Monday, October 11, 2010
Salon international euro-méditerranéen pour l'Industrie plastique et chimique algérienne
Des perspectives prometteuses
Le 2e Salon international euro-méditerranéen pour l'Industrie plastique et chimique algérienne et africaine aura lieu à Alger au mois de mai 2012. Notons que la première édition de ce salon professionnel a eu lieu au mois de mai dernier à Alger. Un premier bilan de la manifestation donne lieu à un satisfecit pour les organisateurs.
Les exposants ont présenté leurs innovations, notamment dans le domaine des machines, technologies, équipements et services pour la transformation des matières plastiques.
Fidèle à sa vocation, plast alger est parvenu à devenir une importante vitrine d'innovations technologiques, d'évolutions et de tendances dès son tout premier lancement. Les exposants sont venus d'Algérie, d'Autriche, de Belgique, du Canada, de Chine, de France, d'Inde, d'Italie, de Tunisie et de Turquie. La participation à l'événement la plus marquée a été celle du pavillon autrichien. Ulrike Straka, conseillère commerciale auprès de l'Ambassade d'Autriche a déclaré : " La présence marquante de 11 exposants autrichiens va de soi, l'offre de nos sociétés étant considérable et ainsi d'intérêt particulier pour une industrie algérienne des plastiques en croissance constante. " Tenu à Alger du 2 au 4 mai 2010 avec 314 visiteurs de 12 pays et 29 exposants de 11 pays, ce tout premier Salon plast alger est aussi parvenu à attirer d'excellents présentateurs et un nombre très satisfaisant de participants à la conférence sur " Les défis technologiques de l'industrie des plastiques sur la voie du développement durable " qui s'est déroulée à l'Hôtel Hilton d'Alger le 4 mai 2010. Les orateurs et les participants à la conférence sont venus d'Algérie, d'Allemagne, d'Autriche, de France, du Maroc, d'Espagne et de Tunisie. Affichant un taux de croissance de 4,5 % en 2009, l'industrie algérienne des plastiques est l'un des secteurs à la croissance la plus rapide au sein de l'industrie algérienne, et aussi l'un des plus importants. Nombreux sont les moteurs de sa croissance : des projets publics de grande envergure et des investissements dans l'infrastructure (hydraulique, bâtiments et travaux publics, énergie, agriculture, gazoducs …), ainsi que la sous-traitance industrielle et la demande en matériel de conditionnement.? plast alger 2010 s'est tenu parallèlement au Salon printpack alger 2010, le 2e Salon International des Technologies de l'Impression et de l'Emballage d'Algérie, tenu au Pavillon " B " du Palais des Expositions d'Alger - Safex. Une excellente synergie pour tous les visiteurs et exposants.? L'événement a été organisé par le spécialiste allemand des salons professionnels, fairtrade, et son équipe allemande et algérienne. fairtrade possède une filiale à Alger depuis 2003. Certifiée ISO 9001:2008 et membre de l'UFI, Association mondiale du secteur des expositions, la Société fairtrade organise des manifestations conformes aux normes de qualité exigées par l'UFI. Lisez les interviews avec des exposants en consultant le quotidien de plast alger 2010. Pour visionner les photos du salon et de la conférence, passez en revue la galerie.
Klilya B.
Tizi Ouzou Azazga développement
Des projets de développement à l'horizon pour Azazga
La ville d'Azazga, située à 15 km à l'est de Tizi Ouzou, a connu la programmation de plusieurs projets de développement qui touchent la ville dans plusieurs secteurs. Les autorités locales travaillent pour réceptionner ces projets dans les meilleurs délais, car elles veulent améliorer le cadre de vie des citoyens. Selon une source proche de la commune, cette ville a reçu une attention considérable de la part des responsables de la wilaya, car plusieurs projets sont programmés au niveau de cette zone, à l'instar du projet d'élargissement du raccordement au réseau du gaz malgré que la ville d'Azazga soit parmi les anciennes villes qui sont raccordées au réseau du gaz, mais il reste des zones qui n'ont pas encore bénéficié de cette énergie. A cet effet, les autorités locales réalisent le rêve des citoyens.
Des villages ont déjà bénéficié de cette opération, et le reste est en cours. Pour le réseau d'eau potable, la majorité des villages est raccordé, car il est programmé des opérations de réhabilitation du réseau d'eau potable. Aussi, les travaux de réhabilitation des routes ont commencé avec des travaux qui touchent dans leur première phase la route nationale n°12 qui coupe la ville. Plusieurs routes ont été, par ailleurs, rénovées à Azazga.
Dans ce contexte, il y a un projet de déviation de 5.8 km entre l'usine de l'Enel à Fréha et Tazoughert près de l'hôpital de la ville. Cette déviation doit permettre de diminuer la pression sur la ville, car elle est un point de liaison entre plusieurs wilayas à l'instar de Béjaïa, Bouira et Jijel. Cette commune a bénéficié aussi d'autres projets comme le centre culturel qui attend son déplacement vers la maison de la culture et un stade de 7500 places qui est en cours de construction.
Il est programmé aussi une salle omnisports à Tirsatine, et une piscine semi-olympique. La commune a, en outre, réceptionné dernièrement une nouvelle agence postale qui a diminué la pression sur l'ancienne poste, alors que la réalisation d'un siège pour la gendarmerie est presque finie. Il est prévu que les autorités locales inaugurent un nouveau siège du tribunal dans les prochains jours.
Omar B.
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Tizi Ouzou Azazga développement
Fêtes traditionnels à Tlemcen: Fantasia et cavaliers au rendez-vous
Tlemcen vit au rythme des «waâdate», des fêtes populaires qui créent une animation exceptionnelle en regroupant des milliers de personnes venues de toutes les régions du pays.
De la tribu de Ouled N’har en passant par celle des Beni Ouazane, des Ahl Ngad, Ouled Ouriache, Beni Ournid, Beni Smeil, les «waâdates» ou «mawassim» attribués aux saint-patrons de chacune d’elles, tels Sidi Yahia, Sidi Tahar, Sidi Abdallah, Sidi Hafif sont célébrées à tour de rôle. Elles sont précédées par une grande préparation à même d’assurer une «organisation impeccable et un accueil des plus honorables aux invités et touristes». Les vieux et notables de chaque tribu veillent au grain pour que tout soit prêt le jour «j».
Les familles sont informées de la tenue de la waaâda et doivent y contribuer respectant ainsi les valeurs ancestrales de ces tribus connues pour leur grande générosité.
La fantasia et la cavalerie présente lors de ces waaâdate constituent sans conteste la plus grande attraction. Les cavaliers de chaque tribu portent des habits traditionnels de couleurs différentes (burnous, chéchia) et les chevaux sont ornés de selles décorées. Dès le coup d’envoi de la fantasia , les groupes de cavaliers, appelés localement «elfa», se mettent en ligne et sur ordre du chef du groupe. Les cavaliers s’élancent en tirant, en l’air, des salves de baroud. La meilleure «elfa» est celle qui réussit à faire une détonation commune à la fin du parcours. Les cavaliers sont fiers de leurs chevaux habitués à ce genre d’exercices et ils affichent clairement leur satisfaction quand ils réussissent leurs courses.
Les «waâdate» telles que connues depuis des siècles donnent lieu également à une activité commerciale sans précédent. Un souk est installé pendant la manifestation et les commerçants et artisans de tous les coins y exposent des fruits, des plantes médicinales aux diverses vertus, jusqu’aux produits traditionnels comme le burnous et la djellaba. Vendant à la criée, les exposants vantent les mérites et les qualités de leurs marchandises, proposées souvent à des prix abordables, selon l’avis de plusieurs personnes rencontrées lors de ces fêtes. La «waâda», qui rassemble des milliers de personnes, constitue aussi un lieu où la générosité est palpable. Chaque tribu participante convie les personnes présentes à déguster un plat de couscous et les membres de la tribu «veillent à ce que tous les invités et touristes soient bien pris en charge».
Durant ces «waâdate», qui durent généralement deux jours, sont organisés d’agréables jeux traditionnels , des «halqates» où le «goual» (conteur) raconte des histoires tirées de mythes et de légendes. Les chants folkloriques et la danse sont également de la partie. Ces manifestations populaires, qui sont de retour en force, ces dernières années, sont célébrées chaque fin de semaine, en automne, dans la wilaya de Tlemcen. Les week-ends derniers c’était au tour des communes de Sebdou et de El Gor de perpétuer leur fête traditionnelle. Les semaines prochaines, les communes de Aïn Fezza et Sebra prendront le relais.
source: Elwatan
Arts plastiques en Algérie
Arts plastiques: ouverture du 10e Salon d’automne du petit format
Arts plastiques en Algérie – Le dixième « Salon d’automne du petit format », organisé par la galerie d’art « Dar El Kenz » (Chéraga, Alger) s’est ouvert samedi après-midi avec la participation d’une trentaine de plasticiens, « Ce salon, devenu une tradition, regroupe des tableaux de petit format afin de faire participer le maximum d’artistes et de permettre aussi au public d’acquérir des oeuvres à un prix abordable », ont indiqué les organisateurs de cette manifestation artistique qui se poursuivra pendant un mois.
L’exposition comprend une centaine d’oeuvres de plusieurs genres (peinture, miniature, calligraphie) réalisées selon différentes techniques (peinture à l’huile, acrylique, aquarelle, techniques mixtes…) et divers styles avec prédominance de figuratif et de semi-figuratif. Souhila Belbahar a présenté des peintures à l’huile sous le titre « Roses de Blida », Mustapha Khelifi un tableau de style figuratif en clair-obscur évoquant le marché d’El Affroun, tandis que Hafid Youcef a mis en relief la beauté de l’architecture du Sud du pays dans une palette de tons contemporains (mauves et roses).
La férie du Sud de l’Algérie est également « décrite » avec beaucoup de poésie par Talbi Rachid dans des tableaux intitulés « La course » et « Les cavaliers » et dans lesquels il immortalise la fantasia, ainsi que par Redjah Rachid qui a rendu, lui aussi, hommage au patrimoine culturel national à travers les oeuvres « Le mystère des portes » et « Empreintes mystiques », où il met en valeur les signes et symboles du terroir.
Saidat Belkacem a évoqué le mausolée de Laghouat en choisissant la technique aquarelle, alors que Safia Zoulid a repris la calligraphie arabe en donnant à son tableau une touche moderne de par la composition et les couleurs telles que les bleus.
Le paysage marin été la source d’inspiration de Abdelmoumen Aïssa, qui a peint Sidi Fredj selon la technique peinture à l’huile et de Boukraa Ahmed qui a opté pour l’aquarelle pour peindre ce site, dans une palette de couleurs tendres.
Briki Amar, quant à lui, a revisité le portrait en optant pour des techniques mixtes (encre, plume, crayons de couleurs), donnant ainsi à ses oeuvres certains effets se rapprochant des tableaux de style académique.
Ali Kerbouche a exposé une miniature dans laquelle il a mis en valeur la richesse du costume traditionnel féminin et la finesse des bijoux d’antan,
M’Hamed Safar Bati des calligraphies de style classique et Abderrezak Mezouane deux coffrets à bijoux rehaussés de motifs floraux.
APS
L’association « Ouledna » : mettre la culture au service de l’enfance en détresse
Une exposition-vente de produits de l’artisanat national, composée de pièces de céramique, de poterie et de dinanderie, a été organisée jeudi soir au Centre culturel algérien (CCA) à Paris.
Les fonds recueillis à l’issue de la vente serviront à aménager une bibliothèque pour les enfants hospitalisés du CHU de Beni Messous à Alger et leur offrir un espace de lecture et de détente, ont indiqué les organisateurs de cette manifestation.
Derrière ce geste « hautement humanitaire » se dresse l’association algérienne « Ouledna », basée à Paris et qui, à travers le projet pilote « Une bibliothèque pour tous », entend mettre la culture au service de l’enfance en détresse.
APS
L’Iran veut booster ses exportations vers l’Algérie
Les produits iraniens pourraient déboucher prochainement sur le marché algérien. Une initiative de la Banque de développement des exportations d’Iran (EDBI) visant à booster les exportations iraniennes vers l’Algérie, a été dévoilée la fin de la semaine dernière.
En effet, cette banque iranienne a décidé d’aider les entreprises qui souhaitent exporter leurs produits vers l’Algérie. Elle vient de dégager 210 millions de dollars pour les opérateurs du secteur privé qui exportent » des biens de consommation ou d’équipement ainsi que les services techniques et d’ingénierie « , a précisé le directeur des affaires internationales de l’EDBI à l’occasion d’une conférence sur les opportunités d’affaires algéro-iraniennes à Téhéran, avant-hier, rapporte le quotidien online » Tout sur – l’Algérie » citant l’Agence Fars News. Notons que ces déclarations interviennent moins d’un mois après la rencontre entre Abdelaziz Bouteflika et le président iranien Mahmoud Ahmadinejad à Alger, lors de l’escale technique de ce dernier en route vers New York.
Les intentions de développer les relations économiques ne datent d’aujourd’hui, mais elles tendent à se dessiner avec plus de précisions. Un accord de libre-échange entre l’Algérie et l’Iran est envisagé dans un proche avenir. En effet, lors d’une rencontre entre le ministre iranien du Commerce Mehdi Qazanfari, et l’ambassadeur d’Algérie en Iran, M. Soufiane Mimouni, à Téhéran, en août dernier, une information rapportée par la Fars News Agency évoque un cadre plus général d’un accord de libre-échange entre l’Iran et les pays « africains musulmans ». Au début du mois, Babak Afqahi, adjoint du ministre du Commerce iranien avait déjà évoqué la volonté de l’Iran de développer la coopération économique avec Alger.
Il avait soumis à l’ambassadeur algérien à Téhéran le projet de formation d’une commission commerciale commune entre les deux pays. « Nous espérons que les Algériens nous envoient leurs projets prioritaires », avait-il ajouté, précisant que Téhéran est prêt à signer un accord commercial préférentiel avec l’Algérie. Rappelons que le volume des échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Iran reste modeste. Il est estimé à plus de 50 millions de dollars à la fin 2008 et il ne dépasserait pas la soixantaine de millions en 2009, selon la Chambre algérienne de commerce et de d’industrie (Caci).
Concernant les investissements iraniens en Algérie, il convient de signaler qu’Alger et Téhéran ont signé, en juillet, un contrat de 220 millions d’euros pour la construction d’une cimenterie en Algérie et un accord portant sur la réalisation d’une unité de fabrication de wagons dans la région d’Annaba. En tant que pays recelant d’énormes ressources énergétiques, les relations entre les deux pays se tournent davantage vers la sécurité énergétique.
source: Le maghreb
Mr le Ministre J.P.Raffarin ne connaît pas encore son «homologue» Algérien
Écrit par Merouane Korso
Un peu plus d’un mois, après l’annonce par l’Elysée de la nomination de M. Jean-Pierre Raffarin le «Monsieur Algérie» pour les questions économiques entre les deux pays, à Alger, aucun nom n’a été pour le moment avancé, ni annoncé. Rien. Comme si à Alger on attend quelque chose de plus de Paris.
Tous les clignotants (économiques) devraient être au vert entre Paris et Alger, après la visite au mois de septembre dernier, quelques jours après cette annonce, de la secrétaire d’Etat française chargée du Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, à la tête d’une importante délégation d’hommes d’affaires français. Objectif : préparer le terrain au retour en force des investisseurs français sur le marché algérien, et défricher le terrain pour régler quelques différends commerciaux toujours en suspens. Mais, depuis, rien. Pourtant, lorsqu’en fin d’après midi, le 8 septembre dernier, l’ex-Premier ministre français Jean Pierre Raffarin annonce qu’il a été nommé par le Président Sarkozy pour les questions économiques bilatérales entre Paris et Alger, beaucoup avaient vite fait de penser que les gros nuages qui assombrissaient le climat politique et économique entre les deux pays commençaient à se dissiper.
Raffarin, lever les obstacles
Jean-Pierre Raffarin, en publiant la lettre de mission du Président Nicolas Sarkozy, indique avoir été chargé «d'une mission sur la coopération économique entre la France et l'Algérie et le développement des investissements dans les deux pays». «Cette mission aura pour but d'identifier et de lever les obstacles entre la France et l'Algérie pour leurs investissements économiques respectifs», précise M.Raffarin. En fait, la nomination de M.Raffarin a été voulue par Paris et Alger pour relancer leur coopération économique et commerciale. Dans sa lettre de mission qu’il a transmis à Raffarin, Nicolas Sarkozy révèle ainsi que le Premier ministre algérien M.Ahmed Ouyahia et le Secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, se sont «accordés sur l'opportunité de confier de part et d'autre le suivi de ces relations à une personnalité de haut niveau, dont le rôle serait notamment de coordonner la coopération économique franco-algérienne ainsi que le développement des investissements français en Algérie et algériens en France».
Silence à Alger
A Alger, un mois après cette annonce, on ne connaît pas encore la «personnalité» algérienne qui serait investie d’une telle mission. Bien sûr, c’est au Président Abdelaziz Bouteflika que revient la charge de nommer un «Monsieur France» pour représenter et défendre les intérêts économiques algériens en France. A moins que la question ne soit pas une priorité pour l’Algérie, des dossiers urgents sont sur la table. Alger prend son temps, quitte à jouer sur les nerfs du partenaire et adversaire ? Concrètement, c’est la France qui gagne à ce jeu : en 2009, la France, premier partenaire de l’Algérie, a exporté pour un montant de 6,14 milliards de dollars. A la fin Août 2009, elle en est déjà à 5 milliards de dollars.
L'Emir de l'Etat du Koweït en visite officielle en Algérie aujourd’hui et demain
A l’invitation du Président Bouteflika : L'Emir de l'Etat du Koweït en visite officielle en Algérie aujourd’hui et demain
L'Emir du Koweït, Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah effectuera les 12 et 13 octobre une visite officielle en Algérie à l'invitation du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika
L'Emir du Koweït, Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah effectuera les 12 et 13 octobre une visite officielle en Algérie à l'invitation du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a indiqué hier, un communiqué de la Présidence de la République. Cette visite s'inscrit dans le cadre de la consolidation des relations de fraternité et de coopération bilatérale
Mr Youcef Yousfi, ministre de l’Energie et des Mines “La création de l'Opep a constitué un événement majeur dans l'histoire de l'industrie pétrolière
C’est en présence d’un parterre prestigieux d’anciens hauts responsables au sein de l’Organisation, dont son ancien président, le Dr Chakib Khelil, que le ministre de l'Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, a prononcé un discours hier, à l’occasion du 50e anniversaire de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP).
C’est en présence d’un parterre prestigieux d’anciens hauts responsables au sein de l’Organisation, dont son ancien président, le Dr Chakib Khelil, que le ministre de l'Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, a prononcé un discours hier, à l’occasion du 50e anniversaire de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP).
La célébration de cet anniversaire revêt une double importance puisque, comme l’a rappelé M. Yousfi, « l'Algérie a non seulement accueilli une première réunion de l'Organisation en 1970, mais elle a également été à l’origine au lendemain du relèvement exceptionnel des prix, de la tenue à Alger, du 1er sommet des Chefs d'Etat de l'Opep en 1975.
Un sommet historique au cours duquel l'Organisation a réaffirmé le principe intangible de la souveraineté pleine et entière des pays producteurs sur l'exploitation de leurs ressources naturelles.
Le ministre indiquera dans ce contexte, que la réunion d'Alger a été également « l'occasion pour les pays membres d'exprimer leur solidarité concrète et conséquente avec les autres pays en développement en créant le Fonds de l'Opep pour le développement international. » Ce Fonds accorde des prêts à des conditions préférentielles, et, aussi, des dons pour les pays les moins avancés.
M. Yousfi qui s’exprimait au siège de son département a souligné le fait que l'Algérie a contribué « activement » à l'action de l'Opep, dès son adhésion à cette Organisation pétrolière en 1969, précisant en outre, que l'Algérie a eu à jouer un rôle important « et parfois décisif » dans les décisions et orientations de l'Opep.
Il a estimé que la création de l'Organisation constitue « un événement majeur » dans l'histoire de l'industrie pétrolière et elle a permis de « libérer progressivement les prix du pétrole des mains d'une poignée de compagnies pétrolières. »
Evoquant les grands challenges auxquels fait désormais face cette Organisation, le ministre a mis en exergue les nouvelles donnes mondiales, expliquant que les prospectives doivent tabler sur de nouveaux défis jusque-là inconnus, tels que la préservation des ressources actuelles pour les générations futures, la protection de l’environnement et la maîtrise de technologies de plus en plus évoluées. De même, il est question de préserver les intérêts des pays membres, d’œuvrer pour la garantie de recettes stables pour les pays producteurs et un revenu satisfaisant pour les investisseurs ainsi qu'une offre suffisante et continue de pétrole pour les pays consommateurs à des prix raisonnables et équitables, a-t-il estimé.
L'Organisation, a-t-il ajouté, «a instauré et a renforcé une coopération et un dialogue transparent entre pays producteurs et pays consommateurs.»
Par ailleurs, le ministre a passé en revue le parcours de l'Organisation durant le demi-siècle de son existence rappelant que l'Opep a survécu aux différentes crises avec l'objectif d'optimiser ses revenus pétroliers.
• Intervenant à son tour, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, M. Moussa Benhamadi, a mis en exergue la participation de son département à ce 50e anniversaire à travers l'émission de deux timbres-poste à 15 et 38 DA consacrés à cet événement.
Une exposition de photos d'événements importants dans l'histoire de l'Opep a été organisée au siège du ministère de l'Energie et des Mines pour marquer ce 50e anniversaire de l'Organisation. Il faut rappeler que cette Organisation est née le 14 septembre 1960 à Bagdad, à l'issue d'une rencontre entre cinq pays producteurs : Arabie saoudite, Irak, Iran, Koweït et Venezuela. Sa création s'inscrivait dans une dynamique d'émancipation des pays du Sud, sur un marché contrôlé par les compagnies anglo-saxonnes.
Un demi-siècle plus tard, l'Organisation compte 12 membres, qui produisent près de 40% de la production mondiale d'hydrocarbures et possèdent 70% des réserves prouvées de brut de la planète, de quoi lui assurer durablement une capacité d'influence significative.
Amel Zemouri
A propos de l’Opep
Basée à Vienne, l'Organisation s'est pleinement imposée en octobre 1973 lorsque les membres arabes de l'Opep décrètent un embargo des exportations contre les pays occidentaux soutenant Israël.
En quelques mois, les prix du brut quadruplent : ce premier choc pétrolier consacre l'importance du cartel et incite les pays industrialisés à fonder l'Agence internationale de l'énergie (AIE) pour défendre leurs intérêts.
L'Opep restera ensuite un acteur incontournable même si sa puissance diminue avec l'arrivée de nouveaux acteurs : suite à un nouveau pic des cours du brut en 1979, des pays n'appartenant pas à l'Opep développent de nouveaux gisements (mer du Nord et golfe du Mexique, notamment).
A partir des années 1980, l'Opep représente moins de la moitié de la production pétrolière mondiale. Elle établit alors son fameux système de quotas qui lui permettra de peser encore ponctuellement sur l'offre mondiale.
La récente crise financière et le ralentissement de l'économie mondiale, qui ont provoqué l'effondrement des prix du baril à quelque 33 dollars en 2008, a représenté un coup de semonce : l'Opep a été contrainte de tailler dans sa production, ses membres appliquant la quasi-totalité (80%) des baisses décidées.
Et loin de s’en formaliser, Abdallah El-Badri se félicite aujourd'hui : « Nos mesures (en 2008-2009) n'ont pas seulement maintenu les prix et restauré un peu de stabilité sur un marché volatile, elles ont aussi conduit à soutenir la reprise économique mondiale. Tout cela confirme le statut de l'Opep comme l'une des institutions les plus influentes dans le monde ».
Il faut dire qu’à court et moyen termes, l'Opep peut compter sur ses immenses réserves pour maintenir son rang, surtout si la demande mondiale redémarre avec la reprise économique.
En effet, selon un récent rapport de l’Agence internationale de l’énergie, la demande mondiale d'or noir devrait atteindre en moyenne environ 86,62 millions de barils/jour en 2010, ce qui représente une augmentation de près de 1,9 million de barils par rapport à l'an dernier.
Amel Z.
Développement énergétique de l’Afrique
Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Lundi 11 octobre 2010.
Le 21ème congrès mondial de l’énergie qui s’est tenu à Montréal du 12 au 16 septembre 2010 a été une occasion de débattre de questions stratégiques liées notamment au développement énergétique de l’Afrique. En dépit de son fort potentiel énergétique, ce continent demeure très en retard en matière d’accès à l’énergie : moins de 30% de la population africaine bénéficie de l’électricité. Leur consommation, à usage domestique le plus élémentaire, est la plus basse au monde..
Dans son allocution prononcée le 13 septembre 2010 lors de la session consacrée à l’Afrique, le Président du Comité Algérien de l’Energie et Président-directeur général de Sonelgaz, M. Noureddine Boutarfa est revenu sur les caractéristiques de la consommation énergétique en Afrique qui représente « moins du tiers de la moyenne mondiale avec une prédominance de la biomasse comme énergie primaire en Afrique Sub-saharienne » et sur les enjeux liés au développement énergétique de cette partie du monde où les radiations solaires sont parmi les plus importantes du monde (de l’ordre de 5 à 6 KWh/m2). En effet, l’avenir du renouvelable et des énergies propres se jouera en grande partie en Afrique. C’est pourquoi, le PDG de Sonelgaz s’est dit convaincu que ce continent est en mesure de répondre à ses besoins en énergie de même que ceux du monde entier pour peu que des projets responsables, complémentaires et d’envergure soient concrétisés et que les financements soient trouvés. Il en a appelé d’ailleurs à « l’appui et le concours des Etats Sponsors et de la communauté financière et industrielle internationale » sans lesquels les projets de développement de l’Afrique seront compromis..
Le Trans-Saharian Gas Pipeline Nigéria-Algérie (TSGP) et l’Initiative Desertec sont les deux grands projets commentés par le Président du Comité Algérien de l’Energie. Selon lui, outre la problématique de financement que les bénéficiaires doivent lever, la réussite de ces projets ne peut être parfaitement profitable pour les populations africaines que si l’Afrique s’engage durablement dans la maîtrise du processus technologique et se libère définitivement de sa dépendance, notamment lorsqu’il s’agit de l’utilisation de ses potentialités énergétiques..
Le PDG de Sonelgaz n’a pas manqué à ce propos d’évoquer l’expérience algérienne en la matière et son ambition, à moyen et long terme, de mettre en oeuvre une véritable industrie du solaire. L’intégration en 2009 de la société Rouiba Eclairage dans le Groupe Sonelgaz répond justement à cette stratégie de développer non pas une simple usine de fabrication de panneaux mais une véritable industrie du renouvelable. La mission dont a été investie Rouiba Eclairage de réaliser une usine de fabrication de panneaux solaires, unique en Afrique, d’une puissance totale de 50 MW/an à partir de fin 2012-2013 s’inscrit comme un élément central de mise en oeuvre de cette stratégie. D’ici 2020, le Groupe compte investir plus de 150 milliards de dinars pour réaliser et installer une capacité de production de 500MW en photovoltaïque et en éolien : « le projet de construction d’une usine de fabrication de panneaux photovoltaïques, y compris les cellules, d’une capacité de 50 MW par an à Rouiba (Alger) - et dont la mise en production est attendue fin 2012 - s’inscrit dans cet objectif », a-t-il souligné. M. Boutarfa a ainsi appelé les pays africains à « renforcer davantage leur coopération pour éliminer les obstacles de nature institutionnelle qui freinent l’accès à cette maitrise technologique et à la réalisation de l’intégration régionale »..
Insistant sur le génie local, la formation et la nécessité du transfert du savoir et de la technologie, le PDG de Sonelgaz a déclaré que l’Afrique doit saisir cette opportunité historique de développer de la compétence, notamment dans le domaine du renouvelable. L’Afrique a-t-il ajouté, « ne doit plus être un simple pourvoyeur d’énergie ». L’Afrique doit, a-t-il conclu, « émerger en tant qu’acteur influent dans les échanges commerciaux mondiaux et ce, au bénéfice des populations africaines »..
SONELGAZ.
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Lundi 11 octobre 2010.
Le 21ème congrès mondial de l’énergie qui s’est tenu à Montréal du 12 au 16 septembre 2010 a été une occasion de débattre de questions stratégiques liées notamment au développement énergétique de l’Afrique. En dépit de son fort potentiel énergétique, ce continent demeure très en retard en matière d’accès à l’énergie : moins de 30% de la population africaine bénéficie de l’électricité. Leur consommation, à usage domestique le plus élémentaire, est la plus basse au monde..
Dans son allocution prononcée le 13 septembre 2010 lors de la session consacrée à l’Afrique, le Président du Comité Algérien de l’Energie et Président-directeur général de Sonelgaz, M. Noureddine Boutarfa est revenu sur les caractéristiques de la consommation énergétique en Afrique qui représente « moins du tiers de la moyenne mondiale avec une prédominance de la biomasse comme énergie primaire en Afrique Sub-saharienne » et sur les enjeux liés au développement énergétique de cette partie du monde où les radiations solaires sont parmi les plus importantes du monde (de l’ordre de 5 à 6 KWh/m2). En effet, l’avenir du renouvelable et des énergies propres se jouera en grande partie en Afrique. C’est pourquoi, le PDG de Sonelgaz s’est dit convaincu que ce continent est en mesure de répondre à ses besoins en énergie de même que ceux du monde entier pour peu que des projets responsables, complémentaires et d’envergure soient concrétisés et que les financements soient trouvés. Il en a appelé d’ailleurs à « l’appui et le concours des Etats Sponsors et de la communauté financière et industrielle internationale » sans lesquels les projets de développement de l’Afrique seront compromis..
Le Trans-Saharian Gas Pipeline Nigéria-Algérie (TSGP) et l’Initiative Desertec sont les deux grands projets commentés par le Président du Comité Algérien de l’Energie. Selon lui, outre la problématique de financement que les bénéficiaires doivent lever, la réussite de ces projets ne peut être parfaitement profitable pour les populations africaines que si l’Afrique s’engage durablement dans la maîtrise du processus technologique et se libère définitivement de sa dépendance, notamment lorsqu’il s’agit de l’utilisation de ses potentialités énergétiques..
Le PDG de Sonelgaz n’a pas manqué à ce propos d’évoquer l’expérience algérienne en la matière et son ambition, à moyen et long terme, de mettre en oeuvre une véritable industrie du solaire. L’intégration en 2009 de la société Rouiba Eclairage dans le Groupe Sonelgaz répond justement à cette stratégie de développer non pas une simple usine de fabrication de panneaux mais une véritable industrie du renouvelable. La mission dont a été investie Rouiba Eclairage de réaliser une usine de fabrication de panneaux solaires, unique en Afrique, d’une puissance totale de 50 MW/an à partir de fin 2012-2013 s’inscrit comme un élément central de mise en oeuvre de cette stratégie. D’ici 2020, le Groupe compte investir plus de 150 milliards de dinars pour réaliser et installer une capacité de production de 500MW en photovoltaïque et en éolien : « le projet de construction d’une usine de fabrication de panneaux photovoltaïques, y compris les cellules, d’une capacité de 50 MW par an à Rouiba (Alger) - et dont la mise en production est attendue fin 2012 - s’inscrit dans cet objectif », a-t-il souligné. M. Boutarfa a ainsi appelé les pays africains à « renforcer davantage leur coopération pour éliminer les obstacles de nature institutionnelle qui freinent l’accès à cette maitrise technologique et à la réalisation de l’intégration régionale »..
Insistant sur le génie local, la formation et la nécessité du transfert du savoir et de la technologie, le PDG de Sonelgaz a déclaré que l’Afrique doit saisir cette opportunité historique de développer de la compétence, notamment dans le domaine du renouvelable. L’Afrique a-t-il ajouté, « ne doit plus être un simple pourvoyeur d’énergie ». L’Afrique doit, a-t-il conclu, « émerger en tant qu’acteur influent dans les échanges commerciaux mondiaux et ce, au bénéfice des populations africaines »..
SONELGAZ.
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Libellés :
Développement énergétique de l’Afrique
La CDG débloque 500 MDH pour le fonds InfraMed
La Caisse de dépôt et de gestion (CDG) vient d’injecter 500 millions de DH dans le fonds d’investissement baptisé InfraMaroc dédié au financement des grands projets d’infrastructures. La CDG détiendra ainsi 17% du capital du fonds qui, lui, atteint 3 milliards de DH. InfraMaroc s’inscrit dans le cadre d’un fonds d’investissement plus global, InfraMed, créée début 2010 par les homologues de la CDG en Espagne et en France, dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée, en vue de financer les infrastructures dans la région MENA
France 24 en arabe H24
CHRISTINE OCKRENT L’A ANNONCé HIER À ALGER
La chaîne garde le même contenu et le même principe, à savoir traiter de l’information internationale avec une perspective française.
France 24 en arabe sera lancée dès demain à 11 heures (heure algérienne), a annoncé, Christine Ockrent, directrice générale déléguée de France 24 qui a animé, hier après-midi, une conférence de presse à la salle Hamma (hôtel Sofitel), annonçant le lancement des 24 heures sur 24 en langue arabe, après quatre années d’existence de cette chaîne d’information continue. “C’est pour nous un bond en avant dont nous sommes particulièrement fiers parce que nous considérons qu’il est très important qu’une chaîne française s’exprime dans l’une des grandes langues du monde. Une langue qui est parlée par quelque trois cent millions de locuteurs”, a déclaré Mme Ockrent, qui a également révélé que le choix d’Alger pour annoncer en avant-première le lancement de la version arabophone de la chaîne n’était pas fortuit. “Alger est toujours pour nous la première étape dès qu’il s’agit de vous parler de France 24. L’Algérie pour nous est un pays majeur dans la manière dont nous abordons ce lancement des 24 heures”, a-t-elle appuyé. En outre, France 24 garde le même contenu et le même principe, à savoir traiter l’information internationale avec une perspective française. Le passage à 24 heures d’arabe est une manière de conquérir le locuteur arabophone, en lui proposant une vision et un traitement français de l’actualité. Pour Mme Ockrent, “pourquoi passer à 24 heures d’arabe quand on s’appelle France 24 ? Précisément parce qu’on s’appelle France 24. Il est évident que ce que l’on a l’habitude d’appeler le monde arabe - moi je préfère l’appeler les mondes arabes - est pour tous les grands médias d’information aujourd’hui à la fois un enjeu, un marché et un test majeur”. Et d’ajouter : “Ce que nous savons, c’est que depuis qu’on est passé à dix heures, et ce n’est pas une mesure d’audience, c’est une mesure de notoriété, nous savons que 17% de la cible que nous visons dans les pays du Maghreb, non seulement nous connaissent mais nous suivent.” En plus d’offrir plus de choix aux téléspectateurs, elle a également insisté sur le fait que France 24 a une manière particulière de traiter l’information, et c’est sans doute le plus qu’apporterait cette nouvelle chaîne au paysage audiovisuel arabophone. “Nous avons une manière de débattre, de confronter les points de vues, d’alimenter des visions contradictoires complémentaires que nous espérons enrichissantes dans nos débats sur l’évolution de nos sociétés, sur l’économie bien sûr, sur les contrastes et la complexité du monde, que la télévision qui est un média simplificateur se doit d’expliquer”, a-t-elle estimé, considérant que France 24 propose de traiter l’information et surtout de regrouper les évènements en les situant dans un contexte, d’autant qu’il y a “dans le monde d’aujourd’hui, une confrontation permanente, une comparaison permanente, un besoin permanent - et de plus en plus avec les jeunes générations - de comparer les informations, de comparer les modes de traitement, de comparer les points de vue, de comparer les visions du monde ou les visions des sociétés”.
Par ailleurs, la version arabophone de France 24 n’accordera pas un intérêt particulier à l’actualité algérienne, maghrébine ou arabe. Même si “l’Algérie est un pays très important pour la France et pour l’Europe, c’est aussi un pays très important pour les autres pays du Moyen-Orient”, il n’y aura pas un traitement particulier de son actualité puisque France 24 doit conserver son cachet de chaîne française d’information internationale. “L’intérêt d’une chaîne d’information internationale qui est encore une fois davantage libérée des contraintes nationales ou régionales, c’est justement d’offrir une information qui n’est pas justement spécifique pour tel ou tel pays mais une information d’intérêt général”, a-t-elle expliqué. En même temps, ce sera en fonction des besoins des téléspectateurs et de l’actualité. S’agissant du réseau arabophone de correspondants, il sera renforcé car, comme l’a appuyé Mme Ockrent, “nous sommes en train de construire”. Christine Ockrent a également évoqué la liberté éditoriale dont jouit France 24, en la comparant à celle de la BBC.
Mais face à la version arabophone de cette chaîne ambitieuse, se dresse la très populaire Al-Jazeera qui a une très grande audience au Maghreb, ainsi que la BBC qui a beaucoup de téléspectateurs au Moyen-Orient.
3 mots clés du Président M. Abdelaziz Bouteflika, : Paix , Sécurité , Stabilité
“Le Monde arabe est bien placé pour contribuer à l’émergence d’une aire afro-arabe de paix et de prospérité”
Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a prononcé une allocution en séance à huis clos lors du 2e sommet afro-arabe, hier à Syrte (Libye), dont voici le texte intégral :
“ Monsieur le Président et cher frère Guide de la Révolution libyenne,
Majestés,
Excellences,
Messieurs les Chefs d’Etat et de gouvernement,
Altesses,
Mesdames, Messieurs,
Je tiens tout d’abord à féliciter le Guide Maamar El Gueddafi qui a pris l’initiative de convier les dirigeants africains et arabes en vue de relancer et approfondir les relations multiformes entre leurs deux ensembles.
Nous sommes convaincus que le présent sommet marquera un nouveau départ de portée ambitieuse pour un partenariat stratégique afro-arabe permanent, plus dense et plus fructueux.
Monsieur le Président,
Etroitement imbriqués au plan géographique, le Monde arabe et l’Afrique sont unis par des liens séculaires d’échanges économiques, culturels et civilisationnels. Ils ont su forger un partenariat politique solide et écrit ensemble des pages glorieuses de la diplomatie de combat au service des causes justes.
Le sommet arabe d’Alger de novembre 1973 a ouvert la voie à l’institutionnalisation des liens de solidarité et de coopération des pays arabes avec l’Afrique. Le lancement à cette occasion d’un processus de mise en place d’institutions financières multilatérales arabes dédiées au développement économique et social de l’Afrique, a marqué un tournant hautement significatif appelant naturellement à la définition d’une stratégie de partenariat diversifié.
C’est cette dynamique qui a conduit à la tenue, en 1977, du premier sommet afro-arabe qui visait notamment à consolider le partenariat politique qui lie le Monde arabe au continent africain, à l’approfondir et à l’élargir à d’autres domaines prometteurs de coopération.
Notre rencontre d’aujourd’hui nous permettra d’évaluer les réalisations de ce partenariat depuis que ses principes et ses axes d’action ont été consacrés par la Déclaration du Caire. Il s’agira aussi d’organiser une mobilisation rationnelle des atouts considérables de nos deux régions pour élever notre partenariat au niveau d’exemplarité auquel nous pouvons légitimement aspirer.
Les pays africains, comme les pays arabes, ont été durement affectés par la mondialisation accélérée des processus de production des biens et services, des courants d’échanges et des flux de capitaux.
Chacun de nos pays a réalisé que le nouveau contexte international présente des opportunités, mais que c’est aussi un vecteur d’instabilité. Il est donc important d’accélérer l’intégration régionale, seule à même de permettre de relever les défis du développement. Il en est de même pour la recherche de la concertation et de l’action commune au service de la paix et de la stabilité et de relations économiques internationales plus équitables, dont les enjeux sont cruciaux pour nos deux régions.
La première de nos préoccupations devrait concerner les questions de la paix, de la sécurité et de la stabilité. Ce sont-là des domaines où nos deux régions connaissent des difficultés certaines et font encore face à des défis majeurs.
De plus, il s’agit des conditions nécessaires à la viabilité de tout processus de développement économique et social.
Cet objectif appelle une concertation politique régulière et plus étroite pour aborder de manière solidaire dans les fora internationaux compétents, notamment, la question palestinienne et celle des conflits en Afrique. Le soutien réciproque et le développement de synergies entre les architectures respectives de paix et sécurité de l’Union africaine et de la Ligue arabe nécessite la mise en place de mécanismes conjoints pour des contacts suivis entre les instances dirigeantes des deux organisations.
L’injustice subie par le peuple palestinien perdure. Les termes d’une solution juste et durable, autour desquels les rangs arabo-africains sont soudés, n’ont pas changé. Il est donc important que nous renouvelions notre soutien au droit inaliénable du peuple palestinien à son propre Etat indépendant avec El-Qods pour capitale, et que nous lui manifestions une solidarité sans faille dans sa lutte courageuse sur une voie encore parsemée d’embûches.
La solidarité et l’entente arabo-africaines doivent également encourager l’Afrique à trouver, elle-même, des solutions à ses problèmes en matière de paix et de sécurité.
Nous devons intensifier nos efforts pour encourager les parties au Soudan et en Somalie à ne ménager aucun effort dans la recherche et la mise en œuvre d’un règlement juste et durable fondé sur l’équité et la fraternité et tourné vers la réconciliation, la stabilité et le développement.
Notre partenariat doit se fonder sur une coopération vigoureuse pour le développement économique et social. Dans ce contexte, il est clair qu’il est indispensable d’établir des priorités pour une meilleure concentration des efforts, un suivi systématique et des résultats tangibles.
A cet égard, les priorités identifiées dans le cours des préparatifs de notre sommet nous paraissent constituer un choix judicieux. Il s’agit, d’une part, de promouvoir les investissements et le commerce entre les pays des deux régions et, d’autre part, de coopérer davantage dans le domaine de l’agriculture où des complémentarités notables existent et devraient être exploitées au bénéfice de la sécurité alimentaire de l’ensemble de la zone afro-arabe.
En Algérie et depuis notre indépendance, nous nous sommes investis activement dans la promotion de liens économiques multiformes avec des deux régions qui constituent pour nous des aires naturelles d’appartenance. Nos politiques de développement prennent à cœur le souci de contribuer à l’intégration au sein de chacun des deux ensembles et à ériger des passerelles de coopération entre eux.
Nous avons aussi été animés par le souci de promouvoir le désenclavement et le développement socioéconomique des zones situées de part et d’autre de nos frontières avec le Mali et le Niger, au bénéfice des populations de ces zones et du rapprochement entre nos peuples.
C’est ainsi que dès 1968, notre législation a consacré le commerce de troc avec le Mali et le Niger. Ces relations privilégiées dans le cadre du commerce transfrontalier bénéficient d’une exonération, que nous avons accordée unilatéralement, des droits de douane et de formalités de commerce extérieur pour les produits échangés dans le cadre du commerce de troc avec nos frères maliens et nigériens.
L’Algérie se fait également un devoir de participer aux principales foires commerciales organisées en Afrique. Les instances bilatérales mixtes de coopération chargées d’impulser notre coopération et nos échanges sont présidées par des personnalités de rang élevé et bénéficient d’une attention soutenue des pouvoirs publics pour saisir toutes les opportunités de porter nos rapports économiques à un niveau en rapport avec l’excellence des liens politiques et de fraternité qui unissent nos gouvernements et nos peuples.
Dans le cadre de notre coopération avec l’Afrique, nous avons réalisé un grand nombre de projets conjoints. Nous continuons à œuvrer à intensifier nos efforts de promotion du commerce et de l’investissement.
C’est ainsi que nous avons engagé des négociations en vue d’un accord de commerce et d’investissement avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine. C’est dans le même esprit que nous avons engagé des pourparlers préliminaires avec la COMESA pour explorer les initiatives possibles pour renforcer les liens économiques et commerciaux avec cet ensemble dynamique.
Le partenariat arabo-africain doit accorder une grande importance à la dimension culturelle et humaine. Pour avoir accueilli, en 1969, puis en 2009, deux Festivals culturels panafricains et organisé les activités liées à la Proclamation d’Alger capitale de la culture arabe en 2007, l’Algérie est pleinement consciente de l’importance de la valorisation du patrimoine culturel inestimable des deux régions, en tant que facteur de rapprochement et de compréhension entre nos peuples.
De plus, ayant formé plus de 40.000 cadres africains dans les universités et instituts algériens depuis l’indépendance et consacrant plus du tiers du budget national à l’éducation et à la formation, nous accordons toute leur importance aux ressources humaines dans le développement durable de nos pays et l’épanouissement de nos peuples.
En outre, le développement des capacités institutionnelles et humaines en matière de conception et de gestion des projets industriels, agricoles et de services peut ouvrir un vaste champ à la coopération et aux échanges d’expériences entre les deux régions.
Monsieur le Président,
L’institutionnalisation du sommet afro-arabe avec une périodicité triennale et les rencontres régulières des ministres des Affaires étrangères et des comités sectoriels représentent des mesures susceptibles de répondre à notre souci de traduire nos engagements en réalité sur le terrain.
Nous devons nous féliciter de la disponibilité des dirigeants de la Banque africaine de développement, de la Banque islamique de développement, de la BADEA, de la Commission économique pour l’Afrique et de l’Agence du NEPAD à mobiliser à cette fin leur expertise et leurs ressources.
Monsieur le Président,
Les conditions les plus favorables sont aujourd’hui réunies pour un essor des relations afro-arabes. Le potentiel de croissance de l’Afrique est aujourd’hui reconnu par tous. Avec ses ressources, son expérience et son compagnonnage traditionnel avec l’Afrique dans les moments difficiles, le Monde arabe est bien placé pour contribuer à l’émergence d’une aire afro-arabe de paix et de prospérité.
Les décisions de notre sommet marqueront un jalon essentiel sur cette voie. Il nous appartient de travailler sans relâche à la mise en œuvre des programmes communs ambitieux que nous nous sommes tracés.”
Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a prononcé une allocution en séance à huis clos lors du 2e sommet afro-arabe, hier à Syrte (Libye), dont voici le texte intégral :
“ Monsieur le Président et cher frère Guide de la Révolution libyenne,
Majestés,
Excellences,
Messieurs les Chefs d’Etat et de gouvernement,
Altesses,
Mesdames, Messieurs,
Je tiens tout d’abord à féliciter le Guide Maamar El Gueddafi qui a pris l’initiative de convier les dirigeants africains et arabes en vue de relancer et approfondir les relations multiformes entre leurs deux ensembles.
Nous sommes convaincus que le présent sommet marquera un nouveau départ de portée ambitieuse pour un partenariat stratégique afro-arabe permanent, plus dense et plus fructueux.
Monsieur le Président,
Etroitement imbriqués au plan géographique, le Monde arabe et l’Afrique sont unis par des liens séculaires d’échanges économiques, culturels et civilisationnels. Ils ont su forger un partenariat politique solide et écrit ensemble des pages glorieuses de la diplomatie de combat au service des causes justes.
Le sommet arabe d’Alger de novembre 1973 a ouvert la voie à l’institutionnalisation des liens de solidarité et de coopération des pays arabes avec l’Afrique. Le lancement à cette occasion d’un processus de mise en place d’institutions financières multilatérales arabes dédiées au développement économique et social de l’Afrique, a marqué un tournant hautement significatif appelant naturellement à la définition d’une stratégie de partenariat diversifié.
C’est cette dynamique qui a conduit à la tenue, en 1977, du premier sommet afro-arabe qui visait notamment à consolider le partenariat politique qui lie le Monde arabe au continent africain, à l’approfondir et à l’élargir à d’autres domaines prometteurs de coopération.
Notre rencontre d’aujourd’hui nous permettra d’évaluer les réalisations de ce partenariat depuis que ses principes et ses axes d’action ont été consacrés par la Déclaration du Caire. Il s’agira aussi d’organiser une mobilisation rationnelle des atouts considérables de nos deux régions pour élever notre partenariat au niveau d’exemplarité auquel nous pouvons légitimement aspirer.
Les pays africains, comme les pays arabes, ont été durement affectés par la mondialisation accélérée des processus de production des biens et services, des courants d’échanges et des flux de capitaux.
Chacun de nos pays a réalisé que le nouveau contexte international présente des opportunités, mais que c’est aussi un vecteur d’instabilité. Il est donc important d’accélérer l’intégration régionale, seule à même de permettre de relever les défis du développement. Il en est de même pour la recherche de la concertation et de l’action commune au service de la paix et de la stabilité et de relations économiques internationales plus équitables, dont les enjeux sont cruciaux pour nos deux régions.
La première de nos préoccupations devrait concerner les questions de la paix, de la sécurité et de la stabilité. Ce sont-là des domaines où nos deux régions connaissent des difficultés certaines et font encore face à des défis majeurs.
De plus, il s’agit des conditions nécessaires à la viabilité de tout processus de développement économique et social.
Cet objectif appelle une concertation politique régulière et plus étroite pour aborder de manière solidaire dans les fora internationaux compétents, notamment, la question palestinienne et celle des conflits en Afrique. Le soutien réciproque et le développement de synergies entre les architectures respectives de paix et sécurité de l’Union africaine et de la Ligue arabe nécessite la mise en place de mécanismes conjoints pour des contacts suivis entre les instances dirigeantes des deux organisations.
L’injustice subie par le peuple palestinien perdure. Les termes d’une solution juste et durable, autour desquels les rangs arabo-africains sont soudés, n’ont pas changé. Il est donc important que nous renouvelions notre soutien au droit inaliénable du peuple palestinien à son propre Etat indépendant avec El-Qods pour capitale, et que nous lui manifestions une solidarité sans faille dans sa lutte courageuse sur une voie encore parsemée d’embûches.
La solidarité et l’entente arabo-africaines doivent également encourager l’Afrique à trouver, elle-même, des solutions à ses problèmes en matière de paix et de sécurité.
Nous devons intensifier nos efforts pour encourager les parties au Soudan et en Somalie à ne ménager aucun effort dans la recherche et la mise en œuvre d’un règlement juste et durable fondé sur l’équité et la fraternité et tourné vers la réconciliation, la stabilité et le développement.
Notre partenariat doit se fonder sur une coopération vigoureuse pour le développement économique et social. Dans ce contexte, il est clair qu’il est indispensable d’établir des priorités pour une meilleure concentration des efforts, un suivi systématique et des résultats tangibles.
A cet égard, les priorités identifiées dans le cours des préparatifs de notre sommet nous paraissent constituer un choix judicieux. Il s’agit, d’une part, de promouvoir les investissements et le commerce entre les pays des deux régions et, d’autre part, de coopérer davantage dans le domaine de l’agriculture où des complémentarités notables existent et devraient être exploitées au bénéfice de la sécurité alimentaire de l’ensemble de la zone afro-arabe.
En Algérie et depuis notre indépendance, nous nous sommes investis activement dans la promotion de liens économiques multiformes avec des deux régions qui constituent pour nous des aires naturelles d’appartenance. Nos politiques de développement prennent à cœur le souci de contribuer à l’intégration au sein de chacun des deux ensembles et à ériger des passerelles de coopération entre eux.
Nous avons aussi été animés par le souci de promouvoir le désenclavement et le développement socioéconomique des zones situées de part et d’autre de nos frontières avec le Mali et le Niger, au bénéfice des populations de ces zones et du rapprochement entre nos peuples.
C’est ainsi que dès 1968, notre législation a consacré le commerce de troc avec le Mali et le Niger. Ces relations privilégiées dans le cadre du commerce transfrontalier bénéficient d’une exonération, que nous avons accordée unilatéralement, des droits de douane et de formalités de commerce extérieur pour les produits échangés dans le cadre du commerce de troc avec nos frères maliens et nigériens.
L’Algérie se fait également un devoir de participer aux principales foires commerciales organisées en Afrique. Les instances bilatérales mixtes de coopération chargées d’impulser notre coopération et nos échanges sont présidées par des personnalités de rang élevé et bénéficient d’une attention soutenue des pouvoirs publics pour saisir toutes les opportunités de porter nos rapports économiques à un niveau en rapport avec l’excellence des liens politiques et de fraternité qui unissent nos gouvernements et nos peuples.
Dans le cadre de notre coopération avec l’Afrique, nous avons réalisé un grand nombre de projets conjoints. Nous continuons à œuvrer à intensifier nos efforts de promotion du commerce et de l’investissement.
C’est ainsi que nous avons engagé des négociations en vue d’un accord de commerce et d’investissement avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine. C’est dans le même esprit que nous avons engagé des pourparlers préliminaires avec la COMESA pour explorer les initiatives possibles pour renforcer les liens économiques et commerciaux avec cet ensemble dynamique.
Le partenariat arabo-africain doit accorder une grande importance à la dimension culturelle et humaine. Pour avoir accueilli, en 1969, puis en 2009, deux Festivals culturels panafricains et organisé les activités liées à la Proclamation d’Alger capitale de la culture arabe en 2007, l’Algérie est pleinement consciente de l’importance de la valorisation du patrimoine culturel inestimable des deux régions, en tant que facteur de rapprochement et de compréhension entre nos peuples.
De plus, ayant formé plus de 40.000 cadres africains dans les universités et instituts algériens depuis l’indépendance et consacrant plus du tiers du budget national à l’éducation et à la formation, nous accordons toute leur importance aux ressources humaines dans le développement durable de nos pays et l’épanouissement de nos peuples.
En outre, le développement des capacités institutionnelles et humaines en matière de conception et de gestion des projets industriels, agricoles et de services peut ouvrir un vaste champ à la coopération et aux échanges d’expériences entre les deux régions.
Monsieur le Président,
L’institutionnalisation du sommet afro-arabe avec une périodicité triennale et les rencontres régulières des ministres des Affaires étrangères et des comités sectoriels représentent des mesures susceptibles de répondre à notre souci de traduire nos engagements en réalité sur le terrain.
Nous devons nous féliciter de la disponibilité des dirigeants de la Banque africaine de développement, de la Banque islamique de développement, de la BADEA, de la Commission économique pour l’Afrique et de l’Agence du NEPAD à mobiliser à cette fin leur expertise et leurs ressources.
Monsieur le Président,
Les conditions les plus favorables sont aujourd’hui réunies pour un essor des relations afro-arabes. Le potentiel de croissance de l’Afrique est aujourd’hui reconnu par tous. Avec ses ressources, son expérience et son compagnonnage traditionnel avec l’Afrique dans les moments difficiles, le Monde arabe est bien placé pour contribuer à l’émergence d’une aire afro-arabe de paix et de prospérité.
Les décisions de notre sommet marqueront un jalon essentiel sur cette voie. Il nous appartient de travailler sans relâche à la mise en œuvre des programmes communs ambitieux que nous nous sommes tracés.”
Maghreb - Etats-Unis : La conférence sur l’entrepreneuriat aura lieu à Alger
Mr Robert D. Hormats, sous-secrétaire d’Etat américain chargé des Affaires économiques, de l’Energie et de l’Agriculture, a tenu une réunion hier à Washington avec Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d’Algérie en présence des ministres des Finances ou gouverneurs des Banques centrales de Tunisie, de Libye, du Maroc et de Mauritanie, selon APS qui cite le département d’Etat US.
Cette entrevue, organisée au siège de la Banque mondiale en marge des travaux des assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la BM, a traité des moyens de renforcement des engagements économiques des Etats-Unis dans les pays du Maghreb, à travers le partenariat avec le secteur privé, et l’examen des opportunités de partenariat économique régional entre les Etats-Unis et l’Afrique du Nord, ajoute la même source. Cette rencontre intervient en prévision de la tenue les 1er et 2 décembre prochain à Alger de la conférence sur l’entrepreneuriat Etats-Unis-Maghrébin. A cette occasion, c’est M. José W. Fernandez, sous-secrétaire d’Etat chargé des Affaires économiques, de l’Energie et des Affaires commerciales, qui conduira la délégation américaine.
La réunion d’Alger à laquelle prendront part des chefs d’entreprise des pays maghrébins et leurs homologues américains ainsi que des chefs d’entreprise maghrébins établis aux Etats-Unis, abordera, plusieurs thématiques. Il sera question, notamment, des opportunités de partenariat, l’accès au financement, les petites et moyennes entreprises, l’entrepreneuriat chez les jeunes, les perspectives des chefs d’entreprise maghrébins et américains, le réseautage des affaires transatlantiques, les innovations et la technologie.
Rédaction économie
Forum algéro- tunisien : Participation de quarante entreprises nationales
Composée de représentants de près de 40 entreprises de divers secteurs d’activité, la délégation d’hommes d’affaires algériens prendra part au forum d’affaires algéro-tunisien prévu les 14 et 15 octobre à Tunis, a rapporté hier l’APS, citant un communiqué de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI).
La partie algérienne sera conduite par Moncef Saïd Othmani, coprésident de la Chambre mixte algéro-tunisienne, organisatrice de ce forum, a ajouté la même source.Cette rencontre «constituera une nouvelle occasion pour les entreprises des deux pays afin de se rencontrer pour tisser des relations économiques et commerciales mutuellement bénéfiques et de développer entre elles et de consolider des partenariats sous toutes leurs formes», selon la CACI. La Chambre mixte algéro-tunisienne a été créée par la CACI et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) au lendemain de la visite du président Ben Ali en Algérie, en 2002.
Rédaction économie
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