阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Tuesday, July 14, 2009

jacques Brel _ La Chanson des Vieux Amants Youtube


Tunisie énergie



Ressources hydrauliques :
La Tunisie, un modèle à suivre selon la Banque mondiale
Une étude récente, réalisée par la Banque mondiale, a fait ressortir que la Tunisie se place comme un modèle à suivre dans le domaine de la gestion efficace des ressources hydrauliques, rapporte la TAP. Ce rapport qui porte sur «l’eau dans le monde arabe : perspectives de gestion et innovations» stipule que notre pays a réussi à mobiliser jusqu’à ce jour près de 88% des ressources hydrauliques contre 60% en 1990, tout en préservant l’équilibre régional aux plans de la planification, de la gestion et de la distribution des eaux sur tout le territoire de la République; ce taux s’élèvera à 95% à l’horizon 2011.
Il est à noter que le taux d’approvisionnement en eau potable est de l’ordre de 100% en milieu urbain et s’élève à 90% en milieu rural. Le volume des ressources en eau en Tunisie est de 4,8 milliards de m3 par an, répartis en 610 millions m3 d’eaux peu renouvelables, 1,5 milliard de m3 d’eaux renouvelables chaque année dans les nappes souterraines et 2,1 milliards m3 ruisselant au niveau des oueds.
A l’horizon 2011, on table sur la création de 29 grands barrages, 223 barrages collinaires et 845 lacs collinaires.

A qui appartient la Mer Youtube


Premier anniversaire pour l'Union pour la Méditerranée



L’Union pour la Méditerranée (UPM), dont l’appellation officielle est « Processus de Barcelone : Union pour la Méditerranée », est une organisation internationale intergouvernementale à vocation régionale. Elle est fondée à l’initiative du président de la République française Nicolas Sarkozy le 13 juillet 2008 dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne
Elle rassemble des États riverains de la mer Méditerranée et l’ensemble des États membres de l’Union européenne (UE). Elle compte 44 membres : les 27 de l’UE, l’Albanie, l’Algérie, la Bosnie-Herzégovine, la Croatie, l’Égypte, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Mauritanie, Monaco, le Monténégro l’Autorité palestinienne, la Syrie, la Tunisie, la Turquie, et la Ligue arabe (en tant que telle).
Cette organisation se coule dans la structure du processus de Barcelone, un pacte liant l’Europe aux pays riverains de la Méditerranée mis sur pied en 1995 à l’initiative de Jacques Chirac.
Les principaux buts de cette organisation sont d'ordre énergétique et environnemental : l'eau, l'énergie (en particulier l'énergie solaire), l'environnement (avant tout la dépollution de la Méditerranée), l'autoroute de la mer, sont au cœur du projet. A l'inverse, des sujets moins consensuels comme l'immigration, la nature des régimes politiques des États membres, le conflit israélo-palestinien, ont été écartés.

Quand l'Europe se chauffera au soleil du Sahara



Convertir le soleil des déserts en électricité : c'est autour de cet ambitieux projet que devait se constituer, lundi 13 juillet, à Munich (Allemagne), un consortium sous l'égide du réassureur allemand Munich Re. Les entreprises fondatrices – parmi lesquelles le conglomérat Siemens, les électriciens Eon et RWE, et la Deutsche Bank– réfléchissent à la construction d'une centrale solaire géante, dans le nord de l'Afrique et du Proche-Orient, qui permettrait d'approvisionner l'Europe en énergie propre.
Cette initiative industrielle s'appuie sur le projet Desertec, développé par la branche allemande du Club de Rome, une organisation non gouvernementale spécialisée dans le développement durable. D'après ce concept, des installations solaires thermiques réparties sur plusieurs milliers de kilomètres carrés en plein désert pourraient couvrir jusqu'à 15 % des besoins en électricité européens d'ici à 2025, avec des premières livraisons dans dix ans. Coût estimé : 400 milliards d'euros sur une période de quarante ans, selon les calculs du Centre aéronautique et spatial allemand (DLR).
L'idée est fortement soutenue par le gouvernement allemand : "Ce projet visionnaire présente un fort potentiel pour accroître la coopération régionale à travers toute l'Afrique du Nord, entre des Etats qui ont toujours des frontières fermées", a défendu, vendredi 10 juillet, Frank-Walter Steinmeier, le ministre des affaires étrangères.
"PLANS CONCRETS D'ICI À DEUX À TROIS ANS"
L'enthousiasme est même plus large. Lors d'une récente conférence réunissant des cadres du secteur énergétique, la chancelière allemande, Angela Merkel, et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ont eux aussi fait l'éloge de l'initiative Desertec.
Pour les nouveaux partenaires industriels, il s'agit maintenant d'en étudier la faisabilité. "Non pas tant d'un point de vue technique que politique et économique", précise-t-on chez Munich Re. L'un des principaux défis consiste à sécuriser ces investissements colossaux, notamment grâce à d'éventuelles aides publiques, allemandes ou européennes. Sous forme de prix garantis, par exemple.
"Nous espérons pouvoir présenter des plans concrets d'ici à deux à trois ans", dit-on chez l'assureur. Dans l'intervalle, le consortium souhaite s'élargir à d'autres entreprises européennes et du bassin méditerranéen. Sont d'ores et déjà associés aux négociations le conglomérat suisse ABB, l'espagnol Abengoa Solar, ou encore le groupe algérien Cevital.
A ce stade, le projet soulève encore beaucoup de questions. Concernant l'implantation des sites d'abord. Sceptiques, certains industriels ont pointé le danger de construire des centrales dans des régions aux régimes politiques instables. "On pourrait avoir le même problème de dépendance qu'avec le pétrole", a, par exemple, estimé Frank Asbeck, le PDG du fabricant allemand de panneaux solaires Solarworld. Et que se passera-t-il en cas de guerre ou d'attaques terroristes ? s'est interrogé à son tour le patron de l'électricien Vattenfall, Lars Josefsson.
"Tout ne sera pas regroupé au même endroit, rétorque Hans Müller-Steinhagen, directeur du DLR, étroitement associé au projet. Le concept initial prévoit de répartir les installations solaires dans différents pays et d'exploiter pas moins d'une vingtaine de lignes à haute tension. Ainsi on minimise les risques."
"RÉPONDRE AUX BESOINS ÉNERGÉTIQUES DES PAYS DU SUD"
Outre le débat géopolitique, le projet prête aussi le flanc à la critique au plan éthique, puisqu'il vise à exporter une partie de l'électricité produite vers l'Europe. "Le problème prioritaire, c'est de répondre aux besoins énergétiques des pays du Sud", souligne Houda Ben Jannet Allal, directrice du développement stratégique à l'Observatoire méditerranéen de l'énergie (OME), qui regroupe les principales compagnies énergétiques de la région.
A l'exception de l'Algérie, de l'Egypte et de la Lybie, qui disposent de ressources fossiles, les pays du Sud de la Méditerranée sont en situation de dépendance énergétique. Selon certains scénarios, leurs besoins vont augmenter de 70 % dans les vingt ans à venir. Avec un fort impact sur les émissions de CO2 de ces Etats, déjà parmi les plus menacés par les risques de désertification et de pénurie d'eau liés au changement climatique.
Même si le soleil est une ressource illimitée, fait remarquer Mme Ben Jannet Allal, les sites les mieux adaptés à l'installation de centrales ne seront plus disponibles pour ces pays, le jour où ils posséderont leur propre technologie solaire. L'OME considère que Desertec doit s'inscrire dans un programme plus fédérateur, privilégiant l'efficacité énergétique dans les pays du Sud et mixant toutes les filières renouvelables, photovoltaïque et éolien compris. A l'instar du Plan solaire Méditerranée qui, dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée (UPM), prévoit de produire dans cette zone 20 gigawatts à partir d'énergies renouvelables, à l'horizon 2020.
Les responsables du consortium affirment, au contraire, poursuivre une stratégie qui profite à tout le monde. "Cela ne peut fonctionner que dans un rapport de réciprocité", expliquait, fin juin, Peter Höppe, en charge du département de recherche sur les risques naturels chez Munich Re. "Selon moi, les centrales devront d'abord servir à combler les besoins de ces pays. L'Europe ne serait approvisionnée qu'ensuite", précisait-il.
D'autant que le potentiel énergétique des déserts du nord de l'Afrique est considérable. Selon les experts de Siemens, une surface de 300 kilomètres carrés au Sahara, équipée de miroirs paraboliques, suffirait théoriquement à couvrir les besoins en énergie de la planète entière.
Pierre le Hir et Marie de Vergès (à Berlin)