Monday, September 05, 2011
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La Libye ne sera pas à Alger pour la Conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme au Sahel
04/09/2011 - 18:15
ALGER (SIWEL) — La Libye ne sera pas présente à la Conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme au Sahel qui aura lieu les 7 et 8 septembre à Alger, a déclaré, aujourd'hui 4 septembre, Abdelkader Messahel, ministre algérien délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. « La Libye n’est pas invitée », a lancé M. Messahel. « Le Maroc non plus ne sera pas invité». xplications du ministre : « les quatre pays du champ concernés directement par la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et le sous‑développement au Sahel sont l’Algérie, le Mali, le Niger et la Mauritanie. Il y a d’ailleurs un consensus international sur la définition de ces quatre pays du champ », a‑t‑il expliqué.
Néanmoins, la Libye sera au centre des débats de cette conférence qui réunira les ministres des Affaires étrangères des quatre pays du champ et des délégations internationales des États‑Unis, d’Europe et d’Asie, a reconnu M. Messahel. La situation en Libye peut avoir « des répercussions sur la sous‑région, notamment à travers deux phénomènes, à savoir la circulation des armes et le retour massif de personnes chez elles ». « Cela devient une source de préoccupation pour ces pays qui n'ont pas les moyens de faire face à cette situation », a‑t‑il dit. Le ministre algérien a insisté sur le fait que « la sécurité interne de la Libye est l’affaire des autorités de ce pays ». Mais, a‑t‑il dit, la sécurité régionale est l’affaire de tous les pays de la région.»
Cette conférence de deux jours se tiendra à Alger, au Palais des Nations. Son objectif est d'organiser le partenariat à travers, entre autres, la création de coopération entre les partenaires des pays de la région et d'une plus grande complémentarité entre les différentes stratégies et partenariats en direction du Sahel. Les participants débattront des moyens à mettre en œuvre pour lutter contre le terrorisme, le crime organisé et l’aide au développement pour le Mali, le Niger et la Mauritanie.
Le ministère français des Affaires étrangères attire tout de même l’attention des voyageurs, en direction de l'Algérie, sur le «risque terroriste élevé dans le nord du pays». Paradoxalement, le think tank américain Found for peace et le magazine Foreign Policy ont fait gagner dix places à l’Algérie dans leur classement des pays vulnérables du Failed States index. Selon le rapport, cette progression s'expliquerait en partie par la plus grande efficacité du gouvernement algérien à combattre les groupes terroristes.
cc
SIWEL 041815 SEPT11
Algerie audiovisuel (presse)
Le premier ministre algérien annonce l'ouverture de l'audiovisuel (presse)
Le Premier ministre algérien Mr Ahmed Ouyahia a déclaré que l'audiovisuel, totalement détenu par l'Etat et dont l'opposition réclame l'ouverture depuis des années, sera accessible au privé, a rapporté la presse lundi.
"Pour la première fois, nous aurons une législation qui parlera de l'ouverture des médias lourds", en référence à l'ouverture de l'audiovisuel au privé, a déclaré le Premier ministre à la presse en marge de la séance inaugurale du Conseil de la nation (Sénat) qui s'est ouverte dimanche à Alger.Il existe actuellement cinq chaînes de télévisions en Algérie, toutes publiques.
Abordant la liberté de la presse, le chef du gouvernement a assuré qu'"il n'y avait plus de dispositions privatives de libertés" dans l'avant-projet de loi sur l'information qui sera débattu lors de l'actuelle session de l'Assemblée populaire nationale (APN).
M. Ouyahia a qualifié ces dispositions d'"avancées importantes", précisant que "l'agrément de la presse écrite ne relèvera plus ni de la justice, ni de l'administration mais de l'autorité supérieure de la presse écrite".
Pour lancer un journal en Algérie, il faut déposer un dossier pour une demande d'agrément auprès du procureur de la République territorialement compétent.
Cet avant-projet de loi de l'information n'a jamais été rendu public.
Des extraits ont cependant filtré et ont été critiqués par le monde des médias qui affirme n'avoir pas été consulté lors de l'élaboration du projet.Nouvel Observateur
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