PATRICK LE BERRIGAUD EUROPE fédérale/UNION POUR LA MEDITERANNEE consultant ingenieur conseil
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Les îles européennes se déclarent prêtes à saisir les opportunités du développement durable… [Fenêtre sur l'Europe] Réunies à Ponta Delgada dans le cadre de la 30ème conférence annuelle de la Commission des Iles de la CRPM, les autorités régionales des îles européennes se sont déclarées déterminées à saisir toutes les opportunités d’une politique de développement durable, considérant que cette dernière – outre ses mérites intrinsèques – pouvait être un facteur important de renforcement de la cohésion économique, sociale, et territoriale au sein de l’UE. "Le développement des énergies renouvelables, la promotion d’un tourisme soucieux de l’environnement, ou encore la protection des espaces marins et la bonne gestion des ressources halieutiques sont des questions à la croisée des chemins entre développement soutenable et cohésion territoriale" a remarqué Alex MacDonald, Convener des Hébrides Extérieures et Président sortant de la Commission des Iles."Toutefois nous ne pourrons saisir ces opportunités qu’à deux conditions. D’une part nos populations et nos industries doivent être pleinement impliquées dans cette stratégie, ce qui ne sera possible que si elles ont l’espoir d’en retirer des bénéfices tangibles sur le plan économique et social, car faire des îles des territoires attractifs, ce n’est pas en faire des réserves d’indiens !"."D’autre part" – a ajouté le Président MacDonald – "il faut que l’Union européenne mette en œuvre un cadre adapté – politique, économique, financier – pour répondre aux contraintes spécifiques de nos territoires, qui exigent souvent des efforts particuliers."Développement des réseaux transeuropéens en matière de transport et d’énergie, résolution des obstacles administratifs, approche intégrée de la part des différentes politiques de l’UE, ou même utilisation d’outils statistiques mieux adaptés pour mieux cerner les réalités insulaires, telles sont quelques unes des idées qui ont été développées lors de la conférence des Açores. Il convient par ailleurs de souligner le soutien apporté par la Commission des Iles á l´initiative ISLE-PACT qui se donne pour objectifs de réduire de 20% les émissions de CO2 dans les régions insulaires en développant fortement les énergies renouvelables. Enfin, les participants ont déclaré attendre avec un intérêt tout particulier les propositions de la Commission européenne quant à l’avenir de la politique de cohésion au-delà de 2013, et compte bien que celles-ci prendront en compte les dispositions du nouvel article 174 du Traité de Lisbonne. Pour sa part le Président Carlos César, Président du Gouvernement des Açores, a tenu á préciser, en accueillant les délégués : " « «Îles» et «Régions Ultrapériphériques» doivent maintenant relever les défis issus de la nouvelle structure institutionnelle de l'Union, au moment même de la Crise et de la future mise en œuvre des politiques de l'UE. C'est dans ce contexte de nouveaux défis, et avec une ambition renouvelée, que je tiens à confirmer officiellement ma volonté d'assumer la présidence de la commission des îles au cours du prochain mandat."Pour plus d'informations : http://www.crpm.org/
Près de 400 000 visiteurs attendus La 43e Foire internationale d’Alger (FIA) se tiendra du 2 au 7 juin au Palais des expositions (Pins maritimes) avec la participation d’une quarantaine de pays sur une superficie de 51 764 m2. C’est ce qu’a indiqué, hier, le directeur de la promotion et de la coopération à la Safex, Mouloud Slimani, lors d’une conférence de presse consacrée à cet événement économique. Le conférencier a précisé que le nombre des participants a nettement progressé par rapport à la dernière édition, passant de 400 à 423 exposants. Il a en outre estimé que la participation nationale est «dominée par le secteur privé», avec 368 exposants sur une superficie de 34 333 m2. Le secteur le plus représentatif de la participation nationale demeure le secteur dit de «partenariat» qui n’est pas en fait un secteur d’activité au sens classique du terme. Pour ce qui concerne la participation étrangère, il a indiqué que le nombre des firmes étrangères est estimé à 55, issues de différents pays. Ainsi, la Chine sera en force avec 150 exposants et 350 hommes d’affaires occupant une superficie de 2.476 m2 ,suivie de la France et l’Italie avec respectivement 78 et 68 entreprises, a t-il précisé. Les pays arabes seront également présents à la 43e FIA, à savoir, la Jordanie qui est l’invité d’honneur pour cette nouvelle édition, la Syrie, le Maroc, le Tunisie, la Libye, le Soudan, le Yémen, la Palestine et la Mauritanie. Certains pays, absents depuis longtemps, reviennent à la FIA, comme la Serbie, le Cameroun et le Mozambique. Parmi les secteurs qui seront représentés figurent notamment l’agroalimentaire, l’énergie, la chimie et la pétrochimie, les matériels pour les collectivités, les matériaux de construction, les industries électriques et électroniques, les textiles et les cuirs, l’ameublement, les services, la mécanique, la sidérurgie, la métallurgie et l’artisanat. M. Slimani a par ailleurs affirmé que le thème de ce rendez vous international annuel, sera consacré aux «opportunités de partenariat stratégiques», en prévoyant que le nombre des visiteurs attendus à cette édition, devait passer les 400 000 personnes. Saisissant cette occasion, le directeur général du commerce extérieur au ministère, Chérif Zaâf a souligné que la FIA est le rendez-vous incontournable pour saisir les opportunités d’affaires et de partenariat. Cette manifestation représente «un baromètre de l’économie nationale» dira M. Zaâf, qui n’a pas manqué d’affirmer «Nous avons remarqué un engouement de plus en plus fort de la part des entreprises étrangères», qui ont pris conscience des opportunités offertes par notre marché, le plus important du Maghreb. En marge de la FIA, plusieurs rencontres d’affaires sont déjà programmées par la Tchéquie, la Serbie et le Portugal aux visiteurs professionnels. Enfin pour pouvoir accueillir les visiteurs attendus pour cette manifestation, plusieurs mesures ont été prises par l’organisateur dont l’augmentation de 50% de la capacité des parkings. Nassima B. 25-05-2010
Mustapha Mekideche :«L'Algérie a une chance historique de diversifier son économie»L'Algérie a adopté avant-hier un programme d'investissement public doté d'une enveloppe financière de 286 milliards de dollars (21 214 milliards de dinars). Un budget de 130 milliards de dollars (9700 milliards DA) est destiné à parachever les grands projets déjà entamés. Le plan prévoit aussi de soutenir l'emploi et les petites et moyennes entreprises. Dans cet entretien, le docteur Mustapha Mekideche précise qu'il s'agit du plus fort niveau de financement public jamais réalisé par l'Algérie depuis l'indépendance.Le Conseil des ministres a adopté un programme d'investissement public de l'ordre de 286 milliards de dollars pour la période 2010/2014. Quel est votre point de vue sur l'engagement de l'Etat en matière de financement des projets structurants ?Je crois que cela était attendu. En revanche, ce qui l'était moins, c'est l'ampleur du programme puisqu'il a été doublé, comparativement au précèdent. Le tout est de savoir si les leçons des insuffisances constatées lors de l'exécution du précèdent programme 2004/2009 ont été totalement tirées.Selon vous, quel serait l'impact d'un programme sur la société et l'économie algériennes ?D'abord, je ne suis pas de ceux qui considèrent que les ressources provenant des hydrocarbures sont une malédiction pour le pays. Même s’il faut tarir les nombreuses sources de rente, dont certaines se traduisent par une corruption aux facettes multiples. Au contraire, c'est une chance historique pour réaliser les retards économiques et sociaux, tout en restant vigilant sur la gestion de l'inflation et l'appui le plus possible sur les ressources et moyens locaux.Pensez-vous que les entreprises algériennes peuvent bénéficier de ce programme ? Quelles seront les conditions nécessaires ?Précisément, il faut réduire le recours au reste du monde dans la réalisation de ce programme, car cela constitue l'enjeu majeur, de mon point de vue. C'est pour cela que je relève positivement le niveau des ressources consacrées au développement humain (éducation, recherche, formation professionnelle et santé) de l'ordre de la moitié. Dans le même ordre d'idées, la nouveauté réside cette fois-ci dans le soutien prévu aux PME et aux entreprises publiques porteuses de marchés. Sinon, c'est le recours au marché extérieur, ce qui rendrait plus problématique l'objectif de création de 3 millions d'emplois à l'horizon 2014, soit 600 000 par an.Comment analysez-vous l'acte d'investir de l'Etat algérien, surtout dans le cadre de cette conjoncture de crise économique mondiale ?Chaque pays a sa trajectoire économique historique. A titre d'exemple, je vous rappelle qu'il n'y a pas si longtemps, l'Espagne était considérée comme le modèle par excellence de réussite économique. Ce pays se trouve en 2010 avec 20% de taux de chômage et déjà sous les «conseils» du Fonds monétaire international qui lui dicte de revoir sa copie. L'Algérie a donc cette chance historique de diversifier son économie en s'appuyant sur la rente des hydrocarbures. Elle peut le faire sous la contrainte de l'efficacité de son capital humain : qualité de l'enseignement et soutien sans faille aux PME et émergence de champions économiques. Il faut aussi assurer les équilibres sociaux avec en priorité l'accès au logement dont la construction d'un marché solvable est un impératif. La croissance durable ne peut se construire sans la cohésion sociale. Propos recueillis parNassima Bensalem
Le barrage de Safsaf El Oussera réceptionné fin 2010
Les efforts consentis pour le développement des infrastructures commencent à porter leurs fruits, notamment pour ce qui est du secteur de l'hydraulique. Ainsi, le directeur de l'Hydraulique (DHW) de la wilaya de Tébessa a annoncé, hier, que le barrage de Safsaf El-Oussera (50 km au sud de Tébessa), d'une capacité de retenue de 20 millions de m3, sera réceptionné fin 2010. Lancé en 2007 pour un montant initial de 3,5 milliards de DA, réévalué depuis à 5,6 milliards de DA, ce projet qui avait accusé un retard à son démarrage en raison de la nature du sol, a pu être relancé, atteignant aujourd'hui un taux d'avancement de 92 %, a ajouté le même responsable. L'ouvrage dont les travaux ont été confiés à l'entreprise nationale Cosider et le suivi technique à un bureau d'études étranger, est destiné à irriguer, au départ, quelque 3.000 hectares de terres agricoles, puis à renforcer l'alimentation en eau potable des localités de Bir El Ater, Oum Ali, Safsaf et Negrine. Il est, par ailleurs, attendu le lancement, au titre du programme quinquennal 2010-2014, de deux mini-barrages, nouvellement inscrits au bénéfice des localités de Ferkane et de Ouenza, situées respectivement, au sud et au nord de la wilaya, a fait savoir la même source. Le premier ouvrage (260.000 m3) sera implanté à Oued El-Hakika et le second (1,87 million de m3) à Oued Mellag, destinés tous les deux à renforcer l'irrigation sur une superficie de l'ordre de 1.000 hectares. Le responsable local du secteur des ressources en eau a fait savoir, en outre, que ces ouvrages seront renforcés dans une seconde phase, par deux autres mini-barrages, attendus dans les régions de Sardias et Laksob, et trois retenues collinaires actuellement en chantier. L'irrigation des surfaces agricoles s'effectue, pour l'heure dans cette wilaya, au moyen de forages destinés à l'alimentation en eau potable. La superficie irriguée dans cette wilaya n'est que de l'ordre de 19.000 hectares, représentant environ 6 % seulement du total de la surface agricole (SAU), évaluée à plus de 300.000 hectares. Un projet de réalisation d'une station d'épuration des eaux usées sera également lancé, dans le cadre du quinquennal 2010-2014, à Boulhaf Dyr, une localité située à une dizaine de kilomètres au nord-est de Tébessa. Cet ouvrage, premier du genre dans la wilaya, est destiné à traiter les eaux usées provenant de la commune de Tébessa, qui seront exploitées pour l'industrie et l'irrigation.R.R.
Journées Euro-Maghrébines de la communication publicitaire
Lancement du site Internet EMEDIA-DZ.COM
Emédia DZ, acteur majeur dans la communication interactive, annonce sa présence aux 4e Journées euro-maghrébines de la communication publicitaire JEM 2010 ; une manifestation dédiée à la communication publicitaire qui se déroulera du 31 mai au 1 juin 2010 à l'hôtel Aurassi à Alger. Editrice du célèbre site d'emploi, Tawdif.com, Emédia DZ est une société algérienne qui lance sa régie publicitaire et propose aux entreprises de découvrir la nouvelle version de son site Internet (www.emedia-dz.com). Pour cette édition de JEM 2010, EMEDIA DZ offre d'accompagner les entreprises algériennes dans leurs campagnes publicitaires en ligne. Emédia DZ propose des solutions modernes, rentables et personnalisées pour réussir les campagnes publicitaires des entreprises sur Internet en Algérie. Emédia DZ mets à leur disposition son expérience, ses compétences et son réseau de sites pour promouvoir leurs produits et leurs marques auprès des internautes algériens en Algérie et dans le monde entier. Au programme, une présentation des divers sites de la société, des solutions professionnelles pour ceux qui voudraient se lancer dans le marketing sur Internet et bénéficier de l'expérience de vrais professionnels en Algérie.Notons que les 4e journées euro-maghrébines de la communication publicitaire auront lieu, les 31 mai et 1er juin prochains à l'hôtel El-Aurassi d'Alger, sous le patronage du secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la Communication. Ces journées euro-maghrébines verront la participation de plusieurs experts algériens et étrangers, qui présenteront diverses communications liées au domaine de la publicité et de la communication, d'une manière générale. "De l'invention du cinéma au web participatif, petite histoire des contenus" tel sera le thème de la première communication qui sera présentée par Anne Saint Dreux, qui dirige La Maison de la Pub à Paris. Plusieurs thèmes seront également au menu de cette rencontre tels que "Publicité et société" "Communication publique et techniques de la publicité", "la problématique de la réglementation des activités", "la Régie publicitaire on line", "Rôle et mission d'une association des agences de communication" et autres. Selon Riad Aït Aoudia, General Manager de MediAlgeria, la communication dans notre pays connaît un développement certain, après une décennie de mise en place, il est temps pour les acteurs d'organiser leur marché, de prévoir des domaines de spécialisation et d'apprendre à mener leurs actions ; ensemble nous présenterons quelques expériences dans le but d'amorcer un débat avec l'audience. Pour sa part, M. Chebbine Saïd, formateur et consultant en communication, estime que l'idée est que les commanditaires de la communication publique, les pouvoirs publics, de l'APC au gouvernement, doivent se tourner vers les techniques de la publicité pour faire connaître leurs activités, leurs projets. Cela nécessite, selon lui, l'introduction d'un chapitre communication bien distinct dans le budget de ces institutions, l'apprentissage de la mise au point de plans de communication et le recours aux professionnels de la communication et de la publicité. Klilya B.
Le traité de Lisbonne est entré en vigueur le 1er décembre 2009, mettant fin à plusieurs années de négociations sur des questions institutionnelles. Le traité modifie les traités CE et UE en vigueur, mais ne les remplace pas. ll dote l'Union du cadre juridique et des moyens nécessaires pour faire face aux enjeux futurs et répondre aux attentes des citoyens. Une Europe plus démocratique et plus transparente: le Parlement européen et les parlements nationaux voient leur rôle renforcé, les citoyens peuvent plus facilement faire entendre leur voix et il est plus aisé de savoir qui fait quoi au niveau européen et national. Un rôle renforcé pour le Parlement européen: directement élu par les citoyens de l'UE, le parlement européen se voit octroyer de nouveaux pouvoirs importants dans le domaine de la législation, du budget et des accords internationaux. En particulier, le recours accru à la procédure de codécision permet de le placer sur un pied d'égalité avec le Conseil – qui représente les États membres – pour la majeure partie des actes législatifs européens. La participation accrue des parlements nationaux: les parlements nationaux peuvent davantage participer aux travaux de l'UE, grâce notamment au principe de subsidiarité selon lequel l'Union intervient seulement si les objectifs de l'action envisagée peuvent être mieux atteints au niveau européen. Cette participation accrue, ainsi que le poids plus important conféré au Parlement européen permettent de renforcer la légitimité et le caractère démocratique du fonctionnement de l'Union. La possibilité pour les citoyens de mieux se faire entendre: grâce au droit d'initiative citoyenne, un million de citoyens originaires de différents États membres peuvent demander à la Commission de présenter de nouvelles propositions. Qui fait quoi: les relations entre les États membres et l'Union européenne gagnent en clarté grâce à une classification précise des compétences. Le retrait de l'Union: le traité de Lisbonne prévoit explicitement, pour la première fois, la possibilité pour un État membre de se retirer de l'Union. Une Europe plus efficace: l'UE se dote de méthodes de travail et de règles de vote simplifiées et d'institutions modernes permettant le bon fonctionnement d'une Union à 27 et sa capacité d'action est améliorée dans les domaines qui figurent aujourd'hui au premier rang de ses priorités. Un processus décisionnel efficace: le vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil est étendu à de nouveaux domaines politiques afin d'accroître l'efficacité et la rapidité de la prise de décisions. À compter de 2014, le calcul de la majorité qualifiée se fondera sur le principe de la double majorité – des États et de la population – reflétant ainsi la double légitimité qui caractérise l'Union. La double majorité sera atteinte avec le vote favorable d'au moins 55 % d'États membres réunissant au moins 65 % de la population de l'Union. Un cadre institutionnel plus stable et plus simple: le traité de Lisbonne prévoit de créer un poste de président du Conseil européen élu pour un mandat de deux ans et demi, il établit un lien direct entre l'élection du président de la Commission et les résultats des élections européennes, contient de nouvelles dispositions pour la composition future du Parlement européen et précise les règles concernant la coopération renforcée et les dispositions financières. Améliorer la vie des Européens: le traité de Lisbonne renforce la capacité d'action de l'UE dans plusieurs domaines qui figurent aujourd'hui au premier rang de ses priorités et de celles de ses citoyens, comme la liberté, la sécurité et la justice, la lutte contre le terrorisme et la criminalité. Il traite également, dans une certaine mesure, d'autres domaines comme la politique énergétique, la santé publique, la protection civile, le changement climatique, les services d'intérêt général, la recherche, l'espace, la cohésion territoriale, la politique commerciale, l'aide humanitaire, le sport, le tourisme et la coopération administrative. Une Europe des droits et des valeurs, de la liberté, de la solidarité et de la sécurité, qui promeut les valeurs de l'Union, intègre la Charte des droits fondamentaux dans le droit européen primaire, prévoit de nouveaux mécanismes de solidarité et garantit une meilleure protection des citoyens européens. Valeurs démocratiques: le traité de Lisbonne détaille et renforce les valeurs et les objectifs sur lesquels repose l'Union. Ces valeurs doivent servir de référence aux citoyens européens et montrer ce que l'Europe a à offrir à ses partenaires dans le monde. Droits des citoyens et Charte des droits fondamentaux: le traité de Lisbonne préserve les droits existants tout en en introduisant de nouveaux. Il garantit notamment les libertés et principes énoncés dans la charte et leur confère une valeur juridiquement contraignante. Il traite des droits civiques, politiques, économiques et sociaux. Liberté des citoyens européens: le traité de Lisbonne préserve et renforce les «quatre libertés» ainsi que les libertés politiques, économiques et sociales des citoyens européens. Solidarité entre les États membres: le traité de Lisbonne dispose que l'Union et ses États membres agissent de manière solidaire si un État membre est la cible d'un attentat terroriste ou la victime d'une catastrophe naturelle ou d'origine humaine. Il met également l'accent sur la solidarité dans le domaine de l'énergie. Une sécurité accrue pour tous: l'Union voit ses compétences renforcées en matière de liberté, de sécurité et de justice et peut ainsi lutter plus efficacement contre la criminalité et le terrorisme. De nouvelles dispositions sur la protection civile, l'aide humanitaire et la santé publique visent également à renforcer la capacité de l'Union à faire face aux menaces pesant sur la sécurité de ses citoyens. L’Europe en tant qu’acteur sur la scène mondiale: les instruments de politique extérieure de l'Union sont regroupés, tant en ce qui concerne l'élaboration que l'adoption de nouvelles politiques. Le traité de Lisbonne permet à l'Europe de se faire clairement entendre auprès de ses partenaires mondiaux. Il met sa puissance économique, politique, diplomatique et humanitaire au service de ses intérêts et de ses valeurs dans le monde, tout en respectant les intérêts particuliers des États membres en matière de politique étrangère. La nomination d'un haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, qui est également vice-président de la Commission, renforce le poids, la cohérence et la visibilité de l'action extérieure de l'UE. Le Haut représentant est épaulé par un nouveau service européen pour l’action extérieure. L'Union est dotée d'une personnalité juridique unique, ce qui renforce son pouvoir de négociation, la rend plus efficace sur la scène internationale et fait d'elle un partenaire plus visible aux yeux des pays tiers et des organisations internationales. Les avancées en matière de politique européenne de sécurité et de défense préserveront certaines modalités de décision spécifiques, mais faciliteront également une coopération renforcée au sein d'un groupe restreint d'États membres.
En 50 ans, l'Europe a changé, le monde aussi. Aujourd'hui plus que jamais, dans un monde globalisé en constante mutation, l'Europe doit faire face à de nouveaux enjeux. La mondialisation de l'économie, l'évolution démographique, le changement climatique, l'approvisionnement énergétique ou les nouvelles menaces qui pèsent sur la sécurité sont autant de défis auxquels l'Europe du 21e siècle se trouve confrontée. Les États membres ne sont plus en mesure d'affronter seuls tous ces nouveaux enjeux qui ne connaissent pas de frontières. Un effort collectif à l'échelle européenne permettra d'y faire face et de répondre aux préoccupations des citoyens. Toutefois, pour relever ces défis, l'Europe doit se moderniser. Elle doit disposer d'outils efficaces et cohérents adaptés non seulement au fonctionnement d'une Union récemment élargie de 15 à 27 membres mais aussi aux transformations rapides du monde actuel. Les règles de vie en commun organisées par les traités doivent donc être rénovées. C'est l'objet du traité signé à Lisbonne le 13 décembre 2007. Tenant compte des évolutions politiques, économiques et sociétales tout en souhaitant répondre aux aspirations des Européens, les chefs d'État ou de gouvernement se sont mis d'accord sur de nouvelles règles qui régissent l'étendue et les modalités de l'action future de l'Union. Ainsi, le traité de Lisbonne permet d'adapter les institutions européennes et leurs méthodes de travail, de renforcer la légitimité démocratique de l'Union et de consolider le socle de valeurs fondamentales. Le traité de Lisbonne est le fruit de négociations entre les États membres réunis lors d'une conférence intergouvernementale, à laquelle la Commission européenne et le Parlement ont également participé. Le traité a été ratifié par chacun des 27 États membres, qui ont choisi le mode de ratification conformément à leurs règles constitutionnelles. Le traité de Lisbonne est entré en vigueur le 1er décembre 2009, conformément à son article 6.
Du 25 mai au 1er juin se tient la semaine européenne des Petites et Moyennes Entreprises (PME). Au sein des 37 pays participant à cette campagne, de nombreux évènements seront organisés pour mettre en évidence le rôle des PME.Informer, sensibiliser et stimuler tels sont les mots d'ordre de la Semaine européenne des PME. Trois objectifs sont au cœur de cette Semaine : fournir de l'information sur les aides offertes par les autorités pour soutenir les micros, petites et moyennes entreprises, promouvoir la carrière d'entrepreneur auprès des plus jeunes et sensibiliser le public sur l'importance des entrepreneurs pour l'emploi, l'innovation et la compétitivité. Des évènements nationaux, régionaux et locaux seront organisés tout au long de la semaine pour être au plus près du public et des entrepreneurs établis mais aussi potentiels. Par exemple, une caravane des entrepreneurs sillonnera la France du 18 mai au 25 septembre en offrant un accueil individualisé aux entrepreneurs et au public à la recherche de conseils et d'informations. La chambre de commerce et de l'industrie de la Drôme organisera également une conférence, à Valence, sur l'innovation. Pour plus d'informations sur l'ensemble des évènements organisés en France et en Europe, consultez le site de la Semaine des PME. Lancée en 2009, la Semaine européenne des PME est l'une des mises en œuvre du "Small Business Act" pour l'Europe. Ce dernier pose un cadre politique global pour l'Union européenne et les Etats membres pour l'amélioration de l'approche en matière de petit entreprenariat. La Semaine européenne des PME permet d'affirmer l'engagement de l'Union européenne ainsi que des 37 Etats concernés en faveur de l'entreprenariat et d'ancrer une fois pour toutes le principe "penser aux PME d'abord"!
Tunisie – Les défis d’une Union euro-méditerranéenne
Les "Entretiens de la Méditerranée" se tiennent les 25 et 26 mai 2010 au Palais des congrès à Hammamet. L’événement a été ouvert par le Premier ministre, Mohamed Ghannouchi. Il est conjointement organisé par l’IACE (Institue arabe des chefs d’entreprise) et l’IPEMED (Institut de prospective économique du monde méditerranéen). Il s’agit de la deuxième édition ayant pour thème général "Pour une vision commune de la Méditerranée : stratégie, projets et financement", la première s’étant tenue à Barcelone en juin 2008.La manifestation ambitionne de contribuer à consolider un nouvel élan porteur de promesses et de richesses pour les pays méditerranéens ainsi qu’à formuler des propositions opérationnelles utiles aux populations du pourtour méditerranéen.Ainsi, ces entretiens ont pour objectif de soumettre les analyses des groupes internationaux de travail d’IPEMED aux participants pour aboutir à des diagnostics partagés et à des recommandations opérationnelles à l’attention des décideurs politiques de la région. Ils visent également à réaliser une unicité de temps et de lieu en invitant les différents réseaux professionnels de la Méditerranée à s’y associer afin de facilité les synergies.Les conclusions des débats, les attentes et les propositions du secteur privé lors de cet événement seront portées et soumises au second Sommet des chefs d’Etats des pays de l’Union pour la Méditerranée, le 7 juin prochain.Le ministre de l'Industrie et de la Technologie, M. Afif Chelbi, qui intervenait à cette manifestation,a plaidé, pour une plus grande solidarité et intégration de la zone euromed face au péril asiatique.Le ministre, a indiqué que "si l'Europe ne veut pas devenir, à terme, un continent sans usines, son avenir dans ce secteur est lié au renforcement de ses liens avec les pays de proximité tels que la Tunisie."C'est au Sud, que se situent, aujourd'hui, les relais de croissance et le respect des équilibres macro-économiques", a-t-il précisé avant d'ajouter, notamment, que "contrairement à certaines idées reçues, lorsqu'une entreprise européenne s'implante en Tunisie, elle pérennise dans la majorité des cas, l'emploi en Europe".Tarek Cherif, homme d’affaires et membre de l’IACE, a indiqué que cet événement représente une opportunité pour participer à la mise en place des bases d’un espace méditerranéen en commun, avec la participation du secteur privé. La création de cet espace passera par l’élaboration d’un programme de travail s’étalant jusqu’à 2030.Jean-Louis Guigou, Délégué général d’IPEMED, a précisé que cette 2ème séance des entretiens de la Méditerranée permettrait de développer trois idées essentielles. D’abord, la crise par sa violence et sa profondeur risque de rapprocher les deux rives. En effet, face aux défis que rencontre l’Union Européenne (UE), entre-autres les défis de désintégration, et pour conforter sa position dans le monde (face aux Chinois et aux Américains), l’UE a besoin de s’associer avec les pays de la rive sud de la Méditerranée. De même et face à la mondialisation, les pays du sud de la Méditerranée ont besoin d’un ancrage au Nord. En résumé, les pays des deux rives doivent envisager un avenir en commun.Ensuite, il est primordial pour les pays des deux rives d’avoir une vision commune, non seulement grâce à une approche mise au point par les intellectuelles et les penseurs, mais aussi et surtout par tous les peuples qui doivent partager cette vision et cette conviction. Donc, il faut travailler sur des projets en commun (finance, eau, énergie,…). Enfin, les chefs d’entreprises ont un rôle essentiel à jouer : c’est eux qui doivent bâtir cette union. Ils doivent consacrer un peu plus de leur temps et de leurs expériences pour construire ce projet.M. Guigou a conclu, en soulignant, «il ne s’agit pas d’être optimiste, ni d’être pessimiste, il faut être déterminé».Elisabeth Guigou, Député française et ancienne Garde des Sceaux, a précisé que cette Union euro-méditerranéenne peut être le grand projet géopolitique du XXI siècle. Il doit être bâti et construit sur la base d’un partenariat équitable à travers une vision commune et avec des projets concrets qui concernent toute la Méditerranée et aussi toute l’Europe. Pour parvenir à cette fin, il est impératif de surmonter les défis politiques.Mme Guigou a mis en exergue le fait qu’avec la crise financière internationale, l’Union euro-méditerranéenne est devenue une nécessité. Car les pays des deux rives sont complémentaires dans bien des points (démographie, énergie, économie, …) : ce qui manque au sud se trouve au nord et ce qui se trouve au sud manque au nord.Ainsi, plusieurs défis sont à relever ensemble, tels que les défis de la sécurité alimentaire et de l’eau, les défis de la santé, les défis de la migration des populations (car si les Etats veulent se développer, il faut accorder la mobilité aux personnes), défis de la sécurité et de la criminalité organisée et, enfin, les défis de la prospérité et du développement.En outre, force est de constater que la crise qui frappe l’Europe, notamment la crise grecque, a atteint, par ricochet, les pays de la Méditerranée. Les risques de dépression économique durable sont bien réels. Donc, pour répondre aux défis de la mondialisation, il est primordial de se réorganiser à l’échelle du continent, en adoptant une meilleure gouvernance et en sécurisant les investissements. Si on réussit à mettre en place un système gagnant-gagnant, on ne parlera plus de délocalisation mais plutôt de redéploiement.Elisabeth Guigou a conclu en déclarant que « la Méditerranée est le berceau de l’avenir».Notons que cet événement réunit plus que 1.000 participants venus de 44 pays des deux rives de la Méditerranée (d’éminentes personnalités politiques, des chefs d’entreprises et des experts de renom). I.N
L’Algérie prépare un dispositif pour la protection de la propriété industrielle avec une assistance technique de l’OMPI.mardi 25 mai 2010. Le directeur général de l’Institut national algérien de la propriété industrielle (Inapi), M. Abdelhakim Taoussar, a annoncé hier à Alger qu’une stratégie nationale pour renforcer la protection de la propriété industrielle en Algérie était en cours d’élaboration. Intervenant au forum d’El Moudjahid, M. Taoussar a fait savoir que ce projet sera mis sur pied avec l’appui et l’assistance technique de l’Organisation mondiale de la propriété industrielle (OMPI). Il a expliqué que cette démarche s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie du ministère de l’Industrie et de la promotion de l’investissement (MIPI) pour le développement de l’innovation et de la recherche dans le secteur de l’industrie, dont la démarche consiste à soutenir financièrement et techniquement les inventeurs pour développer leurs potentiels. A cet effet, un projet de loi sur la promotion de l’innovation va être conçu en Algérie avec l’objectif de mettre en place des mécanismes d’aide (fonds d’aide) et d’assistance aux inventeurs pour encourager l’innovation. Dressant le bilan de son organisme, le même responsable a indiqué que 380 titres de propriété industrielle (dont 39 nationaux) ont été délivrés par l’Inapi à des demandeurs de brevets d’invention (tous secteurs confondus) durant le premier semestre 2010. Il a précisé que les 776 demandes de brevets d’inventions déposées en Algérie en 2009 concernent le domaine pharmaceutique (43 %), suivi de la physique (15 %), des technologies industrielles (11 %), de la chimie, de l’électricité et autres. Il a également relevé que 19 913 marques nationales et 60 199 marques internationales sont actuellement enregistrées au niveau de son établissement et bénéficient toujours d’une protection de propriété. « Cette nette évolution dans l’enregistrement des marques internationales est due essentiellement à la forte croissance du marché avec l’installation de plus en plus d’entreprises étrangères en Algérie », a-t-il expliqué. Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com D’après le Jeune Indépendant
Le FMI se dit optimiste sur la croissance économique en Algérie en 2010 dans son rapport sur l’économie de la région MENA.mardi 25 mai 2010. Le Fonds monétaire international (FMI) a relevé mardi qu’en 2010, la croissance gagne en puissance en Algérie et dans les autres pays de la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (MENA) avec des perspectives d’une "nette embellie" par rapport à 2009. C’est ce qui ressort de la dernière édition des "Perspectives économiques régionales pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENA)", publiée par le FMI dont une copie a été transmise à l’APS. Abordant les pays exportateurs de pétrole de la région (MENAP - Algérie, Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Iran, Irak, Koweït, Libye, Oman, Qatar, Soudan et Yémen), le FMI a indiqué que "la mise en œuvre de vastes mesures de relance en Algérie a contribué à atténuer l’impact de la crise et l’activité hors pétrole a tout de même progressé de 3,6 % en 2009". Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com D’après APS
Algérie Bourse d'Alger - Vers une grande introduction des grands groupes privés
Après une période de léthargie, la Bourse d'Alger est en phase d'être relancée. Un nouveau plan de développement du marché financier national pour une large introduction en Bourse des grands groupes privés sera en effet mis en place. Aussi, un fonds de garantie pour indemniser les investisseurs en bourse en cas de défaillance d'un intermédiaire en opérations de bourse (IOB) sera mis en place au courant de l'année 2010. C'est ce qu'indique le rapport annuel 2009 de la Commission d'organisation et de surveillance des opérations de bourse (COSOB) publié hier et dont les grandes lignes ont été reprises par l'APSLe plan en question prévoit principalement une prise en charge des nouveaux besoins de financement direct par le marché de l'économie nationale. C'est en réponse aux nouveaux besoins exprimés à travers «l'émergence de nouveaux grands groupes privés dans l'agriculture, l'industrie, le BTP et les services que ce plan a été décidé. La mise à niveau d'un nombre, de plus en plus important, de PME/PMI, par un programme soutenu sur plusieurs années et la nouvelle configuration d'organisation du secteur public (sociétés économiques de développement [SED], groupes...) et de partenariat avec des professionnels stratégiques privés et étrangers, expliquent également le recours à ce plan. Le programme de réalisation des grands projets d'infrastructures et de complexes industriels et l'intérêt croissant des investisseurs étrangers pour la Bourse d'Alger est l'autre motif à l'origine de ce changement tant attendu par le monde des affaires. Cette prise en charge des besoins de financement de l'investissement par le marché «passe inévitablement par le positionnement définitif de la Bourse d'Alger dans l'économie nationale et au coeur de la croissance», souligne le document de la COSOB. Concernant le fonds de garantie dénommé Fonds de garantie clientèle, il a pour mission l'indemnisation des investisseurs en cas de défaillance d'un IOB et vise à protéger les investisseurs contre les risques non commerciaux, en l'occurrence l'incapacité d'un IOB à restituer des titres ou des fonds à ses clients
En prévision de la mise en place de ce mécanisme, la COSOB a saisi tous les intervenants dans le marché financier pour recueillir leurs éventuelles remarques et observations. Côté bilan pour l'exercice précédent, le marché des actions en Algérie n'a enregistré aucune nouvelle émission d'actions en 2009. Le compartiment action de la Bourse d'Alger comporte seulement les deux titres El Aurassi et le groupe Saidal après le retrait d'Eriad Sétif en 2007. Le volume des ordres (achats et ventes) présenté sur le compartiment actions pour l'année 2009 est de 748 828 ordres contre 1,45 million d'ordres en 2008, avec un volume transigé de près de 14 millions de DA en 2009 contre 21,4 millions DA en 2008. En matière d'obligations, la COSOB a délivré en 2009 deux visas sur deux notices d'informations portant sur un montant de 31 milliards de dinars contre trois visas en 2008 portant sur une émission d'obligations de 44,3 milliards de DA
Le Président-directeur général de Radio France et Président de l’URTI, M. Jean-Luc Hees, et le Directeur général de la Radio Algérienne, M. Tewfik Khelladi, ont signé ce mardi 25 mai une convention de coopération leur permettant d’étendre et renforcer leurs liens pour l’année 2010.Le développement des liens avec les sociétés homologues à l’étranger et le renforcement de la coopération Nord-Sud constituent, pour Radio France, des axes prioritaires de son action internationale pour la période 2010-2014. Ce renforcement de coopération entre Radio France et la Radio Algérienne porte sur trois domaines prioritaires : - L’échange d’expertises permettant aux personnels de Radio France et de la Radio Algérienne d’effectuer des missions dans les deux pays dans tous les secteurs de fonctionnement et de gestion d’une radio publique.- La mise en place de partenariats éditoriaux (coproductions, échanges de programmes ou de concerts) constituant un moyen essentiel de mutualisation des coûts, d’ouverture de la programmation des antennes à la diversité culturelle, et de promotion des productions de Radio France à l’étranger. - Le développement de la coopération internationale, au sein des organisations audiovisuelles dont Radio France et la Radio Algérienne sont membres (URTI, UER, COPEAM, …). Radio France avait signé en 2007 une convention de coopération avec la Radio Algérienne pour l’accompagner dans la mise en œuvre de son plan stratégique. En 2009, ont ainsi été organisées cinq missions de formation en Algérie et une mission de professionnels algériens en France. CMCA : Centre Méditerranéen de la Communication AudiovisuelleCOPEAM : Conférence permanente de l’audiovisuel méditerranéenUER : Union Européenne de Radio-télévisionURTI : Union Radiophonique et Télévisuelle Internationale Rédacteur : Serge Surpin
La secrétaire d'Etat italienne aux Affaires étrangères, Mme Stefania Craxi hier à Alger
"Ma visite témoigne de la volonté de l'Italie de contribuer au développement économique "
L'Algérie et l'Italie œuvrent pour renforcer leurs relations bilatérales et leur coopération économique. D'ailleurs, la visite officielle, hier, à Alger, de la secrétaire d'Etat italienne aux Affaires étrangères, Mme Stefania Craxi, s'inscrit dans cette optique. " Ma visite témoigne de la volonté de l'Italie de contribuer au développement économique, et de participer au transfert de notre savoir-faire technologique, nous avons la volonté politique de créer avec l'Algérie un partenariat stratégique", a-t-elle souligné, hier, lors d'un point de presse tenu à Alger. Cette visite de travail en Algérie fait suite à l'invitation du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel qui était également présent à cette rencontre avec la presse. " Cette visite s'inscrit dans le cadre des concertations politiques régulières entre les deux pays instituées par le Traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération signé à Alger, en janvier 2003, à l'occasion de la visite effectuée par le président de la République italienne, M. Carlo Azeglio Ciampi, à l'invitation du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika", a-t-il indiqué. Le ministre a souligné que cette rencontre s'inscrit, aussi, dans le cadre de la préparation de la tenue du sommet intergouvernemental algéro-italien prévu en fin d'année en cours, ainsi que la visite officielle du ministre des Affaires étrangères italien, M. Frattini, le 14 juillet prochain à Alger. Il dira, par ailleurs, que les entretiens qu'il a eus avec Mme Craxi ont porté, notamment sur les relations bilatérales ainsi que sur les questions politiques régionales et internationales d'intérêt commun. " On a échangé nos points de vue sur plusieurs questions d'actualités concernant les droits de l'homme, le terrorisme, et les dossiers internationaux, notamment la situation en Palestine, en Somalie, au Sahara occidental et autres également ", a-t-il dit. Pour Mme Craxi, les deux pays partagent d'ailleurs les même visions. Sur un autre plan, les deux parties ont affiché la volonté de renforcer et approfondir les relations de coopération économique. " Nous sommes des pays voisins, les échanges entre nos deux pays s'évaluent à 10 milliards de dollars, et l'Algérie a besoin de l'expertise italienne, il y a un champ très large de coopération qui est ouvert dans divers domaines économiques, notamment le développement des PME, la sécurité alimentaire, qui est une priorité, et d'autres importants secteurs ", a souligné M. Messahel. Evoquant le volet de l'émigration, M. Messahel a fait savoir que l'Italie accueille quelque 16 000 ressortissants algériens qui vivent d'une manière régulière, et seulement 25 personnes en situation irrégulière qui retourneront en Algérie très prochainement. " On n'a pas de problème d'immigration clandestine entre nos deux pays ", a-t-il signalé. Mme Stefania Craxi a de son côté fait savoir que " l'Italie a besoin des émigrants qui veulent travailler et qui contribuent au développement du pays ". Interrogée, par ailleurs, sur le projet de l'Union pour la Méditerranée (UPM), pour la chef de la diplomatie italienne, ce processus est en panne et risque de connaître le même sort que le processus de Barcelone. Elle estime, en revanche, qu'il existe déjà d'autres forums économiques néanmoins très importants à l'image du 5+5 et qui reste selon elle, un important noyau de coopération euro-méditerranéenne. Samira H.
Départ du président sud-africain Jacob Zuma pour l'Algérie Le président sud-africain, Jacob Zuma, a quitté l'Afrique du Sud lundi pour l'Algérie où il aura des entretiens avec son homologue, Abdelaziz Bouteflika, en marge de la 5ème réunion de la Commission mixte de coopération entre les deux pays.L'Afrique du Sud avait reçu un immense soutien de la part de l'Algérie pendant la lutte de libération et les relations entre les deux pays ont bien progressé depuis l'établissement des relations diplomatiques en mai 1994 avec l'ouverture d'une ambassade sud-africaine à Alger.En 1998, les deux pays ont mis sur pied une Commission mixte de coopération élevée au niveau présidentiel en 2000.
Le sommet de l'Union pour la Méditerranée reporté [Fenêtre sur l'Europe] L'Espagne, le pays d'accueil du sommet de l'Union pour la Méditerranée (UpM), ainsi que l'Égypte et la France, les coprésidents, ont serré ce dimanche les rangs pour défendre l'"importance et la transcendance" de l'UpM. Pour ces trois pays le report du prochain sommet, qui aurait dû se tenir le 7 juin à Barcelone, est dû à la volonté de "garantir une réussite totale" de ce dernier. "L'UpM a été créée pour résoudre les crises, non pas pour les déclencher", a déclaré le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Ángel Moratinos, lors d'une conférence de presse à laquelle il a participé au Caire en compagnie de ses homologues français, Bernard Kouchner, et égyptien, Ahmed Abul Gheit. Les ministres ont insisté aujourd'hui sur le fait que la décision a été principalement adoptée pour donner une opportunité aux négociations indirectes que mènent à bien depuis le 9 mai Palestiniens et Israéliens, avec l'aide des États-Unis, une démarche d'un délai de quatre mois.
87 éditeurs nationaux et 30 maisons d’édition étrangères participeront à la 3e édition du Festival culturel international de la littérature et du livre de jeunesse. C’est sous le slogan « Génération livre » que cette troisième édition du Festival de la littérature et du livre de jeunesse se déroulera du 27 mai au 5 juin prochain au niveau de l’esplanade de Riad El Feth. Au total, pas moindre de 117 maisons d’édition nationales et étrangères se disputeront une superficie, double de celle de l’année dernière. Mis à part la participation des plus importantes maisons d’édition algériennes, il y aura également la présence d’éditeurs spécialisées belges, français, jordaniens, libanais, marocains, suisses, syriens et tunisiens... spécialisés dans le livre destiné à l’enfance et à la jeunesse. Ces derniers viendront avec leur expérience pour en faire bénéficier aussi bien le public que les professionnels du métier. Au cours d’un point de presse animée hier matin sur l’esplanade de Riad El Feth, le commissaire du festival, Smaïn Ameziane, a indiqué que pour le Filev 2010, « les moyens tant humains que matériels que nous avons mobilisés ont permis non seulement d’impliquer le plus grand nombre possible d’éditeurs nationaux et étrangers, puisqu’il s’agit en premier lieu d’une fête du livre, mais aussi de mettre en place un programme d’animation artistique et d’activités intellectuelles composé dans le souci de satisfaire aux impératifs de qualité et de diversité ». Un événement dédié à Malek Haddad Dédié à l’écrivain et militant Malek Haddad, cette 3e édition du festival sera riche en rendez-vous culturels et artistiques. A l’occasion du 32e anniversaire de la mort de Malek Haddad, des communications seront consacrées à sa vie et à ses livres. Parallèlement, Sid Ahmed Agoumi s’adonnera à la lecture de ses poèmes. Le programme comporte également des conférences, des cafés littéraires ainsi que des activités jeunesse (ateliers de lecture, de marionnettes, de travaux manuels et d’initiation à la peinture). La nouveauté cette année réside dans le fait que le Feliv s’ouvre à la population scolaire. Les élèves, tous paliers confondus, pourront aller à la découverte de l’univers du livre en faisant de petites escales récréatives au niveau des différents ateliers de dessin, d’écriture et de peinture, ainsi qu’à des représentations théâtrales, dont, entre autres, Aladin et la la lampe merveilleuse, produit par le Théâtre régional de Skikda. Les matinées, précisera le conférencier, seront exclusivement réservées aux élèves des établissements scolaires des wilayas d’Alger, Blida, Boumerdès et Tipasa. Ces derniers visiteront l’exposition de livres et participeront aux nombreuses activités culturelles. « Nous avons un problème de formation de lectorat. Le ministère de l’Education nationale a un rôle important à jouer pour former ce jeune lectorat. L’amour de la lecture s’apprend à l’école », dira-t-il. M. Ameziane a rappelé à l’assistance nombreuse que le monde arabe est confronté au problème de la création littéraire enfantine. « Nous n’avons pas d’éditeurs algériens spécialisés dans le livre pour enfants. Les illustrateurs font également défaut. Ce festival sera un lieu de rencontres et d’échanges d’expériences entre les éditeurs nationaux et ceux venus de plusieurs pays ». Il est à noter que le festival sera clôturé par une cérémonie de remise de prix aux lauréats du grand prix de la nouvelle. Un prix qui sera décerné aux jeunes nouvellistes de moins de 25 ans. Par Nacima Chabani
Les invités ont été emportés par un torrent d’émotions : ils ne pouvaient rester indifférents à ces sons qui bousculent et interpellent. La cuisine ibérique ne peut se départir des senteurs méditerranéennes.
Le Sofitel Algiers Hamma Garden a accueilli, dimanche dernier, 500 invités lors de l’inauguration de la Semaine des arts culinaires espagnols. Cette manifestation durera jusqu’au 29 mai au restaurant gastronomique Le Continental, dont la carte a été entièrement proposée par deux chefs espagnols. Le directeur de l’hôtel a précisé dans son allocution de bienvenue que « grâce à la cuisine, nous pourrons toujours construire des ponts, non seulement avec les autres pays de la Méditerranée, mais bien au-delà. La cuisine, comme tous les arts, fait partie d’une volonté d’ouverture et d’échange avec le monde entier. » L’ambassadeur d’Espagne a mis en exergue « les bons rapports entre les deux pays, renforcés par le Traité d’amitié, de coopération et de bon voisinage. » Sur une scène immense se sont produits le ballet Contaraste de Madrid, le chanteur de flamenco, Carlos Vargas et la danseuse orientale, Erica Gomes Guerrero, illustrant le lien Sofitel et la conjugaison entre la tradition et la modernité. Il s’y transmet l’énergie, la passion, la complicité hommes-femmes, le jeu des regards et les tempéraments marqués (sensualité chez la femme, force chez l’homme). Soudain, on assiste à une danse des émotions qui transpire des mouvements de la danseuse. Cela nous ramène un petit bout d’Andalousie sur des planches. L’Espagne est connue pour ses fiestas, elle incarne le sens de la fête et de la convivialité. Le tout agrémenté par une cuisine typique aux senteurs et saveurs méditerranéennes teintées de soleil et humant l’ail et l’huile d’olive. La principale motivation mise en avant par les vacanciers dans ce pays est la quête de repos et de détente, suivie par l’attrait pour le soleil et la plage. Deuxième destination touristique mondiale en nombre d’arrivées derrière la France, l’Espagne pourrait bien la devancer dans les prochaines années. Des plans ont permis dès le début des années 1990 de réorienter entièrement la stratégie touristique espagnole, avec une diversification de l’offre et un travail sur le développement durable. Le tourisme est un secteur solide dans l’économie espagnole, avec un taux d’occupation des chambres qui avoisine les 80% en été sur le littoral. L’Espagne est un pays tout désigné pour aller à la rencontre des hommes, les rejoindre dans ce qui fait leur vie et entrer en communion avec eux. L’organisation de cette semaine gastronomique rentre dans le cadre du plan d’animation de l’hôtel, qui consiste à organiser deux à trois rendez-vous similaires par an dans le but de promouvoir l’art culinaire avec toute sa richesse et sa diversité à travers le monde. source: Elwatan
Le parc animalier de Kissir : un écrin de verdure près de la ville
La célébration de la journée mondiale de la biodiversité a donné lieu à l'organisation de plusieurs activités dans divers wilayas du pays. C'est ainsi que dans la wilaya de Jijel, c'est le parc animalier de Kissir qui est à l'honneur. Il faut savoir, dans ce sens, que de nouveaux équipements viennent d'être installés à l'intérieur du parc animalier de Kissir, à une dizaine de km à l'ouest de Jijel, conférant une nouvelle dimension à cet espace de 24 hectares boisés, désormais idéal pour les moments de loisirs et de découverte. Une grande piscine hors-sol et d'autres installations du genre ont apporté une note de gaieté à ce parc, devenu, depuis son ouverture en 2006, une destination sûre pour les visiteurs dont le nombre grossit considérablement en période de pointe, surtout en été, selon les gestionnaires de cet établissement dépendant du parc de loisirs de Ben Aknoun (Alger). Une de ses qualités primordiales est d'être implanté dans un cadre naturel fabuleux, un véritable écrin de verdure heureusement sauvé in extremis de la gangrène du béton, au cœur d'une des plus belles régions de la corniche jijelienne fréquentée par des millions d'estivants pendant l'été. Autre atout, au moins quarante-cinq espèces animales, locales et exotiques y sont hébergés, une collection jugée modeste mais non négligeable, qui doit être cependant renforcée par l'apport de nouvelles espèces et de nouveaux enclos sont déjà érigés à cet effet. Des aires de pique-nique et de jeux pour enfants ainsi que des lieux de restauration sont également mis à la disposition des visiteurs qui viennent le plus souvent en groupes familiaux ou scolaires. Le nombre de véhicules et d'autobus stationnés à l'entrée renseigne sur cet engouement croissant. "On ne séjourne pas à Jijel sans faire un tour dans ce parc", assure un visiteur, tout en souhaitant que de telles réalisations soient généralisées dans tout le pays. Le parc est également doté de cascades conçues selon un système de recyclage en circuit fermé, ce qui donne un charme particulier à ce petit coin de verdure, dont le pouvoir d'émerveillement est renforcé par la proximité de la grande bleue mais aussi du barrage hydraulique de Kissir, mis en eau tout récemment. Au cœur de ce parc, le visiteur trouvera des panneaux explicatifs et pédagogiques pour observer et apprendre à connaître le loup, le lion, le chacal, l'hyène et autres espèces de tous les continents. Les enfants en font leur dada en "côtoyant" des pensionnaires qu'ils ne connaissaient qu'à travers les manuels scolaires ou le petit écran. Une sorte de communion bien instructive entre les visiteurs et ces quadrupèdes. Lieu de découverte aussi, ce parc peut jouer un rôle dans la préservation du patrimoine, naturel, environnemental, animalier, écologique et de transmettre les connaissances au large public. Il contribue également aux programmes de protection de certaines espèces animales menacées, telles que mentionnées dans des conventions internationales à laquelle a adhéré l'Algérie. Sa réalisation est considérée comme un projet citoyen dans la mesure où ce grand jardin aide à préserver l'environnement tant par sa valeur éducative que touristique, en s'affirmant comme la "vitrine" d'une wilaya verte. Armés de caméras ou d'appareils photos, ils sont nombreux à immortaliser "une aventure fantastique au cœur de la biodiversité", comme le souligne un amoureux de la nature. La vie quotidienne de ce parc est rythmée par de nombreux événements "animaliers": naissances, soins, arrivée de nouveaux animaux. Les récentes naissances sont celles de mouflons, selon une vétérinaire. Toute une équipe veille au bon soin des hôtes qui se sont acclimatés dans ce milieu. Des agents spécialisés, appelés "animaliers", leur prépare nourriture et eau, dans des habitats adaptés. Deux vétérinaires, assurent, de leur côté, le suivi quotidien des pensionnaires pour leur bien-être, mais aussi pour les visiteurs, dans cet ensemble bénéficiant des conditions de sécurité et de confort naturel. Créé pratiquement ex nihilo, cet ensemble de détente ambitionne de devenir grand de par ses activités à la fois de découverte et de loisirs pour jeunes et moins jeunes. La wilaya de Jijel se réjouit de disposer d'une telle infrastructure qui répond à l'attente des populations. L'idée de procéder à un lâcher de cerfs de Barbarie pour peupler les forêts de la région est d'ailleurs en cours de maturation chez les responsables de la wilaya. Avec un espace forestier évalué à 115.000 hectares et un taux de boisement de 48 %, la wilaya de Jijel constitue un espace de biodiversité remarquable avec 617 espèces faunistiques et 414 espèces floristiques recensées par le parc national de Taza, classé "réserve de biosphère" par l'Unesco. Ces efforts sont appelés à être consolidés par la création d'une aire marine protégée (AMP) dans le cadre du projet pilote Med Pan Sud dont les contours commencent à être dessinés par les responsables de la direction générale des forêts. R.R.
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