阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门
指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Monday, August 02, 2010

Le crédit documentaire sera-t–il efficace sans la réforme du système financier ?


Passage en Algérie du remdoc au credoc

Il est utile de rappeler que, déjà en date du 16 février 2009, en vue de prévenir toute infraction à la réglementation des changes, la direction générale des changes auprès de la Banque d’Algérie a adressé aux banques et aux établissements financiers intermédiaires agréés une note relative au règlement des importations (note n°16/DGC/2009) qui concernait, en fait, le contrôle des importations de biens réglés par crédit documentaire (credoc) ou par remise documentaire (remdoc). Néanmoins, l’application et l’interprétation par les banques commerciales de ces exigences sont restées problématiques. L’objet de cette contribution opérationnelle, loin de tout discours théorique abstrait, au moment où des avis divergents se manifestent, est de poser la question d’une brûlante actualité tant pour les opérateurs publics que privés : le passage en Algérie du remdoc au credoc sera-t-il efficace sans la réforme du système financier et l’approfondissement de la réforme globale ? I) Fondement du fonctionnement du credoc et du remdoc Le crédit documentaire est tout engagement pris par une banque pour le compte d'un tiers (donneur d'ordre) ou pour son propre compte de payer à un bénéficiaire (prestataire de services, vendeur, fournisseur...) un montant déterminé sur présentation, dans un délai fixé, des documents conformes aux termes et conditions fixés dans le contrat. Le crédit documentaire est lié au paiement de factures relatives à une importation et peut être à l'import ou à l'export. Il existe plusieurs types de crédit documentaire : révocable car n’existant pas de lien juridique entre la banque émettrice et le bénéficiaire du crédit (type de crédit très peu utilisé) et l’irrévocable se présentant sous deux formes : le crédit irrévocable notifié (non confirmé par la banque notificatrice) et le crédit irrévocable et confirmé (confirmé par la banque notificatrice ou par une autre banque). Il existe plusieurs modes de réalisation : le crédit documentaire par paiement à terme, document contre acceptation de traite ; le crédit par paiement différé et le crédit par négociation. Nous avons quatre intervenants pour assurer la sécurité de l'opération : l'acheteur/importateur = donneur d'ordre ; la banque de l'acheteur = banque émettrice ; la banque du vendeur = banque notificatrice et/ou banque confirmatrice ; le vendeur/exportateur = bénéficiaire. Les différents documents exigés d'un dossier sont une demande de crédit documentaire, une facture proforma objet du crédit et la copie originale de la facture, la constitution de la provision, une décision du comité de crédit en cas de non-constitution de provision par le client, le message swift d'ouverture, le paiement effectif si le paiement est à vue, les commissions d'acceptation pour le cas de paiement par traite, la copie du connaissement et la déclaration d'importation domiciliée. Le remdoc est un moyen de paiement par lequel une banque assure l'encaissement du montant de crédit contre remise des documents selon les instructions stipulées sur l'ordre d'encaissement, à la demande de son client (donneur d'ordre). Les intervenants dans l'opération d'encaissement sont le donneur d'ordre (client), la banque remettante (banque du client), la banque chargée de l'encaissement (autre banque que la banque remettante) et la banque présentatrice (banque chargée de l'encaissement). Deux types de document peuvent être exigés : les documents financiers (lettres de change, billets à ordre, chèques ou autres instruments utilisés pour obtenir le paiement d'une somme d'argent) et les documents commerciaux (factures, documents de transport, autres titres de propriété ou documents non financiers). Les documents sont remis en fonction des termes établis entre le fournisseur et le client. Ils peuvent être remis soit contre acceptation (DA) ou contre paiement (DP). Il convient de se poser la question des inconvénients et des avantages du crédoc et du remdoc. Pour le credoc, le vendeur est payé sans avoir à attendre que les marchandises arrivent à destination. L'acheteur est assuré que les marchandises qu'il paie ont été bien expédiées par le vendeur. La CCI a édité en 1936 une série de règles internationales pour l'interprétation des termes commerciaux, connus sous le nom d'incoterms. Les incoterms définissent les obligations réciproques du vendeur et de l'acheteur pendant le déroulement de l'opération commerciale. Quant aux avantages du remdoc pour l’exportateur, ils sont la bonne foi des banques qui agissent dans l'opération et la réduction sensible des frais d'importation. Ainsi lorsque les sociétés internationales d’assurance allouent une mauvaise note à un pays, cela oblige souvent les banques à régler les transactions en credoc. Aussi le credoc peut-il traduire le risque d’insolvabilité d’un pays. C’est une commission/frais en pourcentage à payer par le donneur d’ordre, l’acheteur en général). Les risques du remdoc sont le retard dans la livraison, le non-respect de la qualité, la quantité, le non-paiement, la contestation de la valeur des documents et l'interruption des activités en cas de force majeure. Dans tous les cas, les banques n'assument aucun engagement ni responsabilité pour le non-respect des instructions qu'elles transmettent, la conformité et la valeur des documents et le retard sans paiement. (A suivre) Abderahmane Mebtoul



03-08-2010

Batna a l'ombre du développement de la commune de Foum EL Toub



La liaison routière entre les communes de Foum El Toub centre et d'Ichmoul, dans la wilya de Batna, sera bientôt ouverte à la circulation. Cette route de 12 km et 700m a été réalisées dans le cadre du programme des hauts plateaux. Selon le président de l'APC de Foum El Toub cette nouvelle liaison insuflera un nouveau dynamisme à cette commune enclavée et qui abrite 7 000 habitants.
La première tranche des travaux de cette nouvelle route est achevée et a coûté 120 millions de dinars. Elle va permettre d'éliminer 80% des problèmes d'enclavement. La commune de Foum El Toub a connu un bond qualitatif en matière de développement local. Celle-ci a bénéficié de plusieurs projets dans le secteur de l'habitat. Selon le P/APC, la commune a besoin, d'un lycée pour éviter le déplacement des élèves vers des autres communes, et d' une école primaire et d'un les centre médical car les malades doivent faire 60km pour arriver dans centres médicaux. Cette commune a également besoin de plusieurs installations comme une maison de jeunes et des stades selon le même responsable.

Omar B.

La Méditerranée est la mer la plus menacée au monde



La faune et flore de Méditerranée, parmi les plus riches au monde, sont aussi les plus menacées. Une étude publiée lundi pointe du doigt la dégradation des habitats, la surpêche et l’augmentation des espèces invasives favorisée par le réchauffement climatique.

le 02 août 2010, 14h38
LeMatin.ch & les agences

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Cette mer est l’une des plus étudiées au monde. Et pourtant, alors que «les évaluations précédentes faisaient état de 8000 à 12’000 espèces», le Recensement de la vie marine en répertorie désormais 17’000. Et bien d’autres restent à découvrir, indique le rapport, publiée dans la revue scientifique en ligne, «Plos One».
Une riche biodiversité exposée à de nombreuses menaces, plus fortes en Méditerranée qu’ailleurs. Les impacts des activités humaines y sont proportionnellement plus importants que dans les autres mers du monde. Cela en raison de son histoire, une région habitée depuis des millénaires, et sa géographie, une mer quasiment fermée.
Les mammifères marins, comme les cachalots et les dauphins, ont déjà payé un lourd tribut. Et certaines espèces emblématiques, comme le phoque moine de Méditerranée, ont quasiment disparu. Parmi les menaces, les experts citent le développement des côtes, la pollution et la surpêche. Espèces invasives
Mais la particularité de la Méditerranée est la présence particulièrement importante d’espèces invasives, «un facteur crucial qui va continuer à modifier la biodiversité». Elles sont estimées à plus de 600, soit 4% du total des espèces recensée.
Ces espèces exogènes, «dont le nombre a augmenté ces dernières décennies», ont été principalement transportées en Méditerranée par bateaux - via l’eau utilisée comme ballast - par le Canal de Suez, mais aussi le détroit de Gibraltar. Des espèces, comme l’huître ou la palourde japonaises, ont aussi été volontairement introduites pour l’aquaculture.
Enfin, avec le réchauffement climatique, des espèces tropicales déjà présentes en Méditerranée pourraient migrer vers de nouvelles zones, qui pour l’heure ne leur sont pas favorables, selon le rapport, qui décrit un phénomène de «tropicalisation». Sans aucun doute «une menace» pour la biodiversité, mais aussi une nouvelle richesse dans certaines zones, écrivent les experts.
Mais «de manière générale, l’établissement d’espèces exogènes d’origine tropicale pourrait entraîner la perte du caractère particulier des communautés méditerranéennes».

Mr Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad Mr le président Barack Obama débat télévisé ?



Ahmadinejad met au défi Obama d'accepter un duel télévisé
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a mis au défi Barack Obama d'accepter un débat télévisé avec lui pour établir qui, de l'Iran ou des Etats-Unis, propose les meilleurs remèdes aux maux du monde.Il a formulé cette offre, en forme de provocation, alors que l'Iran vient de faire l'objet de la part du Conseil de sécurité de l'Onu d'un quatrième train de sanctions pour son refus de dissiper les doutes sur le caractère pacifique de son programme nucléaire.
"Nous espérons être présent là-bas vers la fin de l'été pour l'Assemblée générale de l'Onu et je serai prêt à avoir un débat en face à face avec M. Obama, naturellement devant les médias", a déclaré Mahmoud Ahmadinejad.
"Nous exposerons nos solutions aux problèmes mondiaux afin de voir quelles solutions sont les meilleures", a-t-il ajouté, à l'occasion d'une réunion d'expatriés iraniens à Téhéran.
Le chef de l'Etat iranien avait lancé l'an dernier une offre analogue au prédécesseur d'Obama, George W. Bush, mais l'ancien président l'avait déclinée - "par peur", selon Ahmadinejad.
Ce dernier a tourné en dérision les nouvelles sanctions de l'Onu et les menaces d'intervention militaire préventive contre les installations nucléaires iraniennes, dont les Etats-Unis et Israël se sont réservé la possibilité.
"Qui va nous attaquer, pensez-vous? Le régime israélien? Nous ne prenons pas en compte ce régime dans nos équations, encore moins la possibilité qu'il nous attaque", a affirmé le président iranien.
"Ils disent qu'ils vont décréter des sanctions? Okay, qu'ils le fassent. Combien de trains de sanctions avez-vous décrétés jusqu'à présent? Quatre? Va pour 4.000...", s'est-il exclamé, sous les applaudissements de son auditoire.
Comme les Etats-Unis, l'Iran s'est toutefois déclaré prêt a reprendre les négociations sur son programme nucléaire, dont le blocage, en octobre, a conduit à imposer de nouvelles sanctions à la République islamique, à l'instigation des pays occidentaux, Etats-Unis en tête.
"Nous sommes prêts à mener des pourparlers au plus haut niveau. Nous avons toujours privilégié les discussions. Les Iraniens n'ont jamais été favorables à la guerre", a encore dit Mahoud Ahmadinejad.
Mais, dans la droite ligne de sa rhétorique radicale, il a accusé les Etats-Unis de conduire une politique colonialiste fondée sur "la loi de la jungle", alors que, selon lui, celle de l'Iran est "basée sur la justice et le respect".

Aide humanitaire : Bruxelles vient en aide au plus grands camps de réfugiés au monde au Kenya



La Commission européenne a adopté aujourd'hui un programme d'aide d'un montant de 15 millions € pour venir en aide à la population somalienne vivant dans les camps de Dadaab, les plus grands camps de réfugiés au monde, qui accueillent plus de 278 000 personnes.


Cette décision porte sur les secteurs de la santé, de l'eau et de l'assainissement, des articles non alimentaires, des abris et de la protection. De plus, 5 millions € provenant de ce nouveau financement viseront à fournir une assistance d'urgence dans les domaines de l'alimentation et des moyens de subsistance aux personnes qui luttent pour faire face à la fréquence accrue des fortes sécheresses dans les régions arides, semi-arides et côtières du pays.

Les camps de Dadaab, situés à la frontière de la Somalie, sont principalement habités par des réfugiés somaliens fuyant la guerre civile qui fait rage dans leur pays. Ils comprennent les camps de Dagahaley, Ifo et Hagadera et se situent dans la province kenyane du Nord-est. Mis en place en 1991 pour accueillir 90 000 réfugiés, ces camps en abritent désormais plus de 278 000. Afin de décongestionner ces trois camps et pour anticiper les nouvelles arrivées prévues, les autorités kenyanes ont récemment attribué 1 370 hectares de terre pour permettre l'extension du camp Ifo en mars 2010. Cette extension permettra d'accueillir jusqu'à 80 000 réfugiés.

Les régions arides et semi-arides et les zones côtières du Kenya ont subi de fortes sécheresses. Le principal objectif de la Commission est de garantir la disponibilité de vivres et l’accès à la nourriture afin de lutter contre la malnutrition aiguë et de stabiliser les conditions afin de favoriser la réhabilitation et la restauration de l’autonomie. L'aide s'adressera aux populations les plus vulnérables et sera apportée sous forme d'assistance alimentaire, de soins de santé, de programmes concernant l'eau et l'assainissement, de protection des avoirs en bétail, ainsi que d'autres formes de soutien à court terme aux moyens d'existence dans la région, en étroite coordination avec son approche régionale de préparation à la sécheresse.

Pour plus d'informations :

http://ec.europa.eu/echo/index_fr.htm

Communication : Mr le Ministre Nacer Mehal


Communication : Nacer Mehal Beaucoup de chantiers verront le jour dès la rentrée sociale
Le ministre de la Communication, M. Nacer Mehal, a affirmé jeudi à Alger qu'il existe, actuellement, une réflexion pour trouver des solutions à beaucoup de problèmes que connaît le secteur de la communication.Le ministre de la Communication, M. Nacer Mehal, a affirmé jeudi à Alger qu'il existe, actuellement, une réflexion pour trouver des solutions à beaucoup de problèmes que connaît le secteur de la communication, annonçant que beaucoup de chantiers verront le jour dès la rentrée sociale.
"Nous sommes en train de réfléchir et travailler sur les problèmes de convention, de la carte de presse, de la publicité", a déclaré à la presse M. Mehal, en marge de la clôture de la session du printemps du Conseil de la nation, indiquant que beaucoup de chantiers verront le jour à la rentrée sociale.

Des pluies de mousson exceptionnelles endeuillent le Pakistan



La pluie devrait continuer à tomber cette semaine sur le Pakistan, où le nord-ouest du pays est meurtri par des inondations sans précédent. Le bilan des intempéries était chiffré à au moins 1 100 morts, dimanche 1er août, dans la province de Khyber Pakhtunkhwa et au Cachemire pakistanais, selon des sources gouvernementales. Alors que de nombreuses zones sont toujours inaccessibles, en raison notamment de la destruction de la plupart des ponts, des milliers de sinistrés sont piégés par les eaux et menacés par des épidémies après l'apparition de premiers cas de choléra
Selon les Nations unies, ces crues exceptionnelles, provoquées par les pluies de mousson saisonnières, ont affecté un million de personnes et de nombreuses localités restent coupées du monde. "Nous n'avons toujours pas d'image globale de la situation en raison de l'interruption des communications", a déclaré Manuel Bessler, du Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies.

La province la plus endeuillée est celle de Khyber Pakhtunkhwa, le long de la frontière afghane. "Au moins 713 personnes sont mortes à Peshawar, Nowshera et Charsadda, tandis que le bilan dans les districts de Shangla et de Swat dépasse les 300 morts", a déclaré le ministre de l'information de la province, Mian Iftikhar Hussain. Plus de 3 700 habitations ont été détruites, selon le ministre.

Des reportages diffusés à la télévision et des photos prises d'hélicoptère montrent des gens grimpant sur les murs ou sur les toits tandis que des torrents d'eau se déversent dans les villages.

Alors que des milliers de sinistrés attendent toujours des tentes et des secours, une semaine après le début des intempéries, le mécontentement monte contre les autorités pakistanaises. Cette crise intervient au moment où le chef de l'Etat, Asif Ali Zardari, est attendu à Paris lundi pour une visite officielle, première étape d'une tournée européenne.

A Peshawar (3 millions d'habitants), environ 300 sinistrés ont manifesté, scandant des slogans hostiles au gouvernement provincial, a constaté un journaliste de l'AFP. "Le gouvernement ne nous aide pas. (...) L'école où j'ai trouvé refuge est pleine de monde, et ne dispose ni de nourriture ni de médicaments", explique Ejaz Khan, 53 ans.

Face à cette situation d'urgence, le gouvernement américain a promis, dimanche, une enveloppe de 10 millions de dollars (7,6 millions d'euros) et l'envoi d'hélicoptères, de bateaux. Samedi, la Commission européenne avait annoncé le déblocage de 30 millions d'euros. De son côté, la Chine a annoncé une aide de 10 millions de yuans (1,1 million d'euros).

Les intempéries n'ont pas épargné les pays voisins. En Afghanistan, des inondations et glissements de terrain dans l'est du pays ont fait au moins 65 morts, selon les autorités locales. Dans le nord-est de la Chine, où les autorités sont confrontées aux pires crues depuis une décennie, la presse officielle a fait état samedi d'un bilan de 37 morts dans la province de Jilin, dernière en date à avoir été frappée par des inondations qui ont fait plus de 300 morts et 300 disparus depuis le 14 juillet.

Grégoire Allix (avec AFP et AP)

Protection de l'environnement:L’Algérie classée à la 1re place africaine et arabe





L'Algérie occupe la première place au niveau africain et arabe en matière de protection de l'environnement, selon un classement établi par les chercheurs américains de l'Environnemental performance index-2010 (EPI)link. Il s'agit d'un classement des pays de la planète qui se rapprochent le plus des indicateurs standards en matière d'environnement en s'appuyant sur des mesures comme la qualité de l'air, de l'eau, de la biodiversité, des contraintes sur les écosystèmes, des traitements des déchets et de la gouvernance de l'environnement.
C'est sur cette base que l'Algérie a été classée 42e au niveau mondial sur 163 pays et première au niveau arabe et africain, faisant ainsi un bond de 24 places, comparativement à son classement de 2008 (66e).

UPM la culture, une des priorités



L'Union pour la Méditerranée (UPM) «gagnerait en cohérence et en légitimité en faisant avancer au même rythme ses grands projets économiques et les chantiers culturels et sociaux qui déterminent le succès ou l'échec de la destinée commune que l'Union veut construire des deux côtés de la Méditerranée», a déclaré mercredi à Paris, André Azoulay, conseiller de S.M. le Roi et président de la Fondation Anna Lindh
Intervenant devant le Conseil culturel de l'UPM, M. Azoulay a regretté la «modestie des moyens financiers et institutionnels mobilisés à ce jour pour donner corps et contenu aux objectifs d'intégration sociale et culturelle qui sont les corollaires immédiats et incontournables du postulat euro-méditerranéen».

Dans la même perspective, le conseiller spécial du Président Sarkozy, Henri Guaino a souligné la nécessité de prendre en compte avec la même hiérarchie de priorité, les impératifs du dialogue de toutes nos cultures nourri par la logique méditerranéenne retrouvée du respect mutuel et d'une connaissance mieux partagée.

Sous la présidence de Renaud Muselier, le Conseil culturel de l'Union pour la Méditerranée a confirmé, par ailleurs au cours de cette réunion, le lancement de plusieurs projets parmi lesquels ceux inscrits dans le programme «Maarifa», pour lequel ont été sélectionnés et retenus le projet Mektaba», présenté par la chaîne éducative marocaine «Al Arrabia», le projet «Chabab» proposée par la chaîne palestinienne «Watan TV « et le projet «Madrassati» conçu par Jordan Radio et Télévision et qui vise à restructurer les écoles jordaniennes par le déploiement du numérique et la création de contenus multimédias éducatifs.

Le Jury qui a sélectionné ces 3 projets, avait à examiner dix propositions présentées par le Maroc, la Palestine, l'Algérie, la Jordanie, la Syrie et le Yémen.

Par MAP

Valorisation du gisement solaire de Ghardaïa


Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Valorisation du gisement solaire de Ghardaïa
Lundi 2 août 2010.

L’application de l’énergie solaire à un site donnée, nécessite la connaissance complète et détaillée de l’ensoleillement du site. Ceci est généralement facile lorsque le site est pourvu d’une station de mesure radiométrique fonctionnant régulièrement depuis plusieurs années..

La connaissance du rayonnement solaire au niveau du sol est un élément important pour les systèmes de conversion de l’énergie solaire. Cette information peut être recueillie par différentes méthodes à savoir : mesure au sol par des pyranomètres ou des cellules de références, ou par des mesures satellitaires..

La meilleure manière de connaitre la quantité d’énergie solaire dans un site donné, est d’installer des pyranomètres dans plusieurs endroits du site, de s’occuper de leurs entretiens et de leurs enregistrements quotidiens. Lorsque les mesures sont collectées, un contrôle de qualité rigoureux est obligatoire afin de crédibiliser la base de données enregistrée..

Les conditions climatiques font que Ghardaïa bénéficie d’un climat sec et aride, caractérisé par un ensoleillement exceptionnel, vu sa localisation géographique et son éloignement de la cote méditerranéenne. Le plus souvent, Ghardaïa a un taux d’insolation très important (75% en moyenne) et la moyenne annuelle de l’irradiation globale mesurée sur un plan horizontal dépasse les 6000 Wh/m2. Sa couverture solaire est de plus de 3000 heurs/an, ce qui favorise l’utilisation de l’énergie solaire dans divers domaines tels que : la bioclimatique, la production d’eau chaude sanitaire, la production d’électricité, le séchage agroalimentaire, etc....

Afin de faire un bon dimensionnement des systèmes de conversion solaire, une base de données de rayonnement est indispensable. L’installation de la station radiomètrique au site de l’URAER rentre dans ce contexte, elle nous permet de mieux caractériser le site d’un point de vue énergétique..

On dispose donc, d’une base de données des composantes du rayonnement solaire (global et diffus sur un plan horizontal, directe sur un plan normal et global sur un plan incliné à la latitude du lieu), ainsi que la température et l’humidité..

L’exploitation de cette base de données nous permet de tester plusieurs modèles qui serviront dans la caractérisation du gisement solaire du site..

On envisage de compléter la station par d’autres capteurs radiométriques pour différentes inclinaisons et orientations pour avoir le maximum d’informations sur le gisement local de Ghardaïa..

Data base de mesures Depuis août 2004, la station de mesure est fonctionnelle, l’enregistrement des composantes du rayonnement solaire se fait quotidiennement durant 24 heures avec un pas de cinq minutes pour chaque paramètre (diffus, direct et global). Ensuite, un traitement de données est nécessaire pour les rendre exploitables..

Valeurs mensuelles et annuelles du rayonnement global D’après le tableau 1, on constate que la valeur annuelle du rayonnement global varie entre 2000 et 2126 kWh/m2, tandis que la moyenne annuelle est de l’ordre de 2061 kWh/m2. Considérant les valeurs mensuelles, le maximum absolu est de l’ordre de 251 kWh/m2 et le minimum absolu est de 86 kWh/m2..

Distribution du rayonnement global horaire Le tableau 2 montre la distribution typique du rayonnement global sur un plan horizontal par tranche horaire au cours de l’année au site de Ghardaïa..

Pourcentage de fréquence de distribution du rayonnement global Les intervalles sont répartis sur huit rangs de rayonnement, espacés de 1165 (Wh/m2). Le nombre de jours en un mois donné de l’année où le rayonnement global fait partie du rang indiqué est comptabilisé et présenté en pourcentage..

Durant la saison hivernale, 21.5 % de l’ensemble des journées ont des valeurs entre 2330 et 3495 (Wh/m2), 40.5 % des journées ayant 3495 et 4660 (Wh/m2) et seulement 12 % atteignent 5825 (Wh/m2)..

Pendant le printemps et l’automne, 20 % de l’ensemble des journées ayant un rang de 5825 (Wh/m2), 23% ayant des valeurs entre 6990 et 8155 (Wh/m2) et seulement 3 % ont un rang entre 8155 et 9320 (Wh/m2)..

Dans la saison estivale, 72 % des jours ayant un rang entre 6990 et 8155 (Wh/m2) tandis que 18 % dépasse les 9320 (Wh/m2)..

Ghardaia bénéficie d’un rayonnement solaire prometteur pour les applications renouvelables. Les valeurs journalières moyennes mensuelles du rayonnement global atteignent 7762 (Wh/m2) en été, 6944 (Wh/m2) au printemps ; 4986 (Wh/m2) en automne et 3915 (Wh/m2) dans la saison hivernale..

Le but de cette analyse est de fournir des informations fiable pour les concepteurs et les utilisateurs des systèmes solaires, tout en évaluant le potentiel énergétique du site de Ghardaïa..

Publié dans le Bulletin des Energies Renouvelables (Kacem GAIRAA)
http://portail.cder.dz/spip.php?article443

Les résultats du sommet de Beyrouth et la coopération économique au centre des entretiens algéro-qataris



Lors de la 2ème visite en trois mois
Les résultats du sommet de Beyrouth et la coopération économique au centre des entretiens algéro-qataris


L’émir du Qatar le Cheikh Hamed Ben Khalifa Al-Thani, effectuera aujourd’hui une visite de quelques heures en Algérie, la deuxième en l’espace de trois mois, durant laquelle il s’entretiendra avec le président Bouteflika sur de nombreuses questions bilatérales, régionales et internationales.
Cette visite aura pour but de renforcer la coopération bilatérale entre les deux qui entretiennent d’excellentes relations politiques et économique. Nos sources affirment par ailleurs que les discussions entre le président Bouteflika et son invité porteront sur les résultats du sommet arabe tenu la semaine dernière à Beyrouth, et qui a réuni les dirigeants de l’Arabie Saoudite, de Syrie du Qatar et du Liban.
La coopération économique entre les deux pays reste limitée et ce en dépit du développement économique, puisque les échanges commerciaux n’excédent pas depuis 2006 les 236 millions de dollars.
Le gouvernement qatari a, dans ce contexte et en plus de l’acquisition par l’entreprise qatarie des communications « Kiotel », proposé à son homologue de nombreux projets dans le secteur pétrochimique, des câbles électriques et du tourisme.

Erasmus : Huit nouveaux masters Erasmus Mundus en Belgique



Erasmus : Huit nouveaux masters Erasmus Mundus en Belgique
[Fenêtre sur l'Europe]

Depuis 2004, l’Union européenne s’efforce de promouvoir l’enseignement supérieur européen au niveau international à l’aide du programme Erasmus Mundus.


Avec le programme Erasmus Mundus, la Commission européenne subventionne de prestigieuses formations universitaires. Cette année, quatre nouveaux masters de l’université de Gand, et quatre masters de l’Université de Leuven ont reçu le label “Erasmus Mundus”.

Erasmus Mundus propose une bourse unique grâce à laquelle des étudiants peuvent étudier dans trois universités de pays différents. Dans la plupart des cas, il s’agit de pays membres de l’Union européenne, mais quelques universités partenaires hors Union européenne participent au programme.

Avec onze masters Erasmus Mundus à la K.U.L et neuf à l’université de Gand, les Universités flamandes font partie des meilleures d’Europe.

Ubifrance étend son champ d'action






vendredi 30 juillet 2010

Ubifrance étend son champ d'action

Christine Lagarde et Anne-Marie Idrac ont annoncé le 21 juillet 2010 deux initiatives : le renforcement du champ d'action d'Ubifrance, appelée à devenir l'interlocuteur des PME françaises partout dans le monde ; et le lancement d'une concertation sur le dispositif de soutien public aux grands contrats.
Pour "mieux tirer parti des opportunités associées à la croissance observée dans les pays émergents", Christine Lagarde et Anne-Marie Idrac ont décidé d’étendre le champ d’action d’Ubifrance. L'agence, spécialisée dans l’aide au développement international des PME et présente dans 44 pays, a doublé son activité en deux ans. Elle va renforcer, dès le 1er janvier 2011, sa présence dans les pays émergents, avec des représentations opérationnelles en Argentine et au Chili. Au 1er janvier 2012, 17 autres pays à fort potentiel seront couverts via des implantations locales ou au travers de partenariats locaux (Angola, Bulgarie, Colombie, Gabon, Ile Maurice, Kazakhstan, Koweït, Liban, Libye, Lituanie, Nouvelle-Zélande, Oman, Philippines, Qatar, Sénégal, Slovaquie, Slovénie).

L'interlocuteur des PME françaises partout dans le monde
Pour Christine Lagarde et Anne-Marie Idrac, Ubifrance doit être avant la fin 2012 "l’interlocuteur des PME françaises partout dans le monde". Elle bénéficiera du "transfert de nouveaux moyens budgétaires, humains et matériels issus du réseau international de la Direction générale du Trésor", qui "conservera pour sa part les missions régaliennes de soutien aux entreprises, notamment via le suivi des situations économiques, la surveillance des conditions d'accès au marché et l’appui aux grands contrats", précise le communiqué.

Adapter le dispositif de soutien public aux grands contrats
Le Gouvernement a également engagé une concertation avec les grandes entreprises exportatrices afin de réfléchir à une adaptation du dispositif de soutien public aux grands contrats. Là encore pour faire face au développement des pays émergents et "adapter les instruments existants à cette nouvelle donne".

Lors d'un séminaire à Bercy au début de l’automne, les principaux exportateurs seront appelés à faire des propositions concrètes portant sur l'adaptation juridique de la notion de grand contrat pour "tenir compte de la multiplication des partenariats entre entreprises françaises et étrangères" ; l'amélioration et la diversification des instruments de financement, "en développant en particulier la coopération entre assureurs-crédit publics" ; le meilleur respect des normes internationales et "la promotion du principe de réciprocité, notamment en matière environnementale, sociale ou de lutte contre la corruption, pour mettre en valeur la qualité de l’offre française et mettre nos entreprises et leurs concurrents sur un pied d’égalité" ; "le renforcement du dialogue et de la coordination stratégique entre l’État et les grandes entreprises en amont des négociations de grands contrats internationaux".

En 2009, le déficit commercial de la France s’est nettement réduit pour s’établir à 43 milliards d'euros, après 55,4 milliards d'euros en 2008. Rappelons que le Gouvernement a lancé fin 2009 deux compléments d'assurance-crédit publics à l'export, CAP Export et CAP+ Export, conçus pour couvrir les risques de non-paiement encourus dans le cadre de l’export à court terme

Algerie agences de voyages : L’Etat encourage le réceptif



L’activité des agences de voyages sera désormais plus réglementée. C’est Smaïl Mimoune, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, qui l’a annoncé récemment, et d’ajouter que de nouvelles dispositions contenues dans un décret exécutif adopté par le dernier conseil du gouvernement pour réorganiser l’activité des agences de voyages et de tourisme.




Le décret s’articule autour de vingt-sept points d’obligation dont la différentiation en catégories A et B entre l’émetteur et le réceptif. Il prévoit d’élever l’âge (passe de 19 à 20 ans) de la personne désirant ouvrir une agence. Il est exigé à présent l’établissement d’un contrat en bonne et due forme entre l’agence et son client afin de faciliter les procédures judiciaires en cas de différend et le retrait de l’agrément en cas de non-respect des exigences. Si les pouvoirs publics ont décidé d’intervenir, c’est parce qu’il a été constaté un certain nombre de carences et de faiblesses. La grande majorité des agences de voyages ne commercialise pas la destination Algérie et leur activité se limite à l’organisation de séjours touristiques à l’étranger. Or, le défi de l’Algérie est de passer d’un pays émetteur à un pays récepteur. Le deuxième but est d’augmenter les recettes touristiques qui ont atteint 330 millions de dollars en 2009. Les agences du Sud sont majoritairement spécialisées dans le réceptif saharien où elles prennent en charge les touristes étrangers des pôles du Hoggar (Tam) et de Djanet (Illizi). Il est impératif d’intégrer la grande révolution de la communication. Les agences devront saisir la nature du changement et apprendre à utiliser les nouvelles technologies développées. Il faut impérativement pénétrer le monde de l’Internet, envisager un réseau Intranet et investir en formation.

Une grande partie ne ratifie pas de contrats avec ses clients, alors que cette disposition est prévue par la loi. En effet, la loi 06-99 du 4 avril 1999, fixant les règles régissant l’activité de l’agence de tourisme et de voyages, stipule dans son article 14 explicitement : « Il est entendu par contrat de tourisme et de voyages, tout accord conclu entre l’agent et le client comportant la description des prestations fournies, les droits et obligations des parties, notamment en matière de prix, des modalités de paiement, de calendrier, de révision éventuelle des prix, ainsi que les modalités de résiliation ou d’annulation du contrat. » La majorité des agences gravite autour du produit omra. Il y a en effet une forte demande. Il y a aussi la billetterie aérienne. Pourquoi le réceptif est si faible ? Un gérant d’une agence de voyages tente une explication : « Nos hôtels sont complets toute l’année et ils sont hyper-chers. A Alger, il y a de grands restaurants et des gargotes, mais pas de restaurants de moyen standing. »

En prenant les choses en main, l’Etat veut traduire dans les faits les bonnes recommandations prises lors des séminaires et autres rencontres entre professionnels de la branche. C’est aussi pour lui une question de crédibilité. L’Algérie ne peut plus se contenter de petit rôle dans les marchés touristiques mondiaux. Jusque-là, notre pays a été présent dans beaucoup de foires internationales pour promouvoir la destination Algérie, mais la récolte est maigre. Alors que la Tunisie rafle la plus grosse part du gâteau et que le Maroc et la Turquie montent, nos agences de voyages ne proposent que quelques régions du pays. L’argument invoqué souvent, qui est celui du manque d’infrastructures d’accueil, ne tient pas à lui seul la route. Car au moment où les TO proposent des package standards ou à la carte, selon la demande des clients, chez nous, chacun (compagnie aérienne, hôtel, agence) joue en solo. Or, c’est la tendance mondiale du moment.La demande touristique est segmentée globalement en quatre secteurs : les vacances d’été, les vacances d’hiver, les courts séjours d’agrément et le tourisme d’affaires. Dorénavant, les agences doivent choisir leur cible tout en étudiant les comportements et les modes de consommation des touristes.




Par Kamel Benelkadi

Ambitions de la Turquie




Les nouvelles ambitions de la Turquie

Ancrer la Turquie à l'Ouest. À Washington comme à Ankara, durant plusieurs décennies, l'objectif était une évidence. Les élites turques, héritières de Kemal Atatürk, le réformateur, et éprises de culture européenne, rêvaient de moderniser leur pays sur le modèle occidental. Les militaires américains tenaient eux aussi, et à tout prix, à garder cet allié décisif en Méditerranée durant toute la guerre froide. Pour des raisons culturelles et politiques, la Turquie aurait très bien pu être tentée par le mouvement des non-alignés qui rejetait la logique des blocs. Il n'en fut rien. Son appartenance à l'Otan était, et reste, un élément clef de la stabilité de cette région du monde.

Quelque chose, pourtant, a changé sur les rives du Bosphore. C'est une Turquie très entreprenante qui évolue, depuis quelques années, sur l'échiquier international. Comme une puissance potentielle qui s'affranchirait progressivement d'un alignement trop contraignant. Comme un acteur qui ne regarderait plus seulement vers l'Ouest pour comprendre et décider de son avenir, mais qui mesure avec une acuité soudaine qu'à la table de jeu des pays qui l'entourent, c'est lui qui peut donner les cartes.

Ainsi, longtemps isolée sur la scène arabe, et arrimée à l'axe stratégique États-Unis/Israël, la Turquie a modifié ses relations avec ses voisins. Sur le dossier iranien, fini l'alignement. Au point de négocier en solo, avec le Brésil, une proposition d'accord avec le « bon ami » Ahmadinejad et de ne pas voter les sanctions à l'Onu. Avec les capitales arabes, finie l'absence de dialogue. La présence des islamistes modérés au pouvoir donne des ailes aux diplomates turcs, au point de leur faire tenter une médiation entre Syriens et Israéliens. Avec Israël, fini l'axe indéfectible qui faisait qu'Ankara offrait son espace aérien aux avions de chasse israéliens. Le business de l'armement continue entre les deux pays, mais les neufs victimes turques de la flottille pour Gaza ont instauré une distance nouvelle entre les deux États. Avant même l'incident, la bénédiction donnée par les Turcs à cette flottille en était déjà une preuve.

Les ambitions de la Turquie s'expriment aussi par la place qu'elle prend dans les républiques turcophones d'Asie centrale, dans la stabilisation de l'Irak, par une position stratégique en mer Noire qui en fait un carrefour crucial pour le commerce des hydrocarbures, et par ses richesses en eau vitales pour tout le Proche Orient. La plupart de ces données ne sont pas nouvelles. Ce qui l'est davantage, c'est la volonté du gouvernement turc, sous la férule du Premier ministre, Tayyip Erdogan, et de son ministre des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, de les jouer différemment. En solo. En fonction, d'abord, des intérêts turcs. Politiques et surtout économiques. Ceux de Washington peuvent attendre.

D'où l'inquiétude américaine. Dopée par une forte croissance, diplomatiquement décomplexée, la Turquie a changé d'attitude, mais pas d'alliés. Nul ne remet en cause le parapluie de l'Otan, et l'adhésion à l'Union européenne reste un objectif explicite de sa diplomatie. La tentation néo-ottomane qu'on lui prête parfois ne correspond donc pas à la réalité. Pas encore. Mais l'Europe, divisée sur l'adhésion, entre l'hostilité de Berlin et de Paris et le soutien (à peu de frais) de Londres, doit sortir de sa posture statique sur ce sujet. En inventant, pourquoi pas, un vrai statut de partenaire (ce dont Moscou aurait aussi besoin d'ailleurs). Sous peine, sinon, de compter les points.

Europe/ Emportez vos droits dans vos bagages



Vous partez en vacances en Europe? Emportez vos droits dans vos bagages
Les consommateurs attendent trop souvent d’être de retour à leur domicile pour effectuer leur réclamation ! Savoir réagir immédiatement est utile. Le Centre Européen des Consommateurs (CEC) France a donc conçu un dépliant « pense-bête » pour vous éviter tout désagrément durant vos vacances en Europe. Tout consommateur dispose ainsi de quelques pistes pour faire respecter ses droits.


Facile à emporter dans vos bagages, ce dépliant rassemble des conseils pratiques sur les achats en vacances, les voyages à forfait réservés auprès d’une agence en Allemagne, les voyages en avion, la location de véhicule et l’accès aux soins de santé en Europe.

En répondant à quelques questions type (exemples : Que faire si votre bagage s’est perdu à l’aéroport ? Comment réagir en cas d’annulation ou retard de vol ? A quoi faut-il faire attention si vous devez vous faire soigner d’urgence durant vos vacances ? Que faire si l’hôtel ne correspond pas du tout aux descriptions données par l’agence de voyage ?), le CEC France donne des pistes aux vacanciers qui sont confrontés à des mauvaises surprises.

Des brochures plus complètes sur la location de véhicule en Europe, les droits des passagers aériens ou encore l’accès aux soins dans l’Union européenne, sont disponibles gratuitement sur le site internet :

http://www.europe-consommateurs.eu/fr/evenements-publications/brochures/guide-du-consommateur-europeen/

Si vous n’avez pas obtenu de réponse ou si vous n’êtes pas satisfaits de la réponse d’un professionnel d’un autre Etat membre de l’UE, ainsi qu’en Islande ou Norvège, contactez le Centre Européen des Consommateurs France.

Pour plus d’informations sur le thème du tourisme, consultez la rubrique dédiée sur le site internet :

http://www.europe-consommateurs.eu/fr/vos-droits/tourisme/

Le dépliant « Emportez vos droits dans vos bagages » est téléchargeable gratuitement au lien suivant :

http://www.europe-consommateurs.eu/fr/vos-droits/tourisme/

la Bourse d’Alger avant la réforme attendue


Écrit par Salim Dali
Les premiers privés à la Bourse d’Alger avant la réforme attendue

Les pouvoirs publics s’apprêtent à lancer la première phase du plan de développement du marché financier. Une réforme qui vise à offrir de nouvelles possibilités pour les entreprises de financer leur développement. Bémol, l’agenda du gouvernement est très distendu. Les premiers effets sont attendus pour fin 2011. Des privés, Alliance Assurance, MLA, iront à la bourse avant cette date.





« Alliance Assurances compte augmenter son capital via la Bourse avant fin 2010. Elle sera imitée par la société de leasing MLA en 2011 », indique M. Nordine Smail, le président la commission de surveillance des opérations de bourse (Cosob). Une petite révolution dans un pays malade de sa rente pétrolière. Deux sociétés privées vont donc faire leurs premiers pas à la Bourse d’Alger, un marché embryonnaire avec seulement deux titres cotés en Bourse, ceux des entreprises publiques Saidal et El Aurassi, et dopé par les titres obligataires d’une valeur de 3 milliards de dollars et les obligations du Trésor. Un compartiment dédié à la PME est également annoncé. Il devrait être opérationnel avant fin 2010. Dans la foulée d’un plan quinquennal 2010-2014 doté d’une enveloppe de 286 milliards de dollars qui prévoit la création de 200.000 PME et la mise à niveau de 20.000 PME, une nouvelle possibilité s’offre aux petites et moyennes entreprises de renforcer leurs fonds et de financer leurs investissements. Et donc de s’accroitre grâce à la Bourse.

Appels d’offres dans quelques mois

Par ailleurs, les pouvoirs publics envisagent de lancer la première phase du plan de développement du marché financier. Il est attendu que l’état débourse 120 millions de dinars, soit l’équivalent d’1 ,2 million d’euros, pour financer ce premier chantier. C’est une question de semaines. Il s’agit d’une phase d’évaluation, de conception de l’organisation type et du schéma de fonctionnement du marché. A ce titre, cinq experts internationaux accompagnés de trois experts nationaux seront chargés de proposer un choix d’organisation du marché financier. Il s’agira de recruter notamment un expert international en droit boursier, un second en services d’investissements (métiers de marché), un troisième en gestion stratégique des marchés, un quatrième en système de communication et d’information boursiers … . Les appels d’offres seront lancés dans les prochains mois. Une unité de gestion domiciliée à la Cosob, pilotée par le Ministère des finances chargée de ce chantier, proposera des recommandations et un schéma type d’organisation du marché financier au gouvernement. L’exécutif devra trancher sur ce dossier pas avant 2011 à l’issue d’un conseil interministériel. On estime entre 8 et 9 mois la durée de cette phase. Un préalable selon M. Smail Nordine avant de mettre en œuvre le plan de développement du marché financier.

Une réforme au petit trop

Le développement du marché financier en algérien, en dépit de ces petites avancées, reste à ses premiers balbutiements. Il faudrait plusieurs années à ce rythme pour que ce marché lilliputien gagne en substance. Le programme approuvé par la place au cours de l’été 2008 se décline en cinq chantiers principaux , indique M Mustapha Ferfara, le DG de la Bourse d’Alger (SGBV) : l’alimentation du marché par des titres de capital et des titres de créances , la professionnalisation des intermédiaires en Bourse avec une spécialisation dans de nouveaux métiers en Algérie : gestion des portefeuilles clients , ingénierie financière et notation du marché ; la modernisation du système de négociation et de règlement de la Bourse ; l’institution d’une culture financière et boursière ; l’institution d’un management des sociétés de marché et de leur gouvernance .

Ce plan prévoit le renforcement de la Bourse et de la Cosob. Il s’agit également de les doter de nouveaux sièges. Les bureaux qu’abritent ces deux institutions sont indignes d’une économie classée parmi les premières en Afrique. Concernant le premier chantier, les pouvoirs publics n’en ont pas encore donné l’impulsion. Il faudra attendre probablement 2011- 2012.

La réforme du marché financier accuse ainsi un énorme retard. « Pour redynamiser le marché boursier, il faudrait comme l’a fait l’Arabie Saoudite, obliger les sociétés de télécommunications comme les opérateurs de téléphonie mobile Djezzy et Nejma (à capitaux égyptiens et qataris) à mettre en bourse une partie de leurs actions (par exemple 20%), observe Lachemi Siagh , spécialiste des marchés financiers. L’opportunité se présente avec la vente de Djezzy. L’état compte acquérir Djezzy à 100% et revendre probablement 49% de ses parts à des firmes privées. Une partie des actions pourrait être cédées à travers la Bourse. Pour un autre expert, les banques de la place et les sociétés d’assurances pourraient être cotées également en Bourse. Il suffit d’une décision du gouvernement. Or, ce dernier ne semble pas pressé. L’amélioration des circuits de financement des entreprises devra attendre.

Céramique algérienne de la dextérité des artisans céramistes



Forme plus affinée de la poterie rurale, la céramique algérienne ne s’est pas toujours faite connaître sous son aspect actuel. Marquée, en effet, par plusieurs influences, notamment phénicienne et romaine, elle atteindra, néanmoins, l’apogée à l’époque musulmane. Les musulmans apporteront à cet art une nouvelle touche, beaucoup plus significative. Depuis, la céramique d’art ne cessera d’évoluer, pour devenir, aujourd’hui, une référence à travers le monde. La céramique en terre d’Islam La céramique musulmane montre comment les artisans de l’Islam se sont inspirés des techniques et de l’iconographie des pays conquis, tout en les transformant à la lumière d’un contexte religieux nouveau. De même, ils assimilèrent très tôt le vocabulaire décoratif propre à la Chine , pays avec lequel les contacts étaient fréquents le long de la route de la soie. Dès le IXe siècle, ils cherchèrent à imiter les grès chinois puis, à partir du XVIe siècle, la porcelaine et ses décors. Cet art hétérogène, comme l’espace dont il est issu, fut aussi novateur. En effet, les céramistes musulmans mirent au point deux techniques qui connurent une grande fortune d’abord dans les pays musulmans puis en Europe par l’intermédiaire de l’Espagne : la faïence et le lustre métallique. Céramique algérienne sous le règne des Hammadites C’est sous le règne de la dynastie hammadite que la céramique algérienne s’est surtout développée. Installée dans la Qalaâ des Beni Hammad, au cœur des Hauts-Plateaux dont elle fit sa capitale, cette dynastie berbère développera un véritable pole culturel et civilisationnel. A la Qalaâ des Beni-Hammad, au XIe siècle, a été surpris l’éveil lointain de la céramique algérienne. L’art bougiote, au XIIe siècle, s’en inspira largement. La capitale des Hammadites excella rapidement dans la fabrication de la belle faïence à lustre d’or qu’elle exportait dans la Méditerranée Occidentale. N’a-t-on pas trouvé sur l’inventaire d’une pharmacie de Gênes, en 1312, des «faïences dorées» de Bougie ? Même si la Qalaâ est détruite par les tribus hilaliennes, on peut toujours retrouver dans les ruines de la cité, des traces de la splendide céramique qui s’y fabriquait, à l’image des briques vertes, des balustrades mauresques ou des tuiles tronçonniques. Néanmoins, d’autres centres urbains conservèrent l’art de la céramique à la fin du Moyen-Âge et cet artisanat s’est beaucoup plus enrichi avec le retour des musulmans d’Andalousie, chassés d’Espagne au XVIIe siècle. Tlemcen fut fastueuse et prodigue en céramique. Au XVIe siècle, Haëdo parvient à entrer dans certains intérieurs algérois. Il décrit : «Ils sont pour la plupart ornés sur leurs parois de carreaux de faïence de diverses couleurs.» Dès lors, la céramique sera très utilisée dans les fastes résidences des grandes villes algériennes. Des objets en céramique, inspirés des objets en poterie, seront alors largement usités par les riches familles. La céramique était alors ornée soit par estampage, soit par sculpture, selon des techniques connues depuis des siècles chez les artisans perses. Aujourd’hui, la céramique algérienne est basée surtout à Alger, mais nous la retrouvons également dans d’autres villes comme Tlemcen. Sa décoration varie selon les artisans. Elle est cependant dominée par les motifs arabesques, d’une très riche décoration végétale aux formes multiples et multicolores. Certaines céramiques sont ornées de calligraphie arabe alors que d’autres puisent dans le patrimoine ancestral le plus ancien, s’inspirant de peintures rupestres du Tassili ou des motifs berbères géométriques. Boumehdi, doyen des céramistes algériens On ne peut pas parler de la céramique algérienne sans parler du doyen Mohamed Boumehdi. Né à Blida en 1924 et découvrant la céramique à Berrouaghia en 1947, Mohamed Boumehdi n’obtient véritablement sa «chance» qu’en 1966, à la suite d’une rencontre fabuleuse avec l’architecte français Fernand Pouillon. Ce dernier avait quitté son pays natal l’année précédente pour s’installer en Algérie à la suite de déboires financiers et d’un séjour en prison qui l’avait incontestablement blessé. Le ministère algérien du Tourisme lui avait alors confié la tâche d’équiper en complexes hôteliers l’Algérie, nouvellement indépendante. Au cours d’une visite du Palais du peuple, à Alger, Fernand Pouillon tombe sur un panneau de céramiques. Pouillon demande à rencontrer cet artiste hors pair. Cet homme, c’était Mohamed Boumehdi, postier le jour et céramiste la nuit. Ses moments de liberté, il les consacrait à cette passion. On lui confiait souvent des travaux de restauration, qu’il accomplissait avec plaisir depuis qu’il avait été initié au métier par de vieux maîtres, juste après avoir quitté l’école avec un certificat de comptabilité en poche. La première rencontre entre Pouillon et Boumehdi a lieu à la villa des Arcades, une résidence du XVIe siècle, où l’architecte français a installé ses bureaux. Les jours suivants, la vie de Boumehdi bascule. Pouillon le persuade de démissionner de son emploi de postier et lui ouvre un local à Kouba. Pouillon et Boumehdi sont différents à tous points de vue mais l’art les rapproche. Très vite, une grande complicité va naître entre les deux hommes. Boumehdi devient l’ «habilleur» des œuvres architecturales de Pouillon. Ensemble, ils réalisent plusieurs sites hôteliers et touristiques : Moretti, Zeralda, Sidi Fredj (ex-Sidi Ferruch) ou encore Tipaza. C’est avec eux que l’ornementation renaît de ses cendres. L’Hôtel El-Djazaïr (ex-Saint-Georges) d’Alger constitue l’une de leurs plus belles réussites. Pouillon est chargé de la rénovation et de l’agrandissement de cet établissement construit à la fin du XIXe siècle sur l’emplacement d’un vieux palais hispano-mauresque. Il confie à Boumehdi la tâche d’en habiller les murs et les piliers. Le céramiste conçoit alors une profusion d’arabesques, de fleurs, d’oiseaux, de volières... Au fil des années, le travail de Boumehdi se diversifie. Aujourd’hui, il reste la plus grande référence de céramique algérienne. Hassina A.

Chine la pollution de l'eau et de l'air s'aggrave



Les célèbres «frites françaises» seront certainement plus courtes cet été à cause de la canicule.D'après le ministère de l'Environnement, le nombre de jours où la qualité de l'air est considérée comme bonne dans les 113 principales villes du pays, a baissé de 0,3 point de pourcentage sur les six premiers mois de l'année. Une augmentation de la pollution engendrée, notamment, par des tempêtes de sable et le nombre croissant de voitures et de chantiers. Comme le souligne Tao Detian, porte-parole du ministère, la reprise économique en Chine est très coûteuse pour l'environnement. «Le démarrage de plus de chantiers et de projets industriels cette année en raison de la reprise économique et une augmentation rapide des automobiles en sont également la cause», explique-t-il. La pollution menace également les eaux, dont 25 % sont aujourd'hui tant polluées qu'elles ne peuvent être utilisées que pour un usage industriel ou agricole. Sur son site Internet, le ministère fait état de 49,3 % d'eau potable, tandis que 24,3 % des eaux sont classées en catégorie 6, et sont donc impropres à tout usage. Une pollution causée par les milliers d'usines de ciment et d'usines chimiques qui déversent leurs déchets dans les cours d'eau du pays, mais aussi par l'utilisation excessive d'engrais qui engendrent un développement d'algues dans les lacs et les rivières.

Algerie atteindre la stade de la compétitivité et de l'exportation



Dans le climat actuel de l'accroissement des investissements décidés par le chef de l'Etat à l'horizon 2014, il en résulte une illimitation des dépenses publiques destinées aux projets et aux équipements publics qui doivent parfaitement stimuler l'activité économique et rehausser la sphère sociale.
Une option qui devient au fur et à mesure des réalisations raisonnable pour avantager la quiétude des populations et le regain des revenus de la Nation pour faire face à ses besoins. Ce contraste encourageant quant aux perspectives prônées par la mise en œuvre rapide des mesures favorables et adaptées au besoins du pays, est une "morale" économique brandie depuis quelques années. Elle a aujourd'hui, de la valeur et des "pronostics" aux fondements sérieux.
Et cela exige de tout un chacun et de tous à faire preuve d'un "surcroît" de patriotisme afin d'apporter un "plus" à l'économie, à la développer et à la doter des moyens et des instruments de l'efficience et de la compétitivité, pour qu'elle puisse mettre en valeur ses attributs avec les changements et les cycles variables de l'économie mondiale, à savoir atteindre le stade de l'innovation, de la compétitivité et de l'exportation hors hydrocarbures, tout autant que le contenant du programme présidentiel et les grands axes inscrits dans ce texte politique constituent le document de référence auquel doivent souscrire tous les acteurs.
L'objectif est avant tout d'améliorer l'attractivité du développement pour tous les Algériens et d'expérimenter une remarquable transformation de la société dans un environnement stimulant qui a déjà permis d'instaurer la stabilité sociale et un fort taux annuel de croissance.
B. Chellali