阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门
指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

retrouver ce média sur www.ina.fr

commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Wednesday, August 11, 2010

L’Après pétrole et gaz naturel doit être préparé aujourd’hui


Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES

Sachant bien que les réserves de pétrole sont déjà limitées, maintenant qu’un organisme étatique vient de reconnaître que les réserves en gaz naturel seraient épuisées dans un avenir proche, il est temps de mieux définir une stratégie énergétique dans un contexte de développement économique durable. Heureusement que ce problème énergétique est global..

En effet les difficultés énergétiques, environnementales et économiques sont maintenant bien cernées et les solutions concrètes existent. Les Français ont choisi le nucléaire depuis les années 70, les Allemands on choisi l’éolien et le solaire depuis les années 90, et les Emirats viennent de lancer la construction de centrales nucléaires. Pour des considérations surtout locales, le Danemark, le Brésil et l’Islande ont choisi l’éolien, la biomasse et la géothermie respectivement. L’Arabie Saoudite vient d’annoncer qu’elle refuserait d’augmenter sa capacité de production de pétrole pour assurer ses besoins internes dans le futur, et a lancé un programme solaire ambitieux. Le succès stratégique de la majorité de ces pays a été confirmé. Pour les autres, il faudrait encore attendre plusieurs années..

Y-a-t-il des solutions durables pour l’Algérie ?.

Il faudrait reconnaître qu’il existe des dizaines voire des centaines d’études qui ont fait le tour de la question de l’énergie du futur. Toutefois la majorité de ces études sont inutiles. Elles sont soit faites dans un contexte différent de celui qui existe en Algérie, soit superficielles car elles ignorent certains paramètres technico-économiques importants, ou bien tendancieuses car elles sont surtout faites dans un but commercial et de marketing pour favoriser une technologie par rapport à une autre. Afin d’illustrer ce chauvinisme technologique, on a juste à regarder de près la filière nucléaire. C’est vrai que l’énergie nucléaire a des avantages comparatifs considérables, en commençant par les faibles taux d’émission de gaz à effet de serre, sa très forte densité énergétique et des réserves d’uranium relativement importantes en comparant aux autres énergies fossiles. Mais elle a deux gros inconvénients, en plus du problème de sécurité. Le premier est lié aux coûts élevés des équipements, et surtout des délais de construction moyens d’une dizaine d’années, trop élevés par rapport aux énormes investissements initiaux. Jusqu’à récemment, le nucléaire a été donc faussement présenté comme la technologie la moins chère. Les subventions directes et indirectes des gouvernements où se trouvent les champions de l’atomique (France, Etats-Unis, Canada, Russie, Japon, et Corée du Sud) ont masqué les coûts réels. Récemment, des études indépendantes commencent à apparaître, confirmant des coûts dépassant les autres formes de production d’électricité, incluant le solaire et l’éolien. Grâce aux exportations dans les domaines civils et militaires, ces subventions sont vite récupérées. Le deuxième inconvénient est lié à la difficulté de la maîtrise du savoir-faire technologique. En effet, ce savoir-faire reste (et restera) entre les mains de quelques gros joueurs. Même dans ces conditions, le nucléaire serait compétitif à long terme. La raison principale, c’est qu’il y a très peu de technologies capables de fournir une production de base continue 24h/24 7j/7, une fois que les ressources à base de carbone seraient épuisées. Certes, il ya assez d’énergie solaire et éolienne pour satisfaire au moins 10 fois la consommation mondiale actuelle, mais l’intermittence de ces énergies renouvelables limitent la taille du marché, à moins qu’on développe des capacités énormes de stockage énergétiques. Vu le coût élevé du stockage énergétique, le désavantage économique sera encore plus accentué. Par contre, l’énergie solaire et éolienne avec un stockage approprié reste la meilleure solution pour satisfaire les demandes en pic durant l’été..

Le choix doit se faire d’une façon stratégique en considérant toute la chaîne de valeurs..

Quelle serait donc la meilleure solution ? Si on veut éliminer l’utilisation directe du gaz naturel et du pétrole dans la production d’électricité, sans compromettre la qualité des services en électricité, il n’y a pas de solution magique et unique. Pour plusieurs raisons, ni le nucléaire, ni le solaire, ni l’éolien ne représentent une solution convenable à elle seule. Il faudrait un mélange bien dosé et complémentaire des trois technologies pour satisfaire d’une façon durable les besoins à long terme du pays. Bien sûr, l’introduction de ces trois technologies doit être faite d’une façon stratégique avec un calendrier temporel bien défini. De plus, dans 10-20 ans on ne pourrait pas compter sur des revenus de pétrole/gaz pour acheter encore des usines clés en mains, voire même les entretenir. La production locale des composants, voire en exporter, est importante. Bien sûr, pour les trois technologies il faudrait éviter l’acquisition clés en main dès maintenant, afin d’initier un vrai transfert du savoir-faire. Dans le cas du photovoltaïque la maîtrise de la chaîne de valeurs (incluant la production de tous les composants, l’installation et la connexion au réseau) est à la portée d’entreprise privées existant déjà aujourd‘hui. C’est aussi le cas de l’éolien, à l’exception d’ un ou deux composants. C’est encore plus difficile dans le cas du nucléaire. La partie engineering fait appel à beaucoup de savoir-faire que seules quelques multinationales maîtrisent. De plus, certains composants sont fabriqués uniquement par une ou deux compagnies. Le développement de la filière nucléaire pourrait prendre donc beaucoup plus de temps. Le déploiement de ces trois technologies énergétiques doit se faire selon l’ordre de la facilité de leur maîtrise. De plus, le solaire et l’éolien sont complémentaires aux centrales électriques actuelles, surtout pour satisfaire les demandes en pointe. A très long terme, les centrales nucléaires pourraient remplacer les vielles centrales au gaz naturel. Avec ses réserves en uranium naturel, l’Algérie pourrait être un joueur dans l’amont du nucléaire civil, ce qui est loin d’être négligeable en termes de micro et macro-économies..

Il faudrait aussi assurer des rentrées en devises en créant des PME exportatrices.

Les énergies renouvelables peuvent être des moteurs économiques considérables si la bonne stratégie est adoptée. Les énergies renouvelables sont une partie importante et intégrante de l’économie verte, mais ce n’est pas l’économie verte. Certains l’ont déjà baptisée la quatrième révolution industrielle. Obama et Merkel (pour ne citer qu’eux) ont déjà misé gros sur ces énergies renouvelables pour donner aux Etats-Unis et l’Allemagne le leadership dans cette nouvelle économie. En plus de satisfaire les besoins locaux à long terme, les nouvelles filières énergétiques doivent aussi remplacer les revenus liés aux exportations en pétrole et en gaz naturel. Ce n’est qu’une fois que le marché local est satisfait et que ces industries ont développé leur compétitivité au niveau local, avec le soutien des organismes gouvernementaux et para-gouvernementaux, que l’Algérie pourrait penser à vendre de l’électricité à ses voisins du Nord et même exporter des composants à un prix compétitif. La MENA (Middle-East and North Africa) et l’Afrique sub-saharienne constituent des marchés énormes et presque vierges, qu’il ne faudrait pas négliger. Le développement de champions industriels avec un réseau de PME compétitives à l’échelle internationale doit être une priorité à court terme. Comment arriver là ? La pire erreur est de précipiter les décisions et les actions. Je ne pense pas que la solution viendrait d’un seul opérateur qu’il soit privé, étatique ou académique. La concertation doit être faite au préalable, d’une façon ouverte et consensuelle. Le privé doit prendre une part importante dans le développement de la filière énergétique du futur. L’Etat, en tant que régulateur, doit veiller à ce que les règles du jeu établies à l’avance soient bien respectées par tous..

Cibler la formation technique ainsi que la recherche et développement.

Une très bonne stratégie va rester lettre morte, s’il n y a pas d’employé(e)s qualifié(e)s et des entreprises privées/publiques compétitives pour l’exécuter. Un programme de formation technique des ingénieurs et techniciens, pour la fabrication des composants ainsi que l’installation et la maintenance, doit être mis en place d’une façon à satisfaire les besoins actuels et futurs de cette industrie. Une adaptation des programmes de formation en instaurant des cursus avec plus de pratique et moins de théorie. Motiver les formateurs et surtout privilégier la qualité par rapport à la quantité sont d’autres paramètres importants. Pour cela, un rapprochement effectif et gagnant-gagnant entre l’industrie et le secteur académique doit se faire, en s’inspirant beaucoup des pays asiatiques dans ce domaine. Quoiqu’on parle beaucoup de recherches utiles et/ou appliquées, ces termes sont vidés de leur vrai sens, si les besoins ne sont pas définis par les vrais acteurs et utilisateurs. Il faudrait reconnaître que le chercheur a le savoir (mais pas le savoir-faire) qui pourrait être utilisé pour apporter des éléments de solutions aux différents besoins de ces filières énergétiques. Par contre, ce chercheur est loin de connaître les vrais besoins en recherche et développement. Les centres de recherches vont développer des projets pour soutenir le déploiement des trois filières énergétiques selon un plan bien défini. Ces projets pourraient êtres ainsi co-financés par l’Etat et le privé à la lumière de ce qui se fait dans les pays développés sur une base gagnante pour toutes les parties. Encore une fois, une concertation préalable industrie-université est primordiale, sous la houlette d’un Etat régulateur, bienfaiteur et jouantmême au père Fouettard, si cela est nécessaire. Malheureusement, plusieurs intervenants actuels et potentiels travaillent présentement en vase clos, voir même d’une façon conflictuelle..

F. Bensebaa, Professeur associé – Université de York (Toronto).

El Watan.
.

Les femmes instruites sont nombreuses à en pâtir :La tyrannie du célibat




Effarant! Plus de 10 millions de femmes sont en âge de procréer. Cela avoisine le tiers de la population estimée à 35,6 millions d’habitants.

Samia porte en elle l’histoire d’une femme à la recherche d’un foyer abritant l’éden de son bonheur. Elle rêve d’un mari attentionné et d’enfants qui puissent faire d’elle une épouse et une mère heureuse. Elle est belle, instruite et travaille dans le secteur de l’éducation.

En somme, elle a tous les atouts d’une femme promise à un avenir radieux. Pourtant, elle est triste. «Il est difficile d’assumer son célibat à un âge aussi avancé que le mien», soupire cette femme. Son âge? Il constitue un tabou que les traditions ont forgé au fil des ans.

Les propos de Samia s’élèvent comme un air triste que renvoient les murs de Bab Jedid. La Casbah reprend sa plainte. L’âme d’Alger pleure ses filles qui, instruites, voient leurs rêves de fonder un foyer se briser à la sortie de l’université.

Cette plainte prend une autre tonalité Celle de la misère sociale qui étouffe les garçons en âge de se marier. Cette misère se manifeste à travers les derniers chiffres de l’Office national des statistiques.(ONS). Effarant! Plus de 10 millions de femmes sont en âge de procréer. Cela avoisine le tiers de la population estimée à 35,6 millions d’habitants.

Le plus inquiétant est que le taux de nuptialité a subi un effet limité, passant de 9,58 à 9,68 pour mille entre 2008 et 2009, tel que présenté par l’ONS. L’année dernière a enregistré 341.321 mariages. Malgré un accroissement de 3% du nombre des mariages entre 2008 et 2009, le taux de nuptialité reste faible. Cela est dû à des facteurs liés au poids des traditions et à la situation sociale des jeunes en âge de se marier. Entre les femmes instruites et celles qui ne le sont pas, ces derniers hésitent.

«Le choix du partenaire est un véritable casse-tête pour moi. Se marier avec une femme instruite présente des avantages et des inconvénients», estime Farid N. la trentaine entamée, rencontré au Café central, à Bab El Oued. Ses propos provoquent la curiosité de ses trois compagnons avec lesquels il joue aux dominos.

Une discussion intéressante est engagée. Elle accompagne les facettes du jeu. «Pour moi, la femme instruite est moins attachée au valeurs ancestrales que celle qui n’a pas fait d’études supérieures», tranche Hakim, un jeune électricien. A 28 ans, il a en charge une famille nombreuse. Il est l’aîné et prend la place d’un père disparu depuis quatre ans. «Je n’épouserai pas une femme qui n’accepte pas de vivre avec ma famille et de m’aider à la prendre en charge», tranche-t-il. Omar, son partenaire l’incite à jouer. La partie reprend. Nous laissons les joueurs de dominos à leur passion. A notre sortie du café, nous sommes accueillis par une vue panoramique.

La mer que caressent les rayons du soleil chante une douce mélodie.

Choisir: le mari ou le travail?

Cette vision du paradis est éphémère. Elle s’éclipse dans le regard triste de Fahima, une stagiaire en architecture. Elle vit une situation qui lui impose de faire un choix déchirant entre son fiancé et sa profession.

«Mon fiancé ne veut pas que je travaille», avoue cette jeune fille d’un air désolé. Son fiancé est commerçant. Il a grandi avec une cuillère d’argent dans la bouche. Ses parents détiennent des biens dans les quartiers chics d’Alger.

Son malheur est celui de beaucoup de ses semblables. Ces situations montrent que l’homme veut toujours garder le monopole sur la gestion financière du foyer familial. Le poids des traditions imbibées de clichés et de préjugés est lourd à porter.

C’est ce qui ressort, de prime abord, des propos de Mme Ghemmour, psychologue. Cela dit, elle reste sceptique par rapport à l’affirmation de cette tendance qui fait de la femme une mineure à vie. «Je constate que les jeunes d’aujourd’hui préfèrent de plus en plus épouser des femmes instruites», nuance-t-elle. Cela veut-il dire que les jeunes en âge de se marier veulent se libérer de la tyrannie des traditions?

Pour Mme Ghemour, le choix d’une universitaire comme épouse relève d’une conception affirmée de la vie conjugale. «Les jeunes d’aujourd’hui veulent avoir des épouses qui puissent subvenir aux besoins de la petite famille, accompagner les enfants dans leur cursus scolaire», constate cette dernière.

Cette lecture trouve sa confirmation dans la situation de Ramdane, informaticien. Il est âgé de 35 ans, marié et père de deux enfants dont l’aîné entrera en classe préparatoire l’année prochaine. Son épouse est enseignante au lycée.

«Je l’ai connue à l’université. Ma femme m’apporte beaucoup de bonheur dans ma vie. Elle a une conception moderne de l’éducation des enfants», explique-t-il. Pour Ramdane, l’instruction est l’instrument éducatif qui permet à l’enfant de s’épanouir. Pour cela, il estime que le niveau intellectuel de sa partenaire lui permet de les accompagner dans leur parcours scolaire.

Une société en pleine mutation

L’exemple de Ramdane montre que la société vit de profonds changements.

Le mariage, l’acte social qui permet la pérennisation de la société, est au centre de ces mutations. Seulement, les tendances liées au mariage sont peu connues des spécialistes. «Le milieu sociologique algérien peu étudié cette question.

Il y a certes des recherches menées par de jeunes chercheurs universitaires mais, celles-ci restent inexploitées», regrette Mme Boutheina Chriet, sociologue. Seulement, cette dernière émet l’hypothèse que les jeunes qui préfèrent épouser les femmes qui n’ont pas fait d’études supérieures évoluent dans des milieux «traditionalistes qui véhiculent une idéologie conservatrice». Ces tendances conservatrices sont aussi à rechercher au niveau d’une classe arriviste. Cette classe introduit des valeurs foncièrement matérialistes dans la société.

«Cela dit, l’évolution de la société va à l’encontre de ces tendances. Les jeunes d’aujourd’hui définissent petit à petit de nouveaux codes sociaux versés dans la modernité», annonce Mme Chriet.

Les statistiques de l’ONS montrent une société en gestation.

La répartition par âge fait ressortir que les moins de 15 ans constituent 28,2% de la population totale et ceux de moins de 5 ans,10%, ce qui «témoigne de l’augmentation récente de la natalité», selon l’Office. Pour la natalité, l’ONS relève que la progression des naissances se poursuit avec une augmentation de 32.000 naissances vivantes en 2009 par rapport à 2008, soit un total de 849.000 naissances (436.000 garçons et 413.000 filles), soit un rapport de 105 garçons pour 100 filles.

L’évolution récente du nombre de naissances indique que la natalité en Algérie «maintient le cap vers un niveau de plus en plus élevé», a commenté l’ONS. Cela montre que le taux brut de natalité n’a pas été très affecté par cette augmentation. Il est passé de 23,62 pour mille à 24,07 pour mille entre 2008 et 2009.

La mortalité a été caractérisée en 2009 par une augmentation bien légère de son taux brut qui s’est installé ces dernières années autour de 4,30 pour mille en 2006. Le nombre de décès (159.000) a augmenté en valeur absolue L’espérance de vie à la naissance se stabilise à 75,5 ans, soit 74,7 ans pour les hommes et 76,3 ans pour les femmes. Ces chiffres incitent à l’optimisme. Un optimisme qui se lit sur le visage de Madjid, journaliste. Selon lui, la société s’ouvre sur la modernité. En conséquence, son choix est fait.

«Sans hésiter, je choisirai une femme instruite», martèle-t-il. Madjid est issu d’une famille dont les parents sont instruits. Il pense que l’instruction de la femme joue un rôle important dans l‘épanouissement d’un couple. Pour moi, une relation permet la libération des deux partenaires du joug des traditions obsolètes, affirme-t-il.

Cette libération est vécue par Yasmine, employée dans une boîte de communication. «Je vis pleinement ma relation avec mon partenaire. Cette relation se concrétisera par notre mariage prévu prochainement», se félicite cette fille aux traits dédiés à la beauté. Sur son sourire renaît l’espoir d’une société vouée à l’ouverture.

Mohamed Sadek LOUCIF

LE RAMADHAN SUR L’EPTV des programmes pour tous les goûts et pour toute la famille




L’EPTV propose, cette année, une soixantaine de programmes, dispatchés sur ses cinq chaînes (Terrestre, Canal Algérie, A3, Chaîne 4 Tamazight, chaîne 5 Coran), notamment le très attendu Dakiret el-Jassad, adaptation du best-seller d’Ahlem Mosteghanemi.

La Télévision algérienne a eu recourt au mode de production externalisée (définir les besoins, faire des appels d’offres, confier la production exécutive à des producteurs externes, et acquérir les programmes) pour élaborer sa grille des programmes du Ramadhan. L’Entreprise publique de Télévision (EPTV) a exprimé ses besoins en fonction des différents sondages, des échos et de l’expérience de ses responsables.

“Nous avons voulu, durant cette période, rassembler la famille parce qu’on nous a reproché de disperser les téléspectateurs l’année dernière, alors que notre stratégie était de laisser l’Algérien zapper à travers les cinq chaînes de l’ENTV, selon ses goûts”, nous déclare Mustapha Khelifi, directeur de la programmation. Ainsi, l’EPTV propose, cette année, une soixantaine de programmes, dispatchés sur ses cinq chaînes (Terrestre, Canal Algérie, A3, Chaîne 4 Tamazight, Chaîne 5 Coran). Même si chaque chaîne aura sa propre programmation, il y aura un programme commun durant la plage horaire f’tour- JT de 20h30. “Nous allons démarrer avec une plage horaire de 45’ et nous allons terminer le Ramadhan avec une plage horaire allant de 100’ à 110’ minutes. C’est cet espace qui sera commun”, ajoute M. Khelifi. Notre interlocuteur nous a également expliqué les critères d’élaboration de la grille du Ramadhan. “On a tenu compte de la production nationale qui est qualitativement meilleure que l’année dernière.

On a tenu compte de la disponibilité des téléspectateurs du fait que cette année et les années prochaines, le mois de Ramadhan aura lieu durant l’été. Nous avons tous types de programmes”. “Un catalogue présentant les programmes du Ramadhan a été confectionné et prochainement des affiches publicitaires seront visibles dans toute l’Algérie. Et ce n’est pas que la forme qui a changé, mais aussi le contenu.

Même si on note une baisse dans les productions nationale en termes quantitatifs, la qualité ne fera sans doute pas défaut cette année et l’Unique pourra concurrencer les chaînes arabes, étant donné qu’elle a, notamment, acquis les droits du très attendu feuilleton Dakiret el-Jassad, du Syrien Najdat Ismaïl Anzour. Cette adaptation du best-seller éponyme d’Ahlem Mosteghanemi, produite par la chaîne satellitaire Abou Dhabi, sera diffusée tous les soirs à partir de 22h30.

Les téléspectateurs suivront les péripéties du peintre, Khaled Bentobal (incarné par Jamal Suleyman), qui rencontre à la faveur d’un vernissage de l’une de ses expositions, la jeune Hayat Abdel Moula (campé par Amal Bouchoucha), fille de son ami, mort au champ d’honneur, durant la guerre de Libération nationale. Le feuilleton d’une trentaine d’épisodes sera diffusé sur plusieurs chaînes arabes et parmi elles, l’ENTV qui a acquis l’exclusivité pour le Maghreb.

L’embarras du choix !

Le film Ben Boulaïd d’Ahmed Rachedi, qui a été monté en feuilleton de huit épisodes, sera diffusé la première quinzaine du Ramadhan. Car “puisque le mois de carême coïncide avec la commémoration du 20 Août, nous avons deux programmes historiques : Ben Boulaïd et Dakiret el-Jassad dont le fond de l’histoire est la guerre de Libération nationale”, estime M. Khelifi.

Toujours dans le registre des feuilletons, trois productions syriennes, réalisées en 2010, seront diffusées durant le mois de jeûne, notamment El-Soundouq el-Assouad, Saâd el-Waraq et Waraâ el-Chems. Quatre feuilletons religieux seront proposés, notamment El-Qaâqaâ ben Amr el-Tamimi et Rayat el-Haq (produits tous deux en 2010 et diffusés pour la première fois) ainsi que deux autres feuilletons iraniens : Ashab el-Kahf et Ibn Sina (ceux-là datent de l’an dernier). Mustapha Khelifi a révélé à ce propos que “le problème est que la production des feuilletons religieux est de plus en plus réduite et nous on a besoin durant le mois de Ramadhan de passer des feuilletons religieux, d’autant plus qu’on a une chaîne religieuse, la Chaîne Coran”.

Outre les émissions religieuses, la nouvelle édition de Foursen el-Qorâan (produite cette année par la Chaîne Coran qui aura l’exclusivité), le retour de l’émission musicale Aha Lil, la production de la nouvelle émission Alhan Bladi, des concerts seront diffusés en soirée.

Le téléspectateur suivra les aventures des héros du feuilleton algérien El-Dikra el-Akhira de Messaoud El-Aïeb. Il aura rendez-vous avec des sketches (à l’exemple de Salem el-Gatt avec Mohamed Bouchaïeb, et Aâssab oua Aouthar), des séries (Djeha, le retour avec Hakim Dekkar) et la caméra cachée Wech dani, qui sera diffusée juste après le f’tour. Réalisé par Djaffar Gacem, ce programme a piégé entre autres Rabah Saâdane et Antar Yahia.

Pour les mordus de foot, les 22 matches diffusés sur l’ENTV durant la Coupe du monde 2010 seront rediffusés. On note également le grand retour de Moussabaqat Ramadhan avec un nouveau concept. “Le concept est en phase d’affinement. Ce sera soit des cadeaux hebdomadaires ou des cadeaux quotidiens. On va essayer d’aller au quotidien”, confie M. Khelifi.

En plus des programmes pour enfants, l’ENTV propose des documentaires forts intéressants, notamment Sur les pas de Zeriyab d’Abdelkrim Sekkar, ou encore Passerelles de Hocine Nacef. Le Ramadhan s’annonce fort attractif sur l’EPTV car “les programmes seront pour tous les goûts et pour toute la famille”.

Sept sites algériens historiques seront réhabilités par la Banque mondiale




Programmés La Banque mondiale débloque 2 milliards de dollars pour réhabiliter les médinas maghrébines

En vue de classer les médinas en fonction de leur potentiel de croissance inhérent à la conjugaison des opérations de réhabilitation urbaine et de développement touristique, la Banque mondiale a mis en place un indice en diffusant une publication intitulée ‘’réhabilitation urbaine des médinas’’ pour la région de l’Afrique du Nord.

Cette institution financière de Bretton Woods envisage, selon l’un de ses réseaux, de renforcer les économies locales et nationales en favorisant la création d’emplois et en améliorant l’environnement urbain, ainsi que la qualité des espaces publics.

Le rapport de la Banque mondiale indique qu’un montant d’une valeur financière conséquente et prometteuse a été accordé à des pays de la région pour la restauration et la réhabilitation des sites culturels et des médinas. Pas moins de 117 projets dont plusieurs pour le bénéfice de la région MENA incluant l’Algérie, sont en cours de réalisation pour un financement estimé à 2 milliards de dollars.

Depuis 1970, elle a assuré un financement de 241 projets d’investissement concernant le patrimoine culturel en mobilisant une enveloppe financière estimée à 4 milliards de dollars.

La responsable sectorielle au service Développement urbain et social pour la Région MENA de la Banque mondiale, Anna Bjerde, indique que les opérations de modernisation de ces sites historiques et des médinas visent notamment à assurer le développement durable et l’élévation du niveau de vie des populations locales. «Les investissements en faveur de leur patrimoine culturel peuvent avoir un impact profond sur des groupes sociaux défavorisés et marginalisés, qui gagnent en autonomie et en vitalité», a-t-elle affirmé.

Constatant que le développement de ces régions est lourd et aléatoire comparativement à d’autres centres urbains connaissant une rapide croissance économique, elle précise que ces changements leur ouvrent toutes sortes d’opportunités pour tracer leur voie et améliorer leurs moyens de subsistance.

Les sites algériens faisant partie du patrimoine mondial de l’UNESCO et devant bénéficier des subventions financières de la Banque mondiale sont au nombre de sept, à savoir la Casbah d’Alger, la Vallée du M’Zab, les ruines romaines de Tipasa et de Timgad, le parc naturel de Tassili N’Ajjer , les ruines de Djemila, et, enfin, le site historique de Kalâa des Beni Hammad.

Les médinas qui étaient au cœur de la civilisation arabe, ont connu, selon l’analyse de la Banque mondiale, un délabrement matériel et social rapide, provoqué par le départ de leurs habitants et par la croissance soutenue des quartiers modernes.

Meziane Atmani

Coopération algéro-brésilienne : 18 interventions chirurgicales à cœur ouvert au profit d’enfants





Une équipe de chirurgiens cardiologues a réalisé 18 interventions chirurgicales à cœur ouvert pour des enfants âgés entre 3 mois et 18 ans au niveau de la clinique spécialisée Mohamed-Abderrahmani sise Bir-Mourad-Raïs (Alger), en collaboration avec une équipe médicale brésilienne

La coopération algéro-brésilienne dans le domaine sanitaire date de 4 ans, a fait savoir le Pr Salah Eddine Bourrezag, chef de service de cardiologie à ladite clinique, indiquant que les interventions chirurgicales effectuées ces derniers jours étaient compliquées à 70%.

Les enfants sujets à ces interventions sont venus de plusieurs régions du pays, souligne le Pr Bourrezag, indiquant qu’ils avaient bénéficié d’un suivi à la clinique spécialisée Mohamed-Abderrahmani et de toutes les analyses necessaires avant les interventions chirurgicales.

L’équipe brésilienne, qui réalise entre 12 et 24 interventions chirurgicales à des enfants souffrant de malformations cardiaques à chaque visite en Algérie, se rendra en Algérie en trois reprises, la première visite aura lieu à la fin du mois d’octobre prochain après la désignation des enfants qui seront opérés par l’équipe médicale algérienne, affirme le Pr Bourrezag. La particularité des enfants algériens atteints de malformations réside dans le retard accusé dans les interventions, estime l’équipe médicale brésilienne, ce qui nécessite d’autres analyses au niveau du système respiratoire de l’enfant, normalement effectués quelques jours après la naissance.

Le Pr Bourrezag fonde de grands espoirs sur la nouvelle clinique spécialisée dans la chirurgie infantile pour les enfants atteints de cardiopathies génétiques, sise à Draa Benkheda dans la wilaya de Tizi Ouzou dont l’ouverture est prévue, selon lui, dans les 6 prochains mois.

Le Pr Bourrezag a déclaré qu’il avait formé une équipe médicale algérienne pour opérer au niveau à la clinique de Draa Benkheda, ajoutant que cette équipe sera assistée par l’équipe brésilienne lors des premières interventions afin de prendre en charge les enfants atteints de malformations cardiaques. Le Pr Bourrezag a, par ailleurs, mis en garde contre «le transfert des malades des cliniques publiques au cliniques privées», affirmant qu’en dépit de la liste d’attente des malades au niveau national, la clinique spécialisée Mohamed-Abderrahmani ne trouve pas souvent d’enfants nécessitant une intervention.

La clinique a pris en charge des cas «assez complexes» outre la réalisation d’interventions chirurgicales à des enfants ayant déjà subi des interventions à la clinique de Bou Ismail ou à l’étranger, souligne l’intervenant.

En collaboration avec une équipe médicale française, la clinique spécialisée Mohamed-Abderrahmani a programmé 70 interventions chirurgicales durant le dernier trimestre de l’année en cours, indique le Pr Bourrezag.

La clinique spécialisée Mohamed-Abderrahmani a réalisé durant les trois dernières années plus de 200 interventions chirurgicales infantiles en collaboration avec des équipes médicales étrangères dont des équipes françaises et brésiliennes

«La langue turque permettra aux Algériens de travailler dans des sociétés turques»


Le gérant de l’école Moderne, Serkan Ceylan, à La NR

Tout en signalant l’importance que vise cette langue, dans le domaine de l’emploi, surtout que, les sociétés turques sont, de plus en plus, nombreuses à s’implanter en Algérie, elles sont en nombre de 400 sociétés turques qui activent dans les différents domaines », a-t-il affirmé. Nous prévoyons l’inscription de 200 étudiants en langue turque durant la prochaine rentrée M.Ceylan, a précisé, en outre, que l’école est prête à recevoir, durant l’année prochaine, d’environs 200 étudiants. « Ces étudiants sont, en fait, des commerçants, des secrétaires de directions et hommes d’affaires et même pour, ce qui veulent installer ou étudier en Turquie», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «Nous avons lancé, cette année, 7 groupes pour l’apprentissage de la langue turque, dont 7 étudiants, ont été inscrit dans des universités turques.» Notre interlocuteur a tenu affirmé que l’apprentissage de la langue turque est plus aisé, d’autant que, cette dernière, se rapproche, de la langue arabe, phonétiquement », a-t-il ajouté. Le gérant, a révélé, également, que la demande pour l’apprentissage de la langue turque, est en en constante augmentation d’une année à une autre. «On a pu enregistré environs 2000 inscriptions, entre 2002 et 2005 et cette année, on a diminué le nombre d’inscriptions, vu les modifications apportés à l’école, elles sont en nombre de 1000 inscriptions » Environs 6000 Turcs installés en Algérie Environs 6 000 Turcs installés en Algérie, est le nombre de la communauté turque en Algérie a révélé, Serkan Ceylan, la plupart d’entre eux sont actifs dans différents secteurs, entre autres, la confiserie et la construction et ce dans prés de 400 compagnies turques installées en Algérie. Mehdi Isikioune

Algerie bilan des investissements durant la période 2002-2009


Les étrangers préfèrent le secteur industriel

Les investisseurs étrangers sont plus enclins à se lancer dans des projets relevant du secteur de l'industrie. Cette tendance est révélée par les statistiques fournies par l'Agence nationale de promotion des investissements (ANDI). Selon ces données établies durant la période 2002-2009, sur la répartition des investissements étrangers déclarés à l'Agence, le secteur de l'industrie se taille la part du lion en termes, aussi bien du nombre de projets déclarés, que du montant investi. En effet, durant toute la période 2002-2009, le nombre de projets déclarés, étrangers à l'ANDI était de 694 projets pour une valeur totale de plus de 168 millions de Dinars. 387 projets sont déclarés dans le secteur de l'industrie, soit plus de 55 % des projets étrangers. La valeur des investissements étrangers du secteur industriel est aussi importante que le nombre. Le montant des investissements étrangers dans le secteur de l'industrie est estimé par l'ANDI, à plus de 88 millions dinars, soit plus de 52 % du montant global. Il faut dire que même si les investisseurs étrangers se tournent vers l'industrie, la part de leurs investissements reste toujours médiocre. Sur le nombre de déclarations de projets, les investissements locaux représentent, plus de 99 % des projets déclarés, soit 70.491 projets. La part des investissements étrangers, représentée par les partenariats et les investissements directs étrangers, tombe en dessous de la barre de 1 % pour un total de 694 projets d'une valeur de 168 milliards de dinars contre plus de 500 milliards pour les investissements locaux. Par ailleurs, les secteurs les plus prolifères en termes de nombre de projets ( étrangers et locaux ), est sans conteste le secteur des transports qui accapare plus de 60 % des projets, soit près de 43.000 projets suivi par le secteur du bâtiment travaux publics et hydraulique 16 %, du secteur de l'industrie ( 10 % ), l'agriculture ( 2 %). S'agissant de la création d'emploi, le secteur des BTPH demeure toujours le secteur le plus porteur d'emplois avec plus de 259 000 postes ; d'emploi créés presque le même nombre a été recensé du côté du secteur des transports et celui de l'industrie, qui ont créé respectivement 256 000 et 255 000 postes d'emploi. Les autres secteurs ne représentent que d'infimes parts dans la contribution de créer de l'emploi. En outre, c'est le privé qui a investi le plus durant la période s'étalant de 2002 à 2009, avec plus de 70 000 déclarations d'investissement recensées du côté des opérateurs privés, contre seulement un nombre ne dépassant guère la barre des 400 projets pour le secteur public. Notons, que les investissements étrangers engagés en Algérie demeurent typiquement l'œuvre des européens avec 272 projets lancés par l'Union européenne et 121 par la France. les pays arabes ont également beaucoup investi en Algérie à travers près de 300 déclarations d'investissement. Notons, enfin, que le nombre de déclarations d'investissement en Algérie, a connu une évolution sensible sur les huit dernière années. En 2009 il s'est établi, à plus de 20 000 déclarations de projets d'investissement contre près de 17 000 en 2008 et seulement 11 000 en 2007. Le nombre des investissement déclarés depuis l'installation de l'ANDI, est de 71 185 déclarations de projets d'investissement de 2002 à 2009. Ces investissement ont engendré près d'un million d'emplois, rappelle-t-on.
Y.F

Centre du commerce international



Le Centre du commerce international (CCI ou International Trade Centre ITC) est l’agence conjointe de l’Organisation mondiale du commerce et des Nations unies.

En tant que partenaire du développement pour le succès des exportations des petites entreprises, le CCI a pour objectif d’aider les pays en développement et en transition à parvenir au développement humain durable grâce aux exportations.

Une délégation du CCI attendue en Algérie la semaine prochaine




Après quelques mois de la signature d’une convention bilatérale avec notre pays
Une délégation du CCI attendue en Algérie la semaine prochaine


Une délégation du Centre du commerce international (CCI) est attendue la semaine prochaine en Algérie, et elle se rendra dans quelques pays maghrébins. Cette visite a pour objectif de mettre en œuvre un programme d’appui des compétences de commercialisation dans les pays arabes.
Selon une source bien informée, la visite des représentants de cette institution internationale s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des clauses de la convention bilatérale conclue entre l’Algérie et le CCI, qui est géré par l’OMC et l’ONU. Il a pour mission principale de soutenir les programmes d’exportation au profit des pays en développement.
Pour rappel, l’Algérie a signé une convention avec le CCI, en avril dernier, portant sur un programme s’étalant à 4 ans et destiné à la majorité des pays arabes ; il a pour but d’intégrer les payas arabes dans le commerce international.
Ce programme est doté d’un budget de 1.6 million de dollars US. Aussi, parmi les objectifs de ce programme on relève la lutte contre le marché parallèle, sachant que l’Algérie est largement touchée par ce phénomène qui représente 30 à 40% de l’activité économique dans la pays, selon les rapports des institutions internationales.

Mr Le président palestinien Mahmoud Abbas s'est déclaré le 9 août prêt à des négociations directes avec Israël



La Palestine prête à des négociations avec Israël
Le président palestinien Mahmoud Abbas s'est déclaré le 9 août prêt à des négociations directes avec Israël si elles ont pour termes de référence les décisions du Quartette exigeant un gel complet de la colonisation israélienne.

"Nous sommes prêts à engager des négociations directes avec Israël si le Quartette le demande sur la base de ses décisions en date du 19 mars", a déclaré M. Abbas à des journalistes à Ramallah à la veille d'une nouvelle mission de l'émissaire spécial américain George Mitchell.

Le Quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, Russie, Union européenne, ONU) réuni le 19 mars à Moscou, a appelé Israël à stopper la colonisation dans les territoires palestiniens occupés et à une reprise des négociations afin d'aboutir d'ici 2 ans à "l'émergence" d'un État palestinien.

Israël avait rejeté cet appel. Avant de s'engager dans des négociations directes, l'Autorité palestinienne réclame des garanties sur un gel de la colonisation juive en Cisjordanie occupée et particulièrement à Jérusalem-Est annexée, sur des questions de sécurité et sur le tracé des frontières d'un futur État palestinien.

Depuis le mois de mai, Palestiniens et Israéliens mènent des discussions indirectes dites de "proximité" par l'intermédiaire de M. Mitchell, qui n'ont toujours pas enregistré de progrès.

Les négociations directes sont suspendues depuis l'offensive militaire israélienne contre le mouvement Hamas à Gaza fin décembre 2008.

M. Mitchell a dû s'entretenir le 10 août séparément avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et M. Abbas. Il n'exclut pas la possibilité d'une annonce d'une reprise de négociations directes pendant sa visite.

Les responsables américains se disent encouragés par le fait que les pays arabes ont donné leur feu vert à des discussions directes lors d'une réunion au Caire en juillet.

AFP/VNA/CVN
(11/08/2010)

Algerie contrôle rigoureux pour les investisseurs étrangers




Par : Badreddine Khris
Avant-projet de Loi de finances complémentaire pour 2010 À travers ce texte, l’État veut exercer un contrôle rigoureux et régulier des sociétés établies en Algérie dont le capital est détenu par des investisseurs étrangers.

Les principales dispositions consacrées dans l’avant-projet de loi de finances complémentaire pour 2010 (LFC 2010), constituent une confirmation, voire un rappel décisif de celles de la LFC 2009. En matière d’investissements étrangers, le texte, selon des observateurs très au fait des questions économiques, comporte d’importantes mesures qui précisent et renforcent les dispositions liées à l’obligation de participation locale à hauteur de 51% dans le capital social des sociétés de production de biens ou de prestations de services. Ces experts attirent, néanmoins, l’attention sur quatre dispositions de cet avant-projet, qui revêtent une “importance significative”, notamment, pour les cessions de participations impliquant des investisseurs étrangers avec les règles de répartition de capital édictées par l’ordonnance n°01-03 du 20 août 2001 relative au développement de l’investissement. Ainsi, le texte oblige les personnes morales de droit étranger, de communiquer annuellement la liste de leurs actionnaires. L'ordonnance est de ce fait modifiée et complétée par l'article 4 qui stipule que “les personnes morales de droit étranger, possédant des actions dans des sociétés établies en Algérie, doivent communiquer annuellement la liste de leurs actionnaires authentifiée par les services en charge de la gestion du registre du commerce de l'État de résidence”. L’objectif recherché par l’État à travers une telle mesure, est de renforcer le contrôle sur les cessions indirectes de participation. Le même article vient également, soulignent ces experts, compléter l’ordonnance en instaurant une consultation préalable obligatoire du gouvernement pour “les cessions à l’étranger, totales ou partielles, des actions ou parts sociales des sociétés détenant des actions ou parts sociales dans des sociétés de droit algérien ayant bénéficié d’avantages ou de facilités lors de leur implantation”. Cette disposition permet à l’État ou aux entreprises publiques, en cas de cession indirecte de participations dans une société algérienne, de racheter, expliquent-ils, les actions ou parts sociales des sociétés algériennes concernées, à un prix de rachat fixé sur la base d’une expertise dont les modalités seront arrêtées par voie réglementaire. Les observateurs évoquent aussi le contrôle de la renonciation par l’État et les entreprises publiques économiques de l’exercice de leur droit de préemption sur les cessions de participations par des actionnaires étrangers ou au profit d’investisseurs étrangers. En termes plus clairs, toute cession de participation dans une société algérienne par les actionnaires étrangers ou au profit d’actionnaires étrangers, sera soumise à “la production préalable d’une attestation de renonciation par l’État et les entreprises publiques économiques à l’exercice de leur droit de préemption”. En effet, cet article précise que “l’État ainsi que les entreprises publiques économiques disposent d’un droit de préemption sur toutes cessions de participations des actionnaires étrangers ou au profit d’actionnaires étrangers”.

Modification d’immatriculation
d’une société étrangère : ouverture préalable du capital à hauteur de 5%
à un ou des actionnaires locaux
L’établissement de l’acte notarié portant transfert de ces participations “ne pourra dorénavant avoir lieu que sur présentation de cette renonciation express”, affirment ces spécialistes. Pour ces derniers, la demande d’attestation sera déposée par le notaire auprès des services habilités du ministère de l’Industrie qui délivrera le document demandé dans un délai d’un mois. Le défaut de réponse à l’issue de ce délai équivaut à la renonciation de l’exercice du droit de préemption, sauf dans le cas où le montant de la transaction excède un seuil qui devrait être fixé par arrêté du ministre chargé de l’Industrie. Cette décision va, relève-t-on, “doter l’État d’un dispositif légal lui garantissant l’exercice effectif de son droit de préemption”. Sur un autre registre, la LFC pour 2010 envisage d’imposer aux sociétés immatriculées avant la LFC pour 2009, de se conformer aux règles de répartition du capital. Il s’agit, bien entendu, de l’ouverture du capital social détenu par des investisseurs étrangers à un ou plusieurs actionnaires locaux à hauteur de 51% préalablement à “toute modification d’immatriculation de la société au registre du commerce”. Une telle mesure a pour but de mettre en conformité les “sociétés étrangères qui échappent à la condition de détention du capital, en recourant à des augmentations de capital et/ou des cessions d’actions ou de parts sociales, induisant une modification de la représentation des participations”, est-il mentionné dans l’exposé des motifs. Des exceptions à cette règle sont, toutefois, prévues par le rédacteur de cet avant-projet. Toute modification du capital social par une augmentation ou une diminution qui n'entraînent pas un changement de l'actionnariat et de la répartition du capital entre les actionnaires, n’est pas concernée par cette disposition. Celle-ci ne s’applique pas également sur la “suppression d'une activité ou le rajout d'une activité connexe et la modification de l'activité suite au changement de la nomenclature (des activités)”. La désignation du gérant ou des dirigeants de la société et le changement de l'adresse du siège social, sont, en outre, deux actions qui peuvent être effectuées sans l’application préalable de cette règle.

Nedjma Familia: Nedjma lance le pack Familia





Nedjma Familia À l’occasion du mois sacré de Ramadhan 2010 où tous les Algériens veulent être plus proches de leur famille et pour leur permettre de communiquer gratuitement avec leurs proches, Nedjma lance pour la première fois en Algérie l’offre Familia, spécialement pensée pour la famille
Basée sur la notion du partage qui prend toute sa signification en ce mois sacré de Ramadhan, l’offre Familia est un pack de 5 lignes qui permet aux membres de la famille de communiquer entre eux gratuitement et sans limite 24h/24 même avec un crédit de 0 DA et avec des tarifs uniques et attractifs vers les autres réseaux.

La pack Familia se compose d’une ligne principale avec un numéro facile à retenir et quatre lignes secondaires avec des numéros qui se suivent.

En effet, pour 5 000 DA par mois, la ligne principales bénéficie d’un forfait de 4 000 DA utilisable vers tous les réseaux et transférables selon le besoin vers les lignes secondaires sans aucune limitation.

source: Liberte

SEMESI’10



Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES Séminaire euro-méditerranéen sur l’environnement et la sécurité industrielle - SEMESI’10

La prise en compte des risques majeurs, qu’ils soient naturels, industriels ou technologiques, est essentielle aujourd’hui dans une politique d’aménagement du territoire et dans le management des entreprises..

Dans ce contexte l’ENSET d’Oran, avec des partenaires du secteur industriel organise, les 8 et 9 décembre 2010 Oran, un séminaire euro-méditerranéen sur l’environnement et la sécurité industrielle SEMESI’10.

Les objectifs de ce séminaire sont de rechercher un compromis durable entre les entreprises à risques et la société civile, de contribuer à améliorer la sécurité dans les entreprises par la prise en compte du risque industriel et de proposer des stratégies de réduction des impacts de la pollution..

Le séminaire vise également le rapprochement entre chercheurs et différents partenaires autour des questions de protection de l’environnement et de sécurité industrielle..

Les thèmes abordés dans ce séminaire traiteront l’analyse et prévention des risques, la gestion des déchets spéciaux et dépollution des sites (terrestres, marins, atmosphériques), l’épuration des eaux usées et valorisation des sous produits et la maintenance et sécurité des équipements..

ENSET d’Oran.

Pour plus d’information : http://www.enset-oran.dz/semesi10/.
.

SIGCLE’2010


Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES

Le laboratoire de génie climatique de l’Université Mentouri organise le premier Séminaire International sur le Génie Climatique et l’Energétique (SIGCLE’2010) les 06 et 07 décembre 2010 à Constantine..

Le séminaire vise à faire le point sur l’état d’avancement de la recherche dans les domaines de la génie climatique et l’énergétique, à permettre aux chercheurs -spécialement ceux des deux rives de la méditerranée- de présenter leurs travaux, d’échanger leur expérience et de créer le cadre pour tisser des liens de coopération. SIGCLE’2010 vise également à construire les ponts entre les industriels et la communauté universitaire pour valoriser les résultats des recherches..

Les thèmes qui seront traites lors de ce séminaire sont le "Thermique du bâtiment", les "Systèmes Energétiques" et les "Energies Renouvelables et Développement Durable"..

Université Mentouri Constantine.
.

Le Pakistan a décrété vendredi l'alerte rouge youtube BFM TV

Les algériens et l’Algérie de 2020/2030



par faycal

Le gouvernement, les algériens et l’Algérie de 2020/2030
I- LES ALGÉRIENS ET LEUR POUVOIR D’ACHAT

A l’approche du mois sacré du Ramadhan 2010, où les personnes aisées doivent sentir eux aussi les souffrances physiques et morales qu’endurent les pauvres à longueur d’année, et qui en principe devrait nous inciter à plus de solidarité- sans calculs- et d’ardeur dans le travail, je lance un appel fraternel à nos responsables qui ne doivent pas exploiter la misère humaine à des fins politiques
Mesdames, Messieurs nos responsables, de grâce, n’humilier pas ces pauvres gens, ne les faites plus filmer comme par le passé avec indécence, par la télévision publique ENTV, pour les couffins de ramadhan ou ces images aussi indécentes au sein de restaurants de gens à l’air hagard. Je connais d’anciens fonctionnaires en retraite avec en charge des enfants dont la majorité ne travaille pas , certains enseignants du primaires et du secondaire, des cadres moyens, des journalistes qui ont tout donné à l’Algérie après plus de 30 ans de carrière avec moins de 20.000 dinars par mois (je ne parlerai pas de ceux qui perçoivent toujours moins de 12.000 dinars par mois comme certains retraités) qui par la force des choses sont contraints et pour d’autres se réfugiant soit dans la sphère informelle ou devenant des chauffeurs de taxis clandestins pour boucler les fins de mois.

Respectez au moins leur dignité ; ils n’ont plus que cela, d’autant plus que les hydrocarbures à ma connaissance sont la propriété de tout le peuple algérien. Comme le rappelait un des plus célèbres économistes du XXème siècle, John Maynard, KEYNES, je cite : « certains dirigeants confondent abusivement fonds public avec leurs fonds personnel. S’ils veulent faire œuvre véritablement de bonne charité, qu’ils le fassent sur leur propre compte bancaire ». Que chacun d’entre nous, et sans publicité fasse un don en ce mois sacré de ramadan selon ses propres moyens.

Certes le SNMG algérien a doublé en passant de 6.000 à 15 000 dinars mais en dépit de cette augmentation, une interrogation s’impose : comment avec une inflation de retour, est-ce qu’un Algérien, qui vit au SNMG, avec 4 euros par jour fait face aux dépenses contraintes et incontournables (alimentation, transport, santé, éducation), dégradation du pouvoir d’achat renforcée par la dévaluation cyclique du dinar qui accentue l’inflation interne. En économie de marché concurrentielle, l’Etat régulateur est fort.

Or en l’absence d’une véritable politique hors hydrocarbures de l’offre, d’une véritable politique salariale récompensant l’effort (faible productivité du travail) , de mécanismes de régulation, les prix des produits de large consommation connaissent, comme de coutume, notamment à la veille de chaque mois de Ramadhan, des fêtes religieuses ainsi qu’à l’approche des rentrées sociales, des augmentations sans précédent, producteurs, détaillants et grossistes se rejetant chacun la responsabilité.

Sur la base du panier de la ménagère que maintient inchangé l’Office national des statistiques (ONS) depuis des années alors que le besoin est historiquement daté, l’inflation serait maîtrisée alors que vécu de la majorité des Algériens renvoie à une toute autre réalité. L’écart entre l’inflation perçue par l’Algérien et celle calculée par l’ONS témoigne, outre la difficulté de vérifier la véracité d’une donnée officielle, et du pouvoir d’achat de la majorité sans cesse en détérioration et que voile paradoxalement la crise du logement (même marmite) et des redistributions de revenus fictifs au sein d’une même famille (faire et refaire les trottoirs dans la majorité des APC d’Algérie) pour une paix sociale éphémère grâce à la rente des hydrocarbures.

II- QUE SERA L’ALGÉRIE DANS 20 ANS : DEUX SCÉNARIOS FONCTION DE LA GOUVERNANCE

Que sera l’Algérie en 2030, c’est dire demain, avec une population qui approchera 50 millions d’habitants presque sans hydrocarbures déflagration sociale ou développement ? Quel sera le poids de l’Algérie dans les relations internationales sans les hydrocarbures en ce monde impitoyable ou toute Nation qui n’avance pas recule ? Telle est la question que doit se poser tout dirigeant soucieux des intérêts supérieur du pays. Et telle a été la question qui m’a été posée par mes étudiants de doctorat angoissés vis à vis de leur avenir : « professeur que sera l’Algérie dans 20 ans, l’Algérie étant indépendante depuis 48 ans et malgré tous les discours de nos dirigeants l’Algérie étant toujours une économie rentière. Quel sera notre avenir et celui de nos enfants si on a la chance de trouver un emploi digne et de nous marier ; nous avons beaucoup d’amis qui aussitôt terminés leurs études se retrouvent des harragas? ».

L’âge moyen de mes étudiants étant d’environ 25 ans, ils auront alors 45 ans et entre-temps ils auront pour exigence, comme tout Algérien, un emploi, un logement, se marier et avoir des enfants, et donc une demande sociale croissante. Pour ceux qui travaillent actuellement (moyenne d’âge 35/40 ans) ils auront entre 55/60 ans et seront presque en retraite.

J’ai essayé de donner une réponse adéquate face à cette angoisse largement justifiée, et ce par un dialogue fécond contradictoire. Il faut dialoguer et toujours dialoguer, le plus grand ignorant celui qui prétend tout savoir. Le dialogue n’est-il pas la vertu des grands dirigeants qui ont marqué positivement leurs pays ?

Nous aurons deux scénarios pour l’Algérie

1-Le premier scénario serait le statu quo actuel suicidaire avec le retour à une gestion administrée autoritaire des années 1970 ignorant les mutations sociales tant internes que mondiales que voile une certaine aisance financière ( réserves de change de 150 milliards de dollars) non pas due au génie créateur mais à la rente des hydrocarbures.

Un État relativement riche mais une population en majorité de plus en plus pauvre, comme en témoigne cet accroissement des couffins pendant le mois de ramadhan, réalité voilée par les autosatisfactions de certains responsables, vivant d’illusions au sein de bureaux, mais étant source de névrose collective car déconnectées des réalités sociales , la facilité étant de pondre des lois face aux difficultés mais que contredisent les pratiques quotidiennes.

Si l’on prend l’hypothèse la plus optimiste (les derniers rapports internationaux pour l’Algérie donnant un pic pour l’Algérie dans 16 ans pour le pétrole (1% des réserves mondiales et entre 20/25 ans pour le gaz (3% des réserves mondiales) et tenant compte d’une forte consommation intérieure, l’extension du gaz non conventionnel et le nouveau modèle de consommation énergétique qui se mettra en place entre 2015/2020 qui prépare les énergies alternatives qui risquent de raccourcir l’échéance pour le gaz, car on peut découvrir des milliers de gisements non rentables, il n’ y aura plus de devises provenant des hydrocarbures, comme cela a été le cas récemment pour l’Indonésie mais qui a préparé l’après pétrole, dans 20 ans. Nous devrions assister à la suppression du ministère des hydrocarbures et donc de Sonatrach et par là celui de la solidarité nationale.

Le risque est l’implosion de la caisse de retraite, pas d’attrait de l’investissement, chômage croissant, des tensions sociales de plus en plus criardes avec une instabilité politique, à l’instar des pays les plus pauvres de l’Afrique subsaharienne et risque d’intervention de puissances étrangères en cas d’instabilité du bassin méditerranéen.

2- Mais évitons la sinistrose. Le second scénario se base sur les conditions favorables de développement de l’Algérie, par une gouvernance rénovée grâce à une plus grande moralisation des dirigeants, se basant sur les principes d’un Etat droit, l’implication de la société, loin des mesures administratives autoritaires, donc des actions démocratiques, corrélativement à la réhabilitation du savoir, du management stratégique de l’entreprise et des institutions, par une libéralisation maîtrisée grâce au rôle central de l’État régulateur.

Le défi majeur sera la maitrise du temps, supposant donc des compétences avérées car en économie le temps ne se rattrape jamais, contrairement à la mentalité culturelle rentière. Pour cela, il faudra impérativement avoir une vision stratégique afin que l’Algérie ait un rôle actif dans le monde demain, turbulent et en perpétuel mouvement, en évitant d’agir bureaucratiquement, éviter l’instabilité juridique, le manque de cohérence et de visibilité dans la politique économique, combattre la mauvaise gestion évitant cette illusion que le développement s’assimilerait à la dépense monétaire via la dépense publique sans se préoccuper des impacts réels à moyen et long terme.

Il s’agit également de combattre la corruption qui s’est socialisée en démobilisant toute énergie créatrice, dont la sphère informelle dont l’intégration suppose non des mesures autoritaires mais d’autres mécanismes de régulation transparents , existant des relations dialectiques au niveau des différentes sphères du pouvoir, entre la logique rentière dominée par les hydrocarbures et la logique de cette sphère informelle produit du dysfonctionnement des structures de l’Etat, reflétant la faiblesse d’un État de non droit, sphère contrôlant 40.% de la masse monétaire en circulation avec une intermédiation financière informelle où tout se traite en casch rendant inopérant certaines mesures si louables soient t- elles comme l’exigence de 500.000 dinars par chèques pour toute transaction, renvoyant d’ailleurs à l’inefficience du système financier lieu de distribution de la rente.

Il faudra favoriser le dialogue économique et social, évitant la concentration excessive du revenu national au profit de rentes spéculatives destructrices de richesses, garder une partie de la rente pour les générations futures, mettre en place un nouveau modèle de consommation énergétique reposant sur les énergies renouvelables dont le solaire et promouvoir des segments, y compris les services à valeur ajoutée, en réhabilitant l’entreprise en levant les contraintes d’environnement ( terrorisme bureaucratique central et local , système financier sclérosé, système socio-éducatif inadapté, le foncier) et son fondement le savoir actuellement dévalorisé au profit des rentes. Et ce, dans un environnement concurrentiel, loin de tout monopole public ou privé, dans le cadre des avantages comparatifs mondiaux car la société algérienne évoluera forcément au sein d’une économie mondiale de plus en plus ouverte.

Cette nouvelle approche reposera sur des allocations bien ciblées d’investissement, les infrastructures n’étant qu’un moyen, devant faire un bilan objectif des impacts réels du programme de la dépense publique 2004/2009 afin d’éviter les mêmes erreurs pour le futur programme 2010/2014 , du bilan des assainissements des entreprises publiques ainsi que de l’efficacité de la gestion des réserves de change notamment des montants placés à l’étranger.

En conclusion, gouverner étant de prévoir, les défis qui attendent l’Algérie sont immenses du fait de l’important retard accusé dans la réforme globale, les politiques socio-économiques depuis des décennies s’étant réfugiées dans des actions de replâtrages conjoncturels en misant sur la dépense monétaire et aux réalisations physiques souvent ne répondant pas aux normes internationales, sans se préoccuper des couts, au lieu d’une vision stratégique tenant compte des mutations mondiales. L’Algérie a déjà 48 années d’indépendance politique. Or 2030, c’est l’Algérie de demain qui peut soir rentrer dans la régression économique et sociale ou devenir un pays pivot au sein de l’espace euro méditerranéen et arabo-africain.

Dr Abderrahmane MEBTOUL Professeur d’Université en management stratégique

Impôt européen suscite des réactions


Fiscalité : L'idée de créer un impôt européen suscite des réactions
[Fenêtre sur l'Europe]

La Commission européenne souhaite créer un nouvel impôt par exemple sur les transactions financières, les compagnies aériennes…, afin de permettre à l’Union de se doter de ressources propres et surtout de décharger les États. Janusz Lewandowski, commissaire européen au Budget, a déclaré, dans une entrevue au Financial Times Deutschland, que des propositions seront faites le 21 ou le 28 septembre prochains.


"De nombreux pays veulent voir leur contribution allégée. Cela ouvre la voie à une réflexion sur des sources de revenus propres qui ne soient pas exigibles par les ministres des Fiances" a déclaré le 9 août le commissaire au budget. Selon son entourage des propositions chiffrées et précises seraiet présentées le 21 ou le 28 septembre.

L’Union est aujourd’hui financée à 76 % par ses membres, proportionnellement à leur richesse, contre 11% seulement en 1988. Les ressources propres proviennent du transfert à la Communauté de 0,5% de la TVA collectée par chaque Etat, ou du versement des droits de douanes perçus aux frontières de l'Union européenne.

L'idée d'unn impôt européen est récurrente mais très sensible sur le plan politique. Il pourrait prendre la forme d'une taxe sur les transactions financières, sur les droits d'émission de CO2 ou encore sur le transport aérien.

Si le secrétaire d'Etat belge au Budget, Melchior Wathelet, a assuré avoir "toujours été un grand défenseur du principe des ressources propres", ce n'est pas le cas de ses collègues français, allemand ou britannique. Le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, a qualifié de "parfaitement inopportune" l'idée d'un impôt supplémentaire. Pour James Sassoon, le secrétaire d'Etat britannique au Finances "la fiscalité doit être déterminée au niveau national" et Londres utilisera son droit de veto sur un tel projet. Même refus du côté allemand.

Le débat ne fait donc que commencer. Il pourrait aussi porter sur une réduction des dépenses de l'Union européenne. La politique agricole commune, qui représente encore 45% des dépenses, pourrait souffrir des discussions à venir.

Pour sa loi de finances 2010, le gouvernement algérien serre encore l’étau



Sans exagération aucune, les regards des investisseurs étrangers, implantés en Algérie ou ceux qui pensent y monter leurs business, ont été braqués sur la loi de finance complémentaire pour 2010. Pourtant, une question revient souvent sur les lèvres, la brume causée par les restrictions sur l’investissement étranger, annoncée il y a un an, se dissiperait-elle avec le nouveau projet, baptisé « LFC pour 2010 » ? Rien n’augure pour le moment qu’une révision « radicale » de la loi relative à la détention majoritaire du capital des projets d’investissement étranger soit envisageable.

Néanmoins, la « LFC pour 2010 » comporte quelques mesures précisant et renforçant les dispositions concernant l’obligation de participation locale à hauteur de 51% dans le capital social des sociétés de production de biens ou de prestations de services, prévue par la loi de finances complémentaire pour 2009. Ces mesures touchent notamment les cessions de participations impliquant des investisseurs étrangers avec les règles de répartition de capital édictées par l’ordonnance n° 01-03 du 20 août 2001 relative au développement de l’investissement.
Une première mesure concerne, en fait, l’obligation pour les personnes morales de droit étranger de communiquer annuellement la liste de leurs actionnaires. Elle stipule : "Les personnes morales de droit étranger, possédant des actions dans des sociétés établies en Algérie, doivent communiquer annuellement la liste de leurs actionnaires authentifiée par les services en charge de la gestion du registre de commerce de l'Etat de résidence ". A travers cette mesure, il semble que les autorités algériennes souhaitent ainsi renforcer leur contrôle sur les cessions indirectes de participation.

Une deuxième disposition impose la consultation préalable obligatoire du gouvernement algérien pour " les cessions à l’étranger, totales ou partielles, des actions ou parts sociales des sociétés détenant des actions ou parts sociales dans des sociétés de droit algérien ayant bénéficié d’avantages ou de facilités lors de leur implantation ". Si on doit retenir une chose de cette disposition, c’est qu’elle intervient pour permettre au gouvernement algérien ou aux entreprises publiques, en cas de cession indirecte de participations dans une société algérienne, de racheter les actions ou parts sociales des sociétés algériennes concernées, à un prix de rachat fixé sur la base d’une expertise dont les modalités seront fixées par voie réglementaire.

La troisième disposition stipule le contrôle de la renonciation par l’Etat et les entreprises publiques économiques de l’exercice de leur droit de préemption sur les cessions de participations par des actionnaires étrangers ou au profit d’investisseurs étrangers. Ainsi, toute cession de participation dans une société algérienne par les actionnaires étrangers ou au profit d’actionnaires étrangers sera soumise à « la production [préalable] d’une attestation de renonciation [par l’Etat et les entreprises publiques économiques] à l’exercice de leur droit de préemption ». En effet, selon cette disposition, « l’Etat ainsi que les entreprises publiques économiques disposent d’un droit de préemption sur toutes cessions de participations des actionnaires étrangers ou au profit d’actionnaires étrangers ». L’établissement de l’acte notarié portant transfert de ces participations ne pourra dorénavant avoir lieu que sur présentation de cette renonciation expresse.
Et de préciser que la demande d’attestation sera déposée par le notaire auprès des services habilités du ministère de l’Industrie qui délivrera le document demandé dans un délai d’un mois. Le défaut de réponse à l’issue de ce délai équivaut à une renonciation de l’exercice du droit de préemption, sauf dans le cas où le montant de la transaction excède un seuil qui devrait être fixé par arrêté du ministre algérien chargé de l’Industrie. Selon l’exposé des motifs, cette mesure a pour objectif de « doter l’Etat d’un dispositif légal lui garantissant l’exercice effectif de [son droit de préemption] ».

Par ailleurs, le projet de loi rappelle les dispositions, relatives au droit de préemption, prévues par le Code de l’enregistrement en cas d’insuffisance des prix. L’Etat peut, ainsi, revenir, durant une période d’une année à compter de la cession, sur le transfert effectué par acte notarié, s’il juge que le prix de la cession a été sous-évalué.
In fine, une dernière mesure concerne les implications des nouvelles règles de répartition de capital (51-49 %) visées par l’Ordonnance pour les sociétés immatriculées avant la LFC pour 2009. En effet, la LFC pour 2010 envisage d’imposer aux sociétés immatriculées avant la LFC pour 2009 de se conformer aux règles de répartition du capital, à savoir l’ouverture du capital social détenu par des investisseurs étrangers à un ou plusieurs actionnaires locaux à hauteur de 51 % du capital préalablement à « toute modification d’immatriculation [de la société] au registre du commerce ».

Selon les termes de l’exposé des motifs, cette mesure a pour objectif de mettre en conformité les «sociétés étrangères [qui] échappent à la condition de détention du capital, [en] recourant à des augmentations de capital et/ou des cessions d’actions ou de parts sociales, induisant une modification de la représentation des participations ».
Le législateur a, cependant, prévu des exceptions à l’assujettissement à cette règle. Ainsi, toute modification de l’immatriculation n’ayant « pas pour objet d’affecter la répartition du capital social » serait exclue. Cinq exceptions ont été inscrites dans la loi, à savoir :
- La modification du capital social (augmentation ou diminution) qui n'entraînent pas un changement de l'actionnariat et de la répartition du capital entre les actionnaires;
- La suppression d'une activité ou le rajout d'une activité connexe ;
- La modification de l'activité suite à la modification de la nomenclature des activités ;
- La désignation du gérant ou des dirigeants de la société ;
- Le changement de l'adresse du siège social.

Que doit-on retenir de tout ça? Que le gouvernement algérien cherche à serrer encore l’étau sur les investisseurs étrangers ? Que les bruits qui courent sur une éventuelle révision vers l’abolition des restrictions n’étaient que le fruit d’un faux espoir, de la peur et des désillusions des investisseurs étrangers, y compris les Tunisiens ? C’est très difficile de se prononcer sur ce sujet avec certitude, surtout avec les yeux noyés dans la brume…algérienne.
Walid Ahmed Ferchichi

Alger hommage au patrimoine


ZOULIKHA TAOUCHICHET EXPOSE

La plasticienne Zoulikha Taouchichet rend hommage au patrimoine à travers une exposition consacrée à la femme et qui se tient à la cybergalerie Didouche-Mourad (Alger) à partir de lundi.
«La femme est la mémoire et la gardienne des traditions, et à travers la série de tableaux autour de la thématique de la femme, je rends hommage au patrimoine», a indiqué l’artiste-peintre algérienne résidant en France et qui expose pour la première fois en Algérie. «Mes oeuvres véhiculent la grandeur et la beauté de nos traditions», a souligné Zoulikha Taouchichet qui a mis en exergue la richesse de la culture nationale.
Comprenant une trentaine de tableaux réalisés selon la technique peinture à l’huile sur toile et un style figuratif, la collection exposée évoque la femme algérienne, sa noblesse, sa beauté, son savoir-faire et son savoir-vivre.
«S’il fallait une musique pour habiller mes peintures de satin et de soie, je jouerais du hawzi à coup de pinceau et au rythme des youyous, derbouka et karkabou», a affirmé l’artiste qui a peint avec beaucoup de poésie les femmes des différentes régions du pays portant de magnifiques costumes locaux et parées de fins bijoux émaillés ou sertis de pierres. «Je transpose dans mes tableaux la richesse et la beauté de mon pays, qui est la principale source de mon inspiration», a relevé l’exposante pour qui chaque voyage en Algérie est un «resssourcement».
L’artiste, dont la palette est très variée avec cependant une prédominance de tons chauds et lumineux, a aussi rendu hommage, lors de cette exposition, au chantre de la chanson chaâbi, El Hadj M’hamed El Anka.
«J’ai aussi rendu hommage lors d’une précédente exposition à l’artiste et compositeur Chérif Kheddam», a confié Zoulikha Taouchichet qui a exposé en France une autre série de tableaux consacrée à la femme algérienne et à travers laquelle, elle a mis en exergue la beauté des anciens prénoms. «C’était aussi, pour moi, une façon de participer à la sauvegarde du patrimoine», a expliqué l’artiste qui compte exposer durant une année entière en Algérie avant de présenter ses nouvelles oeuvres en Europe et aux Etats-Unis.
Diplômée de l’Ecole des beaux-arts de Coms-la-Ville et de l’Ecole des arts décoratifs de Paris (France), la plasticienne compte à son actif des expositions en Espagne, France et Suisse.

R.C

Algerie EXPERT-COMPTABLE ET COMMISSAIRE AUX COMPTES


Enfin une loi pour organiser la profession

La nouvelle loi organisant la profession d’expert comptable, de commissaire aux comptes et de comptable agréé, vient d’être publiée au JORA du 11 juillet 2010 (n°42). Il s’agit de la loi n° 10-01 du 29 juin 2010 venue abroger un grand nombre de dispositions de sa devancière, la loi du 27 avril 1991 relative au même objet. En 20 ans, la structuration et la configuration du paysage économique et financier de l’Algérie se sont considérablement modifiées et il devenait indispensable pour le législateur de tenir compte des amendements substantiels apportés au Code de commerce (mai 1993), la loi sur la monnaie et le crédit (août 1993) et d’intégrer les prescriptions de la loi du 6 février 2006 relative à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, de la loi du 20 février 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, enfin de la loi du 25 novembre 2007 portant système comptable et financier. La loi du 29 juin 2010 comporte 84 articles subdivisés en 12 chapitres.
Voici les points qu’il est essentiel de retenir concernant l’organisation de la profession.
1. Un Conseil national de comptabilité (CNC) placé sous l‘autorité du ministre chargé des Finances aura pour missions l’agrément, la normalisation comptable, l’organisation et le suivi des professions comptables. L’organisation, le fonctionnement et les attributions du CNC seront précisés par voie réglementaire.
2. L’exercice de la profession d’expert comptable, de commissaire aux comptes et de comptable agréé est soumise à des conditions très strictes: nationalité algérienne, jouir de tous ses droits civiques et politiques, diplômes délivrés par des institutions de formation habilitées. A cet égard, le CNC apprécie la validité professionnelle des titres et diplômes de tout candidat à l’une ou l’autre de ces trois catégories professionnelles.
3. Il est créé un Ordre national des experts comptables, une Chambre nationale des commissaires aux comptes et une organisation des comptables agréés. Ces trois institutions qui jouissent, chacune de la personnalité morale ont, entre autres fonctions, celles de veiller à l’organisation et au bon exercice des professions, d’élaborer un code de déontologie, défendre l’honneur et l’indépendance de leurs membres.

Pour mieux organiser la profession
4. L’expert-comptable est celui qui «organise, vérifie, redresse et analyse les comptabilités des entreprises et organismes qui le chargent de cette mission à titre contractuel» (loi, article 18). Il doit tenir, centraliser, ouvrir, arrêter, surveiller et consolider les comptabilités des entreprises auxquelles il n’est pas lié par un contrat de travail. Le commissaire aux comptes exerce cinq missions essentielles: (a) certifie la régularité et la sincérité des comptes annuels; (b) vérifie la sincérité et la concordance des comptes annuels au regard du rapport de gestion remis par les organes sociaux de l’entreprise; (c) donne un avis sur les procédures de contrôle interne; (d) apprécie les conditions de conclusion des conventions entre l’entreprise contrôlée et les entités qui y sont affiliées; (e) signale aux organes compétents de l’entreprise toute insuffisance susceptible de compromettre la continuité de l’exploitation. Quant au comptable agréé, il tient, centralise, ouvre et arrête les comptabilités et les comptes des commerçants, sociétés ou organismes qui font appel à son service. 5. Afin de permettre à la profession de mieux s’organiser et aux professionnels de mutualiser leur savoir-faire, leur expertise et leurs réseaux de clientèle, la loi leur permet de s’organiser sous forme de SPA, Sarl, sociétés civiles ou encore de groupement d’intérêt économique, à condition que l’intégralité des sociétaires soit de nationalité algérienne. Par ailleurs, afin de susciter une véritable concurrence entre les opérateurs privés et publics, il peut être créé une EPE dont l’objet social est l’exercice d’une des trois professions visées en objet, étant entendu que le personnel d’intervention doive satisfaire aux conditions d’agrément de l’une des trois professions. Régime de la responsabilité et régime des incompatibilités. Commissaire aux comptes, expert comptable et comptable agréé sont civilement responsables à l’égard de leurs clients en vertu de clauses contractuelles; il s’agit d’une obligation de diligence et de moyen et non d’une obligation de résultat. La loi soulève cependant deux points qui méritent examen au regard de l’obligation faite aux professionnels de répondre solidairement de tout dommage résultant d’infractions à la loi.

Nul ne peut être tenu pour coupable si...
Il y a toujours un risque de dérive si la nature des infractions n‘est pas précisée, d’autant que les professionnels ne peuvent se dédouaner qu’en administrant la preuve qu’ils ont accompli les diligences normales de leur fonction et qu’ils ont informé le Conseil d’administration ou tout autre organe compétent, cependant qu’en cas de constatation d’une infraction, ils devront également prouver qu’ils ont informé le procureur de la République territorialement compétent. Certes, ce principe de responsabilité mérite l’approbation, eu égard aux nombreuses dérives constatées ces dernières années, à propos de la sincérité des comptes des entreprises, mais, à notre avis, la loi devra mieux l’encadrer pour protéger, notamment le commissaire aux comptes, contre toute mise en cause abusive. Le deuxième point est qu’un principe de responsabilité pénale ne peut pas être posé, dès lors qu’il y a seulement manquement à une obligation légale. C’est le lieu de rappeler un principe de droit constitutionnel qui ne souffre aucune équivoque: «Nul ne peut être tenu pour coupable, si ce n’est en vertu d’une loi dument promulguée antérieurement à l’acte incriminé.» (Constitution, article 46). Or, le manquement à une obligation légale ne donne pas automatiquement lieu à une mise en cause de nature pénale.
S’agissant des incompatibilités, il est clair que les trois professions concernées ne peuvent pas être exercées par une personne qui aurait la qualité de commerçant ou celle de salarié, posséderait un mandat parlementaire, voire même un mandat électif au sein de l’instance exécutive d’une assemblée locale élue.

Les obligations spécifiques
C’est uniquement parce que le ministère des Finances a relevé que la profession n’était pas organisée et que les personnes effectuant leur stage dans les cabinets professionnels n’étaient ni prises en charge ni rémunérées (ce sont même elles qui, bien souvent, payent leur stage et sont soumises à des obligations étrangères à leur activité) qu’il a décidé de prendre ce problème à bras-le-corps. A ce titre, le législateur impose désormais aux professionnels établis de recevoir les stagiaires, d’organiser leurs stages et de les rémunérer (article 78 alinéas 1 et 2). En conclusion, signalons seulement le silence de la loi à propos des cabinets d’audit étrangers installés en Algérie.
Leur activité entre-t-elle dans le champ d’application de la loi du 29 juin 2010? L’activité d’auditeur qui n’est pas organisée en Algérie est-elle assimilable à celle d’expert- comptable ou de commissaire aux comptes? Dans l’affirmative, cela signifie-t-il que les sociétaires étrangers de ces cabinets devront demander la nationalité algérienne pour pouvoir continuer à exercer en Algérie? En tout cas, l’Algérie est le seul pays arabe où les cabinets d’audit et de conseil étrangers (qui sont de droit algérien) ne sont pas dirigés par des Algériens; ce qui constitue, à bien des égards une anomalie.

(*) Professeur en droit des affaires
alimebroukine@yahoo.com

Ali MEBROUKINE (*)

Grand viaduc de Riadh El Feth : Livraison partielle dans quinze jours



Un des deux axes du grand viaduc du carrefour Oulmane Khelifa sera ouvert à la circulation au courant du mois de ramadhan. C’est ce qu’a annoncé récemment M. Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, lors d’une visite de travail et d’inspection sur ce chantier »Un des deux axes du grand viaduc du carrefour Oulmane Khelifa sera ouvert à la circulation au courant du mois de ramadhan. C’est ce qu’a annoncé récemment M. Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, lors d’une visite de travail et d’inspection sur ce chantier » la mise en service d’un axe interviendra dans deux semaines », dira-t-il. Totalement achevé, à part quelques travaux de finition, l’un des deux tabliers de cette liaison qui raccordera Riadh El Feth aux Anasser sera aménagé en deux axes pour assurer la liaison dans les deux sens. Ainsi, à partir de ce mois de ramadhan, les automobilistes désirant se rendre à El Madania, Alger, Kouba ou encore à Ben Aknoun n’ont plus à faire les interminables détours habituels et disposeront d’une liaison directe enjambant le ravin de la Femme sauvage. Lors de sa dernière visite sur le chantier, le ministre des Travaux publics s’est montré satisfait quant au niveau d’avancement des travaux de ce viaduc qui s’inscrit, faut-t-il le rappeler, dans le cadre du projet d’aménagement du carrefour Oulmane-Khelifa. Ce dernier comprend deux trémies et un grand pont de 320 mètres. La réalisation du nouveau siège du ministère des Affaires étrangères, au plateau des Anasser, a certes retardé quelque peu la réalisation de ce chantier qui, en cours de route, a fait l’objet de plusieurs réaménagements en faveur des nouvelles installations créées sur place.
Actuellement, les deux trémies auxquelles est raccordé le pont sont presque achevées. Elles mènent directement à un carrefour, à l’entrée du nouveau siège du ministère des Affaires étrangères. Les travaux de ce carrefour sont également en phase finale « Ce projet est d'une grande importance et sera un joyau pour la capitale, surtout sur le plan de la circulation, car il va permettre une grande fluidité vu son rôle stratégique », soulignera Ghoul en félicitant les sociétés de réalisation « il y a quelques années, il était même impensable qu’une société nationale puisse réaliser un tel chef-d’œuvre… Aujourd’hui, ce n’est plus une chimère », dira-t-il.
Sur cette même lancée, il appellera les responsables du chantier à mobiliser les sociétés nationales spécialisées dans la sidérurgie et la fabrication des tôles galvanisées pour l’habillage du pont et sa sécurisation.
A. Fadila

Des ONG algériennes appellent à une union Maghrébine



Afin de parer à la politique de Sarkozy envers les émigrés
Des ONG algériennes appellent à une union Maghrébine


Les organisations de défense des Droits de l’Homme algériennes ont appelé à une coordination sérieuse et efficace entre les organisations des pays du Maghreb Arabe et organisations de défense de Droits de l’Homme françaises, afin d’empêcher le président Français Nicolas Sarkozy de faire passer des lois hostiles aux émigrés et les étrangers en France.
Contacté par « El Khabar », le président de la Ligue algérienne de défense des Droits de l’Homme, Boudjemâa Ghechir, a indiqué que les organisations Maghrébines de défense des Droits de l’Homme sont appelées à coordonner avec leurs homologues françaises, qui qualifient la politique de Sarkozy contre les émigrés de politique hostile aux étrangers.
Ghechir estime que l’on doit maintenir la pression sur le parlement et le gouvernement français afin de bloquer et d’annuler la promulgation de n’importe quelle loi en mesure de porter atteinte aux émigrés, surtout que la question ne s’arrête pas à de simples déclarations.
Il a, également, estimé que les déclarations de Sarkozy relèvent du racisme et expriment la haine envers les étrangers. Il n’a, également, pas omis d’ajouter que les menaces de Sarkozy de retirer la nationalité française aux émigrés s’opposent entièrement aux principes de l’Etat Français et à ses engagements internationaux en terme de respect des Droits de l’Homme.