阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门
指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Tuesday, August 31, 2010

Loi de Finances complémentaire 2010: La croissance économique revue à la baisse


Algérie – La croissance économique baisse ra légèrement par rapport aux prévisions de la Loi de Finances initiale, elle s’établira à 4% contre 4,6% initialement dans un contexte qui restera marqué par une baisse de la demande de gaz sur le marché international. Hors hydrocarbures, la croissance économique se situerait en 2010 à 6% contre 5,5% dans la loi de Finances initiale.

« Le marché pétrolier mondial se situe dans une conjoncture favorable » souligne la note de présentation de l’avant projet de la loi de finances complémentaire pour 2010. Le document indique en moyenne, sur les cinq premiers mois de l’année 2010, le prix d’exportation du pétrole brut algérien s’est situé à 77,97 dollars le baril, contre 49$ le baril en moyenne, sur la même période de 2009. Cette situation s’est traduite par une progression de 40% du chiffre d’affaires hydrocarbures, qui est passé de 16,4 milliards de dollars, à fin mai 2009, à 23,1 milliards de dollars, à fin mai 2010.

Conséquemment à cette variation du chiffre d’affaires à l’exportation d’hydrocarbures, les produits de la fiscalité pétrolière, à fin avril 2010, sont en croissance de l’ordre de 16%, passant d’une moyenne mensuelle de 219 milliards de DA à 255 milliards de DA, sur les périodes considérées. Les recouvrements, à fin avril 2010, des produits de la fiscalité, hors pétrolières, ont affiché une progression de 13% passant de 385 milliards de DA, à fin avril 2009, à 435 milliards de DA à la fin de la même période de 2010.

Les flux à l’importation, exprimés en dollar courant, ont baissé de l’ordre de -5,8%, à fin juin 2010, comparativement à fin juin 2009. Par groupe d’utilisation, les produits alimentaires ont baissé de 10,9% en relation avec la bonne saison agricole et le recul des pris des produits alimentaires. Les biens d’équipement industriels et les demis – produits ont régressé respectivement de 6,5% et de 7,24% et les biens de consommation ont diminué de 4,4% « Cette tendance devrait se poursuivre sur toute l’année 2010 » souligne la note de présentation de l’avant projet de la loi de finances complémentaire pour 2010. Les importations de céréales devraient baisser du fait de la performance de la production de céréales en 2009 et des bonnes perspectives agricoles pour l’année 2010.

Les importations d’équipement liées aux programmes d’investissements publics devraient se ralentir du fait que le programme 2005-2009 est dans sa phase finale en terme d’équipement et que le programme d’investissement de 2010 est, essentiellement, constitué d’un porte feuille d’études de maturation des projets, donc sans impacts sur les importations d’équipement. Parmi les raisons de la poursuite de la baisse des importations en 2010, le document cite aussi, la mise en œuvre, en année pleine, des dispositions de la loi de finances complémentaire pour 2009, portant sur la régulation des importations de marchandises. La LFC 2010 a maintenu les niveaux des flux à l’importation de marchandises, affiché dans la loi de finances initiale, soit 36,7 milliards de dollar (-6% par rapport aux réalisations de 2009).

Ce niveau traduit la tendance observée à fin mai 2010, qui indique un recul des importations de marchandises de 6,4 % par rapport aux flux de 2009. Le taux cible de l’inflation est maintenu à 3,5 %, pour rester dans la cohérence de la politique monétaire poursuivie par la Banque d’Algérie qui cible un taux d’inflation de 3 % sur le moyen terme. La variation moyenne de l’indice général des prix à la consommation s’est située, à fin mai 2010 à 4,3% contre 5,3%, à fin mai 2009. L’inflation demeure tirée par les biens agricoles frais, produits localement. L’inflation n’est donc ni d’origine monétaire, ni d’origine externe.

Elle est plutôt due à des comportements spéculatifs, d’où la décision prise par le gouvernement d’intervenir à travers la loi pour réguler les prix sur le marché. La mise en application de cette loi devrait contribuer à la décélération des prix à la consommation. Du coup la construction de l’avant projet de la loi de finances complémentaire pour 2010 est assise sur un prix de référence fiscal du baril de pétrole brut à 37 dollars. Le prix du marché du baril de pétrole brut est révisé à la hausse. Il passe de 50 $. Le baril dans la loi de finances initiale pour 2010 à 60 dollars. Le baril dans la loi de finances complémentaire pour 2010. Le prix moyen d’exportation, à fin mai 2010, s’est positionné à 77,97 dollars le baril.

Compte tenu de la crise budgétaire dans la zone Euro et ses risques de répercussion sur la croissance économique mondiale et sur la demande énergétique, le prix projeté sur les cinq derniers mois de l’année 2010 est de 50 dollars, d’où un prix moyen d’exportation sur l’année 2010 aux alentours de 60 dollars le baril. La croissance économique baissera légèrement par rapport aux prévisions de la loi de finances initiale, elle s’établira à 4% contre 4,6% initialement dans un contexte qui restera marqué par une baisse de la demande de gaz sur le marché international. Hors hydrocarbures, la croissance économique se situerait en 2010 à 6% contre 5,5% dans la loi de Finances initiale.

source: Le financier

Algérie: 100 millions de dinars pour un village de l’artisanat à Aïn El Turck


Une enveloppe de 100 millions de dinars sera consacrée pour la réalisation de ce village sur une assiette de deux (2) hectares située à Aïn El Turck. Le futur village va constituer une vitrine pour l’exposition des plus belles œuvres d’arts et les plus originaux des produits artisanaux de l’Ouest du pays. Il comportera des ateliers de formation, des stands d’exposition et des lieux de rencontres pour les artisans, les artistes et innovateurs
Le futur village permettra à la région d’Oran qui compte prés de 40% des petites et moyennes entreprises spécialisées de consolider sa position dans le secteur de l’artisanat. Il s’agit de mettre à la portée des artisans et des jeunes apprentis des moyens pour leur mise à niveau afin d’être partie prenante dans le développement de l’économie tout en restant des artistes qui font la beauté de l’artisanat en perpétuant un devoir de mémoire ancestral. Le secteur de l’artisanat et des métiers couvre plus de 200 activités artisanales dans la production des biens, de services ou de traditions. Il compte plus de 70.000 petites entreprises parfois familiales employant 210.000 personnes.

Les responsables du secteur tablent sur des exportations de plus de 160 millions de dinars en 2010 grâce au dispositif d’encouragement mis en place par l’Etat ces cinq dernières années. Le secteur de l’artisanat s’inscrit dans le cadre de la stratégie de développement local.

Outre la création de nouveaux emplois, le secteur permet la préservation du patrimoine culturel et ancestral dans différentes régions, notamment pour ce qui est de certains métiers tel que le travail du cuir, à Tlemcen, Médéa ou Tiaret sans oublier la poterie, le bois, la céramique ou le cuivre.

L’artisanat occupe la quatrième place à l’échelle nationale en matière de création d’emplois, signale-t-on. Dans un autre registre, la réception du futur complexe d’artisanat d’Oran est prévue en 2011. Le gros œuvre et les travaux de maçonnerie sont totalement achevés.

Le futur complexe d’artisanat d’Oran se trouve près de la bâtisse de l’ancien palais des congrès à Haï Es Sabah.

Le coût de réalisation de ce projet est de 145 millions de dinars dégagés au titre du programme de développement et de promotion du secteur. Le complexe comprendra notamment une maison de l’artisanat et un musée régional ayant pour vocation la mise en valeur des richesses artisanales de la région Ouest du pays. La maison de l’artisanat permettra aux artisans d’exposer leurs produits dans un hall spacieux et d’échanger leurs expériences, afin de promouvoir l’artisanat et commercialiser leurs œuvres. Le musée régional d’artisanat figure parmi les cinq structures initiées par le ministère de la PME et de l’Artisanat au niveau national.

source: Le financier

Union européenne : Pourquoi pas un regroupement des pays européens de taille moyenne ?



Fenêtre sur l'Europe]

C'est en tout cas ce que vient de suggérer le patron de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC), Pascal Lamy.


Dans un entretien,publié le 28 août dans la presse autricihenne, Pascal Lamy suggère aux pays membres de l'UE de taille moyenne de se regrouper pour faire entendre leur voix face aux poids lourds que sont l'Allemagne et la France.

Le patron de l'OMC propose ainsi aux pays comme l'Autriche, le Portugal, l'Irlande voire la Hongrie de s'unir comme avaient su le faire en leur temps, la Belgiqque, les Pays-Bas et le Luxembourg en créant le Benelux

Mr Mouloud lounaouci répond à Mr Ali El-Kenz


Par : mouloud lounaouci

Transcription de Tamazight en caractères arabes

L’aménagement linguistique est “une tentative de résoudre des problèmes sociaux, économiques et politiques par le biais d’une intervention portant sur la langue”, Weinstein, 1980.

Il n’y a pas si longtemps, parler tamazigh était en soi contre-révolutionnaire. Enfermée (au sens incarcéré) cette langue autochtone n’a pu suivre l’évolution de la société universelle. Empêchée d’exister, elle n’a pu se développer ni se moderniser pour rendre les réalités du présent. Il aura fallu attendre 1995 (après le sacrifice de plusieurs générations de militants) pour voir son enseignement accepté, et 2002 pour avoir le statut de langue nationale (article 3 bis de la Constitution).
Ce bref rappel pour dire qu’un travail colossal attend à la fois les spécialistes de la langue mais aussi les historiens, sociologues, anthropologues, ethnologues, juristes… et la société civile à travers son réseau associatif.
La normalisation de tamazight (au sens, rendre son usage normal) est une nécessité pour une réelle socialisation et c’est précisément la raison pour laquelle le support graphique à utiliser est important.
Durant de longues années, il y a eu un débat houleux concernant le choix entre les alphabets latin, tifinagh et arabe. Brusquement, des universitaires pour qui la question amazigh était leur dernier souci (trop occupés dans leur centre de recherche européen) se mettent à donner leur avis mais toujours dans le même sens, écrire en caractères arabes. Une même motivation : partager avec le monde arabe l’écriture, faute de mieux tout en apportant la contradiction aux locuteurs du tamazight, les principaux concernés (la langue appartenant prioritairement aux locuteurs). Bien entendu, notre souhait est que tous les Nord-Africains soient obligés juridiquement d’apprendre la langue originelle comme aujourd’hui ils apprennent l’arabe. Mais pragmatiquement, je pense que pour longtemps malheureusement, nombreux seront ceux qui la rejetteront pour divers prétextes. Et ceux qui viennent à son secours par le biais du caractère arabe y font parti.
Je ne m’épuiserai pas à répondre à Ali El-Kenz, Addi Lahouari et autres pourfendeurs. (Nous ne les avons pas entendus à l’époque où il n’était pas de bon ton d’en parler). Leurs propos n’engagent que leurs personnes et de mon point de vue la région où sont scolarisés 90% des enfants en tamazight ne partage aucunement leur avis.
Je reviendrai par contre sur un débat que j’espérais clos même si une offensive contre la latinisation du caractère pour écrire tamazight se fait de plus en plus forte. La télévision en tamazight, que nous attendions depuis des lustres et qui a vu le jour récemment, n’est finalement qu’un média lourd au service de l’islamisation d’une population perçue comme impie et un instrument d’imposition du caractère arabe dans la transcription du tamazight.
Je reviendrai donc un peu plus en détail sur cette question en reprenant une partie de ma communication que j’ai faite, il y a plusieurs années, dans un colloque international de linguistique en Algérie. J’ai eu, aussi, à donner mon point de vue dans de nombreuses conférences. Je parlerai donc très peu des différents arguments utilisés par les uns et les autres pour défendre leurs chapelles.
Je voudrai simplement dire que la transcription est une manière de perpétuer la parole. De la figer en quelque sorte. Tout symbole scriptural peut donc le faire dès lors qu’il est partagé par les utilisateurs. Tifinagh, arabe et latin peuvent autant que le cyrillique ou les idéogrammes chinois servir de support graphique au tamazight (Mohand Amokrane Khelifati, un des fondateurs de la première association amazigh à Paris en 1954 avait mis au point un alphabet propre à lui et parfaitement fonctionnel). Alors pourquoi la guéguerre que se livrent les trois tendances ? Forcément il faut aller chercher la réponse au niveau de l’idéologie. Le graphème n’est, en effet, pas neutre. Il est chargé d’un contenu émotionnel et il est porteur d’un choix de société.
Les partisans du tifinagh argueront que nous nous devons d’utiliser l’écriture de nos aïeuls. D’abord pour apporter la preuve de leur degré de civilisation, mais aussi pour faire preuve d’authenticité. En somme, faire preuve de fidélité, sauvegarder un patrimoine et surtout se poser en gardiens du temple. À leurs yeux, tous ceux qui ne font pas ce choix sont des aliénés identitaires. Ces défenseurs de l’alphabet tifinagh se recrutent essentiellement dans les milieux militants amazighs.

Le choix du caractère
est idéologique
D’autres souhaiteraient utiliser la transcription arabe. On homogénéiserait ainsi le système de transcription national avec, en prime, l’utilisation d’un caractère sacré. Comment refuser un tel choix sans blasphémer et sans être un traître à la nation ? Ce choix est le fait d’Algériens (amazighophones et arabophones) fortement islamisés et arabisés mais aussi des milieux proches des sphères étatiques.
Enfin, ceux qui ont opté pour le latin sont plutôt lettrés en langue française ou issus de régions à forte émigration vers l’Europe (pratiquement la Kabylie). Leur choix est motivé par des raisons liées à la modernité assimilée à l’occidentalité, un non-dit. Dans les trois cas, nous avons à faire à des choix idéologiques et cela existe depuis la nuit des temps. Rappelons-nous qu’au tout début de l’invention de l’écriture, cette dernière était considérée comme un don de Dieu et que seuls quelques initiés avaient le droit de la manipuler. C’était, déjà, un instrument de perpétuation du pouvoir. En Espagne du XIIe siècle, l’écriture wisighotique a été abandonnée au profit de la caroline parce que la liturgie romaine s’était substituée à la liturgie mozarabique.
Il arrive, donc, que des langues modifient leur graphie en fonction de conjonctures religieuses ou politiques. C’est le cas du turc, qui utilisa trois alphabets différents. L’alphabet arabe (jusqu’à ce qu’Atatürk, fondateur de la République turque le supprime), l’alphabet latin (imposé par le même Atatürk) et l’alphabet cyrillique (russe) utilisé dans les républiques turcophones de l’ancienne union soviétique, telle que le Turkménistan.
Le vietnamien s’était écrit pendant des siècles en idéogrammes chinois lorsque la colonisation française au 19e siècle fit adopter l’alphabet latin.
Le caractère arabe a servi à transcrire des langues qui n’ont aucune parenté avec le sémitique, c’est le cas du persan, du kurde et du turc avant 1928. Le haoussa (langue africaine) l’a, aussi, utilisé avant de passer à une transcription latine.
Pour se rapprocher des pays turcophones (Asie centrale, Azerbaïdjan…), les Tatars ont abandonné l’alphabet cyrillique utilisé depuis 1939 (imposé par les Soviets en remplacement du latin, lui-même ayant remplacé l’arabe), au profit de la transcription latine. Ils marquaient, ainsi, leur différence avec les Russes.
Ces quelques exemples, et on pourrait en citer beaucoup, montrent combien le débat sur le caractère graphique n’est pratiquement lié qu’à des questions identitaires, cultuelles ou politiques. Le passage d’une transcription à une autre se fait, souvent, sans heurt. C’est le cas des exemples cités ou de la Malaisie où l’on est passé de l’écriture jawi d’origine arabe à l’écriture latine. Parfois le changement est conflictuel comme en Somalie où il a fallu l’imposer après des décennies de résistance.
Après ce détour, pour expliquer que nous n’avons pas le monopole du débat sur la graphie, je reviens à ce qui nous préoccupe, ce jour. Quelle graphie pour tamazight ?

Pourquoi la transcription latine
Le tifinagh a, effectivement, été utilisé dans l’Antiquité à peu près dans tout l’espace amazighophone. Il a continué d’être utilisé par les touareg, jusqu’à nos jours. Mais il faut avoir l’honnêteté de dire qu’il n’y a pas une seule période historique connue où ce caractère a réellement servi pour porter une quelconque littérature amazigh. Des écrivains musulmans se sont servis du caractère arabe pour écrire tamazight mais ils n’ont pas fait des émules. Force est de constater que durant ce dernier siècle, les écrits amazighs se sont faits dans l’écriture latine. Est-ce un mal ? Je ne le crois, personnellement, pas. Je pense même que nous devons la préserver puisqu’elle semble avoir conquis la majorité des usagers (au moins en Kabylie).
Cette question s’est posée dans les mêmes termes au Maroc. La déclaration de Meknès, signée par 70 associations, qui s’est prononcée clairement pour l’utilisation du latin, a entraîné de vives réactions de part des islamistes. Ahmed Raissouni, président de l’association Attawhid Wal Islah a fait une correspondance à Mohamed Chafik, recteur de l’Ircam à l’époque, pour dénoncer le fait que “l’adoption de la graphie latine est un choix colonialiste qui vise à éloigner les Amazighs de l’Islam et à semer la division entre eux et les Arabes…” Les partisans du tifinagh se sont alors posés en alternative, une solution, de fait, attendue par le Makhzen.
Une solution qui, à mon avis, ne gênera pas le pouvoir algérien. Il faut s’attendre à de multiples pressions pour ramener “les brebis égarées” dans la voie de la nation arabe ou tout au moins à les “désoccidentaliser” en leur faisant écrire tamazight en tifinagh.
Je termine par l’abstract que j’ai adressé aux organisateurs du colloque international du CNPLET qui se déroula du 5 au 7 décembre 2006 à Sidi-Fredj.
Après plus d’une décennie d’enseignement du tamazight, désormais langue nationale, nous en sommes encore à discuter de la graphie. Les discussions ont été nombreuses et les écrits foisonnent. La “société civile” s’est largement exprimée par le biais du dense réseau associatif et les spécialistes de la langue ont globalement donné leur avis. Le temps écoulé, l’énergie dépensée ne semble, pourtant, pas avoir mis fin au débat. Forcément, le choix d’une graphie n’est pas aussi technique qu’on le pense, sans quoi un bon argumentaire aurait suffit à y mettre un terme. L’idéologie est, en effet, prégnante et de nombreux exemples l’atteste (…)

Le monde arabe n’a pas échappé
au débat
Deux citations illustrent largement une volonté de réformer l’écriture arabe : une première de Qasim Amin : “L’Européen lit pour comprendre quant à nous, nous devons comprendre pour lire.” Une deuxième de Taha Hussein : “Comment demandez-vous à cette multitude de petits enfants de comprendre les livres qui leur sont donnés dans les écoles pour qu’ils les lisent comme ils doivent être lus, alors qu’ils doivent les comprendre avant de les lire.” La violence des réactions qu’ils ont déclenchées révèle bien qu’il y a autour de “simples lettres” une âpre lutte idéologique.
Bien entendu, des arguments pseudos scientifiques sont avancés pour justifier tel ou tel choix. C’est ainsi que nous pouvons citer pêle-mêle : support identitaire, caractères du Coran, homogénéisation du système de transcription national, fonds documentaire universel, esthétique…
Cet argumentaire nous est également servi en Algérie où chaque camp défend une “citadelle assiégée”. La logique voudrait, pourtant, que l’alphabet soit fonctionnel et admis par la communauté des locuteurs. Il nous suffit, pour mettre fin à ce qui est devenu une véritable polémique de choisir la graphie la mieux implantée. Rien ne contredit, donc, que les caractères diffèrent d’une région à une autre (en fonction de la demande sociale). Le temps fera son œuvre et l’une d’elle deviendra naturellement hégémonique.

*Universitaire
Les titres et les intertitres sont de la rédaction

Le président sahraoui demande à l'ONU d'intervenir face à la répression marocaine


riyad hamadi



Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a appelé la communauté internationale à plus de fermeté face à l'"oppression et la tyrannie du Maroc" au Sahara occidental, dans une lettre adressée lundi 30 août au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a indiqué mardi l'agence de presse sahraouie SPS.

"La communauté internationale doit faire face avec fermeté et détermination aux pratiques d'oppression et de tyrannie du gouvernement marocain, non seulement contre des citoyens sahraouis, mais aussi contre les ressortissants européens", a écrit M. Abdelaziz, à la suite de l'agression perpétrée par le Maroc samedi 29 août à Layoun (capitale occupée du Sahara occidental) contre 14 ressortissants espagnols. Le président sahraoui a averti que "la crédibilité des Nations unies est en jeu (...) ainsi que la voie des négociations". Il a ajouté que "la paix et la stabilité dans la région sont sérieusement menacées".

M. Abdelaziz a condamné une "brutale agression" contre des citoyens pacifiques, dont "le seul crime est de visiter les territoires occupés pour constater de visu la persistance des violations des droits humains perpétrés par l'Etat marocain contre les civiles sahraouis sans défense". Pour M. Abdelaziz, "cette escalade dangereuse soulève de nouveau le besoin urgent de trouver un mécanisme approprié pour assurer la protection et la surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental occupé".

En outre, le chef de l'Etat sahraoui a demandé à l'Union européenne de "revoir" l'accord sur le statut avancé accordé au Maroc jusqu'à ce qu'il "se conforme aux exigences de l'Union sur les droits de l'homme et mette fin à son occupation illégale du Sahara occidental. Enfin, M. Abdelaziz a réitéré la demande du Front Polisario pour la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines et pour élucider le sort de plus de 500 disparus et 151 prisonniers du guerre aux mains du Maroc.

Droit de préemption: un fardeau trop lourd pour l'Etat algérien?


samir allam


Le gouvernement a décidé en 2009, dans le cadre de la loi de finances complémentaire (LFC), d’introduire le droit de préemption de l’Etat dans toute cession d’une filiale algérienne d’un groupe étranger. Cette disposition, renforcée dans la LFC 2010, n’a encore jamais été appliquée. L’Algérie n’est pas le premier pays à introduire le droit de préemption pour les cessions d’entreprises étrangères ou issues de secteurs stratégiques, mais les lois actuelles et les outils existants permettent-ils une réussite de cette stratégie ambitieuse ? Le dossier Djezzy constitue donc un premier test pour cette mesure de patriotisme économique.

« Le droit de préemption est en théorie une bonne chose mais une telle politique a besoin de méthode et d’objectifs clairs », explique un expert financier. La première interrogation concerne la structure via laquelle ces opérations seront réalisées. L’Algérie ne dispose pas d’une banque d’affaires publique capable de mener une opération financière de cette importance. « L’Etat ne doit pas perdre sa neutralité en impliquant directement le gouvernement et des ministres dans ce type de négociations. Le rôle d’un Etat n’est pas de jouer les traders en rachetant et en revendant des entreprises. Il doit créer une structure qui va porter ce type de projets en son nom », ajoute le même expert.

Ensuite, une fois l’opération menée,l'’Etat doit relever un autre défi, plus difficile : assurer la gestion et le développement de l’entreprise sans en dégrader la valeur. « Or, explique un économiste, si on savait faire, pourquoi ne pas l’avoir fait avec nos entreprises publiques ? » Dans le secteur de la téléphonie, Mobilis et Algérie Télécom n’offrent pas des exemples encourageants de bonne gestion ou d’efficacité opérationnelle. Mobilis est l’un des rares opérateurs mobiles au monde à ne pas dégager de cash et Algérie Télécom continue d’être gérée comme une administration.

L’autre défi qui attend le gouvernement dans l’exercice du droit de préemption est social. Tout le monde le sait : les filiales de groupes étrangers offrent à leurs salariés des rémunérations nettement supérieures à celles des entreprises publiques. Dans le cas de la téléphonie mobile, les salaires peuvent être 10 à 15 fois supérieurs sur certains postes d’ingénieurs ou de cadres. Dans le cas d’un éventuel rachat par l’Etat, Djezzy deviendrait un opérateur public régit pas la même convention collective que Mobilis et Algérie Télécom. Aujourd’hui, les lois algériennes ne permettent pas de doter des entreprises d’un statut particulier permettant d’importantes différences de rémunérations au sein d’entreprises publiques du même secteur. Que va faire le gouvernement en matière de salaires ? Va-t-il aligner les 40.000 salariés d’Algérie Télécom et de Mobilis sur ceux de Djezzy ? Ou décidera-t-il de faire le chemin inverse au risque de provoquer un mécontentement et une démotivation, synonymes de manque d’efficacité et de destruction de valeur ? Autant de questions auxquelles le gouvernement algérien n’a pas répondu en décidant d’introduire le principe de préemption.

Enfin, le gouvernement n’a toujours pas précisé ses intentions concernant Djezzy : veut-il garder l’opérateur alors qu’il possède déjà Mobilis, un opérateur public qui occupe la deuxième place sur le marché ? Va-t-il le revendre pour réaliser une plus-value qu’il aurait pu capter sans faire de bruit en autorisant la transaction avec MTN? Le flou reste total.

L’Algérie dispose du plus grand gisement solaire du bassin méditerranéen


Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Selon la mission économique de l’ambassade de France : L’Algérie dispose du plus grand gisement solaire du bassin méditerranéen
Mardi 31 août 2010.

« Le potentiel de l’Algérie en énergie renouvelable est le plus important d’Afrique du Nord ». C’est ce que souligne la fiche de synthèse de la mission économique de l’ambassade de France en Algérie consacrée aux énergies renouvelables en Algérie..

Le document indique que le marché des énergies renouvelables « est prometteur et leur promotion constitue l’un des axes de la politique énergétique et environnementale du pays », rappelant que parmi les objectifs affichés par les pouvoirs publics, celui d’atteindre 500 MW d’ici 2010, amenant la part de l’électricité produite par les énergies renouvelables à 5% de l’électricité totale produite (0,02% aujourd’hui)..

Le parc de production de Sonelgaz totalise une puissance installée de plus de 7 000 MW dont 259 pour la filière hydraulique et 306 pour les réseaux isolés du Sud. L’essentiel de la puissance est issu à 92% des turbines vapeur et turbines à gaz. La part de l’énergie hydraulique dans la production nationale d’électricité est encore faible (1,7% de la production installée), et cela est dû au nombre insuffisant de sites et à la faible exploitation de ceux existants. La mission économique affirme que « par sa situation privilégiée, l’Algérie dispose du plus grand gisement solaire du bassin méditerranéen », précisant que la durée moyenne d’ensoleillement du territoire algérien dépasse les 2 000 heures annuelles, pour atteindre près de 3 500 heures d’ensoleillement dans le désert du Sahara. « Le total d’énergie reçue est estimé à 169 400 TWh/an, soit 5 000 fois la consommation d’électricité annuelle du pays », estime le document. Le potentiel éolien diverge selon la situation géographique. Ainsi, au nord du pays, le potentiel éolien se caractérise par une vitesse moyenne des vents modérée (1 à 4 m/s) avec des microclimats autour d’Oran, Annaba, sur les Hauts-Plateaux et à Biskra. Ce potentiel énergétique convient parfaitement au pompage de l’eau, particulièrement sur les Hauts-Plateaux. Au Sud, la vitesse moyenne des vents dépasse les 4 m/s, plus particulièrement au sud-ouest, avec des vents qui dépassent les 6 m/s dans la région d’Adrar..

En matière d’énergie géothermique et issue de la biomasse, la mission économique affirme que « plus de 200 sources d’eau chaude ont été répertoriées dans le nord-est et le nord-ouest de l’Algérie. Environ 33% d’entre elles ont des températures supérieures à 45°, la plus chaude étant située à Biskra (118°) ». Plus au Sud, rapporte la mission économique, « délimitée par Biskra au nord, In Salah au sud et Adrar à l’ouest, la nappe albienne constitue une zone de plusieurs milliers de kilomètres, caractérisée par une eau à température moyenne de 57°. L’ensemble du débit d’exploitation des sources et de cette nappe représente une puissance estimée à 700 MW/an ». Le potentiel de biomasse se répartit entre les déchets issus des activités humaines, déchets urbains et agricoles non recyclés, estimés à 1,33 MTEP/an (tonne équivalent pétrole) et l’énergie issue du bois des forêts. « Cette dernière représente 37 MTEP/an et le potentiel récupérable de 3,7 MTEP/an », lit-on dans le document. La mission économique de l’ambassade de France parle de réalisations encore timides, mais le document évoque des projets ambitieux..

Horizons - 25 Aout.
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Mr Le Président Bouteflika préside une réunion d’évaluation consacrée au secteur de l’agriculture et du développement rural


Relever le défi de la sécurité alimentaire

Dans le cadre des auditions annuelles qu'il dirige sur les activités des différents départements ministériels, M. Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a présidé le 24 août 2010 une réunion restreinte d'évaluation consacrée au secteur de l'agriculture et du développement rural.

L’exposé présenté par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural a porté sur les résultats des activités du secteur pour l'année 2009, les prévisions pour 2010 et un état des actions et réalisations projetées dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014.
S'agissant de la mise en œuvre des différents programmes de la politique de Renouveau agricole et rural durant l'année 2009, l'évaluation a fait ressortir les résultats suivants :
- une croissance importante, notamment en matière de céréales et de pommes de terre,
- 1330 projets de proximité de développement rural intégré ont été lancés dans 1481 localités dans le cadre du développement durable et équilibré des territoires et l'amélioration des conditions de vie des populations.
Elle a contribué également à la relance de l'industrie mécanique à travers la production de moissonneuses batteuses et de tracteurs, et l'industrie chimique pour la production d'engrais afin de faire face à l'accroissement de la demande en fertilisants, et à la création de plus 240.000 équivalents emplois permanents au cours de l'année 2009.
Ces résultats ont été accompagnés par la mise en œuvre d'un ensemble de mesures institutionnelles additionnelles qui ont porté, notamment sur :
- le système de financement qui s'est traduit par :
- l'apport de la BADR dans l'accompagnement des grands investissements du secteur (création de silos, mécanisation, entrepôts, équipements d'irrigation, serres multi-chapelles), et au développement de multiples formules de crédits bonifiés, - la promotion de la profession et de l'interprofession par la réactivation des organisations existantes ou la création de comités interprofessionnels, au niveau national et local dans les filières des céréales, du lait, de la datte, de la pomme de terre et de l'oléiculture,
- la remise à niveau des entreprises publiques rattachées au secteur autour des missions de production des semences, plants et géniteurs et de la valorisation des produits du terroir.
L'ensemble de ces résultats permettra de poursuivre, dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, la mise en oeuvre de la politique de renouveau agricole et rural dans un contexte d'opérationnalité optimale. Mobilisant 1000 milliards de dinars, ce plan se fixe pour objectifs:
- l'amélioration du taux de croissance de la production agricole moyenne,
- l'accroissement de la production nationale et l'amélioration de son intégration à travers la modernisation et l'intensification des filières de production de large consommation, grâce à la mécanisation de l'agriculture, l'utilisation plus large des fertilisants et le développement des serres multi-chapelles.
- la généralisation de l'utilisation des équipements d'irrigation économiseurs d'eau,
- le développement de la production de semences, plants et géniteurs répondant aux besoins des agriculteurs et éleveurs (plantations et accroissement des effectifs des élevages laitiers),
- le développement des systèmes de régulation,
- la protection des revenus des agriculteurs,
- l'appui à la réalisation de nouveaux silos de stockage.
- le renforcement du développement durable et équilibré des territoires ruraux et l'amélioration des conditions de vie de leurs populations à travers le lancement de 10.200 projets de proximité de développement intégré dans 2.174 localités, ces projets permettront, en outre, de préserver et de valoriser plus de 8 millions d'hectares situés dans les zones de montagnes, les espaces steppiques et les zones sahariennes,
- les mesures de soutien à l'intensification des filières favoriseront le développement de l'industrie agricole et l'émergence d'un réseau de petites et moyennes entreprises de production d'intrants et de services à l'agriculture et ce, pour répondre, notamment, aux besoins importants générés par le programme.
Par ailleurs, un suivi constant sera accordé :
- à la politique de recherche-développement, de formation, de vulgarisation et d'appui technique aux agriculteurs et aux éleveurs et de renforcement de la carte d'implantation des centres techniques polyvalents,
- au renforcement de la filière, de l'interprofession et des systèmes de régulation à même de protéger les revenus des agriculteurs, les inciter à plus de productivité, sécuriser les approvisionnements du marché en produits par les agriculteurs et protéger le pouvoir d'achat des consommateurs,
- à une mécanisation systématique favorisant une agriculture moderne, construite autour d'exploitations agricoles maîtrisant les techniques innovantes,
- à une extension de la surface agricole utile (SAU), particulièrement celle de la sole irriguée, que les exigences de notre sécurité alimentaire imposent,
- à la poursuite des programmes de protection des terres agricoles, à travers la lutte contre la désertification, l'aménagement et la protection des bassins versants, le renforcement des actions de reboisement et la protection des écosystèmes dans le cadre de la politique de renouveau rural,
- au lancement d'un programme d'actions visant à mobiliser toutes les potentialités existantes en matière de ressources en eau pour prendre en charge les besoins nécessaires à la sécurisation de la production nationale,
- à l'irrigation d'appoint de céréales, de nouvelles superficies pour les cultures intensives de produits maraîchers, de pommes de terre, d'arboriculture et d'oléiculture.
APS

Les instructions du Chef de l’Etat

Intervenant à l'issue de l'exposé du ministre, le président de la République a relevé les efforts déployés en matière "de modernisation et de développement des filières agricoles de large consommation, de financement et de modernisation des assurances agricoles", ainsi que les mesures tendant à renforcer les capacités humaines et d'assistance techniques, notamment l'ouverture du secteur en direction de l'université et des compétences nationales.
Ces efforts, a ajouté le Chef de l'Etat, ont permis d'atteindre "un taux de croissance appréciable de la production agricole, une meilleure couverture des disponibilités agricoles par la production nationale et une baisse significative de la facture alimentaire".
Abordant la mise en œuvre du processus de sécurisation foncière, notamment à travers la loi fixant les conditions et modalités d'exploitation des terres agricoles du domaine privé de l'Etat, le Président de la République a chargé le gouvernement d'accélérer la finalisation des textes d'application pour protéger l'exploitant agricole et réunir les conditions de préservation et de valorisation économique de ce patrimoine foncier.
Par ailleurs, le Chef de l'Etat a instruit le gouvernement de veiller à l'application continue du programme de soutien à l'agriculture à hauteur de 200 milliards de dinars par an.
Le Président de la République a, enfin, lancé un appel à "la mobilisation des agriculteurs, éleveurs et opérateurs économiques pour assurer le succès de la mise en oeuvre du plan quinquennal et relever le défi de la sécurité alimentaire, composante indissociable de la souveraineté nationale".

Algerie Un "patriotisme économique" encore plus accentué


Écrit par Samy Injar

LFC 2010 : retour de l’Etat en pilotage automatique

La loi de finances complémentaire pour 2010 n’a pas encore provoqué de réactions publiques dans les milieux économiques. Les congés du mois d’août et du ramadan n’y sont pas étrangers. Mais pas seulement. Les acteurs économiques algériens et étrangers se sont résignés à regarder les décideurs alourdir la tendance au « patriotisme économique » et au « protectionnisme », alors même que les indicateurs – IDE, importations - tardent à en montrer l’efficience.

La LFC 2010 n’a pas encore fait réagir le patronat algérien. Elle va pourtant « un peu plus loin » que celle de l’été 2009 qui avait provoqué un « choc national » en interdisant le transfert libre dans le règlement des importations, le crédit à la consommation et en rendant obligatoirement majoritaire les partenaires algériens dans tout investissement étranger. Les grandes décisions de la LFC 2009 sont donc renforcées avec l’extension du droit de préemption de l’Etat Algérien dans le secteur bancaire, de même que la soumission des nouvelles banques étrangères souhaitant s’établir en Algérie à la disposition des 51%-49%, qui donne la majorité à ses partenaires algériens. En parallèle l’assouplissement du recours exclusif au crédit documentaire dans les importations parait presque anecdotique. Il concerne certaines catégories de PME dans des importations de pièces de rechange ou des intrants dans la limite de deux millions de dinars par an. Le Forum des chefs d’Entreprise (FCE) avait fortement critiqué à la fin de l’année dernière les incidences sur la chaine d’approvisionnement que provoquait le recours exclusif au crédit documentaire, une situation qui s’est aggravée en 2010 avec l’instauration du visa statistique par wilaya, pour chaque opération d’importation. L’instauration d’une taxe sur l’importation des véhicules lourds et engins de travaux, à l’image de celle appliquée en 2008, sur l’importation des véhicules légers, affiche en revanche, sur un segment en plein expansion, la volonté du gouvernement de recourir aux barrières tarifaires pour tenter de contenir les importations (37 milliards de dollars en 2009).


« Un malentendu sur le bilan de la LFC 2009»

Les mesures de LFC 2010 qui touchent l’investissement étranger accentuent la tendance du retour de l’Etat comme acteur économique. L’extension du droit de préemption et du 51%-49% au secteur bancaire laisse dubitatif les quelques spécialistes disponibles sur la place. « Il existe un gros malentendu sur l’interprétation de la première année de règne de la LFC 2009, estime Nabil Rouani, financier. Peut-on dire que c’est un succès pour décider d’en élargir le champ d’application ? A mes yeux, si dans le secteur des assurances la Macif et peut être bientôt le groupe AXA ont accepté le principe des 51%-49%, c’est sans doute à cause de la spécificité de cette branche au très gros potentiel. Est-ce que cela va être accepté dans le secteur bancaire et financier ? Il faut voir si le principe du 51%-49% a enregistré des arrivées d’investisseurs étrangers dans les secteurs comme l’industrie où la concurrence est mondiale et les besoins de l’Algérie très forts. Pas à ma connaissance ». Concrètement, la dernière mesure de la LFC 2009, rendrait nulle une acquisition – à l’ordre du jour début 2009, beaucoup moins aujourd’hui – de la Société Générale par BNP Paribas. En application de la LFC 2010, il y aurait en lieu et place de deux réseaux de banques privées étrangères, une nouvelle banque publique algérienne. L’autre conséquence de la mesure est que la quinzaine de dossiers de demande d’agrément déposés, depuis parfois plusieurs années, auprès du conseil de la monnaie et du crédit (CMC) de la Banque d’Algérie (BA) est frappée de nullité. « L’Etat veut reprendre la main, mais il n’a pas encore montré comment il en serait capable sur le plan managérial. Ahmed Ouyahia ne propose pas de solution pour exercer le droit de préemption sur Djezzy et n’est pas prêt d’en trouver. Alors l’extension du droit de préemption va surtout servir à faire fuir les investisseurs » estime un patron de PME de la Mitidja, qui note au passage que la décision de reprendre les actifs cédés préalablement est « unique dans le monde ». Cette autre mesure « patriotique » de la LFC parait, pour d’autre observateurs, cibler directement Arcelor Mittal, à El Hadjar depuis que des désaccords stratégiques sont apparus dans la conduite de cette privatisation.


Partenaire national obligatoire dans les travaux publics



La LFC 2010 a donc fait le dos rond face à la conjoncture : rupture d’approvisionnement, graves tensions sur les médicaments de première urgence clinique, baisse des indices de production dans les filières de forte logistique (assemblage), 04 projets seulement d’investissements étrangers agrées en 2009 et très forte détérioration du climat des affaires altérant un peu plus l’image économique du pays auprès de ses partenaires dans le monde. Le gouvernement persiste et espère sans doute « être compris » dans la durée. Une mesure de la LFC dans la batterie des mesures « étatistes » a des chances de lui attirer les grâces des acteurs économiques nationaux. La LFC impose aux soumissionnaires étrangers dans les contrats de travaux publics de prendre obligatoirement un partenaire algérien avec eux. La mesure va plus loin que celle de la loi de finances pour 2010 qui aménageait des avantages de « préférence nationale » dans les marchés publics ouvert à la concurrence étrangère. Elle était attendue de longue date par les organisations patronales. Les prochains appels d’offres de la grande Mosquée d’Alger, de la réalisation des tramways des villes moyennes, de l’extension de la ligne 01 du métro d’Alger et de la pénétrante autoroutière vers Béjaïa, devraient en toute logique impliquer des entreprises nationales dans des consortiums multinationaux.

Mr Abdelkader Mekkakia est de ces jeunes investisseurs Algériens qui osent(CCN)


Écrit par Merouane Korso
Construction navale- Les rêves pas fous de CCN, l’algérienne

Elle s’appelle CCN. Elle est algérienne, elle ne fait pas dans l’industrie de l’information mais dans la construction de petits bateaux. La demande existe. Ceux qui ont investi dans CCN (Cartenna Construction Navale) y croient. Ils ne pensent pas s’être embarqués dans une galère mais dans un vrai projet industriel. Rencontre à Ténès avec une petite entreprise qui peut devenir grande.



Abdelkader Mekkakia est de ces jeunes investisseurs algériens qui osent. Après des années à labourer le marché des composants, systèmes et réseaux informatiques, il se lance dans les métiers de la mer avec des associés dans une folle aventure : la construction navale. Et, pour son baptême du feu, il devra assister à la mise à l’eau, moins d’une année après le lancement de son entreprise en 2009, au mois de septembre du premier des cinq bateaux que Cartenna Construction Navale (CCN) a réalisé. C’est une gageure que Mekkakia, natif de la ville côtière de Ténès, dans la wilaya de Chlef, a réalisé. Construire en moins d’une année, malgré la faiblesse des financements, cinq bateaux, dont le premier sera probablement «mis à l’eau durant ce mois de septembre». «Cartenna Construction Navale a vu le jour en 2009, et nous avions pensé, avec mes associés, investir le créneau de la construction de bateaux» dans une région où la demande pour ce genre d’embarcations est très importante. A Ténès, le port de pêche de la ville, mitoyen du port commercial, ne contient actuellement que de vieux bateaux de pêche, presque tous en bois, rarement en fibre de verre. Or, la pêche à Ténès, une ville de plus de 100.000 habitants dispersés sur la ZHUN de Chaarir, le Vieux Ténès et le quartier de «La Cave» , est l’une des principales activités économiques avec l’agriculture, le vignoble et les services.

Sidi Akkacha, ville de champions

Le chantier naval est ainsi implanté dans des ateliers loués par la Sonaric, une entreprise nationale de construction de matériel électroménagers, installée à Sidi Akkacha, à quelques 6 kilomètres à l’Est de Ténès. Et CCN voudrait avoir la «baraka » de Nouredine Morceli, champion olympique en 1992 aux JO de Barcelone, natif de ce petit village, célèbre pour la qualité de ses raisins de table. Sur le site du chantier, quatre embarcations, mises sur des rails, sont en voie de finition, alors que la coque de la cinquième est en train de prendre forme dans le moule construit par les travailleurs de CCN, des tunisiens. «Nous avons opté pour des travailleurs tunisiens car ils ont le savoir faire et la technique de la construction de bateaux de pêche», souligne Abdelkader Mekkakia. Seul problème, en cours de règlement : leur permis de travail tarde à venir, alors que tous «les documents» ont été déposés au niveau de l’inspection du travail de Chlef. Selon des indiscrétions, le gouvernement algérien ne donne plus de permis de travail aux tunisiens, pour appliquer le sacro-saint principe de la réciprocité. Mais, cela n’empêche pas travailleurs tunisiens et leurs patrons algériens de faire avancer le chantier, espérant que la solidarité maghrébine finira bien un jour par triompher.

Cinq bateaux ont déjà trouvé preneurs

Cartenna Construction Navale, qui a son siège à Ténès, est constituée de trois associés, avec un capital social de 100.000 dinars, comme le veut le règlement. «Dans cette aventure, nous avons investi en fonds propres quelques 10 millions de dinars», affirme M.Mekkakia, qui ajoute qu’un contrat avec une banque publique à Oran a été également signé pour le financement de «notre projet». Ce financement bancaire, dont il attend l’arrivée pour bientôt «devrait booster le chantier et nos activités», estime encore M.Mekkakia. Même si, pour lui, «la mise à l’eau de notre premier bateau devra décider vraiment de la voilure que prendra notre entreprise». Et puis les nouvelles sont plutôt bonnes pour ces «novices» de la construction navale : les cinq bateaux ont déjà trouvé preneurs, et des avances sur construction ont été engrangées par CCN qui a fait pour 2009 un chiffre d’affaires de 50 millions de dinars. «Aides-toi, le Ciel t’aidera», semblent se dire les associés de cette jeune entreprise. Car le prix de cession d’un bateau est très compétitif par rapport aux prix sur le segment des bateaux de pêche de 14 mètres: 12 millions de dinars pour une embarcation armée, et 10 millions de dinars environ sans armement.

Des prix attractifs

Des prix très attractifs pour le segment des bateaux de pêche d’une envergure de 14 mètres, généralement des sardiniers. «Nous avons un bon carnet de commandes pour le futur, et la mise à l’eau des bateaux en cours de finition devra déterminer le volume des prochaines commandes. Et, pour l’avenir, nous envisageons de construire des bateaux de plaisance, des bateaux de pêche de 11 mètres (sardiniers notamment) et des embarcations rapides (semi-rigides)», se plaît à annoncer M.Mekkakia, gérant d’une entreprise en passe de concrétiser l’adage de «l’appétit vient en mangeant». En Algérie, il existe en tout et pour tout moins d’une dizaine d’entreprises privées de construction de bateaux de pêche de 14 mètres et 11 mètres, une situation anachronique qui a obligé les armateurs et pêcheurs professionnels à se rabattre sur les marchés espagnols, italiens ou français et marocain. Quant à la production halieutique nationale, elle est avec moins de 20.000 tonnes par an, la plus faible des pays maghrébins.

Mohamed Rouane - Evasion Sahara (Algérie) - La Beauté à l'état sauvage... Youtube


Le Sahara algérien est un désert au sud de l'Algérie. L'Algérie se situe dans le nord de l'Afrique. Le Sahara est un désert chaud et sec. En été, il fait environ plus 50 degrés dans la journée. En hiver, il peut faire moins 5 degrés en altitude.


Beaucoup de gens pensent que le désert est très sableux mais en fait il contient beaucoup de cailloux. Mais il y a aussi de grosses dunes de sable jaunes, roses ou orange.
Dans le Sahara il y a une montagne qui s'appelle le Hoggar. Son sommet le plus haut est le mont Tahar, il fait environ 3 000m. Le Hoggar est un massif volcanique.

Dans les déserts on trouve aussi de l'eau. On peut en trouver dans les puits, dans les gueltas et les oasis. Les gueltas sont des endroits en montagne qui sont protégés du soleil (par une falaise par exemple) et où on trouve toujours de l'eau. On trouve aussi des oueds, mais il n'y a pas de l'eau en permanence à cet endroit : il n'y en a que quand il pleut. Dans les gueltas et les oueds, il y a beaucoup de plantes et aussi des animaux.


On trouve aussi des sols salés avec dessous de l'argile avec lequel on peut faire des poteries.



Le Sahara était bien avant une mer. Il n'y a pas très longtemps, le Sahara n'était pas si chaud et il y avait beaucoup de plantes et d'animaux. Par exemple, il y avait des girafes. Pour le savoir, les gens ont trouvé des dessins d'animaux sur les pierres. Cela s'appelle des peintures rupestres.
Dans le désert, il n'y a pas beaucoup de vie. Mais on trouve quand même des plantes. On trouve beaucoup d'acacias, de thora thora et de tamaris.

Les acacias ont beaucoup d'épines. Il ne faut jamais aller les voir de trop près, les habits pourraient s'attacher aux épines. Les Touaregs se servent beaucoup d'acacia pour faire du feu.
Le tamaris a besoin de très peu d'eau par rapport aux autres arbres.
Le Thora Thora est toxique, il ne faut jamais s'en servir pour faire du feu ni le manger. On trouve aussi des oliviers en montagne.


On trouve aussi beaucoup de gros buissons avec des épines. Si on a la diarrhée, on peut prendre une tisane d'armoise.
Dans les gueltas, on trouve beaucoup de plantes, par exemple, le laurier rose.
On trouve aussi des animaux :

Par exemple, des gazelles (on peut chasser les gazelles, mais elles courent très vite. On les chasse en voiture pendant au moins 15 minutes puis elles sont épuisées. Des chasseurs chassent les gazelles en tirant avec des fusils. Les Touaregs eux, les épuisent, puis les égorgent avec un couteau)

On trouve aussi des ânes, des mouflons (en montagne), des gerboises (des sortes de souris avec une longue queue et qui se déplacent en sautant), des lapins, des oiseaux (en particulier le moula moula qui est noir avec un peu de blanc sur les ailes et une bande blanche sur la tête et qui porte bonheur) et des insectes (des scarabés, des fourmis, des criquets, des scorpions, des mouches). Certaines fourmis font environ 2 centimètres.

Les criquets se réunissent parfois pour manger les plantes sur leur passage et après il ne reste plus rien pour les animaux et les gens.

Les Touaregs ont aussi des troupeaux de chèvres, de chameaux (des dromadaires mais tout le monde les appelle des chameaux), de moutons.
La plupart des habitants du désert sont des Touaregs.

Ils n'habitent pas toujours au même endroit : ce sont des nomades.

Leur habit s'appelle la "djellaba", c'est une sorte de grande tunique. Pour se protéger du soleil et des tempêtes de sable, les Touaregs portent sur la tête un bout de tissu appelé un "chèche". Ils peuvent être jaunes, bleus, verts et même couleur sable. Il y a aussi des chèches pour les jours de fête. Ils sont faits en lin, avec un tissage spécial, ils peuvent être bleus ou violet ou indigo et perdent leur couleur.
C'est la raison pour laquelle on appelle parfois les Touaregs les hommes bleus.

Ils mangent de la chorba, c'est de la soupe avec des pâtes ou de la semoule, des légumes et de la viande. Ils mangent aussi du mouton et des chèvres. La graine de couscous sert à faire la taguéla, une galette de blé cuite dans le sable sous le feu.
La guerba est une espèce de très grosse outre faite de peau de chèvre attachée devant les voitures. La peau est tannée à l'aide d'écorces d'Acacia femelle. La guerba sert à conserver l'eau bien au frais.

Ils boivent beaucoup de thé. Il y a trois thés (on les appele les numéro 1, numéro 2 et numéro 3). Le premier thé est très fort, le deuxième un peu moins fort et le troisième pas du tout. Le thé est très sucré.

Les Touareg sont musulmans, celat veut dire qu'ils ne mangent pas de porc et ne boivent pas d'alcool.

Aujourd'hui les Touaregs vivent de l'élevage, du commerce et du tourisme. Les Touaregs gardent des troupeaux d'animaux. Ils ont aussi des jardins (potagers) dans les oasis. Ils sont aidés par des serviteurs tout noirs venant du sud (Mali, Niger). Ils vendent des petits sabres, des petites boites et des bijoux.

Montagnes de Kabylie - IDIR (Aggegigh) youtube


La Kabylie est une région historique et ethnolinguistique fortement homogène située dans le nord de l'Algérie, à l'est d'Alger. Terre de montagnes densément peuplées, elle est entourée de plaines littorales à l'ouest et à l'est, au nord par la Méditerranée et au sud par les Hauts Plateaux. Dénuée d'existence administrative globale, elle tient son nom des Kabyles, population berbère dont elle est le foyer.

Ses habitants berbérophones la nomment en kabyle Tamurt n Leqbayel (en tifinagh ), « Pays des Kabyles ». Les arabophones l'appellent بَلَد القبائل (prononcé [blæd ləqbæyəl] en arabe algérien), littéralement « Pays des Tribus ».

Mr Le président Bouteflika effectue un mouvement diplomatique



Le président Bouteflika effectue un mouvement diplomatique
Par VIVA LALGERIE le lun, 30/08/2010 - 12:36 DiplomatiePolitiqueLe président Abdelaziz Bouteflika a effectué un mouvement diplomatique qui s'est traduit par la nomination de nouveaux ambassadeurs dans les représentations à l'étranger et à la création de deux nouveaux consulats généraux à New-York et Barcelone, a appris VLA de plusieurs sources diplomatiques.
La liste des nouveaux ambassadeurs
Lamine Abbas (Prétoria)
Abderahmane Merouane (Abuja)
M. Gaouar (Amman)
M. Osmane (Brazzaville)
Hafrad Ali (Niamey)
M. Maandi (Naïrobi)
M. Arif (Koweit-city)
M. Hamel (Buenos-Aires)
M. Saffih (Conakry)
M. Rabhi (Pékin)
M. Ousser (Khartoum)
Brouri El Hadj (Canberra)
Benaoum (Brasilia)
M. Sidi Abed (consul général à New-York)
Mme Berdja (consul général à Barcelone)
Mme Kassoul (consul à Besançon)
Mme Khiara (consul général à Strasbourg)
M. Affaf (consul général à Bruxelles)

Cette liste est susceptible d'évoluer
VLA

Algerie Ouverture demain de 200 km entre Sidi Bel-Abbès et Tlemcen



Ghoul inaugurera demain la dernière partie du lot ouest “Tapis” de Tlemcen à Constantine
Les automobilistes peuvent éviter les tunnels de Bouzegza en empruntant l’ancienne autoroute. l Ouverture demain de 200 km entre Sidi Bel-Abbès et Tlemcen
Ghoul inaugurera demain la dernière partie du lot ouest “Tapis” de Tlemcen à Constantine
Les automobilistes peuvent éviter les tunnels de Bouzegza en empruntant l’ancienne autoroute. l Ouverture demain de 200 km entre Sidi Bel-Abbès et Tlemcen
L’ouverture totale de l’autoroute Est-Ouest se fait de plus en plus proche. En attendant, une bonne partie de cette autoroute est ouverte en circulation. Dès demain, il sera possible pour les adeptes des longs voyages en voiture de rallier Constantine en provenance de Tlemcen sur une liaison directe de quatre voies sur chaque axe de l’autoroute Est-Ouest. Les voyageurs seront cependant contraints de prendre une déviation pour éviter les tunnels de Bouzegza à Boumerdès et ceux de Lakhdaria. Ces derniers sont cependant en voie d’achèvement. Ils feront, mardi prochain, l’objet d’une visite ministérielle.
En effet, c’est officiel, la totalité du lot ouest reliant la capitale à Tlemcen sera en effet praticable dès demain. C’est ce qui nous a été déclaré hier par M. Bellatrach, directeur du programme neuf à l’agence nationale des autoroutes. Contacté par téléphone, il atteste que c’est là une phase importante dans le planning de livraison de l’autoroute sachant qu’il s’agit d’une liaison de 868 km dont 613 en axe principal.
Cette inauguration aura lieu, d’après le chef de cabinet du ministère des Travaux publics, en présence de M. Amar Ghoul. La délégation démarrera à partir du siège du ministère très tôt la matinée.
Un aller retour éprouvant qui permettra cependant à la délégation d’apprécier à juste titre l’importance et l’intérêt de cette autoroute très attendue par la population. Cette ouverture intervient quelques temps après celle d’un tronçon reliant Yellel (Relizane) à Oued Tlelat (Oran) longue de 71 km. Selon M. Bellatrach, le tronçon restant du lot ouest s’étend entre Sidi Bel-Abbès et les frontières algéro-marocaines. Il englobe un linéaire total de 200 km dont 113 km en axe principal. A Sidi Bel-Abbès, il reste 13 km et à Tlemcen 100 km « en y ajoutant trois grands échangeurs et pas moins de 10 rétablissements», précise M. Bellatrach. Deux échangeurs sont situés à Tlemcen et un à Sidi Bel-Abbès pour assurer les liaisons entre l’autoroute Est-Ouest et les villages et centres-villes des deux wilayas.
Les travaux de réalisation du lot ouest de l'autoroute Est-Ouest ont été de ce fait achevés dans les délais prévisionnels et contractuels.
Ce tronçon comprend 1.038 ouvrages d'art, 43 viaducs et 29 échangeurs. Il traverse huit wilayas : Alger, Blida, Aïn Defla, Chlef, Mostaganem, Relizane, Mascara et Oran. Alors que le tronçon de l'autoroute Est-Ouest, reliant Zaghloul (Mascara) à Sidi Ali Bousidi (Sidi Bel-Abbès), sur une distance de 70 km, a été déjà mis en circulation. Seulement pour ce lot, quelque 15.000 travailleurs dont 9.000 Algériens et 6.000 Chinois. 5 millions de tonnes de goudron et 78 millions de m3 de remblais ont été consommés pour la totalité du lot.
A. Fadila

Algerie un acte politique prolongé



Vu les moyens consentis par l'Etat et nécessaires à un véritable essor, vu le poids que représente le programme présidentiel et son type d'organisation, cohérent avec la réalité de la société algérienne, ainsi que sa forte pratique pour la mobilisation des ressources utiles à la réhabilitation de chaque secteur, tout est voué à un sens dynamique ouvrant les voies aux succès. Ceux-ci se suivent pour des buts différents et révèlent une évolution et une thématique d'un programme où l'unité " organique " a tout le mérite d'être à la pointe du partage commun des richesses nationales. Les faits démontrent, surtout depuis 2000, que ce sentiment de volonté partagé a été, et reste, plus impérieux pour le destin de la Nation. Pendant toutes ces années, le pays est arrivé à maturité, les pouvoirs publics ont travaillé en grande facilité et avec beaucoup d'efforts pour être dans le " périmètre " des préoccupations des populations. Cela révèle dès lors, et avec une évidence indéniable, bien que certains aient essayé de le nier, la faisabilité du vaste programme de développement soutenu suffisamment et fortement à satisfaire les besoins de la société en créant surtout le plus grand nombre d'indicateurs fiables et viables à une économie de plus en plus expansive.
Les raisons de cette réussite doivent être recherchées dans la ligne et dans la stratégie politique établie par les grands axes du programme présidentiel. Elles se sont imposées au fil de chaque étape et se sont, sans cesse, répandues pour atteindre toutes les questions sensibles, mettant de fait en lumière la solidarité porteuse de participation massive de toutes les forces vives de la nation à ce remodelage économique et social du pays. Et il n'y a rien de mystérieux dans cette merveilleuse et exemplaire politique qui garantit désormais au mieux le progrès démocratique, notamment. Cet acte politique prolongé donne à la société toutes les chances et les occasions à prendre les initiatives pour réaliser plus et protégé les acquis.
A la veille de la rentrée sociale, avec ce qui se passe ailleurs, le processus de développement, largement ouvert en Algérie, se solde déjà avec des résultats enviables. Et ils iront en s'améliorant. On ne peut qu'en être persuadé lorsque l'on constate l'accent fort du chef de l'Etat exigeant du gouvernement et de ses partenaires sociaux et économiques à se consacrer à produire la " rentabilité " et à
"balayer" tous les obstacles à ce développement, soit concurrencer sa " propre " production et faisant le maximum indispensable pour la création de richesses, de plus-value et la réalisation de synergie amorçant le décollage économique du pays. L'évolution du pays et son accroissement illustre cette assertion. Fondée en ces termes, la problématique de l'économie nationale semble formelle et réelle, par rapport au devenir de la nation, aux facteurs qui " modèlent " la vie de la société à l'unisson. L'émergence de la cohérence créée par la détermination politique, l'engagement dans une ère d'évasion vers la prospérité, l'accession à des indices positifs par l'apport d'efforts conjugués de l'Etat sont autant de faits qui ont définitivement réarticulés la société à son point d'ancrage dans la modernité. C'est en réalité, le caractère de la philosophie menée par le président Abdelaziz Bouteflika qui a rétabli ces grands équilibres qui façonnent maintenant cette propre vérité historique d'amélioration et d'évolution dans tous les domaines. Aussi, cette voie choisie révèle-t-elle, aujourd'hui, les contours de la nouvelle société algérienne, formulés dans la " case " de la saveur du bien-être bien répandu et " volupté " dans le cadre de bâtir le futur dans la conquête du présent. Et si le chemin est encore parsemé d'obstacles, il revient à chaque acteur le rôle de l'inonder par le travail et la rigueur qui mènent ensemble à la prospérité. A travers cette " navigation " esthétiquement élaborée par le recours alterné au programme présidentiel, on découvre toute une " grammaire " confiante dans l'avenir du pays et porteuse de " syllabes " conjuguant une cadence de changement accompli entièrement selon le même programme économique, social et culturel dans le contexte des propres options du pays. Comme il est important de prendre en considération le fait que ce programme est conçu et perfectionné par le chef de l'Etat à la lumière de la nature des problèmes à résoudre. Leur solution, qui se fait jour, prévoit la transformation profonde de la société et doit absolument aboutir dans l'immédiat à la création d'une société, où règnent paix, stabilité et justice sociale.
B. Chellali

Alger salon International du Verre et de l'Aluminium



Susciter l'intérêt des professionnels de l'industrie


Le prochain Salon international du verre et de l'aluminium se tiendra du 20 au 24 octobre prochain au Palais des expositions des Pins maritimes, à Alger.
Le SIVA 2010 Algérie est organisé par Akevents, société mixte algéro-tunisienne, regroupant le groupe international Djazexport et le Cabinet Management Consulting International (MCI), avec le soutien tant du secteur public que privé. L'objectif du SIVA est d'instituer pour les professionnels du verre et de l'aluminiumc un lieu convivial d'échanges, d'affaires et d'informations, de dimension internationale, dans un pays, l'Algérie, qui dispose d'un potentiel considérable pour développer ses liens avec le reste du monde dans le domaine du commerce, de l'investissement, mais également dans la technologie. Le SIVA Algérie est ouvert aux entreprises, hommes d'affaires, experts, institutions opérant et/ou intervenant dans les divers domaines liés à tous les corps de métiers de ces deux matériaux. La manifestation se veut d'abord être une porte d'accès aux affaires et au partenariat international dans l'univers du verre et de l'aluminium. Les organisateurs se fixent aussi pour objectif de susciter l'intérêt des professionnels de l'industrie et de la transformation du verre et de l'aluminium, en s'adaptant aux besoins de ses clients et en présentant des nouveautés.
L'édition 2009 du SIVA a vu la participation de 4000 visiteurs professionnels satisfaits, venus de presque toutes les régions d'Algérie et d'une douzaine de pays différents, avec une vision plus élargie des composantes qui entourent le monde du verre et de l'aluminium, qui y ont participé et qui ont eu l'occasion de s'informer sur les nouveautés, produits et prix et rencontrer des fournisseurs, des partenaires et des clients.
D'une stratégie initiale basée principalement sur une approche marketing du salon, les exposants, clairvoyant de l'enjeu que représente le SIVA pour les défis à relever dans l'évolution qualitative du marché du verre et de l'aluminium en Algérie, ont pris l'initiative de s'investir dans le futur dans, cette manifestation, considérée comme leur plateforme privilégiée de communication et de veille technologique. La réflexion menée durant le salon sur la création d'une fédération des aluminiers et des verriers d'Algérie, ainsi que sur la création d'une école des métiers du verre, en sont les prémices du rôle fédérateur voulant être donné au SIVA .
Klilya B.

Les réserves d'hélium pourraient être épuisées d'ici 25 ans



Prix Nobel de physique en 1996, le professeur Robert Richardson a alerté la presse quant à l'inquiétante diminution des stocks mondiaux d'hélium. D'après les dernières estimations, ceux-ci pourraient être épuisés dans les 25 à 30 prochaines années. Gaz inerte non inflammable, l'hélium ne sert pas seulement à gonfler les ballons ou déformer les voix. Il est un gaz précieux, l'un des plus utilisés sur la planète pour refroidir les aimants superconducteurs notamment, ou dans la fabrication des cristaux liquides LCD et des fibres optiques. Robert Richardson, prix Nobel de physique en 1996 et chercheur à l'université de Cornell, a tenu à alerter l'opinion quant à la diminution des réserves d'hélium, dont la plus grande se trouve à Amarillo au Texas. Elle contient près d'un milliard de mètres cubes de ce gaz, soit la moitié du stock mondial. Dans un entretien publié sur le newscientist.com, le chercheur rappelle que l'hélium est une ressource finie, qui ne se renouvellera pas quand l'humanité l'aura épuisée. Pour lui, si ce point est souvent oublié, c'est en raison du très faible prix auquel est vendu l'hélium. Robert Richardson dénonce le gaspillage de ce gaz non recyclable, issu de le dégradation radioactive des roches. Il appelle à une utilisation raisonnée, en excluant pour commencer tout usage récréatif. Le professeur préconise également d'augmenter le prix de ce gaz précieux. "Les États-Unis fournissent près de 80% de tout l'hélium utilisé dans le monde. Le problème est que ces ressources s'épuiseront dans environ 25 ans et que le gouvernement américain vend l'hélium à un prix ridiculement bas" déplore-t-il. En cause, le "Helium Privatisation Act" de 1996, qui prévoit la vente intégrale d'ici à 2015 du principal stock d'hélium des Etats-Unis, situé à Amarillo au Texas. Ce gisement contient près d'un milliard de mètres cubes d'hélium, soit la moitié du stock mondial. "La Terre est âgée de 4,7 milliards d'années, et il a fallu ce temps pour accumuler les réserves d'hélium, que nous aurons épuisé dans cent ans. Une seule génération n'a pas le droit de déterminer la disponibilité d'une ressource pour toujours", alerte Robert Richardson. Le prix Nobel pense que l'hélium devrait être vingt à cinquante fois plus cher qu'il ne l'est actuellement pour favoriser sa réutilisation et une gestion raisonnée des gisements. Car l'hélium est précieux: utilisé dans la fabrication des cristaux liquides LCD et des fibres optiques, il intervient également en médecine dans le refroidissement des aimants utilisés en IRM, pour faciliter la respiration de patients souffrant d'obstruction des voies respiratoires ou pour traiter des tumeurs oculaires. Les bouteilles des plongeurs en mer contiennent aussi de l'hélium, et la Nasa en utilise de grandes quantités pour pressuriser les navettes spatiales. Gaz "noble" issu de la désintégration radioactive de certaines roches, l'hélium est extrait du gaz naturel et convoité pour ses qualités chimiques: incolore, inodore, insipide, non toxique, et très léger. Toutefois, il n'est que très rarement recyclé et ne peut être reconstitué en laboratoire.
R.E.

Air Algérie pointe du doit la partie françaiseconsultant



Les avions Air France soumis au contrôle au niveau des aéroports algériens


Le ministère des Transports compte prendre de nouvelles mesures portant sur le contrôle des avions des compagnies françaises desservant les aéroports algériens, « afin de s’assurer qu’ils respectent les normes de sécurité et de la protection de l’environnement ».
Selon une source au sein du ministère des Transports, une série de réunions ont eu lieu entre les cadres du ministère et ceux d’Air Algérie, pour débattre de la situation difficile que traverse cette dernière, suite à l’ultimatum fixé par la Commission européenne, au 5 novembre prochain, l’obligeant à s’adapter aux normes européennes en matière de sécurité aérienne et de protection de l’environnement. La partie algérienne doute fort que les compagnies aériennes françaises sont en grande partie derrière la décision de la Commission de la sécurité aérienne, relevant à la Commission européenne. Selon les cadres de la compagnie aérienne algérienne, les avions d’Air Algérie font l’objet d’une compagne acharnée au niveau des aéroports français.
Dans le même sillage, les cadres d’Air Algérie considèrent que les mesures prises par la Commission européenne, en particulier les nouvelles taxes, sont illégales et contradictoires aux accords internationaux ratifiés par l’Algérie. Hélas, les difficultés rencontrées par Air Algérie ne s’arrêtent pas à ce niveau, certains pays du Golfe et de l’Amérique du Nord comptent emboiter le pas.






31-08-2010

M. Amar Ghoul inaugurera demain la dernière partie du lot ouest “Tapis” de Tlemcen à Constantine


source .elmoudjahid.com
L’ouverture totale de l’autoroute Est-Ouest se fait de plus en plus proche. En attendant, une bonne partie de cette autoroute est ouverte en circulation. Dès demain, il sera possible pour les adeptes des longs voyages en voiture de rallier Constantine en provenance de Tlemcen sur une liaison directe de quatre voies sur chaque axe de l’autoroute Est-Ouest.

Les voyageurs seront cependant contraints de prendre une déviation pour éviter les tunnels de Bouzegza à Boumerdès et ceux de Lakhdaria. Ces derniers sont cependant en voie d’achèvement. Ils feront, mardi prochain, l’objet d’une visite ministérielle.

En effet, c’est officiel, la totalité du lot ouest reliant la capitale à Tlemcen sera en effet praticable dès demain. C’est ce qui nous a été déclaré hier par M. Bellatrach, directeur du programme neuf à l’agence nationale des autoroutes. Contacté par téléphone, il atteste que c’est là une phase importante dans le planning de livraison de l’autoroute sachant qu’il s’agit d’une liaison de 868 km dont 613 en axe principal.

Cette inauguration aura lieu, d’après le chef de cabinet du ministère des Travaux publics, en présence de M. Amar Ghoul. La délégation démarrera à partir du siège du ministère très tôt la matinée.

Un aller retour éprouvant qui permettra cependant à la délégation d’apprécier à juste titre l’importance et l’intérêt de cette autoroute très attendue par la population. Cette ouverture intervient quelques temps après celle d’un tronçon reliant Yellel (Relizane) à Oued Tlelat (Oran) longue de 71 km. Selon M. Bellatrach, le tronçon restant du lot ouest s’étend entre Sidi Bel-Abbès et les frontières algéro-marocaines.

Il englobe un linéaire total de 200 km dont 113 km en axe principal. A Sidi Bel-Abbès, il reste 13 km et à Tlemcen 100 km « en y ajoutant trois grands échangeurs et pas moins de 10 rétablissements», précise M. Bellatrach.

Deux échangeurs sont situés à Tlemcen et un à Sidi Bel-Abbès pour assurer les liaisons entre l’autoroute Est-Ouest et les villages et centres-villes des deux wilayas.

Les travaux de réalisation du lot ouest de l’autoroute Est-Ouest ont été de ce fait achevés dans les délais prévisionnels et contractuels.

Ce tronçon comprend 1.038 ouvrages d’art, 43 viaducs et 29 échangeurs. Il traverse huit wilayas : Alger, Blida, Aïn Defla, Chlef, Mostaganem, Relizane, Mascara et Oran. Alors que le tronçon de l’autoroute Est-Ouest, reliant Zaghloul (Mascara) à Sidi Ali Bousidi (Sidi Bel-Abbès), sur une distance de 70 km, a été déjà mis en circulation. Seulement pour ce lot, quelque 15.000 travailleurs dont 9.000 Algériens et 6.000 Chinois. 5 millions de tonnes de goudron et 78 millions de m3 de remblais ont été consommés pour la totalité du lot.

A. Fadila

Monday, August 30, 2010

Alger (Algérie) - La ville beauté

Alger - Le palais des Raïs قصر الرياس


Le Palais des Raïs (en arabe: قصر الرياس) aussi appelé Bastion 23 fait partie des plus importants monuments historiques de la ville d’Alger. Il représente, par ailleurs, l’un des derniers témoins qui attestent physiquement du prolongement de la Médina d’Alger (Casbah) jusqu’à la mer à l’époque ottomane (16e/19e siècle).L'histoire du palais commence par la construction de Bordj-Ez-zoubia en 1576 par le Dey Ramdhan Pacha, et ceci afin de renforcer les moyens de défense de la basse médina. On le désigne successivement par les noms Quaâ-Essour(bas du rempart), Sebâa tbaren (les sept tavernes) et Topanet Arnaout à cause des pièces d’artillerie érigées par le raïs Mami Arnaout. Le nom de Bastion 23 lui fut donné suite à la construction des remparts de la ville française. Par contre, les numéros désignant les palais (palais 16, palais 17, etc.) et les maisons des ’’pêcheurs’’ sont des attributions cadastrales datant de la même période.

La seule référence historique disponible, concerne le palais 18, qui fut construit aux environs de 1750 par le raïs Arnaout Mami.

Canal Algerie


Canal Algérie 2 (en arabe : اليتيمة 2) est la deuxième chaîne de télévision généraliste algérienne de l'ENTV
L'Entreprise nationale de télévision (ENTV) créé en 1994 Algerian TV, une chaîne au début diffusée uniquement par satellite, comme un lien culturel avec la communauté algérienne résidant à l'étranger, et plus précisément en Europe. La chaîne, qui s'appellera par la suite Canal Algérie, cherche aussi à intéresser et à séduire le public étranger concerné par l'évolution de la situation en Algérie en particulier dans les domaines politiques et économiques.

Depuis le début 2002, la chaîne est aussi diffusée en UHF pour la capitale Alger, par l'émetteur de Bordj El-Bahri.
Canal Algérie figure, selon un sondage réalisé par l'Institut Abassa en 2001, comme étant la sixième chaîne télévisuelle en matière d'occupation de l'audimat en France et est classée au deuxième rang des chaînes arabes. Elle est donc appelée à devenir une chaîne internationale d'expression francophone
Canal Algérie est une chaîne généraliste offrant un panel de programmes diversifiés alliant l'information, la culture, le divertissement et le sport. Canal Algérie diffuse 24h/24 les émissions de la chaîne publique ENTV ainsi que des journaux en français (70%), en tamazight ou en arabe.
Canal Algerie est diffusée en réseau terrestre algérien alimenté par le satellite Atlantic Bird 3 qui peut être capté directement par des particuliers en zone d'ombre terrestre.

Canal Algérie est aussi destinée à la communauté algérienne et arabe en Europe, étant distribué de façon autonome (AB 3) et sur les bouquets numériques français CanalSat sur Astra 1E à 19.2° est.

La chaîne est également diffusée pour l'Amérique du Nord par le satellite Galaxy 25 à 97° ouest et pour l'Afrique par le satellite NSS 7 à 22° ouest. Canal Algérie peut être suivi en direct sur le site internet de l'ENTV.

L'Algérie, premier client de la France au Maghreb


le temps d'Algerie
Selon les récentes statistiques françaises, l'Algérie est classée la première destination des exportations de l'Hexagone au Maghreb, tandis que le Maroc et la Tunisie occupent respectivement la deuxième et la troisième positions. Toutefois, les investissements français sont mieux orientés vers la Tunisie et le Maroc, que l'Algérie.
L'Algérie a en effet importé au cours du premier semestre 2010 pour 2,6 milliards d'euros, mais avec une baisse estimée à 6%. Le Maroc a importé durant la même période pour


2 milliards d'euros, un montant en hausse de 9,6% par rapport à la même période de l'année écoulée, alors que la Tunisie a importé de ce pays pour


1,7 milliard d'euros, en hausse de 14,8%. La Libye vient en quatrième position derrière la Tunisie avec 341 millions d'euros, mais elle enregistre une forte hausse de 68% grâce à ses importants achats d'équipements aéronautiques français.
Avec 2,6 milliards d'euros d'importation

S'agissant des importations françaises en provenance d'Afrique hors hydrocarbures, elles ont progressé de 5,8% au cours du premier semestre 2010, boostées notamment par les articles d'habillement en provenance de Tunisie et du Maroc ainsi que pour les produits agricoles marocains.

Les exportations françaises vers l'Algérie sont bien proportionnées, elles sont réparties en cinq domaines principaux : les biens d'équipement, l'industrie automobile, l'agroalimentaire, les biens de consommation, les biens intermédiaires.
Ce sont les véhicules automobiles qui constituent les premiers produits exportés (16%), devant les produits pharmaceutiques (11%), les produits laitiers, les céréales et les équipements automobiles.

On trouve ensuite toute une série de produits industriels. Malgré le volume des échanges, la situation des investissements français en Algérie est nettement moins bonne, comparativement à ceux réalisés en Tunisie et au Maroc, où les grandes industries et des PME sont implantées.

L'Algérie devra se contenter donc du statut du partenaire commercial de premier plan. Les plus importants investissements français sont dans les secteurs pétroliers (exploitation et exploration) et surtout dans l'agroalimentaire ou encore les services.

Nassima B.

Mr le Le Président Bouteflika préside une réunion d'évaluation du secteur du commerce



Dans le cadre des auditions annuelles qu'il dirige sur les activités des différents départements ministériels, M. Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a présidé le 24 août 2010 une réunion restreinte d'évaluation consacrée au secteur du commerce.

Au cours de cette audition, l'exposé du ministre du Commerce a porté sur les mesures engagées par le secteur concernant l'encadrement, la surveillance du marché, les pratiques commerciales et la concurrence ainsi que le volet relatif au contrôle et à la répression des fraudes.
L'accent a été mis sur l'approfondissement des instruments de régulation et d'organisation visant notamment la préservation du pouvoir d'achat, la protection de l'économie nationale et du consommateur et l'élaboration d'une réglementation appropriée pour tenir compte des évolutions enregistrées au sein de la société et de l'économie.
Dans ce contexte, la législation relative aux règles applicables à la concurrence et aux pratiques commerciales, a été amendée.
De même, dans le domaine de l'organisation des activités commerciales et de protection du consommateur, il a été procédé à la promulgation de textes relatifs au dispositif de régulation de l'implantation des équipements commerciaux, de la conformité des produits et de l'information du consommateur.
En ce qui concerne le soutien de l'Etat au pouvoir d'achat, il y a lieu de noter que la mise en œuvre du dispositif de remboursement des frais de transport concernant dix wilayas du sud du pays, permet aux populations de ces wilayas d'acquérir les produits relevant de ce mécanisme à des prix analogues à ceux pratiqués au nord du pays.
Par ailleurs, une structure de coordination mixte Commerce-Agriculture a été mise en place pour veiller au renforcement du dispositif de contrôle et à la surveillance du marché, notamment durant le mois sacré du Ramadhan 2010.
La loi relative à la protection du consommateur et à la répression des fraudes, promulguée en 2009, a renforcé les mesures de protection de la santé et de la sécurité des consommateurs et a permis aux associations de protection des consommateurs de jouer pleinement leur rôle.
Pour ce qui est du développement des infrastructures commerciales, un programme de modernisation et de densification a été retenu en vue de réduire le commerce informel par la disponibilité, notamment, de structures facilitant l'écoulement des produits agricoles frais. Ce programme s'articule sur la réhabilitation des marchés de gros de fruits et légumes en cours d'exécution. En matière de réalisations, cinq marchés de gros et 85 marchés de détail ont été réceptionnés.
Additionnellement à ce programme de réhabilitation, le secteur du commerce prévoit, notamment au titre du plan quinquennal 2010-2014, la réalisation de nouveaux marchés de gros.
Dans le domaine de la surveillance et du contrôle économique du marché intérieur, les actions engagées ont été renforcées grâce à un apport complémentaire en moyens humains (1500 agents recrutés ainsi que 7000 agents de contrôle prévus dans le plan quinquennal 2010-2014), la construction, en cours de 13 laboratoires de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes et la programmation de 16 projets de contrôle d'analyse des produits, et, enfin, l'implantation de nouvelles subdivisions territoriales, autant de mesures qui ont permis d'augmenter la vigilance à l'égard des manœuvres spéculatives et autres pratiques commerciales frauduleuses sur le marché.
Les résultats enregistrés durant l'année 2009 dans le domaine du contrôle des pratiques commerciales, se sont soldés par plus de 320.000 interventions et 164.000 autres au titre du premier semestre 2010.
Les actions menées dans le cadre du contrôle de la qualité et de la répression des fraudes au cours de l'année 2009, se sont traduites par près de 500.000 interventions. Au titre des mesures conservatoires, il a été procédé à la fermeture administrative de plus 2.500 locaux commerciaux et la saisie de près de 8.000 tonnes de produits non conformes ou impropres à la consommation.
Au premier semestre 2010 seulement, le nombre d'interventions a été de plus de 475.000 ce qui a permis la verbalisation de plus de 80.000 commerçants. En outre, les opérations engagées au titre de l'assainissement du commerce extérieur, ont permis d'identifier un certain nombre d'importateurs indélicats qui ont fait l'objet de poursuites judiciaires, avec interdiction d'exercer des activités liées au commerce extérieur. En matière de conformité des produits importés, la même vigilance a été observée aux frontières grâce à la mise en place d'un dispositif de contrôle efficace.
Une priorité : la protection du pouvoir d’achat et de la santé du consommateur

Les instructions du Président

Intervenant à la fin de l'évaluation du secteur, le Chef de l'Etat a rappelé que "le renforcement de l'outil de contrôle devra demeurer un priorité pour le gouvernement qui doit mobiliser tous les moyens adéquats en faveur de l'amélioration de la qualité des biens et services mis sur le marché, à travers une lutte efficace et permanente contre les phénomènes de la fraude, la contrefaçon et les pratiques déloyales".
Enfin, le Chef de l'Etat a particulièrement insisté sur "la nécessité d'intensifier les actions de sensibilisation afin de préserver la santé des citoyens, notamment en impliquant davantage les associations professionnelles et de consommateurs".

Consultant Algerie



je suis passionné par l'Algerie communiquer expliquer asssister les entreprises locales et les entreprises européennes interessées par le marché Algerien sont mes devises.Vous êtes une entreprise qui recherchez des distributeurs en Algérie,vous souhaitez connaître les particularités du marché algérien,P.Leberrigaud Freelance sera en mesure de vous donner toutes les informations économiques développer vos activités sur le territoire algérien.établir un partenariat avec les pmi pme algeriennes et françaises très étroites ,pour les 20 années à venir nous devons travailler ensemble, pour créer des centres d'interets communs, pour les petites et moyennes entreprises