoine culturel et naturel dont il dispose.
C’est en 1982, dix ans après l’adoption de cette convention par l’Unesco, que des sites naturels et culturels en Algérie ont été inscrits au patrimoine mondial par cette organisation. La cité antique de Djemila, les vestiges de Timgad, la Qal’âa des Beni Hammad, la Casbah d’Alger ou encore Tipasa sont les sites qui ont rejoint la longue liste établie par l’Unesco en 1982. L’état dans lequel se trouvent ces hauts lieux de l’histoire, aujourd’hui, est pour le moins que l’on puisse dire, affligeant. Chaque année, la cité antique de Djemila reçoit le festival éponyme de la chanson arabe. Il est inutile de rappeler toutes les nombreuses menaces que constitue ce genre de manifestations sur la sauvegarde et préservation de ce site archéologique. Elle s’écroule lentement et tranquillement dans l’indifférence totale des autorités locales. Le cas de la Casbah d’Alger est dans ce sens, édifiant. Il suffit d’y mettre les pieds une seule fois pour constater l’état de décrépitude dans lequel elle se trouve. Des pans entiers de notre histoire risquent ainsi d’être effacés. Les nombreux appels lancés par les associations de protection de ce patrimoine ancestral restent le plus souvent lettre morte. Témoin de plus d’un millénaire d’histoire, Tipasa ne fait malencontreusement pas l’exception. Preuve en est: l’état éctuel de ce joyau de l’humanité, tant encensé, qui a inspiré de nombreux poètes et écrivains dont Albert Camus, inscrit en 2006 sur la liste du patrimoine en péril lors de la 30e session du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco, qui s’est tenue à Vilnius en Lituanie.

Hadjer GUENANFA

Algerie des lauréats à la découverte d’Istanbul Turquie



Par : Nabila Afroun 400 bacheliers en Turquie
Des lauréats à la découverte d’Istanbul

Le séjour a permis à chacun, personnel encadrant y compris, d’appréhender leurs connaissances et de découvrir l’harmonie d’un mariage entre l’Orient et l’Occident.

“Cela me fera bizarre de ne plus me promener dans les rues d’Istanbul et de prendre le viaduc pour rejoindre le continent asiatique”, nous dira Abir. Originaire de Khenchela, elle a décroché son baccalauréat avec un 18 de moyenne pour bénéficier du voyage en Turquie au même titre que les autres lauréats de cette année. Pour la troisième année consécutive et en guise de récompense à leur succès, pas moins de 400 nouveaux bacheliers algériens ont été envoyés par le gouvernement en voyage organisé à Istanbul. Ce voyage leur a permis de découvrir une autre culture, d’autres traditions et des mœurs qui leur serviront certainement dans leur nouvelle vie. Leur séjour était, selon la majorité des bacheliers, merveilleux. “Ces dix jours étaient dignes d’un conte tiré des Milles et une Nuit”, nous dira Hana. Comme l’an passé, les futurs étudiants ont parcouru la capitale de la culture européenne 2010 de long en large et d’Europe en Asie. Le circuit touristique leur a permis de visiter l’historique cité d’Istanbul et de tester leurs connaissances en histoire. Le programme établi par le guide a permis d’évoquer aussi bien l’origine grecque d’Istanbul que les empires romain, byzantin et ottoman ainsi que la Turquie moderne. En effet, ils ont parcouru le site de l’ancien hippodrome, des anciens forums avec l’obélisque de Théodose et la colonne serpentine. Comment partir à Istanbul sans visiter la Mosquée bleue et ses mosaïques, la Sainte-Sophie et le palais de Topkapi, avec son célèbre musée où sont exposés les trésors de l’empire ottoman. Le palais de Dolmabahçe où Mustafa Kemal Atatürk a terminé ses jours, était également au programme. Une excursion sur le Bosphore, une balade dans la forteresse de Rumeli Hisari qui a contribué au basculement de 1453 et l’emplacement stratégique d’Istanbul était apparu évident. Le séjour a permis à chacun, personnel encadrant y compris, d’appréhender leurs connaissances et de découvrir l’harmonie d’un mariage entre l’Orient et l’Occident.

Départ et regrets
Au moment où le coucher du soleil apparaît discrètement derrière les longs minarets d’Istanbul, l’heure était au départ pour les 400 bacheliers. Ainsi après trois heures et demie de vol, ils vont rejoindre leur famille après dix jours en Turquie. Ils garderont plein de souvenirs, dans l’ensemble, ils sont tous satisfaits et ne regrettent pas d’avoir participé à ce voyage. Cependant, les lauréats ont dénoncé pour leur part le comportement de certains éducateurs et personnels encadrant et regrettent de n’avoir pas pu vivre cette expérience pleinement. “Un voyage, c’est d’abord aller à la rencontre des gens et se perdre dans les rues de la ville en découvrant le mode de vie de ce pays, or nous ne sommes restés qu’entre nous et on se retrouvait à 18h à l’hôtel, sans autorisation de sortir. Nous sommes des adultes et le personnel encadrant nous a considérés comme des mineurs. Il nous a dicté notre conduite et nous punissait au moindre retard ou pour être restés dans le hall de l’hôtel après 22h30”, nous dira Ahmed. Sa camarade renchérit en déclarant : “Après être rentrés à l’hôtel, une dizaine de mes camarades et moi-même avions rejoint le hall pour se distraire et juste à côté, il y avait une fête de mariage. Comme nous étions curieuses de voir, l’organisatrice nous a invités à rentrer en nous installant au fond de la salle, soudain, une représentante de l’association des parents d’élèves a fait éruption dans la salle et elle a commencé à vociférer et nous insulter devant tout le monde”, raconte-t-elle. Elle poursuit en disant que certains lauréats se sont vu priver de sortie car l’éducateur voulait rester à l’hôtel.
D’autres ont déclaré que le programme a été changé selon les guises du personnel encadrant. Comme ce fut le cas du dernier jour où un dîner suivi d’une soirée traditionnelle turque a été annulé sous prétexte qu’il fallait rentrer à 17h à l’hôtel pour préparer le départ du lendemain