Sunday, February 20, 2011
Métro d'Alger Mr Jean-Pierre Raffarin 2011
L’ENVOYÉ DU PRÉSIDENT SARKOZY DEPUIS HIER À ALGER
Un véritable partenariat, M. Raffarin!
Jean-Pierre Raffarin veut frapper les esprits avec des réalisations rapides comme celles du métro et de l’usine Renault.
L’envoyé spécial français à Alger, Jean-Pierre Raffarin, ne veut pas perdre du temps. Il veut du concret et vite. Du concret, des réalisations et des symboles. Celui qui est désigné par le président français au poste de Monsieur Algérie est chargé d’une mission unique. Celle de booster les relations économiques entre les deux pays pour ne pas se laisser distancer par des Chinois, des Américains ou simplement des Européens. Depuis hier à Alger, Raffarin s’est montré très ferme. A propos du métro d’Alger, construit par la française Alstom, il a été clair. Il veut que le projet soit achevé cette année malgré des désaccords avec les autorités algériennes. Il y a encore des désaccords entre les deux parties mais il y a accord sur les médiateurs, a-t-il souligné. La responsabilité des retards, leur coût et les conséquences financières bloquent la sortie du tunnel mais n’entame en rien la volonté de Raffarin. Il a besoin d’un signal fort afin que la coopération économique et sociale marche bien, selon ses propres termes. Il y a plusieurs autres dossiers qui peuvent servir de preuves de cette volonté. Le ministre de l’Industrie, Mohamed Benmeradi, les énumère. Il est le vis-à-vis de Raffarin dans cette tentative de reconquête du marché algérien. Or, qu’offre ce marché aux Français?
Six projets de partenariat algéro-français, sur les douze retenus, devaient être finalisés lors des deux jours de cette visite de l’envoyé spécial français, Jean-Pierre Raffarin. Parmi les dossiers figure un projet de partenariat entre le groupe français Total et Sonatrach. Du côté de Lafarge, il est question de procéder à l’extension de ses investissements. Le projet de construction d’une deuxième usine de médicaments du français Sanofi-Aventis est aussi à l’ordre du jour. Est également évoqué un accord de coopération entre Bretagne International et l’Institut technique des élevages algériens. Comme il est question d’un point de situation sur le projet Renault et le partenariat Alstom-Ferrovial. Mais s’il y a vraiment un projet qui dépasse par sa symbolique celui du métro, c’est celui d’un autre moyen de locomotion qu’est le véhicule de tourisme.
Les négociations avec le constructeur français Renault pour l’implantation d’une usine en Algérie sont certes avancées mais sans jamais aboutir. Ce retard a ouvert l’appétit à d’autres constructeurs, notamment Volkswagen.
Benmeradi a rappelé les conditions sur lesquelles la partie algérienne a insisté lors de ces négociations, comme le taux d’intégration satisfaisant pour les produits nationaux, la participation conjointe dans la constitution du capital de l’usine dans les limites permises par le cadre législatif en vigueur et l’engagement d’aller à terme sur les marchés extérieurs. En un mot, pas de commerce mais un véritable partenariat.
Ahmed MESBAH
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Métro d'Alger Mr Jean-Pierre Raffarin 2011
Mr le président Nicolas sarkozy réalité sociale Bordeaux 2011
Par G.D
Le programme de Nicolas Sarkozy à Bordeaux
Au programme du chef de l’Etat à Bordeaux, à 10h50, une rencontre "avec des chercheurs au pôle hospitalo-universitaire de Bordeaux Segalen, des membres d’une cohorte d’étude ainsi que des médecins pour échanger sur la mise en œuvre du Plan Alzheimer au niveau local, aborder les résultats des programmes de recherche conduits à Bordeaux et évoquer les projets d’institut des maladies neuro-dégénératives et d’institut de bio-imagerie qui permettront de renforcer la coopération entre les différents acteurs régionaux de la lutte contre la maladie d’Alzheimer", comme le précise un communiqué de l'Elysée. La maladie d’Alzheimer touche aujourd’hui environ 800 000 personnes en France.
Une table ronde consacrée au bilan du Plan Alzheimer après 3 ans de mise en œuvre est ensuite prévue vers 11h40, au gymnase Albert Thomas.
Selon Le plan Alzheimer "traduit un engagement politique fort tant envers les malades qu’envers leurs proches, et a pour objectif de construire un parcours personnalisé pour chaque malade, depuis le diagnostic jusqu’à la prise en charge à domicile et le cas échéant en établissement. Le Plan Alzheimer décline 44 mesures concrètes financées à hauteur de 1,6 milliard d'euros, dont 1,2 milliard pour le volet médico-social."
Le président de la République sera accompagne de plusieurs ministres et secrétaires d'Etat dans ce déplacement : Alain Juppé, ministre d’état, ministre de la défense et des anciens combattants et maire de Bordeaux, Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des solidarités et de la cohésion sociale, Nora Berra, secrétaire d’état chargée de la sante, Marie-Anne Montchamp, secrétaire d’état auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale, et Florence Lustman chargée du plan alzheimer 2008-2012
Métro d'Alger le ministre Mr Jean-Pierre Raffarin
Par Europe1.fr avec AFP
Raffarin, envoyé spécial à Alger pour le métro
L'envoyé spécial de la France en Algérie, l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a déclaré dimanche "tout faire" pour que le métro d'Alger, un projet en construction depuis 30 ans et qui lui tient "à coeur", soit ouvert avant fin 2011."Les Algériens attendent ce métro", a-t-il dit. Sa mise en service "serait un signal fort de notre coopération économique et sociale", a-t-il poursuivi.
Lancé en 1980, le métro d'Alger comprend une vingtaine de kilomètres de tronçons mais sa construction a ralenti durant les années noires du terrorisme de la décennie 90. Un tramway de 24 km de rails, construit en partie par le français Alstom, est également en cours d'achèvement dans cette métropole de quelque 3 millions d'habitants. Le sénateur UMP s'était rendu une première fois le 24 novembre à Alger, après avoir été nommé le 2 septembre 2010 au poste de "M. France en Algérie" par le président Nicolas Sarkozy pour améliorer les liens économiques des deux pays.
Mr le president Nicolas sarkozy fédérateur pour 2012
DSK "pas le candidat le plus dangereux" pour Sarkozy, selon Raffarin
L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (UMP) a estimé dimanche que Dominique Strauss-Kahn, qui selon lui se présentera à l'élection présidentielle, n'était "pas le candidat le plus dangereux" pour Nicolas Sarkozy car "pas le plus fédérateur" de la gauche.
"Je pense qu'il va se présenter, d'ailleurs je ne crois pas que ce soit le candidat le plus dangereux pour Nicolas Sarkozy parce qu'il a un profil assez droitier par rapport au centre de gravité de la gauche aujourd'hui", il n'est "pas le plus fédérateur", a déclaré le sénateur de la Vienne à Canal +.
Dans l'hypothèse où le directeur général du FMI serait effectivement candidat aux primaires PS pour la présidentielle, M. Raffarin lui prédit un "atterrissage compliqué".
"Sa difficulté, c'est qu'il est quand même le représentant de la planète d'en haut et que c'est difficile de séduire la France d'en bas quand on est dans cette situation (...) Ce n'est pas parce qu'on connaît le prix de la baguette de pain en dollar qu'on est forcément le mieux placé pour convaincre les Français", a encore estimé l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac.
Interrogé sur ce qu'il attendait de la prestation de DSK dimanche au 20H00 de France 2, Jean-Pierre Raffarin a jugé "un peu décevant pour une personnalité de la qualité de Dominique Strauss-Kahn" qu'il se livre à un "spectacle", "une opération de communication", pour entretenir le suspense.
"Tout ça me paraît être une scène organisée (...) Je crois que la sincérité sera pour le mois de juillet" quand les candidats aux primaires PS devront s'être déclarés, a-t-il dit.
Il a par ailleurs trouvé "profondément choquant" que le patron du FMI s'exprime en anglais lors d'une conférence de presse organisée samedi à la fin d'un G20-Finances à Paris. "Il doit changer ce type de tradition (du FMI, ndlr)", a déclaré M. Raffarin, reprochant aux Anglais de ne "jamais (avoir) ce type de respect pour notre langue" dans de telles circonstances.
"Quand on est élu, responsable francophile dans une organisation multinationale dont le français est la langue de travail, on se doit de parler français c'est vrai pour Monsieur Lamy (à l'OMC, ndlr), c'est vrai pour Monsieur Trichet (BCE), c'est vrai pour Monsieur Strauss-Kahn".
AFP
Maroc Euronews 2011
l'Union pour la Méditerranée Algerie Espagne 2011
biladi.fr
Algérie-Espagne: "avancées substantielles" dans le dialogue politique et la coopération
Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, et son homologue espagnole, Trinidad Jimenez, ont exprimé vendredi
à Madrid leur satisfaction des "avancées substantielles" enregistrées dans les relations entre l'Algérie et l'Espagne depuis la dernière réunion bilatérale de Haut niveau. Ces avancées substantielles ont été réalisées tant en matière de développement du dialogue politique que de promotion des liens de coopération multiforme entre les deux pays, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Les entretiens qu'a eus M. Medelci lors de sa visite de travail dans la capitale espagnole à l'invitation de Mme Jimenez, ont donné lieu à une "évaluation exhaustive" de l'état des relations et de la coopération algéro-espagnole une année après la dernière réunion bilatérale de Haut niveau tenue le 7 janvier 2010 à Madrid.
Tout en se félicitant de la maturité des relations bilatérales, ils ont toutefois estimé qu'un "potentiel de coopération important" existe et doit être exploité par les deux pays, particulièrement en matière de partenariat et d'investissement, d'autant que la mise en eouvre du plan quinquennal d'investissements publics 2010-2014 en Algérie offre des "opportunités importantes" pour les entreprises espagnoles d'opérer sur le marché algérien. Au plan régional, les deux parties ont abordé la question de l'intégration maghrébine, le dossier du Sahara occidental, la problématique de la sécurité dans la région sahélienne ainsi que le dossier de l'Union pour la Méditerranée.
S'agissant de la question du Sahara occidental, les deux parties ont rappelé leur soutien aux efforts du secrétaire général des Nations unies et de son envoyé personnel, Christopher Ross, pour trouver une solution à ce conflit dans le "strict respect du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui", souligne le communiqué. Les deux ministres ont, par ailleurs, procédé à un échange de vues sur la situation dans la région du Sahel, en mettant en relief la "pertinence" de la démarche commune des pays de la région pour assurer la stabilité et la sécurité dans cette partie du monde "à travers des programmes de coopération intégrant la double dimension sécuritaire et de développement local".
En ce qui concerne l'Union pour la Méditerranée, les deux parties ont passé en revue les derniers développements intervenus sur cette question et ont souligné leur "attachement" à ce processus de coopération multilatérale et à sa "nécessaire revitalisation sur des bases permettant une prise en charge effective des préoccupations de paix, de sécurité et de coopération de l'ensemble de la région euro-méditerranéenne".
Sur un plan d'ensemble, les deux ministres ont évoqué la situation prévalant actuellement dans certains pays arabo-musulmans en soulignant la "primauté du principe de non ingérence dans les affaires intérieures des Etats et des peuples".
Ils ont, dans ce contexte, exprimé l'attachement de l'Algérie et de l'Espagne au respect des droits de l'homme, à la liberté d'opinion et au pluralisme politique.
Sur ce point précis, M. Medelci a rappelé les efforts déjà consentis depuis de longues années par l'Algérie en matière de réformes pour asseoir les bases de l'Etat de droit, de la transparence démocratique ainsi que de l'ouverture de l'économie nationale aux règles du marché pour assurer un développement harmonieux et une croissance durable susceptibles de répondre aux aspirations de sa population.
A l'issue de l'entretien, les deux ministres ont animé un point de presse en présence de journalistes de la presse espagnole et internationale
au cours duquel ils ont, tour à tour, mis en valeur le caractère
"stratégique" des relations d'ensemble et du partenariat entre l'Algérie et l'Espagne, en soulignant notamment la qualité du dialogue politique qui unit les deux pays au plus haut niveau.
Répondant à une question sur la situation qui prévaut dans certaines parties du monde arabe, le chef de la diplomatie algérienne a réaffirmé que "l'Algérie est naturellement à l'écoute de cette évolution mais qu'elle refuse toute ingérence dans les affaires intérieures des Etats, conformément à ses principes bien établis". S'agissant de la situation intérieure en Algérie, il a tenu à rappeler que "l'ensemble des mesures arrêtées lors du Conseil des ministres du 3 février 2011, et tout particulièrement la levée de l'état d'urgence ainsi que les décisions relatives à la prise en charge des volets économique et social, s'inscrivent dans le prolongement d'une démarche initiée de longue date dans le cadre de l'approfondissement des réformes politiques et économiques engagées par l'Etat".
Il a indiqué, à cet égard, que depuis plus d'une dizaine d'années les transferts sociaux constituent une part essentielle du budget de l'Etat au profit des couches moyennes et défavorisées et que "cet effort, salué par ailleurs par les institutions internationales spécialisées, est appelé à s'accroître au cours des prochaines années, ce qui contribuera à hâter la réalisation des objectifs du millénaire par l'Algérie en 2015 dont certains ont été atteints".
Au cours de sa visite, M. Medelci a eu aussi des entretiens avec le ministre de l'Industrie, du Tourisme et du Commerce, Miguel Sébastien, ainsi qu'avec M. Alfredo Bonet, secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, et Fabricio Hernandez Pampaloni, secrétaire d'Etat à l'Energie.
Il a été également reçu par Javier Rojo, président du Sénat, et.Alfredo Pérez-Rubalcaba, Premier Vice-président du Gouvernement espagnol.
Avec le ministre de l'Industrie, du Tourisme et du Commerce, Miguel Sébastien, M. Medelci a effectué un large tour d'horizon sur les dossiers économiques bilatéraux, notamment celui de l'énergie avec le dossier du gaz et des énergies renouvelables, les relations commerciales ainsi que le partenariat industriel entre les deux pays.
Les deux ministres se sont félicités à cette occasion de l'entrée en service prochaine du gazoduc Medgaz et ont estimé que cet ouvrage, fruit de la coopération bilatérale, constituera un "point d'appui essentiel" pour l'approfondissement de la coopération algéro-espagnole. Ils ont examiné les perspectives de développement du partenariat économique et commercial entre les deux pays et sont convenus de la création d'un "mécanisme bilatéral d'encadrement et d'impulsion des actions de partenariat".
Par ailleurs, l'entretien avec M. Javier Rojo, président du Sénat espagnol, qui a donné lieu à l'examen des relations bilatérales et de plusieurs questions internationales d'intérêt commun, a fourni l'occasion aux deux parties d'aborder les relations entre l'Algérie et l'Espagne en matière parlementaire et de souligner la qualité des liens de coopération qui unissent le Conseil de la Nation et le Sénat espagnol.
A l'issue de sa visite, le chef de la diplomatie algérienne a été reçu en audience par Alfredo Rubalcaba, Premier Vice-président du Gouvernement espagnol. Le responsable espagnol a réitéré à cette occasion "l'importance que l'Espagne attache à ses relations avec l'Algérie et sa volonté de promouvoir le partenariat stratégique avec notre pays". M. Medelci a souligné, de son côté, la "disponibilité de l'Algérie d'aller de l'avant dans l'approfondissement du dialogue politique et du partenariat avec l'Espagne".
Les deux parties ont procédé, en outre, à un échange de vues sur plusieurs questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation au Maghreb et au Machrek, la question du Sahara occidental, l'initiative portant Alliance des Civilisations, la situation dans la région du Sahel ainsi que le conflit du Proche-Orient.
APS
UE Union pour la Méditerranée UPM 2011
De Yann OLLIVIER (AFP) L'UE révise sa politique d'aide aux pays du sud de la Méditerranée
BRUXELLES — L'Europe engage à partir de dimanche une refonte de sa politique d'aide aux pays de la rive sud de la Méditerranée, accordée jusqu'ici avec trop de complaisance à des régimes autoritaires, avec comme point d'orgue une visite, mardi, de sa chef de la diplomatie en Egypte.
Les Européens, qui apparaissent à la traîne des Etats-Unis depuis le début de la vague de contestation dans le monde arabe ayant déjà balayé le Tunisien Zine El Abidine et l'Egyptien Hosni Moubarak, tentent désormais de remonter la pente. Même s'ils restent conscients que les Etats-Unis continuent à jouer les premiers rôles.
La haute représentante de l'UE aux Affaires étrangères, Catherine Ashton, devrait être le premier visiteur de haut rang à se rendre en Egypte depuis la chute du raïs, lundi soir et mardi.
"Les autorités égyptiennes souhaitaient que ce soit l'UE qui vienne en premier", souligne un diplomate européen de haut rang. "Elles ont apprécié que l'UE fasse preuve de plus de retenue que les Etats-Unis dans les pressions pour faire partir Moubarak", dit un autre. Mme Ashton fera le point au Caire des besoins d'aide de l'Egypte.
La question devait être dès dimanche soir à l'ordre du jour d'un dîner de travail à Bruxelles des ministres européens des Affaires étrangères. Ils entendent remettre à plat leur politique de soutien à leurs voisins du Sud, dite "politique de voisinage", et discuter ensuite lundi des mesures concrètes de soutien à la transition démocratique.
Pour l'Italien Franco Frattini, "l'Europe doit agir vite" en proposant un véritable "Plan Marshall" au monde arabe. Sinon, cela "conduira à plus d'immigration illégale, de terrorisme et de radicalisme islamiste", a-t-il averti.
Globalement, l'UE envisage de conditionner plus sévèrement ses subsides aux respect de l'Etat de droit et d'opérer une "différenciation" entre les pays.
Un document diffusé par Berlin propose ainsi de lier davantage l'aide européenne à "l'évaluation des progrès" sur le plan de la démocratie et des droits de l'homme et "à l'inverse de sanctionner les reculs" en la matière.
Plusieurs pays de l'UE riverains de la Méditerranée plaident aussi pour un effort accru en faveur des voisins du Sud.
"Les disparités d'enveloppes (des fonds européens) sont aujourd'hui difficilement justifiables et soutenables", estime un document cosigné par la France, Malte, l'Espagne, Chypre, la Slovénie et la Grèce. Il relève que l'UE donne seulement 1,8 euro par habitant et par an à l'Egypte, 7 euros à la Tunisie mais 25 euros à la Moldavie.
Le risque d'une redistribution des fonds, susceptible de se faire au détriment des voisins de l'ex-URSS, inquiète l'Europe de l'Est. La présidence hongroise de l'UE est déjà furieuse d'avoir dû renoncer à organiser en mai un sommet du "partenariat oriental" qui lie l'UE à l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Bélarus, la Géorgie, la Moldavie et l'Ukraine.
"Nous voulions à l'origine obtenir une augmentation des fonds prévus dans le cadre du partenariat oriental, mais à présent si nous parvenons à maintenir les montants inchangés ce sera déjà bien", commente un diplomate d'un pays d'Europe orientale.
Paris, Rome et les autres capitales de sud de l'UE veulent aussi tenter de relancer l'Union pour la Méditerranée, chère à la France mais enlisée depuis ses débuts du fait de l'impasse israélo-palestinienne.
"La crise actuelle pourrait être un stimulus pour rediriger l'UPM vers les projets concrets annoncés à son lancement", comme des autoroutes maritimes ou terrestres ou bien des projets d'énergies renouvelables, juge Franco Frattini.
L'UE a aussi décidé de mieux coordonner son aide avec ses partenaires internationaux: ce sera l'objet d'une réunion mercredi de hauts fonctionnaires à Bruxelles.
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