阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Monday, January 31, 2011

Caire Egypte des milliers de personnes dans les rues 2011


Egypte: déjà des milliers de personnes dans les rues du Caire
Ce mardi, une marche géante est prévue au Caire et à Alexandrie. Déjà des milliers de personnes dans les rues. Suivez cette huitième journée de contestation en direct sur LEXPRESS.fr.

8h15 Tous les touristes français encore présents en Egypte, environ 600, seront rentrés d'ici la fin de la semaine ou dirigés vers une autre destination de leur choix. C'est ce qu'a déclaré à Radio-Classique René-Marc Chikli, président du Ceto, l'association de tour-opérateurs français. Sur le plan financier et économique, cette situation a un "coût énorme pour les tour-opérateurs", a-t-il affirmé ajouté M. Chikli. Il cite le chiffre de 2 millions d'euros pour l'envoi de 30 avions à vide pour récupérer les touristes.


7h35 Plus de 5000 personnes sont déjà rassemblées dans le centre du Caire pour une manifestation géante contre le président égyptien Hosni Moubarak prévue dans la journée. Ils lancent des slogans comme "Dehors Moubarak", et brandissent des affiches représentant le président pendu, ou sa photo avec la mention "ta tête va tomber". De nombreuses personnes ont passé la nuit sur la grande place Tahrir, épicentre depuis mardi dernier des manifestations qui ébranlent le régime. Des hélicoptères survolent régulièrement le centre du Caire, et l'armée contrôle de nombreux accès au centre ville.


7h05 Ce mardi pourrait marquer un tournant dans la mobilisation lancée il y a une semaine contre le pouvoir égyptien. L'opposition appelle à une "marche d'un million" de manifestants, au Caire et à Alexandrie.

7h Ce lundi, l'attention se concentrait sur l'attitude de l'armée vis-à-vis des manifestants. Sur des banderoles, on pouvait lire ce dimanche: "L'armée doit maintenant choisir entre l'Egypte ou Moubarak". Après plusieurs jours d'incertitude, les scènes de fraternisation correspondant d'abord à une démarche personnelle de soldats et d'officiers, l'état-major a fini par se prononcer, à la veille d'une marche géante ce mardi dans les grandes villes du pays.

Jugeant les revendications du mouvement contestataire "légitimes", l'armée égyptienne exclut de tirer sur les manifestants. "La liberté d'expression de forme pacifique est garantie pour tous", commente-t-elle dans un communiqué officiel. Un cap pourrait donc être franchi, l'armée était un élément capital dans le rapport de force installé depuis une semaine entre la rue en colère et le président Hosni Moubarak.

Joint dimanche par téléphone, notre correspondant en Egypte, Tangi Salaün expliquait le dilemme de l'armée face au mouvement de contestation. A écouter ci-dessous.

l'Union pour la Méditerranée (UPM).construction euro-méditerranéen 2011


Dialogue euro-méditerranéen
Rôle actif des autorités locales et régionales


Le Maroc est, constamment, engagé à défendre un rôle actif des autorités locales et régionales dans le dialogue euro-méditerranéen, a indiqué, samedi à Agadir, la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Latifa Akharbach.

Un dialogue intergouvernemental euro-méditerranéen, qui n'est pas prolongé, approfondi, endossé dans un espace de dialogue entre les communautés, ne génère aucun progrès dans la vie du citoyen», a souligné Akharbach lors d'une réunion de l'Assemblée régionale et locale euro-méditerranéenne (Arlem), qui regroupe plus de 80 représentants des pays de l'Union Européenne et des pays Méditerranéens.

Elle a ajouté que le rôle proactif des autorités locales et régionales est le «meilleur garant d'une véritable appropriation citoyenne» du processus de construction euro-méditerranéen, émettant le souhait de voir les régions des deux rives s'impliquer pleinement dans la mise en œuvre des projets lancés dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée (UPM).

S'agissant du Maghreb, une région qui «tarde à dépasser ses blocages», il est important, selon la responsable marocaine, de s'inspirer des modèles mis en œuvre dans le cadre de la politique régionale de l'UE.

«Ceci ouvrira un horizon de perspectives nouvelles notamment en matière de coopération décentralisée, de cohésion sociale et de développement urbain», a-t-elle dit.

Akharbach a, par ailleurs, rappelé que la dynamique territoriale que le Royaume est entrain de concrétiser, avec notamment la régionalisation avancée, consacre une «gouvernance publique qui s'articule autour des valeurs de démocratie, d'appropriation, d'inclusion et de pluralisme», mettant à cet égard la démarche inclusive qui préside la mise en œuvre de l'Initiative nationale pour le développement humain.

Les travaux de la réunion d'Agadir, la première du genre à se tenir dans un pays du sud de la Méditerranée depuis la création de l'Arlem, portent sur la dimension territoriale de l'UPM, la gestion locale de l'eau et le développement urbain.

Les conclusions des débats de cette session seront soumises au Secrétariat de l'UPM.

Créée en janvier 2010 à Barcelone, l'Arlem, qui regroupe 84 membres (42 représentants des pays de l'Union Européenne et 42 représentants des pays Méditerranéens), ambitionne, selon ses initiateurs, de soutenir le dialogue et le partage d'expertise entre les autorités locales et régionales de part et d'autre de la Méditerranée.

Elle est coprésidée par le marocain Mohamed Boudra, président du conseil régional de Taza-Al-Hoceima-Taounate, et Mercedes Bresso, présidente du Comité des Régions, l'Assemblée des représentants locaux et régionaux de l'Union européenne.

Tunisie de la révolution à la démocratie 2011


Tunisie: comment passer de la révolution à la démocratie

P. Luc Dupont et Jean-Louis Renaud
M. Dupont est financier international et ancien directeur chez Exportation et Développement Canada (EDC). M. Renaud est économiste et ancien directeur associé chez Standards & Poor's.



Le renversement du régime Ben Ali est moins symptomatique de la crise économique que de l'effritement de l'état de droit en Tunisie, accentué par les dérives «kleptocratiques» du clan présidentiel Ben Ali-Trabelsi. Après l'euphorie du départ du président, à quoi peut s'attendre la Tunisie?
L'exemple de pays ayant connu des révolutions pacifiques au cours de la dernière décennie offre une réponse mitigée. L'on peut citer la révolution dite du bulldozer (chute de Milosevic en ex-Yougoslavie), celle des roses (Géorgie), celle des tulipes (Kyrgyzstan) ou et des cèdres (Liban), sans oublier la révolution orange (Ukraine). Dans tous ces cas, la société civile avait joué un rôle clé, souvent augmenté d'un support d'ONG. Mais souvent, les vents de réformes associés à ces passions révolutionnaires aux noms poétiques se sont dissipés.

Il est paradoxal pour les autorités déchues que l'une des conséquences des formidables programmes d'alphabétisation et d'éducation supérieure entrepris depuis l'indépendance se soit avérée à double tranchant. En effet, en contribuant à épanouir et à enrichir la société tunisienne, ils ont aussi jeté les bases de la société civile et des réseaux sociaux permettant la chute du régime Ben Ali. Le défi qui se pose maintenant est de définir un projet de société d'avenir.

La Tunisie est à une croisée des chemins dans son histoire qui définira son avenir, voire sa destinée. Différents éléments de cette nouvelle orientation doivent être soupesés tandis que se redessinent le pays et ses institutions et se canalisent les aspirations de la population dans différents courants politiques.


En tant qu'amis de la Tunisie, nous souhaitons partager quelques pistes de réflexion pour aider le pays à se donner les moyens de réussir et de réaliser ses aspirations, une fois la ferveur révolutionnaire apaisée.

- Rétablir l'état de droit et l'indépendance des tribunaux. Ce sont des éléments essentiels pour rétablir la confiance dans l'État et dans l'avenir. Ils sont également incontournables pour redonner un sens aux efforts nécessaires pour redresser la Tunisie. Un état de droit est aussi un préalable à la continuité des investissements et à la mise à contribution du secteur privé pour relancer l'économie.

- Récupérer les biens de l'État spoliés par le clan Ben Ali-Trabelsi dans une optique de justice, mais également dans une perspective de prévention pour éviter que de telles dérives ne puissent se reproduire. Ceci peut être complexe dans la mesure où des structures enchevêtrées conjuguant prêtes noms, sociétés paravents dans différentes juridictions ont pu être échafaudés pour brouiller les pistes en prévision d'une stratégie de sortie. La minutie de la planification engagée par le clan ne doit pas être sous-estimée, comme en témoigne le périple des Trabelsi qui avaient prévu de longue date que leur heure viendrait en Tunisie et qui avait recherché leurs papiers pour le Canada alors que se poursuivrait leur travail de pillage. Ont-ils planifié autre chose? Difficile à dire, mais nous pouvons constater que les scénarios de sortie du clan n'ont pas été laissés au hasard.

Différentes approches pourraient être requises pour récupérer ces biens. Il faut garder à l'esprit qu'il s'agit là de vraies entreprises embauchant du vrai monde. Dans cette perspective, démêler des structures corporatives opaques conçues pour spolier le pays devrait comporter une feuille de route et un processus transparent.

- Le régime Ben Ali a fait souffrir beaucoup de monde, ce qui peut donner à la population le goût de faire tout basculer. Pourtant, une période de transition est inévitable même si la vigilance de la société civile et des médias doit être assurée. L'expérience sud-africaine en matière de processus de réconciliation mérite d'être relue non pas pour la reproduire, mais pour comprendre les processus sociaux, juridiques et politiques qui permettent au pays de retrouver sa cohésion nationale et désamorcer les éléments de déstabilisation.

- Il n'existe pas de tradition électorale démocratique en Tunisie. La tenue d'élections est certes indispensable, mais il faut à tout prix éviter un scénario comme celui qui prévaut actuellement en Côte d'Ivoire ou en Haïti qui laissent pratiquement ces pays dans les limbes.

- Réformer les institutions pour assurer l'équilibre entre l'exécutif, le législatif, et le judiciaire afin de diminuer les risques d'un nouveau glissement vers une dictature.

- Rebâtir la confiance avec les investisseurs étrangers et locaux dans le climat à l'investissement pour favoriser la reprise et assurer un retour à la normale dans les différents secteurs et notamment dans l'industrie touristique.

- Enfin, repositionner la Tunisie comme carrefour et tremplin pour jouer un rôle majeur dans le bassin méditerranéen. L'avènement de la démocratie en Tunisie, malgré les convulsions passagères qu'elle cause, aidera le pays à se positionner dans l'économie mondiale. Souhaitons que l'un des acquis de cette révolution soit la libre circulation des idées, des concepts et des innovations, des éléments essentiels à la compétitivité mondiale.

La Tunisie a le privilège d'avoir une élite, une classe intellectuelle, une population alphabétisée et des assises «civilisationnelles» favorisant le dialogue. Nous souhaitons que le pays profite de cette conjoncture pour se forger une nouvelle société avec des institutions tournées vers l'avenir qui sauront permettre à la jeunesse tunisienne de trouver sa place en ouvrant des perspectives d'avenir fondées sur la justice, le mérite, l'effort, l'excellence et la prospérité.

Des pays comme le Canada ont le devoir d'apporter un soutien à la Tunisie alors qu'elle s'engage dans un processus démocratique afin que ce virage soit réussi et conforme aux aspirations de bien-être du peuple tunisien. C'est l'avenir du Maghreb qui est en jeu.

Caire Egypte une marche d'un million de manifestants 2011


Egypte: l'opposition appelle à une marche d'un million de personnes mardi au Caire
LE CAIRE (AP) — Une coalition de mouvements d'opposition a appelé à une marche d'un million de manifestants dans les rues du Caire mardi afin d'obtenir d'ici vendredi le départ de Hosni Moubarak. Le "raïs" égyptien a, lui, nommé lundi un nouveau gouvernement, principalement marqué par le remplacement de Habib el-Adly au ministère de l'Intérieur.

Les différents mouvements d'opposition -étudiants, militants sur Internet, mouvements politiques et Frères musulmans- se sont réunis au Caire pour tenter de parvenir à un front unique capable à la fois de maintenir une pression efficace sur Moubarak et d'être un interlocuteur pour la communauté internationale. Après les Etats-Unis dimanche, les chefs de la diplomatie de l'Union européenne ont appelé lundi l'Egypte à une transition pacifique susceptible de déboucher sur des élections "libres et équitables".

Les responsables de l'opposition réunis lundi ont appelé à une marche d'un million de personnes depuis la place Tahrir (Libération, NDLR) du Caire, pour contraindre le "raïs" à quitter le pouvoir d'ici vendredi. Mais ils n'ont pas réussi à s'entendre sur une plate-forme commune de revendications, a déclaré Abu'l-Ela Madi, porte-parole d'al-Wasat, une fraction dissidente et modérée des Frères musulmans.

Ils sont convenus de se rencontrer à nouveau mardi au siège du Wafd, plus ancien parti de l'opposition légale, avant de se rendre place Tahrir pour manifester, a précisé Abu'l-Ela Madi. Les participants à cette nouvelle réunion devraient également débattre de l'éventuelle désignation du prix Nobel de la Paix et ancien patron de l'AIEA (Agence internationale à l'énergie atomique) Mohamed ElBaradeï à la tête de cette coalition naissante, au sein de laquelle les Frères musulmans refusent, eux, d'assumer un rôle moteur.

Selon Rashad al-Bayoumi, numéro deux du mouvement islamiste, la plate-forme unitaire pourrait exiger, outre le départ de Moubarak, la libération des prisonniers politiques, la mise en place d'un gouvernement transitoire jusqu'à l'organisation d'élections libres et équitables, et l'arrestation des responsables de la mort de manifestants. Le dernier bilan officiel fait toujours état de 97 tués.

Pressé de toutes parts de lâcher du lest, Moubarak a, lui, nommé un nouveau gouvernement, en remplacement de celui dissous samedi. Principal élément marquant de cette nouvelle équipe, la nomination au poste de ministre de l'Intérieur de l'ancien général de la police Mahmoud Wagdi, à la place de Habib el-Adly, honni par la population pour la répression sanglante de la révolte populaire.

Moubarak a maintenu à leur poste les ministres de la Défense Hussein Tantawi, également promu vice-Premier ministre, et son collègue des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit. Il a également choisi pour certains portefeuilles des personnalités respectées, comme le professeur Gaber Asfour, nouveau ministre de la Culture, qui remplace l'inamovible Farouq Hosni, en poste depuis plus de 25 ans. Le patron des antiquités égyptiennes Zahi Hawass est de son côté nommé ministre des Antiquités, fonction nouvellement créée.

L'annonce de ce nouveau gouvernement a été accueillie par les protestations des milliers de manifestants rassemblés sur la place Tahrir, dans le centre du Caire, où se concentre le mouvement de contestation, pour la septième journée consécutive.

"Nous ne voulons pas que la vie reprenne son cours normal tant que Moubarak ne sera pas parti", a déclaré Israa Abdel-Fattah, un des fondateurs du Groupe du 6 avril, un mouvement étudiant pro-démocratique.

Malgré la forte présence militaire aux alentours, l'atmosphère était presque festive place Tahrir, alors que l'Egypte a vécu lundi une nouvelle journée au ralenti. Les banques, les écoles et la bourse du Caire étaient fermées pour la deuxième journée consécutive et l'Internet, coupé depuis vendredi matin, était toujours inaccessible. Les trains ont par ailleurs cessé de circuler, signe pour certains que le gouvernement cherche à empêcher les habitants des provinces de venir manifester dans la capitale.

L'aéroport international du Caire était également le théâtre de scènes de chaos, des milliers d'étrangers tentant de quitter le pays. Devant les boulangeries, les longues files d'attente s'étiraient sur les trottoirs.

Si les actes de pillage et de vols à main armée qui s'étaient multipliés vendredi soir et samedi ont semblé diminuer, quelques incidents ont néanmoins encore été signalés. Des soldats ont ainsi arrêté une cinquantaine d'hommes qui tentaient d'entrer dans le Musée national égyptien, au Caire, pour y dérober certains des trésors archéologiques du pays. AP

jp/v/nc

Union européenne Egypte 2011


Egypte: l'UE appelle à des élections "libres et justes"
Par LEXPRESS.fr avec AFP
Pour le 7e jour de la mobilisation en Egypte, les manifestants demandent le départ de Hosni Moubarak. Suivez heure par heure cette nouvelle journée de contestation.

17h47Les cours du pétrole ont dépassé ce lundi à Londres le seuil des 100 dollars le baril, qui n'avait plus été franchi depuis plus de deux ans, poussé par les inquiétudes persistantes sur la situation en Egypte et les risques de perturbation du trafic sur le canal de Suez. Vers 16H15 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars est grimpé jusqu'à 100,05 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, à son plus haut niveau depuis le 1er octobre 2008.

17h41Les Egyptiens donnent du sang en solidarité avec les victimes des émeutes. Dans une salle sombre, bondée, à l'arrière d'un hôpital du Caire, des dizaines de personnes s'entassent. "Nous sommes ici pour nos frères dans la rue", lance Hassan, un jeune homme d'une vingtaine d'années assis sur un long banc dans une banque du sang installée en urgence dans la cour de l'hôpital universitaire Kasr al-Ayni al-Qadima, dans le centre du Caire. "Je suis venue ici parce qu'il y a des victimes. Personne dans ma famille n'a été blessé, je suis venue spontanément", souffle Rokayya, le visage ceint d'un voile islamique.

17h31 Interrogé par France24, un des leaders de l'opposition, Wael Newara, co-fondateur du parti Hizb al-Ghad, a déclaré: "Le régime a tout tenté : les balles en caoutchouc, les bombes lacrymogènes, le blocage des téléphone portables et d'Internet. Il a essayé les balles réelles, il a voulu affamer les gens. Il a aussi essayé d'envoyer des voyous pour faire peur aux gens. Tout ceci n'a servi à rien. Nous avons toujours su trouver une réponse
17h27 Le nouveau vice-président Omar Suleiman, nommé par le président Moubarak ce week-end, est déjà mis à mal par des organisations égyptiennes de défense des droits de l'homme. Parmi elles, Dissident Voice dénonce les actes de torture dont le vice-président aurait été le commenditaire.

17h15 L'Associated Press rapporte que 50 hommes qui tentaient de forcer l'entrée du musée national égyptien auraient été arrêtés par des militaires. L'agence de presse indique en outre que certains rapports faisant état de graves scènes de pillage auraient été exagérés par les autorités, pour faire croire à une situation d'anarchie.

17h05 Les ministres européens des Affaires étrangères ont appelé lundi à des "réformes démocratiques substantielles" et à la tenue d'élections "libres et justes" en Egypte.

Dans une déclaration adoptée lors d'une réunion à Bruxelles, ils appellent les autorités égyptiennes "à se lancer dans une transition dans le calme via un gouvernement de rassemblement conduisant à un processus authentique de réformes démocratiques substantielles". Celles-ci doivent conduire "à des élections libres et justes", précise le texte, qui reconnaît aussi "les aspirations légitimes et les souffrances de la population égyptienne".

16h58Alistair Burt, le sous-secrétaire d'Etat au ministère des Affaires étrangères britannique, vient de faire une déclaration à la Chambre des communes, au sujet des manifestations en Egypte. Il a déclaré que "ce n'était pas au Royaume-Uni de décider qui gouverne l'Egypte", mais a cependant insisté sur la nécessité d'une transition démocratique, avec la formation d'un "gouvernement à base élargie", impliquant davantage les partis d'opposition.

16h26 Le premier vol charter affrété par le Canada pour évacuer ses ressortissants d'Egypte a atterri lundi dans ce pays, a annoncé le porte-parole du gouvernement canadien, Dimitri Soudas. De son côté le ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, a indiqué que ces vols charter conduiraient les Canadiens vers des destinations en Europe comme Londres, Paris ou Francfort et que leurs passagers devraient ensuite organiser individuellement la suite de leur voyage.

16h21 Six Palestiniens, dont plusieurs membres du Hamas, évadés d'une prison près du Caire à la faveur des troubles, sont arrivés dans la bande de Gaza, a annoncé ce lundi à l'AFP le coordinateur des familles de détenus en Egypte, Alaa al-Sayed, précisant que 12 détenus palestiniens en tout avaient réussi à s'évader des prisons égyptiennes ces derniers jours.

15h51 Alors que plus de 100 000 personnes se sont rassemblées place Tahrir, épicentre de la contestation égyptienne dans la capitale, de nombreux manifestants ont pris l'initiative de nettoyer les rues, où les traces des manifestations (déchets, banderoles, etc.) sont patentes.

15h48 L'aggravation des tensions en Egypte nourrit des craintes de perturbations du trafic sur le canal de Suez, qui ont propulsé les cours du baril non loin du seuil symbolique des 100 dollars, l'Opep se disant de son côté prête à agir en cas de pénurie. Alors que les opérateurs s'inquiètent de l'ampleur de la contestation égyptienne, les cours du baril ont bondi de près de 4 dollars vendredi à New York, où un volume d'échanges record a été enregistré, et sont montés jusqu'à 99,97 dollars lundi à Londres, un niveau inédit depuis octobre 2008. L'Egypte est un producteur pétrolier modeste mais "le pays abrite deux routes pétrolières majeures, le canal de Suez et l'oléoduc Sumed", ce qui explique la nervosité du marché, souligne David Hufton, analyste du cabinet londonien PVM Oil Associates.

15h35La compagnie nationale Egyptair a annoncé l'annulation de tous ses vols intérieurs et extérieurs prévus entre 15H00 et 08H00, à partir de lundi et jusqu'à nouvel ordre, précisant que les horaires de certains vols seraient modifiés en fonction des heures du couvre-feu. La compagnie demande à ses voyageurs à travers le monde de contacter Egyptair pour s'enquérir des changements d'horaires, dans un communiqué publié lundi après-midi.

15h20 Le nouveau gouvernement ne comprend plus aucune personnalité du milieu des affaires, considéré comme proche du fils d'Hosni Moubarak, Gamal, conspué lui aussi par les manifestants.

14h48 Les six journalistes d'Al Jazeera English ont été libérés.

14h40 Une vidéo commence en ce début d'après-midi à créer le "buzz" sur la Toile. On y voit une jeune égyptienne demander au chef d'Etat Moubarak de quitter le pouvoir, et de laisser la population voter pour un nouveau président.
14h35 Selon plusieurs internautes sur Facebook, il n'y aurait plus de pétrole dans de nombreuses stations d'essence, sur la route qui relie le Caire à Alexandrie.

14h29 Coupé pour tenter de contrecarrer la mobilisation anti-Moubarak, Internet reste inaccessible en Egypte mais des solutions s'improvisent depuis l'étranger, où de petits fournisseurs d'accès et des groupes d'activistes mettent à disposition leurs réseaux bas débit. Afin de neutraliser un outil-clé pour l'opposition, les réseaux des quatre principaux opérateurs égyptiens sont inaccessibles depuis jeudi soir, une première mondiale par son ampleur dans l'histoire du web.

Plusieurs petits fournisseurs d'accès ainsi que des groupes d'activistes étrangers ont ainsi mis à disposition des Egyptiens des réseaux bas débit: c'est le cas du français FDN, le plus vieux fournisseur d'accès internet en France, qui a le statut d'association loi 1901. Concrètement, il suffit de composer depuis l'Egypte le numéro +33172890150 puis d'entrer les identifiant et code d'accès "toto" pour se connecter à FDN.

14h21 Selon des informations du Guardian, concernant la formation d'un nouveau gouvernement, le président Moubarak a reconduit à son poste le ministre de la Défense Hussein Tantaoui. Ce dernier va aussi exercer les fonctions de vice-Premier ministre. Il est le troisième militaire porté à un poste-clé des institutions égyptiennes depuis ce samedi. Le président Moubarak a aussi confirmé à son poste son ministre des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit.

14h13 Six journalistes d'Al-Jazeera English arrêtés au Caire.

14h09La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a appelé lundi le régime du président Hosni Moubarak en Egypte à engager "immédiatement" un dialogue avec l'opposition pour permettre de vraies réformes et répondre aux attentes de la rue.

13h50 Le trafic ferroviaire arrêté à la veille d'une marche géante.

13h46 Un nouveau gouvernement a été formé. Selon un décret d'Hosni Moubarak, le ministre de l'Intérieur Habib el-Adli est remplacé par un général de l'armée Mahmoud Wagdy.

13h10Le canal de Suez, axe stratégique du commerce mondial, fonctionne "à pleine capacité", ont rapporté lundi les médias officiels, citant un responsable du canal. "Il n'a pas été affecté par les évènements actuels", selon cette source.

Le canal de Suez, qui relie Port Saïd, sur la Méditerranée, à Suez, sur la mer Rouge, est contrôlé par l'Egypte. Environ un million de barils y transitent par jour, selon des analystes, et il constitue un des principaux passages pour le transport pétrolier entre le Moyen-Orient et l'Europe.

"Si la crise égyptienne entraînait le blocage de passages comme le canal de Suez, il y a un risque de pénurie réelle" de brut pour le marché mondial, a prévenu lundi le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole dans des propos rapportés par l'agence Dow Jones Newswires

12h47 Selon le centre juridique Hisham Moubarak, douze manifestants, dont un membre du Mouvement Kifaya pour le Changement, ont été arrêtés, puis interrogés par les militaires. "Nous ne pouvons toujours pas confirmer les charges retenus contre eux. Mais le plus probable est qu'ils ont été arrêtés pour avoir enfreint le couvre-feu sur la place Tahrir," a déclaré au Daily News Egypt Ahmed Seif Al-Islam, chef du centre Hisham Moubarak.

12h39 Ils se serrent les uns contre les autres, sourient aux automobilistes et font semblant de ne pas voir leurs camions calcinés tout près de là: les policiers égyptiens étaient de retour dans les rues du Caire ce lundi matin.

Ces derniers avaient, pour une raison que personne n'explique officiellement, mystérieusement disparu au cours des deux derniers jours, laissant la ville en proie aux pillards, aux détenus échappés des prisons et aux groupes d'autodéfense aux pieds des immeubles. Ce dimanche, les autorités ont annoncé le redéploiement des hommes en béret et pull-over noir dans tout le pays.

12h37 Les Européens ont appelé ce lundi à des réformes démocratiques en Egypte. A leur arrivée à une réunion à Bruxelles, plusieurs ministres européens des Affaires étrangères ont appelé le président égyptien Hosni Moubarak à céder aux appels de la rue en faveur de plus de démocratie, sans aller cependant jusqu'à réclamer son départ.

"Nous ne pouvons pas exporter des révolutions", a souligné le Luxembourgeois Jean Asselborn. Mais, que ce soit en Egypte ou en Tunisie, l'Union européenne peut apporter au moins une aide matérielle à l'organisation d'élections "libres et qui puissent donner la chance d'un nouveau départ dans ces pays", a-t-il déclaré.

12h29 Selon des informations d'Al Jazeera, les banques d'Egypte seraient encore fermées ce lundi, après trois jours consécutifs.

12h21 Le président Moubarak nomme au poste de ministre de l'Intérieur, un général de l'armée Mahmoud Wagdy.

12h09 L'armée, contre toute attente, commence à ériger des barricades sur la place Tahrir, où près de 100 000 personnes étaient rassemblées ce lundi matin, selon des informations d'Al Jazeera. Jusqu'à présent, on s'attendait à ce que l'armée rejoigne les rangs des manifestants d'un instant à l'autre. Son rôle est de plus en plus ambigü.

12h04L'Opep craint une "pénurie réelle" sur le marché mondial du pétrole. L'aggravation de la situation en Egypte pourraît ainsi entraîner le blocage de routes pétrolières stratégiques, comme le canal de Suez. Mais l'organisation est prête à accroître sa production si tel était le cas, a indiqué ce lundi son secrétaire général Abdallah Salem El-Badri.

Face à ses craintes de pénurie, les médias officiels égyptiens ont certifié que le canal de Suez, axe stratégique du commerce mondial, fonctionnait ce vendredi "à pleine capacité".

11h58 La correspondante du Guardian, Harriet Sherwood, rapporte que la police semble moins présente dans les rues de la capitale, relayée par l'armée à la demande du président Moubarak.

De plus, selon ses informations, le couvre-feu devrait être renforcé, et avancé cet après-midi pour prendre effet à partir de 15h.

11h54 Selon un des correspondants de la chaine Al Jazeera, environ 1 000 personnes se sont rassemblées pour une manifestation dans le quartier de Shubra au Caire, à environ 2 kms de la place Tahrir.

11h14 Dans une interview au Wall Street Journal, le président syrien Bachar al-Assad a délcaré: "Les manifestations en Tunisie et en Egypte ouvrent la voie à une nouvelle ère dans le monde arabe", reprenant ainsi les propos de l'opposant au régime Moubarak, Mohamed El-Baradei. Le président syrien a toutefois affirmé que son pays n'était pas à l'abri d'une éventuelle contagion.

11h11Le président Hosni Moubarak a nommé ce lundi un nouveau chef des services des renseignements, le général Mourad Mowafi, ancien gouverneur du Sinaï-Nord. Il remplace l'influent Omar Souleimane, promu samedi au titre de vice-président, une fonction qui avait été abolie il y a 30 ans.

10h59 La tension monte place Tahrir, où des milliers de manifestants se sont rejoints depuis le début de la matinée. Selon l'envoyée spéciale du journal Le Parisien sur place, "les tirs se multiplient", et la foule se dirige désormais vers le métro Saddat d'où semblent provenir les tirs. Des hélicopters survolent le square à basse altitude.

10h52 Après que plusieurs pays aient appelé à éviter de voyager en Egypte, ou à procéder dès que possible à des rapatriements, des scènes de "chaos" ont été obersvées à l'aéroport du Caire, la capitale du pays.

10h34 Selon la chaine Al Jazeera, les Etats-Unis auraient demandé à ses ressortissants de quitter le territoire égyptien, en raison des troubles qui touchent de plus en plus intensément le pays depuis le début de la semaine.

10h25 La présence de l'armée est forte ce vendredi dans le centre du Caire. Selon le correspondant de la chaine américaine CNN, Ivan Watson, les relations entre l'armée et les manifestants semblent apaisées. Des militaires ont été vus donnant du pain aux manifestants les plus pauvres.

10h07Une partie des Etats-Unis n'a ce vendredi pas accès à la chaine arabe Al-Jazeera. Cette panne, ou cet acte qualifié de censure par le Huffington Post, a donc provoqué une forte hausse du trafic sur le web, les Américains se redirigeant vers le streaming live de la chaine arabe sur Internet.

9h53 Ce lundi en milieu de matinée, plus d'un millier de personnes étaient rassemblées sur la place Tahrir (place de la Libération). Certains dormaient mais beaucoup d'autres criaient leur détermination à rester tant que le président Hosni Moubarak n'aura pas quitté le pouvoir. La place était toujours cernée de chars et des militaires contrôlaient les identités des manifestants sans toutefois empêcher leur passage.

Des membres de comités populaires vérifiaient également qu'aucun policier en civil ne s'infiltre parmi les manifestants. "Nous recherchons des fauteurs de troubles de la police, ils veulent entrer et briser notre unité", a indiqué un membre d'un comité populaire sous couvert d'anonymat. Non loin de là, des soldats frottaient furieusement leurs chars couverts de graffitis anti-Moubarak, sous le regard de leurs supérieurs.

Ce lundi, l'attention se concentre sur l'atttitude de l'armée vis-à-vis des manifestants. Sur des banderoles, on pouvait lire ce dimanche: "L'armée doit maintenant choisir entre l'Egypte ou Moubarak".

9h38 La Turquie a rapatrié ces deux derniers jours plus de 1400 de ses ressortissants en Egypte, mobilisant plusieurs avions, a annoncé ce lundi le président de l'office des situations d'urgence Mehmet Ersoy.

De son côté, le groupe français France Telecom a également rapatrié ses expatriés et leurs familles d'Egypte, soit une vingtaine de personnes, a indiqué lundi à l'AFP une porte-parole du groupe.

Enfin, l'Australie va affréter un vol spécial pour évacuer ses citoyens d'Egypte et a appelé lundi le gouvernement égyptien à respecter "les désirs légitimes" de sa population pour le changement.

9h30 Israël a fait parvenir un message confidentiel aux Etats-Unis et à des pays européens leur demandant de soutenir la stabilité du régime égyptien d'Hosni Moubarak en butte à une vague de contestation, a indiqué lundi le quotidien Haaretz. Dans ce message, les responsables israéliens soulignent qu'il est de "l'intérêt de l'occident" et de "l'ensemble du Moyen Orient de maintenir la stabilité du régime en Egypte", a ajouté journal.
Il faut en conséquence freiner les critiques publiques à l'encontre du président Hosni Moubarak", a souligné ce message envoyé à la fin de la semaine, selon le journal. La radio militaire, qui a repris cette information, a estimé que cette initiative constitue une critique à l'encontre des Etats-Unis et des pays européens qui ne soutiennent plus le régime du président Moubarak.

8h46 L'agence de notation Moody's Investors Service a dégradé ce lundi d'un cran la note de l'Egypte, désormais ramenée à "Ba2", et pourrait l'abaisser encore à moyen terme, puisque la perspective d'évolution de cette note est désormais jugée "négative
8h38 L'opposant et prix Nobel de la Paix Mohamed El-Baradei, désigné ce dimanche par l'opposition pour "négocier" avec le régime, est allé au-devant des manifestants au Caire en promettant "une ère nouvelle". Il a appelé ce lundi à une grève générale, suivi mardi d'une "marche d'un million de personnes".

8h21 Dans son allocation télévisée de dimanche soir, le président Moubarak a aussi accusé le mouvement des Frères musulmans "d'inflitrer" les manifestations: "Elles ont été infiltrées par un groupe de personnes qui utilisent la religion, et qui ne prend pas en considération les droits constitutionnels et des valeurs des citoyens."

8h15 Le président égyptien Hosni Moubarak a chargé son nouveau Premier ministre Ahmad Chafic de promouvoir la démocratie en dialoguant avec l'opposition et de rétablir la confiance dans l'économie du pays, dans une déclaration diffusée ce dimanche, tard à la télévision d'Etat. "Avant tout, j'insiste sur l'importance d'entreprendre complètement et urgemment de nouvelles mesures, durables, pour plus de réformes politiques, constitutionnelles et législatives par le dialogue avec toutes les parties", a-t-il déclaré.
M. Moubarak a également enjoint à son Premier ministre désigné, dans sa déclaration lue à la télévision, de "rétablir la confiance dans notre économie" et "lutter de manière décisive contre toutes les formes de corruption".

8h La mobilisation a une semaine ce lundi et ne semble pas se dégonfler en Egypte. Malgré le couvre-feu dans les grandes villes et une répression qui a fait au moins 125 morts, la rue continue de demander le départ du président en poste depuis trente ans, Hosni Moubarak.

Egypte Euronews Youtube 2011


Mohamed El Baradei (محمد البرادعي), souvent orthographié dans les médias anglophones ElBaradei (né le 17 juin 1942 au Caire en Égypte), directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de décembre 1997 à novembre 2009.

Il a obtenu en 2005 le prix Nobel de la paix avec l'Agence internationale de l'énergie atomique.

Mr Le président américain Barack Obama Egypte 2011


Romandie News
Egypte: Obama s'est entretenu avec plusieurs dirigeants étrangers
WASHINGTON - Le président américain Barack Obama a évoqué la crise égyptienne avec les dirigeants turc, israélien, saoudien et britannique, réaffirmant son souhait d'une "transition vers un gouvernement répondant aux aspirations" des Egyptiens, a indiqué dimanche la Maison Blanche.

M. Obama "a appelé plusieurs dirigeants étrangers pour parler de la situation en Egypte", a dit la présidence américaine dans un communiqué.

Samedi, il a appelé le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le roi Abdallah d'Arabie saoudite.

M. Obama leur a réaffirmé son souhait d'une "transition vers un gouvernement répondant aux aspirations du peuple égyptien". Il a également renouvelé son appel à la "retenue" et son "opposition à la violence", a indiqué la Maison Blanche.

Le président américain a également demandé à chacun des dirigeants leur évaluation de la situation, et ils sont tombés d'accord pour rester en contact.

Dimanche, il s'est également entretenu avec le Premier ministre britannique David Cameron.

Dans un communiqué, Downing Street a fait état de l'identité de vues entre les deux dirigeants: condamnation des violences, appel au président Hosni Moubarak à ne pas réprimer les manifestations, respect de la liberté de rassemblement et d'expression.

David Cameron et Barack Obama estiment tous deux que "l'Egypte a maintenant besoin d'engager un processus de réforme politique globale avec une transition menée en bon ordre par les Egyptiens vers un gouvernement qui réponde aux doléances du peuple et à ses aspirations à un avenir démocratique", ajoute le cabinet du Premier ministre.

Face aux manifestations qui réclament le départ d'Hosni Moubarak, allié essentiel des Occidentaux dans le monde arabe, Européens et Américains adoptent un vocabulaire commun pour dénoncer les violences et appeler le raïs égyptien à engager de profondes réformes.

Dans une déclaration conjointe, le Premier ministre britannique, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy avaient appelé samedi Hosni Moubarak à "engager un processus de changement" face aux "revendications légitimes" de son peuple et à "éviter à tout prix l'usage de la violence contre des civils".

Le régime du président Moubarak, au pouvoir depuis 29 ans, était confronté dimanche à un sixième jour de révolte. Au moins 125 personnes sont mortes et des milliers blessées depuis le début de la contestation.

(©AFP / 30 janvier 2011 22h01)

Mr John Barry s'est éteint Dailymotion 2011




John Barry Prendergast, né le 3 novembre 1933 à York (Angleterre) et mort le 30 janvier 2011 à Glen Cove (État de New York), est un compositeur britannique de musiques de films. Il est connu en particulier pour la musique d'Out of Africa de Sydney Pollack, ainsi que celles des James Bond
Il débute dans une formation de jazz avant d'écrire pour le cinéma. Son tout premier film est L'Aguicheuse (Beat Girl, 1960). Il remanie le thème musical de James Bond écrit par Monty Norman et en fait l'un des thèmes les plus connus au monde. Il compose par la suite les musiques des James Bond jusque dans les années 1980. Sa musique pour la série télé Amicalement vôtre (1971) contribue aussi à sa notoriété déjà bien établie.

Considéré comme l'un des plus grands compositeurs de musique de films contemporains (comme par exemple John Williams, Jerry Goldsmith, Lalo Schifrin, Michel Magne, Michel Legrand, et Ennio Morricone), il a composé les musiques de très grosses productions, telles que Out of Africa ou Danse avec les loups. John Barry compose généralement une musique au style romantique exacerbé, dont le style est aisément identifiable.

Il fut le premier mari de Jane Birkin dont il eut une fille, la photographe Kate Barry.

John Barry est mort le 31 janvier 2011 suite à une crise cardiaqu

Maroc Espagne 2011



Le gouvernement marocain a opposé un démenti catégorique à des informations propagées par certains médias publics espagnols concernant les allégations infondées relatives au fait que "le Maroc aurait déployé des troupes des Forces armées royales stationnées dans les provinces du sud vers Casablanca et Rabat, en prévision de supposées manifestations éventuelles", a affirmé, dimanche, le ministre de la communication, porte- parole du gouvernement, M. Khalid Naciri.

S'exprimant lors d'un point de presse, à Rabat, M. Naciri a indiqué que le gouvernement considère ces fausses nouvelles comme "un comportement non professionnel et totalement étranger aux règles et à la déontologie d'un exercice médiatique sain".

Il s'agit là d'une "extension naturelle des méthodes de travail utilisées par certains médias couvrant l'actualité marocaine", a-t-il ajouté.

Pour le ministre, "Cela montre éloquemment au monde entier le degré d'implication d'un certain nombre de médias espagnols dans la manipulation de l'information et la falsification, et qui ont fait l'objet d'une ferme condamnation de la part d'ONG et d'instances représentatives des médias et des droits de l'Homme nationales et internationales".
Maghreb
Le Maroc proteste contre l'Espagne pour "de fausses informations
Dans le but de transmettre au gouvernement espagnol l'indignation du Maroc face à "ces agissements irresponsables, M. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a convoqué, aujourd'hui, M. L'ambassadeur du Royaume d'Espagne à Rabat et a eu un entretien avec son homologue espagnole", a-t-il poursuivi, ajoutant que lee ministre de l'Intérieur a également son homologue du gouvernement espagnol, "attirant leur attention sur la gravité de la perpétuation de ces dérapages médiatiques à répétition".



Atlasinfo

Chine Egypte 2011


La Chine censure le mot "Egypte" sur Internet

Sur les sites de micro-blogging de sina.com et de sohu.com, des équivalents de Twitter (lui-même censuré en Chine), le mot "Egypte" est censuré depuis samedi. Ce type de requête renvoie vers la réponse : "Selon les lois en vigueur, le résultat de votre recherche ne peut être communiqué". Le parti communiste au pouvoir en Chine se méfie des questions de réformes politiques, des revendications démocratiques et des troubles à l'ordre public, y compris à l'étranger