Tuesday, January 25, 2011
le YouTube Symphony Orchestra 2011
Vos votes ont été reçus, les professionnels ont donné leur avis, et maintenant, 101 personnes de plus de 30 pays différents se dirigent vers l’Opéra de Sydney pour se produire en mars avec le YouTube Symphony Orchestra 2011.
Ces 101 musiciens exceptionnels qui ont été retenus, agés de 14 à 49 ans, et provenant de 5 continents, ont émergé des 336 finalistes sélectionnés le mois dernier par les orchestres partenaires du monde entier (notamment le London Symphony Orchestra, le Berliner Philharmoniker et le Sydney Symphony). Vos votes ont ensuite aidé le conseiller artistique Tilson Thomas et le compositeur Mason Bates à décider de la composition finale de l’orchestre.
Parmi le groupe final, on trouve un tromboniste allemand obsédé par les vuvzela, un clarinettiste résidant en Arizona qui n’a jamais quitté les USA, et une joueuse de Guzheng venue de Chine, dont l’instrument est très méconnu de par le monde. Ils viendront ensemble se préparer à partir du 14 mars pour leur interprétation finale le dimanche 20 mars, qui sera retransmise en direct dans le monde entier via YouTube
Nous voulons vous présenter chaque étape de la vie de l’orchestre. Nous avons ouvert les auditions au monde entier sur YouTube et avons été époustouflés par les vidéos extraordinaires que nous avons reçues. Les membres de la communauté YouTube ont voté pour leurs favoris et visité le channel par millions. Et maintenant, nous vous invitons à rejoindre les musiciens sélectionnés tandis qu’ils commencent leur voyage créatif pour Sydney. Nous posterons leurs vidéos sur le channel du YouTube Symphony et vous montrerons l’envers de l’orchestre, des répétitions et master classes à la représentation. Ces vidéos seront également disponibles sur les applications mobiles que vous pouvez télécharger sur l’Android Market en cherchant [youtube symphony orchestra], ou sur l’Apple App Store. En mars, nous commenceront à diffuser les images de Sydney, alors restez connectés !
Prochain arrêt : Sydney.
L'auteur : Julien Deneuville
Article original par Jamie Dolling, Marketing Manager
Cet Article est la traduction d'une annonce officielle publiée par Google.
Source : http://googleblog.blogspot.com/2011/01/meet-youtube-symphony-orchestra-2011.html
Source : http://youtube-global.blogspot.com/2011/01/meet-youtube-symphony-orchestra-2011_10.html
Libellés :
le YouTube Symphony Orchestra 2011
les pays méditerranéens aux PME européennes.2011
Par José-Manuel Lamarque, Grand reporter
Les PME doivent davantage s’intéresser aux marchés méditerranéens
Alors que le dernier sommet de l'Union pour la Méditerranée qui devait se tenir en novembre dernier à Barcelone a été reporté, il est opportun de se pencher sur les opportunités d'affaires qu'offrent les pays méditerranéens aux PME européennes.
La grande mode européenne consiste à regarder vers l'Asie. Comme si l'Empire du Milieu ou ses voisins allaient dominer le monde, claquemurer les autres grands éléphants qui sont l'Inde, les Etats-Unis, le Brésil et pourquoi pas l'Europe...
Et pourtant...Combiens sont-ils les hommes d'affaires à se poser nombre de questions sur l'Asie ?...
Peu au regard des discours. Peut-on alors faire un arrêt sur image de ce « partenaire » qui aujourd'hui apparaît comme incontournable. Que dire, quand après 10 heures d'avion, on découvre un « contrôle qualité » approximatif, une tendance, voire une tradition de la copie, et la multiplication de son produit contrefait tel des grains de riz sur un échiquier. Sans parler des conditions de travail qui, sur notre vieux continent, seraient inimaginables, tant nous sommes liés à nos protocoles stricts d'hygiène et de sécurité.
A n'en pas douter, les investisseurs européens, notamment les PME, devraient davantage se pencher sur les rives de la Méditerranée. Là y réside une population jeune et éduquée, à une distance de 2 ou 3 heures de vol seulement. Elle attend à bras ouverts ce que l'on peut espérer de mieux dans la construction d'un futur prospère, le savoir faire, la matière grise européenne. Ce transfert de technologie allié à la jeunesse méditerranéenne serait un atout majeur pour cette région du monde. Nombre d'entreprises du vieux continent l'ont déjà compris. Le bassin méditerranéen redevient une zone des plus prometteuses et des plus convoitées. Notre vieille Europe se doit de comprendre que la poursuite de sa construction passe par la Méditerranée. En cela, sa politique de l'Union pour la Méditerranée était visionnaire et mérite d'être relancée.
Des pays appropriés au développement de l'énergie solaire
Mais il ne faut pas entendre par là une quelconque volonté d'élargissement supplémentaire. Les prochains élargissements successifs de l'Union se feront dans les Balkans, au rythme de Bruxelles, sans oublier nos cousins islandais. Le bassin méditerranéen est autre, il est le partenaire essentiel, privilégié et complémentaire de l'Europe. Cette méditerranée aux sourires de la jeunesse est la solution pour qu'une Europe vieillissante continue sa marche vers son aboutissement. C'est donc à nos PME et PMI d'en être les promoteurs et les acteurs. Une fois de plus, répétons le, les distances sont courtes, les populations éduquées, et les états disposés à accueillir sur leur sol les fleurons européens, grands groupes et PME. La garantie d'une Europe forte, qui sait se protéger et défendre ses intérêts, passe par sa volonté d'investir chez ses voisins riverains de la méditerranée afin d'y développer les infrastructures économiques nécessaires et d'y stabiliser une population jeune souvent tentée par une émigration sauvage. Une Europe investissant en Méditerranée saura ainsi aider à la transformation de pays aux structures politiques vieillissantes. En outre, ces régions baignées de soleil sont notamment les plus appropriées à recevoir les technologies solaires qui aideront à leur modernisation.
Situés à notre porte, les peuples méditerranéens ont soif de cette Europe qui reste un modèle de vie. Ce modèle devrait d'ailleurs inspirer l'émergence d'une Union d'états méditerranéens qui pourraient remplir un jour les conditions nécessaires à leur entrée dans la zone euro. Car si l'Europe se doit d'arrêter son élargissement, elle peut être créatrice d'une nouvelle union douanière euro-méditerranéenne incluant l'extension de la zone euro.
Partenariat euro-méditerranéen dans l'agriculture
Ainsi, si les opportunités d'affaires dans le monde sont multiples et variés pour les entreprises européennes, notamment en Chine bien sûr, en Inde et au Brésil, la proximité des marchés méditerranéens où les peuples sont historiquement et culturellement plus proches de nous, ne doit surtout pas être occultée. Pourquoi ne pas leur proposer de partager un futur partenariat privilégié qui commencerait par la mise en place de politiques et de structures agricoles faisant de la méditerranée le jardin de l'Europe.
Les PME en Méditerranée perspectives et nouveaux horizons 2011
Publié dans Economie
9e conférence de la FEMIP – « Les PME en Méditerranée: perspectives et nouveaux horizons »
En collaboration avec la République tunisienne et l’agence PROMOS, la Banque européenne d’investissement (BEI) organise, le jeudi 3 mars 2011 à Tunis, la 9e conférence de la FEMIP sur le thème : « Les PME en Méditerranée: perspectives et nouveaux horizons ». Cet événement de haut niveau sera honoré de la présence du Premier ministre, Mohamed Ghannouchi, ainsi que de plusieurs autres orateurs éminents.
À qui s’adresse cet événement ?
Des banques et des sociétés de crédit-bail, des gestionnaires de fonds, des promoteurs et dirigeants de PME, des universitaires spécialisés dans les domaines de la gestion et de l’entreprise, des chercheurs, des associations de PME et des représentants des pouvoirs publics.
Thèmes de la conférence
Les sujets abordés lors de la conférence concerneront principalement l’appui au développement du secteur privé et la mission de la BEI en tant qu’investisseur à long terme. Nous avons décidé de nous concentrer sur trois thèmes qui nous semblent urgents d’aborder, à savoir :
■l’accès limité à diverses sources de financement concurrentielles constitue une entrave importante à l’essor du secteur privé ;
■la promotion de l’esprit d’entreprise et de la formation à la gestion est une condition nécessaire pour garantir la croissance ;
■le renforcement de la compétitivité internationale des entreprises méditerranéennes passe par un repositionnement de celles-ci sur le marché mondial.
Informations générales
Depuis sa création en 2002, la FEMIP associe les pays partenaires méditerranéens à la définition des orientations de sa politique de prêt, à travers des échanges constructifs sur des questions économiques, financières et sectorielles. Il s’agit désormais d’un dialogue triangulaire qui s’inscrit dans le cadre des réunions ministérielles de la FEMIP, des réunions du Comité FEMIP et des conférences de la FEMIP, qui se tiennent des deux côtés de la Méditerranée.
Le développement du secteur privé et, plus particulièrement, le développement des petites et moyennes entreprises dans le bassin méditerranéen est l’une des principales préoccupations de la Banque européenne d’investissement (BEI). Il constitue également l’un des six axes prioritaires de l’Union pour la Méditerranée. Ainsi, en mai 2010 à Bruxelles, les ministres des finances euro-méditerranéens ont demandé à la BEI de consacrer l’une de ses conférences FEMIP en 2011 au soutien aux PME méditerranéennes.
Format
La conférence débutera à 9 heures le jeudi 3 mars et les débats se dérouleront jusqu’à 18 heures environ. Tous les participants inscrits seront conviés à une réception-cocktail à l’hôtel Regency.
La conférence sera interactive. Après la séance inaugurale, où seront présentés dans leurs grandes lignes les différents thèmes, chaque séance fera l’objet d’une introduction par un spécialiste du domaine traité et sera suivie de brefs exposés de divers orateurs qui cèderont ensuite la parole aux autres participants à la conférence.
Les langues utilisées pendant la conférence seront le français, l’anglais et l’arabe ; un service d’interprétation simultanée est prévu pour toute la durée de la conférence.
Inscriptions
La participation à la conférence de la FEMIP a lieu sur invitation ou sur demande. Si vous désirez recevoir une invitation, veuillez compléter le présent formulaire.
L’inscription à la conférence et la réception-cocktail sont gratuites. Toutefois, les frais de déplacement et d’hébergement sont à la charge des participants.
Pour plus de renseignements, prière de contacter le service Protocole de la BEI:
Tél. : (+352) 43 79 – 84206
Fax : (+352) 43 79 – 64280
Courriel : prot.events@bei.org
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PME en première ligne 2011
Près de 3200 milliards DA de crédits accordés en 2010
Le financement des PME en première ligne
Les financements accordés par les banques à fin 2010 ont atteint 3200 milliards DA, dont près 2900 milliards DA accordés aux petites et moyennes entreprises, a indiqué hier Abderrahmane Benkhalfa, délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (Abef).
Près de 250 000 PME, PMI et micro-entreprises ont bénéficié de ce financement, selon le délégué général de l'Abef, soulignant que le rythme d'évolution a été de 16%. S'exprimant sur les ondes de la Radio nationale, M. Benkhalefa a ajouté qu'«il y a beaucoup à faire en termes d'accompagnement des entreprises et celles déjà existantes à un niveau de compétitivité qui confirmera leur bancabilité».
Le financement par le leasing a connu un développement, dira-t-il, relevant aussi l'émergence de sociétés à capital risque, les financements par capitaux propres, l'investissement ainsi que celui de l'exploitation. Quant au développement des moyens de paiement, M. Benkhalfa a souligné que l'infrastructure bancaire en place est en mesure de traiter entre 40 et 50 millions de chèques interbancaires en quelques jours, ce qui représente entre 300 et 400 milliards DA qui passent quotidiennement dans le système d'un bout à l'autre du pays.
Pour réduire le recours au paiement cash, l'infrastructure permet actuellement de doubler le nombre de chèques traités, souligne le même responsable, ajoutant qu'il existe 1500 points sur le territoire national dotés de moyens de contrôle des soldes. L'utilisation du cash devrait à terme être exclusivement consacrée aux ménages, aux particuliers et aux salariés ; quant aux grands opérateurs, ils devront utiliser les chèques pour régler les gros montants, selon le délégué de l'Abef.
Synthèse F. B.
PMI PME Europe 2011
Les petites et les moyennes entreprises sont des entreprises dont la taille, définie à partir du nombre d'employés, du bilan ou du chiffre d'affaires, ne dépasse pas certaines limites ; les définitions de ces limites diffèrent selon les pays.
L'Union européenne définit la catégorie des micro, petites et moyennes entreprises (PME) et au sein de celle-ci les petites entreprises et les microentreprises.
La règlementation française distingue les très petites entreprises (TPE) de moins de 20 salariés , les petites et les moyennes entreprises (PME) de 20 à 250 salariés, les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les grandes entreprises (GE) dont l'effectif dépasse les 250 salariés.
Dans les pays anglo-saxons, on retrouve généralement le terme Small and medium enterprises (SME
Une PME est une entreprise comprenant entre 20 et 250 salariés. En dessous, il s'agit d'une TPE (Très Petite Entreprise).
Le 6 mai 2003, l'Union européenne a adopté la recommandation 2003/361/CE fixant les définitions des entreprises en fonction de leur taille et de la nature des relations qu'elles entretiennent avec d'autres entreprises. Les définitions sont entrées en vigueur le 1er janvier 2005, en remplacement de celles de la recommandation 96/280/CE. Ces définitions utilisent les concepts d'entreprises autonomes, d'entreprises partenaires et d'entreprises liées afin de séparer les PME faisant partie d'un groupe des PME autonomes.
« La catégorie des micro, petites et moyennes entreprises (PME) est constituée des entreprises qui occupent moins de 250 personnes et dont le chiffre d'affaires annuel n'excède pas 50 millions d'euros ou dont le total du bilan annuel n'excède pas 43 millions d'euros. »
« Dans la catégorie des PME, une petite entreprise est définie comme une entreprise qui occupe moins de 50 personnes et dont le chiffre d'affaires annuel ou le total du bilan annuel n'excède pas 10 millions d'euros. »
« Dans la catégorie des PME, une microentreprise est définie comme une entreprise qui occupe moins de 10 personnes et dont le chiffre d'affaires annuel ou le total du bilan annuel n'excède pas 2 millions d'euros. »
La recommandation précise que « l'effectif correspond au nombre d'unités de travail par année (UTA), c'est-à-dire au nombre de personnes ayant travaillé dans l'entreprise considérée ou pour le compte de cette entreprise à temps plein pendant toute l'année considérée. Le travail des personnes n'ayant pas travaillé toute l'année, ou ayant travaillé à temps partiel, quelle que soit sa durée, ou le travail saisonnier, est compté comme fractions d'UTA.
L'article 51 de la loi de modernisation de l'économie "pour les besoins de l'analyse statistique et économique" donne une définition des PME. La catégorie des PME est constituée des entreprises qui d'une part, occupent moins de 250 personnes et, d'autre part, ont un chiffre d'affaires annuel n'excédant pas 50 millions d'euros ou un total du bilan n'excédant pas 43 millions d'euros. Les entreprises de moins de 5000 salariés qui ne sont pas des PME sont des ETI.
La catégorie des microentreprises est incluse dans la catégorie des PME. Elle est constituée des entreprises de moins de 10 personnes avec un chiffre d'affaires annuel ou un total du bilan n'excédant pas 2 millions d'euros
Au Canada, une "petite ou moyenne entreprise" (PME) ne doit généralement pas employer plus de 500 personnes, ne pas avoir un actif supérieur à 25 millions de dollars et ne doit pas être détenue à plus de 25 % de son capital par une entreprise de plus grande importance.
Selon la Confédération générale des petites et moyennes entreprises, les PME se répartissent de la façon suivante : les petites entreprises sont celles qui regroupent de 5 à 50 salariés; les moyennes entreprises se définissent de façon variable suivant le pays et le secteur d'activité, avec un maximum généralement fixé à 500 salariés
Egypte 1977 2011
L’Egypte à son tour dans la tourmente de la Révolution du jasmin
Deux manifestants et un policier ont trouvé la mort hier lors des manifestations rassemblant plusieurs milliers d’Égyptiens, qui ont réclamé le départ du président Hosni Moubarak
Les forces de l’ordre sont intervenues cette nuit au Caire peu avant 01h00 locales (23h00 GMT) en tirant d’importantes quantités de gaz lacrymogènes sur la foule - environ 10 000 personnes - qui était rassemblée place Tahrir, à proximité de nombreux bâtiments officiels. Les manifestants se sont dispersés dans les rues avoisinantes.
Depuis le début de l’après-midi, les manifestants descendus dans la rue au Caire comme à Alexandrie, scandaient face à un dispositf policier important «Moubarak dégage », « La Tunisie est la solution ». Des manifestations ont également eu lieu dans de nombreuses villes du pays, de la Haute-Egypte au delta du Nil, en passant par le Sinaï. Partout, les manifestants ont fait référence à la révolte populaire qui a fait tomber mi-janvier le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali après 23 ans de pouvoir. « Pain, Liberté, Dignité », scandaient certains, reprenant des slogans des manifestants tunisiens. « Moubarak dégage, tu es injuste, tu nous affames, tu nous tortures dans tes commissariats, tu es un agent des Américains », lançait une mère de famille venue manifester au Caire.
« Ces manifestations sont les plus importantes depuis 1977 non seulement par le nombre des participants et le fait qu’elles ont lieu dans tout le pays, mais aussi parce qu’elles touchent l’ensemble de la population », estime le politologue Amr al-Chobaki, de l’institut al-Ahram.
En plusieurs endroits, la police égyptienne, qui réprime habituellement avec brutalité ce genre de rassemblements, a toutefois donné le sentiment de faire preuve de retenue. Selon des sources médicales et de sécurité, deux manifestants sont décédés à Suez au nord du pays après des heurts marqués par des jets de pierres contre la police, qui a répliqué avec des tirs de gaz lacrymogènes. Au Caire, un policier a succombé après avoir été battu par des manifestants lors d’un rassemblement dans le centre-ville.
Ces manifestations répondaient à l’appel de groupes de militants pour la démocratie à descendre dans la rue pour faire de ce mardi officiellement « Journée de la police »- une « journée de révolte contre la torture, la pauvreté, la corruption et le chômage ». L’idée a été fortement relayée, en particulier auprès des jeunes, sur internet à travers les réseaux sociaux. Avec plus de 80 millions d’habitants, l’Égypte est le pays le plus peuplé du monde arabe. Plus de 40 % de sa population vit avec moins de 2 dollars par jour et par personne.
Egypte mobilisés via internet réseaux sociaux Facebook et Twitter 2011
par Assanatou Baldé
L’Egypte inspirée par la cyber-révolution tunisienne
Mobilisés via internet, des milliers d’Egyptiens ont manifesté
Des manifestations de grande ampleur ont eu lieu dans plusieurs villes d’Egypte ce mardi. Sur le modèle de la révolution tunisienne, les réseaux sociaux, en particulier Facebook et Twitter, ont servi de relais à l’appel à la révolte contre la vie chère, le chômage et le pouvoir en place lancé par partis d’opposition, syndicats, associations et simples citoyens.
Après les Tunisiens, les Egyptiens sont à leur tour descendus dans la rue. Ils étaient plusieurs milliers à manifester dans tous le pays pour faire de faire de ce mardi une « journée de révolte contre la torture, la pauvreté, la corruption et le chômage » – au moins 15 000 dans la seule ville du Caire, selon l’AFP. « La Tunisie est la solution ! », « Après Ben Ali, à qui le tour ? », « A bas Hosni Moubarak ! » scandaient les manifestants, prenant pour référence la révolte du peuple tunisien qui, le 14 janvier, a chassé le président Ben Ali resté 23 ans au pouvoir. Dans leur pays, le président Hosni Moubarak, âgé de 82 ans, est au pouvoir depuis 1981… Globalement pacifique, le mouvement de protestation appelé par les partis d’opposition Wafd et Al-Ghad, les Frères musulmans, des organisations syndicales, étudiantes, de fonctionnaires et de jeunesse, a connu quelques débordements au Caire. La police, dont de 20 000 à 30 000 éléments étaient mobilisés au centre de la capitale, a répliqué à des jets de pierre en faisant usage de gaz lacrymogènes, des canons à eau, et en chargeant la foule à coups de bâtons pour tenter de la disperser.
Les réseaux sociaux ont largement contribué à la préparation de la manifestation très suivie par la jeunesse. Les messages s’y sont succédés à une vitesse effrénée. Les 17 millions d’internautes égyptiens ont relayé l’information via Facebook et Twitter. Plusieurs groupes de soutien se sont formés sur Facebook. Le groupe « Jour de révolution » a déclaré que, par son biais, l’appel à la grève avait été relayé par 80 000 personnes. « Cher peuple tunisien, le soleil de la révolution ne va pas s’éclipser », pouvait-t-on encore lire ce mardi sur le groupe « 25 janvier : la révolution de la liberté »-qui compte près de 400 000 adeptes. Autre exemple : la page intitulée « We are all Khaled Said » (« Nous sommes tous des Khaled Said »), créée en mémoire d’un habitant d’Alexandrie qui aurait été torturé à mort par la police l’été dernier, a parmi d’autres fait circuler l’information. La date du 25 janvier, choisie pour l’événement, fait référence à la journée de la police célébrée tous les ans en mémoire du soulèvement des forces de l’ordre contre les Britanniques, en 1952. Des internautes ont d’ailleurs appelé la police à se joindre à eux.
Twitter, n’a pas été en reste dans le mouvement. « 25 Jan » est un mot-clé qui est souvent apparu chez les amateurs du twit. Lobna Darwish, qui se présente comme une Egyptienne habitant en Californie, y donne notamment des conseils aux manifestants pour se protéger des forces de l’ordre.
Une grande misère sociale
L’Egypte, le pays le plus peuplé du monde arabe avec 80 millions d’habitants, est régulièrement secouée depuis plusieurs années par de fortes grognes sociales. Près de la moitié des Egyptiens vit avec moins de deux dollars par jour (1,46 euro), le seuil de pauvreté fixé par l’ONU. Les jeunes, qui représentent 60% de la population, sont de plus en plus nombreux à être confrontés au chômage. 25% selon les statistiques officielles. En réalité, environ la moitié d’entre eux serait sans emploi. Plusieurs immolations par le feu ont eu lieu ces derniers jours en Egypte, rappelant celle du jeune tunisien Mohamed Bouazizi qui avait déclenché la révolte dans son pays.
Les autorités ont tenté de minimiser l’appel à la révolte. Le ministre de l’Intérieur Habib al-Adli a déclaré, hier, au journal gouvernemental al-Ahram, que les organisateurs des manifestations étaient « inconscients » et assuré que leurs appels n’auraient « pas d’impact ». « Les forces de l’ordre sont capables de faire face à toute menace contre la sécurité de la population, et nous ne prendrons à la légère aucune atteinte aux biens ni aucune infraction à la loi », a-t-il ajouté.
Malgré ces déclarations, le peuple égyptien a manifesté en masse. Porté par la révolution tunisienne, il veut à son tour goûter aux fruits de la liberté.
Egypte Euronews Youtube 2011
L’Égypte, en forme longue la République arabe d'Égypte, en arabe Misr, مصر, et Gumhuriyyat Miṣr al-ʿArabiyyah, جمهوريّة مصر العربيّة, est un pays d'Afrique du nord-est situé sur la côte orientale de la Méditerranée : le bassin Levantin. La partie nord-est du pays constituée par la péninsule du Sinaï se situe cependant en Asie.
Sa capitale est Le Caire (al-Qâhira, القاهرة), sa langue officielle est l'arabe, sa langue parlée est l'égyptien (arabe dialectal) et le siwi, le tamazight (berbère) de l'ouest du pays parlé à Siwa, sa monnaie est la livre égyptienne.
Durant près de trois millénaires, la vallée du Nil vit prospérer une des civilisations les plus brillantes de l'Histoire. L'invention d'une écriture originale sous forme d'idéogrammes, les hiéroglyphes, peu de temps après l'apparition du cunéiforme en Mésopotamie vers -3300, fit sortir l'espèce humaine de la Préhistoire. L'Égypte des pharaons put ainsi largement s'épanouir pour atteindre son apogée au XIIIe siècle avant notre ère, laissant une œuvre monumentale au patrimoine mondial.
Après de nombreuses invasions et occupations diverses (essentiellement Perses, Grecs, Romains et Byzantins), au Ier siècle s'est formée la communauté chrétienne, convertie par saint Marc, les Coptes (déformation arabe du mot grec Aiguptios : Égyptien). Ils sont aujourd'hui plusieurs millions, concentrés en Éthiopie et en Égypte. Le pays passa ensuite sous domination arabe au VIIe siècle, puis ottomane.
Le royaume d'Égypte accède à l'indépendance en 1922. En dépit d'une longue tutelle ottomane puis britannique, sa culture reste aujourd'hui encore fortement marquée par l'identité arabe, dont le président Gamal Abdel Nasser fut l'un des plus célèbres pionniers.
De nos jours, l'Égypte s'inscrit dans un cadre politique moyen-oriental imprégné par ses nombreux conflits avec Israël. Outre ses ouvrages monumentaux tels que le canal de Suez ou le haut barrage d'Assouan, elle demeure mondialement connue pour ses richesses archéologiques présentes dans de prestigieux musées internationaux. La disparition de nombreuses archives fait cependant que son histoire reste fragmentaire, bien que l'évolution des technologies permette de mieux en saisir la grandeur et la portée
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Egypte Euronews Youtube 2011
Google publicité internautes 2011
Publiée par Guillaume Belfiore
Après Mozilla, c'est au tour de Google de proposer son dispositif facilitant la désinscription des internautes à la publicité ciblée.
Le « Do Not Track » ...
La FTC (Federal Trade Commission), l'organisme chargé de réguler le commerce aux Etats-Unis, avait formulé une requête auprès des éditeurs de navigateurs afin de faciliter la gestion de la publicité ciblée pour les internautes. A tour de rôle chacun propose donc son dispositif. L'un des points noirs aujourd'hui réside dans l'utilisation de cookies. Ces petits éléments sont stockés dans le cache du navigateur et, pour chaque site internet visité, retient les paramètres de l'internaute. Ce dernier aura par exemple précisé qu'il ne souhaite pas recevoir de publicités ciblées ou au contraire spécifié ses goûts personnels. Seulement lorsque le cache du navigateur est vidé l'ensemble de ces paramètres disparaissent.
... selon Mozilla
En répondant à la requête de la FTC, Mozilla présentait hier sa solution qui consiste à envoyer une requête HTTP aux sites Internet. Une fois l'option activée par l'utilisateur, Firefox déclare aux sites Internet que l'internaute ne souhaite pas recevoir de publicités ciblées. Cette fonctionnalité, désactivée par défaut, propose l'avantage de ne pas bloquer complètement la publicité mais nécessite d'être adoptée par les autres éditeurs de navigateurs ainsi que par les sites Internet participants.
... selon Google
De son côté Google propose de résoudre le problème via une extension baptisée Keep My Opt-Outs. « Une meilleure approche est une extension de navigateur qui permet de se désinscrire facilement de la publicité ciblée une fois pour toute et conserver ce paramètre au sein d'une extension ». Google n'en est pas à son premier coup d'essai. En 2009, la firme planchait sur une extension disponible pour tous les navigateurs et permettait aux utilisateurs de se désinscrire du cookie publicitaire du réseau Google.
Google rappelle également qu'au travers de Chrome, il est possible de gérer les cookies classiques mais également ceux générés par Flash. L'extension Keep My Opt-Outs est disponible dès à présent pour Chrome. Son code source a été distribué et plusieurs versions pour les autres navigateurs sont en cours de développement.
Clubic > Actualités informatique > Internet > Navigateur Internet > Google Chrome
Publicité ciblée : après Mozilla, Google propose sa solution
... selon Microsoft
Pour rappel, au mois de décembre, Microsoft annonçait qu'Internet Explorer 9 proposerait un système de liste similaire au plug-in AdBlock. Cette dernière, intitulée Tracking Protection List (TPL), contiendra des adresses que le navigateur ne pourra appeler que lorsque l'internaute aura tapé l'URL ou cliqué sur un lien direct. Cela évitera donc les appels passés par des sites tiers aux adresses de la TPL pour tracer l'activité web de l'utilisateur.
L'internaute pourra également créer ses propres listes rouges en incluant les sites qui ne sont pas autorisés à installer des cookies. La contrepartie existera : l'utilisateur pourra créer un ensemble d'adresses que les sites tiers seront autorisés à appeler. Les préférences seront sauvegardées d'une session à l'autre. Si cette méthode offre davantage de flexibilité, certains estiment que le mécanisme est trop complexe pour l'internaute. Aussi, dans certains cas, plusieurs éléments d'une page web ne s'afficheront pas
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Google publicité internautes 2011
Partenariat Euromed 2011
http://eeas.europa.eu/euromed/index_fr.htm
Le partenariat Euromed, dit aussi Processus de Barcelone, a été créé en 1995 à Barcelone, à l'initiative de l'Union européenne (UE) et de dix autres États riverains de la mer Méditerranée (Algérie, Autorité palestinienne, Égypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie, Tunisie et Turquie). L'Albanie et la Mauritanie sont membres de l'Euromed depuis 2007. EUROMED rassemble, désormais, les 27 États membres de l'UE et douze États du sud de la Méditerranée. La Libye avait un statut d'observateur jusqu'en 1999 ; depuis 2004, la normalisation des rapports avec l'UE prépare son intégration à moyen terme.
Le processus de Barcelone a été lancé en novembre 1995 et a donné naissance à une alliance reposant sur les principes de l'appropriation commune, du dialogue et de la coopération. La déclaration de Barcelone, faite à l'issue du sommet constitutif, énonce les principaux objectifs de ce partenariat : construire ensemble un espace de paix, de sécurité et de prospérité partagée. Pour y parvenir, elle prévoit des actions dans les domaines politique, économique, financier, culturel et social. Euromed est fondé sur les rapports de paix entre ces États qui ont des intérêts communs ainsi qu'un long passé d'échanges mutuels. Au niveau économique, le processus vise à l'instauration d'un marché de libre-échange en 2010. Cet objectif a été réaffirmé lors du sommet de Barcelone de 2005. En 2005, l'immigration et la lutte contre le terrorisme sont devenus les domaines prioritaires du partenariat.
Le processus de Barcelone est une politique régionale et multilatérale de partenariat associant les États des deux rives de la Méditerranée. La politique européenne de voisinage (PEV), instaurée en 2004, vise à compléter et renforcer le processus de Barcelone au moyen de plans d'action bilatéraux convenus avec tous les pays partenaires (dans ou hors Euromed).
L'UE a soutenu le processus de Barcelone à hauteur de 16 milliards d'euros entre 1995 et 2007. Les dix partenaires de l'UE bénéficient, à travers le programme MEDA, de fonds de la Banque européenne d'investissement, pour un montant d'environ 2 milliards d'euros par an.
Le président de la République française a émis l’idée, le 6 mai 2007, de créer une Union pour la Méditerranée. Après des négociations difficiles avec les autres États membres de l’UE, l’initiative baptisée "Processus de Barcelone – Union pour la Méditerranée" a été lancée par l’UE, à Paris, le 13 juillet 2008. Elle vise à donner un nouveau souffle au partenariat, en le dotant d'une gouvernance plus équilibrée et en renforçant sa visibilité.
Le cinéma algérien 2011
FestivalLe cinéma algérien entre jeunesse et mémoire
Le cinéma est un moyen d'expression difficile d'accès pour les jeunes réalisateurs algériens. « Après les films flamboyants d'après l'Indépendance, les longs métrages tournés sans l'aide de financements extérieurs, européens, sont rares, souligne Guy Lauzy, directeur du cinquième Panorama du cinéma algérien. Les années de terreur ont fait dispaître beaucoup de salles de cinéma. Il n'en reste que douze pour tout le pays. »
Du coup, lorsque la nouvelle génération s'entête à passer derrière la caméra, elle tourne des courts métrages ou des documentaires, souvent percutants. Ils ont malheureusement du mal à être distribués. D'où l'importance des festivals où ils peuvent enfin toucher leur but : être vus et témoigner de la situation actuelle.
1 LES
JEUNES
C'est par l'œuvre inédite et forte du jeune cinéaste Nordine Zerrouki, El Mehna, que s'ouvre le Panorama du cinéma algérien, à Nîmes, sous la présidence du consul d'Algérie, Khaled Mouaki Benani, et de Damien Alary, président du conseil général. Un geste fort car ce film offre une vision positive, pleine d'espoir de la dernière période noire de l'Algérie. Le jeune héros, dont toute la famille a été tuée par les terroristes, y passe de l'esprit de vengeance au pardon. Bémol : le réalisateur, qui devait être là, n'a pas encore obtenu son visa.
Amal Kateb aborde le même thème mais sa comédie On ne mourra pas vire au cauchemar quand son personnage, en quête d'un tire-bouchon pour ouvrir une bouteille de vin, devient l'objet de suspicions dans son immeuble. Ce court métrage, encensé par la critique et le public, recevra le prix public d'Écrans libres durant le festival.
Sabrina Draoui, en jeune femme de son tem ps, traite de la sexualité au féminin, un tabou dans son pays. Son film Goulili a participé à 43 festivals internationaux et obtenu onze prix.
2 LES FEMMES
C'est le deuxième thème de cette édition : 'Femmes devant ou derrière la caméra'. Amal Kateb et Sabrina Draoui, qui présenteront leur œuvre à chaque projection, en font partie. Comme Baya Hachemi, députée de l'assemblée populaire et chef du service politique internationale à la télé algérienne, qui signe le portrait de Mamya Chentouf, première journaliste, avant d'avoir été la première sage-femme, algérienne. Comme encore Béatrice Romand, actrice pour Rohmer, née en Algérie, qui a tourné Ma mère.
3 L'HISTOIRE
Le troisième axe s'intéresse à l'histoire, via des films souvent devenus des classiques. Telle la trilogie de Mohamed Chouikh, La citadelle, Youssef et L'arche du désert, histoires d'amour impossibles ou d'amnésie. Cette thématique se penche bien sûr sur la guerre d'Indépendance. Le conflit est vu d'un petit village où maquisards et occupants s'affrontent dans L'opium et le bâton de Rachdi Ahmed, (un des premiers films où joue Jean-Louis Trintignant).
La guerre d'Algérie est représentée à travers la vision d'un peintre orientaliste dans L'archipel des sables de Ghoutti Bendeddouche, qui fit partie de l'équipe qui créa le Centre national du cinéma algérien.
L'affiche nîmoise propose également un polar - Morituri, d'Okacha Touita - et une comédie - De Hollywood à Tamanrasset, de Mahmoud Zémmouri -, dans un quartier d'Alger où des habitants se prennent pour les héros de leurs séries américaines préférées. Ce dernier sera diffusé au centre social et culturel André- Malraux, au Chemin-bas d'Avignon. On y verra aussi Goulili, en présence de sa réalisatrice, le coup de cœur du Panorama « car ce film, à la fois drôle et intelligent, parle de l'Algérie d'aujourd'hui et incite à la discussion ».
Muriel PLANTIER mplantier@midilibre.com
l’Union pour la Méditerranée (UPM) une frenetre pour les générations
FredericDUSSART
Point de salut pour l’Europe hors la Méditerranée
Au sud de la Méditerranée, l’Europe trouvera un destin politique et une nouvelle vigueur économique.
Initié en 1995, le processus de Barcelone avait pour vocation de créer une dynamique euro-méditerranéenne favorisant le co-développement. Depuis quelques mois, il se heurte à quelques difficultés. Aujourd’hui pourtant, il nous faut, plus que jamais, soutenir le projet euro-méditerranéen sans fléchir.
La Chine s’apprête à investir massivement en Europe du Sud via la porte d’entrée grecque
Et il y a urgence tant le rééquilibrage vers l'Orient que nous vivons ne favorise pas le rapprochement autour de Mare Nostrum. Au contraire, la tectonique actuelle des pays du sud méditerranéen semble plutôt jouer en défaveur de l’Europe. Voyons par exemple la Turquie qui, lasse des réticences de l’UE, regarde désormais vers l’Est (Union turcophone en gestation, conquête progressive du marché irakien), créé une zone de libre-échange avec ses voisins arabes et vise un leadership régional en s’appuyant sur une diplomatie audacieuse qui courtise tous azimuts l’Iran et l’Azerbaïdjan, le Brésil et le monde arabe. Observons le Maghreb qui tache de s’unir et convoite les marchés subsahariens. L’Afrique subsaharienne, enfin, s’est jetée à corps perdu dans les bras chinois. Et la Chine s’apprête à investir massivement en Europe du Sud via la porte d’entrée grecque.
Dans un tel contexte, l’Union pour la Méditerranée (UPM) est une première réponse : d’une part, elle offre à l’Europe de jouer, enfin, un rôle de médiateur dans le conflit du Proche-Orient, nœud gordien de la géopolitique mondiale ; d’autre part, elle peut lui permettre de renforcer sa présence sur les marchés Nord-africains face aux concurrents asiatiques et américains.
Le Sud apparait en effet comme une formidable opportunité de renouveau
Il est également crucial que l’Europe, et la France au premier chef, changent leur regard suranné sur l’Afrique, à l’heure où celle-ci s’éveille. « Comment pouvons-nous utiliser cette croissance économique qui est à nos portes et ne pas la laisser aux autres ? » s’interrogeait justement, il y a quelques mois, Jean-Michel Sévérino, ex-Directeur général de l’Agence française de développement (AFD). Face aux difficultés structurelles du Vieux continent, le Sud apparait en effet comme une formidable opportunité de renouveau : nouveaux marchés, dynamisme des ressources locales, sources d’énergies renouvelables (notamment le soleil du Sahara), soutien diplomatique de choix, turque ou arabe, dans les initiatives de paix au Proche-Orient. Le gain est donc autant politique qu’économique.
De leur côté, les pays du Sud ont eux aussi tout à gagner dans l’aventure du co-développement. L'Institut de Recherche pour le développement (IRD) fait d’ailleurs l’analyse suivante : si les entreprises des pays en développement ont fait la preuve de leur capacité à développer des technologies nouvelles, il leur faudra toutefois mettre en place des partenariats avec celles des pays développés pour aller plus loin. Un seul exemple : en Algérie, la Sonatrach, considérée comme pionnière dans la technologie de séquestration de CO2, n’en collabore pas moins étroitement avec BP, Statoil, Total et GDF-Suez pour la capture de carbone au sud-ouest du pays.
Un intérêt à coopérer renforcé par la nécessité absolue pour l’Europe et le Maghreb de relever d’urgence, ensemble, le défi énergétique. Le Plan Solaire Méditerranéen (PSM), l’une des six initiatives prioritaires de l’UPM, a d’ailleurs séduit politiques et industriels des deux côtés de la méditerranée, donnant un premier aperçu, très encourageant, de ce que pourrait être une coopération industrielle fructueuse entre l’Europe et le Sud méditerranéen.
En somme, point de salut sans la Méditerranée. La coopération transméditerranéenne permettra sans nul doute à l’Europe de doper sa croissance et de retrouver un rôle politique à sa mesure sur la scène internationale.
publié dans La Tribune
FredericDUSSART
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