Thursday, May 28, 2009
Union pour la Méditerranée Maroc
André Azoulay, conseiller de S.M. le Roi et président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures, a souligné, mercredi à Fès, que la place singulière qu'occupe le Maroc au sein de la Méditerranée est un atout au service de l'Union Pour la Méditerranée (UPM).
"La place singulière du Maroc dans l'espace méditerranéen, la profondeur des réformes qu'il a engagées, la capacité de notre peuple de regarder les autres, nos identités riches sont autant d'atouts que le Royaume met au service de l'UPM", a dit M. Azoulay, qui s'exprimait à l'ouverture du 2e Forum mondial de l'UPM, initié sous le thème "L'UPM : quel bilan pour quelles perspectives ?". Mettant l'accent sur l'avenir de cette Union, qui s'apprête à fêter une année de sa création, M. Azoulay a relevé qu'"il s'agit là d'un tournant historique, d'un très long parcours difficile et même conflictuel, d'un demain lointain certes mais certain". "Je lis sur le long terme et je vois se construire, avec réalisme et lucidité, des projets complexes, nouveaux et passionnels", a-t-il dit. "Plus que tout autre institution, l'UPM a rapporté des acquis avant même d'être née, dans la mesure où pour la première fois, la Ligue arabe, avec toutes ses attributions, est acceptée au sein d'une instance du genre ainsi que c'est une première de voir un secrétariat général adjoint constitué d'un Palestinien et d'un Israélien", a fait remarquer M. Azoulay. Il a tenu à souligner, dans ce sens, qu'il s'"inscrit en faux avec ceux qui croient qu'avec le drame de Gaza, durant les premières semaines de 2009, cette Union a été avortée avant même de voir le jour". Revenant sur le processus de Barcelone, M. Azoulay a relevé que "Barcelone était, pour le Maroc une vraie réussite sur tous les plans de la coopération", notant que "l'ampleur des réformes que nous avons engagées a été réussie grâce notamment au partenariat euro-méditerranéen". Il a toutefois relevé que le processus de Barcelone manquait de la dimension de parité et de co-gouvernance, dans la mesure où "tout était conçu et financé par et dans le nord". "L'UPM, bien qu'elle est née d'une idée venue du nord de la Méditerranée, elle n'est pas la propriété du Nord. Il s'agit du début d'une copropriété qui trouve ses règles de jeu entre le Nord et le Sud", a-t-il précisé. Pour l'ambassadeur Mohamed Fatih Naciri, de la Ligue arabe, "l'UPM doit passer à l'action pour contribuer à combler le fossé existant entre les deux rives de la Méditerranée dans les domaines économique, technologique, scientifique et de développement". Il a cependant fait remarquer que la réussite de cette Union et la réalisation du bien-être et du développement de la région méditerranéenne restent tributaires de l'avancement du processus de paix au Proche-Orient. M. Naciri a rappelé que "la Ligue arabe avait salué et adopté le projet de l'UPM, étant donné son importance cruciale pour le développement de toute la région, mais "la tragédie de Gaza a malheureusement influé sur son avancement". "Aucun pays ne pourra tirer profit de l'arrêt d'un tel projet, si crucial pour l'avenir de la région", a-t-il insisté, émettant le voeu de voir surpassés les obstacles entravant la bonne marche de cette Union. Placé sous le haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, cet évènement fait suite à une première édition ayant réuni plus de 200 personnalités de renommée internationale, comprenant des hommes politiques, de grands décideurs, des universitaires, des représentants de la société civile et des hommes de la culture des pays du pourtour méditerranéen. Cette manifestation, initiée par le Centre marocain interdisciplinaire des études stratégiques et internationales, traitera trois jours durant de plusieurs thèmes portant sur "La Méditerranée face à la crise économique mondiale", "La Méditerranée face aux crises politiques", "Redéfinir un projet politique mobilisateur pour la Méditerranée", "Redynamiser le volet humain, social et culturel dans le partenariat euro-méditerranéen" et "Education, formation et enseignement supérieur en Méditerranée".
Par MAP
Tourisme responsable : la Journée mondiale aura lieu le 2 juin
Après le tourisme sexuel l'an dernier, et la lutte contre la pauvreté en 2007, la Journée mondiale pour un Tourisme responsable s'intéresse cette année à la problématique de l'eau.
Organisée par Coalition internationale pour le Tourisme responsable (CITR), cette journée de débat a pour vocation de sensibiliser, dénoncer, proposer et faire réfléchir autour de la question du tourisme et des ressources en eau.
Alors que de nombreuses populations ont des difficultés croissantes à accéder à cette ressource vitale, beaucoup de projets touristiques se développent dans les pays du Sud. Avec quelle légitimité et quelles responsabilités ? C’est la question qui sera débattue à travers plusieurs tables rondes et interventions, tout au long de la journée.
L’une de ces tables rondes sera consacrée au Cameroun, mis à l’honneur pour cette édition 2009. Il est l’un des 12 pays qui organisent cette année une conférence de presse, un concert, un débat ou autre pour marquer cette date. Parmi eux, l’Espagne, l’Algérie mais aussi le Burkina Faso, le Pakistan et Haïti.
A Paris, l’événement a réuni 150 personnes l’année dernière et la CITR espère faire encore mieux cette année. Sont attendus les associations concernées, des représentants du gouvernement, mais aussi tous les professionnels du tourisme et les étudiants qui le souhaitent.
Organisée par Coalition internationale pour le Tourisme responsable (CITR), cette journée de débat a pour vocation de sensibiliser, dénoncer, proposer et faire réfléchir autour de la question du tourisme et des ressources en eau.
Alors que de nombreuses populations ont des difficultés croissantes à accéder à cette ressource vitale, beaucoup de projets touristiques se développent dans les pays du Sud. Avec quelle légitimité et quelles responsabilités ? C’est la question qui sera débattue à travers plusieurs tables rondes et interventions, tout au long de la journée.
L’une de ces tables rondes sera consacrée au Cameroun, mis à l’honneur pour cette édition 2009. Il est l’un des 12 pays qui organisent cette année une conférence de presse, un concert, un débat ou autre pour marquer cette date. Parmi eux, l’Espagne, l’Algérie mais aussi le Burkina Faso, le Pakistan et Haïti.
A Paris, l’événement a réuni 150 personnes l’année dernière et la CITR espère faire encore mieux cette année. Sont attendus les associations concernées, des représentants du gouvernement, mais aussi tous les professionnels du tourisme et les étudiants qui le souhaitent.
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