阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Monday, September 19, 2011

Mr Emmanuel Martin faciliter le climat des affaires


Dans cet entretien qu’il nous a accordé, Emmanuel Martin, docteur en économie et directeur du projet «Un monde libre», propose des pistes très pertinentes et donne des clés permettant de faire sortir l’Algérie de la rente pétrolière et de bâtir une économie performante. Il affirme notamment que l’Algérie gagnerait à «conditionner l’octroi des contrats d’importation au transfert des technologies».

-L’économie algérienne dépend à 98% de la rente liée aux exportations des hydrocarbures. Or, pour produire autre chose que du pétrole et du gaz, l’Algérie a besoin d’importer le savoir-faire technologique des pays développés. Quels sont les moyens capables de permettre un tel transfert de technologie ?
Effectivement, la sortie de l’économie de la rente exige de l’Algérie la diversification de ses activités productives, laquelle est impossible sans savoir-faire technologique approprié. Mais alors que les autres pays conditionnent leurs contrats à des transferts de technologie et de savoir-faire, l’Algérie multipliait les importations et les contrats avec les pays étrangers sans aucune condition. Donc, s’il n’y a pas eu transfert technologique, c’est principalement à cause du manque de vision et d’organisation des responsables.
Désormais, l’Algérie ne doit plus importer de maisons, de ponts, de machines, de voitures, sans se poser la question de savoir quelle est la part de transfert dont il est possible de bénéficier.

Pour profiter du transfert technologique, plusieurs pistes s’offrent à l’Algérie, principalement, l’Algérie pourrait compter sur l’investissement étranger pour faciliter le transfert de compétences et du savoir-faire technologique. Outre les investissements directs étrangers, le capital investissement est une formule appropriée pour atteindre cet objectif dans la mesure où les investisseurs dans cette formule ne se contentent pas d’apporter uniquement leurs fonds, mais participent, par leur expertise et leur savoir-faire technologique, à la gestion active des entreprises dans lesquelles ils ont apporté leurs fonds. Pour ce faire, les responsables algériens ont intérêt à rendre plus attractif  l’environnement de l’investissement qui reste hostile (l’Algérie occupe la 136e sur 183 pays dans le classement Doing Business 2011) pour attirer des investissements autres que ceux visant l’exploitation des hydrocarbures.
Une deuxième piste intéressante est de suivre le modèle asiatique en général et chinois en particulier. En jouant sur le montant mirobolant de ses contrats, la Chine imposait toujours à ses fournisseurs le transfert technologique. De ce fait, la Chine a développé des réserves d’engineering leur permettant de faire le chemin inverse, (reverse engineering), en d’autres termes, reconstituer la machine ou l’équipement livré afin d’examiner les moyens de la réaliser tout ou en partie. L’Algérie pourrait suivre le même modèle grâce à ses ressources financières (l’enveloppe de 248 milliards de dollars prévue dans le cadre du programme quinquennal fait du marché algérien un marché particulièrement attractif).
Récemment, il semble que l’Algérie a compris cette nécessité. En témoigne le fait qu’elle va imposer de plus en plus la condition de transfert de technologie pour les futurs investissements étrangers dans le domaine de l’énergie, des technologies militaires. Cela dit, la technologie empruntée est indissociable du système capitaliste dans lequel elle a été conçue et développée. Pour que cela donne ses fruits, il est nécessaire que le transfert technologique soit accompagné de la modernisation du système productif et des modes de management pour aboutir à la construction d’un vrai système industriel national.

-Pouvez-vous être plus explicite…

Il ne faut pas oublier que la transmission des connaissances et du savoir-faire de la recherche académique vers le secteur productif est primordiale dans le processus de transfert technologique. Il devient alors impératif de disposer de structures pour accueillir et promouvoir le savoir-faire technologique.A ce titre, il est frustrant de constater que même le grand projet de la zone industrielle de Sidi Abdellah qui devait être la ASV «Algerian Silicon Valley» est encore bloqué 6 ans après son lancement. Ainsi, il  est primordial de mettre en place une politique effective de la promotion de la recherche fondamentale et appliquée.
L’Etat pourrait dans un premier temps donner l’exemple en soutenant les laboratoires de recherche, mais ce serait comme incubateur. Il doit juste monter la voie au secteur privé, s’associer avec ce dernier pour minimiser les risques au début.  En valorisant les brevets, la collaboration avec les laboratoires et les universités, nul doute que le transfert technologique sera grandement facilité. Aussi la valorisation de la recherche académique est indispensable à travers la promotion des manifestations académiques (congrès, colloques..), le recrutement par les entreprises de cadres et de spécialistes des différentes technologies.  Mais aussi par la sécurisation des droits de propriété intellectuelle pour inciter à l’innovation technologique.
C’est grâce à cela, que les petites compagnies de la Silicon Valley ont joué un rôle moteur dans la création, l’innovation, le développement technologique des Etats-Unis.Enfin, la diaspora avec toutes les compétences dont elle regorge, des techniciens jusqu’aux entrepreneurs, en passant par les cadres et les chercheurs toutes spécialités confondues, pourrait jouer un rôle déterminant si on l’incite à le faire, notamment via les investissements. Malheureusement, l’argent de la diaspora va en majorité à soutenir la consommation et quand il est investi, c’est dans l’immobilier, des cafés, des projets à faible valeur ajoutée et à rentabilité rapide, car l’environnement des affaires n’est pas propice à des investissements productifs à long terme.

-L’économie algérienne est fortement pénalisée par la mauvaise qualité de la formation à tous les échelons. Comment faire pour améliorer la qualité de l’enseignement au sein de l’université et dans les centres de formation algériens ?

Si l’Etat algérien a réussi plus ou moins le pari de la quantité (augmentation taux de scolarisation, de féminisation, de l’encadrement...), force est de constater qu’il a échoué dans sa politique de refonte du système éducatif pour en améliorer sa qualité (forte déperdition scolaire, taux d’insertion des diplômés…). Cela s’explique, d’une part, par la gestion bureaucratique et hypercentralisée avec ses effets pervers sur les incitations de tous les acteurs, de l’élève jusqu’aux officiels, en passant par les enseignants et, d’autre part, par l’incapacité d’une approche de l’enseignement «par l’offre», à répondre aux attentes de l’économie algérienne. D’où la nécessité de changer de système (dénationalisation), mais aussi d’approche (se tourner vers la demande).
Concernant le premier volet, et devant l’afflux massif des candidats, il est clair que lorsque l’on attribue la mission de l’enseignement uniquement à l’Etat, les établissements publics, notamment les universités, ne peuvent que gérer le quantitatif au détriment du qualitatif. Laisser plus de place au secteur privé pour investir dans l’enseignement permettra de décharger l’Etat de beaucoup de poids et de dégager plus de ressources financières et humaines pour se concentrer sur le qualitatif puisque prenant en charge un effectif plus réduit. Cela instaurera une division de travail entre les établissements publics et les établissements privés, mais aussi une concurrence entre les deux, ce qui va inciter tous les intervenants à améliorer leur rendement, à trouver des solutions innovantes, ce qui ne peut qu’augmenter la qualité de l’enseignement.
La diversification de l’offre éducative via l’investissement privé, en respectant des règles de performance strictes, est le seul moyen de concilier l’explosion des effectifs et qualité de formation. Le partage du marché entre le public et le privé permettra de résoudre aussi les problèmes logistiques (insuffisance des ressources bibliographiques, du matériel didactique, les NTIC) liés au sureffectif, mais aussi les problèmes de motivation des enseignants qui sont contraints de diversifier leurs sources de revenu au détriment de leur assiduité et leur implication dans l’effort d’amélioration de la qualité de l’enseignement.
Pour ce qui est du deuxième volet, depuis l’indépendance de l’Algérie, les réformateurs se sont inscrits dans une seule logique : on offre des programmes éducatifs et c’est à la demande, élèves et étudiants, de s’adapter. Cette approche a montré ses limites au regard de l’inadéquation flagrante entre les profils formés et les emplois disponibles sur le marché du travail, avec le chômage endémique que l’on connait. Dans un contexte de mondialisation caractérisé par l’exacerbation de la concurrence dans tous les domaines, le capital humain est un avantage comparatif certain. Dès lors, il faut définir l’offre éducative en fonction de la demande. Et le meilleur moyen de répondre à cette demande est de permettre non seulement aux entreprises privées de contribuer à l’offre, mais aussi de donner la liberté de choix à la demande. Il faut donner aux Algériens la liberté de choisir l’établissement qui répond le mieux à leurs exigences et aspirations. La meilleure façon de mettre en place cette liberté est le système du chèque-éducation.
En effet, en redonnant à l’élève et à la famille la liberté de choix de son école, on oblige les établissements à adapter leur offre éducative à la demande. Ce système accroît ainsi nettement la responsabilisation des chefs d’établissement pour qu’ils rendent des comptes sur leurs politiques pédagogiques, le recrutement de l’équipe pédagogique et les résultats scolaires. Sans parler de l’émulation créée entre les différents établissements pour améliorer la qualité de l’offre et devenir ainsi responsables directement devant les parents d’élèves. Ce système a déjà fait ses preuves aussi bien dans des pays développés (USA, Pays-Bas, Finlande, Grande-Bretagne) que ceux qui sont encore en voie de développement (Chili, Colombie, Thaïlande, Philippines) sans parler des émergents (Inde). Pourquoi pas l’Algérie ? En l’absence de motivation ou de responsabilité devant les parents, offrant un enseignement inadapté et de mauvaise qualité, le système public offre le droit uniquement à la scolarisation, mais le système chèque-éducation offre aux Algériens un droit à l’éducation.

-Pour diversifier l’économie algérienne, quels sont les créneaux d’investissement porteurs et susceptibles de tirer vers le haut la croissance hors hydrocarbures et créer des emplois durables ?

L’économiste ne peut prévoir le succès de tel ou tel créneau ou secteur, à moins de retomber dans la planification centralisée, qui donne ce que l’on sait. A l’inverse, l’aspect qui importe de manière primordiale porte sur les conditions institutionnelles qui permettront à des entrepreneurs de saisir des opportunités, de développer des créneaux, car ce sont les entrepreneurs sur le terrain qui ont la connaissance nécessaire pour déterminer le potentiel de rentabilité de tel ou tel créneau possible. Ce sont eux qui «tirent» la croissance réelle et pérenne, celle fondée sur la division progressive du travail (et non une croissance venant simplement et uniquement de la retombée des revenus de l’extraction des ressources naturelles). Il faut donc faciliter la tâche aux entrepreneurs.
Pour prendre une analogie biologique, on ne peut rien faire pousser sur des cailloux : pour que quelque chose pousse, il faut un bon terreau, et on verra ensuite ce qu’il y pousse dessus – mais il y poussera quelque chose. C’est un peu la même chose en économie : faisons en sorte de disposer d’un bon terreau institutionnel, et les entrepreneurs se chargeront de faire pousser l’économie, mais on ne sait pas encore quels secteurs.  L’Algérie possède-t-elle un bon terreau ? De nombreux analystes en doutent. Du côté des infrastructures physiques des efforts importants ont été faits. Mais du côté de l’infrastructure «institutionnelle», beaucoup reste à faire.
Les indicateurs de liberté économique, qui reflètent assez bien la qualité institutionnelle d’une nation, permettent de cerner les progrès à réaliser en matière de terreau institutionnel. L’indicateur du Wall Street Journal et de l’Heritage Foundation place l’Algérie à la 132e place mondiale et 14e dans la région. Une bureaucratie complexe, étouffante, qui ne cherche pas à promouvoir l’entrepreneuriat, couplée à une corruption perçue comme encore très répandue (Transparency International place le pays à la 105e place) étouffent le potentiel entrepreneurial et donc le potentiel de croissance.
Dans le rapport Doing Business, l’Algérie est placée 136e (et 150e en matière de lancement d’entreprise), avec une fiscalité représentant 72% sur le profit (pour un faible retour en termes de services publics). L’incitation à entreprendre dans le secteur formel n’est pas là. L’Algérie doit réformer son administration et instaurer un Etat de droit pour faciliter le climat des affaires, et donc la croissance et le développement : les «créneaux» émergeront d’eux-mêmes.

-Que pensez-vous du récent plan lancé par le gouvernement algérien visant à développer les énergies renouvelables ? Le projet porté par la fondation Dersertec est-il intéressant pour l’Algérie ?

Ce projet rassemblant une soixantaine de sites (centrales de solaires thermiques, photovoltaïques, fermes éoliennes, centrales hybrides) d’ici à 2030 pour générer 22 000 mégawatts semble effectivement ambitieux. Il contribuerait à améliorer l’infrastructure énergétique du pays puisque seuls 10 000 mégawatts seraient exportés, le reste bénéficiera aux Algériens. Le gouvernement algérien semble ouvert à toutes les bonnes volontés internationales, ce qui me semble être une bonne chose : en maintenant une sorte de concurrence, on évite les «contrats-monopoles» qui peuvent finir par coûter très cher. Même dans le domaine de l’énergie, où la substituabilité sur un projet est presque impossible, il paraît important de vouloir diversifier les projets. De même, vouloir tester les différentes technologies dans les conditions locales paraît une sage décision.
Cependant, plusieurs points peuvent être problématiques. En premier lieu, même s’il a été fait mention de l’ouverture, le projet est aussi censé être «algérien», puisque l’effet recherché est aussi de générer une intégration locale de la branche, en privilégiant la sous-traitance locale et la recherche fournies par des universités algériennes. L’objectif est aussi de créer 100 000 emplois locaux. Si, bien sûr, on souhaite à l’Algérie de développer la branche, il ne faudrait pas non plus tomber dans le piège de la «substitution aux importations» qui a toujours entraîné des échecs par le passé. En effet, on ne peut s’improviser spécialiste sur des technologies de ce type.
Ensuite, dans un environnement des affaires qui est problématique comme nous l’avons relevé plus tôt (et la recherche universitaire est connectée aux entreprises dans ce type de domaine – elle dépend donc elle aussi indirectement du climat des affaires), ce genre de politique du «local à tout prix» pourrait s’avérer catastrophique, avec accumulation de délais, de malfaçons, etc. D’autant que ce type de projet nécessite à la fois une organisation solide et une flexibilité pour parer aux imprévus et adapter les solutions. Cette souplesse ne sera pas vraisemblablement permise si l’environnement des affaires est un carcan. Les projets ne seraient alors pas finis et les 120 milliards de dollars d’investissement prévus finiraient par être gaspillés.
Par ailleurs, mettre en place des programmes de recherche universitaire est long et coûteux, d’autant que même si les projets s’étalent sur une vingtaine d’années, ils seront lancés d’ici peu : les ingénieurs sont-ils prêts, formés, opérationnels et motivés ? Les subventions à la recherche vont-elles automatiquement entraîner une recherche productive ? Qui contrôlera les chercheurs ? Les subventions de recherche seront-elles correctement allouées et utilisées de manière optimale ? Il faut à tout prix mettre en place un système d’incitations qui empêche la bureaucratisation de la recherche et donc sa contre-productivité.
Ce n’est pas toujours simple, d’autant qu’il est prévu de passer par diverses agences, ce qui pose typiquement un problème de coordination, des luttes pour les budgets etc., ce qui entraine généralement une surconsommation des ressources budgétaires mais des objectifs rarement atteints. Il en va de même avec les entreprises qui récupèreront la manne des subventions : le risque de «bulle» verte est grand. On l’a bien vu en France, et le gouvernement est revenu en arrière (mais également parce qu’il entendait redynamiser le nucléaire, avant Fukushima, d’où d’ailleurs sa promotion de plans de «justice climatique», qui n’avait sans doute pas grand-chose à voir avec la lutte contre le réchauffement climatique mais davantage avec la promotion – implicite - du nucléaire français).
Enfin un élément important, souvent oublié, d’une politique énergétique, est de ne pas tabler (comme cela est fait depuis des décennies partout dans le monde par «nationalisme énergétique») sur de grands projets de production, du «collectif», mais aussi sur un marché de la microproduction. Malheureusement, ce dernier pouvant entrer en concurrence avec les grands projets publics, il est généralement étouffé (et ce, d’autant plus quand le climat des affaires est délétère). Partant, pas d’innovation, et donc pas de concurrence et de baisse des prix de ce côté-là et c’est bien dommage.
L’Algérie a tergiversé sur Desertec. Sans doute par nationalisme énergétique là aussi (comme d’autres nations de l’autre côté de la Méditerranée !) ? Ou du fait que le projet, essentiellement allemand, puisse paraître comme «néocolonial» comme on pouvait l’entendre dire il y a quelque temps ? Ou encore parce que Desertec est un réseau d’interconnexions entre pays, cassant ainsi les frontières toujours «rigides» au Maghreb ? Toujours est-il que ce projet amènera de l’investissement étranger, du savoir-faire, des compétences, des erreurs desquelles apprendre… et de l’énergie. Le coût du solaire est encore largement supérieur au nucléaire, mais les spécialistes sont assez optimistes sur les économies d’échelle, et donc les baisses de coûts avec le développement du secteur. Et l’impact environnemental est logiquement moindre. Tout projet d’investissement est un pari…

-L’Algérie a-t-elle une bonne politique de placement de ses réserves financières à l’étranger ? Le gouvernement peut-il mieux faire pour fructifier l’argent du pétrole et du gaz ?

Le débat autour du placement des réserves algériennes a fait couler beaucoup d’encre. Les placements à 98% en dettes souveraines américaines et européennes peuvent paraître, a priori, peu judicieux en ce moment. Pour autant, les informations fournies par les autorités algériennes n’étant pas précises, il est difficile dans ces conditions de juger. De quels pays européens s’agit-il ? Certains pays européens ne posent pas un réel problème. De quels types de titres ?, etc. Je ne me risquerais pas à porter un jugement à l’aveugle. Ensuite, dans le contexte actuel de crise prononcée, bien malin qui pourrait conseiller sans risque le gouvernement algérien sur une stratégie optimale de placement.
Cela dit, on pourrait imaginer qu’une stratégie de diversification serait la bienvenue, surtout en s’éloignant de l’Occident. On parle beaucoup des Brics, mais il faut rester prudent : beaucoup d’investissements s’y sont déjà lancés et on pourrait être au sommet de la vague. Il faut notamment se méfier de la bulle immobilière et de la surchauffe dans l’empire du milieu. Il y a des opportunités dans des pays en plein essor, hors Brics. Il faut s’assurer que le gouvernement algérien est bien conseillé en la matière. ELWATAN