Le directeur général, de l'Algex (Agence algérienne de promotion du commerce extérieur), Mohamed Bennini, a dispensé une formation d'élite à ses exportateurs hors hydrocarbures. En effet, Optimexport maître d'œuvre, avait organisé une formation très pointue, identique aux cours donné à Bruxelles par l'auteur de l'Export facile pour les PME-PMI du Maghreb (Aussi d'autres traités d'export traduits en plusieurs langues). Il faut souligner le style du formateur, qui a une approche pragmatique anglo-saxonne, a surpris certains des participants...Ces derniers étant plus habitués à un langage plus académique. L'important, selon ce dernier étant "the bottom line (la ligne finale : soit le résultat) ...Qu'importe la méthode...Il y aura à l'arrivée ceux qui réussissent et ceux qui échoueront. Il faut mettre en évidence aussi la participation des chefs d'entreprise aux études de cas concrets aux débats qui a électrisé positivement les participants. Ce qui est aussi visible, c'est que le dernier jour fut encore plus excitant car les directeurs régionaux de l'Algex étaient de la partie, partageant avec les chefs d'entreprise les expériences positives ou négatives, faisant de cette journée un moment exceptionnel. Il faut souligner aussi que les nouveaux produits alimentaires, les certifications bio ou halal, ont été abordées ainsi que les nouvelles approches marketing export. Selon l'expert "la mentalité export existe en Algérie mais il faudra, comme pour un plant, la fortifier et l'entretenir pour la faire pousser très haut". Pour sa part, M. Bernard déclare "avoir apprécié la visite ou prise de parole chaque jour de M. Bennini dans l'amphithéâtre ce qui prouve qu'il est un homme de terrain, proche des entreprises et de ses directeurs régionaux, ce qui n'est pas toujours le cas en Europe, en Belgique, en Allemagne ou en France où vous ne verrez pas cela contrairement aux Etats-Unis ou en Angleterre". Comme il a souligné que l'offre des produits est très bonne mais reste à revoir un peu le packaging, convaincre les acheteurs coréens ou autrichiens que les produits made in Algeria sont identiques ou meilleurs au produits portugais ou tunisiens... mais surtout être présent dans les centrales d'achats et être sur le terrain bien préparé. Enfin, il a tenu à féliciter l'équipe nationale, mais à sa manière, tout en disant "Espérerons que les résultats seront identiques aux résultats de l'équipe nationale et que les exportations algériennes hors hydrocarbures atteignent des sommets après ce type de séminaires apportés à nos capitaines d'industrie". Larabi Moumen
Wednesday, November 25, 2009
Algérie la mentalité export existe
Le directeur général, de l'Algex (Agence algérienne de promotion du commerce extérieur), Mohamed Bennini, a dispensé une formation d'élite à ses exportateurs hors hydrocarbures. En effet, Optimexport maître d'œuvre, avait organisé une formation très pointue, identique aux cours donné à Bruxelles par l'auteur de l'Export facile pour les PME-PMI du Maghreb (Aussi d'autres traités d'export traduits en plusieurs langues). Il faut souligner le style du formateur, qui a une approche pragmatique anglo-saxonne, a surpris certains des participants...Ces derniers étant plus habitués à un langage plus académique. L'important, selon ce dernier étant "the bottom line (la ligne finale : soit le résultat) ...Qu'importe la méthode...Il y aura à l'arrivée ceux qui réussissent et ceux qui échoueront. Il faut mettre en évidence aussi la participation des chefs d'entreprise aux études de cas concrets aux débats qui a électrisé positivement les participants. Ce qui est aussi visible, c'est que le dernier jour fut encore plus excitant car les directeurs régionaux de l'Algex étaient de la partie, partageant avec les chefs d'entreprise les expériences positives ou négatives, faisant de cette journée un moment exceptionnel. Il faut souligner aussi que les nouveaux produits alimentaires, les certifications bio ou halal, ont été abordées ainsi que les nouvelles approches marketing export. Selon l'expert "la mentalité export existe en Algérie mais il faudra, comme pour un plant, la fortifier et l'entretenir pour la faire pousser très haut". Pour sa part, M. Bernard déclare "avoir apprécié la visite ou prise de parole chaque jour de M. Bennini dans l'amphithéâtre ce qui prouve qu'il est un homme de terrain, proche des entreprises et de ses directeurs régionaux, ce qui n'est pas toujours le cas en Europe, en Belgique, en Allemagne ou en France où vous ne verrez pas cela contrairement aux Etats-Unis ou en Angleterre". Comme il a souligné que l'offre des produits est très bonne mais reste à revoir un peu le packaging, convaincre les acheteurs coréens ou autrichiens que les produits made in Algeria sont identiques ou meilleurs au produits portugais ou tunisiens... mais surtout être présent dans les centrales d'achats et être sur le terrain bien préparé. Enfin, il a tenu à féliciter l'équipe nationale, mais à sa manière, tout en disant "Espérerons que les résultats seront identiques aux résultats de l'équipe nationale et que les exportations algériennes hors hydrocarbures atteignent des sommets après ce type de séminaires apportés à nos capitaines d'industrie". Larabi Moumen
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Copenhague 2009 COP 15
La conférence de Copenhague appelée COP 15 se tiendra du 7 au 18 décembre 2009. C'est la réunion annuelle des représentants des pays qui ont ratifié la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique. Conformément à la feuille de route adoptée lors de la COP 13 à Bali, elle devrait être l'occasion, pour les chefs d’Etat et de gouvernement, de renégocier un accord international sur le climat qui remplacera le Protocole de Kyoto qui doit prendre fin en 2012.
Cent soixante-dix pays enverront des représentants de leur gouvernement.
Les scientifiques du monde entier se sont rencontrés dès mars 2009, dans cette même capitale, pour mettre en commun les connaissances les plus récentes sur le changement climatique. Ils se sont montrés très alarmés sur l'état de la planète qui exige de prendre des mesures. "Les dernières observations confirment que le pire des scénarios du GIEC est en train de se réaliser. Les émissions ont continué d’augmenter fortement et le système climatique évolue d’ores et déjà en dehors des variations naturelles à l’intérieur desquelles nos sociétés et nos économies se sont construites", a affirmé le comité scientifique de la conférence.
Selon Greenpeace, la Chine et l'Inde sont pour l'instant les pays ayant fait le plus d'efforts en matière de politique climatique alors que les États-Unis finissent derniers
Wikipedia
Climat Parlement européen
Climat : Le Parlement européen appelle à un accord ambitieux au sommet de Copenhague
[Fenêtre sur l'Europe]
La résolution du Parlement européen en vue du sommet de Copenhague sur la lutte contre le changement climatique a été adoptée à une large majorité cemercredi 25 novembre 2009 (516 pour, 92 contre, 70 abstentions).
Pour Corinne Lepage le Parlement européen a compris l'urgence de la situation climatiqueCorinne Lepage, 1ère vice-présidente de la commission de l'Environnement au Parlement européen, se félicite de l'appel à conclure un accord ambitieux envoyé aux négociateurs européens."Nous demandons que les pays développés s'engagent dans une fourchette de réduction de leurs émission comprise entre 25 et 40 % d'ici 2020 par rapport à 1990, comme le recommande le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat dans son quatrième rapport d'évaluation (GIEC 4RE). Nous insistons aussi pour que l'objectif à long terme soit d'au moins 80 % d'ici 2050 par rapport aux niveaux de 1990. Quand on sait que certains députés ont souhaité supprimer cette référence, je suis heureuse que le Parlement ait été ferme sur ce point.Nous devons également être satisfaits que le Parlement appelle les Etats membres de l'UE à fournir au moins 30 milliards d'euros par an d'ici 2020 pour aider les pays en développement à s'adapter au changement climatique. De ce point de vue, le fait que la résolution ouvre la voie à une taxe sur les transactions financières internationales est un très bon signal. Nous ne pourrons pas nous limiter simplement aux fonds existants. Il faudra trouver d'autres modalités de financement, car s'il n'y a pas d'argent à Copenhague, il n'y aura pas d'accord ambitieux à Copenhague. Cela veut dire, très probablement, même si le sujet est très controversé, qu'il faudra nous poser la question d'une taxe, type "taxe Tobin verte", pour permettre le financement de la lutte contre changement climatique.Par ailleurs, la résolution est très claire quant à la déforestation : nous appelons à mettre un terme, d'ici 2020 au plus tard, à la déforestation tropicale brute. Croire que remplacer les eucalyptus replantés peuvent avoir une valeur équivalente à celle de la forêt primaire est une escroquerie."
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Algerie les patrons français à Alger
L'Algérie entretient une convertibilité du dinar réduite et reste toujours réticente pour avoir une convertibilité totale par crainte d'un transfert de capitaux brutal et important». A un chef d'entreprise algérien qui s'est interrogé sur les possibilités d'investir en France «pour rendre plus efficace le transfertde technologie», le vice-président du Medef a répondu : «C'est une très bonne idée et beaucoup de sociétés étrangères ont choisi la forme d'investissement soit en direct, soit par association avec des PME-PMI à forte croissance. Pour le faire, vous avez, en France, l'Agence des investissements internationaux, un département très autonome du ministère des Finances ». Hamiani rectifie : « C'est la Banque d'Algérie qui doit en premier donner son accord conformément à la loi sur la monnaie et le crédit parce que ça concerne un transfert de capitaux». Il estime que «les investisseurs algériens sont très pénalisés par cette vision malthusienne des choses. Ce n'est pas interdit mais le règlement et les accords sont donnés au compte-gouttes». Il évoque à cet effet «un accord donné durant ces 20 dernières années à une filiale algérienne pour un transfert de quelques millions de dinars». Le président du FCE souligne que « ça pose un problème de convertibilité du dinar. L'Algérie accepte une convertibilité réduite du dinar, dite commerciale, mais reste réticente pour une convertibilité totale par crainte qu'il y ait un transfert de capitaux brutal et considérable ». Très rares sont, selon lui, les pays émergents qui ont accepté une convertibilité totale de leur monnaie. C'est un problème de royalties qui entrave les franchises». Le vice-président du Medef estime par contre qu'une grande majorité de pays émergents ont résolu le problème des transferts de capitaux. «Le cas algérien est particulier», dit Hamiani. Le responsable du MDI pense qu'ils l'ont fait par les fonds souverains. «Il n'y a pas que les fonds souverains, il y a d'autres capitaux», précise Courtaigne. «Tant qu'on a le marché informel, on ne peut pas aller vers un transfert de capitaux aussi libéral que celui accepté par les pays émergents», renchérit Hamiani. Le PDG de la SAA a, pour sa part, présenté hier le projet de partenariat qui le lie à la Macif conformément à la nouvelle règle de partage de capital, 51%-49%. Il a fait savoir notamment qu'il faut aujourd'hui définir «en commun les niveaux de capital de l'assurance-vie», ce nouveau projet que les deux organismes préparent ensemble. «Il est juridiquement sur le plan d'être créé», a affirmé le PDG de la SAA. Il notera que 5.000 Algériens décèdent chaque année en France «et les familles cherchent à rapatrier les corps. C'est pour cela que nous avons conclu avec la Macif un protocole pour commercialiser le produit ». Il voudrait pour cela que la Macif ait «l'amabilité d'accepter d'associer avec nous deux grands banquiers algériens, c'est permis par la loi depuis que le code des assurances a introduit la notion de la banque assurance». La SAA commercialisera ainsi, conjointement avec la Macif, l'assurance vie auprès des ressortissants algériens en France par une participation majoritaire (51%) dans le capital, partagée avec deux autres banques publiques algériennes. «Elle est majoritaire individuellement mais minoritaire globalement», synthétisera Atrous, le PDG de la SAA, qui tient à préciser «que le conseil d'administration sera présidé par la partie algérienne mais la gestion revient à la Macif ». Le tout se fera, dira-t-il, «dans le respect des dispositions de la LFC 2009 ». Le président de l'association des industries pharmaceutiques présentera pour sa part «un projet de partenariat entreprise en 1996», qu'il qualifie de «réussi entre deux entreprises algérienne et française, de dimension moyenne, dont le chiffre d'affaires est passé de 8.000 euros en 1996 à 8 millions d'euros en 2009». Le marché de l'industrie pharmaceutique a évolué, selon lui, de 20% sur les dix dernières années. Sur près de 2 milliards de dollars d'importation de médicaments, les laboratoires français en détiennent près de 850 millions. Installé en Algérie depuis 8 ans et employant 1.200 personnes à travers une cinquantaine d'agences réparties à travers le pays, BNP ParisBas, dit son responsable, comptera «bientôt 70 agences» et fait savoir que «70% des dépôts collectés sont redistribués sous forme de crédit». Il a surtout présenté l'Académie des PME, que la banque française a développée dans plusieurs pays et a créé en 2007 en Algérie. L'Académie se charge, selon lui, «d'apporter un minimum de théories très pratiques pour un développement pérenne de l'entreprise, d'organiser des séminaires itinérants à travers les principales villes du pays pour connaître les attentes et les préoccupations des PME et d'assurer des formations à leurs gestionnaires». L'Algérie compte 6 académies des PME, à Alger, Oran, Blida, Annaba, Béjaïa et Sétif «et d'autres sont à venir », qui ont assuré la formation pour plus de 500 PME. Sur ce, le représentant de MDI intervient pour affirmer que la principale contrainte pour les entreprises algériennes est l'indisponibilité de la ressource humaine compétente. «Son développement occupe une place de choix», dit Benabdesselem. Il évoque à cet effet la coopération que MDI entreprend avec des institutions françaises. Coopération qui gravite sur trois niveaux, à savoir «le contenu des formations qui évolue vite et où l'apport français est indéniable, la formation de l'encadrement et la visite d'entreprises françaises par les cadres algériens». Total et Sonatrach ont aussi été hier de la partie pour faire partager «leur magnifique projet de vapocraquage de l'éthane à Arzew ». Le projet a été conclu pour un montant avoisinant les 3 milliards d'euros, soit près de 5 milliards de dollars, sur un appel d'offres lancé en 2005 et remporté par Total en 2007. Tout en rappelant que « Total a eu une présence ininterrompue en Algérie et ce quelles que soient les circonstances, c'est (donc) un partenaire fiable qui s'implante pour longtemps». Son responsable affirme que le projet en question « est une première mondiale !». Il s'inscrit dans « la poursuite du développement de la pétrochimie, et ce en valorisant l'éthane dans un chaîne qui n'est pas énergétique ». C'est, dit-il, « un projet structurant pour développer une plate-forme mondiale pour irriguer l'Europe (...) et, bien sûr, renforcer nos positions industrielles et commerciales». Il emploiera 1.200 personnes sur site et créera 1.000 emplois pour la société, dont des durées de contrat de 2 à 10 ans pour l'usine, mais pour le reste pour une quarantaine d'années ». Le responsable de Total promet de revenir le mois prochain pour « finaliser avec Sonatrach les négociations commerciales». Nous avons, a-t-il dit, «pris le temps pour contrôler les coûts d'investissement pour des prix beaucoup plus raisonnables». Il est question, conclut-il, «de signature de contrats soutenant celui global déjà signé, pour un financement en dinar et l'aspect risque de change qui nous préoccupe particulièrement en plus de l'exonération d'impôts qu'on doit négocier». La majorité algérienne de capital est, par ailleurs, précise-t-il, «un point sur lequel on peut trouver des arrangements ». Le projet lancé dans la filière «pour accompagner 1.000 éleveurs algériens» fait dire à son représentant du côté français, que «j'espère que les réunions ministérielles que nous aurons aujourd'hui aboutiront enfin à un accord de façon à démarrer le projet au début de l'année.» Le représentant de la Banque mondiale en Algérie a estimé que «les dispositions de la LFC n'ont rien d'extraordinaire par rapport à ce qu'il y a à travers le monde». Il a ajouté cependant qu'il espère voir se développer « une puissance du système financier. On ne s'improvise pas du jour au lendemain capitaliste à 51%». Il a fait savoir que la BM s'intéresse au secteur privé pour «être le partenaire industriel et financier. Nous ne sommes ni algériens ni français, mais multilatéraux. On voudrait soulager le fonds algérien de l'investissement ». C'est, dit-il, la SFI qui apporte la garantie aux investissements.
Ghania Oukazi
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Viadéo Apec cadres partenariat
lepetitjournal.com
Ecrit par Damien Bouhours Avoir une qualification plus importante ne met pas à l'abri du chômage. Les résultats d'une étude de l'Agence pour l'emploi des cadres (Apec) prouvent que même les cadres sont touchés par la crise. Le marché de l'emploi pour les cadres en Europe serait d'ailleurs en panne Rédaction internationale) - L'étude prospective sur les recrutements cadres pour 2010 réalisée par l'Agence pour l'emploi des cadres (Apec) n'est pas optimiste quant à la situation de l'emploi en Europe*. Selon ses estimations, on se rapproche même des chiffres de la période suivant la crise de 1993, pire année pour l'embauche des cadres.
Une baisse partout en EuropeSelon l'Apec, le recrutement de cadres entre juillet 2009 et juin 2010 subira une chute entre 9% et 22% par rapport à la même période 2008-2009. Ainsi au lieu des 463.200 embauches de cadres de l'année passée, entre 360.000 et 420.000 seront recrutés. Si la situation en France et en Allemagne n'est pas aussi catastrophique que dans d'autres pays européens grâce à une "timide reprise", la situation n'est pas non plus réjouissante. "L’heure n’est pas à l’optimisme.", estime Eric Verhaeghe, président de l’Apec. L'agence avait recueilli en octobre dernier 21.200 offres d'emplois destinées aux cadres soit un recul de 21% par rapport à octobre 2008. Selon ses estimations, la baisse du recrutement dans l'Hexagone oscillera entre 5% et 23% sur la période allant de juillet 2009 à juin 2010 par rapport à l'année précédente.
Des postes résistent Certains secteurs s'en sortent en revanche mieux que d'autres. Ainsi la fonction études, recherche et développement est la plus porteuse dans le marché post-crise (3 recrutements sur 10), preuve de l'intérêt renouvelé pour l'innovation. Viennent ensuite les postes dans la production-exploitation tertiaire (26%) et le commercial (1/4 des embauches). L'informatique, secteur traditionnellement porteur d'emplois, semble cependant se boucher. Sa part dans les recrutements cadres a baissé de plus de 10% en 2008-2009 par rapport aux trois années précédentes.
La meilleure solution : le réseauLa situation des cadres n'étant pas glorieuse, l'Apec tente d'innover. L'agence vient de signer un partenariat avec le premier réseau social français, Viadeo. Dès fin janvier 2010, les cadres inscrits sur le site de l'Apec pourront également créer un compte sur Viadeo grâce une passerelle qui leur permettra gratuitement d'obtenir des avantages "premium" (normalement payants) sur le second site. Les utilisateurs pourront ainsi visualiser des informations en rapport avec leur recherche d'emploi, par exemple des personnes travaillant dans le secteur ou dans l'entreprise qui intéressent le cadre. Grâce à ce réseau, le candidat à l'embauche obtiendra des "informations de première main" selon Dan Serfaty, fondateur et président de Viadeo. Les entreprises qui passent leur annonce gratuitement sur le site de l'Apec pourront également le faire à un tarif "privilégié" sur Viadeo. Abandonnés sur la route de l'emploi, les cadres ne peuvent aujourd'hui que compter sur les bons tuyaux de ceux qui ont trouvé le chemin.
Une baisse partout en EuropeSelon l'Apec, le recrutement de cadres entre juillet 2009 et juin 2010 subira une chute entre 9% et 22% par rapport à la même période 2008-2009. Ainsi au lieu des 463.200 embauches de cadres de l'année passée, entre 360.000 et 420.000 seront recrutés. Si la situation en France et en Allemagne n'est pas aussi catastrophique que dans d'autres pays européens grâce à une "timide reprise", la situation n'est pas non plus réjouissante. "L’heure n’est pas à l’optimisme.", estime Eric Verhaeghe, président de l’Apec. L'agence avait recueilli en octobre dernier 21.200 offres d'emplois destinées aux cadres soit un recul de 21% par rapport à octobre 2008. Selon ses estimations, la baisse du recrutement dans l'Hexagone oscillera entre 5% et 23% sur la période allant de juillet 2009 à juin 2010 par rapport à l'année précédente.
Des postes résistent Certains secteurs s'en sortent en revanche mieux que d'autres. Ainsi la fonction études, recherche et développement est la plus porteuse dans le marché post-crise (3 recrutements sur 10), preuve de l'intérêt renouvelé pour l'innovation. Viennent ensuite les postes dans la production-exploitation tertiaire (26%) et le commercial (1/4 des embauches). L'informatique, secteur traditionnellement porteur d'emplois, semble cependant se boucher. Sa part dans les recrutements cadres a baissé de plus de 10% en 2008-2009 par rapport aux trois années précédentes.
La meilleure solution : le réseauLa situation des cadres n'étant pas glorieuse, l'Apec tente d'innover. L'agence vient de signer un partenariat avec le premier réseau social français, Viadeo. Dès fin janvier 2010, les cadres inscrits sur le site de l'Apec pourront également créer un compte sur Viadeo grâce une passerelle qui leur permettra gratuitement d'obtenir des avantages "premium" (normalement payants) sur le second site. Les utilisateurs pourront ainsi visualiser des informations en rapport avec leur recherche d'emploi, par exemple des personnes travaillant dans le secteur ou dans l'entreprise qui intéressent le cadre. Grâce à ce réseau, le candidat à l'embauche obtiendra des "informations de première main" selon Dan Serfaty, fondateur et président de Viadeo. Les entreprises qui passent leur annonce gratuitement sur le site de l'Apec pourront également le faire à un tarif "privilégié" sur Viadeo. Abandonnés sur la route de l'emploi, les cadres ne peuvent aujourd'hui que compter sur les bons tuyaux de ceux qui ont trouvé le chemin.
UE energies renouvelables (IRENA).
(src : Commission Européenne)
M. Andris Piebalgs, membre de la Commission responsable de l'énergie, et M. Ola Alterå, secrétaire d'État suédois, ont signé lundi à Berlin les statuts de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA).
L'Union européenne devient de ce fait le 138ème membre de cette nouvelle organisation dont l'objet est d'accélérer le recours aux sources d'énergie renouvelables dans le monde. C'est la première fois qu'une organisation intergouvernementale adhère à cette agence."En rejoignant l' IRENA, l'Union européenne montre que la promotion des sources d'énergie renouvelables dans le monde est une composante essentielle de sa politique extérieure en matière d'énergie. Moins d'un mois avant le sommet de Copenhague, cet acte souligne une nouvelle fois que l'UE est, dans son ensemble, favorable à une transition des combustibles fossiles vers des technologies utilisant des sources renouvelables. Opérer cette transition maintenant plutôt que de la remettre à plus tard nous sera bénéfique, aussi bien du point de vue du climat que de la sécurité des approvisionnements et de l'économie." a déclaré M. Piebalgs.L'IRENA devrait devenir une agence mondiale chargée exclusivement du développement des sources d'énergie renouvelables utilisant notamment le soleil, le vent ou la biomasse. L'objectif est de créer un centre d'excellence pour les sources d'énergie renouvelables, de conseiller les gouvernements pour la définition de programmes nationaux de promotion de ces sources d'énergie, la diffusion d'informations concernant les technologies de production d'énergie à partir de sources renouvelables et la mise en œuvre d'actions de formation, et de donner des avis sur les meilleures pratiques et les solutions de financement.Créé le 26 janvier 2009, l'IRENA comprend en plus de l'UE, 137 pays membres, dont les États-Unis, l'Inde et pratiquement tous les pays d'Europe et d'Afrique.
Salon electro, automation industrielle & energy
Des opportunités à saisir
Sur toile de fond d'investissements massifs dans les secteurs algériens de l'énergie, de la construction et de l'industrie ainsi que d'une forte augmentation de la demande en énergie, en technologies électriques et en équipements et solutions d'immotique et d'automation industrielle, fairtrade organise le 4e Salon International de l'Electrotechnique, de l'Automation Industrielle et de l'Energie d'Algérie. Celui-ci se tiendra d'ailleurs à Alger du 14 au 17 mars prochain. Le salon professionnel leader au sein du pays, electro, automation industrielle & energy 2010, offre une plate-forme commerciale idéale. Pour le prochain événement, en 2010, les organisateurs sont déterminés à ajouter encore plus de valeur à la manifestation. À cette fin, fairtrade noue des partenariats avec les exposants et les chambres de commerce pour cibler les meilleurs visiteurs de qualité potentiels de manière encore plus précise en expédiant des invitations personnalisées et en rendant l'événement encore plus enrichissant pour les visiteurs professionnels en fournissant aux exposants un espace flexible qui leur permet de recevoir des visiteurs dans le cadre de séances techniques et de formation ainsi qu'en organisant le " Coup de Projecteur sur l'Efficacité énergétique " et la " Journée Campus ". L'Allemagne sera Invité d'Honneur du Salon electro, automation industrielle & energy 2010. L'Allemagne étant l'un des principaux partenaires commerciaux de l'Algérie, sa présentation en tant qu'Invité d'Honneur contribuera à renforcer encore davantage cette position privilégiée. Selon ZVEI - l'Association centrale de l'industrie électrotechnique et électronique allemande, les exportations allemandes de produits électrotechniques vers l'Algérie ont atteint 190,9 millions d'euros en 2008, enregistrant ainsi une hausse de 5 % par rapport à 2007. Entre janvier et avril 2009, les exportations de biens électrotechniques de l'Allemagne vers l'Algérie ont augmenté de 25 % au total, les exportations de technologies d'automation de 71,9 % et les exportations de technologies d'énergie de 287,7 %. L'actuel essor du bâtiment en Algérie contribue à la très forte progression de la demande en technologies électriques, en équipements immotiques et en produits et solutions d'éclairage. Un moment idéal pour un lieu de rencontre de grande envergure s'adressant à l'ensemble du secteur : electro 2010 ! electro 2010 est le plus important événement commercial international destiné aux spécialistes et réunissant en une seule manifestation tous les domaines touchant aux technologies électriques, à l'immotique et à l'éclairagisme. Au Salon electro 2010, des fournisseurs de technologies électriques de premier plan rencontreront des cadres supérieurs acheteurs, des grossistes, des détaillants, des concepteurs, des aménageurs et des architectes de toute l'Algérie, un rendez-vous qui leur permettra de s'informer, d'établir des contacts et de réaliser des affaires. electro 2010 est le salon phare pour la communauté algérienne du commerce de l'électrotechnique. Tous les leaders algériens et internationaux sont attendus pour l'ouverture des portes du Salon electro 2010 au Palais des Exposition à Alger, des investissements massifs étant actuellement réalisés à travers le pays en vue de la modernisation et de la rénovation de bâtiments déjà existants et d'installations industrielles ainsi que de la réalisation de nouveaux projets. Aussi, les solutions d'automation industrielle deviennent un facteur de compétitivité de plus en plus important pour les grandes et moyennes entreprises d'Algérie et d'Afrique du Nord. C'est souvent dans ce domaine que se décide la réussite d'une entreprise. Au Salon Automation Industrielle 2010, l'accent est mis sur l'automation des processus, l'automation des usines et l'automation des bâtiments industriels. L'espace Automation des Processus présente des solutions destinées à tous les domaines de l'automation de processus, celles-ci allant de la planification d' ensemble aux systèmes de commande, aux dispositifs à champ et aux services d'utilisation des installations. D.T
Sur toile de fond d'investissements massifs dans les secteurs algériens de l'énergie, de la construction et de l'industrie ainsi que d'une forte augmentation de la demande en énergie, en technologies électriques et en équipements et solutions d'immotique et d'automation industrielle, fairtrade organise le 4e Salon International de l'Electrotechnique, de l'Automation Industrielle et de l'Energie d'Algérie. Celui-ci se tiendra d'ailleurs à Alger du 14 au 17 mars prochain. Le salon professionnel leader au sein du pays, electro, automation industrielle & energy 2010, offre une plate-forme commerciale idéale. Pour le prochain événement, en 2010, les organisateurs sont déterminés à ajouter encore plus de valeur à la manifestation. À cette fin, fairtrade noue des partenariats avec les exposants et les chambres de commerce pour cibler les meilleurs visiteurs de qualité potentiels de manière encore plus précise en expédiant des invitations personnalisées et en rendant l'événement encore plus enrichissant pour les visiteurs professionnels en fournissant aux exposants un espace flexible qui leur permet de recevoir des visiteurs dans le cadre de séances techniques et de formation ainsi qu'en organisant le " Coup de Projecteur sur l'Efficacité énergétique " et la " Journée Campus ". L'Allemagne sera Invité d'Honneur du Salon electro, automation industrielle & energy 2010. L'Allemagne étant l'un des principaux partenaires commerciaux de l'Algérie, sa présentation en tant qu'Invité d'Honneur contribuera à renforcer encore davantage cette position privilégiée. Selon ZVEI - l'Association centrale de l'industrie électrotechnique et électronique allemande, les exportations allemandes de produits électrotechniques vers l'Algérie ont atteint 190,9 millions d'euros en 2008, enregistrant ainsi une hausse de 5 % par rapport à 2007. Entre janvier et avril 2009, les exportations de biens électrotechniques de l'Allemagne vers l'Algérie ont augmenté de 25 % au total, les exportations de technologies d'automation de 71,9 % et les exportations de technologies d'énergie de 287,7 %. L'actuel essor du bâtiment en Algérie contribue à la très forte progression de la demande en technologies électriques, en équipements immotiques et en produits et solutions d'éclairage. Un moment idéal pour un lieu de rencontre de grande envergure s'adressant à l'ensemble du secteur : electro 2010 ! electro 2010 est le plus important événement commercial international destiné aux spécialistes et réunissant en une seule manifestation tous les domaines touchant aux technologies électriques, à l'immotique et à l'éclairagisme. Au Salon electro 2010, des fournisseurs de technologies électriques de premier plan rencontreront des cadres supérieurs acheteurs, des grossistes, des détaillants, des concepteurs, des aménageurs et des architectes de toute l'Algérie, un rendez-vous qui leur permettra de s'informer, d'établir des contacts et de réaliser des affaires. electro 2010 est le salon phare pour la communauté algérienne du commerce de l'électrotechnique. Tous les leaders algériens et internationaux sont attendus pour l'ouverture des portes du Salon electro 2010 au Palais des Exposition à Alger, des investissements massifs étant actuellement réalisés à travers le pays en vue de la modernisation et de la rénovation de bâtiments déjà existants et d'installations industrielles ainsi que de la réalisation de nouveaux projets. Aussi, les solutions d'automation industrielle deviennent un facteur de compétitivité de plus en plus important pour les grandes et moyennes entreprises d'Algérie et d'Afrique du Nord. C'est souvent dans ce domaine que se décide la réussite d'une entreprise. Au Salon Automation Industrielle 2010, l'accent est mis sur l'automation des processus, l'automation des usines et l'automation des bâtiments industriels. L'espace Automation des Processus présente des solutions destinées à tous les domaines de l'automation de processus, celles-ci allant de la planification d' ensemble aux systèmes de commande, aux dispositifs à champ et aux services d'utilisation des installations. D.T
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Algerie cotisations sociales
Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a indiqué, lors de la visite de travail et d'inspection qu'il a effectuée dans la wilaya d'Alger, ce dimanche, qu'un décret exécutif portant réduction des cotisations sociales des personnels du secteur économique est à l'étude.
Une mesure qui s'inscrit dans le cadre de l'encouragement de la création de nouveaux postes de travail. Ce décret, qui sera prêt dans les prochaines semaines, s'inscrit également dans la stratégie de l'Etat portant sur des dispositions incitatives de soutien et de promotion de l'emploi, et également, la mise en œuvre du programme du président de la République, notamment son volet relatif à la résorption du chômage en Algérie et à la création de 2 millions d'emplois à l'horizon 2009, pour "lutter contre le phénomène de non-déclaration des travailleurs auprès des services de la sécurité sociale". Il est à noter que le taux de chômage a été ramené à 12.30%, selon les dernières statistiques de l'Office national des statistiques. Concernant ce taux, M. Louh expliquera que le chômage est un problème de la non-qualification de la main d'œuvre. Il n'exclut pas que le même taux doit être revu à la baisse, puisqu'au niveau de l'Anem, le nombre de demandeurs d'emploi n'est que de 600 000 en 2006. Il est à noter que la caisse de recouvrement, créée par décret exécutif, sera opérationnelle avant la fin de cette année, selon le ministre du Travail et de la Sécurité sociale. D'autre part, ce décret permettra la mise en œuvre du projet de loi portant sur des mesures d'encouragement de la création de l'emploi, adopté par les députés, en octobre 2006. A ce titre, M. Louh avait souligné que ce texte vise à mettre en place de nouveaux mécanismes pour l'encouragement, le soutien et la promotion de l'emploi, à travers la réduction des charges sociales au profit des employeurs, en contrepartie de la création de nouveaux emplois, sans modifier les taux des participations en vigueur. Ce texte vise aussi à encourager les investissements nationaux, à drainer les investissements étrangers, notamment dans les régions des Hauts-Plateaux et du Sud de l'Algérie et à inciter les employeurs à la mise à niveau de leurs ressources humaines par le biais de la formation, et partant de là à préserver leurs emplois. Cette loi permettra également une meilleure maîtrise du marché de l'emploi, par l'enregistrement des demandes d'emploi au niveau des agences d'emploi, en vue de bénéficier des avantages contenus dans ce texte. Il s'agit de prendre en charge les préoccupations des employeurs, consistant essentiellement en l'allégement des charges sociales pour réduire le coût de la création de nouveaux emplois. Dans le cadre de développement des dispositifs publics de promotion de l'emploi, en matière de chiffres, selon, le ministre de la Solidarité nationale et l'Emploi, le budget de l'Etat, mobilisé dans ce domaine, est passé de 12,3 milliards de dinars en 1999 à 23,1 milliards de dinars en 2005. Le budget arrêté en 2006 est de 38 milliards de dinars dont 9,3 milliards de dinars pour le financement du volet emploi du programme spécial des wilayas du sud et des Hauts-Plateaux.
Nacéra C.
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Algerie Alger, les patrons français s'adapter nouvelles règles
A Alger, les patrons français tentent de s'adapter aux nouvelles règles
Laurence Parisot était hier à Alger à la tête d'une délégation de chefs d'entreprise français. Elle a évoqué avec le Premier ministre algérien les obstacles rencontrés par plusieurs projets, parmi lesquels ceux de Total et de Saint-Gobain
VERONIQUE LE BILLON, Les Echos
De notre envoyée spéciale à Alger.
L'Algérie et la France, toutes deux qualifiées, le même soir, pour la Coupe du monde de football l'an prochain, voient là un symbole utile en temps de refroidissement des relations politiques entre les deux pays. « Nous gagnons ensemble ou en tout cas en même temps », a lancé Laurence Parisot, en visite hier à Alger, à Hamid Temmar, ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements. La veille au soir, la présidente du Medef avait donné sa feuille de route à la soixantaine de chefs d'entreprise français présents dans la délégation du Medef International. « Je suis venue dire à nos amis notre surprise sur un certain nombre de sujets, mais dire aussi à quel point nous voulons continuer à investir. »
« Relocaliser la valeur ajoutée »
Face à la chute des cours du pétrole, qui a divisé ses recettes d'exportation, et à l'envolée de ses importations (en hausse d'un tiers l'an dernier), le gouvernement a adopté une série de mesures destinées à rendre l'économie moins dépendante de son pétrole et de l'extérieur. Le tout sur fond de demande de transferts de technologies et de soutien à la formation.« Nous voulons relocaliser au maximum la valeur ajoutée dans ce pays », résume Hamid Temmar. « Nous prenons acte de cette stratégie, nous n'avons pas à émettre de jugement mais seulement à nous adapter », est convenue Laurence Parisot. Le marché y oblige : la France reste le premier fournisseur de l'Algérie et celle-ci est son cinquième excédent, à 2 milliards d'euros ces douze derniers mois. Si la France a l'avantage de la langue, d'autres sont aux portes : des délégations patronales sont déjà venues d'Espagne, des Etats-Unis, d'Allemagne s'enquérir des nouvelles règles et la Chine s'impose comme le troisième fournisseur du pays. Les deux parties ont donc cherché hier à mesurer la détermination des uns à investir et la souplesse des autres à interpréter ses textes. « Pour qu'il n'y ait pas d'inquiétude » des investisseurs français, Laurence Parisot a surtout fait valoir au Premier ministre « qu'il fallait peut-être que deux ou trois grands dossiers bloqués se concluent ».
Cela concerne deux verreries rachetées par Saint-Gobain, mais surtout le projet pétrochimique de Total de plusieurs milliards de dollars pour lequel, souligne Francis Raatz, l'un de ses responsables, « sans aménagement, ce sera très difficile ». Total, qui n'est pas fermé à ce que son partenaire (Sonatrach) soit majoritaire, proteste contre l'obligation de réinvestir les exemptions de TVA accordées et celle de se financer en dinars (sans couverture de change). Les autres entreprises françaises vont tenter de s'adapter. Stéphane Galoustian, directeur général de Renault en Algérie, juge que la suppression du crédit à la consommation a fait plonger le marché des ventes de voitures d'un quart, dans l'attente de solution alternative. Un manque à gagner aussi pour BNP Paribas, dont la filiale de crédit à la consommation Cetelem emploie une centaine de salariés en Algérie. « Il nous reste l'encours à gérer », relativise Laurent Dupuch, son directeur général à Alger. Visiblement, le potentiel de l'Algérie reste supérieur aux contraintes. « Le problème est de rapatrier l'argent en France, mais en France le problème, c'est d'en gagner. Alors patience et persévérance », juge Rodrigue Lescaillet, président de Ramery, une entreprise de BTP. Poussée par l'Elysée à venir à Alger, alors que les réunions à haut niveau sont gelées depuis des mois, Laurence Parisot a aussi fait passer le message de l'intérêt d'une nouvelle rencontre entre Nicolas Sarkozy et Abdelaziz Bouteflika.
De notre envoyée spéciale à Alger.
L'Algérie et la France, toutes deux qualifiées, le même soir, pour la Coupe du monde de football l'an prochain, voient là un symbole utile en temps de refroidissement des relations politiques entre les deux pays. « Nous gagnons ensemble ou en tout cas en même temps », a lancé Laurence Parisot, en visite hier à Alger, à Hamid Temmar, ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements. La veille au soir, la présidente du Medef avait donné sa feuille de route à la soixantaine de chefs d'entreprise français présents dans la délégation du Medef International. « Je suis venue dire à nos amis notre surprise sur un certain nombre de sujets, mais dire aussi à quel point nous voulons continuer à investir. »
« Relocaliser la valeur ajoutée »
Face à la chute des cours du pétrole, qui a divisé ses recettes d'exportation, et à l'envolée de ses importations (en hausse d'un tiers l'an dernier), le gouvernement a adopté une série de mesures destinées à rendre l'économie moins dépendante de son pétrole et de l'extérieur. Le tout sur fond de demande de transferts de technologies et de soutien à la formation.« Nous voulons relocaliser au maximum la valeur ajoutée dans ce pays », résume Hamid Temmar. « Nous prenons acte de cette stratégie, nous n'avons pas à émettre de jugement mais seulement à nous adapter », est convenue Laurence Parisot. Le marché y oblige : la France reste le premier fournisseur de l'Algérie et celle-ci est son cinquième excédent, à 2 milliards d'euros ces douze derniers mois. Si la France a l'avantage de la langue, d'autres sont aux portes : des délégations patronales sont déjà venues d'Espagne, des Etats-Unis, d'Allemagne s'enquérir des nouvelles règles et la Chine s'impose comme le troisième fournisseur du pays. Les deux parties ont donc cherché hier à mesurer la détermination des uns à investir et la souplesse des autres à interpréter ses textes. « Pour qu'il n'y ait pas d'inquiétude » des investisseurs français, Laurence Parisot a surtout fait valoir au Premier ministre « qu'il fallait peut-être que deux ou trois grands dossiers bloqués se concluent ».
Cela concerne deux verreries rachetées par Saint-Gobain, mais surtout le projet pétrochimique de Total de plusieurs milliards de dollars pour lequel, souligne Francis Raatz, l'un de ses responsables, « sans aménagement, ce sera très difficile ». Total, qui n'est pas fermé à ce que son partenaire (Sonatrach) soit majoritaire, proteste contre l'obligation de réinvestir les exemptions de TVA accordées et celle de se financer en dinars (sans couverture de change). Les autres entreprises françaises vont tenter de s'adapter. Stéphane Galoustian, directeur général de Renault en Algérie, juge que la suppression du crédit à la consommation a fait plonger le marché des ventes de voitures d'un quart, dans l'attente de solution alternative. Un manque à gagner aussi pour BNP Paribas, dont la filiale de crédit à la consommation Cetelem emploie une centaine de salariés en Algérie. « Il nous reste l'encours à gérer », relativise Laurent Dupuch, son directeur général à Alger. Visiblement, le potentiel de l'Algérie reste supérieur aux contraintes. « Le problème est de rapatrier l'argent en France, mais en France le problème, c'est d'en gagner. Alors patience et persévérance », juge Rodrigue Lescaillet, président de Ramery, une entreprise de BTP. Poussée par l'Elysée à venir à Alger, alors que les réunions à haut niveau sont gelées depuis des mois, Laurence Parisot a aussi fait passer le message de l'intérêt d'une nouvelle rencontre entre Nicolas Sarkozy et Abdelaziz Bouteflika.
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