Sunday, May 02, 2010
Exposition universelle de Shangai Un pavillon collectif accueille 42 pays africains
par Falila Gbadamassi
Exposition universelle de Shangai : visages de l’Afrique
Un pavillon collectif accueille 42 pays africains en Chine
Sous pavillon commun ou en solo, les pays représentant l’Afrique ne passeront pas inaperçus. A Shangai, où se tient l’Exposition universelle jusqu’au 31 octobre, ils font se côtoyer nature et urbanisation.Les Africains ont vu les choses en grand à l’Exposition universelle de Shangai qui a été inaugurée ce vendredi par le président chinois Hu Jintao. Avec une superficie de 26 000 m², (3,5 terrains de football, précise-t-on sur le site de l’exposition), quatre façades pour une surface totale de 9500 m², le pavillon collectif de l’Afrique est le plus grand des pavillons communs. Il accueille 42 pays, qui disposent chacun d’une surface d’exposition de 250 m², et l’Union africaine. Lucy, la doyenne africaine de l’humanité, dont le fossile est vieux de plus de 3 millions d’années, est l’hôtesse de ce pavillon. Il regroupe une centaine d’objets qui sont arrivés en Chine pour alimenter cette exposition universelle, la première qui se tient dans un pays émergent depuis le lancement de la manifestation en 1851 à Londres. Le pavillon africain, qui abrite aussi un symbolique mur de visages, est « le fruit de l’intelligence et de la coopération sino-africaine », a expliqué Chen Jingtian, directeur chargé de la construction et du fonctionnement du pavillon africain, cité par le site Chine Informations.Sponsorisée par la Chine, la Somalie participe pour la première fois à une exposition universelle. Quant au Niger, à la Guinée équatoriale et au Liberia, ils n’y avaient plus pris part depuis 1967, à Montréal. L’Algérie, l’Angola, l’Afrique du Sud, l’Egypte et le Nigéria disposent, eux, d’un pavillon en propre.L’Exposition universelle 2010 de Shanghai promet, selon le vice-Premier ministre chinois Wang Qishan qui s’est exprimé lors de la cérémonie d’ouverture, de présenter « de nouveaux modes de vie » et d’encourager « l’harmonie entre l’homme et la nature ainsi que le développement global des êtres humains ». Placée sous le thème "Meilleure ville, meilleure vie", Shangai 2010 envisage d’apporter des tentatives de réponses à des thématiques comme « le mélange de cultures dans la ville, la prospérité économique dans la ville, l’innovation scientifique et technologique dans la ville, le remodelage des communautés dans la ville et l’interaction entre la ville et la campagne ».Ainsi face au réchauffement climatique, l’Union africaine met en avant la nécessité d’utiliser des « énergies propres pour la gestion et le développement urbain » et « l’amélioration de vie des peuples en Afrique ». La Zambie cherche, elle, « à montrer le très joli paysage naturel du pays » et à montrer les défis relevés face et grâce à l’urbanisation. Pour sa part, le pavillon nigérien « interprète les idées sur le développement urbain par 3 zones : politiques urbaines, économie urbaine et formation en milieu urbain ». l’horizon 2020, plus de 50% des Africains vivront en zone urbaine, et à Shangai le continent tente d’apporter sa pierre à une réflexion sur l’urbanisation. Mais ce n’est pas forcément ce que l’on retiendra.
« Les visiteurs pourront admirer des masques africains, et regarder des démonstrations de l’usage (d’) objets dans la vie quotidienne dans une petite salle ovale. Deux ateliers présenteront au public la sculpture de masques et le tissage de tapis. Des souvenirs seront vendus aux bazars est et ouest du pavillon », peut-on lire sur le site Chine Informations. Si l’Afrique est bien représentée, il semble qu’elle le restera, encore une fois, au travers de clichés : les animaux, la végétation luxuriante et les masques.
L’Exposition universelle, qui durera du 1er mai au 31 octobre, accueille 189 pays (un record), y compris les Etats-Unis qui n’ont jamais pris part à une exposition universelle, et devrait recevoir 70 millions de visiteurs. Un autre exploit chinois. Car l’exposition universelle, qui se déploie sur 530 hectares (du jamais vu), est la plus coûteuse de l’histoire. Près de trois milliards lui ont été consacrés.
Exposition universelle de Shangai : visages de l’Afrique
Un pavillon collectif accueille 42 pays africains en Chine
Sous pavillon commun ou en solo, les pays représentant l’Afrique ne passeront pas inaperçus. A Shangai, où se tient l’Exposition universelle jusqu’au 31 octobre, ils font se côtoyer nature et urbanisation.Les Africains ont vu les choses en grand à l’Exposition universelle de Shangai qui a été inaugurée ce vendredi par le président chinois Hu Jintao. Avec une superficie de 26 000 m², (3,5 terrains de football, précise-t-on sur le site de l’exposition), quatre façades pour une surface totale de 9500 m², le pavillon collectif de l’Afrique est le plus grand des pavillons communs. Il accueille 42 pays, qui disposent chacun d’une surface d’exposition de 250 m², et l’Union africaine. Lucy, la doyenne africaine de l’humanité, dont le fossile est vieux de plus de 3 millions d’années, est l’hôtesse de ce pavillon. Il regroupe une centaine d’objets qui sont arrivés en Chine pour alimenter cette exposition universelle, la première qui se tient dans un pays émergent depuis le lancement de la manifestation en 1851 à Londres. Le pavillon africain, qui abrite aussi un symbolique mur de visages, est « le fruit de l’intelligence et de la coopération sino-africaine », a expliqué Chen Jingtian, directeur chargé de la construction et du fonctionnement du pavillon africain, cité par le site Chine Informations.Sponsorisée par la Chine, la Somalie participe pour la première fois à une exposition universelle. Quant au Niger, à la Guinée équatoriale et au Liberia, ils n’y avaient plus pris part depuis 1967, à Montréal. L’Algérie, l’Angola, l’Afrique du Sud, l’Egypte et le Nigéria disposent, eux, d’un pavillon en propre.L’Exposition universelle 2010 de Shanghai promet, selon le vice-Premier ministre chinois Wang Qishan qui s’est exprimé lors de la cérémonie d’ouverture, de présenter « de nouveaux modes de vie » et d’encourager « l’harmonie entre l’homme et la nature ainsi que le développement global des êtres humains ». Placée sous le thème "Meilleure ville, meilleure vie", Shangai 2010 envisage d’apporter des tentatives de réponses à des thématiques comme « le mélange de cultures dans la ville, la prospérité économique dans la ville, l’innovation scientifique et technologique dans la ville, le remodelage des communautés dans la ville et l’interaction entre la ville et la campagne ».Ainsi face au réchauffement climatique, l’Union africaine met en avant la nécessité d’utiliser des « énergies propres pour la gestion et le développement urbain » et « l’amélioration de vie des peuples en Afrique ». La Zambie cherche, elle, « à montrer le très joli paysage naturel du pays » et à montrer les défis relevés face et grâce à l’urbanisation. Pour sa part, le pavillon nigérien « interprète les idées sur le développement urbain par 3 zones : politiques urbaines, économie urbaine et formation en milieu urbain ». l’horizon 2020, plus de 50% des Africains vivront en zone urbaine, et à Shangai le continent tente d’apporter sa pierre à une réflexion sur l’urbanisation. Mais ce n’est pas forcément ce que l’on retiendra.
« Les visiteurs pourront admirer des masques africains, et regarder des démonstrations de l’usage (d’) objets dans la vie quotidienne dans une petite salle ovale. Deux ateliers présenteront au public la sculpture de masques et le tissage de tapis. Des souvenirs seront vendus aux bazars est et ouest du pavillon », peut-on lire sur le site Chine Informations. Si l’Afrique est bien représentée, il semble qu’elle le restera, encore une fois, au travers de clichés : les animaux, la végétation luxuriante et les masques.
L’Exposition universelle, qui durera du 1er mai au 31 octobre, accueille 189 pays (un record), y compris les Etats-Unis qui n’ont jamais pris part à une exposition universelle, et devrait recevoir 70 millions de visiteurs. Un autre exploit chinois. Car l’exposition universelle, qui se déploie sur 530 hectares (du jamais vu), est la plus coûteuse de l’histoire. Près de trois milliards lui ont été consacrés.
Un timbre commémorant l’Exposition universelle de Shanghai 2010
Un timbre commémorant l’Exposition universelle de Shanghai 2010
La Poste tunisienne émet aujourd’hui, 1er mai, un timbre-poste à l'occasion de l'exposition universelle «Shanghaï 2010» qui se tient du 1er mai au 31 octobre à Shanghai (Chine), sur le thème : «Meilleure ville, meilleure vie».Participent à cette manifestation 192 pays et une cinquantaine d'organisations internationales. L'exposition, qui s'étendra sur une superficie de 5 km2, attirera, selon les prévisions, quelque 70 millions de visiteurs.La Tunisie a toujours tenu à marquer sa présence aux grandes manifestations et expositions mondiales, compte tenu de leur signification civilisationnelle et de leur dimension universelle, mais aussi parce qu'elles offrent une excellente opportunité de développer les liens de proximité et de solidarité entre les peuples et les différentes cultures et constituent autant d'espaces d'échange d'idées et de coopération entre les pays.Ce sont d'ailleurs ses participations remarquables et son expérience qui ont valu à notre pays d'être élu membre du comité exécutif du Bureau international des expositions.Le prestige de la Tunisie en la matière s'est renforcé à la faveur des orientations avant-gardistes du Président Zine El Abidine Ben Ali visant à accroître le rayonnement de l'image de marque de notre pays à l'étranger et à mettre en évidence les avancées et acquis importants accomplis dans les divers domaines politiques, économiques et sociaux, dans un climat de stabilité et de solidarité.Le timbre-poste émis illustre le logo de la participation tunisienne à cette importante exposition universelle. Il incarne les valeurs d'ouverture à l'autre, consacre les principes de modération et de dialogue permanent des cultures et civilisations et met en évidence les réalisations de la Tunisie de l'ère nouvelle en matière d'équipements physiques et numériques
Exposition Universelle qui se tiendra à Shanghai Maroc
L’art de vivre marocain à l’honneur à Shanghai
Lors de la prochaine Exposition Universelle qui se tiendra à Shanghai à partir du 1er mai prochain, le Maroc présentera un palais, mettant en évidence les différents aspects de la civilisation marocaine. L’occasion de la partager avec les 100 millions de visiteurs attendus pour la manifestation.
Disposant d’un espace total de 2000 mètres carrés, ce que les médias chinois désignent déjà comme le «Palais des mille et une nuits» sera sans doute l’une des principales attractions de la toute prochaine Exposition Universelle, qui se tiendra dans la ville de Shanghai (Chine).
Pendant 6 mois, les représentants marocains feront admirer à des curieux venus du monde entier, la richesse culturelle et artisanale du Royaume. La réalisation de l’édifice, qui n’est pour le moment pas achevée, a nécessité la mobilisation de « plusieurs artisans marocains [qui] se sont relayés durant plusieurs semaines à embellir ce Palais à l'aide de matériaux marocains traditionnels comme le zellige », précise la MAP.
La MAP rapporte également que le palace sera aménagé en trois parties : la première sera dédiée à l'art de vivre dans les différentes villes marocaines (cuisine marocaine, habits vestimentaires et habitats), la seconde à la présentation, via des moyens techniques audiovisuels, de la richesse du patrimoine culturel et de l'artisanat marocains. La troisième quant à elle, sera une fenêtre sur les mutations que connaît le Maroc moderne dans les divers domaines (industrie, agriculture, tourisme etc.), sans oublier les beaux jardins andalous qui vont parer ce palais.
Le pavillon marocain devrait être fin prêt pour accueillir la Journée nationale du Maroc à l’exposition, le 30 septembre 2010.
Pas étonnant que la thématique du projet marocain soit autant centrée sur l’art de vie, quand on sait que le thème choisi pour cette exposition est « Une meilleure ville, une meilleure vie ». Plus de 192 pays et 50 organisations internationales participeront à cette grande manifestation, moment unique de rencontre entre les civilisations de par le monde.
L’Expo 2010 s’achèvera le 31 octobre prochain. À noter que les autorités chinoises ont fixé le prix d’entrée à 24 Dollars, soit un peu plus de 200 dirhams ; juste assez pour faire le tour du monde depuis la Chine.
Yann Ngomo Copyright Yabiladi.com
Algerie Mois du patrimoine : La restauration, une action pédagogique
Conservateur et restaurateur des biens culturels, spécialité sculpture, diplômé de l’Ecole supérieure de conservation et de restauration de la Catalogne, Hugo Quelart est revenu, dans une brillante démarche pédagogique, sur le projet initié par l’association Restauration sans frontières.
Cette association active depuis quatre ans au niveau du musée Ahmed Zabana d’Oran. Elle dispense une formation au profit des étudiants des beaux arts d’Oran. Elle est financée par l’agence espagnole de coopération internationale pour le développement et par le ministère de la Culture algérien. Le conférencier a, d’emblée, précisé que le travail entrepris jusque-là vise à essayer de transmettre certaines connaissances et à collaborer avec certaines institutions. Depuis son lancement en 2007, le projet a formé quatre formateurs (deux pour chaque spécialité, pierre et peinture) et une restauratrice en pierre. Actuellement, une quarantaine de techniciens restaurateurs sont en cours de formation.
Tout projet de restaurateur, dira Hugo Quelart, doit suivre six étapes fondamentales dans un procès de restauration standard : identification des œuvres, identification des altérations, évaluation de l’état de conservation, proposition de restauration et choix d’un critère à suivre pendant le procès, documentation des traitements rédigés et conclusion et conservation préventive. Les techniciens restaurateurs se doivent de noter ou de photographier les interventions. Ils ne doivent pas casser la stabilité des objets. L’utilisation de produits réversibles et compatibles avec les matériaux est préconisée sur des restaurations ayant provoqué des altérations sur la pierre.
Le but de la restauration sur certaines pièces au musée d’Oran était d’améliorer l’identification des inscriptions libyques. Ainsi, dans la cour du musée Ahmed Zabana d’Oran, qui faisait office de réserve, il a été constaté que les objets exposés à la météorologie avaient subi les affres de la dégradation. Pour le spécialiste en restauration et en conservation, les agents atmosphériques et le mauvais stockage ont accéléré le processus naturel du vieillissement des pièces.
Opération de sauvegarde
Il a été décidé, alors, de déplacer les éléments dans l’enceinte du musée. Une proposition de restauration a été rédigée à partir des altérations et de la composition minérale de chacune des pièces. « Nous avons décidé de suivre un critère archéologique pour toutes les pièces historiques de valeur. » L’ensemble des opérations a été répertorié par écrit, dans une fiche technique de restauration : façon singulière de mieux comprendre l’évolution de la pièce. En outre, les étapes ont été photographiées et classifiées dans des fichiers infographiques.
Il est à noter que depuis quatre ans, un nombre appréciable de pièces anciennes du musée Ahmed Zabana ont été restaurées, dont notamment des collections de tableaux, de céramiques et de stèles. En guise de conclusion, Hugo Quelart s’est dit satisfait et content à la fois d’avoir constaté que les élèves aient brillamment réussi la procédure de restauration et de conservation seuls, même s’il reconnaît que la méthodologie est longue contrairement aux travaux pratiques.
Par Nacima Chabani
Algerie Béchar : Journées culturelles des ksour
La 4e édition des journées culturelles des ksour se tient à la maison de la culture de Béchar, sous le thème « L’eau dans la culture sociale des ksour ».
Des professeurs et chercheurs universitaires se relaieront pendant quatre jours et aborderont dans leur communication différents thèmes liés aux sujets, entre autres, « La foggara, système de captage dans les ksour », « Le système d’irrigation, savoir-faire et durabilité ksar de Boukaïs », « La sauvegarde d’un monument hydraulique » et « Modèle de gestion intégrée de l’eau dans l’oasis »... Mais la communication qui semble avoir retenu l’attention est celle prononcée par Mme Gallèze Ouiza, chercheur au Centre national de recherche en préhistoire et histoire (Cnrpah) relative à la protection des zones humides au sud algérien. D’après l’intervenante, il y a dans les ksour une certaine continuité dans la vie à travers les formes de points d’eau, mais avec la sécheresse persistante, dit-elle, l’eau se fait rare et les points d’eau constituent des relais vitaux pour la faune et la flore.
L’Algérie est riche en points d’eau, mais son absence en abondance fragilise le pays et l’écosystème, indique-t-elle. La convention internationale de Ramstar (Iran) de 1972, à laquelle adhèrent 159 pays, a été signée dans le but de protéger les zones humides, mais elle n’est pas intégralement appliquée. Pour sa part, l’Algérie dispose de 42 sites classés et occupe la 8e place sur la liste en matière de superficie classée, quant au nombre de zones humides importantes. En 2009, on a dénombré un millier de zones sans compter les oueds, rivières et chotts, souligne la spécialiste. En plus des zones humides, l’Algérie reste très riche en parcs nationaux classés, qui sont au nombre de 12. La wilaya de Béchar dispose déjà d’un parc national à Taghit en voie de classification.
Le pays possède également d’importantes espèces animales et végétales. Néanmoins, la prévention demeure le maillon faible pour la sauvegarde de ce patrimoine. En la matière, Mme Gallèze revient sur la violation de la convention de Ramstar, qui oblige les pays signataires à respecter leur engagement. Les coûts générés par la prévention sont très chers, ce qui explique, dit-elle, le laisser-aller qui a conduit à l’apparition des constructions empiétant et endommageant ces espaces à l’instar du parc d’Ihrir (wilaya d’Illizi). La chercheur conclut sur l’important volet de l’éducation de la population, par une large campagne de communication et de sensibilisation, car chacun doit prendre conscience que la zone humide est vitale pour lui et pour l’avenir de ses enfants.
Par M. Nadjah
Algerie Concours étudiant " Imagine Cup 2010 Microsoft
Les génies algériens de l'informatique récompensés par Microsoft
Microsoft investit dans la matière grise et initie des actions en vue de promouvoir l'innovation. Une politique qui constitue somme toute l'une des bases de la politique RH de la firme. Ainsi, et pour la huitième année consécutive, Microsoft organise le concours Imagine Cup, plus grande compétition numérique au monde, qui regroupe chaque année plus de 300 000 étudiants de 130 pays. L'objectif de la compétition est simple : résoudre les problèmes du millénaire fixés par l'Unesco grâce à des idées innovantes et l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication. C'est dans le cadre de la prestigieuse Ecole supérieure d'informatique (ESI) que se déroule, le 28 avril 2010, la finale algérienne du concours dans la catégorie "Conception de Logiciel". Huit équipes sont retenues pour défendre leur projet et la meilleure d'entre-elles représentera l'Algérie lors de la finale mondiale qui se déroulera cet été en Pologne. Se mesurer aux meilleures équipes mondiales permettra à l'équipe algérienne de mettre en avant la qualité du système universitaire algérien tout en s'enrichissant de cette expérience. A ce propos, Samir Said, directeur général de Microsoft Algérie a dit : "Microsoft Algérie croit que le développement des compétences nationales en informatique est un élément clé qui permettra à l'Algérie de se positionner dans le peloton de tête des nations gagnantes. Le concours Imagine Cup permet à ces jeunes qui feront l'Algérie de demain, de confronter leurs compétences avec d'autres étudiants de plus de 130 pays ; Microsoft est fier de leur donner cette chance et d'être témoin de leur succès " Si la catégorie "Conception de Logiciel" est celle qui regroupe le plus de participants, le concours Imagine Cup 2010 propose d'autres catégories telles que la création de jeux vidéo, la création numérique, les Systèmes et Réseaux et le Développement Embarqué. Karima Chabaane, une étudiante qui a été classée seconde lors de l'édition précédente de la finale algérienne, explique que "ce concours converge vers la consolidation de mon expérience dans le IT, et de mieux utiliser l'outil informatique et les nouvelles technologies [car] c'est une compétition libre et gratuite et (…) nous pouvons très facilement avoir accès à tous les logiciels de Microsoft au sein de l'ESI. (…) mon objectif en tant qu'Algérienne est avant tout de contribuer au développement du niveau de vie en Algérie, lutter contre la pauvreté, la faim, les carences sociales, l'éducation, les soins. Je tiens à remercier Microsoft pour cette précieuse initiative qu'est Imagine Cup et qui va devenir notre rendez-vous annuel tant attendu ". En imposant les Objectifs du Millénaire comme thématique, Imagine Cup 2010 a permis de sensibiliser différents acteurs autour de cette compétition tels que l'Ecole supérieure d'informatique, Nedjma, N'TIC, ANPT ou Samsung. La prochaine étape pour l'équipe vainqueur en Algérie sera donc la Pologne cet été pour se confronter aux meilleurs mondiaux. Il s'agira d'une épreuve difficile, mais nous pouvons compter sur la motivation de nos étudiants pour défendre fièrement les couleurs de l'Algérie.
Algerie Tipasa 320 km de routes de montagne
320 km de routes de montagne réalisés en quatre ans
Le wali de Tipaza a effectué récemment des visites de travail et d'inspection dans sa circonscription. Il en ressort que 320 kilomètres de routes de montagne ont été réalisés en quatre ans à Tipasa, a-t-on appris auprès du wali à l'issue de ses visites dans les dairas montagneuses de la wilaya. Ce programme de désenclavement a porté essentiellement sur la réalisation et la réhabilitation des chemins vicinaux, considérés comme une priorité par les populations locales qui ont bénéficié de nombreux autres projets d'AEP, d'assainissement, de réhabilitation d'écoles, de centres de santé et autres PPDRI (projets de proximité de développement rural intégré) pour dynamiser l'activité agricole. Les 320 km réalisés, à ce jour, dans ces zones montagneuses, à savoir Damous, Gouraya, Cherchell et Sidi Amar ont consisté en des ouvertures de nouveaux tronçons pour désenclaver des familles vivant dans des hameaux épars et la réhabilitation d'autres qui étaient impraticables pour ne pas dire fermés à la circulation faute d'entretien. Ces réalisations du programme du réseau routier de montagne, déjà réceptionnées dans la partie ouest de la wilaya, en particulier dans les localités dépendant des daïras de Damous, Gouraya Cherchell et Sidi Amar, ont permis de créer des connexions directes entres ces daïras et en direction des wilayas limitrophes (Ain Defla et Chlef) et d'encourager le retour de milliers de familles sur leurs terres. Ce programme de couverture de la chaîne montagneuse en vue de réhabiliter l'arrière pays, sera bouclé cette année avec l'achèvement de quelque tronçons en cours de réalisation, ce qui permettra aux habitants de cette zone de ne plus se diriger vers la RN 11 pour se rendre d'un point à un autre et de désengorger et alléger en même temps le trafic sur la route du littoral, a-t-on expliqué. Ces réalisations, qui ont été concrétisées grâce à des programmes du PSD et du PCD, se poursuivent jusqu'à couvrir toute la chaîne de montagne et permettre ainsi des liaisons directes entres les différentes localités montagneuses et rurales dont les habitants ont beaucoup souffert de l'exode et du terrorisme. Pour les daïras de Damous, Gouraya et Cherchell, les projets routiers réalisés sur PCD et sur PSD depuis 2005 ont mobilisé une enveloppe de 2. 087.633.990,88 de dinars, a-t-on appris auprès des responsables de la direction des travaux publics. Quelques petits tronçons seulement restent, ont-ils estimé, à réhabiliter et à revêtir en tri- couche en particulier sur les CW 03 et CW 04, en plus d'un petit viaduc à réaliser pour relier Damous à El Abadia vers Ain Defla pour achever la boucle. La daïra de Damous (Larhat, Damous et Béni Milleuk) a bénéficié d'un montant de 251 millions de DA, celle de Gouraya (Messelmoune, Gouraya et Aghbal) a été destinataire d'un montant de 1.419.021.908,38 DA tandis que Cherchell (Sidi Ghilès, Sidi Semiane, Hadjret Ennouss et Cherchell) a eu à ce jour plus de 288 millions de DA pour ses opérations d'ouvertures de pistes ou réhabilitation de chemins vicinaux. La daïra de Sidi Amar, où le gros des efforts a été concentré sur la commune de Menacer, a, à elle seule, consommé de 2004 à 2008, une enveloppe financière de 227 millions de DA ayant permis la réalisation de 52 km de chemins ruraux dont une partie la relie directement à la commune de Sidi Semiane (daïra de Cherchell). Ces opérations, en plus des six dalots construits grâce à une enveloppe de 2 millions de DA, ont créé des liaisons entre Tidaf, Temloul, Sidi Charef, Sidi Abdellah, Aizer, Aifer, Ferdjoune et enfin Menacer au grand soulagement de leurs citoyens qui reviennent peu à peu à leurs terres après les avoir quittées suite à l'insécurité qui régnait dans ces régions. Ces quatre daïras ont, par ailleurs, bénéficié d'un programme conséquent de réhabilitation de l'activité agricole à travers le PPDRI (projet de proximité de développement rural intégré) inscrit dans le cadre du programme de renouveau rural lancé par les pouvoirs publics. R.R.
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Algerie Bordj Bou-Arréridj H 24 L'eau
Bordj Bou-Arréridj
De l'eau H 24 bientôt dans les zones montagneuses
le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, a indiqué, mercredi au cours d'une visite à Bordj Bou-Arréridj qu'une opération de transfert d'eau vers deux zones montagneuses a été inscrite cette année pour assurer une alimentation H 24 des régions concernées. Cette opération consiste à transférer l'eau des barrages de Tilesdit (Bouira) et de Tichy Haf (Béjaïa) en direction, respectivement, de la daïra de Mansourah et du nord de la wilaya des Bibans. Les étude sont achevées et l'opération sera "bientôt lancée sur le terrain pour 18 mois de travaux", a précisé le ministre au cours d'une visite de travail à Bordj Bou-Arréridj. M. Sellal a souligné, dans ce contexte, que l'objectif du secteur de l'Hydraulique est de "sécuriser et de pérenniser l'alimentation en eau potable dans toutes les villes du pays". Tous les programmes initiés dans l'ensemble des wilayas du pays " visent l'amélioration de l'alimentation en eau potable, ainsi que la mise en place ou la rénovation des réseaux d'assainissement et le traitement des eaux usées ", a ajouté le ministre, soulignant que l'eau potable est ''moins chère en Algérie que dans le reste du monde, avec 11 dinars le m3''. Un prix, a-t-il affirmé, qui ''ne changera pas, ni maintenant ni dans les années à venir, conformément aux directives du président de la République''. M. Sellal a demandé ''la rénovation totale de tout le réseau d'alimentation en eau potable de la ville de Zemmoura'', réalisé en 1990 au moyen du volontariat. Une enveloppe budgétaire sera dégagée pour cette localité qui ''s'apprête à recevoir un débit important d'eau potable à partir de la wilaya de Béjaïa'', a-t-il assuré. Au chef-lieu de wilaya, le ministre a inspecté les travaux d'aménagement de l'oued Boumergued qui draine les eaux usées de l'Est de la ville de Bordj Bou-Arréridj. Pour cette opération, clôturée après avoir consommé une enveloppe de 173 millions de dinars, M. Sellal a exigé un ''entretien au quotidien'' de ce canal d'eaux usées, long de plus de 900 mètres. Dans la commune d'El Hammadia, M. Sellal a inauguré un système d'irrigation traditionnel (Seguiat) à partir des points d'eau de l'oued de Biata, avant de se rendre dans la daïra de Mansourah où il a ordonné une étude technique pour la protection de la commune d'El Mehir, sujette à des inondations en période hivernale. Au cours d'un point de presse, le ministre a noté une ''avancée remarquable'' dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj en matière de réalisation d'infrastructures hydrauliques. Il a annoncé, à cette occasion, que les capacités de transfert des eaux du barrage de Ain Zada (alimentant les villes de Bordj et de Sétif) vont être augmentées à ''court terme'' par la réalisation d'une nouvelle station de traitement de 300 litres par seconde. Des travaux de rénovation pour lutter contre les déperditions d'eau potable seront menés dans la wilaya comme dans toutes les villes d'Algérie, a ajouté M. Sellal, avant de mettre en relief les différentes actions entreprises dans le pays en matière de ressources hydrauliques au moyen de la réalisation de nouveaux barrages, de forages ou de transferts d'eau d'une wilaya à une autre. R.R.
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