Le chef de la délégation de l'Union européenne (UE) en Algérie, l'ambassadrice Laura Baeza, s'est félicitée «du dynamisme des universités algériennes dans ses actions de partenariat». Intervenant hier lors de la deuxième journée de la rencontre «Jeunes chercheurs autour de la Méditerranée», organisée à Oran, Mme Baeza a indiqué que l'UE est «très impliquée ces dernières années en Algérie dans des programmes ayant un rapport direct avec la jeunesse et la communauté estudiantine». Ces programmes, portant notamment sur les projets Tempus, Erasmus et Euromed, seront renforcés par un autre dispositif, qui sera lancé prochainement en collaboration avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a-t-elle affirmé. «L'Algérie participe activement au volet externe du programme Erasmus Mundus, qui vise à encourager la mise en place de partenariats entre les universités européennes et non européennes», a indiqué le chef de la délégation de l'UE en Algérie. Mme Baeza, qui a mis en relief l'intérêt que suscite ce programme auprès de la communauté universitaire, a précisé que l'enveloppe financière allouée a été multipliée par quatre pour couvrir les quatre années de sa mise en oeuvre. La promotion du dialogue interculturel, à travers notamment la mobilité des chercheurs et universitaires des deux rives de la Méditerranée, a été également soulignée par Mme Baeza. Elle a indiqué que la rencontre d'Oran, qui regroupe une centaine de jeunes chercheurs de plusieurs pays, s'inscrit en droite ligne avec le partenariat euro-méditerranéen initié en 1995 à Barcelone. A noter qu'une centaine de chercheurs de plusieurs universités algériennes et de pays arabes, africains et européens prennent part aux travaux du 2e Colloque international des jeunes chercheurs de la Méditerranée, ouvert avant-hier à l'université d'Oran. Une rencontre scientifique, initiée de concert avec l'université d'Oran, l'UNESCO et l'université de Tarragona, qui a pour objectif de débattre et d'examiner les mécanismes de développement de la gestion universitaire à travers les plans de réformes de ce secteur. Evoquant le volet relatif aux actions menée par l'UE à destination de la société civile, Mme Baeza a indiqué que plus de 300 associations algériennes bénéficient du soutien financier et technique accordé par le programme ONG 2. L'ambassadrice a précisé à cet égard que les associations bénéficiaires activent dans divers créneaux, tels que la sauvegarde du patrimoine historique et archéologique, l'écotourisme, la promotion de la femme et la protection de l'environnement. Le programme ONG 2, qui s'inscrit dans le cadre des échanges bilatéraux entre l'Algérie et l'UE, constitue le prolongement du programme ONG 1 (2004/2006). Il vise notamment à appuyer financièrement les associations et à consolider leurs capacités opérationnelles et à les accompagner dans la prise en charge de leurs projets.
Houari Barti