阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门
指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

retrouver ce média sur www.ina.fr

commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Wednesday, February 23, 2011

Algerie 40 ans après la nationalisation des hydrocarbures




40 ans après la nationalisation des hydrocarbures
L’Algérie reste un acteur énergétique majeur sur la scène internationale
Par : Rédaction de Liberte

Indice de la montée en puissance de l’Algérie sur la scène internationale, le gazoduc Medgaz reliant l’Algérie à l’Espagne sera mis en service dans les prochains jours.

Quatre décennies après le recouvrement de sa souveraineté sur les richesses hydrocarbures, l’Algérie reste un acteur énergétique majeur sur la scène internationale. En effet, en 2010, elle a réalisé une production de plus de 214 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) et des recettes exportations à hauteur de 56 milliards de dollars, rappelle l’APS .
“Annoncée le 24 février à Hassi-Messaoud, le plus important gisement de pétrole du pays, la décision de nationaliser les hydrocarbures portait notamment sur l’acquisition par l’Algérie d’au moins 51% des intérêts des sociétés concessionnaires françaises qui opéraient dans le sud du pays. Tous les intérêts miniers liés aux gisements de gaz naturel ainsi que tous les intérêts détenus dans les sociétés de transport d’hydrocarbures ont été aussitôt repris dans le cadre de cette décision stratégique. La décision saluée alors par les pays amis avait, en outre, déclenché l’avènement puis la montée en puissance de la Société nationale de transport et de commercialisation des hydrocarbures (Sonatrach) sur la scène régionale et internationale. Créée une année après le recouvrement de la souveraineté nationale (1963), Sonatrach avait en fait fort à faire pour s’imposer face aux multinationales qui opéraient dans le Sud algérien, à l’image de l’anglo-néerlandaise Shell, British Petroleum, Mobil et Total. Elle a pu quand même relever le défi en prenant le relais de ces compagnies avant d’atteindre, en l’espace de quelques années, un niveau appréciable d’intégration dans les différents segments liés à l’industrie pétrolière et gazière, allant de l’exploration-production à la commercialisation. La production est passée de 48,2 millions de TEP en 1970 à 54,33 en 1978 et s’est établie à 210 millions de TEP. La capacité de raffinage du pays va passer de 22 millions de tonnes/an actuellement à 50 millions de tonnes/an à moyen terme. L’ouverture du secteur consacrée par la loi 86-14 n’ a pas entraîné une perte de souveraineté puisque l’Algérie continue de contrôler la quasi-totalité de ses ressources. Ainsi, la part des partenaires étrangers représente 10 à 12% des recettes de Sonatrach. L’actualisation du cadre réglementaire (imposition de la taxe sur les profits exceptionnels) a permis de consolider son contrôle sur les ressources hydrocarbures et de maintenir la position dominante de Sonatrach sur le domaine minier national.
Parallèlement à la mise à niveau institutionnelle du secteur, l’Algérie s’est engagée dans un ambitieux programme d’investissement destiné à développer son potentiel et à renforcer son rôle sur la scène énergétique régionale et internationale. Les gazoducs Medgaz, le Galsi, le GME ou encore le TGSP (Transaharien gazoduc pipeline) sont les plus importants projets structurants grâce auxquels l’Algérie a consolidé son statut de partenaire énergétique fiable dans la région méditerranéenne.”
Le Medgaz, dont la mise en service est prévue dans les prochains jours, est un autre maillon, relève l’APS et non des moindres de cette stratégie de l’Algérie de diversifier autant ses partenaires, ses clients que ses marchés énergétiques. “Un autre mégaprojet de la même envergure, autant politique qu’économique, celui du gazoduc Galsi, doit, de son côté, acheminer directement en Italie du gaz algérien à partir de ses champs au sud du pays, avec un volume prévu de 8 milliards de mètres cubes/an. Le texte évoque le TGSP comme indice de la montée en puissance de l’Algérie comme un pays leader dans la fourniture du gaz à l’Europe. Cet ouvrage doit acheminer 20 à 30 milliards de mètres cubes de gaz annuellement à partir du sud du Nigeria via le Niger et l’Algérie vers les marchés européens à partir de 2015. Il ne mentionne pas les faiblesses du secteur qui doivent être corrigées pour que l’Algérie continue à s’imposer comme leader énergétique sur la scène énergétique internationale

Bretagne international Algerie



Développement de la filière lait en Algérie
Alger et Paris signent un accord de 2,22 milliards d’euros
Un accord de coopération d’un montant de 2,228 milliards d’euros pour développer la filière lait a été signé ce lundi 21 février à Alger entre l’institut technique d’élevage (ITE) et le groupe français « Bretagne international », rapporte l’agence APS.

Cet accord, qui intervient à l’occasion de la visite de Jean‑Pierre Raffarin, porte notamment sur la formation des intervenants dans le processus de production de lait, en particulier les éleveurs. Étalé sur trois ans, l’accord consiste dans une première phase à former des éleveurs dans trois wilayas (Blida, Relizane et Souk Ahras) sur les techniques d’élevage et de production de lait. Dans une seconde phase, il s’agit de nouer des partenariats entre des entreprises spécialisées françaises et algériennes.

L'Algérie consomme plus de 3,3 milliards de litres de lait par an et ne produit actuellement que 1,3 milliard de litres. Récemment, l’Algérie a connu une pénurie de lait qui a suscité des mécontentements parmi la population.

La BEI a pleinement rempli sa mission


Le bras financier de l'UE, plus que jamais
De notre journaliste Camille Leroux



Le président de la BEI, Philippe Maystadt, a présenté jeudi à Luxembourg et hier à Bruxelles un volume de prêt en décroissance marquant la fin progressive des dispositifs mis en place pendant la crise.







La BEI a pleinement rempli sa mission», se félicite Philippe Maystadt. La BEI a en effet livré un «effort exceptionnel temporaire» dès le dernier trimestre 2008 à la demande du Conseil européen afin de porter son volume de prêts de 48milliards d'euros en 2007 à 58milliards en 2008 et 79 milliards en 2009. «C'était un des éléments de la réponse européenne à la crise.» Le plus gros de l'orage passé, la BEI revient progressivement à ses volumes de prêts habituels avec 72milliards d'euros en 2010. «Sur deux ans, nous avons prêté 61 milliards d'euros de plus qu'avant la crise.» Soit 150 milliards d'euros, 11milliards de plus que l'objectif fixé par le Conseil et presque le triple du volume de prêts consenti par la Banque mondiale. Si l'institution maintient ses axes de financements (convergence, économie de la connaissance, PME, réseaux de transports, énergie et environnement), trois ont particulièrement bénéficié de cette inflation de prêts.
D'abord les petites et moyennes entreprises (PME), frappées de plein fouet par le tarissement du crédit en temps de crise. «Nous avons réalisé l'objectif fixé par le Conseil : 30milliards d'euros de prêts en trois ans», souligne Philippe Maystadt, à savoir 8,2 milliards en 2008, 12,6 en 2009 et près de 10 milliards en 2010. Avec deux conditions imposées aux banques bénéficiaires: les prêts aux PME doivent être constitués à parts égales par l'argent de la BEI et par celui de la banque; et ce prêt de la BEI doit conférer un véritable avantage soit par une diminution du taux d'intérêt, soit par un allongement de la durée du crédit. Plus de 160000 PME européennes ont bénéficié de cette mesure très prisée-la BEI a d'ailleurs prêté en 2010, 10 millions d'euros supplémentaires à ING Luxembourg, qui avait déjà utilisé les 25 millions alloués en 2009.
La BEI a aussi soutenu les «régions les plus touchées par la crise» en octroyant 2 milliards d'euros à la Grèce «pour lui permettre de financer la contrepartie nationale indispensable pour bénéficier de l'aide des fonds structurels», et 1,5milliard au Portugal. «Il ne s'agit en aucun cas de financer le budget de ces pays, nos prêts sont toujours liés à des investissements clairement identifiés», précise Philippe Maystadt.


Le climat, nouvelle priorité

Au-delà de la crise, la BEI a érigé comme «priorité transversale» de ses engagements la lutte contre le changement climatique, passant de 16 à 19 milliards d'euros entre 2009 et 2010, soit 30% de ses financements dans l'UE. Les technologies matures comme innovantes appliquées aux énergies renouvelables (essentiellement le solaire, l'éolien et dans une moindre mesure la biomasse) ont reçu 6 milliards d'euros de prêts. La BEI a également injecté 1,7 milliard d'euros dans la progression de l'efficacité énergétique via le programme ELENA d'assistance technique à la mise aux normes des bâtiments publics. Sans oublier les modes de transport comme le tram et le métro.
Cet engagement climatique s'exprime également hors de l'UE avec 2milliards d'euros de financements en 2010 et l'accroissement annoncé de son Mécanisme pour une énergie durable et un approvisionnement énergétique sûr à 4,5 milliards d'euros. Le Parlement européen a également voté jeudi dernier un mandat de 2 milliards d'euros pour l'action de la BEI pour le climat.
La BEI revendique enfin sa solidité financière après avoir pu lever 67 milliards d'euros sur les marchés l'an dernier, confortant sa note AAA et son titre de premier emprunteur multilatéral. L'accroissement de ses activités aboutit logiquement à un résultat net de 2,1 milliards d'euros en 2010 contre 1,6 milliard en moyenne avant la crise.


Incontournable

Institution relativement peu connue du grand public malgré ses 53 ans d'existence, la Banque européenne d'investissement a gagné en visibilité et en coopération avec les autres institutions européennes.


Confondue à tort avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la BEI bénéficie d'un mandat beaucoup plus étendu et qui tend à s'étoffer encore, de même que les attentes de l'UE en son endroit.

La stratégie Europe 2020
«La BEI apporte son financement et son expertise dans les axes prioritaires de la stratégie Europe 2020», indique Philippe Maystadt. À savoir la croissance intelligente, soutenable et inclusive. «Nous développons actuellement des instruments conjoints avec la Commission européenne en vue du budget 2014-2020.» Le président de la BEI veut s'inspirer du mécanisme de financement avec partage des risques (MFPR), introduit en 2007, et assurant un accès au crédit pour les projets de recherche, développement et innovation proposant des technologies complexes ou reposant sur des marchés entièrement nouveaux, dont le risque décourage les prêteurs traditionnels.

Le bras financier de l'UE en Méditerranée
La BEI est dotée d'un ensemble d'instruments d'intervention en faveur du développement économique et de l'intégration des pays partenaires méditerranéens par le biais de la Femip (facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat). La BEI a ainsi déboursé 1,6 milliard en 2009 et 2,6milliards d'euros en 2010, répartis entre le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, l'Égypte, Israël, le Liban, la Syrie, la Jordanie et l'ensemble Gaza/Cisjordanie.
La BEI, qui a versé 900 millions d'euros de prêts à l'Égypte et 500 millions à la Tunisie en 2010, s'est engagée, à la demande du Conseil européen, à accroître ses financements après les révolutions du Nil et de jasmin. «Il faut soutenir les projets favorables au développement économique et à la création d'emplois», souligne Philippe Maystadt, président de la BEI. «Il y a un risque de tension sociale si la transition ne répond pas aux attentes des jeunes.»
C'est dans ce contexte que le Parlement européen a voté, jeudi dernier, une rallonge d'un milliard d'euros du mandat extérieur de la BEI dédiée aux projets dans le bassin méditerranéen-une mesure que le Conseil européen doit valider à son tour. Philippe Maystadt estime pouvoir accélérer une quinzaine de projets en Tunisie et prêter 1 milliard d'euros, ce qui équivaut à soutenir au moins 2 milliards d'euros d'investissements puisque la BEI finance au maximum la moitié des projets. Pour l'Égypte, une dizaine de projets sont dans le «pipeline» selon le jargon de la BEI.
Quant à la Libye, si Catherine Ashton, la haute représentante de l'Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, s'est plusieurs fois entretenue avec Philippe Maystadt, ces jours-ci, sur la possibilité d'accompagner une éventuelle transition politique, la BEI ne peut agir en l'état actuel des choses puisque Tripoli ne fait pas partie de la Femip.

Une exigence accrue de transparence
Régulièrement accusée d'opacité (lire par ailleurs), la BEI clame aujourd'hui sa rigueur en termes de choix de projets. «Seuls 0,3% de nos prêts figurent sur une liste suivie de près, indique Philippe Maystadt. Nous intégrons de plus en plus les critères environnementaux, sociaux et de respect des règles sur les marchés publics.» La BEI mène également une «politique extrêmement stricte de lutte contre les "juridictions non compliant", qui n'appliquent pas les standards internationaux sur la lutte contre le blanchiment d'argent, le financement du terrorisme et la corruption», assure son président. La BEI a même introduit une clause de relocalisation lui permettant d'exiger d'un promoteur de transférer son établissement si celui-ci est enregistré dans un pays listé par l'OCDE et le GAFI (groupe d'action financière).

Mr le président Nicolas Sarkozy Europe Libye


PARIS (AFP) - Sarkozy hausse le ton face à la Libye et demande des "sanctions" de l'UE

Nicolas Sarkozy a durci le ton mercredi contre le régime du colonel Kadhafi en demandant l'adoption rapide de "sanctions concrètes" de l'Union européenne contre les responsables de la répression en Libye, et souhaité la suspension des relations économiques entre l'UE et Tripoli.

Dans une déclaration au Conseil des ministres, le chef de l'Etat a demandé à sa ministre des Affaires étrangères, Michel Alliot-Marie, de "proposer à nos partenaires de l'Union européenne l'adoption rapide de sanctions concrètes afin que tous ceux qui sont impliqués dans les violences en cours sachent qu'ils devront assumer les conséquences de leurs actes".

"Ces mesures concernent notamment la possibilité de les traduire en justice, l'interdiction d'accès au territoire de l'Union et la surveillance des mouvements financiers", a-t-il ajouté.

Au lendemain des déclarations du colonel Kadhafi affirmant qu'il resterait au pouvoir en Libye coûte que coûte, le président en exercice des G8 et G20 ne s'est pas prononcé sur l'avenir du dirigeant libyen mais a souhaité "que soit examinée la suspension des relations économiques, commerciales et financières avec la Libye, jusqu'à nouvel ordre".
Deux jours après un premier communiqué où il condamnait "l'usage inacceptable" de la force contre les manifestants qui occupaient mercredi plusieurs villes du pays, Nicolas Sarkozy a cette fois dénoncé "la répression brutale et sanglante contre la population civile" du pays.

"La France et les Français suivent ces événements avec horreur et compassion. Un tel usage de la force contre sa propre population est indigne", a déclaré le chef de l'Etat, assurant que "la communauté internationale ne (pouvait) rester spectatrice face à ces violations massives des droits de l'Homme".

Il a nouveau réitéré son appel à "l'arrêt immédiat des violences" et appelé "les dirigeants de ce pays à engager sans délai un dialogue politique afin que cesse la tragédie en cours".

Juste avant la déclaration du président, son conseiller diplomatique et principal architecte de sa politique étrangère, Jean-David Lévitte, a menacé, devant la presse étrangère, les responsables de la répression en Libye de poursuites devant la justice internationale.

"La France estime que ceux qui, aujourd'hui en Libye, se rendraient coupables de crimes que les conventions internationales stigmatisent de façon très précise doivent savoir que, s'ils sont pris, ils devront rendre des compte", a déclaré M. Lévitte, "nous avons aujourd'hui une justice internationale qui est là pour ça".

Les déclarations de Nicolas Sarkozy interviennent alors que sa politique étrangère fait l'objet de sérieuses critiques, sur fond de révoltes dans les pays arabes.

Dans une tribune sans précédent publiée dans Le Monde daté de mercredi, des diplomates anonymes ont accusé le chef de l'Etat d'être responsable des "déboires" de la diplomatie française en Tunisie, Egypte ou au Mexique.

Ces critiques visent aussi l'accueil très controversé réservé en décembre 2007 au colonel Mouammar Kadhafi à Paris, quelques mois après la libération, notamment grâce aux efforts de M. Sarkozy, des infirmières bulgares retenues dans les prisons libyennes.

Mr le Président Nicolas Sarkozy plan Alzheimer 2008/2012


Par Julie Millet


Alzheimer : Sarkozy réaffirme son engagement
La lutte contre ce fléau sanitaire et social «doit s'inscrire dans la durée», a déclaré le chef de l'État mardi à Bordeaux.

À Bordeaux

Les chercheurs sont soulagés. Le plan Alzheimer, lancé par le président de la République en 2008, commence à donner des résultats. Nicolas Sarkozy, venu mardi à Bordeaux pour faire un bilan d'étape de ce plan d'une durée de cinq ans, a réaffirmé son engagement contre cette redoutable maladie neurodégénérative qui touche 160.000 nouvelles personnes chaque année.

«Ma conviction est que nos enfants nous traiteront comme ils verront que nous traitons nos propres parents», a affirmé le chef de l'État en déclarant que «ce plan 2008-2012 doit être suivi d'un deuxième plan. La lutte contre l'Alzheimer est quelque chose qui doit s'inscrire dans la durée jusqu'à ce que l'on trouve un médicament». La dépendance et la maladie d'Alzheimer en particulier sont devenues les chevaux de bataille du chef de l'État. Depuis trois ans, les efforts se sont portés sur la recherche et la prise en charge du malade.

Avec 200 millions d'euros engagés sur cinq ans, la recherche clinique et fondamentale est la pierre angulaire du plan dont le montant total s'élève à 1,6 milliard d'euros. «Dans cette maladie, les premiers signes apparaissent quinze ans avant le diagnostic, ça laisse donc le temps d'agir», explique le Pr Jean-François Dartigues, neurologue et directeur du Centre mémoire du CHU de Bordeaux. Les équipes de recherche ont été étoffées, des jeunes formés. «Les chercheurs étaient inquiets pour l'après.» Un premier appel à projet sur le plan européen, lancé au cours de cette année, permettra à toutes ces équipes de travailler sur du plus long terme, au-delà de 2012.

À Bordeaux, un pôle pluridisciplinaire original a fait part de ses premiers résultats. Il y a dix ans, le risque de développer la maladie était 30% plus élevé chez les femmes. Cet écart a aujourd'hui disparu. L'explication est simple: les capacités de résistance à Alzheimer sont relatives au niveau d'études, à la profession ou à des loisirs stimulants. Aujourd'hui, les femmes ont rattrapé les hommes sur ce plan. «C'est très important pour les politiques de santé publique. C'est une maladie très complexe, et nous manquons de synthèse», analyse le professeur Dartigues.

Nicolas Sarkozy a souligné la réussite de l'expérimentation de nouvelles structures de prise en charge des malades, les MAIA - Maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades d'Alzheimer. Ces structures offrent une porte d'entrée unique dans le dispositif de prise en charge, avec notamment des accompagnants personnalisés et un soutien logistique. Actuellement, 15 sont labellisées. Le président de la République a souhaité la généralisation de ces MAIA, avec la création de 40 structures d'ici à la fin de l'année, en insistant sur le maillage des territoires. «Il faut développer les structures de répit et agir sur l'environnement familial autant que sur le malade», a précisé Nicolas Sarkozy.

Avec 800.000 personnes touchées par la maladie d'Alzheimer, la lutte contre ce fléau sanitaire et social est plus que jamais un problème de société. «Le vieillissement ne va pas s'arrêter et le problème ne fera que s'aggraver», prédit le professeur Dartigues.

l’Union européenne la Géorgie Géopolitique




Géopolitique des frontières de l’Union européenne : la Géorgie mise sur l’UE
[Fenêtre sur l'Europe]

« L’objectif stratégique de la Géorgie est de se rapprocher le plus possible de l’Union européenne (UE) pour bénéficier des « quatre libertés » : la libre circulation des biens, des services, des personnes et des capitaux. Nous visons d’abord un Accord d’Association (AA)UE-Géorgie pour fin 2012. À plus long terme, la Géorgie espère devenir membre de l’UE. »


Entretien avec Tornike Gordadze, Ministre adjoint au ministère des Affaires
étrangères de Géorgie, négociateur en chef pour l’Accord d’Association
Géorgie-Union européenne. Propos recueillis à Tbilissi par Pierre Verluise(1),
Directeur de recherche à l’IRIS, Directeur du site géopolitique Diploweb.com.

Comment s’organise la négociation avec l’UE ?

Il me revient de chapeauter une équipe géorgienne interministérielle autour des thèmes politique et sécurité, justice et libertés, secteurs économiques, libre échange. Ces groupes de travail rencontrent régulièrement des représentants des ministères géorgiens concernés et du Parlement comme du Conseil national de sécurité afin de faire circuler l’information et de débattre des termes des négociations. Nous faisons une vidéo-conférence par semaine avec les équipes de Bruxelles et une conférence plénière toutes les 6 semaines, une fois à Bruxelles, une fois à Tbilissi. En juillet 2010, le Haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l’UE, Catherine Ashton, est venu à Tbilissi pour lancer les négociations. Les fonctionnaires de l’Union européenne font aussi venir des experts et nous ajustons les textes de travail. Dans la perspective de l’AA, quarante cinq chapitres sont à négocier. Début 2011, six chapitres sont provisoirement clos, mais nous avons conclu un accord de principe avec l’UE qui nous interdit de dire à la presse quels sont ces chapitres provisoirement clos. Par ailleurs, huit chapitres sont en cours. La partie sur le libre échange n’a pas encore été ouverte. Dans cette dynamique nous rapprochons notre politique étrangère des grandes lignes de la diplomatie de l’UE.

Quels sont vos soutiens ?

Certains pays membres de l’UE conseillent la Géorgie dans ses relations avec l’UE, pas les États-Unis. Washington est peu impliquée dans les relations Tbilissi-Bruxelles. Avec l’UE nous ne parlons pas de l’OTAN. Ce sont des dossiers différents, bien qu’ils soient évidemment en relation indirecte.
Les États-Unis cherchent d’abord à relancer leurs relations avec la Russie. Certains redoutaient que la Géorgie puisse devenir une « victime collatérale » du « reset » engagé par B. Obama, mais de nombreuses visites de haut niveau –
dont celles de Hillary Clinton et Joseph Biden - nous ont démontré que la Géorgie ne serait pas sacrifiée sur l’autel du « reset ». Au contraire, Tbilissi espère en bénéficier.

Le moment est-il favorable pour la Géorgie ?

Par rapport aux trois États Baltes – qui sont comme nous d’anciennes républiques soviétiques – la Géorgie a perdu une décennie. Notre sortie de l’URSS fut plus violente et à l’époque l’Ouest ne s’intéressait pas à notre région. Tacitement les Occidentaux considéraient que le Caucase était l’affaire de la Russie. L’intérêt des Occidentaux pour le Caucase s’est développé à la fin des années 1990 et au début des années 2000. Le problème de la Géorgie, c’est qu’entre-temps la Russie est revenue clairement dans une quête de puissance alors que l’Union européenne – voire l’OTAN - vit une forme de « fatigue des élargissements », après ceux de 2004 et 2007. Résultat, les conditions de négociation avec l’Union européenne se sont resserrées. Les Baltes nous confient qu’ils n’avaient pas des conditions aussi draconiennes pour obtenir un Accord d’association (AA) et un accord de libre échange appelé Deep and Comprehensive Free Trade Area (DCFTA). Nous avons donc une difficulté de tempo entre nos aspirations et le contexte. Pour des raisons ompréhensibles, Bruxelles a tendance à fonctionner par regroupement de pays. Or nous préférerions une approche individuelle, fondée sur le mérite de chacun, puisque chaque pays a sa propre trajectoire (par exemple l’Ukraine et la Moldavie), etnous ne voudrions pas que leurs difficultés viennent s’ajouter aux nôtres. De la même façon, Bruxelles a tendance à concevoir de concert ses relations avec l’Arménie et l’Azerbaïdjan. La Biélorussie est un cas à part. Nous pensons encore comme certains membres de l’UE qu’il faut engager un dialogue avec la Biélorussie de A. Loukachenko pour ne pas la laisser seule face à la Russie de Poutine-Medvedev.

Notons que l’UE n’est pas la seule à regrouper Ukraine et Géorgie dans son approche. L’OTAN a fait de même jusqu’aux élections présidentielles de janvier-février 2010. La Géorgie est cependant mentionnée différemment de l’Ukraine dans les documents de l’OTAN adoptés à Lisbonne en novembre 2010 : le Concept Stratégique et le Communiqué Final. Nos partenaires doivent arriver à constater que la Géorgie se différencie positivement pour le climat des affaires et la lutte contre la corruption.

Quelles difficultés rencontrez-vous ?

Les négociations au sujet de l’AA se passent bien en général, nous sommes satisfaits du rythme actuel de l’avancementdu processus. De façon générale nous ne prenons d’engagements en matière de rapprochement avec l’UE que si nous pensons que nous pourrons les honorer. Pour l’instant la difficulté majeure a trait à l’ouverture des négociations à propos de la zone de libre échange (DCFTA). L’UE temporise, alors que nous estimons que nous avons rempli les préconditions qui nous ont été demandées fin 2008. En cours de route, les recommandations de l’UE ont évoluées et nous faisons face à de véritables cibles mouvantes.

Ainsi les recommandations nécessaires pour l’ouverture des négociations à propos du DCFTA sont désormais aussi sévères que celles qui étaient annoncées en 2008 pour la clôture des négociations. La Commission européenne et notamment la DG Commerce expliquent cette lenteur par leur expérience négative avec l’Ukraine, qui a commencé ces négociations depuis bientôt trois ans mais avec laquelle le processus n’avance pas. Nous nous demandons dans quelle mesure la comparaison est justifiée, car notre économie est davantage libérale et réformée. Elle est également beaucoup plus petite et ne contient pas des secteurs problématiques tels que l’industrie lourde, l’industrie minière, etc… Certains craignent en Géorgie que l’UE ne lie implicitement le problème
du DCFTA de la Géorgie avec la question de l’adhésion de la Russie à l’OMC.

Nous espérons que ces doutes sont infondés, car ces deux dossiers n’ont rien en commun et le lien serait uniquement politique.

Quelles sont vos craintes ?

L’ouverture des négociations UE-Géorgie à travers un AA aurait de nombreuses conséquences positives mais il faut aussi considérer les difficultés potentielles. Nous sommes notamment inquiets pour notre droit du travail mais aussi pour notre agriculture, déjà sérieusement concurrencée par les produits turcs. Si nous ne prenons pas garde, notre économie risque de s’effondrer. Dans ce cas, comment promouvoir l’idée européenne auprès des Géorgiens ?

Nous serions prêts à prendre davantage de risques par rapport à l’Union européenne si nous avions une promesse claire d’adhésion, fut-ce à longue échéance. Pour l’instant, on nous dit : "Prenez le plus possible d’acquis communautaire, mais cela ne vous donne aucune garantie d’adhésion." En attendant le gouvernement géorgien prend des risques sociaux, donc politiques. Nos efforts auront un coût politique aux prochaines élections, prévues début 2013. Les Baltes ont eu des dérogations pour conserver durant un temps des espaces d’inspiration plus libérale mais aurons-nous les mêmes facilités ? Nous marchons sur des oeufs. Par ailleurs, il faut bien admettre que la Géorgie pèse peu : 0,04% du PIB de l’UE et 0,06% de son commerce. Bruxelles est tentée de privilégier ses négociations commerciales… avec les pays plus importants.

Quid des relations avec la Russie ?

La Géorgie souhaite dialoguer avec la Russie, n’importe où, n’importe quand et à n’importe quel niveau. La Géorgie a dit et répété qu’elle est prête à discuter avec les Russes de leur occupation de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie. Moscou présente les évènements de 2008 comme une victoire mais la Russie n’a obtenu pratiquement aucun soutien à sa reconnaissance des indépendances Ossète et Abkhaze, mis à part le Venezuela, le Nicaragua et Nauru. Même dans ces trois cas, la procédure de reconnaissance n’est pas juridiquement complète fin 2010. En novembre 2010 le président Géorgien a fait une promesse solennelle de renonciation unilatérale à l’usage de la force pour réunifier le pays. Cette promesse fut annoncée de la tribune du Parlement européen. Nous attendons un engagement semblable de la part de la Russie. Or, il n’en est rien. La Géorgie n’est pas belliqueuse, son budget de défense est le plus faible en termes absolus de tout le Caucase Sud.

Pourquoi avoir engagé vos soldats en Afghanistan ?

À la date du 1er janvier 2011, la Géorgie a 937 soldats en Afghanistan, par exemple dans la province du Helmand.Nous avons également des médecins, notamment à l’hôpital de Chaldiran, dans la province de Ghor. Il faut également
ajouter que nous nous engageons à envoyer des formateurs qui entraineront les policiers et militaires de l’armée afghane. Après l’Australie, la Géorgie est le deuxième pays non membre de l’OTAN en nombre absolu de soldats envoyés en
Afghanistan. Après les États-Unis, la Géorgie est deuxième pour le ratio population totale/soldats engagés. Nous espérons que cela deviendra ultérieurement un gage de bonne volonté, notamment par rapport à l’OTAN. Nous prouvons ainsi que la Géorgie n’est pas seulement demandeuse de sécurité, mais aussi peut en fournir et peut activement participer dans les opérations collectives.

(1) Propos recueillis par P. Verluise à Tbilissi en novembre 2010. Cet entretien a été relu et validé par T. Gordadze en janvier 2011.

Lire : http://www.iris-france.org/docs/kfm_docs/docs/2011-02-ae40.pdf

Mr le president Nicolas Sarkozy pragmatisme et raison la régulation des marchés financiers

Mr Henri Guaino conseiller de Mr le Président Nicolas Sarkozy communication


Henri Guaino : "Pas une tribune, c'est un tract politique"
Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy a répondu mercredi matin aux diplomates qui ont rédigé une tribune dans le journal Le Monde dans laquelle ils dénoncent la façon dont est menée la politique étrangère de la France.

« Impulsivité », « amateurisme », « manque de cohérence ». Baptisé Marly, un groupe de diplomates tire à boulets rouge mercredi dans le journal Le Monde sur la diplomatie Française.

Après les vacances de Michèle Alliot-Marie en Tunisie, celles de François Fillon en Egypte, l'incident diplomatique avec le Mexique et l'attitude controversée de Boris Boillon, ce groupe composé de « générations différentes, certains actifs, d'autres à la retraite, et d'obédiences politiques variées, a décidé de livrer son analyse critique de la politique extérieure de la France sous Nicolas Sarkozy » explique le journal.

Des jeunes ambitieux, des retraités aigris ?
Ainsi écrit Marly, « il est clair que le président n'apprécie guère les administrations de l'Etat qu'il accable d'un mépris ostensible (...) A l'encontre des annonces claironnées depuis trois ans, l'Europe est impuissante, l'Afrique nous échappe, la Méditerranée nous boude, la Chine nous a domptés et Washington nous ignore ».

Interrogé sur cette tribune, Henri Guaino, n'a pas mâché ses mots pour dénoncer ce qu'il appelle un « tract » : « Je suis toujours gêné d’avoir à répondre, non pas à une tribune, mais à un tract anonyme. Je ne sais pas à qui je parle, je ne sais pas qui parle (…). Qui sont ces diplomates ? Des jeunes ambitieux qui recherchent une place, des retraités aigris » s'interroge-t-il sur France Info.

Répondant à la critique de Marly dénonçant que « la politique étrangère se fait à l’Elysée », la plume de Nicolas Sarkozy a également sa réponse : « La politique étrangère de la France est le domaine réservé du président depuis le début de la Ve République. Les diplomates font de la diplomatie, le gouvernement fait de la politique étrangère (...) Les notes des diplomates servent à éclairer la décision, mais elles ne font pas la décision ».

« Oui des fois on se salit un peu »
« La campagne électorale a commencé, nous en avons les premières manifestations » conclut-il. Aucun mot en revanche sur le fond de cette tribune et des thèmes abordés par le groupe.

Henri Guaino s'est également exprimé sur les relations de la France avec la Libye : « Lorsque Mouammar Kadhafi, est venu en 2007 en visite à Paris, c'était en contre-partie de la libération des infirmières bulgares. Et si le prix à payer pour éviter qu'un pays tout entier ne verse dans le terrorrisme est de serrer la main à un dirigeant peu recommandable et bien on doit le faire (...). Oui des fois on se salit un peu ».

Libye BFMTV Youtube Communication

Mr le Président Nicolas Sarkozy Morbihan.Bretagne


Cyclisme. Nicolas Sarkozy s'est inscrit dans un club morbihannais
Le Président est licencié au Vélo Sport de Rhuys club cher à David Lappartient,maire de Sarzeau et président de la fédération de cyclisme.


On savait Nicolas Sarkozy passionné de cyclisme, une discipline qu'il pratique régulièrement et dont il suit assidûment l'actualité. Ce qu'on ne savait pas, en revanche, c'est que le président de la République est, depuis le début de l'année, licencié au Vélo Sport de Rhuys, dans le Morbihan.


Sur le site Internet de la Fédération française de cyclisme, son nom apparaît au milieu d'illustres anonymes, entre Yann Sarasin et Jacques Tafforeau.


Une licence « pass loisirs »


En fait, l'initiative de prendre une licence « pass loisirs », qui lui donne le droit de participer à des cyclo-sportives, des épreuves de masse, mais pas à des compétitions, ne vient pas de Nicolas Sarkozy, mais de David Lappartient, le président de la Fédération française de cyclisme, et maire UMP de Sarzeau. « On a eu l'occasion de se rencontrer en juillet dernier à l'Élysée, et symboliquement, on a voulu lui offrir une licence, explique ce dernier. Pour éviter les problèmes administratifs, le plus simple était de le licencier dans mon club, le Vélo Sport de Rhuys. »


Vous ne verrez donc pas Nicolas Sarkozy au départ de cyclo-sportives en Bretagne avec le maillot du club de la presqu'île sur le dos. « On a prévu dans les semaines à venir de lui remettre un vélo, un casque et une tenue officielle de la FFC, poursuit David Lappartient. Nicolas Sarkozy est un vrai amateur de cyclisme. Il roule lorsqu'il en a l'occasion, notamment en vacances, et il connaît très bien notre sport. » En le « recrutant », le Vélo Sport de Rhuys a vraiment réalisé un joli tour... de roue !


Stéphane BACRO.