PATRICK LE BERRIGAUD EUROPE fédérale/UNION POUR LA MEDITERANNEE consultant ingenieur conseil
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Parution en France d’un guide touristique consacré à l’Algérie Paris – « Algérie Aujourd’hui » est le titre d’un guide touristique que viennent de publier à Paris, « Les éditions du Jaguar », relevant du Groupe Jeune Afrique. L’ouvrage a été édité avec le soutien et la collaboration de l’ANEP. Plus qu’un guide touristique classique, le produit a été conçu pour donner une image la plus complète de l’Algérie. « En dehors de tous les renseignements pratiques, nous avons voulu privilégier l’aspect culturel et vivant, pour une bonne lecture et une connaissance approfondie du pays », avertit l’éditeur. source: APS
Tourisme à Bordj Bou-Arréridj: tout reste à faire Algérie – La région des Bibans reçoit, chaque année, un millier de visiteurs venant de plusieurs wilayas du pays mais rarement des touristes étrangers, étant donné que la capacité d’accueil des infrastructures existantes ne dépasse pas 300 lits. Un plan d’action destiné à lancer des «projets touristiques attractifs» dans la région de Bordj Bou-Arréridj a été élaboré, «tenant compte de l’environnement naturel, culturel et social des sites touristiques», apprend-on auprès du directeur du tourisme. Dans cette optique, la wilaya est parvenue à matérialiser, au moyen d’études, l’ensemble des travaux à entreprendre en vue de «mettre en place des infrastructures de base au niveau des espaces destinés à accueillir des investissements touristiques dans plusieurs communes», a précisé Mounir Messaâdia. Selon ce responsable, la région des Bibans reçoit, chaque année, un millier de visiteurs venant de plusieurs wilayas du pays mais rarement des touristes étrangers, étant donné que la capacité d’accueil des infrastructures existantes — 5 hôtels— ne dépasse pas 236 chambres, soit 302 lits, en attendant la réalisation de quatre établissements de luxe, notamment au chef-lieu de wilaya. Toutefois, certaines daïras aux potentialités touristiques avérées pouvant constituer de véritables pôles pour le tourisme écologique «manquent cruellement d’infrastructures hôtelières dignes de ce nom, à l’exemple de la zone forestière du nord de la wilaya, Zemmourah et Djaâfra, en particulier», a souligné le directeur du tourisme. D’où, a-t-il ajouté, «la nécessité d’un plan d’action tenant compte de tous les paramètres». Trois grands axes sont ainsi retenus dans le cadre de l’aménagement touristique, à savoir le tourisme rural, le tourisme récréatif et le tourisme thermal, «tous en relation avec une approche de développement durable». Selon la même source, six sites sont proposés pour être classés en zones touristiques par la direction du tourisme, en l’occurrence le barrage de Aïn Zada, le village d’El-Gheliat (Zemmourah), la région forestière de Djelifa, le site thermal de Hammam Ibaïne, le tombeau romain de Bordj Ghedir et les ruines de l’ancienne cité de Tihamamine (El-Hammadia). M. Messaâdia a estimé, dans ce contexte, que les communes doivent également jouer un rôle de «locomotive» pour promouvoir le tourisme rural, notamment par le développement de l’artisanat. source: Infosoir
Algérie: Un objectif de 1.120.000 hectares de superficie irriguée en 2013 AIN TEMOUCHENT (Algérie) – Un objectif de 1.120.000 ha de superficie irriguée est visée, d’ici 2013, par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MADR), a annoncé mardi à Ain Temouchent un cadre à l’Institut national des sols, de l’irrigation et du drainage (INSID). S’insérant dans le cadre du programme spécifique de l’économie de l’eau élaboré par le MADR en matière de renouveau agricole et rural, cet objectif exige un effort particulier de la part de l’ensemble des intervenants du secteur. Il nécessite, essentiellement, la mise en place d’équipements économiseurs d’eau, soit par aspersion (goutte à goutte), irrigation localisée ou la réduction de 50 % de l’irrigation gravitaire, a indiqué M. Zareb Djamel, à l’occasion d’un regroupement régional sur ce thème. source: APS
Algérie: Béjaïa, la cité magique Pour prendre la (dé) mesure de ses contrastes, il faudrait découvrir Béjaïa du haut de Gouraya ou du Pic des Singes, avec ses reliefs plissés plongés dans la grande bleue. Car cette petite ville offre bien plus que ces paysages de carte postale. Ambiance dans ses rues, ses plages et ses majestueuses criques. Le soleil de plomb brûle l’atmosphère en ce mois d’août. Des groupes de visiteurs s’arrêtent en terrasse de la place Guidon, au cœur de l’ancienne ville. Plus haut, dans les venelles, menant au Cap Carbon, on croise des visiteurs qui parlent algérois, sétifien, français des banlieues parisiennes ou bien sûr kabyle, avec tous ses accents. Un jeune père de famille, lui, est venu en famille de Paris. Armé d’un objectif impressionnant, il mitraille les vues imprenables de cette majestueuse crique plongée dans l’eau. «Féerique, l’endroit se prête très bien à la photo», explique-t-il, l’air ravi. Derrière lui, sa fille Sara, 12 ans, s’impatiente. «Quand est-ce qu’on descend faire les boutiques?» «Clic-Clac». On mitraille sans arrêt. Avec son objectif photo, le jeune homme explore chaque recoin de ce vrai chef-d’œuvre géologique. Vous voulez du sauvage? Du féerique? Du grandiose? Alors c’est ici qu’il faut vous rendre au mont Gouraya. Un bijou, loin de tout, encore préservé, paradis des accros de la glisse sous toutes ses formes et des fans de randonnée. Avec ses somptueux cirques, ce parc est un univers rocheux façonné par l’eau. Une aubaine pour les amoureux de la nature. A ne pas rater: Le nouveau musée géologique de pierres qui a ouvert ses portes il y a trois ans. L’émotion est indescriptible. Un chemin caillouteux limite l’accès aux quatre roues. En bas, une aire fait office d’un modeste parking. Le jeu en vaut la chandelle: passés pleins d’obstacles, un paysage à couper le souffle vous attend. Un sentier à gauche rejoint Yemma Gouraya par une ascension pédestre de plus de 3 km. L’on atteint alors la koubba de Sidi Touati et la maison du Parc national du Gouraya. Les plus hardis escaladeront les roches, direction le Pic des Singes. A droite, un sentier atteint ce majestueux Pic où une sympathique table rocheuse d’orientation est posée, pour se situer dans l’espace. En haut, perché à 680m d’altitude, le panorama est imprenable. Du haut de la falaise, on embrasse sur 180 degrés toute la baie bougiote. En face? L’invisible et lointaine Marseille! Derrière vous, les successions rocheuses couvertes de végétation sauvage qui pousse à l’oblique tant le vent sait se faire maître des lieux. L’on aperçoit aussi un fort militaire. De cette table, une piste sinueuse redescend sur 30 minutes de marche à pieds et au milieu d’oliviers sauvages, de chênes…, l’on peut croiser des singes.Des paysages féériques Qu’importe: d’autres, à l’imposante rectitude, jalonnent bien des parcours sinueux au long du Cap Carbon et de descendre aux Aïgades. Suspendus au-dessus de la Méditerranée, ses sentiers sont une invitation à la promenade, que l’on ponctue de baignades improvisées au hasard des criques. Une escale nature idéale pour partir à la découverte de la plage des Aïgades qui se trouve en contre bas d’une somptueuse falaise. Personne n’y résiste à la beauté du paysage. Site «propre à la méditation», dit un vieux retraité habitué des lieux. De fait, jamais, dans cette remontée dans la montagne, l’expression «sortir des sentiers battus» n’aura autant mérité son sens. Le panorama alentour prodigue un spectacle superbement naturel. Les adeptes de la pêche y trouveront aussi leur compte. Sur cette petite plage des Aïgades, une famille prend la pause avant de mettre le cap au Sud-est, à la découverte de la source de la cascade de Kafrida, sur les hauteurs de Bordj Mira, sur la route menant vers Sétif, une route perchée sur les majestueuses gorges de Kherrata. De merveilleuses gorges s’étendant sur plus de sept kilomètres offrant une vue imprenable. Mais il faudra beaucoup de temps et de patience pour supporter les interminables bouchons de la circulation. Il faut mettre 2 heures pour parcourir 30 km. Mais les bouchons sont vite oubliés car, sur le chemin, il y a des plages (et des belles), la grotte d’Aokas, et la nature explose de toutes parts, majestueuse et indomptée. Nous sommes à Tichy, sur la côte Est. Le village est vivant, bouillonnant et décontracté. De jour comme de nuit. Ici, hôteliers comme particuliers proposent des locations se situant aux alentours de 16 millions, en moyenne, le mois pour un bungalow. «La fréquentation hôtelière pâtit ces dernières années, de l’incapacité des infrastructures d’accueil de suivre les besoins de plus en plus grandissants mais surtout exigeants de la clientèle», avoue un hôtelier. Face à une demande qui explose chaque été, Béjaïa peine à bien accueillir le rush d’estivants. Les scènes où les vacanciers dorment à la belle étoile sur les plages sont fréquentes. De nombreux vacanciers que nous avons interrogés, relèvent tous la même carence: «Pas de lieux shopping haut de gamme, point d’hôtels de luxe et pas de grands restaurants…» C’est clair: Le haut standing, ça n’existe pas à Béjaïa. L’an dernier, Béjaïa n’a pu offrir que 500.000 nuitées aux estivants. Les infrastructures font défaut Les hôtels (tous de classe modeste), les campings et les chambres d’hôte affichent complet dès les premiers jours de vacances. «La wilaya ne compte en tout et pour tout que 69 hôtels (3.611 lits) dont 21 balnéaires (1.666 lits)», révèle le Directeur du tourisme. Seuls deux nouveaux hôtels ont ouvert leurs portes depuis dix ans. Une quarantaine d’hôtels sont en projet. Des projets qui traînent en longueur. Parmi les grandes promesses de ces dernières années: ériger des villages touristiques d’excellence. En attendant, Tichy a cette sacrée réputation d’être l’endroit le plus animé du littoral béjaoui: la plage, les restaurants … les amoureux du calme n’ont aucune chance d’apprécier l’atmosphère bruyante qui y règne dans toute la plage, lieu saint des soirées débridées. La restauration? Les complexes hôteliers rivalisent sur les menus. «Ici, les clients réclament souvent du poisson», confie un maître d’hôtel. Vite pêché, vite servi. De tout: saint-pierre, chapon, daurade royale, loup de ligne. Grillé ou en bouillabaisse mais la spécialité demeure la cuisson en croûte de sel fin. Egalement langoustes et crevettes royales. Poissons cuisinés, sole, loup. De la viande tendre. A quelques kilomètres vers l’Est de Tichy: que ce soit à Souk El Thenine ou plus loin à Melbou, dernier village balnéaire de Béjaïa, sur la route de Jijel, l’ambiance est aussi à la grande fête. Les plus réticents au bruit préfèrent plutôt aller nager à l’Ouest, vers Boulimat, Saket, Tala Guilef ou encore plus loin vers Tighramt, où l’eau y est plus limpide. Et où le calme règne en maître. La côte Ouest est certes belle mais les lieux sont hantés par une terrible crainte: celle de voir dans les années à venir ce merveilleux littoral gangrené par le béton. C’est pourquoi d’aucuns réclament une étude sur «l’analyse stratégique de la demande touristique dans les quinze prochaines années.» Une telle étude prospective est censée «couvrir l’ensemble du secteur du tourisme»: transports, hébergement, loisirs, restauration. Les experts sont formels: les flux touristiques doubleront dans les prochaines années. Pour un élu siégeant à l’APW: «cette croissance de l’activité touristique doit impérativement s’inscrire dans une logique de développement durable en tenant compte des besoins, en préservant notre identité et notre qualité de vie.» «L’objectif, pour cet élu, n’est donc pas plus de tourisme mais un meilleur tourisme.» source: Lefinancier-dz, repris par City-dz.com
Tizi Ouzou: La ville nouvelle prend forme par Naït Ali H.
La ville nouvelle de Tizi Ouzou implantée à Oued Fali au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya commence à pendre forme. En effet après le lancement du premier programme de 915 logements à hauteur de la zone des dépôts, il a été procédé le démarrage des chantiers des 500 logements sociaux locatifs et de 500 locaux à usage professionnel au niveau de la partie située sur la route menant vers Draâ El-Mizan. Ce sont les deux groupements de logements les plus importants affectés pour cette nouvelle ville implantée non loin du site devant abriter le nouveau complexe sportif de 50.000 places dont les travaux de sa réalisation ne seront tarder puisque le dossier ficelé vient d'être déposé au niveau de la commission nationale des marchés publics. Alors que des projets de construction d'un second CHU, d'un opéra, d'une grande salle de spectacles, d'un parc de loisirs sont entre autres les infrastructures d'accompagnements des ensembles des logements en chantier. Ce pôle d'excellence devrait désengorger l'actuel chef-lieu de wilaya d'autant plusieurs activités y seront délocalisées. 0 fois lus -->
Comment protéger Tlemcen et ses vestiges ? par Amine Fethi Benabadji *
L'histoire connaît, depuis la conquête de l'antique Pomaria, devenue Agadir puis Tlemcen si justement estimée, des historiens qui n'ont pas peu contribué à nous initier au passé glorieux de cette capitale du Maghreb central. Les chercheurs et les savants qui dépouillèrent avec soin les manuscrits ont véritablement tracé la voie à suivre : ils ont attiré l'attention sur cette honorable ville qui aurait beaucoup compté jadis, si l'on en croit certains auteurs. Cette cité qui, au moyen-âge, vit fleurir dans ses murs une remarquable civilisation et une culture. Le livre de Yahia Ibn Khaldoun, après avoir donné la description de Tlemcen et de sa région, reproduit les pièces et vers de différents poètes louant les charmes de cette ancienne capitale tant de fois chantée. Elle ressemble à un souverain couronné, et les grands arbres qui l'entourent sont comme les gents de sa suite et les gardes du corps de ce monarque. El-Eubbad représente sa main dont la forme généreuse est le tombeau du bienfaisant saint Sidi Boumediène. Chaque année, des visiteurs et des milliers de fidèles viennent s'y recueillir. La ville a grandi sous l'égide bienfaisante de ce puissant «Moul El-Bled», de ce patron vénéré du pays, de ce roi au nom duquel, depuis des siècles, le pauvre demande l'aumône, le malade la guérison, le poète l'inspiration et l'étudiant la science. Dans cette ville bénie, les saints et les savants se sont multipliés et elle s'est constellée, abritant les restes de quelques «amis d'Allah» favorisés par les grâce divines. Il existe un dictionnaire pour Tlemcen des saints et des savants. Cet ouvrage, consulté partout par ceux qui se sont occupés de l'histoire de Tlemcen, a pour titre «El-Boustane», dont l'auteur est Mohamed Ben Mohamed Ben Ahmed, surnommé Ibn Meriem (né à Tlemcen au XVIe siècle). La médina et ses abords sont truffés de sépultures et tombeaux de savants, saints, chercheurs, hommes de science. Certains bien connus sont enterrés dans des mausolées : Sidi Boumediène, Sidi Braham, Ibn Merzouk, Sidi Lahcène, Aïn Ouazouta, Sidi Senouci... En 1842-1875, l'assaut de la colonisation sur la ville a éventré, dévasté et détruit des quartiers entiers. Certains ont été rasés par l'urbanisation et la structuration des voies. De nombreux édifices culturels ont disparu : mosquées, écoles coraniques, ateliers artisanaux, commerces et autres équipements. Ce fut la destruction à outrance sans se soucier des dégâts et des préjudices occasionnés à l'histoire et à la population. Ainsi, de nombreux repères ont disparu, entre autres la Médersa Ettachfiniya. Selon des manuscrits d'historiens, l'équipe chargée de la démolition, qui a duré de nombreuses années, était désemparée et désorganisée pour détruire la belle architecture de cet édifice qui a abrité, instruit, formé des savants et des hommes de science. C'était un centre universitaire avec El-Yacoubia, à El-Eubbad. Même le tombeau du roi Abou Tachfine, qui se trouvait dans la Médersa, fut transféré vers la grande mosquée Ibn Marzouk. La procédure et la méthode employée par le colonisateur pour la démolition étaient dévastatrices et sans égard ni considération envers les habitants de Tlemcen. Elle a subi le sacrilège de la colonisation. Ce fut l'exode de nombreuses familles. Tlemcen a été dépeuplée pendant de nombreuses décennies. Le départ précipité et le vide créé a permis ainsi de loger les familles des nouveaux colons dans les nouveaux quartiers. La construction d'un hôtel de ville à la place de la Tachfiniya, la création d'un îlot à l'emplacement de la place des Victoires, d'un groupe scolaire qui a supprimé Dar El-Beylek et autres bâtisses. Cette occidentalisation de la ville a perturbé la vie et les moeurs des familles et des citoyens. La reconstitution de repères et de documents repris par nos historiens n'a pas été facile. Néanmoins, nos universitaires ont pu exploiter positivement des données de manuscrits d'Andalousie (Cordoue, Grenade, etc.). L'histoire de Tlemcen est fascinante et attrayante. Envoûtante, elle le demeurera toujours. Certains travaux entrepris dans la ville depuis 1925 ont fait apparaître que plusieurs terrains sont constitués de remblais provenant des démolitions de 1842 à 1875. ce remblais est constitué de gravats divers, débris de stèles, épitaphes, débris de fresques d'ornement, de zellidj, buses en poterie, fragments de stuc décoré, boiserie, etc. Une époque disparue et ensevelie dans les décombres, répartis sur divers îlots (Tafrata, Fekharine, Metchekana, l'ex-inspection académique (porte Kechout), place Cheikh Ibrahimi, Hammam El-Ghoula, R'bet, Sidi Boudjemaa (qui fut déplacé à cause d'une traversée de voie). On a constaté qu'une bonne partie des remparts de la colonisation a été construite sur les anciens en pisé, datant de l'époque des Zianides. La ville était protégée par quatre remparts espacés par des zones tampons. La démolition de l'ex-caserne Gourmala (maison de la culture actuelle) a laissé apparaître dans le sous-sol une habitation ancienne sous une autre (superposées). D'autre vestiges ensevelis existent. La ville doit être équipée d'un vrai service d'archéologie disposant d'un matériel conséquent et d'un atelier-laboratoire de restauration, le tout étoffé d'un personnel spécialisé sachant préserver le patrimoine contre les dévastateurs et les promoteurs*-constructeurs, en faisant respecter et protéger les zones de protection à caractère pittoresque, historique et archéologique. On a appris qu'un bureau d'études algéro-allemand a été mandé pour l'étude de l'aménagement de l'ancienne mairie. Il est utile de signaler que la dite mairie fut construite en lieu et place de la Médersa Tachfiniya et ses annexes après démolition. Sous l'aile du bâtiment côté ouest, dans le sous-sol, existent des galeries ou cavernes de l'ancien temps creusées à la main. Leur niveau de sol est plus bas que les locaux préservés et ensevelis lors de la démolition. Elles ont dû servir de cache ou d'abri dans le passé. Dans l'îlot du quartier Marmol contigu à la Tachfiniya, on a découvert une dallette en pierre jurassique (tafza) gravée en hébreu à l'emplacement d'une synagogue démolie en même temps que la Médersa. Après traduction par un ancien Rabbin à Oran du texte gravé sur la dallette, il apparut : «La communauté hébraïque de Tlemcen remercie la haute autorité (Roi, Prince, Khalifa ou Hakem) pour l'aide et la facilité apportées au corps enseignant hébreu exerçant dans la ville. Qu'il soit utile pour la culture et le savoir de la population à la grâce de Dieu» (Traduction sous toute réserve). La dallette a été déposée au musée de Tlemcen (introuvable). Le sol de la ville dissimule beaucoup d'énigmes, aussi bien intra-muros qu'extra-muros. Les choses et les gens changent et évoluent d'année en année. On a l'impression que le charme de Tlemcen s'évapore. Il est du devoir de chaque citoyen de protéger notre patrimoine et de le préserver. Ne soyons pas barbares ou vandales prêts à démolir, effacer, casser ce que l'histoire nous a enseigné et appris sur Tlemcen et sa région. En 2011, elle sera capitale islamique. Savants, chercheurs, historiens, conférenciers et invités venant des quatre coins de la planète vont séjourner, visiter, parcourir et arpenter la région. Que Tlemcen soit digne d'accueillir les nombreuses délégations, Inchaallah. * Directeur des services techniques En retraite
Les Foires, un moyen efficace pour promouvoir les échanges maghrébins
L'espace maghrébin est, avant tout, un espace géographique et historique, a affirmé le responsable du pavillon de l'Algérie à la seconde foire maghrébine de Tripoli, Mouloud Sliman, assurant que l'organisation de ces évènements économiques est un moyen incontournable de promouvoir les échanges commerciaux entre Maghrébins et de favoriser la complémentarité et l'intégration de cet espace.M. Slimani, qui est directeur de la Promotion et de la coopération à la Société algérienne des foires et exportations (SAFEX), a indiqué que cette foire maghrébine donne l'opportunité aux pays et aux populations de la région de mieux se connaître mutuellement et découvrir les potentialités des uns et des autres.Dans un entretien accordé mercredi à la PANA, à Tripoli, le responsable algérien a rappelé que son pays a oeuvré depuis 2007 pour l'aboutissement de l'initiative de création du projet de la Foire maghrébine à travers la tenue de diverses réunions préliminaires ayant abouti à la fondation, en janvier 2008 à Tripoli, de l'Union maghrébine des foires qui a décidé de confier l'organisation de la première édition de cette foire à l'Algérie.Il a affirmé aussi que tous les pays membres de l'Union du Maghreb arabe (UMA) ont, dans le cadre de cette union des foires, déployé des efforts considérables pour la réalisation du premier projet, à savoir la foire maghrébine qui est à sa deuxième édition et oeuvrent actuellement à la mise en place du second projet qui sera initié en marge de la 3ème foire maghrébine prévue en 2010 au Maroc, consistant à l'organisation d'un Salon maghrébin de l'artisanat.M. Slimani a précisé que, dans une seconde étape, ce salon sera organisé dans les pays étrangers consommateurs de l'artisanat et du tourisme ce qui implique que cette manifestation soit transférée en Europe ou au Moyen-Orient, conformément à la décision qui sera prise par les instances exécutives de l'Union maghrébine des foires.Evoquant la participation algérienne à cette seconde édition de la foire maghrébine, il indiqué que le pavillon Algérie mesure 1.000 m2 et abrite 30 entreprises agissant dans les secteurs de l'agroalimentaire, de l'électricité, de l'énergie, du pétrole, du textile et autres électroménagers.Le responsable du pavillon de l'Algérie a indiqué aussi que son pays a voulu donner une grande envergure à cette manifestation, précisant que sa participation a été marquée par une rencontre entre hommes d'affaires algériens et libyens et ouvertes aux Marocains et aux Tunisiens, organisée le 7 décembre courant en marge de cette foire.La présence du ministre algérien des PME et de l'Artisanat, qui a animé plusieurs conférences et encouragé les opérateurs économiques maghrébins à chercher les opportunités de complémentarité entre les différentes économies des pays de l'UMA, a donné du poids à la participation algérienne.-->
L'impératif de la valorisation économique de la datte
Des recherches mises en œuvre par l'INRA, l'institut national de recherche en agronomie, ont mis en exergue la forte diversité génétique existant dans la phœniciculture algérienne. Une enquête réalisée au niveau des régions de Oued Righ et d'El Oued a révélé l'existence de pas moins de 230 variétés dans ces régions, selon les informations répertoriées par le bureau d'études Gredaal. Ces dernières renferment, selon la même source, une dizaine de cultivars très rares voire menacés d'extinction du fait de la sélection exercée par la pression commerciale véhiculée notamment par la Deglet Nour. Mais, en dépit de cette diversité biologique et de l'existence d'un potentiel commercial important, la phœniciculture algérienne est confrontée à des contraintes structurelles qui entravent le processus de sa valorisation économique. Crise des économies oasiennes, dégradation de l'environnement, développement des maladies cryptogamiques (Fusarium oxysporum) et faible niveau de développement des filières (Commerce, logistique, conditionnement, normalisation) constituent autant de facteurs explicatifs du sous- développement de l'économie phoenicicole en Algérie. Les politiques agricoles développées présentement en Algérie s'inscrivent dans la perspective de la levée de ces contraintes. Il faut dire par ailleurs que la culture des dattes occupe une place importante dans l'économie agricole de l'Algérie. Avec une superficie de 160 000 hectares , 17 millions de palmiers et près d'un millier de cultivars, la phœniciculture représente un fort potentiel de développement économique et commercial. Culture ancestrale et typiquement méditerranéenne, la culture de la datte (Phoeniciculture) se pratique dans les régions du Sud d'Algérie au delà d'une pluviométrie inférieure à 100 mm . Cette activité constitue la source de vie de près de 2.5 millions de personnes dans les régions du Sud algérien. La culture des dattes se déploie sur trois régions importantes : palmeraies du Sahara septentrional : les Zibbans, le Souf, Oued Righ, Ouargla, et le M'zab, les palmeraies du Sahara central : El Golea (Meneaa), Gourara, Saoura et Tiddikelt; et enfin les palmeraie des Aajers (Djanet). Le nombre de cultivars de palmiers dattiers recensés en Algérie est estimé à près d'un millier. Ceux-ci sont le produit d'une sélection ancestrale exercée dans le cadre des structures de l'agriculture traditionnelle et des pratiques agricoles oasiennes, à diverses fins (précocité format du produit, mode de consommation, conservation…etc. Dalila B.
La nouvelle ville de Ain Abid prendra forme en 2010
Le projet de réalisation d'une nouvelle ville dans la daïra de Ain Abid (50 km au Sud-Est de Constantine) actuellement en "maturation" devra prendre forme "dans le courant de l'année 2010", a affirmé dimanche le chef de cette daïra. Ce responsable a annoncé, dans une déclaration à l'APS, la réservation de "plusieurs centaines d'hectares" destinés à l'extension de la ville de Ain Abid qui s'est lancée depuis plusieurs années dans un véritable processus de développement multisectoriel visant à assurer un cadre de vie décent à ses habitants. La construction de cette nouvelle ville répond à des besoins exprimés par la wilaya de Constantine dans le cadre du plan de modernisation de la métropole de l'Est "surtout en ce qui concerne le volet de l'habitat", a également affirmé Bachir Kafi. L'assiette foncière réservée à ce projet abritera, entre autres, en plus des équipements publics, un important parc de logements destinés aux familles occupant des habitations précaires dans le centre-ville et la périphérie de Constantine, a-t-il précisé. L'idée de créer une nouvelle agglomération à Ain Abid s'inscrit "dans le cadre d'une vision locale destinée à desserrer l'étau sur la nouvelle ville Ali Mendjeli", a-t-il expliqué. Dans ce contexte, quelque 4.000 logements ont été programmés pour la résorption de l'habitat précaire (RHP), a précisé, de son côté, le directeur de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), soulignant que les consultations réglementaires pour la réalisation de ce programme seront lancées "incessamment". R.R
Région oasienne pilote pour un programme d'appui au PNDR
La wilaya de Ghardaïa a été choisie comme région oasienne pilote pour un programme d'appui à la mise en œuvre de la politique de renouveau rural, initié par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, a-t-on appris dimanche du directeur des services agricoles (DSA) de Ghardaïa. Ce programme intitulé "Programme d'appui au programme national de développement rural de proximité et mené en coopération avec l'Union européenne, a retenu également Bouira et M'Sila comme wilayas pilotes respectivement pour les régions de montagne et steppique, a précisé ce même responsable. L'objectif de ce programme triennal qui s'achève fin 2010 est de mettre en place des stratégies "modèles de référence" et des approches spécifiques à chaque région naturelle, pour un développement harmonieux et durable susceptible d'être élargi à l'ensemble du territoire national, a dit le DSA. La finalité de ce programme d'appui est d'apporter un concours pour la revitalisation des zones rurales en améliorant les conditions de vie des populations et en préservant les ressources naturelles, a-t-il expliqué. La démarche de ce projet est de mettre en place des projets pilotes ayant une valeur modèle pour la valorisation durable des ressources humaines et naturelles, selon la spécificité de chaque région, a-t-il souligné. Dans ce sens, 32 projets ont été retenus à travers les trois wilayas, dont 12 pour celle de Ghardaïa, pour leur financement par la commission européenne. La thématique des projets est variée, en particulier l'encouragement de l'activité artisanale chez la femme rurale, l'hydraulique agricole, l'appui aux différentes filières agricoles et, entre autres, la formation, a souligné le DSA. Une délégation composée de cadres, centraux et locaux, de l'agriculture, ainsi que des partenaires de l'agriculture de Ghardaïa, a effectué un voyage d'étude en France afin de s'imprégner d'approches novatrices dans la gestion des ressources humaines et naturelles, a-t-on souligné. Une convention entre le ministère de l'Agriculture et du Développement rural et la Commission européenne (CE) a été signée en février 2007, pour le cofinancement du programme d'appui à la mise en œuvre de la politique de renouveau rural, pour un montant estimé à 18 millions d'euros, dont un apport de 11 millions de la CE et 7 millions du ministère. R.R
Marseille : Mitterand pose la première pierre du Mucem [Fenêtre sur l'Europe] Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand a posé lundi à Marseille la première pierre du Mucem (Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée), dix ans après le lancement de ce projet qui doit être prêt pour 2013 quand la cité phocéenne sera capitale européenne de la culture. "Nous faisons beaucoup plus que poser la première pierre d'un équipement culturel (...), ce musée doit être le lieu-matrice d'une Méditerranée pleinement réconciliée", a déclaré M. Mitterrand aux côtés des responsables des collectivités locales dont le sénateur- maire UMP de Marseille Jean-Claude Gaudin et le président PS du conseil régional Michel Vauzelle.Premier musée national décentralisé, le Mucem "sera l'une des clefs de voûte de l'Union pour la Méditerranée", lancée en juillet 2008 par le président Nicolas Sarkozy et s'inscrit en outre "résolument dans le projet du Grand Marseille".Le coût total de l'investissement, y compris la réhabilitation du fort, les collections et le centre de conservation installé à la Belle-de-Mai, représente 175 millions d'euros, a souligné le député UMP Guy Teissier, président de l'établissement public Euroméditerranée qui coordonne les chantiers sur le J4. Il doit être financé à 60% par l'Etat et 40% par les collectivités locales. RF
Le terme de Méditerranée vient du latin mediterraneus qui veut dire « au milieu des terres », sous-entendu « du monde connu » (medius pour milieu et terra pour terre). La mer Méditerranée est, ou a été, connue sous de nombreux noms à travers l’histoire : « Grand-vert » (Wȝḏ-wr), c’est ainsi que les Égyptiens de l’antiquité la nommaient ; Elle s’appelait le plus souvent Mare nostrum (« notre mer ») ou occasionnellement Mare internum (« mer intérieure ») à l’époque des Romains ; Dans l’Ancien Testament, sur la côte ouest de la terre sainte, elle s’appelait la « Mer Hinder », parfois traduite comme la « Mer de l’ouest » (Dt. 9,24; Joel, 2,20), ou comme la « Mer des Philistins » (Ex. 22,81), car ce peuple occupait une grande partie des côtes situées près de la Palestine. Cependant, parfois il s’agissait de la « Mer suprême » (Nb.34,6-7; Jos.1,4; 9,1; 15,47; Ez. 47,10..15..20), ou simplement « la Mer » (1 Rois 5,9; 1 Macc. 14,34 ;15,11) ; En hébreu, elle est appelée ha-Yam ha-Tikhon (הַיָּם הַתִּיכוֹן), « la Mer du milieu », une adaptation littérale de l’allemand Mittelmeer ; En turc, c’est Akdeniz, « la Mer blanche », c’est-à-dire la « mer du sud », car anciennement les Turcs désignaient les points cardinaux par des couleurs (ainsi Mer noire signifiait pour eux « mer du Nord » ; rouge pour l'ouest ; vert ou jaune pour l'Est); En arabe, elle s’appelle Al-Baħr Al-Abyad Al-Muttawasit (البحر الأبيض المتوسط), « la mer blanche du milieu ». En berbère, elle est nommée Ilel Agrakal, littéralement « Mer entre les terres » (Ilel-Agr-Akkal). La plupart des langues des pays situés autour de la Méditerranée ont un nom propre à leur culture, souvent une traduction de la « mer du milieu » ou de la « mer blanche » :
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