阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Saturday, May 29, 2010

Algerie Festival culturel international de la littérature et du livre de jeunesse : Sortie de Tom l’Atome et le Big-Bang






Dans le cadre de la tenue du 3e feLiv 2010, les deux sœurs, Yasmine et Nesrine Briki, ont dédicacé, vendredi après-midi, leur premier livre pour enfants intitulé Tom l’Atome et le Big-Bang, publié aux éditions Casbah.
Le livre en question est le premier volet d’une série de livres destinés à la jeunesse : les contes de la science. C’est parce que la période de l’enfance est une phase essentielle pour son développement que les deux sœurs, Yasmine et Nesrine, se sont attelées, une année durant, à préparer leur livre original où l’enfant est appelé à se familiariser avec l’univers qui l’entoure. Ce livre de 24 pages, à la maquette attrayante, permettra à coup sûr à l’enfant de développer son imaginaire, de mettre en œuvre ses capacités d’écoute et de mémorisation et bien entendu d’enrichir son vocabulaire. L’auteure, Nesrine Briki, explique avec fierté que la motivation de ce livre revient à son petit garçon, qui ne cessait de lui poser des questions sur certains phénomènes scientifiques. « Je me suis aperçue que j’étais incapable de lui expliquer ces phénomènes d’une manière simple, d’où le recours à ce conte », confie-t-elle. L’illustratrice Yasmine Briki pense qu’à travers une nouvelle esthétique visuelle, l’enfant pourra, d’une part, se familiariser de façon ludique avec certains termes, en l’occurrence l’atome, le proton, ou encore l’hydrogène et, d’autre part, mieux affronter cette matière lors de son cursus scolaire.
« Quand on lui présentera la théorie du Big-Bang, explique Yasmine, il sera mieux préparé. Il aura déjà enregistré dans sa tête l’histoire de l’ingénieux Tom l’Atome. Les notions fondamentales abordées dans l’histoire sont explorées dans une perspective plus scientifique et définies d’une façon très simple, les rendant accessibles au jeune lecteur. » Les briki estiment que dans le cadre de l’année mondiale de l’astronomie, ce livre, mélange de cosmologie et de cosmogonie, est une initiation à la cosmologie et à la physique quantique. C’est en partant de la trame de l’histoire de la théorie fondatrice de « l’atome primitif » de Georges Lemaître que le personnage central, Tom, est né. Le Big-Bang est une théorie expliquant la naissance de l’univers. Cette théorie est admise par la majorité des cosmologistes. La cosmologie est, pour sa part, la science qui étudie les lois de l’univers et son fonctionnement. A la suite d’une prise de conscience de la condition dans laquelle il vit, Tom explose. Cette explosion libérera les premières particules élémentaires, représentées par des personnages parfois loufoques et très attachants. Il est à noter que les trois dernières pages de ce conte sont réservées à un glossaire qui éclaire les choix narratifs et l’action des personnages. après la publication de ce premier livre, Yasmine et Nesrine Briki comptent éditer trois autres ouvrages de ce genre, notamment sur la formation du système solaire et de la terre. En somme, Tom l’Atome et le Big-Bang est un livre à conseiller pour tout enfant ; pour seulement la modique somme de 350 DA.
Par Nacima Chabani

Algerie le développement humain, pilier central du programme économique et social 2010-2014


Une enveloppe de près de 10 000 milliards de dinars a été dégagée au développement humain dans le cadre du programme d’investissements publics 2010-2014 doté d’une enveloppe financière globale de l’ordre de 286 milliards de dollars soit 21 214 milliards DA, adopté lundi dernier par le Conseil des ministres et initié par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui accorde une place essentielle au développement humain.
En effet, les experts le considèrent comme étant le pilier central à la poursuite du processus de reconstruction nationale. Par ailleurs, ce plan quinquennal a énoncé les projets à mettre en oeuvre pour en assurer la réalisation conformément aux indicateurs chiffrés contenus dans le communiqué du dernier Conseil des ministres.
Concrètement, il est fait état de la construction de plus de 3 000 écoles primaires, plus de 1 000 collèges, 850 lycées, ainsi que plus de 2 000 internats, cantines et demipensions, dont la charge revient au ministère l’Education nationale qui bénéficie d’un budget de 852 milliards DA.
Concernant, l’enseignement supérieur, il bénéficie de 868 milliards DA destinés à la réalisation de 600 000 places pédagogiques, 400 000 places d’hébergement et 44 restaurants universitaires, tandis que le département de l’enseignement et de la formation professionnelle disposera de près de 178 milliards DA pour la réalisation de 220 instituts, 82 centres de formation et 58 internats.
Par ailleurs, une dotation de 619 milliards DA sera attribuée au secteur de la santé pour assurer la réalisation de 172 hôpitaux, 45 complexes spécialisés de santé, 377 polycliniques, 1 000 salles de soins et 17 écoles de formation paramédicale.
En outre, un budget de plus de 3 700 milliards DA sera alloué à l’habitat pour la réhabilitation du tissu urbain et la réalisation de 2 millions de logements. Pour ce qui des ressources en eau, une enveloppe de 2 000 milliards DA lui sera consacrée pour la réalisation de 35 barrages, 25 transferts, 34 stations d’épuration et plus de 3 000 opérations d’alimentation en eau potable, d’assainissement et de protection des villes contre les inondations.
De plus, 60 milliards DA seront mobilisés par les entreprises sur le marché financier pour la finalisation de 8 nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer. Egalement, un budget de plus de 350 milliards DA sera alloué au secteur de l’énergie pour permettre à un million de foyers de bénéficier d’un raccordement au réseau de gaz naturel et 220 000 foyers ruraux à l’électricité.
Ceci dit, le sport et les activités destinées aux jeunes ne sont pas en reste de cet ambitieux plan qui fait état de la mobilisation de 1 130 milliards DA pour la réalisation de 80 stades de football, 750 complexes de proximité, 160 salles polyvalentes, plus de 400 piscines, plus de 3 500 aires de jeux, plus de 230 auberges de la jeunesse et Maisons de jeunes et plus de 150 centres de loisirs scientifiques pour jeunes.
Pour le secteur de la culture, il lui a été attribué une enveloppe d’un montant de l’ordre de 140 milliards DA pour réaliser notamment 40 Maisons de la culture et complexes culturels, 340 bibliothèques, 44 théâtres, 12 conservatoires de musique et écoles des Beaux-Arts, ainsi que 156 centres de loisirs scientifiques, tandis que plus de 106 milliards DA seront consacrés au ministère de la Communication pour l’amélioration des équipements radio et télévision et l’amélioration de leurs réseaux de diffusion.
Au chapitre religieux, plus de 120 milliards DA seront destinés à la réalisation de la grande mosquée d’Alger, de 80 mosquées et centres culturels islamiques, 17 écoles coraniques et la restauration de 17 mosquées historiques.
Le secteur de la solidarité nationale, qui bénéficiera de 40 milliards DA, sera en charge de la construction de plus de 70 établissements spécialisés au bénéfice des handicapés et de près de 40 infrastructures pour personnes en détresse, alors que la réalisation de 9 centres de repos, des salles de soins et de rééducation, 17 musées et complexes historiques, ainsi que la réhabilitation de 34 sites historiques et l’aménagement de plus de 40 cimetières de martyrs reviendra au département des moudjahidine, qui disposera de plus de 19 milliards DA.
D’autre part, des observateurs ont relevé que ce lourd budget, qui est consacré à ces multiples projets dans leur ensemble, nécessite de la part de tous rigueur, suivi et contrôle afin d’assurer une totale réussite à cette grande oeuvre de réalisation inscrite au profit exclusif des Algériens et des Algériennes.
A ce titre, le président de la République , M. Abdelaziz Bouteflika, a déclaré, lors de son intervention en Conseil des ministres, « Nous accompagnerons cette importante dépense publique de développement avec la rigueur nécessaire pour bannir tout excès et surtout tout gaspillage dans le fonctionnement de l’Etat et des collectivités locales », en soulignant que « les mécanismes de contrôle devront parallèlement jouer pleinement leur rôle comme je l’ai déjà ordonné dans ma récente directive ».
Sur ce, il a clairement indiqué que chaque secteur rendra compte annuellement de l’exécution diligente de son propre programme, en insistant sur le fait de veiller à une bonne maturation des projets afin d’écarter les réévaluations de coûts. Ceci dit, il incite tous les citoyens à se mobiliser pour le transformer en un puissant levier de croissance, de création d’emplois et de modernisation du pays.
Fadhila B.

Algerie emploi partner




Au service de l'emploi et de l'entreprise



Emploi Partner jeune entreprise vient de décrocher avec brio la troisième place aux trophées Med -IT 2010 organisés en parallèle au Salon international des nouvelles technologies de l'information et de la communication, auquel nous avons d' ailleurs participé. Pour Emploi Partner, prendre part à de tels évènements est primordial pour nous faire connaître d'abord et pour communiquer avec l'ensemble des acteurs dans le domaine de l'emploi; car souvent la communication a constitué le talent d'Achille des entreprises algériennes. Ce trophée dénote si besoin est qu'Emploi Partner ambitionne de se hisser au rang de l'excellence et de devenir leader dans le domaine, en se donnant les moyens. L'entreprise s'engage pour cela à mettre tout son savoir-faire au service des entreprises et de l'emploi. Ses équipes jeunes, dynamiques et compétentes oeuvrent à créer une synergie entre ceux qui sont à la recherche d'un emploi et les entreprises ; en faisant correspondre les meilleurs profils recherchés par les employeurs notamment grâce à un CV thèque. Cette fonction est remplie de manière optimum rendant les chances de trouver le poste parfait (pour les chercheurs d'emploi)et le candidat idéal pour les entreprises plus importantes. L'entreprise innovante propose des solutions pour quasiment toutes les préoccupations liées à l'emploi en évitant les démarches classiques, souvent lourdes et coûteuses. Emploi Partner se présente comme un partenaire de l'entreprise algérienne. En effet l'environnement économique des entreprises algériennes est difficile. Confrontées quotidiennement à la mondialisation des marchés, aux exigences croissantes des clients, à l'optimisation des organisations, elles perdent parfois de vue la gestion de leurs ressources humaines. Elle a pour ambition de créer avec l'entreprise une relation personnalisée et bâtir ensemble un partenariat durable pour développer l'efficacité des ressources humaines.Pour cela Emploi Partner met à leur disposition des outils RH permettant d'effectuer des recrutements de manière complètement indépendante. Dans ce sens cette jeune entreprise axe son action sur une parfaite connaissance et la maîtrise du fonctionnement des centres de contacts lequel favorise l'appropriation soutenue des idées et de la problématique des clients, ainsi qu'une forte implication et une relation privilégiée avec les clients permettent d'optimiser cette relation de confiance et de partenariat basée sur la pertinence des solutions.K.B.

Algerie Tébessa l'oléiculture




30 000 hectares délimités pour l'extension de l'oléiculture



Une nouvelle superficie de 30 000 hectares a été délimitée pour le développement de l'oléiculture dans la wilaya de Tébessa, dans le cadre des projections prévues pour la prochaine décennie. Selon M. Youcef Djeddam, conservateur des forêts les forestiers s'occuperont de la plantation de 18.000 ha et les services de l'agriculture de 12.000 ha. Ce responsable a rappelé que la dernière campagne 2009/2010 s'était soldée par la plantation de 450 ha, à raison de 1.000 plants par ha. La plupart de ces plantations ont été effectuées dans la partie sud de la wilaya, englobant les localités de Bir el Ater, Ferkane, Negrine et Oum Ali. La conservation des forêts compte également intensifier, à partir de la prochaine saison agricole, la plantation d'oliviers au nord de la wilaya, en encourageant l'investissement privé dans ce secteur, dans le but d'élever la production oléicole dans cette région, demeurée faible comparativement à la région sud où le développement de l'olivier participe également à la lutte contre la désertification et l'érosion. Le potentiel oléicole de la wilaya de Tébessa a connu un net accroissement, durant la dernière décennie, passant de 300 à plus de 7.000 ha. Cette évolution est le résultat de l'aide de l'Etat accordée aux producteurs au titre des divers dispositifs de soutien et au suivi rigoureux de l'itinéraire technique, assuré par les forestiers et les services de l'agriculture, a-t-on encore noté. Les oliveraies occupent plus de 70 % du total de la surface exploitée par l'arboriculture fruitière dans cette wilaya et les variétés les plus recherchées dans la wilaya sont le "Chemlel" et le "Fekani". La dernière récolte d'olives a enregistré un résultat jugé satisfaisant, évalué à plus de 120.000 quintaux. Les deux tiers de cette production ont été destinés à la consommation et le reste à l'extraction de l'huile d'olive. Cette récolte était consécutive à une meilleure répartition de la pluviométrie, ainsi qu'à la fertilisation du sol, obtenue durant la précédente saison agricole, apprend-on des mêmes responsables. En l'absence d'huileries ou de pressoirs dans la wilaya, les oléiculteurs se déplacent toujours à Guelma ou à Souk Ahras, pour la production d'huile.R.R.

Maman je pense à toi ton fils qui t'aime


Transgreen pour relier Desertec à l'Europe



Dans le cadre du Plan solaire méditerranéen (PSM), la France a lancé un nouveau projet de construction d’un réseau sous-marin de transport d'électricité de la rive sud de la Méditerranée vers l’Europe. Après le lancement il y a quelques mois du méga-projet "Desertec" par un consortium allemand pour utiliser les ressources solaires du Sahara pour alimenter l’Europe en électricité, c’est Transgreen qui est aujourd'hui en conception. Concurrence ou projets complémentaires?

Transgreen a été présenté officiellement le 25 mai lors de la réunion des ministres de l'Energie de l’Union pour la Méditerranée (UpM) au Caire. Pour cadre, seule une double ligne en courant alternatif d’une puissance de 1,4 GW relie actuellement l’Europe à l’Afrique, à travers la mer sous le détroit de Gibraltar. Le PSM prévoit le développement de 20 GW d'énergies renouvelables à horizon 2020 sur l'ensemble du pourtour du bassin méditerranéen. Une partie de cette production (5 GW) sera exportée vers l'Europe. Plusieurs projets d’interconnexion existent (Maroc-Espagne, Tunisie-Italie, …), mais Transgreen se veut le projet le plus ambitieux pour transporter cette électricité du sud vers le nord de la Méditerranée.
Dans un premier temps, sous l’égide d’Electricité de France (EDF) et de sa filiale, le Réseau de transport d'électricité (RTE), Transgreen réunira des sociétés fabricants des matériels, mais aussi des fournisseurs d'électricité et gestionnaires de réseau électrique.
De premier abord, ce projet Transgreen et le PSM en général, plutôt sous l'égide de la France, sembleraient vouloir concurrencer Desertec, projet initié par des entreprises allemandes. Mais les entreprises concernées démentent. Le groupe français Saint-Gobain fait bien partie du projet Desertec. Siemens aussi, mais l’entreprise allemande d'équipements électroniques et électrotechniques a également affirmé vouloir entrer dans un futur conssortium Transgreen.. Donc pas de réelle concurrence entre les deux méga-projets. Au contraire, l'un (Transgreen) permettra même d’acheminer en Europe, une partie de l’énergie engendrée par l'autre (Desertec), qui ambitionne de fournir d’ici 40 ans, depuis la région MENA, environ 15 % de l’énergie consommée par les Européens. Reste à définir les modalités de cette complémentarité entre l’initiative allemande et française.
Ibrahima Koné Copyright Yabiladi.com

Foire Internationale d’Alger



3ème Foire Internationale d’Alger: L’investissement, nouveau leitmotiv de la FIA

Sous le slogan «Algérie, des opportunités d’investissements stratégiques» La prochaine Foire Inter-nationale d’Alger qui ouvrira ses portes du 2 au 7 juin de cette année promet d’hors et déjà de faire fort. Ce rendez-vous économique national incontournable, accueillera à l’occasion de sa 43ème Edition des entreprises sous 43 bannières différentes, en majorité européennes. Avec un tel slogan, les organisateurs de la FIA comptent révolutionner un tant soit peu cet espace commercial menacé de léthargie, et affichent d’emblée leur objectif: passer d’un espace commercial à l’espace de coopération et d’investissement. C’est en tous cas ce qui a été confirmé jeudi par M. Mouloud Slimani responsable à la Safex sur les ondes de la radio chaîne III. «Nous allons passer de simples relations commerciales à des partenariats économiques proprement dits» a-t-il déclaré. Surtout que selon lui, le rendez vous se tient «dans une ambiance de pouvoir d’achat important».
Désormais, la priorité est donnée à l’investissement, si l’on en croit les propos du responsable de la Safex, y compris lors de ce rendez-vous tels que la Foire Internationale d’Alger. Nouveau leitmotiv des Autorités du pays, la FIA sera l’occasion pour ces dernières d’encourager cet investissement tant désiré. La foire sera également un terrain propice pour vulgariser le dispositif législatif qui le régie, et le promouvoit a travers les différentes institutions dont ce sont les prérogatives. A ce titre, tous les établissement concernés à l’image de l’Algex seront également de la partie.
Le plein de participants: un indicateur d’attractivité pour le marché algérienSelon M.Slimani, Directeur de la Promotion et de la Coopération à la Safex, la participation de tant de pays à la prochaine FIA , n’est qu’un indicateur de plus qui démontre de l’attractivité du marché algérien a l’extérieur. La ruée des entreprises étrangères vers notre pays n’est pas fortuite, elle indique bien d’une dynamique économique certaine de l’Algérie. En comparaison, lors de la décennie 90, pas moins de 3 Editions de la même foire internationale avaient été tout bonnement annulées faute de participation justement.
Aujourd’hui, non seulement les exposants étrangers sont de retour, mais les entreprises algériennes et plus particulièrement privées, ne sont pas en reste non plus. Elles seront d’ailleurs 393 à élire domicile le moment venu à la Safex, représentant 90% de la participation nationale. Part ne dépassait pas les 20% à la création de la foire. Une autre preuve que la structure économique même du pays a changé a expliqué M.Slimani.
Par ailleurs, les efforts de ces entreprises, leurs produits, ainsi que leurs politiques commerciales, seront exposé pour l’occasion, ce qui servira d’un bon baromètre pour mesurer l’état de développement du tissu de ces dernières par rapports a leurs homologues étrangers. Enfin, pour ce qui des secteurs représentés, M. Slimani a indiqué que 50% des participations étrangères ou locales, sont des groupes industriels (mécanique électronique agroalimentaire). A ce chiffre s’ajoute un autre indicateur important et pas des moindre.
Selon le même responsable, 60% des participations algériennes à la FIA sont des entreprises de partenariat avec des entreprises étrangères. Une nouvelle donne que les organisateurs n’ont pas manqué de relever. M. Slimania a conclu son exposé aux auditeurs de la Radio, par l’annonce d’un sondage dont toutes les entreprises intervenantes lors de cette foire sont parties prenantes. Ce dernier portera vraisemblablement sur le nombre des relations d’affaires susceptibles d’aboutir.
source: Le financier

Afrique cinquantenaire des indépendances


Afrique le cinquantenaire des indépendances.




Pour son second cinquantenaire, "l'Afrique noire est bien partie"



L'année 2010 marque pour une grande partie des pays africains, le cinquantenaire des indépendances. En 1960, notre univers était peuplé de héros africains qui avaient pour noms le Ghanéen, Nkrumah dont je me souviens très bien, aujourd'hui encore, du titre qu'il s'était donné, "l'Osagyefo", le Rédempteur, le Guinéen, Sékou Touré et le Congolais, Lumumba. La Tunisie avait parrainé l'entrée de ces pays à l'ONU et pris une part active à la naissance des nouveaux Etats, en formant leurs cadres et en participant aux missions des Casques bleus, au Congo, notamment. Mais les héros se sont révélés être de piètres dirigeants. A quelques exceptions près, ni les pionniers, ni leurs épigones civils ou militaires n'ont été en mesure d'offrir à leurs peuples ce qu'ils attendaient d'eux: la paix et la prospérité. Pendant un demi siècle, ce continent a été le champ clos de toutes les rivalités idéologiques et militaires entre l'est et l'ouest et le laboratoire des idéologies les plus farfelues. Du consciencisme de Nkrumah au socialisme africain de Nyerere, le leader tanzanien, l'Afrique a été la preuve par neuf de la faillite de tous les "ismes" et de leur inadéquation aux réalités de l'homme africain.
Ce cinquantenaire éveille en moi certains souvenirs personnels:
Nous sommes au début de l'année 1968, la France est en plein boom économique (c'était la période desTrente Glorieuses), son prestige à l'étranger et notamment dans ce qu'on appelait le Tiers-Monde, immense, grâce au Général de Gaulle, artisan de la décolonisation. Dans quelques mois, le pays sera secoué par une grave crise (mai 68). Mais pour l'instant tout baigne dans l'huile, les usines tournent à plein régime et le chômage est pratiquement inexistant. "La France s'ennuie", constate Pierre Viansson Ponté dans le Monde. Aucun évènement majeur en perspective avant les élections présidentielles de 1972. Si la grande masse est dépolitisée, deux grands dossiers accaparent l'attention de l'intelligentsia: la guerre du Vietnam avec l'intensification des combats et l'émergence du Tiers Monde. Parmi les sujets qui faisaient polémique s'agissant de ce dossier: le modèle de développement que devaient choisir les anciennes colonies. Fallait-il opter pour le libéralisme ou pour l'économie planifiée? Sous l'influence d'intellectuels français, comme De Bernis (qui avait ses entrées en Tunisie, pendant la période de collectivisation), Lotfallah Souleiman, un Trotskyste égyptien, Hervé Bourges (l'ancien président du CSA français) et l'économiste, Samir Amin, auteur de la thèse du centre et la périphérie, la majorité a opté pour la deuxième voie, alors que le libéralisme était rejeté, d'emblée parce qu'il était perçu, d'abord comme l'idéologie des anciennes puissances colonisatrices, ensuite comme un modèle inférieur au socialisme à la fois dans l'ordre de la morale et de l'efficacité. Mais dans les deux cas, on se contentait de faire du copier coller sans discernement et avec le zèle des néophytes. Seuls quelques intellectuels s'autorisaient quelques critiques sur ce mimétisme et osaient aller à contre-courant de l'idéologie dominante de l'époque
René Dumont, le visionnaire
Nous sommes donc en février 1968. Dans la grande salle du Centre de Conférences de l'avenue Kléber qui abritera dans quelques mois les pourparlers américano-vietnamiens, un agronome français, René Dumont est invité pour la énième fois à parler de son livre "L'Afrique noire est mal partie", livre iconoclaste, véritable pavé jeté dans la mare des idées reçues de l'époque, publié en 1962, soit deux ans après les indépendances. Six ans après, les clameurs suscitées par l'ouvrage n'étaient pas près de se calmer. Dumont était connu pour son franc parler (invité en Tunisie en 1965, il avait demandé à consulter des statistiques sur les coopératives. Après avoir lu les chiffres, il se tourna vers ses interlocuteurs et leur fit part de son incrédulité: "ces chiffres sont trop précis pour être vrais"), et ses idées avant-gardistes: écologiste avant l'heure, il prônait un développement équilibré, ami de la nature et tenant compte des mentalités et des réalités du pays.
C'est ce qu'il a écrit dans son livre. Le fait qu'il ait provoqué un tollé au point d'avoir été sommé par l'Association des Etudiants Africains de France, montre bien, le climat d'intolérance qui régnait alors et la force des idéologies élevées au rang de science exacte et parfois même de religion. Dumont, avec sa crinière blanche et sa voix rauque aura, devant une salle pleine à craquer, beau jeu de tailler en pièces les thèses de ses contempteurs. L'auteur récidivera quelques années plus tard en publiant un autre livre dans la même veine "L'utopie ou la mort" où il reviendra sur les thèmes qui lui sont chers: développement durable, contrôle des naissances, démocratie, bonne gouvernance etc... René Dumont est décédé en 2001, presque centenaire.
Aujourd'hui, la majorité des pays africains entament le deuxième cinquantenaire de leurs indépendances dans de meilleures conditions. Des taux de croissance très respectables et une démographie maîtrisée dans certains pays ou en passe de l'être dans d'autres, grâce notamment à l'expertise tunisienne ( de 222 millions d'habitants en 1950, la population africaine est passée à un milliard en 2010 alors que la production alimentaire n'a augmenté que de 2,7 fois dans le même intervalle). Des défis que les pays africains auront à coeur de relever. Revenus de leurs illusions passées, Ils n'auront pas besoin d'un autre René Dumont.
Hédi

Le Festival Méditerranéen de la Gastronomie






Poissons à gogo à Bizerte !
Bizerte, la capitale du nord, est en train de vivre pour quelques jours, du 27 au 30 mai, aux goûts et saveurs des mets qui sont cuisinés durant le Festival Méditerranéen de la Gastronomie. Ainsi donc, toutes les recettes de la région seront dévoilées au public et à tous les participants qui viennent d’Espagne, France, Italie, Turquie, Liban, Algérie et Maroc.

Les sept pays méditerranéens participent avec la Tunisie à cette première session du festival de l'art culinaire méditerranéen sous les remparts de la médina de Bizerte ainsi que sur le large quai de son vieux port.

Organisé par l'Association de sauvegarde de la médina de Bizerte, en collaboration avec l'Institut méditerranéen de l'art culinaire, ce festival vise à mettre en exergue les spécificités de la ville et de la région, ainsi que la mise en valeur du patrimoine culturel, et son exploitation dans la diversification du produit touristique, sans oublier la dynamisation de l'activité commerciale et économique dans le gouvernorat.

Le thème principal de cette première session qui porte sur ''les pâtes et leurs dérivés'', comporte l'organisation d'une compétition entre les pays participants, consistant en la préparation de mets issus du patrimoine culinaire de chaque pays. Des prix sont prévus pour les trois meilleurs plats. Les cuisiniers de tous les pays préparent et présentent leurs mets chaque jour de midi à 21h dans la médina de Bizerte, directement devant les visiteurs.

Cette session coïncide avec la période propice à l’arrivée de la ‘’mendole’’ aux côtes de Bizerte, un vrai festin pour les pêcheurs et les consommateurs. La mendole c’est ce délicieux poisson dont on raffole, surtout la femelle qui traine dans ses entrailles une grande quantité d’œufs. Pour nommer la mendole, on dira Chawri à Bizerte, Zmimra à Ras Djebel, Jamour à Ghar El Melh et Zarga à Métline

Si vous ne connaissez pas le Chawri, si vous ne l’avez jamais goûté, alors je vous conseille d’y aller prendre une vraie cuite, vous en garderez un très bon souvenir.


A.C

Le Plan solaire méditerranéen



Le Plan solaire méditerranéen attire de plus en plus les investisseurs

La terre ou l'eau font souvent l'objet de conflits. En revanche, le soleil brille pour tous et le vent n'appartient à personne. C'est pourquoi le Plan solaire méditerranéen avance sans subir trop de vicissitudes politiques de l'Union pour la Méditerranée (UPM), dont il est un des axes de travail.
Jeudi 27 mai, à Marseille, lors du forum de l'UPM, ce plan occupait une bonne place dans les débats. Au-delà des stratégies nationales pour les énergies vertes définies ces derniers mois par les pays méditerranéens, acteurs publics et investisseurs souhaitent que se dégage un cadre technique, réglementaire et financier pour accueillir des projets moteurs. La présentation, jeudi, de Transgreen, consortium d'entreprises destiné à favoriser la création de liaisons sous-marines transméditerranéennes de transport d'électricité, va dans ce sens.
Formulé lors de la naissance de l'UPM en juillet 2008, le Plan solaire méditerranéen part d'une idée simple. Les pays du sud et de l'est de la Méditerranée disposent d'un potentiel important en énergie verte, notamment solaire et éolienne, et leur demande en électricité va fortement progresser dans les années à venir.
Parallèlement, sous l'impulsion du "paquet énergie-climat" adopté en 2008 par l'Union européenne, les pays du nord de la Méditerranée cherchent à intégrer une part croissante d'électricité verte dans leur consommation, au moins 20 % en 2020. D'où l'idée d'un partenariat entre les 43 pays riverains pour tirer parti de ce potentiel, tout en favorisant des solutions d'efficacité énergétique. L'initiative concrétisée, via des accords multilatéraux ou bilatéraux, a un objectif : l'installation dans les pays du Maghreb et du Machrek d'une capacité en énergies renouvelables de 20 gigawatts (GW) en 2020, dont une partie (environ 5 GW) a vocation à être exportée vers l'Europe, afin de garantir la rentabilité des projets.
OUTILS DE FINANCEMENT
Deux points sont centraux dans le déploiement du plan : l'interconnexion et le renforcement des réseaux nationaux ; et la mise en place de financements.
Né sous l'impulsion de la France, mais ouvert à des acteurs européens et méditerranéens, le consortium Transgreen se veut complémentaire du projet d'origine allemande Desertec, qui entend créer des sites éoliens et solaires en Afrique du Nord. Transgreen vise à établir "un schéma directeur" de liaisons de transport d'électricité Nord-Sud, qui donne un "cadre stable propice aux investissements", selon Christian Stoffaës, son directeur exécutif.
Le Forum de Marseille a aussi été l'occasion de présenter plusieurs outils de financement. Reste à trouver la "bonne articulation entre ces offres, qu'elles viennent de bailleurs internationaux, de fonds privés et souverains, ou d'un fonds carbone", note Philippe Lorec, du ministère français de l'écologie. D'autant que les plans nationaux ont des profils et un état d'avancement très variés, du plan marocain qui veut générer 2 GW d'électricité verte en 2020 à partir de cinq grands projets solaires, jusqu'au plan tunisien, qui mélange efficacité énergétique et énergie renouvelable autour de 40 projets de taille moyenne.
Les dossiers pourront bénéficier des mécanismes du dispositif européen de 2008, qui permet à un pays d'inclure dans ses objectifs d'énergie renouvelable de l'électricité verte venant de pays tiers. Mais certains projets suscitent des interrogations. Ainsi, l'Italie envisage des accords d'interconnexion avec des pays méditerranéens, pour importer de l'électricité dont une partie pourrait avoir été produite avec des énergies fossiles...
Bertrand d'Armagnac

Algerie 2ème édition du Salon Algérien de l’Exportation "DJAZAIR EXPORT" - Alger : 03 au 06 juin 2010

2ème édition du Salon Algérien de l’Exportation "DJAZAIR EXPORT" - Alger : 03 au 06 juin 2010 au Pavillon « S », Palais des Expositions – Pin Maritimes -SAFEX ... au côté de nos partenaires ALGEX et OPTIMEXPORT
Le Salon "DJAZAIR EXPORT" est la vitrine de l’économie algérienne en émergence et de son potentiel à l’export ; c’est aussi le rendez-vous annuel des professionnels de l’exportation en Algérie.
Pratiques entrepreneuriales et croissance" 30 et 31 mai Alger
www.mdi-alger.com
Pratiques entrepreneuriales : Quels enjeux pour l’innovation et la croissance économique en Algérie?» sera le thème du IXème symposium international de MDI-Business School annoncé pour la fin de ce mois à l’hôtel Hilton d’Alger. L’organisation de ce neuvième symposium est soutenue par le Forums des chefs d’entreprises (FCE). Il verra la participation d’une armada d’économistes des universités de France et de Canada qui essayeront durant deux jours de poser les jalons d’une réflexion autour des pratiques entrepreneuriales : Qui sont les entrepreneurs ? Comment perçoivent-ils les opportunités ? Comment assurent-ils le développement de leur entreprise ? Quel rôle jouent-ils dans l’innovation et la croissance? En réalité ce symposium va proposer d’aller au-delà de ces questionnements primaires et de s’intéresser aux caractéristiques économiques et environnementales qui peuvent avoir une influence sur le processus d’entrepreneuriat en Algérie. Dans un contexte marqué par la mondialisation et une crise de «confiance» la promotion de l’entrepreneuriat et la culture entrepreneuriale constituent un axe central pour favoriser la croissance économique et l’édification d’un tissu économique viable. De plus en plus, l’entrepreneuriat est vu comme un levier important pour «booster» le dynamisme économique d’un pays. Plus particulièrement, l’entrepreneur est considéré comme étant l’acteur majeur de ce dynamisme tant espéré par les états...», précisent les organisateurs. Dans un pays comme l’Algérie, la dépense publique est considérée comme le «moteur» de la croissance économique du pays. Or, la dynamique entrepreneuriale peut constituer un levier important pour la croissance économique. Et dans cette perspective, certaines lacunes sont observées dans l’environnement entrepreneurial et se situent à deux niveaux distincts. «Le premier, est relatif à l’enseignement des pratiques entrepreneuriales au sein des établissements d’enseignement public ». De fait, la pédagogie est un autre élément important lorsqu’il s’agit d’entrepreneuriat. Elle est au cœur du défi entrepreneurial. Il semble nécessaire de se pencher sur des questions relatives à l’instauration d’une culture entrepreneuriale, afin de motiver les étudiants à entreprendre des projets innovateurs. Le second, niveau est celui de la légitimité de la place de l’entrepreneur. « Il est de fait indispensable que les décideurs acceptent de donner une place légitime aux entrepreneurs dans leurs efforts pour améliorer la croissance économique». Les objectifs de ce symposium tournent autour de l’élaboration d’un état des lieux des pratiques et des approches en entrepreneuriat; l’appréhension des différentes dimensions de l’entrepreneuriat : innovantes, humaines, sociales, organisationnelles; Cerner les enjeux actuels de l’Entrepreneuriat, en particulier dans un contexte marqué par la mondialisation et l’économie fondée sur la connaissance, partager les expériences en matière d’Entrepreneuriat et de culture entrepreneuriale, et identifier les mesures visant à mutualiser ce savoir-faire. Des communications théoriques permettant de faire un état des lieux autour du processus d’entrepreneuriat, ses différentes approches et comment il peut être influencé par certains phénomènes sont programmées au cours de ce symposium.
Bien cordialementBureau REAGE
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Algerie Mr Halim Benatallah, un spécialiste de l’Europe


Salim Tamani
Pousser les universitaires à tenter l'aventure de l'entrepreneuriat

Mr
Halim Benatallah fait son entrée dans le gouvernement. L’ancien ambassadeur d’Algérie à Bruxelles de 2002 à 2008 prend le portefeuille du secrétariat d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l’étranger. Ce diplomate a eu à gérer le dossier de l’accord d’association avec l’Union européenne en vigueur depuis 2005.Auparavant, il a été à la tête de la direction générale Europe au ministère des Affaires étrangères. Halim Benatallah s’occupera désormais des Algériens résidant à l’étranger. Et ils sont nombreux ; la quasi-majorité est installée dans le Vieux Continent. Selon les dernières statistiques, la diaspora algérienne représente une communauté de 7 millions de résidents à l’étranger. Au-delà de ses compétences avérées dans la négociation et sa rigueur dans la prise en charge de dossiers lourds, Halim Benatallah aura pour ainsi dire du pain sur la planche. Les problèmes de la communauté nationale à l’étranger sont multiples. En plus des tracasseries consulaires et auxquelles il faudrait apporter en premier lieu des solutions urgentes, il s’agira sans doute de canaliser les compétences nationales, cadres et experts, qui souhaiteraient revenir au pays mais qui ne trouvent pas encore un écho favorable d’autant que le gouvernement ne cesse de déployer des efforts en vue de faire participer l’intelligentsia algérienne établie à l’étranger dans les projets de développement national. Halim Benatallah connaît parfaitement le terrain pour avoir été pendant des années ambassadeur à Bruxelles. Et c’est sans doute en connaissance de cause que sa nomination à ce poste a été décidée.Le ministère des Affaires étrangères, qui se voit réhabilité dans sa compétence de gestion de la communauté nationale à l’étranger, peut s’atteler désormais au règlement des doléances émises par celle-ci. Le département revient ainsi à la diplomatie après avoir été quasiment abandonné au sein du département de la Solidarité nationale dont les compétences à l’extérieur sont quasiment nulles.

Algérie inauguration du 2e Festival culturel international de la calligraphie arabe





Algérie – Le 2è Festival culturel international de la calligraphie arabe, organisé du 26 mai au 2 juin 2010 à Alger, s’est ouvert mercredi soir au Musée national de l’enluminure, de la miniature et de la calligraphie.Le festival, auquel participent cinquante-huit calligraphes nationaux et quarante artistes étrangers venus de vingt-deux pays a été inauguré par M. Abdelaziz Belkhadem, ministre d’Etat, représentant personnel du président de la République et par Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture.
Le nombre total d’oeuvres exposées est constitué de cent-seize tableaux, chaque artiste national ou étranger a participé avec deux calligraphies, de style classique et/ou contemporain.

Algerie Gosto: Plus de 125 cavaliers au concours du Dahra





Exceptionnel. La Garde républicaine a déplacé pas moins de 18 chevaux, soit trois fois plus que d’habitude, au concours de sauts d’obstacles du Dahra, dont les épreuves ont débuté hier et s’étaleront jusqu’au samedi 29 mai.Alors qu’il y a à peine deux mois, seuls 35 chevaux avaient participé au récent concours organisé à Alger, ils seront plus de 125 ce week-end à Mostaganem ! A noter par ailleurs la participation exceptionnelle des clubs de Constantine et d’Annaba. Une affluence record qui a davantage motivé les cavaliers du « Farès El Mestghanemi » travaillant sans relâche afin d’offrir les meilleures conditions d’accueil et de compétition. « Aucun cheval ne passera la nuit à la belle étoile, promet Mounir Zerhouni, le président du club. En cas de nécessité, ce seront les nôtres qui seront attachés en plein air ! » Un des plus anciens moniteurs de cavalerie du pays, Abdelkader Chleff, assure de son côté que « toutes les montures de nos hôtes seront logées dans nos écuries, c’est la moindre des courtoisies ».
Seule ombre au spectacle : les défaillances dans l’organisation, en particulier dans le transport des chevaux, une mission qui relève de la compétence de la Fédération équestre algérienne. De nombreux participants soulignent que pour le volet transport, « chaque club débourse un forfait annuel de 50 000 DA, qu’il verse au compte de la Fédération équestre algérienne ». A moins de 24 heures de la validation des engagements, manquaient à l’appel les chevaux des clubs de Tiaret, de Sidi Bel Abbès, de Tlemcen et de Blida, dont le camion était attendu pour la nuit de mardi à mercredi.
Curieusement, l’arrivée en force des cavaliers de la Garde républicaine ne semble pas embarrasser les concurrents des autres clubs. Pourtant, ce très sportif bruit de bottes n’est pas banal. Ici, tout le monde parle d’un véritable projet de redéploiement de l’équitation militaire à travers le pays. La venue de ces 18 cavaliers du Haras El Djemhouri, le temps d’un week-end équestre à Mostaganem, ne serait que le signe avant-coureur de cette nouvelle ambition.
source: Elwatan

Bejaia rend hommage à Kaci Abdjaoui et Arezki Bouzid




BEJAIA – Une soirée hommage a été rendue jeudi à la maison de la culture de Bejaia, à deux figures de proue de la chanson Kabyle, Kaci Abdjaoui et Arezki Bouzid, et ce, en présence d’un nombreux public, venu redécouvrir, leurs airs qui malgré les années n’ont pas pris une seule ride.
« M’laayoun Taous », chanté quasiment dans toutes les chaumières et modulé telle une aubade depuis quasiment un demi-siècle en est de ceux-là. Les spectateurs, entrainés par la voix chaude de H’Sinou, l’ont répété a capella des minutes durant sans la moindre aide.
L’étonnant dans l’histoire, c’est que la reprise a été l’apanage de la nouvelle génération qui a donné la preuve de son intérêt et son attachement
à ce qui est supposé être l’ancien répertoire de la chanson Kabyle. Arezki Bouzid, qui était dans la salle, en avait les larmes aux yeux mais aussi le sourire. « C’est inouï », répétait-t-il simplement ravi. « Je renais. C’est le plus beau jour de ma vie. Merci à tous »", a-t-il susurré au micro, totalement sous l’emprise de l’émotion, promettant en guise de gratitude, de revenir sur scène avec de nouvelles chansons.
A 74 ans, l’artiste a encore bon pied, bon £il et l’allure d’un dandy. Portant un costume clair sur fond de chemise et cravate noires, et auréolé d’un chapeau à la couleur de son complet, Da Arezki, n’a rien perdu de sa verve ou de sa tonicité.
Invité a s’exprimer sur l’hommage qui lui est rendu, il en a profité, pour en faire la démonstration, exécutant admirablement un autre grand titre de son répertoire « Aouina yu ghalène dha tir » (si je pouvais être oiseau), une complainte sur l’émigration. L’initiative n’a pas raté et a suscité le même engouement et le même entrain que « M’layoun Taous », mais a prouvé, surtout, que le personnage est en mesure de chauffer bien des salles.
Arezki Bouzid, cumule une carrière de 51 ans de générosité et de don de soi. Il a côtoyé les grands, notamment Slimane Azem, Cheikh Nordine, Idhebalen, et en a tiré la quintessence.
Son répertoire, composé d’une centaine de chansons, est une boite à succès, dédié à l’amour, au mal être, à l’exil ou au pays qui souffrait des affres du colonialisme. Ce dernier thème, l’obnubilait plus que tout, a tel point qu’il finit par laisser tomber le micro pour rejoindre les rangs actifs de la résistance. Militant à la fédération de France du FLN, il rejoint la wilaya III historique entre 1955 et 1962, ou affecté sous les ordres du colonel Amirouche il se distingua par ses actes de bravoure et ses qualités de chef.
Après l’indépendance, il reprend le chemin de la création, mais se consacrant davantage à l’animation et à l’encadrement juvénile. Il a été, à la fois, chanteur, compositeur et interprète.
La soirée a donné l’opportunité à l’assistance de connaitre son formidable parcours, non seulement par la reprise de ses chansons par les chanteurs du cru mais aussi grâce au montage d’un documentaire, réalisé expressément par le service de communication de la wilaya, qui en retracé chacune des étapes.
Cet hommage a également fait la part belle à l’autre artiste qui n’est autre que Kaci Abdjaoui, absent pour cause de maladie, mais dont le dénominateur commun avec Arezki Bouzid reste cette générosité pour l’art de la chanson, que tous les deux ont poussé jusqu’à son firmament.
Kaci Abdjaoui, de son vrai nom, Dehouche Belkacem, agé de 65 ans, a produit également un bouquet de chansons à succès hors pair dont le parfum reste toujours aussi vivace et prenant qu’a leurs sorties.
Il est en effet auteur-compositeur d’une pléiade de 115 £uvres musicales dont quelques unes à l’instar de « A yellis n’t'murth » (fille de mon pays), « Ufigh
taqchicht deg cherchour » (la fille de la fontaine), un poème écrit par Muhand u-M’hend, ou encore « l’mahnaw » constituent des morceaux d’anthologie, restés aussi frais que jamais.
Kaci Abdjaoui, qui a egalement connu les affres de l’émigration, s’est essayé au théatre, a dirigé des orchestres, et contribué à l’établissement de l’age d’or de la chanson kabyle de l’exil.
Intervenant par téléphone depuis Paris, ou il se trouve en convalescence, Kaci Abdjaoui, s’est dit très ému par cet hommage, promettant à son tour de poursuivre son art dès sa remise sur pied.
Cette soirée s’est déclinée en tours de chants, entonnés par des chanteurs du cru, projections vidéo sur le parcours des deux artistes, danses folkloriques exécutées par des troupes de Seddouk et Aokas, montages poétiques, et remises de cadeaux.
L’hommage a été l’oeuvre de la wilaya, en collaboration avec la direction de la jeunesse et des sports, et la maison de jeunes d’El Kseur.
source: APS

village de Sidi Bakhti le vieux moulin suscite la nostalgie




Un vieux moulin, quatre ans après sa fermeture, continue de susciter un sentiment de nostalgie auprès des habitants du village de Sidi Bakhti, non loin d’Oran.
Datant de 1949, il reste l’un des lieux vivants de ce village de la commune de Aïn El Kerma, pratiquement hors du temps et de l’espace, à une dizaine de kilomètres au nord de Boutlelis (Oran). Un moulin qui représente, pour la population locale, un lieu chargé d’histoire, considéré comme un haut-lieu de la Révolution de novembre 1954, a indiqué Saïd Cheraïr, qui se bat pour en faire un patrimoine d’exception. Ce sentiment d’attachement à ce moulin s’est renforcé davantage avec le passage d’une équipe italienne qui a tourné, dernièrement à Sidi Bakhti, quelques séquences du film Le premier homme de Gianni Amélio, adapté de l’œuvre d’Albert Camus.

algerie Sid-Ali Dziri chante l’Equipe nationale



Trois voix autour d’un même idéal
,Alors qu’il ne reste plus que quelques jours avant le coup d’envoi de la Coupe du monde de football 2010, les artistes algériens, toujours sous le flux de l’inspiration, continuent à produire chansons sur chansons, à la gloire de notre onze national. Le dernier en date - et sans doute le premier à avoir chanté sur l’équipe nationale -, c’est Sid-Ali Dziri qui mettra sur le marché dans les très prochains jours un nouveau titre au thème très évocateur : Wayli, wayla, open the door, ya Mandela.La chanson figurera dans une compilation dédiée à l’équipe nationale de football. L’originalité de cette chanson, c’est qu’elle est interprétée par un trio, en l’occurrence Dziri, cheb Nassim, un jeune raïman établi à Londres et Inès, une jeune chanteuse camerounaise à la voix enivrante. L’idée est née par le plus pur des hasards, suite à la rencontre de Sid-Ali Dziri avec Ibrahim, un jeune Africain étudiant en Algérie. Le chanteur propose alors à l’étudiant s’il était intéressé par une figuration au sein de son prochain clip. Tout en acceptant la proposition de l’artiste, Ibrahim lui présentera tout un groupe de jeunes étudiants de nationalités africaines différentes qui prendront part au tournage dont Inès.Les paroles sont alors écrites à quatre mains par Sid-Ali Dziri et Chérif Ayoub, un parolier qui a, à son actif, une belle panoplie de chansons sur le football. Une fois le texte prêt, Dziri compose la musique puis, le trio rentre en studio pour enregistrer. Ensuite, ils s’en remettent à un professionnel, en l’occurrence Riad Bouattou de RCProductions qui se chargera de la réalisation et production du vidéo-clip de la chanson. C’est sur le site paradisiaque de La Corne d’Or, à Tipasa que sera tourné le clip, un clip réalisé dans des conditions idéales par une équipe de véritables professionnels. Dans cette chanson interprétée en arabe et en français, il est question de l’Algérie, de l’emblème national, de la jeunesse et de l’équipe algérienne de football. Avec son rythme entraînant, nul doute que Wayli, wayla, open the door, ya Mandela sera l’un des tubes de cet été sud africain. Il faut dire que Sidi-Ali Dziri connaît bien son sujet puisqu’il chante depuis son jeune âge. Achetant son premier instrument musical – un accordéon -, à l’âge de 17 ans, il commence alors à pianoter sur le clavier ses premières notes musicales. Petit à petit, il se prend d’une réelle passion pour la musique, il intègre la maison de jeunes du Ruisseau où il répète en compagnie de son ami Maniche le percussionniste. Gagnant en assurance, Sid-Ali veut coûte que coûte constituer un groupe. Il emprunte, donc, de l’argent auprès de son père, achète plusieurs instruments de musique et met sur pied un orchestre qu’il baptise «El-Amel». Cette formation participe en 1984-1985 à un festival organisé par le Comité des fêtes de la ville d’Alger. El-Amel est alors classé 7e parmi 47 groupes dont Imazighen Imoula, Thagrawla…Le groupe est découvert par le regretté Rachid Baba Ahmed qui lui propose d’enregistrer un album dans son nouveau studio. La première K7 qui compte, entre autres Ya mimouna diaf rebbi et Ya chikh tolba, barkak mel mnamat sera un véritable succès. L’artiste enchaînera les albums en 91, 99 et 2000 (dédiée au CRB), 2004 (pour l’OMR), 2005 (à la gloire de la JSK et de l’ESS)…Pour ce qui est de l’équipe nationale, il enregistre en 2004, un album à l’occasion de la qualification des Fennecs pour la coupe d’Afrique. Edité à 100 000 exemplaires, l’opus est distribué gracieusement aux fans des Verts. Il réédite l’exploit en 2009, à l’occasion du match Algérie-Egypte. Sid-Ali Dziri qui est un chanteur très populaire espère trouver des sponsors pour éditer Wayli, wayla, open the door, ya Mandela et le mettre sur le marché avec les joutes footballistiques, comme ce fut le cas pour ses précédents albums. Tout en remerciant l’OMRuisseau qui a assuré le transport des figurants dans le clip, ainsi que M. Salem Bourahla qui a financé l’aspect technique, Sid-Ali Dziri lance un appel à tous ceux qui ont la passion des Verts. Hassina A.
29-05-2010