阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Saturday, March 27, 2010

Les femmes dans l'artisanat



Les femmes sont de plus en plus actives dans la profession. Nombreuses sont celles qui travaillent au côté de leur mari artisan ou qui lancent leur propre entreprise. Les chambres de métier soutiennent activement ce mouvement.


Les femmes montent ou reprennent une entreprise dans tous les secteurs de l'artisanat, mais avec une nette préférence pour les activités ayant trait au textile et à l'habillement, aux services notamment aux particuliers, à la fabrication et à l'alimentation. "La présence des femmes est encore limitée par la tradition, souligne l'APCM. Et pour cause. L'artisanat se conjugue majoritairement au masculin : 48% des artisans sont des hommes, 11% des femmes, le reste des personnes morales. Et lorsqu'on sait que dans les 15 ans à venir, 500 000 chefs d'entreprises artisanales et près d'un million de leurs salariés partiront à la retraite, l'heure n'est peut-être plus à faire la fine bouche vis-à-vis de ces dames...
Les efforts des chambres des métiers. A l'heure de la parité, la profession est invitée à faire évoluer sa mentalité. Une charte signée à Dinan en 2004 entre l'APCM et le Ministère de la parité et de l'égalité professionnelle a officialisé l'engagement "culturel" des artisans. Objectifs : "ouvrir davantage les entreprises aux jeunes apprenties, sensibiliser les patrons aux atouts de ce potentiel, promouvoir l'esprit d'entreprise auprès des femmes". Depuis cette date, l'APCM a mis en œuvre des formations à destination des agents des chambres de métiers et de l'artisanat (CMA) afin qu'ils prennent mieux en compte les modifications apportées par la loi Dutreil 2 sur le statut des conjoints collaborateurs. Un réseau de correspondants parité-égalité a également été mis en place au sein des CMA. Il est chargé de mutualiser les expériences réussies en faveur des femmes ou encore de faire connaître les initiatives en faveur des femmes.
Une semaine nationale pour les femmes. Un observatoire des femmes dans l'artisanat sera lancé le 8 mars 2006 pour mesurer la progression de la création d'entreprises artisanales par des femmes, préciser le nombre d'apprenties dans le secteur et observer la féminisation de certains métiers traditionnellement masculins. A terme, il étudiera les conditions de travail et de rémunération des salariées dans l'artisanat. Enfin, du 17 au 24 mars, dans le cadre de la semaine nationale de l'artisanat, l'APCM mobilise la profession autour du thème : les femmes : un atout pour l'artisanat. Objectifs : "montrer au grand public, aux jeunes et aux femmes en particulier, que l'artisanat est un vecteur de réussite professionnelle".

Rédigé par Corinne Dillenseger

handicapés mobilisés




Une centaine d’associations exigent un "revenu d'existence", qui soit au niveau du Smic.
Ils sont handicapés mais ils ne veulent être "ni pauvres ni soumis". A l’appel du collectif du même nom, des manifestations sont organisées samedi un peu partout en France. Avec une revendication principale : la mise en place d’un "revenu d'existence" pour les personnes handicapées ou malades, qui soit au niveau du Smic.
Le ministre du Travail, Eric Woerth, et la secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, ont affirmé de concert samedi qu'ils tiendraient l'engagement présidentiel d’augmenter de 25% l'allocation adulte handicapés, d'ici 2012. Au 1er avril, cette allocation touchée par 850.000 personnes atteindra 696 euros, puis 711 euros à la rentrée de septembre. Alors que le Smic est actuellement à 1.343,77 euros.
Les promesses et l'immobilisme
Insuffisant, répondent d’ores et déjà les associations qui représentent les handicapés. "Nous demandons la mise en place d'un véritable revenu d'existence pour les personnes qui ne peuvent pas ou plus travailler", a expliqué le président de l'Association des paralysés de France, Jean-Marie Barbier.
Il y a deux ans, le mouvement "Ni pauvres ni soumis" avait organisé une journée de mobilisation similaire. 35.000 personnes y avaient participé. Depuis, "les choses n'ont pas bougé" pour les handicapés, regrette Jean-Marie Barbier. A Paris, les manifestants étaient invités à piétiner l'esplanade du Trocadéro pour dénoncer l'"immobilisme" du gouvernement.

Entreprendre au féminin




Le nombre de femmes créatrices d'entreprise varie peu. Depuis 10 ans, il tourne autour de 30 %, un pourcentage incertain car peu d'études sur ce thème sont sexuées
Portrait. Divers recoupements d'enquêtes (APCE, APCM, Anpe…) permettent de dresser le portrait de la femme entrepreneur. Elle a entre 35 et 44 ans, attend que les enfants soient grands pour se lancer et/ou lorsqu'elle est au chômage (deux fois plus que les hommes), cherche plutôt à créer son propre emploi et privilégie une activité dans les services aux particuliers. Elle met 13 mois pour monter son projet (contre 8 pour les hommes), débourse moins de 8 000 euros pour démarrer son activité - généralement dans le secteurs des services aux particuliers - dont le taux de survie est de 5 ans.
Question de mentalités ? Si les femmes sont aussi nombreuses que les hommes à vouloir créer leur activité, pourquoi sont-elles si peu à l'arrivée ? Le réseau d'accompagnement RACINES et le réseau Fiducial à l'origine d'un observatoire annuel de l'entrepreneuriat féminin s'accordent pour dénoncer la réticence des banquiers, le manque de culture de la femme porteuse de projet en matière de gestion d'entreprise, parfois un environnement familial peu coopératif ou encore la difficulté à se mettre en valeur face à un système de création compliqué. Sans oublier le peu d'investissement des pouvoirs publics. Néanmoins selon Raymond Bethoux, auteur du Livre blanc et des Observatoires Fiducial de l'entrepreneuriat féminin (2004, 2005 et 2006), « pour amener la reconnaissance de l'entrepreneuriat féminin, cela ne passe pas par des lois. C'est un état d'esprit qui doit évoluer ".
Quelles mesures en faveur des femmes ? Les initiatives pour encourager les femmes à entreprendre sont pourtant de plus en plus nombreuses. Le Ministère délégué à la cohésion sociale et à la parité a l'objectif de faire passer en 2006 à 40 % le nombre d'entreprises créées par les femmes. "Pour y parvenir, un ensemble d'actions ont été mises en œuvre, en particulier la réforme du Fonds de garantie à l'initiative des femmes, le développement de partenariats avec de grands réseaux d'accompagnement à la création d'entreprises, l'opération Chrysalide destinée à des femmes issues des cités difficiles et créatrices d'entreprises, et des initiatives locales qui aident ou récompensent les femmes créatrices." Sans oublier la loi pour l'initiative économique du 1er août 2003 qui "simplifie la création d'entreprise et facilite l'accès aux financements". A noter tout de même que rien dans cette loi ne concerne directement l'entrepreneuriat féminin…

LES FEMMES ET L’ENTREPRISE



L’ENTREPRISE : UN NOUVEAU LIEU DE CONQUÊTE POUR LES FEMMES

Tribune
Modératrice Yolande de La Bigne, «Neoplanète

BELINDA CANNONE écrivain, essayiste
Contrairement à ce que prétendent quelques esprits timorés, le pouvoir n’est ni sale ni masculin. Pouvoir, c’est d’abord pouvoir faire, pouvoir agir, et ainsi pouvoir être. Le pouvoir est humain. Cela se saurait si la moitié de l’espèce était vouée à une bienheureuse irresponsabilité qui la dispenserait de prendre part à cette activité inquiète et utopique par laquelle on réinvente chaque jour le monde. Les chiffres, assez consternants concernant la position des femmes dans les entreprises, ont incité à penser parité et quotas. Idées peu satisfaisantes mais un beau jour, face à la stagnation des pratiques, il faut bien prendre des mesures et tant pis si elles contrarient notre idéal d’égalité. Il faut agir contre le «plafond de verre» qui résulte, sans doute, d’un freinage des hommes qui s’entre-cooptent ; agir pour alléger le souci des enfants qui incombe majoritairement aux femmes et les lestent dans l’exercice de leur métier : il faut des crèches dans les entreprises, d’urgence !
On prétend que les entreprises paritaires fonctionnent mieux que les autres. Un peu étonnant : on voit mal pourquoi les femmes exerceraient le pouvoir autrement que les hommes. Mais c’est peut-être vrai «pour l’instant». Probable que pour dépasser les diverses chausse-trapes (celles venant de l’extérieur et celles dues à notre timidité) qui balisent le parcours professionnel des femmes, il faut être faite d’une belle étoffe - celle dont sont bâtis les rêves.
AGNèS TOURAINE Présidente d’Act III Gaming
En dépit des ajouts constitutionnels et de sept lois en dix ans, l’entreprise reste un lieu d’inégalité flagrante pour les femmes. Les forces profondes qui conduisent à nier cette égalité voulue en apparence et le décalage croissant entre le discours et la réalité exigent, non seulement de continuer la réflexion sur les causes, mais aussi de pousser les feux sur l’action. Or, l’action en ce domaine nécessite de reconnaître l’inégalité et donc de catégoriser le plus souvent de façon discriminante. On peut donc s’interroger sur les mesures qui ne touchent que les femmes et qui de facto renforcent la spécificité du genre. Faut-il pour autant y renoncer ?
Les quotas dans les conseils d’administration sont certes un échec en termes d’égalité mais touchent au cœur du dispositif en ce que le projet de loi prévoit la nullité des décisions en cas de non-respect du dispositif. Les voies de contournement sont difficiles et la pénalité n’est pas financière mais opérationnelle. Il faut que les femmes accèdent aux lieux de pouvoir et de décision et ne restent pas à leurs frontières. Ceci est vrai aussi des partenaires sociaux dont les instances dirigeantes sont trop souvent monogenre. On voit que la réflexion et l’action sur les femmes dans l’entreprise ne peuvent éviter un débat sur le pouvoir et la nécessité d’admettre que les femmes doivent y prendre part.

Les femmes et le pouvoir


Albi. Les femmes et le pouvoir
Le club Energie et Innovation, créé par Marie-Claude Bascoul, et l'assemblée départementale des élues du Tarn présidée par Catherine Réveillon, sans clivage politique, travaillent à promouvoir les femmes, l'égalité entre elles et les hommes, sur le plan professionnel. Les deux associations invitent à un débat: «De la maternité au pouvoir», ce soir, à 20h30, au centre universitaire Champollion, maison multimédia.A noter parmi les interventions, celle d'Emmanuel Latour, secrétaire général de l'Observatoire. AMM

5e rencontre internationale des “femmes pour un monde meilleur



5e rencontre internationale des “femmes pour un monde meilleur” : Nouara Djaâfar à Valence La 5e rencontre internationale des "femmes pour un monde meilleur" s’ouvrira aujourd’hui à Valence (est de l’Espagne) en présence d’au moins 53 ministres et personnalités en charge de la promotion des droits de la femme dans plusieurs pays, dont l’Algérie qui sera représentée par la ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, Mme Saâdia Nouara Djaâfar. Participeront également à cette rencontre, qui sera inaugurée par la reine Sofia d’Espagne, la présidente libérienne, Ellen Johnson Sherleaf, la présidente finlandaise, Tarja Halonen, l'ex-présidente du Chili, Michelle Bachelet, et le secrétaire général-adjoint de l’ONU, Asha Rose Migiro, ainsi que la première vice-président du gouvernement espagnol, Maria Teresa Fernandez de la Vega, entres autres. Au cours de cette rencontre de deux jours, les participantes examinera principalement quatre thèmes majeurs, à savoir l’éducation, la santé, la représentation des femmes dans les milieux du pouvoir et le développement économique. Présentant dernièrement à Madrid cet important rendez-vous, Mme De la Vega a souligné que la coïncidence de la tenue de cette rencontre avec la présidence espagnole de l’UE représente un "bon moment" pour "porter un regard depuis l’Europe sur l’Afrique et depuis l’Europe sur les femmes". "Les femmes sont le véritable moteur du développement politique, économique et social de l’Afrique et soutenir leur effort c’est impulser le continent", a-t-elle affirmé, en parlant de la 5e rencontre Espagne-Afrique "femmes pour un monde meilleur", qui depuis son lancement à Maputo (Mozambique) le 8 mars 2006. Cette rencontre est devenue depuis une référence internationale dans la lutte pour l’égalité du genre et un important mouvement social qui active désormais à l’échelle globale. "Le Réseau des femmes africaines et espagnoles pour un monde meilleur" est formé ainsi de plusieurs centaines d’organisations et représente un espace de relation et de dialogue pour la solidarité, la coopération et le renforcement des femmes en tant qu’agents actifs de développement. Une intense activité culturelle est prévue en marge de cette rencontre, notamment avec l’organisation d’un grand concert de musique animés par des artistes africains et espagnols, d’expositions photos et de peintures, ainsi que la projection d’un documentaire, "Elles sont à l’Afrique", consacré à la femme africaine. Avant Valence, les précédentes rencontres des femmes pour un monde meilleur se sont déroulées au Mozambique (2006), à Madrid (2007), au Niger (2008) et au Libéria (2009), rappelle-t-on

Algerie Tunisie Coopération interuniversitaire Béjaïa



Coopération interuniversitaire À quand la mobilité dans tout le Maghreb ?L’université de Béjaïa a abrité, pendant deux jours, mardi et mercredi derniers, la deuxième rencontre des universitaires et chercheurs d’Algérie et de Tunisie. C’est la première coopération du genre, qu’initie la communauté universitaire à l’échelon maghrébin. Et concrètement cette collaboration s’est traduite, après une année de travail, par “une mobilité des universitaires et étudiants” des deux pays. C’est la raison pour laquelle les participants dont des recteurs et des présidents d’université n’ont pas manqué de plaider, à l’issue de leurs travaux, au raffermissement des liens tissés par les responsables et universitaires algériens et tunisiens. Et cette consolidation passe, selon les participants aux travaux d’ateliers, par l’élaboration d’un “accord bilatéral” entre les universités des deux pays, par le “montage d’un réseau de thématiques autour d’un intérêt commun”, par l’encouragement “de l’approche pluridisciplinaire” en privilégiant l’aspect humain.Les participants ont appelé, par ailleurs, à mutualiser leurs programmes, notamment dans le cadre des coopérations internationales à l’exemple de ce qui se fait en Europe et du rapport de cette dernière avec le reste du monde. Mais avant de prétendre à ce qui se fait dans le vieux continent où la coopération inter-universitaire et la mobilité à travers le programme Erasmus vont au-delà de l’Europe des 27, il faudra penser à l’élargissement de cet échange à tous les pays du Maghreb.