Thursday, February 10, 2011
Le cybermilitant égyptien Mr Waël Ghonim communication Egypte
Source AFP
Moubarak, "Mission accomplie !"
Le cybermilitant égyptien Waël Ghonim se dit convaincu que le président Hosni Moubarak annoncera son départ dans la soirée.
L'informaticien Waël Ghonim, devenu un cybermilitant icône du soulèvement en Égypte, a affirmé jeudi sur son compte Twitter "Mission accomplie", convaincu que le président Hosni Moubarak allait annoncer son départ dans la soirée. Waël Ghonim avait confirmé être l'administrateur de la page Facebook "Nous sommes tous Khaled Saïd", un groupe qui, au côté notamment du mouvement du 6 avril, a participé au lancement de la contestation contre M. Moubarak le 25 janvier.
Hosni Moubarak va s'adresser à la nation jeudi soir depuis le palais présidentiel au Caire, a annoncé la télévision d'État. L'allocution du président interviendra alors que l'armée vient d'annoncer qu'elle examinait les "mesures" nécessaires "pour préserver la nation" et "appuyer les demandes légitimes du peuple". Il n'était pas encore clair si cette annonce met un terme au règne du chef de l'État, au pouvoir depuis 1981, mais elle lui assène un coup qui pourrait être fatal. Waël Ghonim avait, quelques minutes auparavant, appelé les manifestants à faire preuve de prudence. "Les amis, ne spéculez pas trop pour le moment. Attendez pour voir", avait-il écrit sur son compte Twitter.
Google Egypte communication
Google entraîné malgré lui dans la politique égyptienne
De Chris LEFKOW (AFP) – Il y a 47 minutes
WASHINGTON — Le géant d'internet Google s'est retrouvé entraîné à son corps défendant dans la tourmente politique égyptienne, depuis que l'un de ses cadres pour le Moyen-Orient, Wael Ghonim, est devenu l'une des figures de proue du mouvement de contestation.
Google n'était jusqu'ici pas tout à fait resté neutre. Ainsi, lorsque les autorités égyptiennes ont barré l'accès à internet le mois dernier pour tenter de faire taire la contestation, il s'est joint au site de micro-blogs Twitter pour proposer un service de "speak-to-tweet", permettant de passer par une messagerie vocale pour envoyer des tweets.
Ce service visait à "aider les gens à rester connectés en ces temps difficiles", avait expliqué Google.
Mais l'émergence de Wael Ghonim au coeur du mouvement d'opposition change la donne pour son célèbre employeur. Le jeune trentenaire, cadre marketing chez Google, a passé 12 jours aux mains des redoutés services de sécurité d'Etat.
A sa sortie, il a révélé qu'il était l'administrateur, jusqu'ici anonyme, de la page Facebook "Nous sommes tous Khaled Saïd" (du nom d'un jeune homme battu à mort par la police) qui a fédéré des centaines de milliers d'opposants au président. Dès sa libération, il s'est adressé publiquement à la foule rassemblée sur la place Tahrir au Caire, qui l'a accueilli en héros.
"Je suis sûr que la direction de Google est très nerveuse de voir un de ses employés associé publiquement à la politique", estime Charles Skuba, professeur à l'université Georgetown. "C'est une pente glissante", selon ce spécialiste des milieux d'affaires internationaux, car dans ce genre de cas, "il y a souvent plus de risques que d'avantages pour l'entreprise".
Google avait mené une vigoureuse campagne pour la libération de Wael Ghonim, qui a abondamment remercié son employeur dans un message sur Twitter, tout en soulignant que ses actions n'engageaient que lui.
"Mes amis, s'il vous plaît ne créez pas de logos avec des photos de moi en général. Surtout s'il y a le logo de Google dessus", écrivait-il lundi dans un tweet sur son fil @ghonim.
Google s'est pour sa part contenté d'un bref communiqué pour saluer sa libération. "C'est un immense soulagement que Wael Ghonim ait été libéré. Nous lui adressons nos voeux les meilleurs ainsi qu'à sa famille", a écrit la firme de Mountain View (Californie).
Pour Rhonda Reger, professeur à l'école de commerce de l'université du Maryland, "quand un cadre parle, même s'il dit le faire en son nom propre, il reste identifié comme appartenant à une entreprise, et les gens considèrent que c'est la position de l'entreprise".
Pour elle, nul doute que les discussions vont bon train au siège de Google, sur "la position à prendre (vis-à-vis de Ghonim) car on est largement en terrain inconnu".
"Ils ne vont pas vouloir prendre une initiative qui fera ensuite un gros titre du genre: 'Google musèle un de ses cadres'", ajoute-t-elle, "mais je ne serais pas surprise qu'ils ne lui adressent pas la parole". Un cadre a "pour première responsabilité de (...) ne pas nuire à l'entreprise et à la marque", rappelle-t-elle.
Pour Ayman El Tarabishy, professeur de gestion à l'école de commerce de l'université George Washington, Ghonim est "une arme à double tranchant" pour Google, qui s'était fait voler la vedette ces derniers temps par les réseaux sociaux Facebook et Twitter et qui est revenu sous les feux des projecteurs.
Mais, avertit-il, Google "devrait s'inquiéter de la manière dont il sera considéré par le pouvoir quand les choses se calmeront". "Est-ce qu'il sera vu comme un partenaire amical en affaires, ou comme un instrument de la révolte et de la révolution?".
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La Bretagne, région d'Europe au Forum eurocitoyen - Betton
Organisé par la Maison de l'Europe et les Jeunes européens de Rennes, le Forum eurocitoyen invite à découvrir une Europe unie dans la diversité au fil d'expositions, de villages et de concerts.
2011, année européenne du bénévolat, le Forum eurocitoyen vise à mettre en avant l'importance du bénévolat dans notre société. La thématique « Bretagne, région d'Europe » souligne, elle, combien les enjeux régionaux et européens sont étroitement liés, en particulier l'agriculture, l'énergie, la mer et les transports.
Le programme de dimanche
10 h, ouverture, avec Michel Gautier, maire.
Village européen, de 10 h à 18 h, stands des associations européennes et des comités de jumelages et animations, expositions.
De 10 h 30 à 12 h, table ronde « La mer, quels enjeux pour la Bretagne et l'Union européenne ». Avec Virginie Saliou, chercheur au CNRS ; Damien Perisse.
De 14 h à 15 h 30, table ronde, « L'agriculture bretonne et européenne face aux défis du XXI e siècle ». Avec Jean Bizet, sénateur et président de la commission des affaires européennes du sénat ; Jean-Paul Simier ; Laurence Besserve, première adjointe.
De 15 h 45 à 16 h 15, concert avec l'Oriental Taraf express, mélodies et chants des Balkans.
De 16 h 30 à 17 h 30, café-débat « La mer, source d'énergie », avec Gilles Petitjean, directeur régional de l'Ademe Bretagne ; Jean-Philippe Pagot, Poweo.
À 17 h 30, discours de clôture avec Michel Cadot, préfet de Région Bretagne.
À 18 h, hymne européen, concert par un ensemble de harpes et violes de l'école de musique de Betton.
Tunisie Europe Commission européenne Euronews
Tunisie : l’Europe passe de l’inertie aux encouragements démocratiques
L’Europe est à l’unisson avec les appels à la transition démocratique en Tunisie. Ce lundi, les eurodéputés ont débuté leur session par une minute de silence en hommage aux victimes de la répression.
Un peu tard, fustigent les détracteurs, qui accusent l’Europe d’avoir longtemps fermé les yeux sur les manquements aux droits de l’Homme sous Ben Ali :
“Si il y a encore des sceptiques qui pensaient que ces valeurs étaient seulement partagées en théorie, ils devraient écouter encore et encore les voix de la rue tunisienne ces derniers jours et ces dernières semaines. De quoi s’agissait-il si ce n’est d’une aspiration solide à la démocratie et à plus de justice économique”, a déclaré Stefan Füle, commissaire européen en charge de la politique de voisinage.
La Tunisie et l’Union sont liées par un accord d’association depuis 1995. Et Tunis brigue un statut avancé, qui permettrait d’intensifier les relations commerciales. Des négociations sont en cours depuis huit mois. Mais désormais, Bruxelles dit donner la priorité à la recherche d’une solution démocratique durable chez le voisin méditerranéen.
“L’Union européenne se tient prête à fournir une assistance immédiate, par exemple dans la préparation du processus électoral, et nous soutenons une réelle transition démocratique”, assure Maja Kocijancic, porte-parole de la Commission.
Ancienne puissance coloniale, elle aussi critiquée pour sa complaisance envers le dirigeant déchu, la France promet aujourd’hui de traquer les avoirs financiers de la famille Ben Ali sur son sol.
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