Friday, May 07, 2010
Algerie El-Tarf Optimiser l'exploitation des ressources du sous-bois tout en préservant ses équilibres écologiques
Les richesses du sous-bois peu exploitées
Optimiser l'exploitation des ressources du sous-bois tout en préservant ses équilibres écologiques. C'est le défi que semblent s'être lancés les services de la direction des forêts d'El-Tarf. Selon le responsable de cette structure, la forêt d'El-Tarf recèle une gamme importante de sous-produits qui demeurent exploités d'une "manière traditionnelle" malgré les efforts des services forestiers pour renforcer la participation communautaire en vue d'une exploitation rationnelle et judicieuse de ces richesses. Aussi, Mohamed Teyar a indiqué à l'APS que "l'objectif visé pas ses services à court terme par le renforcement des capacités communautaires consiste à assurer une gestion durable des ressources naturelles, notamment des sous-produits forestiers, avec une valorisation du savoir-faire local. Ainsi l'exploitation des baies de lentisques, faisant partie du cortège floristique des groupements d'oléastres, pour en extraire "l'huile essentielle", produit d'une grande valeur médicinale, onéreux et à haute valeur marchande, se fait toujours d'une manière traditionnelle, donc peu rentable. Les petites quantités extraites de ce produit sont souvent stockées pour un usage familial et quelquefois offertes ou péniblement vendues sur le marché, même si leur cueillette et l'extraction de leurs huiles essentielles exigent un grand effort physique, rendant cette activité difficile et peu rentable. D'où, selon le conservateur des forêts, "la nécessité de trouver des moyens à même de concilier l'exploitation et la gestion de cette ressource naturelle et sa rentabilité, notamment du point de vue socioéconomique". Le même responsable a ajouté que pour valoriser cette ressource avec, à la clé, une amélioration des conditions de vie des populations qui en tirent profit, le projet intitulé "renforcement des capacités pour la participation communautaire à la gestion du parc national d'El-Kala", clôturé récemment, a fourni à titre expérimental des broyeurs et des ustensiles de cuisine au profit de 19 familles de "la mechta Haddada" pour une mise en place de nouvelles techniques de récolte et d'extraction de ce produit. Parmi les sous-produits forestiers que recèle cette région, existent aussi la bruyère ainsi que des plantes médicinales et cosmétiques. Elles offrent d'énormes possibilités d'exploitation tout en donnant une base pour un développement socioéconomique durable, a encore estimé le conservateur des forêts. La bruyère, essence "fidèle" du cortège floristique des forêts de chêne- liège, est omniprésente dans tous ces peuplements, soit sur une superficie exploitable de plus de 40.000 hectares. Eu égard au cycle relativement court de la régénération de la bruyère, cette superficie peut assurer une possibilité d'exploitation de 10.000 ha par an. Outre les pipes et les cendriers traditionnellement produits par des unités de fabrication, dont une activait à El-Kala mais fermée depuis plusieurs années par manque de financement et de main-d'œuvre qualifiée, la bruyère peut servir également à la fabrication d'une infinité de bibelots et d'autres objets de décoration. Les plantes ligneuses herbacées font également partie de ce cortège floristique et nombreuses sont celles qui renferment des substances d'un intérêt certain pour les cosmétiques et l'industrie pharmaceutique avec d'énormes possibilités de production pouvant subvenir aussi bien à l'alambic ambulant qu'à ceux de la distillerie à capacités déterminées. La lavande est l'une de ces plantes ligneuses qui autrefois étaient utilisées par les Romains pour parfumer leur bain et embaumer le linge fraîchement lavé. Elle est également très répandue dans le sous-bois forestier de la wilaya d'El-Tarf. R.R.
«L'Algérie est un partenaire central dans l'espace euro-méditerranéen
L'Algérie est un partenaire central dans l'espace euro-méditerranéen»
07-05-2010
L'accord d'association entre l'Algérie et l'UE, entrée en vigueur en 2005, qui a pour objectif la création d'une zone de libre-échange (ZLE) «se déroule normalement». Qualifiant l'Algérie de «partenaire stratégique», elle a signifié que l'Union européenne ne considère pas l'Algérie comme un pays en développement, mais le classe parmi ceux en «transition économique». Et d'ajouter que l'Algérie «est un partenaire central dans l'espace euro-méditerranéen et aussi un acteur-clé dans le partenariat de l'UE avec l'Afrique».
L'objectif du partenariat entre les deux parties est, selon l'ambassadeur, de contribuer à faire de la Méditerranée une zone de paix, de stabilité et de prospérité partagée, et de développer les échanges culturels et humains entre les peuples. Le chef de la délégation de l'UE a relevé également la dynamique constatée ces dernières années dans les relations entre l'Algérie et l'Union à travers les visites à Alger de quatre commissaires européens et les entretiens que le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci a eus à Bruxelles.
«Ces rencontres de haut niveau se sont traduites par l'adoption et la mise en œuvre de la feuille de route d'accompagnement de l'accord d'association, adoptée lors du dernier comité d'association, en septembre 2008», a précisé l'ambassadeur. Il s'agit entre autres, a dit l'ambassadeur, du processus de réformes économiques et de mise en place de l'économie de marché, du développement des infrastructures notamment économiques, de la promotion des ressources humaines ainsi que de la consolidation de l'Etat de droit et de la bonne gouvernance.
L'UE a dégagé, pour la période 2007-2010, une enveloppe de 220 millions d'euros pour l'Algérie, alors que le nouveau programme, pour la période 2011-2013, prévoit un montant global de 172 millions d'euros. Evoquant la coopération bilatérale au volet politique, elle a estimé que celle-ci est à l'«image de la coopération globale qui est en plein essor», relevant le fait que l'Algérie joue un rôle «important» et participe à la plupart des programmes et initiatives mis en œuvre dans le cadre de la coopération régionale du partenariat euro-méditerranéen.
Sur la question de l'Union pour la Méditerranée (UPM), Mme Baeza a estimé que «l'Algérie a été un acteur dynamique du processus de Barcelone et a contribué pleinement à la mise en place de l'UPM».
K. S.
Google investissements ajoute 2 parcs éoliens
Après avoir pris des participations dans 2 sociétés spécialisées dans les énergies renouvelables (eSolar : concentrateur solaire et AltaRock : géothermie), Google poursuit ses investissements dans le "GreenBusiness" en procédant à l'acquisition de deux parcs éoliens (113 turbines) dans le Dakota du Nord (USA).
"Vendredi nous avons réalisé notre premier investissement direct dans un projet d'énergie renouvelable avec l'acquisition de deux parcs éoliens d'une puissance cumulée de 169,5 mégawatts (MW), soit suffisamment d'électricité pour alimenter plus de 55.000 logements" a indiqué Rick Needham, le responsable des opérations Green Business chez Google. Et d'ajouter, "grâce à cet investissement de 38,8 millions de dollars, nous espérons accélérer le déploiement des énergies renouvelables." Selon le géant de l'internet, les éoliennes ajustent en permanence les angles des différents pas de l'hélice pour atteindre une efficacité optimale. Par ailleurs, l'utilisation de pâle plus grande augmente de 15 % la zone balayée par rapport aux générations précédentes. Les systèmes de contrôle avancé des parcs éoliens permettraient également une surveillance à distance 24 / 7 dans le but d'assurer une exploitation maximale des turbines et donc de la production d'électricité.
Pour une communauté européenne de l'énergie
Il y a 50 ans, l'Europe créait concrètement la communauté du charbon de l'acier. A l'heure de la crise grecque, il faut retrouver ce pragmatisme et lancer concrètement un grand projet, en faveur de l'environnement et du climat.Le 9 mai 1950, à l'aube de la création de l'Europe moderne, le père de la première Communauté européenne du charbon et de l'acier, Robert Schuman, affirmait haut et fort : «Messieurs, il n'est plus question de vaines paroles, mais d'un acte hardi, d'un acte constructif. L'Europe ne se fera pas d'un coup, ni dans une construction d'ensemble : elle se fera par des réalisations concrètes, créant d'abord une solidarité de fait». La mise en commun des productions de charbon et d'acier, placée sous l'égide d'une Haute Autorité Commune, allait ainsi constituer une étape majeure vers une solidarité énergétique renforcée entre les six pays partenaires et une réussite incontestée dans la paix retrouvée du vieux continent.Au vu de l'actualité grecque du moment, le propos de Robert Schuman a conservé toute sa pertinence. L'engagement européen de ces dernières années, exemplaire, en faveur de la lutte contre le changement climatique constitue une formidable opportunité pour amorcer une véritable politique intégrée de l?énergie, inscrite en filigrane dans l'article 194 du Traité de Lisbonne. Il faut que l'Europe, dans un moment pour le moins difficile, s'affirme comme le leader mondial dans le combat pour l?environnement et contre le réchauffement climatiquePour cela, nous devons collectivement dépasser les patriotismes énergétiques, cette valse-hésitation permanente qui fait qu'on ne sait plus qui garantit, entre les Etats membres et l'Union , les intérêts communs des peuples d'Europe en la matière. Il est évident en effet, quels que soient les chantiers environnementaux ou énergétiques du moment, que le recours à des choix isolés, nationaux, est source de repli et de recul pour l'ensemble des économies européennes. Afin de redonner du poids au politique, il est urgent de s'affranchir des palinodies techniques et autres débats d'experts, hermétiques au sens commun, et de faire preuve d'une ambition nouvelle en créant une vraie Communauté européenne de l'énergie, reprenant en cela la juste vision défendue depuis plusieurs mois par Jacques Delors.Loin du repli craintif face aux pays-tiers producteurs de gaz ou de pétrole (Russie, Algérie,?), cette nouvelle Communauté pourrait nouer avec eux de vrais partenariats énergétiques, globaux et équilibrés. Elle pourrait aussi, très rapidement, s'atteler au renforcement des interconnexions et des échanges solidaires entre ses membres, nécessaires au développement et au partage - par-delà les frontières et les cultures énergétiques - des énergies décarbonées.Face aux autres continents, cette communauté aurait comme mission d'élaborer une vraie politique industrielle commune, pour faire émerger les acteurs industriels de demain, vecteurs d'un développement énergétique respectueux de la planète. Elle devrait enfin avoir à nos yeux un volet social, en instaurant des règles communes pour l'accès de tous à l'énergie ; la pauvreté énergétique est aujourd'hui une réalité vécue par des millions d'européens, qui n'ont pu cet hiver payer leurs factures d'électricité ou de gaz et qu'on ne peut abandonner au bord de la route.Face aux ennemis de la France, Danton invitait, hier, à de «l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace». Aujourd'hui, la France n'a plus à affronter d'ennemis sur le sol européen, devenu espace de paix, mais elle a des défis à y relever, dont l'un des plus importants concerne l'énergie. En ce domaine donc, l'invite de Danton conserve toute sa force et sa pertinence. Il faut que les responsables politiques français, comme européens, n'y restent pas sourds et sachent dans les mois à venir faire preuve de toute l'audace nécessaire.Par l'énergie, l'Europe peut demain renouer le lien avec les locataires du vieux continent que nous sommes, expliciter le sens du projet commun et nous montrer qu'elle agit dans l'intérêt de tous, évitant ainsi caricatures et incompréhensions.
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FILIÈRE DE LA SOUS-TRAITANCE EN ALGÉRIE
Nos entreprises préfèrent solliciter les étrangers
Un centre national pour la promotion de la sous-traitance sera créé.
Le gouvernement veut encourager les Petites et moyennes entreprises (PME) à investir dans le secteur de la sous-traitance en Algérie. A ce titre, un projet de création d’un centre national pour la promotion de la sous-traitance est à l’étude. Une enveloppe de 250 millions de dinars est dégagée pour financer ce projet. C’est ce qu’a indiqué le ministre de la PME et de l’Artisanat, Mustapha Benbada, en marge de la première édition du Salon international de la sous-traitance. Inauguré hier par le ministre de la PME et de l’Artisanat au Palais des expositions d’Alger, «Algest’2010» se tiendra jusqu’au 6 mai. Regroupant plus de 95 exposants dont 33 entreprises françaises, ce Salon professionnel constitue une opportunité pour les opérateurs nationaux de tisser des partenariats à même d’arrimer leurs entreprises respectives à un niveau compétitif. Il devra permettre également aux grands groupes et donneurs d’ordres de faire connaître leurs besoins et par la même occasion, de prospecter le marché pour identifier les fournisseurs de prestations aptes à répondre à leurs exigences.Il est certain que la filière de la sous-traitance demeure peu développée en Algérie. A ce propos, M.Benbada a indiqué qu’«il n’y a que 500 entreprises de sous-traitance qui sont inscrites, d’où la nécessité de restructurer cette filière par le biais de ce centre qu’on a l’intention de créer». Selon le ministre en charge du secteur, «la sous-traitance peut engendrer une baisse de l’importation de nombreux produits».A ce sujet, le ministre a déploré le fait que «les grandes entreprises nationales préfèrent donner des ordres de sous-traitance aux PME étrangères». Il a affirmé, au passage, «la volonté du gouvernement d’inverser cette tendance par l’émergence et la valorisation des capacités de sous-traitance nationales». Et d’ajouter que «cette initiative vise à améliorer l’environnement général de l’entreprise et ses performances afin d’accaparer des parts de marché international et à minimiser le recours des entreprises nationales à des sous-traitants étrangers».Sur un autre registre, M.Benbada s’est montré très optimiste quant à la création de 200.000 PME et 1,5 million de postes de travail, pour les 5 prochaines années, conformément aux recommandations du président de la République. «C’est un challenge qui est tout à fait à notre portée», estime le ministre. Celui-ci s’est également montré très confiant quant à la mise à niveau de 20.000 PME, durant ces 5 ans. «Les pouvoirs publics sont prêts à mettre à la disposition des PME les moyens financiers et humains pour assurer une forte capacité de gestion et un meilleur système de qualité», a-t-il conclu.Pour rappel, un montant global de 230 milliards de dinars a été débloqué, pour l’année 2010, en vue de la mise à niveau des petites et moyennes entreprises (160 milliards de dinars) et du soutien à la production nationale (70 milliards).
Lynda BEDAR
Le gouvernement veut encourager les Petites et moyennes entreprises (PME) à investir dans le secteur de la sous-traitance en Algérie. A ce titre, un projet de création d’un centre national pour la promotion de la sous-traitance est à l’étude. Une enveloppe de 250 millions de dinars est dégagée pour financer ce projet. C’est ce qu’a indiqué le ministre de la PME et de l’Artisanat, Mustapha Benbada, en marge de la première édition du Salon international de la sous-traitance. Inauguré hier par le ministre de la PME et de l’Artisanat au Palais des expositions d’Alger, «Algest’2010» se tiendra jusqu’au 6 mai. Regroupant plus de 95 exposants dont 33 entreprises françaises, ce Salon professionnel constitue une opportunité pour les opérateurs nationaux de tisser des partenariats à même d’arrimer leurs entreprises respectives à un niveau compétitif. Il devra permettre également aux grands groupes et donneurs d’ordres de faire connaître leurs besoins et par la même occasion, de prospecter le marché pour identifier les fournisseurs de prestations aptes à répondre à leurs exigences.Il est certain que la filière de la sous-traitance demeure peu développée en Algérie. A ce propos, M.Benbada a indiqué qu’«il n’y a que 500 entreprises de sous-traitance qui sont inscrites, d’où la nécessité de restructurer cette filière par le biais de ce centre qu’on a l’intention de créer». Selon le ministre en charge du secteur, «la sous-traitance peut engendrer une baisse de l’importation de nombreux produits».A ce sujet, le ministre a déploré le fait que «les grandes entreprises nationales préfèrent donner des ordres de sous-traitance aux PME étrangères». Il a affirmé, au passage, «la volonté du gouvernement d’inverser cette tendance par l’émergence et la valorisation des capacités de sous-traitance nationales». Et d’ajouter que «cette initiative vise à améliorer l’environnement général de l’entreprise et ses performances afin d’accaparer des parts de marché international et à minimiser le recours des entreprises nationales à des sous-traitants étrangers».Sur un autre registre, M.Benbada s’est montré très optimiste quant à la création de 200.000 PME et 1,5 million de postes de travail, pour les 5 prochaines années, conformément aux recommandations du président de la République. «C’est un challenge qui est tout à fait à notre portée», estime le ministre. Celui-ci s’est également montré très confiant quant à la mise à niveau de 20.000 PME, durant ces 5 ans. «Les pouvoirs publics sont prêts à mettre à la disposition des PME les moyens financiers et humains pour assurer une forte capacité de gestion et un meilleur système de qualité», a-t-il conclu.Pour rappel, un montant global de 230 milliards de dinars a été débloqué, pour l’année 2010, en vue de la mise à niveau des petites et moyennes entreprises (160 milliards de dinars) et du soutien à la production nationale (70 milliards).
Lynda BEDAR
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