阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Monday, March 15, 2010

Algerie Biosphère Tassili



ENTRETIEN AVEC M. SALAH AMOKRANE, DIRECTEUR DE L’OPNT
“Les chercheurs internationaux s’intéressent au Tassili”
Par : Nahla RifLu Liberté : Le parc en tant que réserve de biosphère est une aire protégée, comment ?Salah Amokrane : Il faut savoir que le Tassili est connu grâce à l’art rupestre qui a fait sa renommée mondiale après la découverte dans les années 1930 des gravures par les militaires français. Toutefois, pour nous, il ne s’agit pas d’une découverte, les habitants du Tassili ont vécu avec ces gravures pendant des millénaires. Et c’est Béchar Djebril un Kel Médek, un Touareg du Médek qui avant l’indépendance, fit la renommée internationale de cet héritage culturel important grâce entre autres aux expositions de Paris dans les années cinquante et a induit au classement du Parc en 1972, bien avant la convention du patrimoine mondial. Aujourd’hui, c’est l’entité administrative du parc, en l’occurrence l’office, qui se charge de répertorier, d’inventorier, de gérer,… De 1972 à 1982, il y a eu un travail colossal de conservation, de préservation et de mise en valeur. En 1982, le Parc est porté sur la liste du patrimoine mondial de l’Humanité. En 1986, le Tassili est inscrit au réseau MAD (Man and Biosphere). En 2001, la zone humide à savoir la guelta d’Ihrir est portée sur la liste de Ramsar. Tous ces classements témoignent de cette richesse.
Qu’en est-il de la biodiversité et qu’apportent formellement de plus au Tassili tous ces classements ? La biosphère, c’est la biodiversité. Les classements valorisent davantage cette zone. Ils constituent une balise de plus. De plus, il n’est pas donné à n’importe quel site d’être porté sur la liste de Ramsar ! L’intérêt s’explique par rapport à la biodiversité propre à la zone et par rapport aux zones humides. L’intérêt du Tassili n’est pas relatif à l’Algérie seulement mais surtout par rapport à la zone : le parc est un écosystème important de par sa situation au cœur du Sahara déjà. Il est particulier par sa biodiversité et par ses espèces endémiques comme le cyprès du Tassili. C’est cette diversité propre qui est intéressante aujourd’hui et qui le sera davantage dans l’avenir notamment avec le réchauffement climatique et la capacité, voire le capital d’adaptation de ces espèces faunistiques et floristiques dites d’avenir et sur lesquels se penchent déjà les chercheurs internationaux.
Le Parc du Tassili, intéresse-t-il, par rapport à ces aspects précités, les chercheurs notamment nationaux, dans les différents domaines ? Le parc est organisé en départements de conservation et en différents services qui concernent aussi bien le patrimoine naturel, faune et flore mais aussi le département archéologie qui s’intéresse à l’art rupestre… Il faut toutefois savoir que la mission du Parc est la conservation et la valorisation. L’intérêt porté par nos universités, à titre d’exemple, se matérialise à travers les programmes de recherche qui s’intéressent par exemple à la géologie et aux poissons des gueltas, entre autres. Nous avons récemment élaboré le numéro un d’une revue scientifique annuelle intitulée Racines sortie en décembre dernier – il s’agit d’une publication annuelle dans laquelle il est question de la faune, de la flore et de tous les aspects afférant à la préservation du Parc. Elle répond au standard international.
Comment conciliez-vous préservation du patrimoine et tourisme ? Le tourisme étant une activité commerciale, il dépend des différentes agences de voyage et de la direction du Tourisme de la wilaya d’Illizi. L’Office du Parc, quant à lui, doit veiller au respect et à la protection du site. Nous veillons à ce que la coordination intersectorielle soit efficiente. C’est ce qui est important à nos yeux.
Le Parc du Tassili est-il concerné par la convention sur la biodiversité biologique ? L’Algérie l’a ratifiée, en effet. Il faut savoir que le Parc national du Tassili dépend du ministère de la Culture. Alors que les parcs nationaux du nord dépendent de la DGF, donc du ministère de l’Agriculture. La particularité du Tassili est qu’il est à la fois parc culturel et naturel. Dans les représentations des fresques qui datent de 12 000 ans, il y a des représentations de l’homme et de l’environnement… Quant au territoire du parc qui a une superficie de 10 000 kilomètres carrés, nous avons carrément des “limites” d’État puisque à l’est, c’est la frontière de l’Algérie avec la Libye, au sud c’est avec le Niger et à l’ouest avec le Parc national de l’Ahaggar et au nord c’est une série dunaire.
Le parc abrite-t-il des espèces menacées de disparition ? Il y a en effet des espèces inscrites sur la liste rouge comme le guépard qui se multiplie difficilement, il serait question d’un problème de consanguinité de cette espèce qui aurait dû disparaître il y a longtemps déjà. Il y a aussi le cyprès qui non plus ne se reproduit pas naturellement. La Fondation Sonatrach-Tassili avec l’université de Tizi Ouzou ont à juste titre l’intention de le reproduire in vitro. Leur disparition n’est pas inhérente à des facteurs anthropiques, vu que les habitats naturels sont parfaitement préservés, la pression de l’homme que ce soit à Djanet, Illizi ou à Bordj El Haoues étant quasi inexistante dans le désert. Il s’agit d’une nouvelle vision de la conservation type grillage gardien à l’association de tous.
Êtes-vous dotés de moyens (logistiques, financiers, etc.) pour gérer le parc comme des hélicoptères par exemple ? Non, nous avons par contre des Toyota… Néanmoins le ministère gère cet aspect. Nous avons été dotés en moyens de locomotion et en moyens techniques. Il faut savoir que le Tassili est le seul patrimoine mixte – naturel et culturel – de la région arabe. Il faut savoir qu’à l’Unesco, le classement est régional (par région). Nous sommes, par ailleurs, en train de réaliser la trame de surveillance et de tours de contrôle dont les études ont été réalisées. Nous sommes depuis 2005 dans une dynamique particulière.
Travaillez-vous en collaboration avec d’autres conservateurs nationaux et étrangers ?Oui, mais cela reste timide. Nous travaillons avec nos collègues de la région arabe, marocains, mais aussi jordaniens. Ils veulent en savoir davantage sur l’expérience du Tassili. Ils préparent un dossier pour proposer au classement un site mixte.
Êtes-vous au courant du programme gouvernemental de revalorisation des ksour et des régions enclavées du Sud dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire en Algérie d’ici 2014 ? Djanet en abritent bien et le parc inclut bien entendu la ville en question ? Non. Néanmoins, pour les Ksour de Djanet, il faut savoir que nous avons préparé un dossier de classement en vue de leur restauration et pour asseoir l’aspect réglementaire, vu qu’aujourd’hui pareilles interventions ne peuvent se faire que par les spécialistes.
En quoi consiste la sensibilisation pour faire connaître, voire découvrir le Tassili ? Une journée d’étude à Alger sur le rôle des médias dans la valorisation des sites et parcs culturels. Plusieurs programmes sont élaborés soit avec les scolaires soit avec les associations soit avec les locaux.

Algérie le Fonds arabe d’investissement des PME



L’Algérie s’engage pour le Fonds arabe d’investissement des PME

L’Algérie va participer au financement du Fonds arabe d’investissement des PME selon le ministre Mustapha Benbada.lundi 15 mars 2010.
L’Algérie a donné son accord de principe pour contribuer au financement du Fonds arabe d’investissement, selon le ministre de l’Artisanat et des PME, M. Mustapha Benbada. « Créé en 2009, ce fonds, dédié au soutien des PME, est déjà financé à hauteur de 61 % par le Koweït et l’Arabie saoudite, qui ont contribué avec 500 millions de dollars chacun », a-t-il annoncé hier à Alger lors d’une conférence de presse en marge des travaux du 5e colloque arabe de la PME/PMI. D’autres pays arabes, tels que la Syrie et l’Egypte, comptent apporter leur contribution. Le ministre a affirmé que cette rencontre, qui a réuni 17 pays arabes dont l’Algérie et plus de 450 participants, sera consacrée à la plate-forme de la charte arabe pour la PME dont les grandes lignes ont été déjà soumises à l’Organisation arabe de l’industrie et des mines (OADIM) en février 2008.
« La charte, qui comporte les principes généraux et les engagements politiques des pays arabes, est à l’ordre du jour de cette rencontre et fera l’objet d’amendement, de débat et d’examen », a-t-il déclaré. Il a ajouté à ce propos que chaque pays pourra exprimer ses préoccupations et faire des propositions, « ce qui permettra de créer un consensus entre les pays arabes ». Le ministre a affirmé que la charte des PME arabes est inspirée de celle européenne tout en rappelant que l’idée est née lors du 4e congrès de Sanaâ en 2007 où les pays participants ont souhaité une législation commune pour éradiquer les contraintes juridiques, administratives et douanières auxquelles font face les PME arabes. Pour concrétiser le partenariat arabe, le ministre a souligné la nécessité de mettre en place des structures et des institutions tels les fonds de financement qui traduiraient cette volonté politique.
Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com D’après le Jeune Indépendant

Algerie Le Salon de l’électronique, de l’automation industrielle et de l’énergie



Temmar : «Nous voulons des partenariats qui répondent à nos objectifs de développement Le Salon de l’électronique, de l’automation industrielle et de l’énergie inauguré hier
l 66 exposants de 11 pays dont l’Allemagne, la Chine, l’Espagne, l’Italie et la Turquie sont présents au Salon prévu jusqu’au 17 mars Organisée au Palais des expositions (Safex) par la société «Fairtrade expo» en partenariat avec la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie (AHK), cette quatrième édition du Salon de l’électronique, de l’automation industrielle et de l’énergie, placé cette année sous le signe de « l’efficacité énergétique » qui enregistre la participation de sociétés de renommée internationale d’Allemagne notamment, a été inauguré, hier par le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements en compagnie de l’ambassadeur d’Allemagne, pays désigné « invité d’honneur» pour cette année. Dans l’allocution prononcée à cet effet, M. Hamid Temmar a déclaré que les secteurs ciblés par le Salon s’accordent avec les axes de la stratégie industrielle élaborée par le gouvernement algérien comme étant « un vecteur de croissance économique et de développement durable ».Dans le même contexte, le ministre soulignera cette nécessité de « prise en mains » des technologies par les cadres du pays et, par conséquent sur l’exigence d’une coopération basée sur le transfert de technologies. Et d’insister sur le fait que le choix des partenariats reste conditionné par les intérêts du gouvernement en matière de besoins d’investissements sachant a précisé le ministre que les entreprises étrangères ciblent souvent des créneaux qui ne servent pas les besoins de développement de notre pays. « Nous voulons des partenariats qui répondent à nos objectifs de développement », dira-t-il à ce titre. Sur un autre registre, M. Temmar a relevé la « forte participation » à cette manifestation en dépit des dispositions de la loi de finances complémentaires pour 2009 ce qui dénote a-t-il affirmé « de l’intérêt porté au marché algérien ». Dans le même ordre d’idées, le ministre a mis en évidence la nécessité de mobiliser les réserves financières du pays au profit des impératifs de développement plutôt que de les injecter sur les places financières. Le ministre a évoqué dans sa lancée le programme national de mise à niveau du secteur privé qui concerne 20 000 PME. Une démarche qui permettra à ces entreprises de « répondre à leurs propres conditions de développement au plan endogène » et dans une autre étape, construire des partenariats à l’externe. Plaidant l’option pour un partenariat « gagnant-gagnant », M. Hamid Temmar dira « la légitimité pour l’Algérie de penser à construire localement, une bonne partie des équipements importés ». Aussi, l’Algérie qui ne tient plus à dépendre « dangereusement des hydrocarbures » tient à être considérée autant comme partenaire qu’acteur sur le marché international » sur la base d’intérêts partagés, ajoutera le ministre. Pour conclure, M. Hamid Temmar invitera les opérateurs chinois, de la Corée du sud, de Turquie à venir investir en Algérie dans les secteurs de l’électricité, de l’électronique, et de l’automation entre autres dans le cadre des orientations de l’Algérie, favorables à un « partenariat multidimensionnel au bénéfice du pays ». L’ambassadeur d’Allemagne, Dr Matei I. Hoffman a, pour sa part, mis en exergue la qualité des relations bilatérales dans le domaine commercial, l’Allemagne étant le 4e fournisseur de l’Algérie pour l’exercice 2009, pour dire la nécessité de consolider les liens de partenariat entre les deux pays. A propos les objectifs du Salon, il soulignera les grandes « possibilités de coopération dans le domaine des technologies » entre les sociétés allemandes et les institutions et entreprises algériennes » ainsi que les opportunités d’affaires qui s’offrent aux professionnels ». Mettant en avant la densité de l’intervention allemande sur le marché algérien, l’ambassadeur a rappelé que les exportations d’équipements électriques vers l’Algérie ont atteint en 2008, 211,5 millions d’euros. Toutefois, et sous l’effet de la crise mondiale, les exportations sous ce chapitre ont enregistré une baisse de 25%. Par contre, les exportations d’équipements ont augmenté de 42% a-t-il précisé. Il indiquera dans le même contexte qu’un tiers des innovations réalisées dans d’autres secteurs économiques trouvent leur origine dans l’industrie électrique.Leader mondial du secteur des « technologies vertes » avec une part de marchés de 16%, l’Allemagne assure 50% des besoins de l’Europe en énergie solaire et aspire à s’imposer dans son domaine grâce à des partenariats durables basées sur le transfert de technologies. Concernant notre pays, l’ambassadeur allemand citera les avantages que l’Algérie pourrait tirer des nouvelles technologies «énergétiquement intelligentes» dans des domaines divers dont l’industrie, de l’électricité, des transports, de l’alimentation en eau potable, l’irrigation agricole, le recyclage des eaux usées et le dessalement d’eau de mer. D. Akila

5e Colloque arabe de la PME : 17 pays à Alger



Le Président Bouteflika : “L’Algérie accorde un intérêt majeur à la coopération arabe”
Les travaux du 5e Colloque arabe de la Petite et moyenne industrie (PMI) ont été ouverts, hier à Alger, en présence de plusieurs membres du gouvernement et de quelque 450 participants algériens et arabes activant dans le secteur de la PME/PMI. Pas moins de 17 pays arabes ont pris part à cette rencontre de deux jours, placée sous le haut patronage du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et ayant pour thème: "Vers le renforcement des capacités du secteur de la PMI pour l'innovation et la créativité". Organisée par le ministère de la PME et de l'Artisanat, en collaboration avec l'Organisation arabe du développement industriel et de la métallurgie (OADIM) et la Banque islamique de développement (BID), ce Colloque s'inscrit dans le cadre "des efforts consentis pour identifier les conditions nécessaires au développement des PME/PMI dans les pays arabes et résorber les problèmes auxquels fait face ce secteur". Le principal objectif de la manifestation est de développer les capacités d'innovation des PME/PMI arabes afin de les rendre plus compétitives face à la mondialisation, d'une part, et de renforcer leur contribution au processus de développement socio-économique du pays, d'autre part. La rencontre tend également à examiner la possibilité de coordonner entre les réseaux des PME et les institutions d'appui et à faire prendre conscience aux décideurs de l'importance de conjuguer les efforts. Elle se veut, par ailleurs, une occasion pour les responsables et les experts arabes d'échanger leurs expériences en matière de développement des PME/PMI ayant permis notamment la création de nouveaux emplois et le désenclavement de zones rurales. Plusieurs thèmes sont inscrits à l'ordre du jour de ce colloque dont la situation du secteur dans monde arabe, la propriété intellectuelle et l'innovation et le rôle des NTIC dans le développement des PME/PMI. Les participants examineront également le rôle des centres techniques dans le soutien des capacités productives et technologiques des industries ainsi que les mécanismes modernes d'accompagnement des PMI tels que les dispositifs de financement, commercialisation et d'assistance technique.

Dans un message lu en son nom par M. Mohamed Ali Boughazi, conseiller à la Présidence de la République
Le Président Bouteflika : “L’Algérie accorde un intérêt majeur à la coopération arabe”
Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a souligné hier à Alger que l'Algérie "accorde un intérêt majeur à la coopération arabe et à toutes les initiatives visant la réalisation de la complémentarité et le renforcement des liens de fraternité". Dans un message lu en son nom par M. Mohamed Ali Boughazi, conseiller à la présidence de la République, lors du 5e colloque arabe de la petite et moyenne industrie, le Président Bouteflika a affirmé que cette rencontre "vise à identifier les éléments clés et les facteurs essentiels qui permettent de mieux suivre les progrès technologiques et cognitifs de l'économie mondiale". Le Président Bouteflika a appelé les participants à un échange de vues et d'expériences en matière de soutien aux petites et moyennes entreprises et à la petite et moyenne industrie en mettant en évidence la relation entre la recherche scientifique et l'économie. Les défis induits par la mondialisation "exigent de nous tous d'évaluer et de prévoir les mutations radicales sachant que l'accès aux marchés extérieurs reste tributaire de la qualité de l'offre", a ajouté le Président de la République. "Nos entreprises doivent mettre à profit les résultats de la recherche scientifique et utiliser les technologies modernes de l'information et de la communication pour produire des biens et des services capables d'investir les marchés étrangers", a affirmé le Président Bouteflika, ajoutant que "pour ce faire, il importe de respecter les normes et standards internationaux et de prendre connaissance de ceux en vigueur dans les marchés ciblés". Le Président de la République a souligné "la nécessité impérieuse de se hisser au niveau des innovations perpétuelles des biens, des services et des procédés de production, de recourir aux technologies modernes et d'entrer dans la bataille d'une concurrence féroce". "L'innovation et la créativité sont désormais les maîtres mots des stratégies modernes et les plus à même de favoriser le développement industriel", a enchaîné le président de la République. Le Président Bouteflika a salué le rôle central de l'innovation et de la créativité en tant qu'éléments fondamentaux dans la consolidation de la position des entreprises en favorisant leur adaptation aux progrès enregistrés à travers le monde, en garantissant leur compétitivité et en leur assurant une place de choix dans les marchés locaux et mondiaux. Le Président de la République a, par ailleurs, souligné que l'émergence d'ensembles dans tous les domaines de la vie des collectivités et des individus a conduit à l'intensification des efforts pour assurer le bien-être des peuples et la stabilité institutionnelle garants du développement durable.Le Président Bouteflika qui a souligné que la Ligue arabe "est l'un des ensembles politiques et économiques importants", a appelé à "franchir une nouvelle étape et à réaliser un bond qualitatif avec comme objectif la complémentarité économique dans le cadre de la coopération, l'entraide et les intérêts mutuels". Pour le Président de la République "ceci ne saurait aboutir sans la concrétisation de niveaux acceptables de cohésion et de coordination des politiques économiques et commerciales de nos pays et la consolidation de nos capacités de négociation avec différents partenaires pour préserver les intérêts économiques du groupe et protéger le tissu de nos petites et moyennes industries dans le cadre de la concurrence féroce qu'imposent les biens et services provenant d'horizons divers". Les défis, a ajouté le Président Bouteflika "requièrent des réponses collectives et objectives fondées sur la réalité et qui passent obligatoirement par l'édification d'une économie arabe complémentaire construite sur le savoir, l'intelligence et la vigilance dans le cadre d'une démarche collégiale qui unifie les vues, aplanit les obstacles et trace les plans afin de réunir les facteurs de réussite". Le Président de la République a salué la création de la zone arabe de libre-échange qui, "nous souhaitons, a-t-il dit, permettra un flux rapide des biens et des services entre les opérateurs arabes dans le but de garantir la complémentarité de notre système industriel et de renforcer les relations économiques et commerciales entre nos peuples dans un cadre de transparence, d'intérêts mutuels et d'organisation parfaite". Il a également relevé la nécessité d'adopter une stratégie unifiée de soutien au tissu des petites et moyennes entreprises que ce soit au plan du financement, de la formation ou de l'innovation basée sur un diagnostic précis, l'uniformisation des visions et enfin l'élaboration de plans d'action communs. Ceci requiert la mobilisation de l'expertise, la capacité cognitive et matérielle et la conjugaison des efforts pour aboutir à une démarche qui fait de la créativité une priorité absolue, a noté le Président de la République. Cette rencontre constituera, a-t-il affirmé, un espace pour la "concrétisation des plans d'action et des stratégies destinés à réaliser un volet de la complémentarité arabe et à relancer nos petites et moyennes industries notamment en matière de perfectionnement de nos capacités de création et d'innovation"."Ainsi, les entreprises pourront assimiler les technologies modernes et placer les activités de recherche et de développement au titre de leurs priorités avec comme finalité l'amélioration de leur compétitivité et la garantie de leur pérennité", a souligné le président de la République. Pour le Président de la République, "les premières démarches de ce processus consistent à convenir, lors de cette rencontre, d'annoncer les bases communes et les principes qui constitueront une charte par laquelle nos pays affirment leur engagement à soutenir et à accompagner les petites et moyennes entreprises et à fournir un ensemble de services qui leur faciliteront la création, le développement, l'innovation, l'internationalisation et la pérennité". "L'espoir repose dans le saut qualitatif que réalisera votre rencontre au plan de l'action arabe commune et dans la mise en place des bases d'un ensemble économique fort dans notre région partant de la conviction que l'ensemble est l'unique voie qui permet de réaliser la capacité de faire face au sous-développement et la dépendance à l'ère de la mondialisation", a encore souligné le Président Bouteflika.

Jean FERRAT chante ARAGON Youtube


Jean Ferrat le dernier des Mohicans.




Il était l’un des derniers géants de la chanson française du XXe siècle
Enseigné dans les écoles mais loin des médias, ce fou d'Aragon est mort, samedi, en début d'après-midi, à l'hôpital d'Aubenas, au cœur de cette Ardèche où le chanteur contestataire s'était installé au début des années 1970.Il était né Jean Tenenbaum, le 26 décembre 1930 à Vaucresson dans les Hauts-de-Seine, et avait passé son enfance à Versailles. Son père, un immigré russe, travaille comme artisan joaillier, sa mère comme ouvrière dans une usine de fleurs artificielles.Le petit Jean a 11 ans quand il apprend que son père est juif. Un père déporté à Auschwitz d'où il ne reviendra pas. En 1963, dans la légèreté des années twist, Jean Ferrat évoquera dans Nuit et Brouillard la mémoire de ces milliers de déportés «nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés/Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants».A la fin de la guerre, à 16 ans, Jean Ferrat était entré comme apprenti dans un laboratoire de chimie du bâtiment, et avait entamé une formation pour devenir ingénieur chimiste. Mais il découvre la poésie, à travers Federico Garcia Lorca, et la musique, apprenant la guitare et jouant dans un orchestre de jazz. Plus tard, il se met à chanter, le répertoire d'Yves Montand et de Mouloudji, avant de passer à l'écriture de ses premières chansons au début des années 1950. En 1954, il se consacre entièrement à la musique. Il met en chansons des poèmes d'Aragon, comme les Yeux d'Elsa, qui sera interprété par André Claveau, et enregistre son premier 45 tours sans succès. Ma môme tournera ensuite sur les radios. C'est l'époque où il rencontre Louis Aragon, l'arrangeur Alain Goraguer et l'éditeur-manager Gérard Meys, trois personnes clés dans sa carrière.En 1961, Deux enfants au soleil deviendra l'une des chansons de l'été. Deux ans plus tard, Jean Ferrat signe avec Barclay. La force du premier disque qu'il sort sous ce label, Nuit et Brouillard, le pose comme chanteur contestataire, engagé à gauche.Ses références au communisme passent mal dans la France du général de Gaulle qui le censure à plusieurs reprises, de Potemkine, interdit à la télévision pendant l'élection présidentielle de 1965 ou Ma France, qui cite Picasso, Eluard, Hugo, et «cet air de liberté au-delà des frontières». De Cuba où il part chanter en juin 1967, le chanteur moustachu ramènera des chansons Cuba Si, A Santiago ou les Guerilleros. Mais au-delà des convictions, la voix chaude de Jean Ferrat s'impose également avec des chansons d'amour, comme Aimer à perdre la raison. Mais aussi l'exaltation du quotidien ou de la montagne ardéchoise, comme la Montagne, qui décrit l'exode rural, et son inoubliable refrain : «Pourtant que la montagne est belle/Comment peut-on s'imaginer/En voyant un vol d'hirondelles/Que l'automne vient d'arriver?». Dans les années 1970, le chanteur populaire avait quitté Barclay et était parti s'installer en Ardèche, à Antraigues-sur Volane, dont il avait été conseiller municipal.De sa campagne ardéchoise, le chanteur discret continue de jeter un regard critique sur son époque. S'il ne monte plus sur scène, il reste présent à travers les albums qu'il continue de livrer à intervalles réguliers, de la femme est l'avenir de l'homme en 1975 au Bilan en 1980 dans laquelle il s'éloigne du communisme. Mais pour se «distraire», il sait aussi renoncer à la gravité pour écrire des «chansons qui l'amusent».Depuis près d'un an l'état de santé de Jean Ferrat, qui souffrait de problèmes pulmonaires, de «même que son moral», s'était dégradé, a confié à l'Associated Press le président de la SACEM, Claude Lemesle, qui a rendu hommage à l'une des «incarnations majeures de la chanson française de la deuxième partie du XXe siècle», mais aussi un «interprète unique» à «la voix chaude et enveloppante». C'était aussi «l'un des mélodistes les plus accomplis de sa génération, qui a mis en musique parmi les plus beaux textes de la langue française», a-t-il souligné.Avec lui, «c'est aussi une conception intransigeante de la chanson française qui s'éteint», a souligné le président Nicolas Sarkozy. «Farouchement attaché à sa liberté et à son indépendance, il a toute sa vie pensé et vécu son art comme un artisanat, privilégiant constamment l'authenticité et l'excellence à la facilité consumériste des standards commerciaux.» En 2003, après sept années de silence, Jean Ferrat était revenu avec un album enregistré en public et une émission avec Michel Drucker. «C'est une partie de la France, c'est toute une génération qui doit avoir beaucoup de chagrin aujourd'hui parce que c'est un des derniers géants qui disparaît», a réagi l'animateur samedi sur France Info. «Il y avait Brel, il y avait Brassens, il y avait Ferré, et il y a Jean qui était le dernier des Mohicans.» R. C.
15-03-2010